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MAGE I
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PROGRAMME : LES MECANISMES COMPTABLES DE BASE
BIBLIOGRAPHIE :
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA COMPTABILITE
I) Définition de la comptabilité :
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
permettant :
- de saisir, classer, enregistrer des données chiffrées ;
- de fournir après traitement approprié, un ensemble d’informations conformes
aux besoins des divers utilisateurs qui sont : l’entreprise même, l’Etat et les
autres partenaires (fournisseurs, clients, banques, etc.….)
II) Historique :
La pratique de la comptabilité est très ancienne. Elle remonte à la période de la
chasse et de la cueillette.
L’évolution de cette technique peut être structurée en 3 phases :
1) La première phase : de l’antiquité au moyen-âge : durant cette phase, la
comptabilité était à partie simple. Le commerçant se souciait seulement du
suivi de ses recettes et dépenses quotidiennes. Les opérations étaient
réalisées essentiellement au comptant contre espèces.
2) La deuxième phase : à la fin du moyen-âge : le commerce se développe
dans toute l’Europe. La distance qui sépare les différents acteurs les oblige à
intégrer le crédit dans les transactions. Cette notion de crédit nécessite la
mise en place d’un registre de tiers pour les enregistrements des dettes et
créances en plus du premier registre de trésorerie initiale. Durant cette
époque, on remarque que lors du règlement d’un crédit, on procède comme
suit :
- le registre de tiers est mis à jour avec l’élimination de la créance ou de la
dette.
- Le registre de trésorerie est aussi mis à jour avec l’entrée ou la sortie de
fonds.
Ainsi une seule opération nécessite la manipulation de deux registres : c’est le
début de la comptabilité à partie double. Cette technique se généralise dans
toutes les transactions comptables. Le principe de la partie double devient la
méthode par excellence de la comptabilité. Le principe acquiert ses lettres de
noblesse avec la publication au XVe siècle de l’ouvrage de l’italien LUCA
PACIOLI intitulé « Summa de arithmética, geometrica proportioni e
proportionalita »
N
3) La troisième phase : de la fin du moyen-âge à nos jours : La technique
comptable a connu un essor particulier au XIXe siècle avec la révolution
industrielle et l’apparition des grandes entreprises. Son utilisation s’est
étendue à l’enregistrement de toutes les opérations de l’entreprise, mêmes
celles qui ne concernent pas les tiers. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle
qu’elle donna lieu à l’établissement de documents de synthèse : le bilan et
le compte de résultat. Longtemps manuelle, la comptabilité utilise de plus en
plus l’outil informatique de nos jours.
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III) Les fonctions de la comptabilité :
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prudence est destinée à protéger les utilisateurs externes des états financiers et les
dirigeants contre les illusions que pourrait résulter d’une image non prudente ou trop
flatteuse de l’entreprise.
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- du mécanisme des charges différées, notées à l’actif en vue d’une
répartition sur plusieurs exercices.
Le principe de spécialisation doit être appliqué avec un maximum de rigueur.
5. Le principe du coût historique
D’après ce principe, un bien acquis par une société à une valeur donnée doit figurer
dans les états financiers de la société à cette valeur ; toutefois en cas d’hyper-
inflation (doublement de la valeur en 3ans) le SYSCOA préconise l’abandon de ce
principe au profit de la réévaluation.
6. Le principe de continuité de l’exploitation
Ce principe signifie que toute société doit poursuivre ses activités d’un exercice à
l’autre ; l’objectif étant de pérenniser les activités de la société aussi longtemps que
possible. Tout utilisateur des Etats financiers doit intégrer ce principe dans son
raisonnement s’il veut comprendre la présentation, et surtout, les évaluations de ces
états dans lesquels l’entreprise est considérée comme étant en activité, c’est-à-dire,
comme devant continuer à fonctionner dans un avenir raisonnablement prévisible.
L’une des principales applications du principe de la continuité de l’exploitation réside
dans la définition du plan d’amortissement des immobilisations, bâtis à priori, non en
fonction de la durée de vie économique du bien, mais en fonction de sa durée
d’utilisation.
7. Le principe de la transparence
Ce principe est également appelé principe de la bonne information ou encore
principe de la clarté. Selon lui, la comptabilité tenue par une société doit être claire,
régulière, sans dissimulations ni rajouts artificiels d’informations. Toute société doit
ainsi respecter les normes comptables sans sous-estimer les produits ni sur-estimer
les charges dans l’optique de minimiser le résultat de fin d’exercice.
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VII Champ d’application de la comptabilité : l’entreprise
La comptabilité est nécessaire dans toute structure ou organisation qui gère des
ressources matérielles ou financières. Ainsi, elle est dans les associations, dans
les ONG ; dans les hôpitaux, les entreprises, les ambassades, etc. Le domaine
qui sera utilisé dans l’étude de cette technique sera essentiellement l’entreprise.
1) Définition de l’entreprise : l’entreprise est une organisation financièrement
autonome réunissant des moyens matériels, financiers et humains pour la
production des biens et services destinés à être vendus sur un marché.
2) Classification des entreprises : les entreprises sont classées selon des
critères indiqués. Ainsi :
a) selon le critère de la propriété des capitaux : on rencontre :
- les entreprises publiques : les capitaux ont été apportés par les pouvoirs
publics
- les entreprises privées : les capitaux sont apportées par le privé
- les entreprises semi-publiques : les capitaux sont apportés en partie par le
public et en partie par le privé.
b) selon le critère de la dimension : on rencontre :
- les petites et moyennes entreprises (PME)
- les grandes entreprises
c) selon le critère du secteur d’activité : on rencontre :
- les entreprises commerciales : l’activité consiste à acheter les marchandises
et à les revendre sans transformation.
- Les entreprises industrielles : l’activité consiste à acheter les matières
premières qui sont transformées en produits finis avant d’être écoulés sur le
marché.
- Les entreprises agricoles : l’activité consiste en la culture de certains produits
et qui sont ensuite récoltés et vendus.
3) Les flux dans l’entreprise : l’environnement « entreprise » est un centre de
passage de plusieurs flux. Le flux est un mouvement de bien ou de valeurs. Il
existe plusieurs types de flux
a) les flux selon leur nature : on rencontre :
- les flux réels ou flux de biens : il s’agit des mouvements de biens : exemple
des marchandises, du matériel, des produits etc.
- les flux financiers ou flux de monnaie : il s’agit des mouvements de liquidité
- les flux de services : il s’agit des mouvements de services : exemple la
consommation de téléphone, le transport, la satisfaction morale, la sécurité
b) selon leur position dans l’entreprise : on rencontre :
- les flux externes : ce sont les flux qui relient l’entreprise aux autres agents
économiques. Exemple achat de marchandises contre chèque bancaire :
500 000f
Cette opération indique 2 flux :
- un flux sortant de liquidité qui part de l’entreprise vers le fournisseur
- un flux entrant de biens c'est-à-dire la marchandise
- les flux internes : Ce sont des mouvements qui se passent au sein même de
l’entreprise. Exemple : transfert de matière première du magasin vers les
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ateliers de fabrication. Le flux de résultat est aussi un exemple de flux interne
car le résultat est généré au sein même de l’entreprise.
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Chapitre II : LE BILAN COMPTABLE SYSCOA
I. Généralités
L’origine du mot bilan (bis signifie deux, lans signifie plateau) indique qu’il s’agit d’un
tableau se composant de deux parties absolument équilibrées.
Ce tableau en deux parties fait apparaître, d’un côté (côté gauche) les biens et les
créances, de l’autre (côté droit) les dettes. Le côté gauche s’appelle Actif, le côté
droit Passif.
Sur le plan financier :
- Le Passif indique les ressources de l’entreprise c’est à dire l’origine des
capitaux mis à sa disposition et répond à la question d’où vient l’argent ?
- L’Actif représente les emplois qui ont été faits de ces ressources et répond à
la question quelle utilisation a été faite de cet argent.
Exemple : L’entreprise emprunte de l’argent à sa banque pour acheter un camion.
Acquérir le camion correspond à un emploi de ressources, nous placerons le camion
à gauche. La dette contractée pour financer le camion correspond à l’origine des
ressources, nous mettons donc les dettes à droite.
Exemple de bilan.
Bilan de l’entreprise x au ….
Actif Passif
Emplois des ressources Origines des ressources
Biens que l’entreprise possède Dettes de l’entreprise
Créances sur les tiers - Vis-à-vis des associés
- Vis-à-vis des organismes
financiers
- Vis-à-vis des tiers
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Recherchons également les différents emplois de ressources possibles de type
“biens”. L’entreprise a acquis des biens nécessaires à son fonctionnement :
- Les immobilisations (outil de travail, terrains, construction …)
- Les stocks (Matière Premières, marchandises, Produit Finis….)
- Les créances clients
- Les disponibilités (avoir en banque, caisse…)
Dans une entreprise en activité, les dettes peuvent être classées en deux
catégories :
- Les dettes vis-à-vis des propriétaires actionnaires : (capital, bénéfices laissés
dans l’entreprise) qui n’entraînent pas de décaissement.
- Les dettes vis-à-vis des tiers (établissement de crédit, Etat, organismes
sociaux, fournisseurs…) qui entraînent un décaissement.
Actif Passif
Emplois de ressources Origine des ressources
Immobilisations Capital
Stocks Bénéfice
Créances clients
Disponibilités
Dettes vis-à-vis des tiers
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TAF : Etablir le bilan et déterminer le capital de Mr PARE.
Bilan de Mr PARE au 31/12/11
Actif Passif
Matériel 130.000 Capital 22.000
Marchandises 84.000 BCB 42.000
Créances 22.000 Fournisseurs 103.000
Caisse 3.000 Etat 72 000
TOTAL 239.000 TOTAL 239.000
1.1 L’actif immobilisé : cette masse comprend l’ensemble des biens durables de
l’entreprise. C’est à dire ceux dont la durée de vie est supérieure à un (01) an
dans l’entreprise.
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- l’Actif circulant HAO (Hors Activités Ordinaires) : ce sont les créances
et des stocks exceptionnels ne relevant pas des activités courantes de
l’entreprise.
1.3 La trésorerie Actif : il s’agit des titres de placement, des dépôts en Banque
ou en CCP, des espèces en caisse.
L’actif du bilan se termine en ajoutant aux trois (03) grandes masses les
écarts de conversion actifs c’est-à-dire les pertes probables de change.
Cette masse regroupe les ressources non exigées par des tiers créditeurs. Elle se
compose essentiellement de capital, des primes, écart de réévaluation, réserves
indisponibles, réserves libres, report à nouveau, résultat net de l’exercice (perte ou
bénéfice), subventions d’investissement et des provisions réglementées.
Les écarts de conversion – Passif ou gain probable de change bouclent tout le passif
en tant qu’élément régulateur.
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Le syscohada révisé retient deux types de présentation de bilan comptable : le
système normal et le système minimal de trésorerie
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BILAN (MODELE 1 : EN SEULE PAGE EN FORMANT PAYSAGE)
BILAN AU 31 DECEMBRE N
Désignation entité : Exercice clos au 31/12/N
Numéro d'identification Durée (en mois) 12
Exercic
Exercice clos au Exercice au
Exercice e au
31/12/N 31/12/N-1
N-1 31/12/N
Not Not
Réf ACTIF Amor Réf PASSIF
e e
Bru t et Ne
Net NET NET
t Dépré t
c
IMMOBILISATIONS
AD INCORPORELLES 3 CA Capital 13
AE Frais de développement et de prospection CB Apporteur capital non appelé (-) 13
Brevets, licences, logiciels et droits
AF similaires CD Primes liées au capital social 14
AG Fonds commercial et droit au bail CE Ecarts de réévaluation 3E
AH Autres immobilisations incorporelles CF Réserves indisponibles 14
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AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4 DB Dettes de location acquisition 16
AR Titres de participation DC Provisions pour risques et charges 16
TOTAL DETTES
DD FINANCIERES ET
AS Autres immobilisations financières RESSOURCES ASSIMILEES
TOTAL RESSOURCES
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE DF STABLES
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III-Egalité Passif = Actif
Toutes les ressources étant affectées à un emploi, on aboutit à l’égalité Passif =
Actif ou Emploi = Ressources.
Ainsi, dans tout bilan, le total du passif est toujours égal à celui de l’Actif. Cette
égalité peut se traduire d’une autre manière par l’égalité suivante :
Capitaux + Dettes = Biens + Créances.
Un bilan est également utilisé pour déterminer le résultat après un certain temps de
fonctionnement de l’entreprise. Par le bilan, le résultat s’obtient à partir de la
différence entre le total de l’actif et le total du passif.
Résultat = Total actif – Total Passif.
Si le résultat est supérieur à zéro (0), on réalise un bénéfice.
Si le résultat est négatif, on réalise une Perte.
Toutefois, quelle que soit la nature du résultat un bénéfice ou une perte, il est
toujours inscrit au Passif mais précédé d’un signe moins s’il s’agit d’une perte.
Remarque :
-un bilan d’ouverture ne comporte pas de résultat. C’est en effet le bilan établi
avant le début de l’exploitation, c’est à dire avant toute opération de vente et
d’échange.
-Un bilan est toujours daté
Application :
1- Etablissement d’un bilan d’ouverture :
Le 02 juin 2012, Mr BARO et deux de ses camarades créent une entreprise en
apportant les éléments suivants :
Construction 12 000 000
Espèces 3 000 000
Emballages 2 000 000
Emprunts 10 000 000
Avoir en Banque 7 000 000
Matériels de transport : 15 000 000
Terrain : 8 000 000
Marchandises 22 000 000
Mobiliers de bureau : 1 000 000
TAF : Après avoir déterminé le capital, présentez le bilan
d’ouverture de cette entreprise.
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Titre de participation : 2 300 000
Emprunt : 3 500 000
Fournisseur d’exploitation : 750 000
Produits finis : 7 450 000
Caisse : 1 200 000
Dettes fiscales : 300 000
Clients : 1 100 000
Banques : 8 000 000
Fonds commercial : 2 000 000
TAF : Présentez le bilan de clôture de cette entreprise au 31/12/2011.
APPLICATION : REPONSES
1- Présentation du bilan d’ouverture Bilan au 02/06/00
ACTIF Montants PASSIF Montants
Actif immobilisé Capitaux propres et RA
immob corporelles * Capital, 60 000 000
* construction 12 000 000
* terrain 8 000 000 Dettes financières et RA
* matériel de transport 15 000 000 * Emprunts 10 000 000
* mobilier de bureau 1 000 000
Détermination du capital
Capital= Total actif – Total passif partiel
Capital= 70 000 000 – 10 000 000
Capital= 60 000 000
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2- Présentation du bilan de clôture
ACTIF Montants PASSIF Montants
Actif immobilisé Capitaux propres et RA
immob incorporelles * Capital, 30 000 000
* fonds de commerce 2 000 000 * Réserves 5 000 000
immob corporelles * Résultat 10 200 000
* mobilier de bureau 500 000 Dettes financières et RA
* matériel et outillage 11 000 000 * Emprunts 3 500 000
immob financières
* titre de participation 2 300 000
Total Actif Immobilisé 15 800 000 Total ressources stables 48 700 000
Actif Circulant Passif circulant
Actif circulant (HAO) * client, avances, 250 000
* fourniss, av.versées * fournisseurs 750 000
4 800 000 * dettes fiscales 300 000
Stocks
* Matières premières 10 950 000
* Produits finis 7 450 000
créances
* clients 1 100 000
Total Actif Circulant 24 300 000 Total Passif Circulant 1 300 000
Trésorerie Actif
* titre de placement 700 000
* banques 8 000 000
* Caisse 1 200 000
Total Trésorerie Actif 19 900 000
TOTAL 50 000 000 TOTAL 50 000 000
R = TA – TPP
50 000 000 – 39 800 000= 10 200 000
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CHAPITRE III : LE COMPTE DE RESULTAT SYSCOA
Introduction
Le bilan précédemment étudié nous a permis de déterminer le résultat global. Il
convient à présent d’expliquer comment ce résultat est obtenu à travers l’étude du
compte de résultat.
Le compte de résultat fournira de façon détaillée les renseignements qui ont permis à
la détermination du résultat global. Il est établi généralement en fin d’exercice et sa
tenue est obligatoire pour les entreprises industrielles et commerciales.
Le compte de résultat donne les causes des variations du patrimoine c’est à dire les
appauvrissements et les enrichissements de la période.
Les appauvrissements sont appelés des charges qui correspondent à des emplois.
Les enrichissements sont appelés des produits qui correspondent à des ressources.
Le calcul s’effectue par la formule suivante :
Résultat = Produits – Charges
Si les produits > charges, on réalise un bénéfice
Si les produits < charges, on réalise une perte.
Appauvrissements Enrichissements
Charges Produits
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- Résultat des activités ordinaires
- Résultat Hors activités ordinaires
- Résultat net
A-Partie Exploitation
On trouve dans cette partie les produits et les charges d’exploitation c’est-à-dire tous
les produits et les charges qui sont liés à l’activité de l’entreprise, à son métier
habituel. Ce sont les éléments liés au cycle Achat-Fabrication-Vente
Cette partie fait ressortir un résultat qui présente un caractère renouvelable et qui est
révélateur de la vie même de l’entreprise.
Il faut donc que la rentabilité d’exploitation permette effectivement d’exercer ce
métier.
1) Les charges d’exploitation.
a) Les achats (601)
Il s’agit de biens que l’entreprise a achetés au cours de l’exercice. Les achats
comprennent les achats de marchandise et de matière première et fourniture liés.
Les achats sont inscrits dans le compte de résultat pour leur valeur nette, c’est-à-dire
déduction faite des RRR obtenus auprès du fournisseur. Ces réductions se justifient
par des défauts de qualité des produits livrés ou encore des retards de livraison.
Tous les postes du compte de résultat sont enregistrés hors taxe dans la mesure où
la TVA ne constitue pas une charge pour l’entreprise
b) La variation des stocks de marchandises, matières premières,
matières consommables (603)
Parmi les biens achetés, certains seront stockés avant d’être vendus (marchandise)
ou avant d’être utilisés (MP).
Le compte de résultat respectant le principe d’indépendance des exercices, ne doit
faire apparaître que les réelles consommations de l’année.
Achat + stock initial - stock final.
Les variations de stocks sont des comptes correcteurs de charge. A chaque compte
d’achats stockés correspond un compte de variation de stocks
La variation de stock est la différence entre le stock final – stock initial
Variation stock = SF – SI
Si le SF > SI, la variation est une diminution des achats de la période
Une augmentation de stock correspond à des achats non consommés mis en stock à
la fin de l’exercice. La variation des stocks doit être soustraite des achats de la
période.
Application :
Au 1er /01, le stock de matières premières d’une entreprise est évalué à 100 000f, au
cours de l’exercice les achats se sont élevés à 550 000, à la fin de l’exercice le stock
s’est évalué à 150 000.
TAF :
1) calculer la variation de stock
2) Calculer le coût d’achat des marchandises vendues ou les achats
consommés de marchandises.
Solution
Calcul de la variation de stock
Variation = SF – SI
Variation = 150 000 –100 000
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= 50 000
Calcul du coût d’achat des marchandises vendues
550 000 – 50 000 = 500 000
Si le SF < SI, alors la variation est une augmentation des achats de la période.
Une diminution de stock montre que l’entreprise a puisé dans le stock.
La variation doit être ajoutée aux achats de la période.
Application :
Au 1er /01, le stock initial d’une entreprise est évalué à 100 000. Au cours de
l’exercice les achats se sont élevés à 550 000. Le stock final est évalué à 80 000.
TAF :
1) calculer la variation de stock
2) Calculer le coût d’achat des marchandises vendues ou les achats
consommés de marchandises.
Solution
1) calcul de la variation de stock
Variation = SF – SI
Variation = 80 000 –100 000
= -20 000
2) calcul du Coût d’achat des marchandises vendues
5500 + 20 000 = 570 000
c) Les achats stockés de matières et fournitures consommables
(604)
Il s’agit des achats d’objets ou substances plus ou moins élaborés consommées au
1er usage et qui concourent au traitement, à la fabrication ou à l’exploitation, sans
entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués. Ce compte regroupe
les achats stockés de matière et fournitures consommables tels que :
- Les achats de matières consommables (6041)
- Les achats de matières combustibles (6042)
- Les achats de produits d’entretien (6043)
- Les achats de fournitures d’atelier et d’usine (6044)
- Les frais sur achats (6045)
- Les achats de fournitures de magasin (6046)
- Les achats de fournitures de bureau (6047)
- Les rabais, remises et ristournes obtenus (6049)
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e) Achats d’emballage (608)
Il s’agit des achats d’emballages tels que :
- les emballages perdus (6081)
- les emballages récupérables non identifiables (6082)
- les emballages à usages mixte (6083)
- les frais sur achats (6085)
- Rabais, Remises, Ristournes obtenus (6059)
f) Les transports (61)
Il s’agit du transport engagé par l’entreprise à l’occasion des achats (611) et des
ventes (612). Sont également concernées toutes les dépenses de transport
exposées par les membres du personnel dans l’exercice de leur fonction pour le
compte de leur employeur et dont le montant donne lieu à un remboursement (614)
ou de l’expédition de plis (616)
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j) Autres charges (65)
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L) dotations aux amortissements et aux provisions (68/69)
- Les comptes 68 enregistrent, au titre de l’exercice, les dotations aux
amortissements d’exploitations et à caractère financier, dans leur conception
économique et comptable.
- Les comptes 69 sont réservés aux provisions longues relatives à l’actif immobilisé
(risques et charges, grosses réparations, dépréciation des immobilisations…).
Les productions stockées ou déstockages est la variation des encours, des produits
finis, des produits intermédiaires et résiduels.
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Ce compte enregistre la variation de stocks de biens et de services produits (stock
final -stock initial).C’est un compte correcteur de la production de l’exercice .Une
variation de stocks positive signifie que l’entreprise a produit non seulement pour
alimenter les ventes mais aussi pour augmenter les stocks de produits...
La variation = SF – SI
Si le SF > SI, la variation est une augmentation
Une augmentation du stock montre qu’une partie de la production non vendue est
restée dans l’entreprise. Cette augmentation doit être ajoutée aux ventes de la
période.
Application :
Au 1er janvier, les stocks étaient les suivants :
- En cours de production : 1 800 000
- Produits finis : 5 400 000
Au cours de l’exercice, les ventes sont les suivantes :
- Produits finis : 1 2.000 000
- Services vendus : 4 500 000
Au 31/12, les stocks sont :
- En cours de production : 2 500 000
- Produits finis : 6 800 000
Ñ Calculer la production stockée.
Ñ Calculer la production de la période.
Solution
Calcul de la production stockée
Production stockée : SF – SI
En cours = 2 500 000 – 1 800 000 = 700 000
Produits finis = 6 800 000 – 5 400 000 = 1 400 000
= 2 100 000
Calcul de la production de la période
Production de la période :
Vente de PF = 1 2. 000 000
Services vendus = 4 500 000
Production stockée = 2 100 000
18 600 000
Si la SF < SI, la variation est une diminution. Une diminution de stock montre qu’il y a
plus de sortie de production que d’entrée (déstockage). Une diminution de stock doit
être retranchée des ventes pour trouver la production de la période...
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Ñ Calculer la production stockée ?
Ñ Calculer la production de la période ?
Solution
Calcul de la production stockée
Production stockée = SF - SI
PF = 1 200 000 – 1 500 000 = -300 000
PI = 700 000 – 950 000 = -250 000
-550 000
Production de la période
PF =10 000 000
Travaux facturés = 2 500 000
Production stockée = -550 000
11 950 000
Ce sont tous les produits divers qui ne proviennent pas directement de l’activité
productrice ou commerciale de l’entreprise, ni de son activité financière ou de ses
relations avec l’Etat (subvention), mais qui relèvent néanmoins de ses activités
ordinaires Ce sont :
Profits sur créances clients et autres débiteurs (751) ;
quote -part de résultat sur opération faites en commun (752) ;
produis des cessions courantes d’immobilisation (754) ;
Gains de change sur créances et dettes commerciales (756)
produits divers (758)
Reprise de charges pour dépréciation et provisions pour risques à court terme
d’exploitation (759).
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Un transfert de charges d'exploitation est une opération comptable qui permet de
modifier l'allocation d'une charge. Les transferts de charges ont pour but de donner une
image plus fidèle de la situation de l’entreprise. Les transferts de charges d'exploitation
sont les contreparties d'opérations comptables qui ne peuvent pas être immédiatement
affectées au moment de l'enregistrement comptable.
Les transferts de charges d'exploitation sont enregistrés dans le compte 781. Il convient
de créditer ce compte du montant de la charge concernée et de débiter le compte de la
charge correspondante.
Exemple : une entreprise souhaite sortir de son stock un produit pour l'offrir à un
client fidèle. Le compte 6582 « dons » est débité et le compte 781 « transferts de
charges d'exploitation » est crédité
B- Partie financière
On retrouve dans cette partie les produits et les charges financières .C’est à dire tous
les produits et toutes les charges qui sont liés au financement de l’entreprise :
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intérêts perçus ou payés, escomptes obtenus ou accordés, gains et perte de change,
produits ou charges sur cessions de valeurs mobilière de placement.
Des charges financières trop importantes sont le signe d’un endettement excessif.
C - Partie H A O
Sont inscrits dans cette partie, les produits et les charges qui ne correspondent ni au
critère d’exploitation, ni au critère financier et qui ne relèvent pas de l’activité
habituelle.
Ainsi, par nature, la partie HAO va comprendre des éléments qui ne sont pas
renouvelables dans le temps ou qui sont induits par une restructuration de
l’entreprise.
E) Le résultat de l’exercice
Le résultat de l’exercice trouve donc son origine dans ces quatre parties :
Elles expliquent la formation du résultat .Le compte de résultat nous dira d’où
vient le bénéfice où la perte :
- le bénéfice vient-il de l’exploitation ?
- ou résulte-t-il d’un produit exceptionnel ?
Ceci n’est pas neutre au plan de l’analyse. Si le résultat d’exploitation est négatif
(perte d’exploitation) cela veut dire que l’activité même de l’entreprise n’est pas
rentable, et qu’elle n’est pas en mesure de payer ses charges financières.
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SECTION II DETERMINATION DES SOLDES SIGNIFICATIFS DE GESTION
I- L’activité de l’entreprise
1) Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires peut être défini comme l’ensemble des sommes que l’entreprise
dégage de l’ensemble des ventes.
Il est mis en évidence dans le compte de résultat SYSCOHADA et se calcule de la
façon suivante :
2) L’activité de l’exercice
Le chiffre d’affaires, important soit-il ne suffit pas à donner une image exacte de
l’activité de l’entreprise durant l’exercice.
En effet, au cours de l’année, l’entreprise peut :
- avoir fabriqué des produits qu’elle n’a pas encore vendus et dont la valeur est
enregistrée au poste production stockée;
- avoir produit des immobilisations pour son propre compte et dont la valeur se
trouve enregistrée au poste production immobilisée.
Dans ces deux cas, l’entreprise a produit de la richesse dont la contre-valeur ne se
trouve pas dans le chiffre d’affaires.
Mais d’autre part, l’entreprise peut avoir, au cours de l’exercice vendu des produits
ayant été fabriqués au cours de l’exercice précédent. Si l’exercice présent a bien
enregistré l’encaissement, la création de richesse ne peut l’être imputée. Les
produits en question ont d’ailleurs été imputés à la production de l’exercice
précédent.
En résumé, l’activité de l’exercice se calcule de la manière suivante :
31
II- Les soldes intermédiaires de gestion
S’il est important pour l’entreprise de vendre, encore faut-il que cette vente se fasse
à un prix supérieur à son coût d’achat (pour les marchandises) ou à son coût de
production (pour les produits fabriqués). L’analyste devra donc apporter toute son
attention à la notion de marge.
1) La marge commerciale
Cette marge se calcule par comparaison entre le prix de vente des marchandises et
le coût d’achat de ces marchandises. Il convient toutefois de tenir compte du fait que
les quantités vendues durant l’exercice ne correspondent pas toujours aux quantités
achetées durant ce même exercice.
Afin d’éliminer cet inconvénient, il convient de corriger le montant des achats de
marchandises du montant de la variation de stock entre le début et la fin de
l’exercice.
La marge commerciale se calcule de la manière suivante :
Achat de marchandises
± variation de stock de marchandises Vente de marchandises
Marge commerciale
2) La valeur ajoutée
a) Signification
La valeur ajoutée est une marge dont l’étude est primordiale dans l’analyse de
l’activité de l’entreprise.
Elle mesure la création ou l’accroissement de valeur, apportée par l’entreprise dans
ses activités courantes, aux biens et aux services en provenance des tiers.
Elle permet de mesurer l’efficacité des moyens de production mis en œuvre par
l’entreprise.
Elle doit permettre à l’entreprise :
- de rémunérer son personnel (par les charges de personnel) ;
- de se rémunérer elle-même (dégager un EBE).
b) calcul de la VA
32
Achat de marchandises
± variation de stock de marchandises Vente de marchandises
+ achat de matières premières et FL + vente de produits fabriqués
± variation de stocks de MP et FL + production stockée (ou - déstockage)
+ autres achats + production immobilisée
± variation de stocks d’autres achats + produits accessoires
+ transports + subvention d’exploitation
+ services extérieurs + autres produits d’exploitation
+ impôts et taxes
+ autres charges d’exploitation
VALEUR AJOUTEE
a) signification
Il indique la performance économique réelle de l’entreprise. L’EBE mesure
la rentabilité économique que l’entreprise tire de son exploitation .Il permet
de comparer la rentabilité d’exploitation de deux entreprises ayant des
politiques d’investissements différentes.
Dans le cas où cette marge s’avère négative, il est d’usage de parler
d’insuffisance brute d’exploitation
b) calculs de l’EBE
EBE
4) Le résultat d’exploitation
a) signification
33
b) calcul du résultat d’exploitation
RESULTAT D’EXPLOITATION
Ou encore
RESULTAT D’EXPLOITATION
5) Le résultat financier
a) signification
Le résultat financier est le solde des produits financiers et des charges financières
générés par la structure de l’entreprise, par l’utilisation qu’elle fait de sa trésorerie ou
la façon dont elle pallie son manque de trésorerie, par les gains ou les pertes de
change réalisés……
Il est à noter que, pour une activité donnée, le résultat financier dépendra de la
gestion des stocks de l’entreprise, de la politique commerciale menée (délais clients,
délais fournisseurs…).
Frais financiers
+ perte de change Revenus financiers
+ Dotations aux amortissements et + gains de change
provisions financiers + reprise de provision financière
+ Transfert de charge financière
RESULTAT FINANCIER
Le résultat des activités ordinaires est le résultat qui découle de l’activité normale de
l’entreprise, après prise en compte de l’impact de la structure financière au travers du
résultat financier. Le résultat AO ne tient pas compte, ni des éléments H A O, ni des
34
éléments purement fiscaux (impôt sur le résultat) ni de la participation des
travailleurs.
b) calcul du RAO
b) calcul du RHAO
a) signification
Le résultat des activités ordinaires, majorés ou minoré du RHAO est reparti entre les
salariés (participation des travailleurs), L’Etat (impôt sur le résultat) et l’entreprise elle
-même.
La partie qui revient à l’entreprise porte le nom de résultat net de l’exercice.
Le résultat net de l’exercice est le dernier solde significatif de gestion présenté par le
compte de résultat
35
Application
Une entreprise nous fournit des informations suivantes en fin d’exercice comptable :
- Vente de produits fabriques …………………………. 920 000
- Dotation aux amortissements d’exploitation …………. 15 000
- Dotation aux amortissements financiers………………. 8 500
- Achat de marchandises ………..………..……….. 2 000 000
- Achat de matières 1ère ………..………..……………… . 800 000
- Subvention d’exploitation ………..………..……….. 200 000
- Charge de personnel………..………..……….. 100 000
- Intérêts versés ………..………..………..……….. 20 000
- Escompte obtenu ………..………..………..……….. 20 000
- Impôt sur le résultat ………..………..………..…… 300 000
- Services extérieurs ………..………..………..……… 350 000
- Reprise des provisions d’exploitation………..…… 10 000
- Impôts et taxes ………..………..………..………..… 250 000
- Indemnités d’assurance HAO ………..………..…… 17 000
- Vente de marchandises ………..………..……….. 3 263 000
- Stock initial de marchandises ………..……………….. 1 000 000
- Stock final de marchandises ………..………..…… 700 000
ère
- Stock initial de matières 1 ………..………..……… 200 000
- Stock final de matières 1ère ………..………..…… 300 000
- Stock initial de produits fabriqués………..……….. 150 000
- Stock final de produits fabriqués ………..………..… 220 000
TAF :
Ñ Présenter le compte de résultat
Ñ Calculer les soldes significatifs de gestion
36
Proposition de correction
Présentation du compte de résultat.
COMPTE DE RESULTAT
Exercice clos le 31-12-
Désignation entité : N
Sigle usuel :
Numéro d'identification : Durée (en mois) : 12
Ré Montant Net
Libellés Notes 31/12/ 31/12/
f
N N-1
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D)
TE Production stockée (ou déstockage) 6
TF Production immobilisée + 21
TG Subventions d’exploitation + 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d'exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
RD Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+ 6
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB + RA+RB) + (somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC+RK) 28
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
3C &
RL Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations - 28
XE RESULTAT D'EXPLOITATION (XD+TJ+ RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
T
M Transferts de charges financières + 12
R
M Frais financiers et charges assimilées - 29
3C &
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 28
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN)
37
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF)
TN Produits des cessions d'immobilisations + 3D
TO Autres Produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d'immobilisations - 3D
RP Autres Charges HAO - 30
RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (somme TN à
XH RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat -
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ+RS)
38
2) Calcul des soldes intermédiaire de gestion
- Marge commerciale
Marge commerciale = Vente de m/ses – (achat de m/ses + variation des stocks)
= 3 263 000 -[(2 000 000 - (700 000 – 1000 000)]
= 3 263 000 - (2 000 000 + 300 000)
= 3 263 000 – 2 300 000
Marge commerciale = 963 000
- Résultat AO
RAO = RE – RF
= 748 000 – 8500
RAO = 739 500
- Résultat HAO
R.HRAO = Produits HAO – Charges HAO
= 17 000 – 0
R.HAO = 17 000
- Résultat net
R.Net = RAO + RHAO – Impôts sur le résultat
= 739 500 + 17 000 – 300 000
R.Net = 456 500
39
CHAPITRE IV : LE COMPTE ET LA PARTIE DOUBLE
Introduction
I- Définition
Le compte est un tableau à deux côtés dans lequel sont enregistrées les
modifications (augmentations, diminution) qui transforment les postes du bilan pour
lesquels il est créé.
Le côté gauche est réservé aux emplois : il est appelé débit, le côté droit est réservé
aux ressources : il est appelé crédit.
II – Présentations du compte
Dans la mesure où les comptes doivent enregistrer toutes les opérations réalisées
par une entreprise, ils devront constater à chaque fois des emplois et des
ressources. Donc ils fonctionnent suivant les mêmes principes que le bilan qui par
convention enregistre :
- dans la partie gauche les emplois réalisés
- dans la partie droite, l’origine des ressources qui ont permis de financer
l’emploi constaté. Dans un compte, la partie gauche s’appelle débit et la partie
droite s’appelle crédit. On peut donc faire un lien avec le bilan car dans un
compte, la partie gauche (ou débit) enregistre les emplois réalisés par
l’entreprise et la partie droite (ou crédit) les ressources mises à la disposition
de l’entreprise.
Présentation du compte
40
III- Tracés des comptes
C’est le tracé en T. le solde n’apparaît qu’à la fin mais pas après chaque opération.
Débit Fournisseur crédit débit banque crédit débit caisse crédit
2) Forme classique
Dans cette présentation, le compte se présente sous la forme d’un tableau en deux
parties (débit – crédit). Chacune de ces deux parties se subdivise en 3 colonnes.
- dans la 1ère colonne (A & A’) est indiquée la date à laquelle l’opération a été
réalisée par l’entreprise.
- Dans la 2ème colonne (B & B’) est indiqué un court libellé permettant de situer
la nature de l’opération (connaître la contrepartie de l’enregistrement).
- Dans la 3ème colonne (C & C’), on enregistre la somme portée au débit du
compte c'est-à-dire l’emploi (C) ou bien la somme portée au crédit du compte
c'est-à-dire les ressources (C’).
N° et nom du compte
Date Libellés Sommes
Débit Crédit
41
c) Tracé à colonnes mariées avec soldes
IV – Terminologie usuelle
1) Imputation
L’inscription d’une somme dans un compte, à son débit ou à son crédit est appelée
imputation.
Débiter un compte, c’est inscrire une somme à son débit
Créditer un compte, c’est inscrire une somme à son crédit
Les sommes portées au débit et au crédit sont appelées mouvement du compte.
Exemple :
a) Le compte capital, lors du 1er versement du propriétaire.
b) Le compte fournisseur, lorsque nous achetons à crédit des marchandises,
20 000F
c) Le compte caisse lorsque nous versons 10 000 à notre compte en banque
Un compte est débité si, pour l’opération qui le concerne, il enregistre un emploi.
42
Exemple :
a) le compte caisse lors de l’apport en espèces du propriétaire
b) le compte fournisseur lors du règlement de l’achat à crédit de 20 000 de
marchandise.
c) le compte banque lors de notre versement de 10 000
Le solde d’un compte est la situation de ce compte à une date donnée. C’est donc la
différence entre le total de ses débits et le total de ses crédits.
- si le débit > crédit, le solde est débiteur, les emplois excédant les ressources,
un solde débiteur traduit un emploi net.
- Si le crédit > débit, le solde est créditeur, il y a alors excédant des ressources
sur les emplois, un solde créditeur traduit une ressource nette.
- Si le débit = crédit, le solde est nul, on dit que le compte est soldé (ou encore
balancé).
Le solde est inscrit dans la colonne dont le total est le plus faible, de manière à ce
qu’en l’ajoutant à la masse correspondante, on obtienne au débit et au crédit
deux totaux égaux. Par suite, un solde débiteur figure au crédit et un solde
créditeur au débit.
On arrête un compte lorsqu’on fait apparaître ses totaux. Et le solde en fin de
compte mesure la valeur des existants à cette date (valeur des immobilisations,
montant de l’avoir en banque…) ; il indique le stock d’emploi ou de ressources
disponibles pour l’avenir.
Au début de la nouvelle période d’enregistrement, lorsqu’il existe un solde, il faut
le reprendre comme première somme, au débit s’il est débiteur, au crédit s’il est
créditeur. C’est le solde à nouveau.
Comme leur nom l’indique, il s’agit des comptes qui se rapportent au patrimoine
de l’entreprise, c’est –à – dire le bilan. Ce sont les comptes d’actif et passif.
Les comptes d’actif enregistrent les variations des postes de l’actif du bilan.
Emplois ressources
(Augmentation du diminution du poste
Poste)
43
1ère règle : Tous les comptes d’actifs augmentent au débit et diminution au crédit
Exemple :
Augmentation diminution
Espèce d espèce
Entrée d’argent sortie d’argent
Les comptes de passif enregistrent les variations des postes du passif du bilan.
Emplois ressources
(Diminution du poste) (Augmentation du poste)
Les comptes de gestion comprennent les comptes de charge d’un côté, et les
comptes de produits de l’autre.
Emploi ressources
(Augmentation du poste) (Diminution du poste)
44
3e règle
Les comptes de produit enregistrent les variations des postes de produit de gestion.
Emplois ressources
(Diminution du poste) (Augmentation du poste)
Synthèse
Biens Dettes
Charges Produits
Un compte est ouvert pour chacun d’eux. L’enregistrement d’une opération fait
fonctionner deux comptes :
La méthode utilisée pour enregistrer une opération dans les comptes consiste à
répondre aux trois questions suivantes :
- Quels sont les comptes qui fonctionnent ?
45
- A quelle « catégorie » appartiennent-ils ?
(Biens, dettes, charges, produits), on en déduit la série (gauche, droite), on en
déduit le mode de fonctionnement.
- Dans l’opération, augmentent-ils ou diminuent –ils ?
L’application de cette méthode est très simple
La réponse à la question 1 se trouve dans le texte d’exercice.
La réponse de la question 2 est liée à votre connaissance du bilan et compte de
résultat.
La réponse à la question 3 correspond au simple bon sens.
Exemple : un commerçant prélève 100 000 F dans la caisse pour déposer sur son
compte bancaire.
Enregistrons cette opération
Ils appartiennent tous deux à la catégorie des biens, donc ce sont des comptes de
gauches dans les bilans qui augmentent à gauche et diminuent à droite.
Il faut bien sûr les prendre un à un. La Caisse diminue et « l’avoir » en banque
augmente.
Nous pouvons donc positionner les sommes du côté des diminutions dans le compte
caisse (crédit) et du côté des augmentations dans le compte banque (débit).
Exercices
46
Compte caisse au 30 octobre
Dates Libellés sommes
Débit Crédit
1/10/ Solde à nouveau 73 570
3/10/ Achat de timbre poste 6 600
5/10/ Vente au comptant 9 480
6/10/ Achat fourniture de bureau 7 450
10/10/ Règlement de la cliente Adèle 8 520
15/10/ Versement d’espèce à la BICIA 30 000
19/10/ Règlement d’une annonce 1 200
21/10/ Vente au comptant 7 290
25/10/ Règlement d’une (01) facture de 3 450
30/10/ transport
Versement à la banque 20 000
Solde débiteur 30160
Totaux 98 860 98860
47
Section III : La partie double
I- Principe de la partie double
C’est le principe fondamental de la compta générale. A tout compte débité
correspond un ou plusieurs comptes crédités pour le même montant ou inversement.
Ceci traduit l’égalité de caractère économique : EMPLOI = RESSOURCE
et implique que toute opération de l’entreprise concerne au moins un compte crédité
et un compte débité pour le même montant.
II-Exemples
Exemple 1 :
Nous vendons à crédit des marchandises au client KABORE pour 50 000. Ces
marchandises nous avaient coûté 37.500F. Enregistrer cette opération dans les
comptes concernés.
Exemple 2 :
Nous payons au Fournisseur OUATTARA au moyen d’1 chèque bancaire, une dette
qui s’élève à 25 000 F. Ce dernier nous fait bénéficier d’une réduction de 2% pour
paiement anticipé. Enregistrer cette opération dans les comptes concernés.
Exemple 3 :
Le client Baba paye sa dette de 50 000 au moyen d’un chèque bancaire. Nous lui
accordons une réduction de 2% pour payement anticipé. Quels sont les comptes qui
vont fonctionner au niveau de cet exemple.
Actif Passif
Eléments Montant Eléments Montant
Mobilier et matériel de bureau 712 000 Capital 1 000 000
Marchandise 305 000 Fournisseur 40 000
Caisse 80 000 Résultat 57 000
Compte d’actif
Compte du passif
On désigne souvent sous le nom de compte de tiers, les comptes ouverts aux
clients, aux fournisseurs, aux banquiers, à l’Etat. Si ces comptes sont collectifs
(créances sur clients, dettes envers les fournisseurs) ils ne peuvent être que
débiteurs (pour “les créances”) ou créditeurs (pour les dettes).
Mais si ces comptes sont individuels (ex : client Paul, fournisseur Hien) ils peuvent
avoir un solde inversé.
Ainsi exceptionnellement le compte client peut présenter un solde créditeur et se
trouver au passif du bilan. Ce solde créditeur va traduire le montant des avances que
le client a versé à ses fournisseurs.
Le compte banque peut être créditeur donc être au passif du bilan lorsque la banque
a consenti des avances et découvert à l’entreprise.
49
CHAP IV – LE PLAN COMPTABLE SYSCOA
La comptabilité en tant qu’instrument d’information et de communication est un
langage financier et le propre de tout langage est d’être compris d’où la nécessité
d’une certaine harmonisation de telle sorte que les documents comptables puissent
être lus et compris de tous.
I- Les objectifs du SYSCOA
Le système comptable ouest africain est un référentiel qui couvre l’ensemble des
normes comptables et vise les objectifs suivants :
- l’instauration comptable uniforme dans la zone UEMOA
- la fiabilité de l’information comptable ou financière
- l’image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat net
de l’entreprise
- l’adaptation du modèle comptable des entreprises aux normes
internationales
- la mise à disposition des entreprises d’un outil moderne de gestion
- la pertinence partagée de l’information sur la base des besoins des
différents producteurs et utilisateurs de compte
- l’alimentation d’une centrale des bilans
Constantes :
le rôle du 1er chiffre
Dans la numérotation, le 1er chiffre représente le numéro de la classe
Exemple : 2 : comptes d’actif immobilisé
51
Rôle du chiffre 9 en 3ème ou 4ème position : le 9 en 3ème ou 4ème position
annonce le solde inversé des opérations par rapport :
- aux opérations ouvertes par le compte du niveau immédiatement supérieur
Exemple : 605 : autres achats
6059 : remise, rabais, ristourne obtenu sur les autres achats
40 : Fournisseurs et comptes rattachés
409 : Fournisseurs débiteur : fonctionne en sens inverse de 40
- à la nature des comptes de la catégorie
Exemple : 411 à 418 : clients débiteurs
419 : Clients créditeurs ; fonctionne en sens inverse du compte 411 à 418.
Exemple de constantes
Le chiffre 8 en 2ème position indique un amortissement dans la classe 2
Le chiffre 9 en 2ème position indique une provision
Le chiffre 9 en 3ème ou 4ème position correspond à un solde inversé par rapport
à la nature normale des comptes de la catégorie.
Charges Produits
81 : VCN des cessions d’immobilisation 82 : produits de cession d’immobilisation
83 : charges HAO 84 : produits HAO
85 : dotations HAO 86 : reprise HAO
52
La codification des numéros de comptes individuels ne suit pas intégralement les
principes de la codification décimale prévue par le plan comptable général.
Exemple : Pour une entreprise qui comporte 8 000 clients, le compte “4 11 clients”
pourra être subdivisé en :
411-0001 client Fatou
411-0002 client X
411-0003 client Y
411-0004 client Z
…………………………………
…………………………………
411-8000 client L
La partie hors codification décimale peut être séparée par un point, dans le numéro
de compte, de la partie prévue par le PCG.
La codification est aménagée de façon à établir des constantes et des parallélismes
permettant facilement de retenir les comptes.
53
CHAPITRE VI : L’ORGANISATION COMPTABLE : LE JOURNAL, LE GRAND
LIVRE ET LA BALANCE
I- Le journal
Le journal est un livre côté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque
pays dont la loi impose la tenue à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer sans
blanc ni altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements affectant le
patrimoine de l’entreprise.
1) Schéma du journal
Date
1 2 3 4 5
d°
54
2) Application
Achat à crédit de marchandise le 2 janvier 2011 au fournisseur Koffi 500 000 F HT.
Vendu le même jour ces marchandises pour 625 000F HT au client Doudou TVA
18%
TAF : Comptabiliser ces opérations chez l’acheteur
Solution
2/01/2011
601 Achat de m/se 500 000
90 000
445 TVA récupérable
401 Fournisseur
590 000
d°
411 Client Doudou 737.500
701
Vente de m/se
443
TVA facturée/ vente
Facture de vente n°……à Doudou
625 000
&
Si le journal est tenu manuellement, à la fin de chaque page de journal, on fait
apparaître les totaux (débit et crédit), sous la forme suivante :
Date
Date
55
NB : Il n’est pas conseillé aux élèves ni aux étudiants de perdre leurs temps précieux
de devoir ou examen à opérer des calculs fastidieux de totaux à reporter et qui ne
seront peut –être pas notés.
Exemple : Au cours du mois de janvier, Mr Adam’S crée une entreprise et réalise les
opérations suivantes :
2/01
57 Caisse 4 000 000
Capital 4 000 000
103
3/01
521 Banque
531 Chèques postaux 2.000.000
1.000.000
601 571
Achat de m/se 3.000 000
531 Fournisseur
Caisse 270 000
601 (Règlement F/sseur)
401
270 000
Totaux 3 505 000 3 505 000
57 135 000
56
II) Le grand livre
Après avoir enregistré les opérations dans le journal, il faut reporter les sommes
dans les comptes correspondants aux données du journal.
La balance des comptes est un document présentant la liste des comptes utilisés
pour une entreprise ainsi que la situation de chacun d’eux. Chaque compte est
représenté par :
- son numéro
- son nom ou son intitulé
- son total débit
- son total crédit
- son solde
Ce document est établi périodiquement (tous les mois ou tous les trimestres par
exemples selon les besoins de l’entreprise). La balance ainsi présentée s’appelle
balance cumulée.
Il est possible pour simplifier la présentation de ne retenir pour chaque compte
que le nom et le solde : c’est la balance par soldes.
a) Tracé de la balance
57
On trouve également quelquefois la balance à six colonnes
Le SYSCOA, ayant opté pour une comptabilité des flux, la balance à six colonnes
sera privilégiée
b) Propriétés de la balance
1ère Propriété
Total des mouvements du débit = total des mouvements du crédit
2ème Propriété
Pour la période, total des mouvements de la balance = Total du journal
3ème Propriété
Total des soldes débiteurs = Total des soldes créditeurs
58
CHAPITRE VII : LE VIREMENT COMPTABLE, LA RECIPROCITE DES
COMPTES
I – Virement comptable
1) Définition
Virement
Compte Compte de
d’origine destination
La somme est transférée soit :
- du débit d’un compte au débit d’un autre compte ou
- du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte.
Le virement peut être utilisé :
- comme instrument de synthèse (regroupement)
- comme instrument d’analyse (ventiler ou éclatement)
- comme instrument de correction des erreurs de compte
Il suffit de transférer les débits des différents comptes au débit du compte 231.
D 411 C D A C D B C D C C
300 000 300 000 75 000 125 000 100 000
60
4 – Virement, instrument de correction
Le virement est utilisé pour transférer une somme d’un compte (compte erroné) dans
un autre compte (compte exact). Il permet donc la correction d‘une imputation.
Exemple1 : Le 20 janvier 2007, enregistrant un achat de marchandise à crédit, le
comptable a porté par erreur au crédit du compte“fournisseur Karim” une somme de
25 000F due au “fournisseur Daouda”.
Le 5 février, il se rend compte de l’erreur et la rectifie.
Pour Solde
Exemple2 : Par suite d’une erreur, la somme de 50 000 a été inscrite au débit du
compte caisse à la place du compte banque.
TAF : Présenter l’écriture de correction
D 57 C D 52banque C
50 000 50 000 Correction
50.000
Fausse inscription. Pour solde de l’erreur
1- Définition
On appelle comptes réciproques des comptes qui enregistrent les mêmes
opérations, dans deux comptabilités différentes et de sens contraire.
Exemple : L’entreprise AZIMO (fournisseur) adresse le 25 janvier au client Sol
Confort la facture de 410 000F concernant la livraison de marchandise.
Enregistrer l’opération - chez AZIMO
- chez Sol -Confort
Solution
61
NB : Les comptes achats et ventes ne sont pas réciproques puisqu’ils enregistrent
tous les achats et toutes les ventes de l’entreprise réalisée avec un grand nombre de
tiers différents. Ils ne présentent pas le même solde.
2- propriétés
Les comptes réciproques :
- fonctionnement en sens contraire
- présentent le même solde mais de sens opposé
(à un solde débiteur de l’un correspond un solde créditeur de l’autre et
inversement). Un contrôle peut être réalisé entre les comptes réciproques, par
leur rapprochement : comparaison du compte avec le relevé communiqué par
l’autre entreprise. Un état de rapprochement est alors établi pour mettre en
évidence les éventuelles différences.
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TRAVAUX DIRIGES DE COMPTABILITE GENERALE
Exercice 1 :
Le bilan de l’entreprise Alpha se présente comme suit au 31/12/2009
Actif Montant Passif Montant
Frais de developpement 500 000 Capital 10 000 000
Matériel et outillage 3 500 000 Réserve 800 000
Matériels de bureau 1 500 000 RAN 50 000
Matériel de transport 2 000 000 Résultat ?
Titres de participation 1 000 000 Emprunt 2 200 000
Stock de m/ses 1 300 000 Dette de location acquisition 950 000
Clients 2 500 000 Frs d’investissement 600 000
Débiteurs divers 900 000 Fournisseurs 500 000
Titres de placement 600 000 Etat 700 000
Banque 1 700 000 Sécurité sociale 850 000
CCP 1 100 000 Créditeurs divers 680 000
Caisse 400 000 Crédit d’escompte 200 000
Total ? Total ?
Exercice 2
Au cours du mois de mars 2009, l’entreprise Wend-Kuuni a réalisé les opérations suivantes
03/03 : Versement d’espèces en banque 800 000
07/03 : Vente de marchandises à crédit 1600 000
10/03 : Règlement d’un client par virement bancaire 1 200 000
15/03 : Reçu la facture de téléphone du mois de mars d’un montant de 100 000
18/03 : Achat de marchandises à Ali pour 2 000 000, le quart réglé au comptant en espèces et
le reste à crédit
20/03 : Paiement en espèces de la facture de téléphone du mois de mars
23/03 : Règlement à Ali pour solde de sa facture du 18/03 par chèque bancaire
25/03 : Remboursement d’un emprunt par virement bancaire 1 600 000 dont 100 000 d’intérêt
30/03 : Reçu avis de débit de la banque pour frais de tenue de compte 50 000
31/03 : Reçu avis de crédit pour coupons encaissés 150 000
TAF : Sachant qu’au 1er /03, l’avoir de l’entreprise à la banque était de 3 000 000
1) Enregistrez ces opérations au journal
2) Présentez le compte banque à colonnes mariées avec solde
Exercice 3
Monsieur OUEDRAOGO apporte les éléments suivants le 01/01/2010 pour constituer son
entreprise :
- Bâtiment à usage commercial, 6 000 000
- Matériel de bureau, 1 000 000
- Mobilier de bureau, 500 000
- Matériel informatique, 900 000
- Fonds déposés en banque, 400 000
- Stock de marchandises, 1 200 000
TAF :
1. Déterminer le capital de l’entreprise OUEDRAOGO
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2. Trouver les numéros de compte précis par poste à 4 chiffres
3. Passer au journal du 1er janvier l’article d’apport
4. Présenter le bilan d’ouverture
Durant le mois de janvier, OUEDRAOGO a réalisé les opérations suivantes :
2/1 : Retrait par chèque pour alimenter la caisse, 150 000
3/1 : Réalisation des installations par chèque bancaire :
- Dépôt pour électricité, 100 000
- Dépôt pour téléphone, 70 000
10/1 : Ventes de marchandises au comptant par chèque bancaire, 650 000
15/1 : Accordé une avance sur salaires au personnel en espèces, 50 000
16/1 : Accordé un prêt mobilier au personnel par chèque bancaire, 400 000
18/1 : Achat de marchandises à crédit, 320 000
25/1 : Payé par chèque les charges de personnel du mois 150 000 (déduire l’avance consentie
en cours de mois)
30/1 : Reçu les factures des établissements suivants :
- SONABEL, 30 000
- ONEA, 5 000
- ONATEL, 65 000
TAF :
1. Enregistrer les opérations ci-dessus au journal
2. Présenter le grand-livre
3. Présenter la balance à 6 colonnes
Exercice 4
Vous êtes employé dans l’entreprise « BASS-NEERE » en qualité de stagiaire. En fin
d’exercice 2008, on vous fournit les renseignements suivants concernant la situation des
comptes de l’entreprise comme suit :
Ventes de marchandises 2 000 000
Charges de personnel 600 000
Impôts et taxes 150 000
Charges locatives 80 000
Produits accessoires 450 000
Achats de marchandises 1 200 000
Subvention d’exploitation 500 000
Escompte obtenu 60 000
Intérêts des emprunts 40 000
Impôt sur bénéfice 70 000
Autres achats 250 000
Reprise de provision d’exploitation 300 000
Dotations aux amortissements d’exploitation 200 000
Frais de transport 120 000
Stock initial des marchandises 700 000
Stock final des marchandises 780 000
TAF
1. Présentez le compte de résultat
2. Calculez et interprétez les SSG
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Exercice 5
Au 31/12/09 on vous fournit les informations suivantes sur les comptes de gestion de
l’entreprise BAAS-NEERE
TAF : Sachant que l’impôt sur le bénéfice est de 30% du bénéfice brut
1) Présentez le compte de résultat simplifié en faisant apparaître le résultat net
2) Calculez les SSG
Présentez le compte de résultat du système normal
Exercice 6
Vous êtes employé dans l’entreprise « BASS-NEERE » en qualité de stagiaire. En fin
d’exercice 2008, on vous fournit les renseignements suivants concernant la situation des
comptes de l’entreprise comme suit :
Matériels et outillage industriels……...1 800 000
Perte de changes………………………...400 000
Intérêts reçus des prêts…………………200 000
Ventes de produits fabriqués…………5 600 000
Capital social…………………………6000 000
Fonds commercial……………………..500 000
Prêt à moins d’un an……………………1 100 000
Achat de matières premières…………...800 000
Services extérieurs A…………………...380 000
Frais de transport……………………….120 000
Dotations aux amortissements financières….640 000
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Matériels de bureau informatique………1 200 000
Intérêt des emprunts…………………….200 000
Autres charges financières………………500 000
Fournisseurs…………………………….1 360 000
Emprunts bancaire ……………………..2 000 000
Gains de change………………………...300 000
Réserves………………………………....180 000
Stock initial de matières premières……..150 000
Stock final de matières premières……….190 000
Stock initial de produits fabriqués………400 000
Bâtiments……………………………...3 100 000
C.C.P …………………………………....300 000
Banque BIB…………………………..400 000 (créditeur)
Banque BOA……………………………… ?
Stock final de produits fabriqués…….....100 000
CNSS……………………………………210 000
Caisse……………………………………700 000
Dépôts et cautionnements versés ……… 1 050 000
Vente de marchandises………………….2 500 000
Clients……………………………………1 400 000
Achat de marchandises……………….1 500 000
Participation des travailleurs …………10% du bénéfice avant impôt.
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Exercice 9
Au cours du mois de février 2010, l’E/se BAAS-NEERE a réalisé les opérations suivantes
05/02 : Vente de marchandise au comptant contre chèque bancaire 1200 000
07/02 Règlement à un fournisseur par virement bancaire 500 000
10/02 : Paiement d’une avance sur commande par virement bancaire 300 000
15/02 : Achat de marchandise 1800 000, le tiers réglé au comptant contre chèque bancaire et
le reste à crédit
20/02 Règlement à un transporteur en espèces 200 000
25/02 Retrait d’espèces de la banque 400 000
26/o2 règlement d’un client par chèque bancaire de 800 000
27/02 Reçu avis de débit de la banque pour frais de tenue de compte 20 000
28/02 Reçu avis de crédit de la banque pour coupons encaissés 700 000
TAF : Sachant qu’au 01/02, l’avoir de l’entreprise à la banque s’élevait à 1500 000
Présentez le compte banque à colonnes mariées avec solde
Exercice 10
Au cours du mois de février 2010, l’entreprise Wend-Kuuni a réalisé les opérations suivantes
02/02 : Achat de m/ses 1600 000, le quart réglé au comptant en espèces et le reste à crédit
05/02 : Vente de m/ses 2 000 000, 500 000 réglé contre espèces et le reste à crédit (coût
d’achat des m/ses vendues 1800 000)
10/02 : Nous retournons des m/ses non-conformes de 300 000 sur l’achat du 02/02
15/02 On constate la détérioration des marchandises d’une valeur de 50 000 dans le magasin
20/02 : Le client nous retourne le quart des m/ses vendues le 05/02 pour non-conformité
25/02 : Nous réglons en espèces les frais d’expédition de marchandise au client Ali 200 000,
coût d’achat des m/ses livrées 2400 000
26/02 : Notre facture n°5 au client Ali relative à la livraison du 25/02 d’un net à payer de
2 800 000 dont 800 000 réglé au comptant en espèces
28/02 : Le client Ali règle contre espèces pour solde de la facture n°5.
TAF : Sachant qu’au 1er /02, il existait des marchandises d’une valeur de 1 000 000 en
stock et l’avoir en caisse s’élevait à 900 000
1) Présentez le compte stock de marchandise à colonnes séparées.
2) Présentez le compte caisse à colonnes mariées avec solde
Exercice 11
Au du mois de février, l’entreprise Sougri a réalisé les opérations suivantes avec son client
Nonma
03/02 : Notre facture n°4 à Nonma, net à payer 1200 000
07/02 : Reçu règlement de Nonma en espèces pour 800 000
12/02 : Notre facture d’avoir n°A5 à Nonma pour retour de marchandise d’un montant de 100
000
15/02 Vente de marchandise à Nonma, 1600 000, moitié réglé contre chèque bancaire et le
reste à crédit
20/02 : Notre facture n°A6 à Nonma pour la ristourne trimestrielle d’un montant de 100 000
28/02 Règlement de Nonma pour solde de la vente du 15/02
TAF : Sachant qu’au 1er/02, la créance de Sougri sur Nonma était de 700 000 présentez
le compte « Client nonma » dans l’entreprise Sougri à colonnes mariées avec solde
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Exercice 12
Dans la comptabilité de l’entreprise Yamsoaba figure un compte unique client pour un solde
débiteur de 2 500 000 au 31/12/2009. Le 1er /01/2010, le comptable estime de tenir désormais
un compte pour chaque client pour un meilleur suivi des créances. L’analyse des différentes
factures a permis de décomposer la créance globale comme suit :
Ali 1 000 000
Omar 800 000
Moussa 700 000
1) Passez dans les comptes schématiques les écritures nécessaires à cette modification
2) Enregistrez les opérations suivantes dans les comptes concernés
- Ventes de marchandises à crédit au client Omar 600 000
- Règlement du client Ali par virement bancaire 400 000
- Accord d’une ristourne de 50 000 F au client Moussa
3) Une vente de marchandise à crédit au client Moussa a été enregistré par erreur dans le
compte du client Ali pour un montant de 300 000
Passez dans les comptes schématiques les écritures relatives à cette rectification
Exercice 13
Koumbou et Sambo possèdent tous deux des comptes à la Banque de Solidarité du Burkina
(BSB). Koumbou dont le compte à la banque est créditeur de 700 000 donne l’ordre à la
banque de virer la somme de 200 000 au profit de son fournisseur Sambo à qui elle doit 300
000.
Sachant qu’avant cette opération, l’avoir de Sambo à la banque était de 400 000
1) passez dans les comptes schématiques les écritures relatives à l’ordre de virement de
Koumbou dans les comptabilités respectives des 3 agents économiques concernés.
2) Précisez les situations de tous les comptes mouvementés chez les 3 agents
économiques
3) Indiquez les comptes réciproques au niveau de ces comptabilités.
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