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L’ORGANISATION ET
DROIT COMPTABLE
Objectif du module :
INTRODUCTION
Définition du concept
CHAPITRE I : LES SOURCES DU DROIT COMPTABLE
CHAPITRE II : LES MODALITES DE LA COMPTABILITE
CHAPITRE III : LA COMPTABILITE INDIVIDUELLE
CHAPITRE IV : Évolution du Plan Comptable Général et la
Normalisation
2- LA COMPTABILITE :
La comptabilité permet l’établissement périodique d’une balance
destinée à vérifier si les dépenses ne sont pas supérieures aux
ressources ou si les buts fixés dans l’allocation de recettes ont été
atteints.
3- Le compte
A CLAUDE – LECOQ ENSEIGNANT, CONSULTANT EN FINANCES COMPTABILIT2 ET
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EN AUDIT ET CONTRLE DE GESTIONS
Le compte est un relevé systématique en unité monétaire d’avoir de
dettes, de recettes et de dépenses.
C’est une notion qui couvre des réalités aussi simples que le compte
client établi par le vendeur et aussi complexe que les comptes d’une
entité multinationale.
C’est une notion juridique de base dans la mesure où toute relations
patrimoniales implique l’établissement de compte entre les personnes
concernées, dans le langage courant, on parle même de « compte rendu
» ou de « rendre compte ».
Du point de vue conceptuel, le compte est un acte-fait c’est à dire un
acte juridique sous certains aspects et un fait juridique pour d’autres.
C’est un acte juridique parce qu’il est posé volontairement par une
personne en vue de produire des effets juridiques conforme à cette
volonté.
Le compte est soumis à certaines règles de droit régissant les actes
juridiques en particulier celles qui concernent les conditions de validité et
de contrôle.
Néanmoins, cette caractéristique du compte est inhérente à sa nature ;
le compte a une fonction probatoire : rapporter et établir la réalité.
Son contenu et ses effets sont donc imposés par les faits.
4- Le Droit Comptable :
Le Droit Comptable regroupe toutes les règles relatives à la tenue de la
comptabilité, des comptes et à la présentation de documents annuels
dans une entreprise
5- Le droit de la comptabilité :
Le droit de la comptabilité réglemente l'élaboration, l'établissement et la
présentation des comptes des organisations publiques et privées. Il est
« l'ensemble des normes plus ou moins coercitives qui régissent la
production, la présentation et la diffusion de l'information comptable ».
Sont celles qui organisent dans une large mesure le statut des
professions libérales.
L’OHADA :
L’UEMOA :
Cette organisation communautaire s’est essentiellement chargé de la
modernisation du droit comptable.
En 1996, il a adopté le plan comptable de SYSCOA. Celui-ci a été mis
en harmonie avec les dispositions issues du plan comptable OHADA.
Cette coordination des plans comptables est communément appelée
SYSCOAHADA.
L’UMOA :
Cette organisation s’intéresse au seul secteur bancaire. Elle prévoit des
dispositions qui organisent la comptabilité des banques, établissement
financiers à caractère bancaire et systèmes financiers décentralisés.
C’est le système comptable le plus rigoureux en risque qui sont encourus
par les déposants. En effet, les professionnels du secteur bancaire
exercent la totalité de leur activité sur l’argent (celui des déposants).
La CIMA :
Comme pour l’activité bancaire, les professionnels des assurances, en
fonction des risques à couvrir, font l’objet d’un régime comptable
particulier. Au-delà des dispositions qui leurs sont applicables en raison
de leur forme, cette organisation communautaire prévoit quelques règles
spécifiques qui garantissent plus de transparence dans la gestion des
compagnies d’assurances. Cette visibilité constitue une protection des
assurés.
Les assujettis à la comptabilité sont donc les personnes physiques ou morales qui
accomplissent une activité économique de manière indépendante.
L’activité en question, peut être civile ou commerciale rigoureusement réglementée
de manière spécifique ou faisant simplement l’objet d’un droit mou. Il s’agit
notamment des commerçants, des entreprenants ou des professions libérales.
Quel que soit l’activité, il existe un régime comptable qui tient compte soit de la
profession exercée soit de la forme de la personne qui l’exerce. Ainsi, outre
Selon telle ou telle situation, les modalités de la comptabilité ne sont pas les mêmes.
Dès lors, à côté d’une comptabilité individuelle, il existe, au regard des rapports entre
les entreprises, une possibilité d’une comptabilité groupée.
Cette activité qui est hors du champ d’application de l’AUDCG fait l’objet
d’une réglementation comptable particulière à chaque profession. La
particularité n’est pas liée aux documents comptables exigés mais plutôt
à la réglementation qui l’exige. Le statut de chaque profession libérale
organise en effet, les spécificités comptables de l’activité. Mais au-delà,
ces professions sont analysées comme des prestations de services qui
reviennent parfois au champ d’application de l’AUDCG.
Introduction :
Nous avons tiré dans l’Acte Uniforme portant Droit Comptable quelques
articles pour conforter notre module.
Article 2
La comptabilité publiques, parapubliques, d’économie mixte, les
coopératives et, plus généralement, les entités produisant des biens et
des services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles
Article 3
La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de
prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et de
transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et
à la communication des informations qu’elle a traitées.
Article 4
Pour garantir la fiabilité, la compréhension et la comparabilité des
informations, la comptabilité de chaque entité implique :
Article 5
La poursuite des objectifs assignés à la comptabilité pour la collecte, la
tenue, le contrôle, la présentation et la communication par les entités,
d’informations établies dans les mêmes conditions de fiabilité, de
compréhension et de comparabilité, est assurée par l’application
correcte d’un système comptable commun à tous les États-parties,
dénommé Système comptable OHADA et annexé au présent Acte
Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entités.
Toutefois, les banques, les établissements financiers et les assurances
sont assujettis à des plans comptables spécifiques.
Article 06
Article 07
Article 08
Article 14
Article 17
Élaborer un jeu unique de normes comptables de haute qualité,
compréhensible et applicables dans le monde entier, imposant la
fourniture dans les états financiers d’informations de haute qualité,
transparentes et comparables.
Promouvoir l’utilisation et l’application de ces normes, afin de favoriser la
convergence des normes nationales et internationales.
- les normes spécifiques (IAS 2, 11, 12, 16, 17, 19, 20, 22, 23, 32, 35,
36, 37, 38, 39, 40)
Article 37
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EN AUDIT ET CONTRLE DE GESTIONS 7
Du prix d’achat définitif net de remise, rabais, ristourne, de
l’escompte de règlement et de taxe récupérable ;
Des charges accessoires rattachables directement à l’opération
d’achat ;
Des frais d’acquisition notamment des droits d’enregistrement, les
honoraires, les commissions, les frais d’actes, après déduction de
la taxe récupérables ;
Des charges d’installation qui sont nécessaires par mettre le bien
en état d’utilisation ;
De l’estimation initiale des coûts relatif au démantèlement à
l’enlèvement de l’immobilisation et à la remise en état du site sur
lequel elle est située…