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I. La profession d’expert-comptable
Il intervient de façon contractuelle dans les entreprises. Il tient ou surveille la comptabilité, assure
la révision comptable et effectue des missions de conseil. Ses missions sont normalités par l’OEC.
Le cadre d’exercice des missions du professionnel de l’expertise-comptable est régit par l’OEC
dont le référentiel est conforme avec celui de l’IFAC (International Federation of Accoutants).
Ce référentiel définit des normes applicables aux différentes missions réalisées par l’expert-
comptable qui sont organisées en trois grandes familles :
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A l’issue de la mission, l’expert-comptable atteste qu’il n’a pas relevé d’anomalies. Cette mission
est prévue en particulier pour les petites entreprises de type PME (Petites et Moyennes
Entreprises). Une attestation est jointe aux comptes annuels.
Cette mission peut être réalisée par l’expert-comptable ou le commissaire aux comptes et
s’adresse à des entreprises de taille plus importante. Une attestation est également établie par
l’expert-comptable qui précise qu’il n’a pas constaté d’éléments remettant en cause la régularité et
la sincérité du patrimoine de l’entité.
La mission d’audit contractuel, ne constitue pas une mission d’audit légal. L’audit contractuel peut
être confié à l’expert-comptable alors que l’audit légal est forcément confié à un commissaire aux
comptes. L’audit contractuel s’articule autour de diverses diligences au travers de contrôles variés.
Les diligences à accomplir sont adaptées à la société auditée, à l’objectif de l’audit et également
aux procédures de contrôle interne en vigueur dans l’entreprise. A l’issue de sa mission d’audit,
l’expert-comptable exprime son assurance sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des
comptes annuels audités.
Les autres missions ne sont pas normalisées. L’expert-comptable peut assister un client dans les
domaines suivants : contrôle de gestion, droit des affaires, droit fiscal, droit social, assistance au
comité d’entreprise, gestion du patrimoine, conseil à l’export et l’informatique de l’entreprise.
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Chaque région dispose d’un conseil régional. Les membres du conseil régional sont élus pour une
durée de 2 ans par les membres inscrits au Tableau de l’Ordre.
Chaque région dispose d’un conseil régional. Il doit représenter la profession et défendre ses
intérêts. Il tient à jour le tableau régional répertoriant l’ensemble des membres de la compagnie et
surveille l’exercice de la profession d’expert-comptable dans sa circonscription.
Le conseil national, anciennement, conseil supérieur, de l’Ordre est une institution nationale qui
regroupe en tant que membres l’ensemble des présidents et présidentes des conseils régionaux.
1. La responsabilité civile
- Sur le plan contractuel, dans le cadre de la mission souscrite avec son client ;
- Sur le plan délictuel, en cas de préjudice causé à un tiers.
2. La responsabilité pénale
L’expert-comptable peut engager sa responsabilité pénale s’il commet les infractions suivantes :
3. La responsabilité professionnelle
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Le commissaire aux comptes est un professionnel indépendant, inscrit sur la liste tenue par la
commission de la cour d’appel dont ressort son domicile. Il est membre de la Compagnie régionale
des commissaires aux comptes (CRCC) et est titulaire du DEC ou du certificat d’aptitude aux
fonctions de commissaire aux comptes (CAFCAC). Il peut exercer sa profession en tant que
travailleur indépendant ou associé dans une société.
Article L.823-9 du Code de commerce : « Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant de leurs
appréciations, que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la personne ou de l’entité
à la fin de cet exercice. »
2. Les activités professionnelles et services assurés par le CAC autres que le commissariat
aux comptes
Les services autres que la certification des comptes concernent notamment l’examen des comptes
prévisionnels, les attestations particulières, les tableaux d’activité, de résultats, les conventions
réglementées, les opérations relatives au capital, les opérations de transformations, les opérations
relatives aux dividendes, le commissariat aux apports, le commissariat à la fusion, etc…
- Être obligatoirement inscrit sur la liste des commissaire aux comptes auprès de la
Compagnie régionale dont il dépend ;
- Être de nationalité française ou ressortissant d’un état membre de l’UE ou d’un autre état
étranger si ce dernier autorise les nationaux français à exercer la certification légale des
comptes ;
- Être âgé de plus de 25 ans ;
- Être titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de CAC ou titulaire du DEC ;
- Présenter des garanties de moralité suffisantes.
Chaque région dispose d’un conseil régional appelé Compagnie Régionale des CAC. Elle doit
représenter la profession et défendre ses intérêts. Elle tient un fichier récapitulant l’ensemble des
membres de la compagnie et surveille l’exercice de la profession de commissaire aux comptes
dans sa circonscription.
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Il est composé de commissaires aux comptes délégués par les compagnies régionales. Il est
renouvelé par moitié tous les deux ans. Il en son sein et pour deux ans, un président, trois vice-
présidents et six membres qui constituent le bureau.
Le H3C est une autorité publique, indépendante, dotée de la personnalité morale, instituée auprès
du garde des Sceaux, ayant pour mission d’assurer la surveillance de la profession avec le
concours de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) et de veiller au
respect de la déontologie et de l’indépendance des commissaires aux comptes.
1. La responsabilité civile
Article L.822-17 du Code de commerce : « Les commissaires aux comptes sont responsables tant à l’égard de la
personne ou de l’entité que des tiers, des conséquences dommageables des fautes et négligences par eux
commises dans l’exercice de leurs fonctions. »
2. La responsabilité pénale
La responsabilité pénale du CAC est engagée s’il commet les infractions suivantes : infractions
relatives aux incompatibilités, délit d’informations mensongères, délit de non-révélation de faits
délictueux, violation du secret professionnel, exercice illégal de la profession, utilisation abusive
d’informations privilégiées, complicité des délits commis, etc…
3. La responsabilité professionnelle
Le CAC peut faire l’objet de sanctions disciplinaires : avertissement, blâme, interdiction temporaire
d’exercice de la profession, radiation, retrait de l’honorariat, etc…
4. La responsabilité administrative
Les CAC qui exercent leurs activités dans des sociétés offrant leurs titres au public sont passibles
de sanctions prononcées par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Le CAC, est passible, à
titre personnel de sanctions dès lors qu’il a délivré des informations inexactes lors de la publication
et de la certification des comptes.
Les comptables salariés peuvent travailler dans tous les secteurs d’activité. Ils peuvent également
exercer dans des sociétés d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes.
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1. La responsabilité civile
Le salarié qui agit dans la limite de ses fonctions et de la mission qui lui est impartie par son
employeur n’engage pas sa responsabilité à l’égard des tiers. C’est l’employeur qui est responsable
du dommage causé. Cela vise à préserver les tiers de l’insolvabilité du salarié.
En revanche, s’il démontre que le salarié a agi en dehors de sa fonction, sans autorisation et à des
fins étrangères à ses attributions, le salarié engage sa responsabilité civile.
2. La responsabilité pénale
Le salarié non titulaire d’une délégation de pouvoir doit répondre des infractions réprimandées par
le Code pénal commises dans le cadre de ses fonctions et qui lui sur imputables.
Les comptables publics sont des fonctionnaires ou des agents habilités à titre principal au
maniement des deniers publics ou des deniers privés réglementés. Ils sont notamment chargés de
la tenue et de l’établissement des comptes de l’État et sont responsables de la sincérité des
enregistrements comptables et du respect des procédures.
La notion d’éthique désigne l’étude et la science de la morale. Il s’agit d’un ensemble de valeurs
morales auxquelles adhèrent la profession.
La déontologie regroupe l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession. Elle n’est
autre que l’expression opérationnelle d’une éthique professionnelle.
Les codes de déontologie constituent un ensemble de règles dont se dote une profession, ou une
partie de la profession, au travers d’une organisation professionnelle. Le code éthique d’une
profession formalise les valeurs les valeurs et principes qui guident l’action de ses membres.
L’expert-comptable doit respecter un certain nombre de règles régies par le code de déontologie.
Il regroupe 4 sections :
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1. Les interdictions
Elles sont définies par le Code de commerce et reprises par le Code de déontologie. Elles
concernent uniquement la certification des entités EIP (Entités d’Intérêt Public). Pour les autres
entités, le CAC doit identifier les risques, les prendre en compte ou ne pas accepter le mandat.
2. Les incompatibilités
Les incompatibilités concernent les situations de nature à biaiser l’indépendance du CAC. Elles
concernent principalement des liens :
Il est interdit au CAC de fournir des prestations de conseil. En revanche, il est tenu d’émettre des
recommandations.
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Schéma récapitulatif :
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