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RESUME DE L’EXPOSE

Introduction générale :
Le CAC est un professionnel investi d’une mission générale et permanente de
contrôle, de vérification comptable et de contrôle du fonctionnement régulier des
personnes morales de droit privé. C’est une profession libérale soumise cependant à
une réglementation assez stricte.
Au début, en Europe, le contrôle effectué par les CAC était limité aux seules sociétés
anonymes. Il était destiné à protéger les actionnaires. C’est par une loi du 24 juillet
1966 que le contrôle des sociétés en France a été modernisé.
Définition, Les mots clés de la profession
Les mots clés de la profession Encore appelé commissariat aux comptes ou contrôle
externe, l'audit légal est l'examen des états financiers d'une entité, visant à vérifier
leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter l'image fidèle
de l'entité.
Commissariat aux comptes :
Le terme « commissariat aux comptes » est né de la volonté croissante des
différents acteurs de l’entreprise pour une gestion transparente. Cette volonté trouve
son écho dans les différents textes et lois prévues par l’OHADA et les normes
comptables internationales. Le commissaire aux comptes a pour principal objectif de
« certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donner une image
fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société ».

Mission du CAC :
Il vérifie la sincérité et la conformité de la comptabilité de l'entreprise avec les normes
en vigueur. La mission du commissaire aux comptes est d'intérêt général puisqu'il
certifie les données financières de l'entreprise auprès de l'administration fiscale et de
l'État.
Problématique :
- Quels sont les objectifs d’une mission de commissariat aux comptes ?
- Quel est le rôle d’un commissaire aux comptes dans une société ?
- Quelles sont les responsabilités d’un commissaire aux comptes dans la
conduite d’une mission ?
Réponses Hypothèse :
- L’objectif principal du commissaire aux comptes est de certifier la régularité, la
sincérité et l'image fidèle des comptes de l'entreprise. C’est l'essence même
de sa mission. Il contribue ainsi à entretenir la confiance des partenaires
économiques et favorise la croissance.
- Le Commissaire Aux Comptes (CAC) a le rôle d'auditeur légal. Il vérifie la
sincérité et la conformité de la comptabilité de l'entreprise avec les normes en
vigueur.
- Les commissaires aux comptes sont responsables, tant à l'égard de l'entité
qu'ils contrôlent que des tiers, des conséquences dommageables des fautes
et négligences commises dans l'exercice de leurs fonctions.
Statuts du CAC : Le commissaire aux comptes est un organe indépendant
chargé de veiller à la régularité des comptes des entités dans lesquelles il intervient,
Et au-delà, à la préservation de l'intérêt social. Il bénéficie d'un statut spécifique
destiné à protéger son indépendance.
Choix du CAC : La nomination du commissaire aux comptes se fait soit par
désignation dans les statuts, soit par décision de l'assemblée générale, soit par
décision de justice en cas de carence ou de récusation. En pratique, il faut nommer
un commissaire aux comptes titulaire ainsi qu'un commissaire aux comptes
suppléant.
Les incompatibilités CAC : Les fonctions de commissaire aux comptes sont
incompatibles avec l'exercice d'une activité commerciale, que cette activité soit
exercée directement ou par personne interposée.
Les interdictions : Il est interdit au commissaire aux comptes d'accepter ou de
poursuivre une mission de certification auprès d'une personne ou d'une entité qui
n'est pas une entité d'intérêt public lorsqu'il existe un risque d'auto-révision ou que
son indépendance est compromise et que des mesures de sauvegarde appropriées.
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE ET ANALYTIQUE

L’application de la méthodologie d’audit nécessite que l’on s’appuie sur des


connaissances et des compétences.
Cela dit, les éléments étudiés en amont nous permettrons non seulement de porter
notre jugement sur la mission réalisée par le cabinet SECADI à SONAVIE, mais
également nous aurons à faire recours aux normes référentiels de la pratique du
commissariat aux comptes.
Notre travail a donc procédé de la manière suivante :
Nous avons tout d’abord annoncé notre plan de mission ainsi que notre programme
de mission et ensuite faire ressortir le résultat des analyses que nous avons
effectuées.
CHAPITRE 3 : MISSION DE CAC DE SONAVIE1

Il s’agit au travers de ce chapitre d’aborder les points ci-après :


 Une prise de connaissance de la société et de son environnement ;
 Une revue du système de contrôle interne et une revue analytique approfondie des
différents comptes ;
 Les contrôles substantifs sur les comptes présentés par le service comptabilité de
l’entité elle-même.
 La méthodologie de la mission
1.1.1 Présentation de SONAVIE
1.1.1.1 Historique
La 15 Aout 1996 est une date à marquer d’une pierre blanche.

Au cours d’une brillante cérémonie organisée dans la salle des banquets du Grand
Hôtel et présidée par son excellence Monsieur Soumaila CISSE, Ministre des
Finances et du commerce, les présidents de toutes les Institutions de la 3ème
République (Assemblée Nationale, Conseil Economique Social et Culturel, Conseil
Supérieur de la Communication) et quelques 200 invités de marque (Représentants
des banques, Assurances, Presse nationale et internationale, Organisme
consulaires, Opérateurs Economiques, etc…) ont porté sur les fonts baptismaux une
nouvelle entité appelée à devenir une société phare de l’économie nationale : la
SONAVIE, Société Nouvelle d’Assurance Vie.

Tous ces décideurs étaient conscients qu’en participant au lancement officiel des
activités de la SONAVIE, ils posaient là un acte de développent, tant il est vrai que
l’existence d’un marché national d’assurance performant est un indicateur
appréciable de croissance économique dans un pays.

Le Mali tout entier ne pouvait que se réjouir de la naissance de cette nouvelle


compagnie qui, parce que hautement spécialisée, venait satisfaire des besoins peut
être diffus, mais pourtant réels : mieux préparer sa retraite, sécuriser l’ensemble de
la famille, préparer l’avenir des enfants.

1
Nom fictif
1.1.1.2 Métier
Le cœur du métier de SONAVIE s’articule autour des activités ci-après :
 Société Anonyme de droit malien, dotée d’un capital de 2 Milliards de
Francs CFA, la SONAVIE est une compagnie qui se consacre
exclusivement à la réalisation de toutes les opérations d’assurance
comportant des engagements dont l’exécution dépend de la vie humaine,
qu’elles soient liées à un fonds d’investissement ou qu’elles fassent appel
à l’épargne en vue de capitalisation.
 La SONAVIE est donc spécialisée dans la branche vie, conformément aux
dispositions de la Conférence Interafricaine des Marchés d’assurance (CIMA),
institution interafricaine basée à Libreville au Gabon. La SONAVIE n’intervient
jamais dans la branche IARD (Incendie, Automobile et Risques Divers).

 Cette spécialisation répond à une exigence de la nouvelle réglementation qui


prescrit la séparation nette entre ces deux branches principales des
assurances que sont l’IARD et la vie.

1.1.1.2.1 Évolution et stratégie


La SONAVIE essaie de diversifier, depuis quelques années, ses activités en offrant
des prestations adaptées à ses potentiels clients. Dans ce cadre, la société :

 Participe chaque année au FANAF (Fédération des Sociétés d’Assurances de


Droit National Africaine) salon international de l’assurance en Afrique pour la
vulgarisation, la promotion de l’assurance et de la réassurance, la mise en
place des structures de réflexion en la matière, mais surtout la défense des
intérêts de la profession et enfin l’établissement des relation professionnelles
entre les membres ;
 Organise des journées de porte ouverte pour faire connaître ses activités ;
 Observe les besoins des clients avec lesquels elle travaille afin de proposer
des services divers.

1.1.1.2.2 Impact des risques


La mesure des risques inhérents liés au contrôle interne est la suivante :
NATURE DU RISQUE NIVEAU
Faible séparation des tâches Élevé
Qualification de l’équipe comptable Moyen

Celle des risques liés aux soldes des comptes et à certaines transactions est la
suivante :
NATURE DU RISQUE NIVEAU
Non-respect de la législation fiscale et sociale Élevé
Documentation des dépenses de relations publiques Faible
Absence d’inventaire physique Élevé
Paie gérée par un logiciel Faible
Mauvaise évaluation des immobilisations Élevé
Mauvaise évaluation des stocks Faible
Mauvaise évaluation des créances et dettes rattachées Élevé
Exhaustivité des opérations Élevé
Non-respect du Cut off Élevé

1.1.1.3 Prise en compte de l’évaluation du CI.


Il s’agit dans cette étape d’intégrer les résultats de l’évaluation du dispositif de
contrôle interne de SONAVIE en termes de cartographie et typologie des risques ;
1.1.1.4 Plan d'organisation et système de gestion
SONAVIE ne dispose pas de manuel des procédures administrative, comptable et
financière. La société n’a que des procédures relatives à l’entretien et à l’assistance
aéroportuaire.
1.1.3.2 Principales forces et faiblesses du contrôle interne
Le contrôle interne sur le plan comptable est rudimentaire au sein de
SONAVIE en raison du cumul de fonctions incompatibles et de l’absence de
procédures formalisées. En outre, les états financiers sont produits
manuellement.
1.1.2 Prise en compte des risques
À la suite de l’évaluation du contrôle interne (CI), nous avons relevés les risques ci-
dessous et nous les avons classés par cycle :
 Cycle ventes : les prestations de service y compris les ventes ne sont pas parfois
enregistrées de façon exhaustive.
 Cycle stock : la société n’a pas de stock.
 Cycle immobilisations corporelles / incorporelles : la société ne dispose pas de
registre des immobilisations et n’a jamais réalisé d’inventaire depuis sa création. Les
immobilisations ne sont pas codifiées.
 Cycle trésorerie : Les comptes bancaires ne font pas l’objet de rapprochement
mensuel. Les caisses n’ont pas de plafond et ne font pas l’objet de contrôles
inopinés.
 Cycle emprunts et dettes financières : Les intérêts courus non échus ne sont pas
comptabilisés.
 Cycle fonds propres : La société ne tient pas d’Assemblée Générale. Si c’est le
cas, celle-ci n’est pas formalisée par un PV.
 Cycle provision pour risques et charges : Les risques ne font pas l’objet de revue
et de comptabilisation.
 Cycle impôts et taxes : L’exonération de la société aux impôts et taxes a pris fin en
2013. Les impôts et taxes sur salaires peuvent ne pas être correctement évalués.
 Cycle autres actifs : Les autres actifs sont essentiellement composés des comptes
de régularisation. L’analyse et la régularisation des soldes de ces comptes ne sont
pas systématiques.
 Cycle autres passifs : Les autres passifs sont essentiellement composés des
comptes de régularisation. L’analyse et la régularisation des soldes de ces comptes
ne sont pas systématiques.
 Cycle autres produits et charges : Mauvaises évaluation et comptabilisations en
raison de faible maîtrise des dispositions comptables de l’OHADA.
1.1.2.1 Prise en compte des travaux de l’expert-comptable
SONAVIE fait appel aux services d’un consultant externe qui l’appuie sur le plan
comptable. Ce dernier n’est pas Expert-comptable et les résultats de ces travaux
d’accompagnement laissent apparaître plusieurs insuffisances au niveau des
comptes.
1.1.2.2 Contrôles substantifs
Compte tenu de l’évaluation des risques et des résultats de l’évaluation du système
de contrôle interne, nous avons concentrés les investigations sur les points suivants :
- Exploitation des confirmations de solde clients, fournisseurs, banques, avocats ;
- Circularisation des avocats et probables auxiliaires de justice ;
- Revue analytique des comptes de charges et produits ;
- Analyse des charges à travers les supports justificatifs probants, contrôle de
l’évaluation et de l’exhaustivité de celles-ci ;
- Vérification de l’exhaustivité des ventes sur la base des contrats de prestations et de
quelques pièces comptables ;
- Simulation dans le calcul des impôts et taxes fiscaux et sociaux liés aux
rémunérations du personnel ;
- Observations physiques des immobilisations et vérification de la bonne évaluation ;
1.1.2.3 Diligences spécifiques et objectifs d’audit
Compte tenu de l'analyse des risques que nous avons effectués, nos contrôles
comporteront notamment les diligences suivantes :
- Mise en œuvre d’une demande de confirmation bancaire,
- Mise en œuvre d’une demande de confirmation clients,
- Mise en œuvre d’une demande de confirmation fournisseurs,
- Mise en œuvre d’une demande de confirmation avocats.
1.1.2.4 Objectifs d’audit par cycle
Les facteurs de risque identifiés ci-dessus nous amènent à définir comme suite nos
objectifs de contrôle par cycle en vue d’aménager en conséquence nos programmes
standards d’évaluation du contrôle interne, de révision des comptes et de
vérifications spécifiques :

Cycles Objectifs
VENTES S’assurer de la réalité des créances clients ;
S’assurer de l’exhaustivité du chiffre d’affaires
de l’exercice.
 IMMOBILISATIONS CORPORELLES S’assurer de la réalité, de l’exhaustivité et de
ET INCORPORELLES l’évaluation des immobilisations.
 TRÉSORERIE S’assurer de la réalité de la trésorerie au
31/12/2015.
 IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES S’assurer de la réalité des immobilisations
financières.
 ACHATS S’assurer de la réalité des dettes
fournisseurs ;
S’assurer de l’exhaustivité et de la réalité des
charges.
 PERSONNEL S’assurer de l’exhaustivité des provisions,
notamment pour litige et congés dus ;
S’assurer de l’exhaustivité des dettes
sociales et fiscales.
 EMPRUNTS ET DETTES S’assurer que la comptabilité est conforme
FINANCIÈRES aux échéanciers d’emprunts ;
S’assurer que les intérêts sont bien évalués ;
S’assurer de la régularité des informations en
annexe.
 CYCLE FONDS PROPRES S’assurer de la conformité de la comptabilité
avec les décisions des associés.

 CYCLE PROVISION POUR RISQUES S’assurer de l’exhaustivité des provisions.


ET CHARGES
 CYCLE IMPÔTS ET TAXES S’assurer de la réalité et de l’exhaustivité des
charges fiscales ;
S’assurer de l’exhaustivité des déclarations.
 CYCLE AUTRES ACTIFS S’assurer de la réalité, de l’exhaustivité et de
l’évaluation des autres actifs.
 CYCLES AUTRES PASSIFS S’assurer de la réalité, de l’exhaustivité et de
l’évaluation des autres passifs.
 CYCLE AUTRES PRODUITS ET S’assurer de la réalité des autres produits et
CHARGES charges.
2.1.1.1 Fixation des seuils

Critères Solde % Montant

Chiffre d'affaires 998 898 875 5% 49 944 944


Capitaux Propres 342 776 493 5% 17 138 825
67 083 768

SSP = Seuil de Signification Préliminaire 33 541 884

ET = Erreur Tolérable 50% SSP 16 770 942

SRA = Seuil de Remontée des ajustements 10% ET 677 094

1.1.9 Planning de la mission

Cette mission de Commissariat aux comptes s’est articulé autour des étapes ci-
après :
Dates
25- 26- 29- 1- 2- 3- 4- 5- 6- 8-
Étapes
janv janv 27- 28- janv févr févr févr févr févr févr 7- févr 9-
. . janv. janv. . . . . . . . févr. . févr.
Prise de connaissance de la documentation et
des faits significatifs
Préparation des lettres de circularisation,
élaboration des plannings d’entretien, mise en
place du programme de travail, élaboration
des feuilles maîtresses
Validation du contrôle interne
Synthèse sur le contrôle interne
Tests de substance et vérifications spécifiques
Synthèse de la mission
Mise en forme des dossiers physiques
Supervision du dossier par le Manager puis
l’Associé Responsable
Rapports provisoires
Restitution des conclusions de la mission
Dépôt de la version provisoire des rapports

1.1.10 Les difficultés rencontrées

-le respect du caractère confidentiel des informations liées à la mission ;


-l’instabilité dans la composition de l’équipe de mission qui occasionnait des
difficultés pour trouver des interlocuteurs valables ;

CHAPITRE 4 : RESULTAT DES ANALYSES

La mission que nous avons reçu en notre qualité de responsable administratif et


financier (RAF) la chance de participer est une mission légale. Avant le début
d’exécution des travaux, une séance de travail a eu lieu où le chef de mission a
défini la composition de l’équipe, les objectifs de la mission, le programme de travail
et le planning de travail. Une répartition des taches a été faite.
Cela dit, le but de cette mission était de donner une opinion sur les états financiers
de l’exercice. Toutefois, comme prévu dans l’acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et groupements d’intérêt économique, nous avons poussé
plus loin nos investigations pour proposer des recommandations pour les exercices à
venir. Ces recommandations portaient sur la gestion.
Les objectifs de la mission portaient d’abord sur l’appréciation du contrôle interne,
ensuite sur le contrôle des comptes.
Par ailleurs notre équipe d’intervention était composée d’un expert-comptable d’un
auditeur senior et de deux assistants seniors dont nous.
La répartition des taches était faite de la manière suivante :
 Un expert et un assistant s’occupaient de l’appréciation du contrôle interne
 L’auditeur senior et l’assistant avaient en charge le contrôle des comptes.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans le premier groupe qui avait en
charge l’appréciation du contrôle interne.
2.1. Analyse des comptes
En notre qualité de commissaire aux comptes de SONAVIE, nous avons présenté
d’une part notre rapport sur les comptes audités et d’autre part sur les conventions
réglementées.
Cela dit, nous avons réalisé notre audit conformément aux Normes Internationales
d’Audit établies par le Conseil des Normes Internationales d’Audit et d’Assurance de
la Fédération Internationale des Experts-comptables (IFAC).
Ces normes imposent de nous conformer aux règles d'éthique, de programmer et
d’effectuer notre audit de manière à déterminer, avec un degré de certitude
raisonnable, que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives.
L’audit consiste à procéder à un examen par sondages de documents justifiant les
montants et informations figurant dans les états financiers, et à évaluer les principes
comptables utilisés et les estimations importantes faites par la Direction de
SONAVIE, ainsi que la présentation générale des états financiers.
En application des dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA sur le droit des
sociétés commerciales et du GIE, nous devrions être avisés de conventions visées à
l'article 350 et suivant de l’Acte Uniforme de l’OHADA qui sont intervenues au cours
de l’exercice.
Il ne nous appartenait pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions
mais de communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les
caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés,
sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il appartient
d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur
approbation.
Nous sommes d’avis que notre audit constitue une base raisonnable pour notre
opinion exprimée ci-après.
2.1.1.1 Constat
Apres l’analyse des comptes nous avons constaté que la société ne dispose pas de
registre de ses immobilisations. Celles-ci ne sont pas codifiées et n’ont jamais fait
l’objet d’un inventaire physique. Plusieurs biens de la société ne sont plus utilisables
mais apparaissent encore dans son patrimoine.
Compte tenu de ce qui précède, nous n’avons été en mesure de contrôler
l’existence, l’exhaustivité et la correcte évaluation des matériels contenus dans les
états financiers de SONAVIE pour un montant net de FCFA 171 034 345
Par ailleurs, La société ne nous a communiqué aucune convention réglementée au
cours de notre mission. Cependant, nous avons relevé que des sommes d’argent
sont parfois mises à la disposition de la société par ses associés. Ces relations entre
la société et ses associés ne sont pas encadrés par des conventions.
Sous réserve de la limitation mentionnée plus haut, nous certifions que les comptes
annuels sont, au regard des règles et principes du Système Comptable de l’OHADA,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à
la fin de l’exercice 2015.
2.1.1.2 Risques
La société s’expose à des risques de vols et de production d’information financière
erronée d’une part.
Et d’autre part l’absence de convention signée engendre les risques ci-après :
- Absence de preuve en cas de litiges ;
- Contestation et ou réclamation des parties ;
- Résiliation abusive des relations d’affaires.
2.1.1.3 Recommandations
Nous avons suggéré à SONAVIE de :
- Effectuer un inventaire physique des immobilisations au moins une fois par année ;
- Rapprocher le résultat de cet inventaire avec les données comptables ;
- Créer un registre des immobilisations,
- Codifier ses immobilisations,
- Tenir des fiches individuelles pour chaque immobilisation détenue.
Nous lui avons également suggéré de formaliser ses relations avec ses associés par
la signature de conventions de comptes courants.
2.1.1.3.1 Résultat de l’évaluation du système de contrôle interne
Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes pour la période allant
du 1er janvier au 31 décembre 2015, nous avions procédé à l’évaluation du système
de contrôle en vigueur à un degré jugé nécessaire.
La Direction de la société était responsable de la mise en place et du maintien d’un
système de contrôle interne. Pour assumer cette responsabilité, la Direction devait
faire des estimations et des appréciations afin d’évaluer les résultats par rapport au
coût des procédures de contrôle interne en place.
Les objectifs d’un système de contrôle interne étaient de donner, à la Direction, une
assurance raisonnable mais non absolue que les actifs étaient protégés contre toute
utilisation non autorisée ou frauduleuse, que les opérations étaient exécutées
conformément aux instructions de la Direction et dans le respect des termes des lois
et règlements, et qu’elles étaient comptabilisées correctement pour permettre la
préparation des états financiers sur la base de principes comptables en vigueur en
République du Mali.
Cependant, en raison des limites inhérentes à tout système de contrôle interne, des
déviations résultant d’une mauvaise compréhension des instructions, d’erreurs de
jugements, de négligence ou d’autres facteurs humains, peuvent se produire et
passer inaperçues. Une projection, dans le temps, de l’évaluation du système de
contrôle interne pouvait révéler une inadéquation des procédures ; cette
inadéquation pouvait être occasionnée par des changements intervenus ou en raison
de la détérioration du degré de fiabilité.
Dans le cadre des travaux de commissariat aux comptes pour la période allant du 1 er
janvier au 31 décembre 2015, nous avions procédé à l’évaluation du système de
contrôle interne de SONAVIE en vue de déterminer la nature, le déroulement et
l’étendue des procédures de révision nécessaires à l’expression d’une opinion sur
les états financiers. Notre intervention était, par conséquent, plus limitée qu’une
étude qui aurait pour objectif l’expression d’une opinion sur le système de contrôle
interne pris dans son ensemble.
Notre examen du système de contrôle interne avait un objectif limité comme décrit
dans le paragraphe précédent et n’inclut donc pas toutes les faiblesses du contrôle
interne qui pourraient être des insuffisances significatives. Toutefois, comme indiqué
ci-dessous, nous avons identifié un certain nombre d’insuffisances dans le contrôle
interne que nous jugeons devoir porter à la connaissance de la Direction. Les
principales observations se présentent comme suit :
- Absence de contrôle inopiné et d’inventaire physique périodique de la caisse ;
- Insuffisance dans la détermination des retenues et charges fiscales liées aux
salaires ;
- Absence de retenue à la source de l’IBIC sur les prestataires n’ayant pas de NIF ;
- Insuffisance dans la forme de la déclaration article 75 du livre des procédures
fiscales (LPF) ;
- Dossiers du personnel incomplets ;
- Absence de séparation des fonctions ;
- Insuffisance dans la gestion des immobilisations ;
- Absence de manuel de procédures administrative, comptable et financière ;
- Absence d’évaluation et de formation continue du personnel administratif ;
- Non-respect des règles régissant les contrats à durée déterminée ;
- Absence de conventions formalisées entre SONAVIE et ses associes ;
- Non-respect des termes de l’agrément relatif à l’extension de SONAVIE
- Qualité non probante de certaines pièces comptables.
2.1.1.4 ABSENCE DE CONTRÔLE INOPINE ET D’INVENTAIRE PHYSIQUE
PERIODIQUE DE LA CAISSE
2.1.1.5 PRINCIPE
Un contrôle inopiné et un inventaire physique périodique de la caisse doivent être
effectués afin de dissuader toute tentation d’utilisation abusive des fonds, de vol ou
de détournement et de s’assurer de l’enregistrement régulier des mouvements de la
caisse. Ces contrôles sont sanctionnés par des Procès-verbaux.
2.1.4.2 CONSTATS
La société ne fait pas d’inventaire physique périodique et de contrôle inopiné de sa
caisse.
2.1.4.3 RISQUES
Une telle situation expose la société à des risques d’abus, de vol ou de
détournement.
2.1.4.4 RECOMMANDATIONS
SONAVIE doit prendre des dispositions afin qu’il soit procédé à des inventaires
physiques périodiques et contrôles inopinés de caisse sanctionnés par des Procès-
verbaux signés par les personnes habilitées.
2.1.4.5 INSUFFISANCE DANS LA DETERMINATION DES RETENUES ET
CHARGES FISCALES LIEES AUX SALAIRES
2.1.5.1 PRINCIPE
Le Code Général des Impôts (CGI) fixe les modalités de détermination des retenues
et charges fiscales liées aux salaires. Les bases d’imposition sont déterminées en
prenant compte les salaires, traitements, pécules, indemnités, émoluments, primes,
gratifications ainsi que tous autres avantages en argent ou en nature.
Le CGI prévoit l’exonération de certains éléments du salaire comme présenté ci-
dessous :
 L’article 5 énumère les parties du salaire non imposables au titre de l’impôt sur les
traitements et salaires (ITS) ;
 Les articles 161 et suivants précisent les éléments déductibles pour la détermination
de la base de la contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFE) ;
La taxe emploi jeune (TEJ) a la même base imposable que la CFE.
2.1.5.2 CONSTATS
Les bases imposables utilisées par SONAVIE pour la détermination de l’ITS, la CFE,
la TEJ, la taxe de formation professionnelle (TFP) et la taxe de logement (TL) ne sont
pas correctes.
Les avantages en nature ne sont pris en compte pour la détermination de la base
d’imposition d’aucun de ces impôts.
Les primes de responsabilité et de solidarité sont déduites à tort des salaires bruts
lors du calcul de la base imposable de la CFE, TEJ et TFP.
2.1.5.3 RISQUES
La société s’expose à des risques de redressements fiscaux.
2.1.5.4 RECOMMANDATIONS
SONAVIE devrait se conformer à la législation fiscale en matière d’impôts et taxes
sur les salaires.
2.1.5.5 ABSENCE DE RETENUE A LA SOURCE DE L’IBIC SUR LES
PRESTATAIRES N’AYANT PAS DE NIF
2.1.5.6 PRINCIPE
Selon l’article 435 du LPF du Mali, les rémunérations versées à tout prestataire de
services non titulaire d'un numéro d'identification fiscal, en contrepartie d'une
prestation de services et dont l'imposition est prévue à l'article 43 du code, une
retenue de 15 % doit être opérée sur le montant brut par la partie versante.’’
2.1.5.7 CONSTATS
SONAVIE ne retient pas l’IBIC sur les prestataires n’ayant pas de numéro
d’identification fiscale.
2.1.5.8 RISQUES
La société s’expose à des risques de redressements fiscaux.
2.1.5.9 RECOMMANDATIONS
SONAVIE devrait se conformer à la législation fiscale en matière de retenue à la
source de l’IBIC.
2.1.5.10 INSUFFISANCE DANS LA FORME DE LA DECLARATION ARTICLE
75 DU LIVRE DES PROCEDURES FISCALES (LPF)
2.1.5.11 PRINCIPE
L’article 75 du LPF impose aux contribuables la déclaration des sommes versées,
d’un montant supérieur à FCFA 50 000, à des tiers ne faisant pas partie de leur
personnel.
Cette déclaration doit contenir les nom et prénom ou raisons sociales, la profession,
l’adresse complète, le numéro d’identification fiscal, la nature des prestations de
services rendues, le montant hors TVA mis en paiement, la date de paiement et le
montant des retenues éventuellement effectuées.
Cette déclaration doit être effectuée, selon la législation fiscale actuelle, au plus le 30
avril de l’exercice suivant.
2.1.5.12 CONSTATS
SONAVIE ne respecte pas les conditions de forme exigées par le LPF pour la
déclaration article 75.
2.1.5.13 RISQUES
La société s’expose à des risques de redressements fiscaux.
2.1.5.14 RECOMMANDATIONS
SONAVIE devrait se conformer à la législation fiscale en matière de déclaration des
sommes versées au tiers ne faisant pas partie de son personnel au titre de l’article
75 du LPF.
2.1.5.15 DOSSIERS DU PERSONNEL INCOMPLETS
2.1.5.16 PRINCIPE
Le dossier individuel du personnel est incontournable pour retracer la vie
professionnelle de l’employé. Ce dossier permet également de conserver les
éléments essentiels (justification de la situation matrimoniale, extrait d’acte de
naissance des enfants, diplôme, correspondances internes, …) à la justification des
rémunérations versées au salarié.
2.1.5.17 CONSTATS
Certains dossiers du personnel de SONAVIE ne contiennent pas les justifications de
la situation matrimoniale, les extraits d’acte de naissance des enfants ou encore le
contrat de travail de l’employé.
2.1.5.18 RISQUES
Des dossiers incomplets ne permettent pas d’avoir l’assurance sur le calcul et la
justification des rémunérations versées aux salariés.
2.1.5.19 RECOMMANDATIONS
SONAVIE doit tenir un dossier du personnel à jour pour chaque salarié contenant au
moins les éléments ci-après : contrat de travail, curriculum Vitae, extrait d’acte de
naissance, copie certifiée conforme des diplômes obtenus, pièces justificatives de la
situation matrimoniale, extraits d’acte de naissance des enfants, lettres
d’avancements, résultats de l’évaluation, correspondances internes adressées au
salarié (avertissement, demande d’explication…), réponses aux demandes
d’explication, état de suivi des congés, copie de la carte d’identité nationale ou du
passeport.
2.1.5.20 ABSENCE DE SEPARATION DES FONCTIONS
2.1.5.21 PRINCIPE
Pour une meilleure gestion de la société, la séparation des tâches et des fonctions
doit être de rigueur. Deux des quatre fonctions suivantes ne doivent pas être
confiées à la même personne :
- Fonction de détention ou de protection
- Fonction d’enregistrement
- Fonction de contrôle
- Fonction de décision
2.1.5.22 CONSTATS
Le chef comptable et l’assistant comptable gèrent respectivement les chéquiers, la
caisse et procèdent aux enregistrements comptables.
2.1.5.23 RISQUES
La société s’expose à des risques de mauvaise gestion, d’abus, de vol ou de
détournement.
2.1.5.24 RECOMMANDATIONS
La société devrait confier la gestion de la caisse et des chéquiers à une personne
n’ayant pas de fonction d’enregistrement.
2.1.5.25 INSUFFISANCE DANS LA GESTION DES IMMOBILISATIONS
2.1.5.26 PRINCIPE
Les immobilisations constituent un élément substantiel du patrimoine d’une structure.
Il s’agit de biens à caractère durable non destinés à passer en consommation de
l’exercice, mais à être utilisés durant plusieurs années, comme moyen permanent
d’exploitation.
L’inventaire physique des immobilisations permet de s’assurer de l’existence des
biens corporels inscrits dans le patrimoine d’une entreprise. Leur codification
exhaustive permet cette prise d’inventaire.
Un registre des immobilisations par catégorie et une fiche récapitulative des
immobilisations par année d’acquisition doivent également être tenues.
2.1.5.27 CONSTATS
Nous avons relevé dans la gestion des immobilisations les faiblesses ci-après :
- Absence d’inventaire physique des immobilisations,
- Absence de registre des immobilisations,
- Absence de codification des immobilisations,
- Absence de fiches individuelles d’immobilisation.
2.1.5.28 RISQUES
La société s’expose à des risques de vols et de production d’information financière
erronée.
2.1.5.29 RECOMMANDATIONS
Nous avons suggéré à SONAVIE de :
- Effectuer un inventaire physique des immobilisations au moins une fois par année ;
- Rapprocher le résultat de cet inventaire avec les données comptables ;
- Créer un registre des immobilisations,
- Codifier ses immobilisations,
- Tenir des fiches individuelles pour chaque immobilisation détenue.
2.1.5.30 ABSENCE DE MANUEL DE PROCEDURES ADMINISTRATIVE,
COMPTABLE ET FINANCIERE
2.1.5.31 PRINCIPE
Il est primordial qu’un document décrivant les procédures et l'organisation
administrative et comptable soit établi et mis à jour régulièrement afin de faciliter la
compréhension du système comptable et la réalisation des contrôles.
Par ailleurs, SONAVIE est assujettie au référentiel comptable SYSCOHADA
(Système Comptable OHADA). L’article 16 de ce référentiel stipule : « Pour maintenir
la continuité dans le temps de l’accès à l’information, toute entreprise établit une
documentation décrivant les procédures et l’organisation comptables ».
2.1.5.32 CONSTATS
Les procédures administratives, financières et comptables de SONAVIE ne sont pas
formalisées.
2.1.5.33 RISQUES
L’absence d’un manuel des procédures administratives et comptables ne permet pas
d’assurer l’exécution correcte des tâches nécessaires à la production d’une
information financière de qualité et une maitrise de la gestion.
2.1.5.34 RECOMMANDATIONS
Nous suggérons à SONAVIE de se doter d’un manuel de procédures administrative,
comptable et financière.
2.1.5.35 ABSENCE D’EVALUATION ET DE FORMATION CONTINUE DU
PERSONNEL ADMINISTRATIF
2.1.5.36 PRINCIPE
L’évaluation est un facteur fondamental dans la communication interne d’une société.
Elle permet de :
- Clarifier les missions du salarié et situer sa contribution à la performance de la
société,
- Evaluer les activités et les compétences mises en œuvre,
- Apprécier l'atteinte des objectifs,
- Fixer des objectifs nouveaux pour la période à venir,
- Définir les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs,
- Identifier les attentes du collaborateur au regard des besoins et objectifs de
l'entreprise,
- Déceler les besoins en formation.
La formation est un exercice qui permet aux salariés d’acquérir les connaissances et
les compétences pour répondre au mieux aux attentes de la société.
2.1.5.37 CONSTATS
Le personnel administratif, comptable et financier de SONAVIE ne fait pas l’objet
d’évaluation annuelle. Ce personnel ne bénéficie pas de formation.
2.1.5.38 RISQUES
Le défaut d’évaluation et de formation peuvent être source d’inadaptabilité des
compétences et connaissances du personnel aux besoins actuels et futurs de
l’entreprise.
2.1.5.39 RECOMMANDATIONS
Nous avons suggéré à SONAVIE de :
- Procéder à une évaluation annuelle de l’ensemble de son personnel ;
- Inscrire ses salariés à des formations selon les besoins qui ressortiront des
évaluations.
2.1.5.40 NON RESPECT DES REGLES REGISSANT LES CONTRATS A
DUREE DETERMINEE
2.1.5.41 PRINCIPE
L’article L.21 du code de travail stipule : « le contrat à durée déterminée doit être
constaté par écrit. A défaut d’écrit, il est présumé conclu pour une durée
indéterminée. »
2.1.5.42 CONSTATS
Certains employés de XXXXXX prennent fonction avant la signature effective de
leurs contrats à durée déterminée.
2.1.5.43 RISQUES
L’absence d’un contrat engendre les risques ci-après :
- Absence de preuve en cas de litiges ;
- Contestation et ou réclamation des parties ;
- Résiliation abusive de relations de travail.
2.1.5.44 RECOMMANDATIONS
SONAVIE devrait faire signer les CDD avant la prise de fonction du salarié pour
éviter d’éventuels litiges.
2.1.5.45 ABSENCE DE CONVENTIONS FORMALISEES ENTRE WELETON
ET SES ASSOCIES
2.1.5.46 PRINCIPE
Les documents contractuels (contrats, conventions, accords) formalisent les relations
d’affaires avec les partenaires et constituent des références en matière de preuve. Ils
doivent être signés par les parties avant leur mise en œuvre.
2.1.5.47 CONSTATS
Nous n’avons pas eu communication des documents justifiant les relations entre
SONAVIE et ses associés, notamment ceux relatifs aux frais de représentation ou
dépenses effectuées pour le compte de la société.
2.1.5.48 RISQUES
L’absence de convention signée engendre les risques ci-après :
- Absence de preuve en cas de litiges ;
- Contestation et ou réclamation des parties ;
- Résiliation abusive des relations d’affaires.
2.1.5.49 RECOMMANDATIONS
Nous suggérons à SONAVIE de formaliser ses relations avec ses associés par la
signature de conventions de comptes courants.
2.1.5.50 NON RESPECT DES TERMES DE L’AGREMENT RELATIF A
L’EXTENSION DE WELETON
2.1.5.51 PRINCIPE
Il est demandé dans l’agrément de notifier, par lettre recommandée, la date de
démarrage de l’extension du centre à l’Agence pour la Promotion des
Investissements au Mali, à la Direction Nationale de l’Industrie, à la Direction
Générale des Impôts, à la Direction Générale des Douanes et à la Direction
Nationale de l’Assainissement, du Contrôle des Pollutions et des Nuisances.
2.1.5.52 CONSTATS
SONAVIE n’a pas respecté les conditions de l’agrément. Les courriers de notification
n’ont pas été adressés aux différentes structures concernées.
2.1.5.53 RISQUES
Une telle situation expose la société à des risques de nullité de l’agrément et de
redressements fiscaux.
2.1.5.54 RECOMMANDATIONS
SONAVIE doit prendre les dispositions nécessaires pour se conformer aux
obligations de l’agrément portant sur son projet d’extension.
2.1.5.55 QUALITÉ NON PROBANTE DE CERTAINES PIÈCES COMPTABLES
2.1.5.56 PRINCIPE
 Les pièces servant de base à la comptabilité sont les preuves pour justifier les
opérations avec les tiers. Les factures provenant de ces derniers doivent avoir des
mentions obligatoires selon l’Ordonnance N°07-025/PRM du 18 juillet 2007 portant
organisation de la concurrence. Elles sont ci-après indiquées : Le numéro et la date
de la facture ;
 Le numéro du registre de commerce et du crédit mobilier vendeur ;
 Le numéro d’identification fiscale du vendeur ;
 Les noms des parties contractantes et leurs adresses ;
 La qualité, la dénomination précise et le prix unitaire des biens ou des produits
vendus et des services rendus ;
 Le montant hors taxe ;
 Le taux et le montant de la TVA ;
 Le montant toutes taxes comprises ;
 Le mode de paiement.
2.1.5.57 CONSTATS
Certaines factures d’achat de fournitures ou de prestations adressées à SONAVIE ne
contiennent pas toutes les mentions obligatoires requises.
2.1.5.58 RISQUES
L’absence des mentions obligatoires sur les factures entache leur qualité et remet en
cause leur valeur probante.
2.1.5.59 RECOMMANDATIONS
SONAVIE devrait exiger de ses fournisseurs des factures conformes aux exigences
ci-avant indiquées.

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