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Description du cours
1. Objectif du cours
A la fin de la formation, l’étudiant doit être capable de :
- Présenter le bilan ;
- Dégager les performances ;
- Passer des écritures comptable de base ;
- Interpréter les soldes des comptes ;
- Etablir les états financiers de synthèse conformément à SYSCOHADA ;
- Répondre à un appel d’offre conformément aux règles des Marchés
Public ;
- Etablir un devis et la facture.
2. Pré-requit
- Les calculs d’arithmétiques
- Arithmétiques commerciales
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BIBLIOGRAPHIE
PLAN DU COURS
00. Introduction
Chapitre I : Les Principes Fondamentaux de la Comptabilité
1. Définition
2. Formes de comptabilités
3. Bref historique de la comptabilité en partie simple et en partie double
4. Les principes de la comptabilité en partie double
5. Les quelques documents qui se rapportes à la comptabilité
00. INTRODUCTION
Le temps court comme si c’était poursuivi par le fouet de l’oppresseur, rien ne reste
figer, toutes choses cours en vue d’atteindre le développement dans ce siècle de
vitesse avec un monde en perpétuel épanouissent.
Le gouvernement de chaque pays déploie des efforts considérables afin que ses
ingénieurs et chercheurs soient à la hauteur de la vitesse universelle en fin de
répondre aux préoccupations du temps.
La comptabilité pour les ingénieurs vient ajouter une pierre a cette édifice afin que
l’ingénieur devient : un excellent ingénieur + un excellent financier car autre fois les
équations qui posaient problème étaient :
Un bon ingénieur + un mauvais comptable = un ingénieur ordinaire ;
Un mauvais ingénieur + un bon comptable = un mauvais ingénieur.
Actuellement avec l’avènement de la comptabilité pour ingénieur, l’équation est
résolue : un bon ingénieur + un bon comptable = un excellent ingénieur + un
excellent financier.
Enfin la comptabilité établit le langage standard, universellement compris, des
finances et de l’argent. L’ingénieur doit bien parlait ce langage pour obtenir les
ressources financières nécessaires à la réalisation de projets.
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0.1. Définition
L’entreprise peut être définie comme toute entité qui a pour but de combiner les
facteurs de production en vue de satisfaire les besoins de la communauté et d’en tirer
un profit.
0.2. Caractéristiques
L’environnement économique caractérisé par la concurrence et l’inflation
conditionne la vie et l’expansion de l’entreprise.
Elle vit aussi dans un cadre institutionnel constitué d’un ensemble de textes légaux,
des conventions collectives, des pratiques fiscales et de jurisprudences.
Elle est autonome dans la prise de décisions conformément à son objet.
0.3. Sortes
0.3.1. Du point de vue mode d’activités économiques :
- Les entreprises de production
- Les entreprises commerciales
- Les entreprises de services.
0.3.2. Du point de vue de sa nature juridique :
- Les entreprises privées
- Les entreprises publiques
- Les entreprises mixtes.
Note : L’entreprise a une personnalité juridique propre qu’il faut distinguée à ceux des
actionnaires. Voir principe de la comptabilité. Ainsi, le patrimoine de l’entreprise est
dans son bilan.
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1. COMPTABILITE
1.1. Définition
La comptabilité est une technique de traitement de l’information économique
intéressant l’entreprise (ou plus généralement une organisation quelconque), avec ses
conventions, ses règles de fonctionnement, elle se présente comme une synthèse
cohérente ayant notamment pour objet l’enregistrement, l’analyse et la synthèse des
opérations réalisées par celle-ci.
Elle recense et mesure des flux des faits matériels, juridiques et économiques qui
affectent la vie d’une entreprise.
En cela, elle permet de :
- Constater et de suivre dans ses variations, la valeur des biens dont dispose
l’entreprise ;
- Déterminer et de suivre la situation des tiers avec lesquels l’entreprise est en
relation (actionnaires, fournisseurs, créanciers, clients, divers débiteurs et
créditeurs, pouvoir public …)
1.2. Formes de comptabilité
Il y a quatre formes à savoir :
- La comptabilité générale (comptabilité financière)
- La comptabilité analytique de gestion et des engagements
- La comptabilité publique ou de l’Etat (comprend la comptabilité
administrative, budgétaire, générale de l’Etat et des matières, comptabilité
des coûts).
- La comptabilité nationale
1.3. Bref historique de la comptabilité «en partie simple » et «en partie double »
L’évolution de la technique de la comptabilité est liée au développement du commerce
et de l’industrie, et aux besoins qui sont apparus dans l’évolution du temps.
Historiquement, on a commencé à utiliser le compte à deux colonnes pour décrire des
opérations de caisse ; il était question d’enregistrer les encaisses initiales et les recettes,
de l’autre côté, les dépenses, de sorte que l’on obtenait aisément le solde à la fin de la
période. On parle de la comptabilité de caisse pour décrire cette comptabilité
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sommaire. Il n’y avait que l’utilisation d’un seul compte. Une information ne donne lieu
d’enregistrement que dans un seul compte à la fois. C’est la comptabilité en partie
simple.
Vers les XIVe Siècle, au vus des opérations des crédits (prêts, emprunts, achats, vente
à crédits, …), la nécessité se fait sentir au lieu de tenir un seul compte alors on tient
double compte, le compte caisse simultanément au compte de tiers de façon à suivre
précisément l’évolution des créances et des dettes de celle-ci. Ainsi, c’est la
comptabilité en partie double ou à partie double. Les historiens considèrent que cette
comptabilité est apparue au milieu de XIVe Siècle en Italie. La découverte de
l’imprimerie devait permettre d’en généraliser peu à peu l’usage : le traité de LUCA
Pacioli somma di arithmetica, geometrica proportioni e proportionalita, édité en 1494
en énonça les principes fondamentaux.
1.4. Les Principes de la Comptabilité en Partie Double :
Mathématiquement avec le postulat « toute chose restant égale par ailleurs, le débit
d’un compte ou de plusieurs comptes égale au crédit d’un compte ou de plusieurs
comptes ».
La Comptabilité en Partie double repose sur une double analyse ; pour chaque
opération on fait apparaitre la ressource qui est à son origine, emploi qui en est la
conséquence, étant entendu que la 1ere peut provenir d’une diminution d’emploi ; (Exe:
Prélèvement sur l’avoir en Banque), le second d’une diminution de ressource (Ex :
Remboursement d’une dette de l’Entreprise). En effet l’évaluation de flux ou de
mouvement reste l’unique principe de la base de la comptabilité, c’est la partie double,
l’opération et sa contrepartie.
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D employé X C
3.000.000
D ISTA/Caisse C
3.000.000
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D ISTA/Caisse C
3.000.000
D employé X C
3.000.000
Remarque: outre les deux principes de base cite ci-dessus, nous savons que les principes
comptables fondamentaux structurent la représentation comptable de l’entité. Ces
principes sont intégrés dans le cadre conceptuel et les normes comptables, ils tirent
leurs légitimités de leur reconnaissance par les acteurs du monde comptable. Ces sont
des postulats et conventions qui sont couramment regroupes sous le terme générique
des principes comptable. Ils définissent le champ du modèle comptable, ils sont
acceptés sans démonstration mais cohérent avec les objectifs fixes. Ainsi, pour le
système comptable OHADA sont les suivants :
- Postulat de l’entité
- Postulat de la comptabilité d’engagement
- Postulat de spécialisation des exercices
- Postulat de la permanence des méthodes
- Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique.
En outre, le comptable n’emploie pas les termes « emplois et ressources », il distingue
le débit (colonne gauche de compte) et le crédit (colonne droite de compte), ainsi :
- Au débit sont enregistrés les emplois(les avoirs)
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a. La vente commerciale
La Vente au Comptant
Dans cette forme de vente, la conclusion du marché, la livraison et le règlement sont
en principe simultanés. On distingue toutefois :
- Le comptant compté : lorsque le paiement intervient au moment de la
livraison,
- Le comptant d’usage : lorsque le paiement est effectué dans un délai très bref,
fixée par les usages (ex : présentation de la facture dans les 10 jours).
La Vente à Crédit
La livraison est immédiat ; le règlement est reporté à une date déterminée, fixée au
moment de la vente.
Dans le commerce de gros, la vente à crédit constitue la règle générale. Elle consiste
à différer le paiement jusqu’à 30, 60, 90, (ou plus), après la conclusion du contrat ou
la livraison (la date du paiement- l’échéance-est fixée d’un commun accord entre le
vendeur et l’acheteur).
La vente à tempérament consiste à diviser la somme à payer en un certain nombre
de fractions, dont le règlement est exigible à intervalles réguliers (chaque mois par
exemple).
Vente en port dû
La livraison a lieu au magasin du vendeur, l’expédition est faite aux frais et risque de
l’acheteur.
Le rabais
Elle est pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente préalablement convenu,
pour tenir compte d’un défaut de qualité ou de conformité, des marchandises
vendues.
La remise
Elle est pratiquée habituellement sur le prix de vente, en raison de l’importance de
la vente ou de la personnalité du client.
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La ristourne
C’est une réduction du prix calculé sur l’ensemble des opérations. Faits avec un
même client pendant une période déterminée.
L’escompte de règlement
Les rabais, les remises et la ristournes ont un caractère commercial. En revanche,
l’escompte de règlement a un caractère financier. C’une réduction accordée au
client qui paie son achat avant le terme normal d’exigibilité (ex : paiement au
comptant d’une facture payable à 60 jours).
La facture
C’est le document commercial essentiel constatant la vente ; la facture d’expédition
est obligatoire pour :
- Toute vente de la marchandise destinée à la revente, sans ou après
transformation ;
- Toute vente effectuée à un industriel ou à un commerçant pour les besoins de
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son exploitation ;
- Les prestations de services effectuées au profit d’un industriel ou d’un
commerçant par un professionnel.
La facture d’expédition contient un certain nombre d’indications obligatoires :
- L’identification du vendeur : nom ou raison sociale, adresse, numéro
d’inscription au registre de commerce, numéro de facture ;
- Le nom et l’adresse de l’acheteur ;
- Le détail des marchandises sous le rapport des quantités, espèces, qualités,
prix ;
- La date et mode de règlement ; les conditions particulières de vente . . .
Outre les mentions obligatoires, la loi précise :
- Le nombre minimum d’exemplaires
- Les modalités de conservation ;
- Les sanctions prévues en cas de vente sans facture.
Si, après l’établissement de la facture et son enregistrement en comptabilité, le
client renvoie une partie de la marchandise ou bénéficie d’une réduction du prix
(rabais, remise, ristourne), le vendeur lui adresse alors un document distinct appelé
« facture d‘avoir ».
Le relevé des factures par contre est une récapitulation périodique (mois, trimestre,
semestre, année) des factures d’expédition et des factures d’avoir envoyées à un
même client ; sur ce document, chacune d’elles est mentionnée par sa date, son
numéro de référence et son montant net.
c. Le règlement
i. Le règlement au comptant
Règlement en espèces
Surtout pratiqué dans le commerce du détail. Il peut donner lieu à l’établissement
d’un reçu ou d’une quittance, constatant la remise de la somme d’argent.
Lorsqu’une facture a été établie par le vendeur, la mention « pour acquit » portée
sur ce document tient lieu de reçu.
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Le fournisseur consent le plus souvent à livrer des biens ou des services à son client
en acceptant d’être payé à une date postérieure à la livraison. Il peut attendre la
date de l’échéance pour recevoir le paiement, mais il est plus commode pour lui de
détenir un titre de créance sur son client lui permettant :
- De prendre l’initiative du paiement à l’échéance en présentant le titre de
créance au règlement ;
- D’acquitter ses propre dettes en transmettant le titre de créance ;
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La Lettre de change
- Définition :
La lettre de change (ou traite) est un écrit par lequel une personne, le tireur, donne
l’ordre à une autre personne, le tiré, de payer à une certaine échéance une somme
déterminée à un bénéficiaire, qui peut être le tireur lui-même. Elle comporte un
certain nombre de mentions :
- La dénomination de lettre de change insérée dans le texte ;
- L’ordre de payer une somme déterminée ;
- Le nom du bénéficiaire ;
- Le nom et l’adresse du tiré ;
- L’échéance (le jour, ou l’époque fixée pour le paiement) ;
- La date et le lieu de création ;
- Le lieu du paiement (qui peut être le domicile du tiré, ou celui de la banque
du tiré chargée de payer l’effet à sa place) ;
- La signature du tireur.
- Acceptation
Afin de s’assure qu’il n’existe aucune divergence sur le montant de l’effet ou sur
l’échéance, le tireur(ou le porteur) peut présenter la traite au débiteur pour
acceptation. L’acceptation, qui résulte d’une simple mention sur l’effet – « accepté »
suivi de la signature – peut être totale ou partielle (« accepté pour telle somme
seulement »), mais le débiteur requis est tenu d’accepter. L’acceptation, par
l’engagement de payer du tiré, facilite la transmission de la lettre de change.
- Circulation
La lettre de change circule par endossement, le bénéficiaire pouvant avoir lui-même
une dette vis-à-vis d’un fournisseur. Il lui suffit de designer ce dernier au dos de
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Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne (le souscripteur) s’engage à
payer à une date déterminé une certaine somme à une autre personne
(bénéficiaire).
Les dispositions relatives à la lettre de change s’appliquent au billet à ordre. Ainsi
comme la traite, le billet à ordre peut être endossé et avalisé. L’acceptation en revanche,
ne se conçoit pas puisque la souscription constitue un engagement.
Le billet à ordre est notamment utilisé lors d’une ouverture de crédit par un banquier ;
la souscription d’un billet à ordre par le bénéficiaire du crédit permettra au banquier
de « mobiliser » le crédit consenti, c’est –à-dire de rentrer dans ses fonds en remettant
l’effet à l’escompte à une autre banque et en particulier la banque centrale.
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- En passif : il s’agit des ressources qui vont permettre l’emploi. Ces ressources
sont fournies par l’exploitant (individuel ou collectif c’est-à-dire associes). Ces
sont normalement durable à sa disposition, d’autres ne le sont que pour un
temps plus ou moins long (crédits accordés par les banques, fournisseurs …) sont
les dettes à long, moyen ou court terme.
L’ensemble de ces ressources se décomposent en capitaux propres (apports) et
capitaux empruntes ou passif exigible (dettes envers les tiers). En réalité sont
l’ensemble des dettes et obligations.
- En actif : composer des emplois des ressources, elles sont également de plusieurs
sortes(les biens ou les créances que l’entreprise est appelée à détenir
durablement) constitue l’actif immobilise ou actif fixe ; les emplois temporaire
lies au cycle d’exploitation, qui correspondent à des biens ou créances ayant
vocation à se renouveler rapidement, forment l’actif circulant.
En réalité sont l’ensemble des droits réels (biens) et droits personnels (créances).
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- Bâtiments 7.000.000
- Matériels Dettes financière
3.000.000
Actifs circulants
- Emprunts
1.500.000 bancaire 5.000.000
- Marchandises (stocks)
- Clients (créanciers) Passifs circulant
3.000.000
Trésorerie-actif
- fournisseurs
2.000.000
- Caisse (encaisse)
200.000
c. le patrimoine
Le patrimoine d’une entreprise peut se définir comme étant l’ensemble des biens
et dettes de cette entreprise. C’est-à-dire son passif et son actif. C’est en fait,
l’ensemble des droits (emplois) et des obligations (ressources) attachée aux
personnes juridiques ou morale de l’entreprise. Les droits représentent ce que
l’entreprise possède et les obligations ce qu’elle doit. Dans le bilan d’une
entreprise est énuméré son patrimoine.
d. Présentation du bilan
- L’architecture générale de l’actif ; classement par ordre de liquidité croissante,
du haut en bas (cela par des immobilisations pour terminer par les avoirs
disponibles).
- Le passif par contre, classé par ordre d’exigibilité croissante du haut en bas
(cela par des capitaux propres et termine par les dettes à court terme).
Actif Passif
Au passif :
- Capital ;
- Primes et réserves (primes d’apports, écarts de réévaluation, réserves
indisponible, réserves libres, reports à nouveau) ;
- Résultat net de l’exercice ;
- Autres capitaux propres (subvention d’investissement, provisions
règlementées) ;
- Dettes financières et ressources assimilées (emprunts, dettes de crédit-bail et
contrats assimiles, dettes financières diverses, provisions financières pour
risques et charges) ;
- Passif circulant (dettes circulantes et ressources assimilées hors activités
ordinaires(HOA), avances et acomptes versés par clients, fournisseurs
d’exploitation, dettes fiscales, dettes sociales, autres dettes, risques
provisionnes) ;
- Trésoreries-passif (crédits d’escomptes, crédits de trésorerie, découverts)
Remarque: le bilan fait apparaitre non seulement les ressources mise à la disposition
de l’entreprise mais aussi celles que son activité a permis de créer ou dont, a l’inverse,
elle a entrainé disparition ; il rend compte de toutes les opérations qu’elles aient ou
non une influence sur le résultat.
i. Considérons les opérations qui conduisent à une modification de la
structure des emplois ou des ressources.
Exemples suivants :
1. Un client fonde une entreprise avec 7.500.000 F, qu’il a un compte en banque
et un immeuble évaluer a 5.000.000 F.
Le bilan d’ouverture se présente comme suit :
A Bilan N° 1 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.500.000
- Banque 7.500.000
12.500.000 12.500.000
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2. Achat :
- marchandises à crédit 1.000.000 F
- Des marchandises au comptant, qu’il règle par chèque bancaire 500.000 F
A Bilan N° 2 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.500.000
13.500.000 13.500.000
- Caisse 150.000
13.250.000 13.250.000
ii. Les opérations ayant une incidence sur le résultat. Le solde qui se dégage
qui est en fait un résultat, cela apparait dans le bilan.
Suite
4. Il vend à crédit un lot des marchandises pour 950.000 F qui a coutée 600.000 F
« A l’actif, un poste «clients» apparait et la valeur des marchandises est
ramenée à 900.000 F ; au passif, pour équilibrer le bilan, les capitaux propres
sont portes à 12.850.000 F»
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A Bilan N° 4 P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.850.000
900.000
- Marchandises
- Clients 950.000
- Banque 6.275.000
- Caisse 150.000
13.600.000 13.600.000
900.000
- Marchandises
- Clients 500.000
- Banque 6.275.000
- Caisse 150.000
13.150.000 13.150.000
Notes : les pertes subies viennent de diminuer les capitaux propres de (100.000 F)
- Caisse 150.000
13.600.000 13.600.000
A Bilan N° 5 bis P
- Bâtiment 5.000.000 Capitaux propres 12.500.000
- Caisse 150.000
13.150.000 13.150.000
0 31 Marchandises 30.000
57 Caisses 50.000
10 A Capital 65.000
Le Grand livre : regroupe les écritures par compte et permet de justifier leurs solde.
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MEME EXEMPLE :
D 4011 Fournisseurs C D 31 Marchandises
C
15.000 30.000
D 10 Capitaux D D 57 Caisses C
65.000 50.000
Exemple :
- 02/02 je commence mon business avec une encaisse de 20.000 F et un dépôt en
banque de 30.000 F.
- 03/02 j’achète à crédit des marchandises à 4.000 F
- 04/02 je paie le fournisseur 3.000 F par cheque
- 05/02 je vends la moitié des marchandises à crédit pour 3.600 F
- 06/02 le client restitue la marchandise vendue à 700 F dont le cout d’achat 550 F
Présentation du journal
n° Débits Crédits 02/02 Débits Crédits
0 52 Banque 30.000
57 Caisses 20.000
10 A Capital 50.000
03/02
01 31 Marchandises 4.000
Sa facture n°33
04/02
52 A Banque 3.000
05/02
31 A Marchandises 2.000
41 Clients 3.600
Sa facture n°
06/02
31 A Marchandises -550
41 Clients -700
Le grand livre
D 40 Fournisseurs C D 52 Banque C
D 31 Marchandises C D 57Caisse C
D 10 Capital C D 41 Client C
50.000 3.600
-700
3.344 256
-676 -24
2. Le Compte
Il se présente sous la forme d’un tableau a 2 colonnes, ce qui permet d’inscrire les
opérations sans avoir utilisé les signes arithmétique (+ et -).
Il y a 2 formats :
- Format fermé :
D INTITUTLE DE COMPTE C
DATES INTITULE SOMMES DATES INTITULE SOMMES
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On remarque que les termes « débit » et «crédit » n’ont pas la même signification
selon qu’il s’agit d’un compte issu de l’actif ou de passif. Les comptes d’actif ont
normalement un solde débiteur, ceux de passif créditeur. Le bilan est établit en
regroupant à l’actif les soldes débiteurs (emploi nets), au passif les soldes créditeurs
(ressources nettes)
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27.957 27.957
D 31 Marchandises C D 41 Clients C
1.324 SD : 1.324 862 600(3)
862 862
D 57 Caisse C D 10 Capital C
79 350 (4) SD : 20.000 20.000
100(2)
300(3) SD : 129 20.000 20.000
479 479
36
D 40 Fournisseurs C D 52 Banques C
5.200 5.200
D 13 Resultat C
SC : 2.247 2.247
2.247 2.247
D Caisse C D Marchandises C
Pour la vente de lait, on enregistre un emploi de 350 au débit du compte (caisse), d’où
au crédit du compte marchandises on enregistre 350 du fait que ce compte serait
créditeur, ce qui est impossible (il ne peut y avoir moins que rien en stock).on crédite
donc de 300 et on enregistre l’augmentation de la situation nette, le bénéfice de 50
dans un compte de différence, un compte de résultat. De la même façon, pour la
vente de sucre, on créditera le compte «marchandises» de 800 (valeur achat) et on
inscrit, outre un emploi de 790 au débit du compte «caisse», un emploi «perte» de 10
au compte résultat.
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D Caisse C D Marchandises C
T1 Achat lait 300 300
T2 Vente lait 350 300
T3 Achat sucre 800 800
T4 Vente sucre 790 800
SC : 40
Faute de pouvoir enregistre dans le compte «marchandises» des achats et ventes faits
a des valeurs différentes, il faut donc, pour comptabilise une opération génératrice de
résultat, faire intervenir outre des comptes du bilan, un compte spécifique, celui de
résultat : le bénéfice (augmentation de la situation nette), qui constitue une
ressource, est inscrit à un crédit, la perte (diminution de la situation nette), qui
représente un emploi, a son débit. Pour obtenir les bénéfices net dégagé par les
opérations il suffit de solder ce compte ; solde créditeur net si le bilan était alors
dresser, c’est ce solde qui y serait inscrit (au passif, parmi les ressources)
ii. Au cours d’une période une entreprise encaisse des ventes de service pour
1.000 et règle des salaires pour 800 au moyen de la banque.
La vente est à l’origine d’une ressource qui ne peut être inscrite dans aucun compte
de bilan autre que celui de «résultat», elle a pour conséquence sur un emploi, qui est
inscrit au débit du compte «banque». La ressource qui permet le reversement des
salaires provient d’un prélèvement sur le compte bancaire ; elle est portée au crédit
de ce compte. L’emploi correspondant, qui ne se traduit par l’apparition d’aucun
élément d’actif, d’aucun « stock» ne peut être inscrit dans aucun compte de bilan
autre que celui de «résultat»
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D Banque C D Resulta C
1.000 1.000
800 800
SC 200
1.000 1.000
A supposer que seule ces deux opérations aient été réalisées, l’exploitation de la
période dégagerait une ressource nette (bénéfice net) de 200 (solde créditeur), qui
serait apporter au passif du bilan.
Sur ces deux exemples, on constate que pour comptabiliser les opérations qui n’ont
pas pour seul effet de faire varier simultanément deux existants, deux «stocks» (au
moins) d’emplois et des ressources, il faut faire intervenir «un compte résultat» ; à
son débit, sont portées les diminutions des situations nettes ; à son crédit les
augmentations, son solde, qui indique une ressource nette(ou un emploi net) est
repris au bilan. Ce compte fonctionne selon les mêmes principes que ceux de bilan.
En pratique, toute fois, le compte résultat n’est mouvemente qu’en fin période, après
avoir utilisé plusieurs comptes dont l’ensemble forme le résultat.
Il y a donc une identité de traitement entre comptes d’actif et de charges d’une part,
compte de passif et de produits de l’autre.
COMPTES D’ACTIF COMPTES DE PASSIF
- (↓) + (↑)
(ACTIF) (CHARGES)
(PASSIF) (PRODUITS)
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6. Le compte de résultat
Si le résultat peut être déterminé à partir de la comptabilite de stock, c’est sur la
comptabilite des flux que repose, dans la pratique, son calcul. Le compte de résultat
permet en effet, d’opérer la synthèse des flux enregistres au cours de la période, en
distinguant les différentes composantes du résultat global.
42
a. Définition
L’amortissement est la constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur
d’une immobilisation, qui se déprécie de façon certaine et irréversible avec le temps,
l’usage ou en raison du changement de techniques, de l’évolution des marchés ou de
toute autre cause.
Selon l'article 45 du SYSCOHADA révisé, l'amortissement consiste pour l'Entité à
repartir :
Le montant des amortissable du bien sur sa durée d'utilité, selon un plan
prédéfini.
L'amortissement permet à l'entreprise de procéder au renouvellement de ses
immobilisations, il constitue pour l'entreprise une ressource qui ajoutée au bénéfice
non distribué représente la capacité d'autofinancement dont l'entreprise dispose pour
financer l'acquisition de ses immobilisations. Pour être amortissable, l'élément doit
faire partie de l'actif immobilisé (classe 2) et se déprécier avec le temps. Il s'agit des
charges immobilisées, des immobilisations incorporelles et des immobilisations
corporelles (les terrains à titre exceptionnel).
Les charges immobilisées existantes à la clôture de l'exercice sont amorties au travers
du mécanisme d'amortissement direct (voir traitement comptable des opérations
diverses ci-dessus)
Pour le calcul des amortissements des immobilisations, en RDC, il est admis les
méthodes suivantes : amortissement linéaire, amortissement dégressif et
amortissement exceptionnel.
43
b. Durée d'amortissement
Le système comptable OHADA ne régente pas la fiscalité dans les états partie. Ainsi, en
attendant les réformes fiscales à cet effet, nous reproduisons les durées, retenus par le
code général des impôts en vigueur :
Les bâtiments 20 à 25 ans soit 4 à 5%
Les matériels et outillage 10 à 12 ans
Les matériels et mobilier de bureau 10 ans
Les matériels roulants 5 ans
Les matériels informatiques 4 ans.
a = Ba/n
n = 100/t
Le taux d’amortissement couramment appliquer par les entreprises de la RDC et
admis par l’administration fiscale sont :
- Immeuble bâtis : 2 à 5 % suivant les matériaux utilises ;
- Matériels et outillages : 10 % ;
- Matériels roulant : 20 à 25 % suivant la capacité du moteur ;
- Mobiliers : 10 % ;
- Installation et agencements 10 % ;
- Ordinateurs : 25 %
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Prorata = Ba x t x d/1200
Avec : d = durée qui est comptée à partir de la mise en service jusqu’ à la date
d’inventaire (31/12) ou à partir du (1/1) jusqu’à la cession du bien.
Exemple :
Acquisition d’une voiture en janvier 2017 pour 2.000.000 F hors TVA (TVA 16 %).
Durée de vie 5 Ans : présenter le plan d’amortissement.
rapport à la base amortissable qui est la valeur d'origine pour la première année et
la valeur nette comptable pour les années suivantes.
L'annuité dans le système d'amortissement dégressif est obtenue par la formule
suivante :
Annuité = Base amortissable x Taux dégressif
Et le taux dégressif est obtenu par la formule ci-après :
Taux dégressif = Taux linéaire x coefficient
Le prorata temporis est également admis en système d'amortissement dégressif.
Les coefficients retenus par l'administration fiscale Congolaise sont les suivants :
Amortissement A.0
Amortissement H.A.0.
H.A.0
L'ISTA achète une machine industrielle en janvier 2018 à 2.800.000 F HT (Frais inclus):
elle prévoit de l'utiliser pendant 10 ans (durée d'utilisation) puis la revendre à 800.000
F et sera amortie linéairement sur 10 ans.
TD : calculer et enregistrer les amortissements Au 31/12/2018, sachant que la machine
a été utilisée pour la première fois le 02/04/2018.
28 A Amortissements X
10.6 Ecarts de réévaluation X
f. Cessions d'immobilisations
Par cession, on entend : la vente, l'échange, la mise au rebut ou destruction. Cette
cession peut être courante (A.O) ou non récurrente (H.A.O).
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Dans le cas de la vente, le prix net de cession sera comptabilisé au travers de l'écriture
suivante :
N° Compte Libelles Montant
Débit Crédit Débit Crédit
414 Créances sur cessions X
d’immobilisation en compte
754 A Produit de cessions X
courantes d’immobilisations
g. Immobilisation amortissable
La cession d’une immobilisation amortissable se déroule en 4 étapes :
2. Provisions
a. Définition
La provision est la constatation comptable d’une part de la dépréciation subie par
un élément d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas juges
irréversibles ; et d’autres part des risques et charges que les évènements survenus
ou en cours rendent probables, nettement précises quant à leur objet mais dont la
réalisation est incertaine. Autrement dit, les provisions concernent les éléments
d’actif immobilises qui se déprécient avec le temps mais de manière irréversible.
b. Types de provisions
Les provisions sont regroupées en 3 catégories :
- Les provisions pour risques et charges (provisions non règlementées) ;
- Provisions pour risques à court terme ;
- Les provisions règlementées.
Une provision est un passif externe (obligation actuelle de l’entité de transférer une
ressource économique à la suite d’évènement passée) dont l’échéance ou le montant
est incertain. Selon le SYSCOHADA, le terme « provision » désigne les provisions pour
risques et charges et de façon dérogatoire les provisions règlementées car elles ne
correspondent ni a un risque ni à une v=charge future. Elles sont constituées
uniquement en application de dispositions fiscales. Les charges pour les provisions à
court terme constituent des dettes probables à court terme résultant des charges
prévisibles ou des risques déterminent.
Par ailleurs, les dotations aux provisions pour risques et charges financières a plus
d’un an sont inscrites a un risque a moins d’un an sont portées au débit du compte
intitule : « Charges pour provisions et risques à court terme » et sont traitées comme
des charges décaissables.
Ces charges calculées, sont inscrites au compte « Charges pour provisions et risques à
court terme » et sont assimilées à des charges décaissables à court terme et ne sont
donc pas incluses dans les « dotations». Leur contrepartie est constituée par :
Note : Les provisions pour risques à court terme considérés comme dettes du passif
circulant
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Réajustement
- Diminution du risque
Dépréciations Provisions
Constitution
AO HAO AO HAO
Haut du Bilan : 69
Dotations A 29
Reprise
HB : Dotations 29 29 19 15 /19
A 79 A 86 A 79 A 86
2. La facturation
Les pièces comptables sont les documents qui déclenchent un enregistrement dans
les comptes : pièces de caisse «tickets», factures, fiches de paie, avis de paiement
du loyer, … la pièce comptable maitresse est la facture, qu’il ne faut pas confondre
avec d’autres document. Elle est la pièce la plus utilisée en comptabilité et la pièce
justificative.
Définition et présentation de la facture
Une facture réclame le paiement du prix à l’acheteur. La facture ne prouve pas
l’existence d’un contrat de vente. Elle peut servir à prouver devant un juge et
parmi d’autres éléments matériels, qu’il existe un contrat de vente, mais ce n’est
qu’un commencement de preuve par écrit (une preuve imparfaite au plan
juridique).
Elle est obligatoire pour toute transaction, elle est établie en 2 exemplaires, 1
remis au client et l’autre conservé par le vendeur.
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Doit
Acheteur Y
La facture permet de :
- Vérifier que toutes les factures ont bien été payées ;
- Relancer les « mauvais payeurs » ;
- Maintenir le temps entre réalisation de la prestation et son paiement
raisonnable, ce qui est indispensable pour garder un équilibre dans sa
trésorerie.
Avantage de l’utilisation de devis et factures, ils sont :
- La mémoire qui permet de garder les informations utiles à la relation
commerciale ;
- La preuve nécessaire en cas de problèmes ;
- La matérialisation de la relation que l’on suscite et de son suivi en maintenant le
contrat ;
- La crédibilité auprès du client du fait que l’écrit engage et permet de consolider
la relation de confiance réciproque.
3. APPEL D’OFFRE
Pour mieux appréhender cette méthode sous étude ; il est important de parler
succinctement de Marchés publics.
Il est définit Conformément à l’article 5 de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux
marchés publics comme suit :
Contrat par écrit par lequel un entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire
s’engage envers l’autorité contractante fournissant une contribution ou une garantie
financière, soit à réaliser des travaux, soit à fournir des biens ou des services, soit à
exécuter des prestations intellectuelles moyennant un prix.
Il est régi par des textes légaux, des textes règlementaires et des documents standards
en passation des marchés notamment :
- La constitution (Article 98, 204) ;
- Les traités et accords internationaux relatifs aux marchés publics et au
financement conclus avec les bailleurs de fonds ;
- Loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics ;
- Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques.
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définitive
- Publication des rapports audits
- Publication des décisions du comité de règlement des différends
- Sanction article (34 al.3 de la Loi) : l’absence de publicité entraine la
nullité de la procédure.
- Post-qualification ou pré-qualification ;
- Avec concours ;
- En deux étapes.
- Portée de l’offre ;
- Origine des fonds ;
- Soumissionnaires admis à competir ;
- Qualification de soumissionnaire ;
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