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Introduction
Présentation du CAC en 10 points clés :
3. Il est nommé par l'organe délibérant de l'entité pour une durée de six exercices,
soit en vertu d'une obligation légale, soit sur une base volontaire.
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B – Parcours CAC
Parcours CAC
La formation :
Diplôme d’Expertise-Comptable (DEC) :
stage de deux ans chez un CAC habilité (avant ou après le DEC)
DSCG(Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion) qui est un master se préparant en
2 ans ouvert aux titulaires du DCG ou d’un bac+3 ou d’un autre master
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Parcours CAC
Le droit d’exercer
Il faut être inscrit auprès de la cour d’appel
concerne les PP et les PM
demande faite auprès du H3C depuis le 5 novembre 2020
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Parcours CAC
Les conditions des PP pour être inscrites sont prévues à l’article L822-1-1 du c.com
1. Etre française, ressortissante d'un Etat membre de l'Union européenne, d'un Etat partie
à l'accord sur l'Espace économique européen ou d'un autre Etat étranger lorsque celui-ci
admet les nationaux français à exercer le contrôle légal des comptes ;
2. N'avoir pas été l'auteur de faits contraires à l'honneur ou à la probité ayant donné lieu à
condamnation pénale ;
3. N'avoir pas été l'auteur de faits de même nature ayant donné lieu à une sanction
disciplinaire de radiation ;
4. N'avoir pas été frappée de faillite personnelle ou de l'une des mesures d'interdiction ou
de déchéance prévues au livre VI ;
5. Avoir accompli un stage professionnel, jugé satisfaisant, d'une durée fixée par voie
réglementaire, chez un commissaire aux comptes ou une personne agréée par un Etat
membre de l'Union européenne pour exercer le contrôle légal des comptes ;
6. Avoir subi avec succès les épreuves du certificat d'aptitude aux fonctions de
commissaire aux comptes ou être titulaire du diplôme d'expertise comptable.
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C – Les principales
instances de référence
Les principales instances de référence
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Les principales instances de référence
Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C)
Créée en 2009 pour faire contrepoids à l’IASB (International Accounting Standards Board)
dont le rôle principal est l’élaboration et la promotion des normes internationales (IAS et
IFRS) d’application obligatoire depuis 2005 suite à la fusion du Conseil national de la
comptabilité (CNC) et du Comité de la réglementation comptable (CRC)
Les missions de l'ANC sont exercées par le collège :
établir sous forme de règlements les prescriptions comptables générales et sectorielles que
doivent respecter les personnes physiques ou morales soumises à l'obligation légale d'établir des
documents comptables conformes aux normes de la comptabilité privée ;
ANC n°2014-03 pour les comptes annuels
ANC n°2020-01 pour les comptes consolidés depuis 2021
ANC n°2018-06 pour personnes morales de droit privé à but non lucratif
donner un avis sur toute disposition législative ou réglementaire contenant des mesures de
nature comptable applicables à ces personnes, élaborée par les autorités nationales ;
émettre, de sa propre initiative ou à la demande du ministre chargé de l'Économie, des avis et
des prises de position dans le cadre de l'élaboration des normes comptables internationales ;
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veiller à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques conduits en
matière comptable et proposer toute mesure dans ces domaines, notamment sous forme d'études
et de recommandations.
Les principales instances de référence
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D – Le principaux textes de
référence
Les principaux textes de référence
Le code de commerce
Dispositions générales (art L820-1 à L820-7)
L'organisation et le contrôle de la profession
L'organisation de la profession (art L821-1 à L821-7)
Le contrôle de la profession (art L821-9 à L821-15)
Les sanctions
Nature des manquements et des sanctions (art L824-1 à L824-3)
La procédure (art L824-4 à L824-11)
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Les décisions et des voies de recours (art L824-12 à L824-14)
La coopération en matière de sanctions (art L824-15 à L824-16)
Les principaux textes de référence
Le code de déontologie
décret n° 2020-292 du 21 mars 2020
Titre 1 : Dispositions communes applicables aux commissaires aux comptes dans l’exercice de
leur activité professionnelle
Principes fondamentaux de comportement
Conduite de la mission ou de la prestation
Honoraires
Publicité
Limitations et interdictions
Titre II –Dispositions complémentaires applicables aux commissaires aux comptes dans
l’exercice de leur activité professionnelle pour le compte de la personne ou de l’entité dont ils
certifient les comptes
Interdictions – situations à risque et mesures de sauvegarde
Acceptation, conduite et maintien de la mission de contrôle légal
Exercice en réseau
Liens personnels, financiers et professionnels
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Honoraires
Les principaux textes de référence
Les normes d’exercice professionnel (NEP) (1/3)
Elles sont adoptées par le Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C) après avis de
la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) et homologuées par arrêté
du Garde des sceaux dans les conditions précisées à l’article L.821-14 du code de
commerce, définissent les diligences à accomplir par le CAC pour remplir ses obligations
légales et réglementaires.
Elles s’imposent aux CAC nommés « dans toutes les personnes et entités », quelle que
soit la nature de la certification prévue dans leur mission.
https://doc.cncc.fr/normes-exercice-professionnel 21
Les principaux textes de référence
Les normes d’exercice professionnel (NEP) (2/3)
Audit des comptes mis en œuvre dans le cadre de la certification des comptes
NEP 100 à 265 : aspects généraux
NEP 300 à 450 : évaluation du risque d’anomalies significatives (RAS) et procédures d’audit mises en
œuvre
NEP 500 à 580 : caractère probant des éléments collectés
NEP 600 à 630 : utilisation des travaux d’autres professionnels
NEP 700 à 730 : rapports
NEP 910 à 920 : audit des comptes mis en œuvre dans certaines entités
Examen limité
NEP 2410
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Les principaux textes de référence
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Les principaux textes de référence
https://doc.cncc.fr/docs/notes-information
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Les principaux textes de référence
Les notes d’information (NI) (2/3)
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E – Nomination des CAC
dans les entités
Nomination des CAC dans les entités
Nominations obligatoires dans certaines sociétés particulières
La nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines sociétés sans
notion de seuils :
Entités d’Intérêt Public (EIP)
Sociétés cotées
Etablissements de crédit (code monétaire et financier L511-38) : 2 CAC obligatoires voir 1 seul si le total
bilan < 450 M€ ou <4,5 Md€ pour ceux affiliés à un organe central
Sociétés d’assurance (C. com. art. L. 225-218 et C. ass. art. R. 322-67) : 1 CAC obligatoire voir 2 sur
demande de l’ACPR
Institutions de prévoyance et retraite complémentaire (C. Sécurité sociale art. L. 931-13) : 1 CAC
obligatoire voir 2 sur demande de l’ACPR
Mutuelles ou unions (C. mutualité art. L. 114-38) : 1 obligatoire voir 2 sur demande de l’ACPR ou
de dépassement de seuils
Partis et groupements politiques (Loi n° 88-227 du 11 mars 1988 art. 11-7) : 2 CAC obligatoires
Sociétés d’économie mixte locale (Code Général de Collectivités Territoriales art. L. 1522-1 1°) :
1 CAC obligatoire
Syndicats ou unions (C. trav. art. L. 2135-6 ; D. 2135-9) : 1
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Mandataires judiciaires (C. com. art. L. 812-9) : 1 CAC obligatoire
...
Nomination des CAC dans les entités
Nomination obligatoire dans les autres sociétés prises individuellement
La loi PACTE du 22 mai 2019 a uniformisé les seuils qui une fois atteints, rendent obligatoire
la nomination d’un CAC. Ces seuils concernent toutes les sociétés quelle que soit leur forme
juridique.
Lorsqu’une société dépasse 2 des 3 seuils suivants elle doit procéder à la nomination d’un
CAC l’exercice suivant :
8 M€ de chiffre d’affaires HT
4 M€ de total bilan
50 salariés
Au moment du renouvellement si la société ne dépasse plus 2 des 3 seuils elle n’est plus
dans l’obligation de nommer un CAC
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Nomination des CAC dans les entités
Nominations obligatoires dans les « petits groupes » (1/4)
Si le petit groupe dépasse 2 des 3 seuils alors l’entité tête de groupe doit nommer 1
CAC. Le CAC est alors nommé pour un mandat au choix de l’entité :
6 exercices renouvelable
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3 exercices renouvelable (mission ALPE)
Nomination des CAC dans les entités
Les sociétés contrôlées directement ou indirectement qui font partie d’un « petit
groupe » sont tenues de désigner au moins un commissaire aux comptes
lorsqu’elles sont significatives.
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La mission du CAC est uniquement régie par la NEP 911
Nomination des CAC dans les entités
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Nomination des CAC dans les entités
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Nomination des CAC dans les entités
Toutes les autres sociétés peuvent nommer volontairement un CAC pour une durée
de 6 ans renouvelable. Il s’agit de la mission dite PE pour laquelle seule la NEP 912
est applicable
Nominations facultatives en société
…
Nomination des CAC dans les entités
Les décisions sont prises à la majorité ou selon les modalités statutaires des SAS
Pour mémoire une assemblée peut valablement prendre des décisions si le quorum
est atteint (par ex 1/5 des actions ayant droit de vote dans les SA pour la première
convocation). Pour les SAS il convient de se conformer aux statuts
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Nomination des CAC dans les entités
Nomination d’un CAC suppléant
Risque personnel : contrôle fiscal miroir avec celui de la société et potentielle prise
en charge des conventions règlementées
Risque pénal : l’art L.820-4 du c.com prévoit une peine d’emprisonnement de 2 ans
et une amende de 30 k€ à l’encontre du dirigeant
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F – Préalable à
l’acceptation d’une
mission d’audit légal
Préalable à l’acceptation d’une mission
d’audit légal
Respect du code de déontologie
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Préalable à l’acceptation d’une mission
d’audit légal
Calcul des honoraires
Le barème légal des honoraires des commissaires aux comptes et défini par l’article R823-12 du
code de commerce. En effet, pour l’exécution de chaque programme de travail, le code de
commerce prévoit un certain nombre d’heures de travail en relation directe avec une base de
référence de la société appelée base barème qui correspond à la somme du :
Total bilan
Produits d’exploitation
Produits financiers
La base est la suivante :
< 305 k€ 20 à 35 heures
< 760 k€ 30 à 50
< 1 525 k€ 40 à 60
< 3 050 k€ 50 à 80
< 7 622 k€ 70 à 120
< 15 245 k€ 100 à 200
< 45 735 k€ 180 à 360
< 122 000 k€ 300 à 700 42
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G – Mise en œuvre
synthétique d’un mission
d’audit
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Conclusion