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ENCG ELJADIDA

AUDIT FISCAL

Animé par : M. A B LABGOUL


Expert comptable – Associé gérant L.AUDIFEC

1
CONTENU DE FORMATION

PARTIE I:
AUDIT FISCAL : NOTIONS DE BASE

PARTIE II:
RAPPEL RESUME DES PRINCIPAUX IMPOTS

PARTIE III:
DEMARCHE DE L’AUDIT FISCAL

PARTIE IV
FINALITE DE LA MISSION LE RAPPORT D'AUDIT

PARTIE V
2
PRATIQUE DE L’AUDIT FISCAL
PARTIE I :
AUDIT FISCAL : NOTIONS DE
BASE

3
AUDIT FISCAL : NOTIONS DE BASE

1. Objectifs de la formation;
2. Distinction audit comptable /audit fiscal;
3. Définition de l’audit fiscal;
4. Objectifs de l’audit fiscal;
5. Règles applicables a l’auditeur;
6. Définition du concept d’impôt;
7. Pression fiscale sur l’entreprise;
8. Intérêt de l’audit fiscal.

4
OBJECTIFS DE LA FORMATION.

-MAITRISER LES TECHNIQUES DE BASE DE L’AUDIT


FISCAL, EN METTANT EN EVIDANCE LA DEMARCHE
ET LA METHODOLOGIE A SUIVRE;

-SENSIBILISER A L’IMPORTANCE DE LA VARIABLE


FISCALE DANS LA GESTION FISCALE ET LA
REGULATITE FISCALE;

5
OBJECTIFS DE LA FORMATION.

Questions et interrogations ????

. Type d’impôt et le contexte fiscal Marocain?


. Quelle est la nature d'une mission d'audit fiscal ?
. Quels en sont les objectifs de l’audit fiscal?
. Quelle est la nature du risque fiscal ?
. Qui peut entreprendre une mission d'audit fiscal ?
. Quelle est la relation entre Audit fiscal et Audit
comptable ?
7. Quelle est la démarche et la méthodologie de travail
de l'Auditeur fiscal ?.....
6
AUDIT COMPTABLE /AUDIT FISCAL.

L'audit fiscal se distingue de l'audit comptable par le


fait que l'auditeur comptable recherche avant tout à
exprimer une opinion motivée sur les comptes annuels,
or l’auditeur fiscal s'attachera à informer sur la nature
du risque fiscal, sur son étendue et particulièrement sur
les actions à engager par l'entreprise afin de corriger et
réduire l'impact de ce risque.

Définition de l’audit fiscal??

7
DEFINITION DE L’AUDIT FISCAL.

La notion d'audit fiscal n'acquiert pas encore l'unanimité pour


une telle variété d'audit, plusieurs définitions ont tenté de
l'expliciter dont voici quelques-unes :

 L'audit fiscal est un moyen de se prononcer sur l'ensemble des


structures fiscales d'une entité et leur fonctionnement : c'est la
fiscalité sous toutes ses formes qui est l'objet de l'audit.

 C'est un examen critique de la situation fiscale d'une entité en


vue de formuler une appréciation. En clair, il s'agit d'établir
un diagnostic .

……
8
DEFINITION DE L’AUDIT FISCAL.

A travers ces deux définitions on peut qualifier l'audit fiscal


d'une expression d'opinion ou d'appréciation d'une conjoncture
fiscale d'une entreprise.

L'audit fiscal permet de réaliser le diagnostic des obligations


fiscales de l'entreprise ... de faire le point sur la stratégie fiscale
de l'entreprise et proposer le cas échéant des solutions de nature
à rendre la gestion fiscale plus performante en diminuant la
charge fiscale .

. L'audit fiscal se présente comme un outil de gestion et d'aide à


la prise de décision

9
OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL.

D'une manière générale, l'exercice d'une mission d'Audit


suppose un objectif préalablement défini et une démarche
permettant d'atteindre cet objectif avec le maximum
d'efficacité et en utilisant le minimum de moyens.

Si l'objectif de l'Audit comptable consiste à donner une opinion


sur les états financiers, il n'en demeure pas moins qu'il y va
autrement pour I 'Audit fiscal.

Deux objectifs principaux peuvent donc être recherchés par


l'Auditeur fiscal :
….
10
OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL.

2 Objectifs
principaux

La Régularité L'efficacité ou
fiscale de gestion
fiscale
11
OBJECTIFS DE L’AUDIT FISCAL

1. S'assurer que l'entreprise auditée n'encourt pas de risque


fiscal et évaluer, le cas échéant, l'impact de ce risque :

Audit de régularité fiscale

2. Porter un jugement sur la qualité de la gestion fiscale de


l'entreprise : c'est à dire juger jusqu'à quel niveau l'entreprise
mobilise-t-elle les ressources fiscales disponibles, compte tenu de
sa situation et de ses spécificités.

Audit de l'efficacité ou de gestion fiscale


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Notion de régularité fiscale (1/2)

1 La notion de régularité fiscale fait référence à la notion de


risque fiscal. Ce risque fiscal dépend de deux paramètres qui
sont:

i. probabilité d'existence d'erreurs fiscales au niveau des


comptes de l'entreprise

- Complexité de la matière fiscale,


- Multitude des obligations mises à la charge de l'entreprise,
- Compétence des services fiscaux et financiers;

ii. Eventualité de mise en œuvre du contrôle fiscal.

13
Notion de régularité fiscale (2/2)

la notion de régularité fiscale ne doit pas s'apprécier uniquement dans


la seule perspective d'un contrôle fiscal qui demeure toujours un
événement potentiel et aléatoire dont la survenance est tributaire d'une
part, des délais de prescription prévus dans les différents textes de loi
et d'autre part de la volonté, des priorités et des moyens de
l'Administration fiscale.

En effet, la non-conformité à la règle fiscale portera atteinte à la


qualité de l'information comptable et par voie de conséquence à la
notion d'image fidèle que devraient en principe, traduire les comptes
sociaux et ce, en raison du risque financier lié à ces irrégularités.

le respect des règles d'établissement des comptes annuels peut faire


défaut t en cas de non-conformité à la règle fiscale.
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Notion d’éfficacité ou la gestion fiscale

La notion d'efficacité ou de gestion fiscale, constituant le second objectif


recherché par l’auditeur, permet de porter un jugement sur la pertinence
des choix fiscaux en fonction des intérêts de l'entreprise.

En effet, la loi fiscale renferme aujourd'hui plusieurs régimes d'option


et plusieurs choix que l'entreprise peut aménager au mieux de ses
intérêts afin de réduire au maximum sa charge fiscale.

l'audit fiscal peut avoir divers objectifs qui dépendent à la fois de la qualité
du prescripteur de la mission et également de l'étendue des travaux
d'investigation arrêtés par les parties, compte tenu du coût de la mission et
de l'objectif recherché à travers le recours à cet audit.

Règles applicables à l’auditeur fiscal ???


15
REGLES APPLICABLES A L’AUDITEUR

Les règles générales qui devraient s'appliquer d'une


façon personnelle à l'auditeur fiscal concernent:

- son indépendance,
- sa compétence;
- et son intégrité.

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Règle d’indépendance

L'auditeur fiscal doit être et paraître impartial dans son jugement.


Cette indépendance devrait s'apprécier aussi bien sur le plan matériel
que sur le plan moral.

L'indépendance matérielle exige que l'auditeur ne soit pas dans une


situation de dépendance qui risque de compromettre son objectivité,
tel que par exemple le fait d'être en relation d'affaires avec le client ou
encore d'avoir un lien quelconque avec I 'audité qui pourrait
restreindre sa liberté.

L'indépendance morale par contre, permettra de s'assurer que


l’auditeur fiscal fait preuve d'honnêteté et d’intégrité dans son
comportement en écartant toute possibilité de subir des pressions
externes l'amenant à modifier son jugement.
17
Règle de compétence (1/2)

Ce critère revêt une grande importance pour l'audit fiscal, du fait


qu'il va conditionner le développement de ce type de missions. En
effet, le succès de l 'audit fiscal auprès des entreprises dépendra en
premier lieu d'un niveau minimum de qualité que seule la
compétence des intervenants dans ce domaine pourrait garantir.

En matière d'audit fiscal, cette exigence se pose avec beaucoup


d'acuité étant donné que l'auditeur fiscal doit maîtriser non seulement
la fiscalité, mais également les techniques d'audit, ce qui présuppose
qu'il est maitrise de la matière comptable,

l’auditeur fiscal doit être d'un niveau de compétence élevé exigeant à


la fois un profil de spécialiste et également celui de généraliste
polyvalent.
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Règle de compétence (2/2)

A ce niveau d'analyse une question importante peut se poser : Qui


peut exercer la Mission d'audit fiscal ?

Contrairement au commissariat aux comptes et à l'audit comptable


qui ont été réservés exclusivement à l'expert-comptable en vertu de la
loi n° 15-89 réglementant

L’audit fiscal à l'instar de tous les autre audits opérationnels n'est pas
réservé exclusivement à une profession précise.

Cette situation pourrait poser le problème de voir plusieurs


professions prétendre à l 'accomplissement des missions d'audit
fiscal. D'où le risque immédiat de porter atteinte à l'avenir de
cette discipline
19
Règle de secret professionnel

L'auditeur fiscal est amené tout au long de ses missions à prendre


connaissance d'informations confidentielles ou de risques importants
dont la divulgation pourrait causer des préjudices à l'entreprise
auditée.

Il détient également toutes les conclusions relatives à la situation


fiscale de l'entreprise, conclusions qui, si elles arrivent à tomber entre
les mains de tierces personnes, pourraient être utilisées contre elle.

A cet égard l’auditeur fiscal est tenu du secret professionnel.

Concept d’impôt base de l’audit fiscal ???


20
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

1- Qu’entend-on par la fiscalité ?

La fiscalité est un arsenal de mesures


juridiques ayant comme priorité absolue le
drainage de recettes au trésor public.

21
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

2- Définir l’impôt.
L’impôt peut être défini comme un prélèvement
pécuniaire obligatoire opéré par l’Etat et les
Collectivités Locales, suivant des règles légales à titre
définitif et sans contrepartie afin de subvenir à leurs
charges publiques.

Trois paramètres essentiels permettent de


caractériser un impôt : L'assiette, le taux et les
modalités de recouvrement

22
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

3- Qu’est ce qu’un impôt direct ?

C’est un impôt qui est supporté par le


contribuable. Il constitue donc un prélèvement
ressenti par celui qui le supporte.

23
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

4- Qu’est ce qu’un impôt indirect ?

C’est un impôt frappant l’emploi des revenus


ou du capital généralement assis sur des
dépenses.
En effet, les impôts et taxes indirects sont payés
par un redevable qui les récupère en aval sur
ses clients.
24
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

5- Quels sont les impôts et taxes qui


constituent "l’impôt direct" ?
- L’impôt sur les sociétés,
- L’impôt sur le revenu,
- La taxe professionnelle,
- La taxe urbaine.

25
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

6- Quels sont les impôts et taxes qui


constituent "l’impôt indirect"?
- La taxe sur la valeur ajoutée,
- La taxe intérieure de consommation
(TIC),
- Les droits d’enregistrement et de timbre,
- La fiscalité douanière.

26
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

7- Que gère la direction des impôts ?


- Les impôts directs,
- La TVA,
- Les droits d’enregistrement.

27
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

8- Que gère la Direction Générale des


Douanes et des Impôts Indirects ?
- Les droits de douane.

28
DEFINITION DU CONCEPT IMPOT

9- Qu’assure la Trésorerie Générale du


Royaume ?
Elle assure le recouvrement des impôts.

29
Contenue de la réforme

 L’instauration en avril 1986 de la TVA,

 Application de L’impôt sur les société depuis 27/01/87;

 Application de L’impôt général sur le revenu (actuellement


appelé IR) à partir du le 01/06/90 ;

 La réforme des droits d’enregistrement en 2004 ;

 L’élaboration du Livre des Procédures Fiscales en 2005 ;

 L’élaboration du Livre d’Assiette et de Recouvrement en 2006 ;


30
Rappel des principales étapes de la réforme

 L’élaboration du Code Général des Impôts en 2007 ;


 La refonte des droits de timbre et de la taxe spéciale annuelle
sur les véhicules et leur insertion dans un livre III du Code
Général des Impôts en 2009;

Ainsi ont été codifiées dans un seul texte les dispositions


relatives à l’assiette, au recouvrement et aux procédures fiscales
en matière d’impôt sur les sociétés (I.S.), d’impôt sur le revenu
(I.R.), de taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A.), des droits
d’enregistrement (D.E.), des droits de timbre (D.T.) et de taxe
spéciale annuelle sur les véhicules automobiles (T.S.A.V.A.).
31
PRESSION FISCALE SUR L’ENTREPRISE

La fiscalité dans sa nouvelle structure, se traduit par une


certaine pression sur les opérateurs économiques qui se
caractérise par sa permanence et son omniprésence, à tel
point que chaque opération effectuée au niveau de l'entreprise
croise l'impôt.
Cette influence régulière et envahissante exercée par la fiscalité
sur l'entreprise peut être ' résumée dans le schéma suivant :

32
Responsabilité au niveau
Lien de la fiscalité de l’administration de
avec le secteur l’impôt :
d’activité de Assiette ;
l’entreprise et la Déclaration ;
nature des opérations
Collecte ;
effectuées.
Versement.

Entreprise
Incidence Existence
financière de la d’obligations fiscales.
fiscalité : coût Rôle d’intermédiaire
fiscal. pour la collecte de
l’impôt :
TVA
IR
IS
TPA…..
33
Pression fiscale sur l’entreprise

Ces différents éléments imposent aujourd'hui à l'entreprise


Marocaine de nouvelles règles et contraintes fiscales dont les
plus importantes :

 Un système d'imposition basé, dans la plupart des cas, sur les


déclarations spontanées du contribuable, chargé dans ce
nouveau contexte d'établir lui-même ses déclarations et de
verser l'impôt correspondant en respectant les délais
prescrits.

 Des échéances fiscales, importantes en nombre, qu'il


faudrait suivre continuellement afin d'être en règle avec la
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loi ;
Pression fiscale sur l’entreprise

 Un renforcement des sanctions prévues par l'Administration fiscale en cas


d'inobservation des règles et obligations fiscales et l'acheminement
progressif vers plus de rigueur au niveau des contrôles fiscaux opérés par
le fisc comme en témoigne les nouvelles loi de de finances qui prévoient,
entre autres dispositions, d'ériger la fraude fiscale « caractérisée » en
délit pénal ;

 La subordination du bénéfice de certains avantages fiscaux au respect


d'obligations de forme et à l'accomplissement de certaines déclarations ;

Le renforcement de la position du contribuable en tant que partenaire à


part entière, notamment en lui garantissant ses droits par une codification
des procédures de contentieux et de recours que le contribuable doit
également observer afin de garantir ses droits ;
…..
35
Pression fiscale sur l’entreprise

 Des modifications; importantes en nombre, au niveau des textes de lois


régissant les différents impôts et taxes que le contribuable doit désormais
suivre rigoureusement afin d'éviter des sanctions de plus en plus lourdes et
coûteuses ;

 La loi comptable n° 9-88 qui consacre l'autonomie des règles comptables


par rapport au droit fiscal et qui oblige l’entreprise à gérer simultanément
deux types d'obligations ayant généralement des objectifs différents et
parfois même contradictoires;

 L'ouverture de possibilités de gestion fiscale à travers l'insertion dans les


différents textes de dispositions permettant au contribuable d'opérer des
choix fiscaux en fonction de ses objectifs économiques et stratégiques de
telle manière que la fiscalité puisse être « gérée » et non subie d'une
manière passive.
Quel intérêt présente l’audit fiscal ? 36
INTÉRÊT DE L’AUDIT FISCAL
la fiscalité constitue une matière dense et complexe nécessitant à la fois une
mise à jour permanente et une intégration profonde par rapport aux
réalités de l'entreprise et de son environnement immédiat et futur,

il est aisé de constater que les responsables des entreprises sont rarement
des « fiscalistes » et que, pris dans le feu de l’action, ils peuvent
commettre volontairement ou involontairement des infractions
susceptibles d'engendrer des coûts financiers plus au moins importants pour
l'entreprise et subir éventuellement des sanctions judiciaires.

L'entreprise se trouve de plus en plus en situation de risque permanent, lui


imposant de surveiller attentivement son environnement fiscal.

D’où l’intérêt de l’ « Audit Fiscal » et qui pourrait parfaitement contribuer


à aider l'entreprise à maîtriser et à gérer sa situation fiscale. Il constitue un
recours privilégié pour prévenir et réduire ce risque fiscal.
37
Questions et interrogations

1. Type d’impôt et le contexte fiscal Marocain?


2. Quelle est la nature d'une mission d'audit fiscal ?
3. Quels en sont les objectifs ?
4. Quelle est la nature du risque fiscal ?
5. Qui peut entreprendre une mission d'audit fiscal ?
6. Quelle est la relation entre Audit fiscal et Audit comptable ?
7. Quelle est la démarche et la méthodologie de travail de
l'Auditeur fiscal ?

38
PARTIE II :
RAPPEL DES PRINCIPAUX
IMPOTS

- IS,
- IR,
- TVA
39
Section I :
L’IMPÔT SUR LES SOCIETES -IS-

40
BASE IMPOSABLE

Le résultat fiscal (Article 8) de chaque exercice comptable est


déterminé d'après l'excédent des produits d'exploitation, profits et
gains provenant des opérations de toute nature effectuées par la
société, sur les charges engagées ou supportées pour les besoins
de l'activité imposable .

Aux produits d'exploitation, profits et gains s'ajoutent les stocks


et travaux en cours existant à la date de clôture des comptes .

Corrélativement, s'ajoutent aux charges les stocks et travaux en


cours à l'ouverture des comptes .

41
BASE IMPOSABLE

Exception

 La base imposable des centres de coordination prévus à


l’article 2-I-5°, est égale à 10% du montant de leurs dépenses
de fonctionnement. A cette base s’ajoute, le cas échéant, le
résultat des opérations non courantes.

 Le résultat fiscal de chaque exercice comptable des personnes


morales membres d’un groupement d’intérêt économique,
comprend leur part dans les bénéfices réalisés ou dans les
pertes subies par ledit groupement.

42
PRODUITS IMPOSABLES : ARTICLE 9

Les produits d'exploitation, profits et gains visés à l'article 9 ci-dessus


s'entendent :

• du chiffre d'affaires;
• des produits accessoires et des produits financiers (gain latent);
• du prix de revient des travaux relatifs à des biens immobilisés
effectués par la société pour elle-même ;
• des profits et gains exceptionnels;
• des indemnités perçues pour le transfert de la clientèle ou la
cessation de l'exercice de l'activité, ainsi que des profits réalisés sur
les cessions d'éléments quelconques de l'actif ;
• des subventions, primes et dons reçus de l'Etat, des collectivités
locales ou de tiers.

43
CHARGES DÉDUCTIBLES : ARTICLE 10
• les achats de matières et produits ;
• les frais de personnel et de main-d’œuvre et les charges
sociales y afférentes ;
• les frais généraux engagés ou supportés pour les besoins de
l'exploitation ;
• les frais d'établissement ;
• les impôts et taxes à la charge de la société ;
• Les dotations aux amortissements des biens immobilisés.
• Les provisions;
• les dons en argent ou en nature;
• les frais financiers;
• les pertes diverses.
44
L’AMORTISSEMENT

Cet amortissement est déductible à partir du premier jour


du mois d'acquisition

La déduction est effectuée dans les limites des taux admis


d'après les usages de chaque profession, industrie ou
branche d'activité.

La société qui n'inscrit pas en comptabilité la dotation aux


amortissements se rapportant à un exercice comptable
déterminé perd le droit de déduire l'annuité ainsi omise
…..
45
L’AMORTISSEMENT.

La déduction est subordonnée à la condition que les biens


en cause soient inscrits à un compte de l'actif immobilisé et
que leur amortissement soit régulièrement constaté en
comptabilité.

Deux conditions:
• Inscrits à un compte de l'actif immobilisé
• Amortissement régulièrement constaté
…..
46
Amortissement : taux d ’amortissement.

Le taux d'amortissement comptable du coût d'acquisition des


véhicules de transport de personnes, ne peut être inférieur à
20 % par an et la valeur totale fiscalement déductible, répartie
sur cinq ans à parts égales, ne peut être supérieure à 300000
dirhams par véhicule.

Les immobilisations en non valeurs sont amorties par


fractions égales sur 5 ans.

Possibilité d’application en franchise d’impôt un taux


dégressif.
….

47
Amortissement : taux d ’amortissement.

Dans le cadre d'un contrat de crédit-bail ou de location, la


part de la redevance ou du montant de la location, la partie
du prix du véhicule excédant 300 000 dirhams n'est pas
déductible.

Toutefois, la limitation de cette déduction ne s'applique pas


dans le cas de location par période n'excédant pas trois mois
non renouvelable .

48
Provisions

Les provisions constituées en vue de faire face soit à la


dépréciation des éléments de l'actif, soit à des charges ou des
pertes non encore réalisées et que des événements en cours
rendent probables. Les charges et les pertes doivent être
nettement précisées quant à leur nature et doivent permettre une
évaluation approximative de leur montant .

La déductibilité de la provision pour créances douteuses est


conditionnée par l’introduction d’un recours judiciaire dans un
délai de douze (12) mois suivant celui de sa constitution.

Provision pour congés (O/N)


49
Provisions : emploi non conforme ou sans objet

Lorsque, au cours d'un exercice comptable ultérieur, ces


provisions reçoivent, en tout ou en partie, un emploi non
conforme à leur destination ou deviennent sans objet, elles sont
rapportées aux résultats dudit exercice.

Provisions : réintégration

Toute provision irrégulièrement constituée, constatée dans


les écritures d'un exercice comptable non prescrit doit, quelle
que soit la date de sa constitution, être réintégrée dans les
résultats de l'exercice au cours duquel elle a été portée à
tort en comptabilité. 50
Les dons en argent ou en nature

Les dons en argent ou en nature octroyés :

a) aux habous publics et à l'entraide nationale ;

b) aux associations reconnues d'utilité publique;

c) aux établissements publics ayant pour mission essentielle de


dispenser des soins de santé ou d'assurer des actions dans les
domaines culturel ou d'enseignement ou de recherche ;

d) à la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-


vasculaires;
51
Les dons en argent ou en nature (suite)

e) au comité olympique national marocain et aux fédérations


sportives régulièrement constituées ;

f) aux oeuvres sociales des entreprises publiques ou privées


dans la limite de deux pour mille (2°/oo) du chiffre d'affaires du
donateur ;

h) au fonds national pour l’action culturelle ;

52
Les frais financiers :

a) les agios bancaires et les intérêts payés à des tiers ou à des


organismes agréés ;

b) Les pertes de changes et les écarts conversion actif;

b) les intérêts servis aux associés, en raison des sommes


avancées par eux à la société, à condition que:

 Le montant total des sommes ne peut excéder le montant du


capital social;

 Le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur à un


taux fixé annuellement, par arrêté du Ministre chargé 53 des
finances.
Charges non déductibles (art 11)

• Les amendes, pénalités et majorations de toute nature


mises à la charge des sociétés pour infractions aux
dispositions légales ou réglementaires.

• A concurrence de 50% de leur montant, les dépenses dont le


montant facturé est égal ou supérieur à 10.000 dirhams et
dont le règlement n'est pas justifié par chèque barré non
endossable, effet de commerce, moyen magnétique de
paiement ou par virement bancaire .

…..

54
Charges non déductibles (suite)

• Les montants des achats, des travaux et des prestations de


services non justifiés par une facture régulière ou toute autre
pièce probante comportant les renseignements prévus à
l’article 145 ci-dessous.

• Les montants des achats et prestations revêtant un caractère


de libéralité ;

• Le montant de la contribution pour l’appui à la cohésion


sociale mise à la charge des sociétés,

55
DEFICIT REPORTABLE : art 12

Le déficit d'un exercice comptable peut être déduit du bénéfice


de l'exercice comptable suivant. A défaut de bénéfice ou en cas
de bénéfice insuffisant pour que la déduction puisse être opérée
en totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat de déficit peut
être déduit des bénéfices des exercices comptables suivants
jusqu'au quatrième exercice qui suit l'exercice déficitaire.

La limitation du délai de déduction n'est pas applicable au


déficit ou à la fraction du déficit correspondant à des
amortissements régulièrement comptabilisés.
56
LIQUIDATION DE L'IMPOT :
PÉRIODE ET LIEU D'IMPOSITION ART 17 & 18

L'impôt sur les sociétés est calculé d'après le bénéfice réalisé au


cours de chaque exercice comptable qui ne peut être supérieur à
douze mois.

La période d’imposition des sociétés soumises à l’I.S. est


« l’exercice ».

Les sociétés sont imposées pour l'ensemble de leurs bénéfices,


profits et gains au lieu de leur siège social ou de leur principal
établissement au Maroc .

57
Différentes notions de l’exercice

• la notion d'exercice se rattache étroitement au caractère conventionnel


Juri de la répartition annuelle des bénéfices.
diqu • On parle dans ce cadre d’exercice social.
e

• l'exercice apparaît comme une nécessité pratique. Cet exercice se situe


Com entre deux inventaires, compris comme des tableaux complets de la
ptab situation active et passive d'une société.
le

• la notion d'exercice est rattaché à une période de temps n'excédant pas


Fisc douze mois.
ale
Les taux d’imposition (art 19)
1- Taux normal de l’impôt sur les sociétés

Taux d'imposition Entités concernées


la grande majorité des sociétés résidentes ou non
résidentes sauf option de ces dernières pour l'imposition
Taux de 30%
forfaitaire sur l'ensemble de leurs bénéfices, revenus ou
gains de source marocaine ;
Etablissements de crédit et organismes assimilés ;
Bank Al-Maghrib;
Taux de 37%
la caisse de dépôt et de gestion (C.D.G.) ;
les sociétés d'assurances et de réassurances.
10% si Bce <300.000 dhs, 20% si Bce >300.000 dhs et 31% si Bce >1.000.000 dhs
Les taux d’imposition (art 19)
2- Taux spécifiques de l’impôt sur les sociétés (suite)
Taux Entité concernée
17,50%  Les entreprises exportatrices de produits ou de services;
 Les entreprises, autres que celles exerçant dans le secteur minier, qui
vendent à d’autres entreprises installées dans les plates-formes
d’exportation des produits finis destinés à l’export
 Les entreprises minières exportatrices
 Les entreprises ayant leur domicile fiscal ou leur siège social dans la
province de Tanger et exerçant une activité principale dans le ressort de
ladite province
 les entreprises, autres que les établissements stables des sociétés n’ayant
pas leur siège au Maroc, attributaires de marchés de travaux, de fournitures
ou de service, les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank
Al-Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion, les sociétés d’assurances et de
réassurances, les agences immobilières et les promoteurs immobiliers à
raison des activités exercées dans l’une des préfectures ou provinces qui
sont fixées par décret.
 Les établissements privés d’enseignement ou de formation
professionnelle.
Les taux d’imposition (art 19)
3- Taux et montant de l’impôt forfaitaire

Taux /montant Entité concernée


8% du montant HT des marchés, en ce qui concerne les sociétés non
résidentes adjudicataires de marchés de travaux, de construction
ou de montage ayant opté pour l’imposition forfaitaire.
Le paiement cet impôt est libératoire de l’impôt retenu à la source
prévu à l’article 4 ci-dessus ;
(25.000) dollars La contre-valeur en dirhams de (25.000) dollars US par an sur option
US libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou
les revenus pour les banques offshore
(500) dollars US la contre-valeur en dirhams de cinq cent (500) dollars US par an
libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou
les revenus, pour les sociétés holding offshore.
Les taux d’imposition (art 19)
4- Taux de l’impôt retenu à la source

Taux /montant Entité concernée


10% du montant des produits bruts, hors taxe sur la
valeur ajoutée, perçus par les personnes physiques
ou morales non résidentes, énumérés à l’article 15;
20% du montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des
produits de placements à revenu fixe énumérés à
l’article 14;
15% 15% du montant des produits des actions, parts
sociales et revenus assimilés, énumérés à l’article
13.
Calcul de l’impôt

Le résultat fiscal ou le chiffre d’affaires servant de


base de calcul de l’impôt est arrondi à la dizaine de
dirhams supérieure et le montant de chaque versement est
arrondi au dirham supérieur.

63
COTISATION MINIMALE : CM

Le montant de l'impôt dû par les sociétés, ne peut être


inférieur, pour chaque exercice, quel que soit le résultat fiscal
de la société concernée, à une cotisation minimale .

Base de calcul =
chiffre d'affaires & prdts d’exploitation
+ produits accessoires
+ produits financiers y inclus les gains latents
+ subventions, primes et dons reçus
Produits non courants

64
TAUX DE COTISATION MINIMALE

Le taux de la cotisation minimale est fixé à 0,50%.

* Ce taux est ramené à 0,25 % pour les opérations effectuées par


les sociétés commerciales au titre des ventes portant sur :
- les produits pétroliers ;
- le gaz ;
- le beurre ;
- le sucre;
- la farine;
- l'eau ;
- l'électricité .

Toutefois, le montant de la cotisation minimale ne peut être


inférieur à 3 000 dirhams.M. SMAIL KABBAJ 65
COTISATION MINIMALE: EXONÉRATION

La cotisation minimale n'est pas due par les sociétés pendant


les trente-six premiers mois suivant la date du début de leur
exploitation.

Cette exonération cesse d'être appliquée à l'expiration d'une


période de soixante mois qui suit la date de création.

Les sociétés déficitaires qui paient la cotisation minimale ne


perdent pas le droit d'imputer leur déficit sur les bénéfices
éventuels des 3 exercices suivants,

66
Le recouvrement d’impôt

 L’impôt sur les sociétés est recouvré selon trois voies:

 Recouvrement spontané

 Recouvrement par retenue à la source

 Recouvrement par voie de rôle


Le recouvrement spontané

Acomptes provisionnels:
1. Cas général :
 L’impôt sur les sociétés donne lieu, au titre de l’exercice comptable en
cours, au versement par la société de quatre (4) acomptes
provisionnels dont chacun est égal à 25% du montant de l’impôt dû au
titre du dernier exercice clos, appelé «exercice de référence».
 Les versements des acomptes provisionnels sont effectués
spontanément auprès du receveur de l’administration fiscale du lieu
du siège social ou du principal établissement au Maroc de la société
avant l'expiration des 3ème, 6ème, 9ème et 12ème mois suivant la
date d'ouverture de l'exercice comptable en cours. Chaque versement
est accompagné d'un bordereau- avis conforme au modèle fourni par
l'administration, daté et signé par la partie versante.
Le recouvrement spontané

Dispense de versement:
• La société qui estime que le montant d'un ou de plusieurs acomptes
versés au titre d'un exercice est égal ou supérieur à l'impôt dont elle
sera finalement redevable pour cet exercice, peut se dispenser
d'effectuer de nouveaux versements d'acomptes en remettant quinze
jours avant la date d'exigibilité du prochain versement à effectuer, une
déclaration datée et signée, conforme au modèle fourni par
l'administration .

• Si lors de la liquidation de l'impôt, il s'avère que le montant de l'impôt


effectivement dû est supérieur de plus de 10% à celui des acomptes
versés, l'amende et la majoration prévues par lapplicables aux
montants des acomptes provisionnels qui n'auraient pas été versés
aux échéances prévues.
Le recouvrement spontané

2. Cas particuliers :
Exercice de référence et celui en cours n’ont pas la
même durée

Si l'exercice de référence est d'une durée inférieure à douze


(12) mois, le montant des acomptes est calculé sur celui de
l'impôt dû au titre dudit exercice, rapporté à une période de
douze (12) mois

Si l’exercice en cours est inférieur à 12 mois,


toute période dudit exercice égale ou inférieure
à trois (3) mois donne lieu au versement d'un
acompte avant l'expiration de ladite période.
Le recouvrement spontané

Exercice de référence des sociétés exonérées

 En ce qui concerne les sociétés exonérées temporairement de la


cotisation minimale, ainsi que les sociétés exonérées en totalité
de l'impôt sur les sociétés, l'exercice de référence est le dernier
exercice au titre duquel ces exonérations ont été appliquées.

 Les acomptes dus au titre de l'exercice en cours sont alors


déterminés d'après l'impôt ou la cotisation minimale qui
auraient été dus en l'absence de toute exonération.
Le recouvrement spontané

Liquidation de l’impôt définitif:

1. La liquidation se traduit par un complément d’impôt:

 S'il résulte de la liquidation un complément d'impôt au profit du Trésor,


ce complément est acquitté par la société dans le délai de déclaration.

2. La liquidation se traduit par un excédent au profit de


la société:
 Lorsque la liquidation se traduit par un excédent d'impôt versé par la
société, celui- ci est imputé d'office par la société sur les acomptes
provisionnels dus au titre des exercices suivants.
Le recouvrement spontané

Paiement de l’impôt forfaitaire:


1. Cas des sociétés non résidentes :
 L'impôt dû par les sociétés non résidentes ayant opté pour l'imposition
forfaitaire est versé spontanément par les intéressées dans le mois qui
suit chaque encaissement auprès du receveur de l’administration fiscale.
Le recouvrement par retenue à la source

Deux cas de figure peuvent se présenter :

 L’impôt est retenu par une personne résidente

 La personne non résidente est payée par un tiers non résident


Le recouvrement par retenue à la source

I. L’impôt est retenu à la source par une personne physique ou


morale résidente

L’impôt retenu à la source sur les produits des actions, parts sociales
et revenus assimilés, sur les produits de placements à revenu fixe et
sur les produits bruts perçus par les personnes physiques ou morales
non résidentes, doit être versé dans le mois suivant celui du
paiement, de la mise à la disposition ou de l’inscription en compte, à
la caisse du receveur de l’administration fiscale.
Le recouvrement par retenue à la source

I. L’impôt retenu à la source lorsque la personne physique ou


morale non résidente est payée par un tiers non résident

 Lorsque la personne physique ou morale non résidente est payée


par un tiers non résident, l'impôt est dû par l'entreprise ou
l'organisme client au Maroc, conformément aux dispositions de
l'article 162- II du CGI.
 Dans ce cas, le versement de l'impôt doit être effectué dans le mois

suivant celui prévu, pour les paiements des rémunérations, dans le


contrat de travaux ou de services.
Le recouvrement par voie de rôle

Recouvrement par voie de rôle

Insuffisance de
Défaut de versement Taxation d’office
versement

La société ne
Défaut de
procède pas au Nombre d’acomptes
déclaration du
paiement des insuffisant
résultat fiscal
acomptes dus

Défaut de
présentation des
documents
comptables

Infraction du droit au
communication
DECLARATIONS DU RESULTAT FISCAL ET DU
CHIFFRE D'AFFAIRES

*Les sociétés, à l'exception des sociétés étrangères, doivent


adresser à l'inspecteur des impôts directs et taxes assimilées du
lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au
Maroc, dans les trois mois qui suivent la date de clôture de
chaque exercice comptable, une déclaration de leur résultat
fiscal.

78
DECLARATIONS DU RESULTAT FISCAL ET DU CHIFFRE
D'AFFAIRES: LES SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES

*Les sociétés étrangères imposées forfaitairement doivent


produire, avant le 1er avril de chaque année, une déclaration
de leur chiffre d'affaires établie sur ou d'après un imprimé
modèle fourni par l'administration.

79
Section II:
LA TAXE SUR LA VALEUR
AJOUTEE (TVA)

80
PREAMBULE:

La TVA est une taxe que seul le consommateur supporte en


définitive. Cet impôt indirect est incorporé dans le prix du
produit acheté. Donc qu’on soit riche ou pauvre, on paie la
même taxe. C’est un impôt aveugle et injuste car il n’est pas lié
aux possibilités économiques du contribuable.

81
PREAMBULE:

La taxe sur la valeur ajoutée qui est une taxe sur le chiffre
d’affaires, s’applique :

1°- aux opérations de nature industrielle, commerciale, artisanale


ou relevant de l’exercice d’une profession libérale, accomplies
au Maroc;
2°- aux opérations d’importation ;
3°- aux opérations visées à l’article 89, effectuées par les
personnes autres que l’Etat non-entrepreneur, agissant, à titre
habituel ou occasionnel quels que soient leur statut juridique, la
forme ou la nature de leur intervention.

82
NOTION DE TERRITORIALITE

Une opération est réputée faite au Maroc :

1°- s’il s’agit d’une vente, lorsque celle-ci est réalisée aux
conditions de livraison de la marchandise au Maroc ;

2°- s’il s’agit de toute autre opération, lorsque la prestation


fournie, le service rendu, le droit cédé ou l’objet loué sont
exploités ou utilisés au Maroc.

83
MECANISME DE COLLECTE DE T.V.A

FOURNISSEURS
CLIENTS

TVA Récupérable TVA Facturée

ENTREPRISE

Différence Différence

ETAT
84
MECANISME DE COLLECTE DE T.V.A

CONSOMMATEUR ENTREPRISE ETAT

85
CHAMPS D'APPLICATION DE LA T.VA :

Les opérations obligatoirement imposables (art 89);

Les opérations imposables par option (art 90);.

Les opérations exonérées (art 91/92);..

86
CALCUL DE LA T.V.A :

Le montant de l'impôt à payer est déterminé à partir des règles


bien précises qui reposent sur quatre fondements :

* Le fait générateur ;
* La détermination de la base imposable ;
* Le taux applicable ;
* Les déductions autorisées.

87
RÉGIMES DE TAXATION :
Régime d ’encaissement/régime débit :

Régime d’encaissement : fait générateur : Encaissement

Régime débit : les redevables ont la faculté d'opter pour le


paiement de la T.V.A suivant les régimes des "Débits", c'est-
à-dire en fonction de l'inscription au débit du compte du
client des sommes dues par celui-ci.

88
PERIODICITE DE
DÉCLARATION DE TVA :
• La déclaration mensuelle, pour les redevables dont le
Chiffre d'Affaire taxable réalisé au cours de l'année écoulée
atteint ou dépasse 1.000.000,00 DHS.

• La déclaration trimestrielle, pour les redevables dont le


Chiffre d'Affaire taxable réalisé au cours de l'année écoulée
est inférieur à 1.000.000,00 DHS

89
REGLE DE CALCUL DE T.V.A

CAS D’UNE DECLARATION MENSUELLE /


TRIMESTRIELLE

TVA due ou Crédit de TVA =

TVA facturée (mois m/t)


- TVA récupérable sur immobilisations (mois m/t)
-TVA récupérable sur charges (m/t)
-Crédit de TVA du mois ou trim précédent.

90
LE CALCUL DE LA T.V.A :

Le fait générateur :

C'est l'événement qui entraîne l'exigibilité d'un impôt. Le


fait générateur permet de déterminer:

- Pour le vendeur: à quelle période d'imposition faut- il


rattacher les opérations réalisées ?

- Pour l'acheteur : la date de naissance de droit à déduction


de la taxe qui lui a été facturée ;

91
Exclusions du droit à déduction :

* Les biens, produits, matières et services non utilisés pour les


besoins de l'exploitation ;
* Les immeubles et locaux non liés à l'exploitation ;
* Les véhicules de transport de personnes, à l'exclusion de ceux
utilisés pour les besoins du transport public ou du transport collectif
du personnel des entreprises.
* Les produits pétroliers non utilisés comme combustibles
matières premières ou agents de fabrication.
* Les achats et prestations revêtant un caractère de libéralité ;
* Les frais de mission de réception ou de représentation;
• Les opérations portant sur les assurances.
……
92
Exclusions du droit à déduction (suite):

N’est déductible qu’à concurrence de 50% de son montant, la taxe


ayant grevé les achats, travaux ou services dont le montant est égal
ou supérieur à dix mille (10.000) dirhams et dont le règlement n’est
pas justifié par chèque barré non endossable, effet de commerce,
moyen magnétique de paiement, virement bancaire, procédé
électronique ou par compensation avec une créance à l’égard d’une
même personne, à condition que cette compensation soit effectuée
sur la base de documents dûment datés et signés par les parties
concernées et portant acceptation du principe de la compensation

93
Les conditions d'exercice du droit à déduction :
Les conditions de forme et de délai :

Les conditions de forme

* : La T.V.A n'est déductible que dans la mesure où elle figure


d'une manière distincte sur un document justificatif, qui peut
être :
- Une facture, s'il s'agit d'un achat.
- Un document douanier, s'il s'agit d'une importation
- Une déclaration de l'entreprise s'il s'agit d'une
livraison à soi- même.

94
Les taux de la T.V.A :

• Le taux normal 20 % (art 98) : Il s'applique à toutes les


opérations imposables, sauf celles pour lesquelles un autre taux
ci-dessous, est expressivement prévu par la loi ou qui sont
exonérées.

Les taux de 7%, 10% et 14% : les opérations concernées sont


spécifiées par la loi.

95
REGLES DE REMBOURSEMENT DE TVA

Dans le cas d’opérations réalisées sous le bénéfice des


exonérations ou du régime suspensif prévus aux articles 92 et 94,
si le volume de la taxe due ne permet pas l’imputation
intégrale de la taxe, le surplus est remboursé dans les
conditions et selon les modalités définies par voie réglementaire.

96
Section III :
L’IMPÔT SUR LES SALAIRES

97
DEFINITION DE L’IR

L’IR salarial est l’impôt sur le revenu dont sont


redevables les salariés au titre de leurs
rémunérations. Il est prélevé à la source
mensuellement par l’employeur et versé au
percepteur des impôts.

98
DEFINITION DES REVENUS
SALARIES & ET ASSIMILES

Sont considérés comme revenus salariaux pour l'application de l'impôt sur


le revenu :
- les traitements ;
- les salaires ;
- les indemnités et émoluments ;
- les allocations spéciales, remboursements forfaitaires de frais et
autres rémunérations allouées aux dirigeants des sociétés ;
- les pensions ;
- les rentes viagères ;
- les avantages en argent ou en nature accordés en sus des revenus
précités.
99
EXONERATIONS (1/4) (Art 57)

Sont exonérés de l'impôt :


Les indemnités destinées à couvrir des frais engagés dans
l'exercice de la fonction ou de l'emploi, dans la mesure où elles
sont justifiées, qu'elles soient remboursées sur états ou attribuées
forfaitairement.
 Les allocations familiales et d'assistance à la famille ;
 Les majorations de retraite ou de pension pour charges de
famille ;
 Les pensions d'invalidité servies aux militaires et à leurs ayants
cause;
 Les rentes viagères et allocations temporaires accordées aux
victimes d'accidents du travail ;
100
EXONERATIONS (2/4)

les indemnités journalières de maladie, d'accident et de maternité


et les allocations décès servies en application de la législation et de
la réglementation relative à la sécurité sociale ;

 dans la limite fixée par la législation et la réglementation en vigueur


en matière de licenciement:
-l'indemnité de licenciement,
- l'indemnité de départ volontaire;
- Et toutes indemnités pour dommages et intérêts accordées par les
tribunaux en cas de licenciement.

Toutefois en cas de recours à la procédure de conciliation, l'indemnité


de licenciement est exonérée dans la limite de ce qui est prévu par la
loi n° 65-99 relative au code du travail ; 101
EXONERATIONS (3/4)

 les retraites complémentaires et dont les cotisations n'ont pas été


déduites pour la détermination du revenu net imposable;
 Les prestations servies au terme d'un contrat d'assurance sur la
vie ou d'un contrat de capitalisation dont la durée est au moins égale
à 8 ans;
 La part patronale des cotisations de retraite et de sécurité
sociale;
 La part patronale des primes d'assurances- groupe couvrant les
risques de maladie, maternité, invalidité et décès ;
 Le montant des bons représentatifs des frais de nourriture ou
d'alimentation, délivrés par les employeurs à leurs salariés afin
de leur permettre de régler tout ou partie des prix des repas ou des
produits alimentaires, et ce dans la limite de 20 dirhams par
salarié et par jour de travail. (Inférieur à 20% SB) 102
ETAPES DE CALCUL SUR L’IR (1/3)

Le calcul de l’IR sur salaire nécessite le passage par les 3


étapes suivantes :

1ère étape : détermination du salaire brut (SB), c’est à dire la


somme des Rémunérations : salaires de base, prime, indemnités,
avantages en argents ou en nature, allocations familiales.

2ème étape : détermination du salaire brut imposable (SBI).

Le SBI est obtenu en éliminant du salaire brut les éléments


exonérés. Il s’agit essentiellement :
- Des allocations familiales ;
- Des remboursements de frais engagés par le salarié dans
le cadre de l’exercice de ses fonctions (exemple : frais
103
de déplacement).
ETAPES DE CALCUL SUR L’IR (2/3)

3ème étape : détermination du salaire net imposable (SNI).


Le salaire net imposable s’obtient en déduisant du SBI,
certaines déductions de charges engagées par le salarié. Parmi
ces déductions nous pouvons citer :
- Les frais professionnels évalués forfaitairement à 20% du
SBI non compris les avantages en argents ou en nature, et ce
dans la limite de «30.000,00 par an (2.500,00 par mois) ;
- Les cotisations à la CNSS ;
- Les cotisations de retraite constituées auprès d’organismes
marocains ;
- Le remboursement des emprunts (capital et intérêts)
contractés en vue de l’acquisition ou la construction de
logements économiques.
104
ETAPES DE CALCUL SUR L’IR (3/3)

4ème étape : calcul de IR brut:

On détermine dans quelle tranche se trouve le SNI, on le


multiplie par le taux correspondant à la tranche et on
déduit la somme figurant dans la dernière colonne afin
d’obtenir IR (brut).

105
BAREME ANNUEL DE CALCUL

Le barème de calcul de l’impôt sur le revenu est fixé comme


suit :

- la tranche du revenu allant jusqu’à 30 000 dirhams est exonérée


- 10% pour la tranche du revenu allant de 30.001 à 50.000
dirhams ;
- 20% pour la tranche du revenu allant de 50.001 à 60.000
dirhams ;
- 30% pour la tranche du revenu allant de 60.001 à 80.000
dirhams ;
- 34% pour la tranche du revenu allant de 80.001 à 180.000
dirhams ; 106
-
BAREME PERIODIQUE DE CALCUL

Le salaire étant généralement mensuel, le barème annuel de l’IR est


ramené à un barème mensuel, celui-ci est obtenu en divisant les
paramètres annuels par 12.
D’autres barèmes périodiques sont aussi prévus pour simplifier le calcul
de l’impôt pour différentes catégories de salariés, ainsi il suffit de
diviser les paramètres annuels (tranches et sommes à déduire) par les
coefficients suivants :
 Par 300 pour le calcul de l’équivalent journalier ;
 Par 50 pour obtenir le barème hebdomadaire ;
 Par 24 pour avoir l’équivalent en quinzaine ;
 Et par 4 lorsqu’on désire déterminer le barème trimestriel.

107
BAREME MENSUEL DE CALCUL

Tranches de revenu mensuel Taux (%) Somme à


déduire en DH
0 – 2 500,00 0 -
2.501,00 – 4.166,66 10 250,00
4.166,67 – 5.000,00 20 666,67
5.001,00 – 6.666,67 30 1 166,67
6.666,68 – 15.000,00 34 1.433, 33
Au-delà de 15.000,00 38 2.033,33

108
PARTIE III:
DEMARCHE DE L’AUDIT
FISCAL AUX COMPTES

109
DEMARCHE DE L'AUDIT FISCAL

L'audit suit une démarche inductive et objective conçue sur une adjonction
d'informations, d'observations, d'analyses et de vérification des faits et
d'appréciation.
La mission d'audit doit accomplir trois tâches :

 Effectuer un état des lieux : c'est une étape préalable au commencement


de la mission pour détecter les opportunités et menaces (III.1)

 Analyse approfondie des mécanismes de l'entreprise pour mettre en


œuvre la qualité du contrôle interne (III.2)

 Elaboration d'un programme de travail afin d'éviter l'omission des


principaux comptes et rubriques (III.3)

110
DEMARCHE DE L'AUDIT FISCAL

III.1 : PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE

III.2 : ÉVALUATION DU CONTROLE INTERNE

III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL

111
III.1 : PRISE DE CONNAISSANCE
GENERALE
L'audit, en toutes ses variétés, exige de la part de l'auditeur une
excellente connaissance globale de l'entreprise qui lui permettra
par la suite d'orienter ses travaux et réaliser ses recherches.

 La prise de connaissance générale présente un intérêt particulier


dans la mission d'audit fiscal (A) ;

 Elle permet de dégager les spécificités de l'entité et préparer par


conséquent le dossier permanent composé par les différents
dossiers (B).

A. Intérêt de la Prise de Connaissance;


B. Préparation des Différents Dossiers.
112
A. Intérêt de la Prise de Connaissance (1/3)

 Cette étape est d'autant plus importante quand il s'agit d'une


première intervention.

 Elle permet à l'auditeur d'assimiler le contexte externe de


l'entreprise : contexte juridique, environnement économique,
Environnement social ... et interne : l'activité et l'organisation générale
de l'entreprise.

 Elle met en relief les spécificités de l'entité ainsi que les éventuels
problèmes, risques ou failles pour orienter ses investigations et
recueillir par la suite des éléments de compréhension :
- Pour formuler son opinion ;
Une telle opinion est basée sur des éléments probants.
113
1. Les Éléments de Compréhension
A. Intérêt de la Prise de Connaissance (2/3)

1. Les Éléments de Compréhension

 Ces éléments sont de nature à familiariser l'auditeur aux


spécificités de l'entité pour qu'il puisse en tracer les ordres de
grandeurs auxquels il serait affronté.

 Ils lui sensibilisent sur la significativité d'une telle erreur et


donc fixer son seuil de signification.

 Cependant, ils ne se contentent pas à une compréhension de


l'environnement interne mais aussi de l'environnement
externe qui place l'entreprise dans son secteur d'activité et
l'apprécie vis-à -vis de ses concurrents. 114
A. Intérêt de la Prise de Connaissance (3/3)

2. Les Éléments De Preuve

 Plusieurs situations peuvent nécessiter un apport de


justification vue les incohérences décelées entre la
comptabilité et la fiscalité.

 Ces éléments justificatifs sont principalement liés à des


situations risquées ou à des anomalies qui impacte
l’appréciation de l’auditeur.

115
B. Préparation des Différents Dossiers

La prise de connaissance générale est une première étape du


processus d'audit fiscal qui débouche sur l'établissement de
plusieurs dossiers qui cernent des recueillis sur l'entreprise
dans des différents domaines.
Ces informations sont collectées suite à une visite des locaux et
par des interviews des personnels.
On listera indicativement les dossiers suivants :
 Les informations générales
 Les informations juridiques
 Les informations comptables et financières
 Les informations opérationnelles
 Les informations relatives au secteur d'activé
 Les informations sur les avantages fiscaux
 Informations sur les principales conventions 116
Les informations générales

Se sont des informations qui concernent


l'historique de l'entreprise, la dénomination
sociale, son capital, son objet social, ses
implantations ...

117
Les informations juridiques

Informations se rapportant au statut


juridique de l'entité (PP, SA, SARL, ...), les
procès verbaux des assemblés générales ...

118
Les informations comptables et
financières
Le manuel des procédures comptables, le
rapport d'audit interne, les états financiers...

119
Les informations opérationnelles

La nature de milieu du travail (informatisé,


manuel), les méthodes utilisés (travail à la
chaîne, production à la pièce...) dont des
informations fiscales peuvent y figurer
(avantage fiscal, option....) ;

120
Les informations relatives au
secteur d'activé
Régime d'imposition en tant que personnes
physiques ( forfaitaires ou réels) ou personnes
morales ( IS au taux de 30% ou de 10%) ; les
produits commercialisés à quel taux de TVA
(7%, 10%, 20% ... ), les autres impô ts et
cotisations spécifiques au secteur ( la taxe
parafiscale pour les minoterie par exemple...).

121
Les informations sur les
avantages fiscaux
Elles portent sur des dispositions
spécifiques à quelques entreprises faisant
l'objet d'une incitation de la part de l'Etat
comme :
Le régime de suspens en matière de
TVA.
L'application du mode dégressif lors du
calcul des amortissements... 122
Informations sur les principales
conventions
C'est essentiellement pour évaluer les incidences fiscales de
ces conventions telles que la location (l'enregistrement du
contrat a été réalisé ou non), le leasing, les cessions
d'immobilisations ...

L'élaboration de ces différents dossiers constituera le


dossier permanent qui servirait à l'auditeur dans ses
prochaines investigations.

123
III.2 : ÉVALUATION DU CONTROLE
INTERNE
 L'évaluation du contrô le interne consiste à l'appréhension de la
qualité organisationnelle de l'entreprise par un examen des
principales procédures (achat, vente, stock, immobilisation,
trésorerie ...) :

 C'est une évaluation générale du contrô le interne faite sur :

- Le plan comptable (A).


- Le plan fiscal, il s'agit d'une évaluation approfondie spécifique
au domaine fiscal (B).
A. L’Evaluation Générale du Contrôle Interne
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales
A. L’Evaluation Générale du Contrôle Interne(1/3)

Pour pouvoir donner un avis sur la régularité et la sincérité des


comptes et apprécier l'image fidèle sur le patrimoine et la
situation financière de l'entreprise, l'auditeur doit examiner
les dispositifs de sécurité mis en place pour assurer un
enregistrement convenable des opérations effectuées par
l'entreprise.

 C'est l'ensemble de ses sécurités que l'on dénomme «


Contrô le Interne ».
 Cet examen du système de CI va permettre à l'auditeur de
déterminer le niveau de contrô le à effectuer.

125
A. L’Evaluation Générale du Contrôle Interne (2/3)

 L'Evaluation du Contrô le Interne s'opère en cinq étapes :

1. La Description des Procédures


2. Les Tests de Conformité
3. L'É valuation Préliminaire du CI
4. Les Tests de Permanence
5. L'évaluation Définitive du CI

126
1. La Description des Procédures

 En fonction de la nature des opérations effectuées


au sein de l'entreprise l'auditeur identifie et décrit
les procédures de contrô le. Il doit rechercher les
sécurités mises en place pour la constatation des
différentes opérations.

 Cette description est d'autant plus rapide quant il


existe un manuel de procédures au sein de l'entité.

127
2. Les Tests de Conformité

 Une fois les procédures sont identifiées, l'auditeur


doit vérifier que la description du système de CI est
correcte et reflète la réalité de l'entreprise, c'est-à -
dire que l'ensemble des sécurités identifiées est
véritablement appliqué.

 Il doit aussi s'assurer qu'il n'existe pas d'autres


procédures informelles qui sont d'application et
qu'elles n'ont pas été repérées.

128
3. L'É valuation Préliminaire du CI

C'est l'étape la plus importante au niveau de ce


stade où l'auditeur dégage les forces et les
faiblesses et formule un jugement sur la qualité
du CI.

129
4. Les Tests de Permanence

Ces tests s'effectuent généralement par sondage.


Ils visent à s'assurer que les procédures jugées
fiables et correctes sont effectivement
appliquées. Ils confirment ou infirment
l'évaluation préliminaire du CI.

130
5. L'évaluation Définitive du CI

 Cette évaluation détermine l'étendue de la phase


suivante à savoir le contrô le des comptes.

 Si elle dégage des faiblesses, l'auditeur va


consacrer plus de temps et plus d'importance
au contrô le approfondi des états financiers.

 En plus, elle permet à l'entreprise d'améliorer


son système de contrô le interne pour les
exercices ultérieurs.

131
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales (1/5)

Suite à l'évaluation générale du contrô le interne, une


nécessité d'une autre évaluation relative au domaine fiscal se
fît ressentir.

L'auditeur fiscal analysera la façon par laquelle sont traités


les problèmes fiscaux et s'interrogera par conséquent sur
l'existence d'un service fiscal ainsi que sa position et son
organisation au niveau de l'organigramme de l'entreprise ; le
cas échéant sur ceux qui s'occupent de ces problèmes
fiscaux et leurs fonctions.

132
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales (2/5)

Outre ce diagnostic préalable, l'auditeur aura à :


 Examiner si l'entreprise a recouru à un ou plusieurs conseillers
extérieurs pour apporter des solutions ou des appuis à certains
problèmes.

 Etudier les méthodes de traitement des questions fiscales.

 Observer les conditions d'établissement des différentes


déclarations fiscales.

 Etudier les procédures de vérification et de contrô les utilisées


par l'entreprise. 133
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales (3/5)

 S'assurer qu'il y ait eu un contrô le ultérieur à la préparation


des déclarations par un supérieur hiérarchique tant en
matière de respect des règles fiscales qu'au niveau de la
vérification arithmétique.

 Analyser les procédures d'envoi des déclarations fiscales et


par la suite ceux confirmant leur dépô t aux délais légaux.

 Contrô ler les conditions dans lesquelles sont effectuées les


versements au trésor : procédures d'autorisation de
paiement, relations entre les responsables fiscaux et ceux de
la trésorerie, concordance entre les sommes dues par
l'entreprise et les montants effectivement. 134
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales (4/5)

Cette évaluation spécifique du CI sur le plan fiscal conduit


l'auditeur à mettre en évidence :
 Les faiblesses du système de CI desquelles s'engendrent les
risques fiscaux.

 Les forces du système de CI auxquelles on peut soutenir


pour améliorer l'efficacité de l'entreprise.

Le schéma de remonté des points forts et des faiblesses est


présenté comme suit:

135
B. L’Evaluation Des Spécificités Fiscales (5/5)

Recommandati
ons
FAIBLESSES FAIBLESSES DE
THEORIQUES CONCEPTION
CONCEPTION
FORCES FORCES DE
THEORIQUES CONCEPTION

TEST DE BONNE APPLICATION


CONFORMITÉ

TEST DE Vérification de l'application


PERMANENCE permanente des points forts
136
III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME
DE TRAVAIL

Le programme de travail est un outil de gestion opéré dans une


mission d'audit pour tenir compte de deux types de contraintes :

 La première est une contrainte de temps du fait que la mission


d'audit s'étale sur une période restreinte (quelques mois).

 La deuxième est une contrainte de résultats qui ne s'impose que


pour des missions d'audit contractuelles tel est le cas de la mission
d'audit fiscal.

Ainsi, « le travail d'un auditeur doit être planifier de manière


appropriée et les assistants, s'il en existe, doivent être
supervisés de manière satisfaisante ».
III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME
DE TRAVAIL

En vertu de ce qui précède, l'auditeur doit matérialiser son plan


d'action en un ensemble d'instructions libellé « programme
d'audit ».
Ce dernier est un schéma de procédures à suivre en vue d'aboutir
à la formulation d'une opinion.

A. Nécessité:

Ce programme permet de décrire la nature et l'étendue des


travaux à effectuer.
Son utilisation efficace apporterait à l'auditeur une économie de
temps à consacrer aux procédures les plus importantes.
III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME
DE TRAVAIL

Pour ce qui est de l'audit fiscal, l'utilité d'un tel programme se


résume ainsi :

 éviter l'oubli d'importants contrô les portant sur différents


impô ts
 simplifier la répartition des tâ ches entre les différents
collaborateurs tout en s'assurant qu'un risque d'omission ne
peut pas y exister
 superviser l'avancement des travaux de recherches et
d'investigations pour l'ensemble de la mission ainsi que des
membres de son équipe
 respecter son calendrier et donne par la suite une image fiable
de ses recommandations
III.3 : ÉLABORATION DU PROGRAMME
DE TRAVAIL

B. Contenu:

Ce programme de travail établit en écrit tient compte de


plusieurs facteurs sus indiqués ainsi que d'autre relatifs à la
date de préparation et d'approbation des états financiers, la
nature de la mission et les obligations qui en découlent.
Il décrit le calendrier de travail ainsi que la répartition
quotidienne des contrô les entre collaborateurs.
Dans le cadre d'un mission d'audit fiscal, outre ces données, le
programme d'audit doit préciser les différents contrô les
effectués en matière de TVA, IS, IR, droits d'enregistrements et
autres taxes et avantages fiscaux, de même que les techniques
d'audit utilisées.
PARTIE IV:
FINALITE DE LA MISSION LE
RAPPORT D'AUDIT

141
FINALITE DE LA MISSION LE
RAPPORT D'AUDIT

 Parvenu à ce qui constitue la phase ultime de contrô le de régularité et


d'efficacité fiscale, l'auditeur doit élaborer puis remettre au prescripteur le
rapport d'audit.
 Ce document, dans lequel sont consignés les conclusions des travaux élaborés,
concède à l'auditeur la possibilité de répondre aux préoccupations et aux
attentes du prescripteur justifiant le recours à une mission contractuelle d'audit.
 Contrairement à ce qui est le cas en matière d'audit comptable et financier, les
instances professionnelles n'ont pas élaboré des normes de rapport spécifique à
l'audit fiscal.
 Ce qui a laissé une grande liberté aux auditeurs et aux prescripteurs dans le
choix des caractéristiques du rapport ; ainsi ces caractéristiques peuvent être
déterminées soit à partir d'un accord entre les deux parties (A) soit à l'initiative
de l'auditeur (B).
 Il est à noter que la norme internationale d'audit ISA 800 a prévu quelques
normes régissant le rapport de l'auditeur sur des missions d'audit spéciales.

142
FINALITE DE LA MISSION
LE RAPPORT D'AUDIT

1. La Forme du Rapport
2. Le Contenu du Rapport
3. Les Caractéristiques du Rapport
laissées à l'Initiative de l'Auditeur

143
1. La Forme du Rapport (1/2)

 Il n'existe pas de dispositions générales quant à la forme que


doit revêtir un rapport d'audit fiscal. La latitude dont
jouissent les parties est grande en la matière dans la mesure
où elles peuvent aller jusqu'à arbitrer entre un rapport écrit
ou un compte rendu verbal de la mission.

 En réalité, la forme écrite est préférable car elle permet


d'une part un recensement méthodique des constatations
effectuées qui sont plus explicites qu'une simple
communication orale, et peut d'autre part servir de référence
en cas de litige ultérieur portant par exemple sur la qualité
des travaux accomplis.
144
1. La Forme du Rapport (2/2)

 L'auditeur peut compléter ce rapport écrit par un entretien


avec le prescripteur afin de préciser la portée de certaines
conclusions avancées, voire même de fournir quelques
indications complémentaires.

 On peut bien concevoir en effet que la gravité de certaines


constatations impose à l'auditeur d'interroger le
prescripteur avant même la rédaction du rapport afin que ce
dernier précise s'il souhaite voir de telles conclusions
consignées par écrit ou non.

145
2. Le Contenu du Rapport

 Lors de l'élaboration de la lettre de mission, l'auditeur et le prescripteur sont


en mesure de fixer par avance la structure générale du rapport qui conclura
la mission.

 le prescripteur doit définir les domaines sur lesquels il souhaite que les
travaux seront portés et par conséquent sur lesquels seront appuyés les
conclusions.

 Au-delà des domaines de travail, le prescripteur doit préciser à l'auditeur la


nature des informations qu'il souhaite recueillir dans le rapport. Il peut en
effet rechercher une opinion sur l'existence ou l'absence de risque fiscal
majeur ;

 il peut encore chercher un constat sur la situation fiscale de l'entreprise, le


rapport constitue alors un inventaire des différentes irrégularités
146
rencontrées.
3. Les Caractéristiques du Rapport laissées
à l'Initiative de l'Auditeur

Quelles que soient les attentes du prescripteur, le rapport final de la


mission doit comporter deux points dont la rédaction ne peut être
laissée qu'à l'initiative de l'auditeur.

 L’auditeur doit faire référence aux différents travaux qu'il a effectués


dans le cadre de sa mission. Cette description est importante,
notamment en cas de litige ultérieur entre les parties, afin de justifier le
coû t de la mission et d'apprécier la qualité des travaux effectués par
l'auditeur ainsi déterminer si celui ci a été diligent ou non en cas de mise
en cause de sa responsabilité par le prescripteur.

 L'auditeur doit pour cela énoncer les contrô les auxquels il n'a pas pu
procédé et les raisons pour lesquelles ces contrô les n'ont pas pu être
effectués.
147
PARTIE V:
PRATIQUE DE L’AUDIT FISCAL

148
PRATIQUE DE L’AUDIT FISCAL

Exemple:
Soit une société industrielle opérant dans l’export qui réalise un bénéfice fiscal
avant impô t de 400.000D au titre de l'exercice 2015.
Son chiffre d'affaires s'élève à 5.000.000D HT comprenant 2.000.000D
d'exportation.
Il est à noter que l'activité d'exportation n'a commencé qu'à partir de 2013.
Quels contrôles l’auditeur fiscal doit effectuer en matière de calcul de
l’IS ???

Questionnaires de contrôle

………………………………………..
149
PARTIE V:
PRATIQUE DE L’AUDIT FISCAL

Application du questionnaire aux


comptes

150
Questions d’ordre général

Nº Questions
1 • Existe-t-il un plan comptable professionnel spécifique à l'entreprise ?
• L'entreprise est-elle soumise à un régime particulier au regard de la TVA :
2
Convention signée avec l'administration ?
3 • Existe-t-il des impôts et taxes spécifiques au secteur d'activité de la société ?
• L'entreprise réalise-t-elle des opérations spécifiques dont le traitement fiscal
4
nécessite une compétence appropriée (Fiscalité internationale, fusions, etc.) ?
• Existe-t-il des procédures dans l'entreprise qui permettent de s'assurer que les
5 rôles d'impôts reçus sont correctement établis par l'Administration et
correspondent â la charge réellement due par l'entreprise ?
• Existe-t-il au sein de l'entreprise un service fiscal ?
• Si oui, quelle est son organisation et quel est le profil des responsables de ce
service ?
6 • Quelle est sa position dans l'organigramme ?
• Si non, Quelles sont les personnes qui prennent en charge les problèmes
fiscaux de l'entreprise et quel est leur niveau de qualification ?

151
Questions d’ordre général

Nº Questions
• Quelles sont les moyens et les outils qui permettent aux responsables fiscaux
7
d'entretenir et de mettre à jour leurs connaissances ?
• L'entreprise recourt elle à des services fiscaux externes ? Lesquels ? Quelle
8
est la fréquence, la périodicité et la nature de ces consultations ?
• Est ce que toutes les questions d'ordre fiscal sont soumises â l'avis préalable
9
d’un spécialiste fiscal avant leur comptabilisation ?
• Est ce que le service fiscal ou son équivalent dans l'entreprise est
10 systématiquement informé de toutes les opérations et conventions à incidence
fiscale ?
• Existe t-il des schémas d'écritures comptables permettant de faciliter
11
l'établissement des déclarations fiscales ?
12 • Quel est le degré de fiabilité de ces schémas ?
• Existe t’il au sein de l'entreprise des procédures permettant de s'assurer que
13 les obligations comptables édictées par l'Administration fiscale sont
respectées ?
• Les comptes impôts et taxes sont-ils régulièrement analysés et rapprochés
14
avec les déclarations fiscales ?
Questions d’ordre général

Nº Questions
• L'entreprise a t'elle payé au cours de l'exercice des amendes, pénalités et
15
majorations de retard ?
• Si oui, quels sont les impôts concernés ? Quelles sont les infractions
16 sanctionnées ? et quelles sont la fréquence des infractions et l'importance de
ces sanctions ?
• Existe-t-il des procédures permettant de s'assurer que toutes les déclarations
17 fiscales sont correctement servies, déposées dans les délais prescrits et le cas
échéant, l'impôt correspondant réglé ?
• Existe-t-il des contrôles permettant de s'assurer que les pièces justificatives
18 appuyant les écritures comptables respectent les conditions de forme prescrites
par les lois fiscales ?
• Existe-t-il des contrôles clés effectués par une personne autre que celle qui
établit les déclarations, permettant de s'assurer de la revue des déclarations
19
fiscales, tant au niveau du respect des règles fiscales qu'au niveau de
l'exactitude de ces déclarations ?
• Existe-t-il des faits susceptibles d'activer un contrôle fiscal (Fusion, apport
20
partiel d'actif, cessation partielle de certaines activités etc.) ?
Questions d’ordre général

Nº Questions
• Quelle est l'importance des charges et des produits comptabilisés au cours de
21 l'exercice et correspondant à l'exercice (n-1) par rapport aux charges et
produits de l'exercice ?
• Existe-t-il un service d'audit interne au sein de l'entreprise ?
22
• Si oui, intègre-il les préoccupations fiscales dans le cadre de son travail ?
• Le commissariat aux comptes est-il régulièrement effectué ? Dans quelles
23
conditions ? Quelles sont les principales conclusions de ces rapports ?
• Les comptes de la société sont-ils soumis à un contrôle externe ? Quelles sont
24
les principales conclusions des rapports de ces contrôles externes ?
25 • Quelles sont les principales conventions de l'entreprise ?
26 • L'entreprise a-t-elle pris des engagements fiscaux ? Lesquels ?
• L'entreprise a-t-elle subi des contrôles fiscaux ou fait l'objet de redressements
27 au cours des derniers exercices ?
• si oui, quel a été l'impact de ces contrôles et redressements?
Questions d’ordre général

Nº Questions
• Existe-t-il des possibilités d'optimisation fiscale, que l'entreprise aurait pu
utiliser et qu'elle n'a pas utilisé, qui auraient permis de réduire la charge de
28
l'impôt?
• Si oui, pourquoi l'entreprise n'a pas utilisé ces possibilités ?
• L'entreprise peut-elle envisager des opérations de restructuration permettant
29 de réduire ses obligations fiscales et le montant de la charge de l'impôt ?
Lesquelles ? Quelle serait l'incidence financière qui en résulterait ?
• Existe-t-il des procédures permettant de s'assurer que toutes les opérations
30 pouvant être à l'origine de conflit avec l'administration sont appuyées de
mini dossiers, soigneusement conservés par l'entreprise ?
Questions par cycle

1. CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS


2. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES
3. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES
4. IMMOBILISATIONS EN NON VALEURS
5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
7. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE PLACEMENT
8. STOCKS ET TRAVAUX EN COURS
9. VENTES-CLIENTS
10. TRESORERIE
11. ACHATS – FOURNISSEURS
12. PAIE PERSONNEL
13. IMPOTS ET TAXES
14. COMPTES DE RESULTAT
1. CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS

Comptes concernés
11 CAPITAUX PROPRES. 13 CAPITAUX PROPRES ASSIMILES.

111 Capital social ou personnel. 131 Subventions d'investissement.


112 Primes d'émission, de fusion, et 135 Provisions réglementées.
d'apport.
113 Ecarts de réévaluation.
114 Réserve légale
115 Autres réserves
116 Report à nouveau
118 Résultats nets en instance d'affectation.
119 Résultat net de l'exercice.

157
1. CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS

Contrôles à effectuer
IMPOT TYPE DE CONTROLE

En cas d'augmentation de capital ou, de réduction de capital, la société


D.E
a-t-elle acquitté les droits d'enregistrement prévus ?
Quels sont les mouvements des capitaux propres ? faire une analyse
I.S
explicative de ces mouvements ?
En cas de remboursement des apports, la société a-t-elle procédé à la
retenue à la source de la TPA , sauf dans le cas où ces remboursements
T.P.A bénéficient à des sociétés ayant fourni à la société distributrice une
attestation de propriété des titres comportant le numéro d'article de l'IS
?
Le tableau nº 17 de la déclaration fiscale IS modèle 100/IS/N a-t-il été
I.S
servi correctement ? .......
158
1. CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS

Contrôles à effectuer
IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les comptes reports à nouveau ont­ ils été mouvementés


I.S conformément aux procès-verbaux des assemblées générales ordinaires
ayant décidé leur affectation ?
• La sociêtê a-t-elle limité l'étalement de la subvention sur un maximum
I.S
de 10 ans ?
Le calcul des provisions réglementées est-il conforme aux prescriptions
suivantes :
• Plafonnée à 3% du résultat fiscal avant impôt pour ce qui est de la
I.S provision pour logement du personnel
• L'entreprise a-t-elle employé les provisions constituées dans les délais
et pour les emplois prescrits par la loi?

159
2. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES

Comptes concernés
DETTES DE FINANCEMENT COMPTES DU C.P.C
1481 Emprunts auprès des établissements 6311 Intérêts des emprunts et dettes
de crédit. 6318 Charges d'intérêts des exercices
1482 Avances de l'Etat. antérieurs
1483 Dettes rattachées à des participations.
1484 Billets de fonds.
1485 Avances reçues et comptes courants
bloqués.
1486 Fournisseurs d'immobilisations.
1487 Dépôts et cautionnements reçus.
1488 Dettes de financement diverses

160
2. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• L'entreprise a-t-elle procédé à l'actualisation des emprunts contractés en


I.S
monnaie étrangère au cours de change de clôture ?
I.S • Le résultat comptable intègre-t-il les provisions pour risque de change ?
• Le résultat comptable a-t-il été rectifié par la réintégration extra­
I.S comptable des gains de changes latents ?
• Les intérêts versés à des non résidents ont-ils fuit l'objet de retenue à la
I.S source reversée le mois qui suit la date du paiement ou de l'inscription en
compte ?
I.S • Ces intérêts ont-ils fait l'objet de la déclaration annuelle?

161
2. DETTES DE FINANCEMENT ET ASSIMILEES

Contrôles à effectuer
IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les intérêts des emprunts contractés auprès des associés ont ils été
déduits du résultat fiscal en respectant les trois conditions suivantes :
I.S •Le capital est entièrement libéré
• La base de calcul des intérêts n'excède pas le montant du capital social
• Le taux de rémunération des emprunts est il plafonné
• Ces intérêts ont-ils fait l'objet de la retenue à la source au titre de la taxe
TPPRF
sur les produits de placements à revenus fixes ?
• Les intérêts des emprunts comptabilisés en charges ont-ils été
I.S provisionnés en application du principe de spécialisation des exercices ?
T.V.A • La TVA sur les intérêts des emprunts a-t-elle été déduite ?

162
3. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES

Comptes concernés

PROVISIONS DURABLES POUR COMPTES DU C.P.C


RISQUES ET CHARGES
151 Provisions pour risques. 6195 Dotations d'exploitation aux
155 Provisions pour charges. provisions pour risques et charges
6595 Dotations non courantes aux
provisions pour risques et charges
7195 Reprises sur provisions pour risques
et charges
7595 Reprises non courantes sur provisions
pour risques et charges

163
3. PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES

Contrôles à effectuer
IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Est ce que l'entreprise a provisionné toutes les pertes et charges


I.S
probables et ouvrant droit à déduction ?
• Les provisions inscrites au passif respectent-elles les conditions de
déductibilité :
• Conditions de fonds : être destinées à faire face à une charge ou à une
perte déductible, trouver leur origine dans l'exercice en cours et être
I.S
nettement précisées quant à leur nature pour permettre une évaluation
approximative de la perte ou de la charge
• Conditions de forme : être comptabilisées, figurer sur le tableau nº 9 de
la déclaration fiscale
• L'entreprise a-t-elle procédé à la réintégration au résultat fiscal des
I.S provisions qui ne respectent pas et/ ou plus les conditions de
déductibilité et celles des provisions devenues sans objet ?
164
4. IMMOBILISATIONS EN NON
VALEURS

Comptes concernés

IMMOBI LISATI ON EN NON- COMPTES DU C.P.C


VALEURS
211 Frais préliminaires. 6191 Dotations d'exploitation aux
212 Charges à répartir sur plusieurs amortissements de l'immobilisation en non-
exercices. valeurs
213 Primes de remboursement des 61911 D.E.A. des frais préliminaires
obligations 61912 D.E.A. des charges à répartir
281 Amortissements des non-valeurs. 6591 Dotations aux amortissements
2811 Amortissements des frais exceptionnels des Immobilisations
préliminaires. 65911 D.A.E. de l'immobilisation en non
2812 Amortissements des charges à valeurs
répartir. 7141 Immobilisation en non valeurs
2813 Amortissements des primes de produite
remboursement des obligations.

165
4. IMMOBILISATIONS EN NON
VALEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les dépenses inscrites au poste immobilisation en non-valeurs


I.S constituent-elles effectivement des frais préliminaires ou des charges à
répartir sur plusieurs exercices ?
• Les honoraires immobilisés en non valeurs ont-ils fait l'objet de la
I.S
déclaration annuelle modèle 8306 ?
• Les immobilisations en non valeurs ont elles été amorties sur les
I.S premiers exercices bénéficiaires ou à taux constant sur une période
maximale de cinq ans à compter de la date de leur constatation ?
T.V.A • La TVA grevant ces frais a-t-elle été correctement déduite ?
• Le défit d'amortissement correspondant aux frais préliminaires est-il
I.S considéré comme un déficit d'exploitation pour l'imputation des déficits
fiscaux ?
166
5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Comptes concernés

IMMOBILISATIONS COMPTES DU C.P.C


INCORPORELLES
221 Immobilisation en recherche et 6192 Dotations d'exploitation aux amortissements des
immobilisations incorporelles
développement 61921 D.E.A de l'immobilisation en recherche et
222 Brevets, marques, droits et valeurs développement
similaires. 61922 D.E.A. des brevets, marques, droits et valeurs
223 Fonds commercial. similaires
61923 D.E.A. du fonds commercial
228 Autres immobilisations incorporelles. 61928 D.E.A. des autres immobilisations incorporelles
282 Amortissements des immobilisations 61942 D.E.P. pour dépréciation des immobilisations
incorporelles. incorporelles
6512 V.N.A des immobilisations incorporelles cédées
292 Provisions pour dépréciation des 7142 Immobilisations incorporel/ es produites
immobilisations incorporelles 7192 Reprises sur amortissements des immobilisations
incorporelles
7512 Produit des cessions des immobilisations
incorporelles
75912 Reprises Non Courantes sur Amortissements
exceptionnels des Immobilisations Incorporelles
167
5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les immobilisations incorporelles inscrites à l'actif du bilan revêtent­


I.S
elles le caractêre d'immobilisation et non de charge ?
• L'entreprise a-t-elle intégré dans les charges de l'exercice les frais de
I.S recherche et développement qui sont engagés dans le cadre de l'exécution
d'une commande spécifique ?
• Les brevets d'invention dont l'exploitation est susceptible de tomber
I.S dans le domaine public, font-ils l'objet d'amortissement ?
• L'amortissement des brevets a-t-il été calculé sur la durée du privilège
I.S qui est de 20 ans ?
• Est ce que le droit au bail et le fonds de commerce ainsi que les
I.S marques ont été exclus du champs de l'amortissement ?

168
5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Contrôles à effectuer
IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les immobilisations incorporelles dont la dépréciation est probable au


I.S
cours de l'exercice, ont-elles fait l'objet de provisions ?
• Les honoraires et commissions inscrits dans les comptes
I.S immobilisations incorporelles ont-ils fait l'objet de la déclaration
annuelle des honoraires ?
• La TVA grevant ces immobilisations a-t-elle été correctement
T.V.A
déduite ?

169
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Comptes concernés

IMMOBILISATIONS CORPORELLES COMPTES DU C.P.C

231 Terrains. 6193 Dotations d'exploitation aux


232 Constructions. amortissements des immobilisations corporelles
233 Installations techniques, matériel et 61943 D.E.P pour dépréciation des
immobilisations corporelles
outillage.
234 Matériel de transport. 6513 V.N.A. des immobilisations corporelles
235 Mobilier, matériel de bureau et cédées
aménagements divers. 65913 D.A.E des immobilisations corporelles
238 Autres immobilisations corporelles. Immobilisations corporelles produites
239 Immobilisations corporelles en cours. 7182 Revenus des immeubles non affectés à
283 Amortissements des immobilisations l'exploitation
corporelles. 7513 Produit des Cessions des immobilisations
293 Provisions pour dépréciation des corporelles RAE des immobilisations corporelles
75913 RAE des immobilisations corporelles
immobilisations corporel/es 7143 Immobilisations corporelles produites

170
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les biens inscrits à l'actif constituent-ils bien des immobilisations et


I.S
non des charges ?
I.S • La distinction entre charges et immobilisations est-elle bien respectée ?
• Les biens immobilisés ont-ils été correctement transcrits au niveau de la
I.S déclaration de résultat fiscal (Tableaux 8 et 16) ?
• La valeur de ces biens à l'actif est­elle correctement calculée (Coût
I.S d'acquisition ou coût de production) ?
I.S • Les biens apportés à L'entreprise sont-ils correctement évalués ?
• Les droits d'enregistrement sur apports de biens accompagné de fonds
D.E
de commerce ont-ils été acquittés ?

171
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• A-t-on exclu du coût des immobilisations les charges financières


I.S exception faite de celles qui se rapportent à des dettes contractées pour le
financement de ces immobilisations ?
• Les immobilisations sont-elles inscrites nettes des rabais, remises et
I.S
ristournes accordés ?
• Les calculs du coût de production sont-ils appuyés par un dossier
I.S documenté justifiant cette valeur ?
• La TVA non récupérable légalement sur les immobilisations (soit exclue
T.V.A du droit de déduction soit résultant de l'application du prorata de
déduction) a-t-elle été intégrée dans la valeur de l'immobilisation ?
• La TVA sur la livraison à soi-même de biens immobilisés a-t-elle été
T.V.A
correctement déclarée ?
172
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les dépenses d'entretien et de réparation qui augmentent la durée


I.S d'utilisation probable des immobilisations ou leurs valeurs ont elles été
immobilisées ?
• Les emballages récupérables et identifiables ont-ils été enregistrés en
I.S
immobilisation et non en charges ?
• La TVA sur acquisition de véhicules de tourisme ou sur redevances
T.V.A de crédit bail y relatives, a-t-elle été exclue du droit à déduction ?
• Les biens amortis sont-ils inscrits dans un compte d'actif
T.V.A
immobilisé ?
• L'amortissement est-il correctement calculé et constaté en
I.S
comptabilité ?

173
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les amortissements déduits ont-ils été correctement inscrits sur la


I.S
déclaration de résultat fiscal(Tableaux 8 & 16) ?
I.S • Les taux d'amortissement pratiqués sont-ils conformes aux usages ?
• Les biens n'appartenant pas à l'entreprise ont-ils été exclus du
I.S champs de l'amortissement ?
• Les terrains appartenant à L'entreprise construits ou non ont ils été
I.S exclus de l'amortissement exception faite des terrains d'exploitation
(carrières, sablière etc...) ?
• La base de calcul des amortissements des terrains d'exploitation a-t-elle
I.S
été déterminée en fonction de la valeur des matériaux à extraire ?

174
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• L'amortissement des terrains d'exploitation est-il calculé en fonction des


I.S
quantités extraites ?
• Les immeubles et constructions destinés à la revente ont ils été inscrits
I.S
en stocks et non en immobilisations ?
• Les pièces de rechange identifiables et destinés à la maintenances du
I.S matériel ont ils été immobilisés ?
• Est ce que les biens amortis selon le . mode dégressif sont éligibles à
I.S ce mode d'amortissement ? Les taux et le mode de calcul utilisés sont-ils
conformes aux taux prescrits ?

175
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• La base de calcul des amortissements pour les véhicules de tourisme,


a-t-elle été plafonnée à 300.000 Dhs et le taux d'amortissement appliqué
I.S n'est pas inférieur à 20% ?

• Les biens complétement amortis continuent-ils à figurer à l'actif


I.S
immobilisé ?
• Les cessions d'immobilisations ont elles été enregistrées correctement
I.S en comptabilité ?
• L'amortissement complémentaire correspondant aux biens cédés a-t-il
I.S été calculé à la date de cession et comptabilisé régulièrement ?
• Les cessions d'immobilisations ont­elles été reportées correctement sur
I.S le tableau 4 & 10 de la déclaration de résultat fiscal ?
176
7. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE PLACEMENT

Comptes concernés
IMMOBILISATIONS FINANCIERES COMPTES DU C.P.C

241 Prêts immobilisés. 6392 Dotations aux provisions pour dépréciation des
248 Autres créances financières. immobilisations financières
251 Titres de participation 6393 Dotations aux provisions pour risques et charges
financiers 6394 Dotations aux provisions pour
258 Autres titres immobilisés (droits de dépréciation des titres et
propriété). valeurs de placement
294//295 Provisions pour dépréciation des 6514 V.N.A. des immobilisations financières cédées
immobilisations (droits de propriété)
financières 65962 D.N.C. aux provisions pour dépréciation de l'actif
immobilisé 7321 Revenus des titres de participation
7325 Revenus des titres immobilisés
7328 Produits des titres de participation et des autres
titres immobilisés des exercices antérieurs
7384 Revenus des titres et valeurs de placement
7385 Produits sur cessions de titres et valeurs de
placement
7392 Reprises sur provisions pour dépréciation des
immobilisations financières
7514 PC des immobilisations financières (droits de
propriété)
177
7. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE PLACEMENT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les prêts au personnel et aux associés ainsi que les cautions données
I.S
sont-ils assortis d'intérêts normaux ?
T.V.A • Les intérêts sur ces prêts sont-ils soumis à la TVA au taux de 20% ?
• Les abandons de créances sur le principal et intérêts ont-ils été
I.S réintégrés au résultat fiscal ?
• Les créances rattachées à des participations sont-elles productives
I.S
d'intérêts ?
• Les provisions sur titres de participation sont-elles justifiées quant aux
I.S critères retenus pour le calcul de la dépréciation ?

178
7. IMMOBILISATIONS FINANCIERES ET TITRES DE PLACEMENT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• L'entreprise bénéficiaire de revenus de titres de participation, a-t-elle


produit à la société distributrice une attestation de propriété des titres
T.P.A pour éviter la taxation à la TPA ?
• Si oui, les produits des titres de participation ont-ils bénéficié de
l'abattement de l00% pour leur imposition à l'I.S?
• Pour les produits de placements à revenus fixes, L'entreprise a-t-elle
I.S imputé la taxe sur les placements à revenus fixes retenue à la source
par la partie versante au taux de 20% sur le montant de I.S?

179
8. STOCKS ET TRAVAUX
EN COURS

Comptes concernés

STOCKS COMPTES DU C.P.C

311 Marchandises. 6114 Variation de stocks de marchandises


312 Matières et fournitures consommables 6124 Variation des stocks de matières et
313 Produits en cours . fournitures 61961D.E.P. pour dépréciation des
314 Produits intermédiaires et produits résiduels . stocks
315 Produits finis . 7131 Variation des stocks de produits en cours
391 Provisions pour dépréciation des stocks 7132 Variation des stocks de biens produits 7134
Variation des stocks de services en cours

180
8. STOCKS ET TRAVAUX
EN COURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les emballages récupérables et identifiables ainsi que les pièces de ,


I.S rechange relatives à des biens / immobilisés sont-ils inscrits en
immobilisations et non en stocks ?
• L'entreprise effectue-t-ils un inventaire au moins une fois par ans à la
I.S
fin de l'exercice?
• Les données de la comptabilité analytique sont-elles rapprochées avec
I.S les écritures de stock ?
I.S • Les ajustements de stocks sont-ils conformes à l'état d'inventaire ?
• L'inventaire est-il reporté sur le livre d'inventaire prévu par la loi
I.S comptable ?
I.S Les provisions pour dépréciation des stocks sont elles justifiées ?

181
8. STOCKS ET TRAVAUX
EN COURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• La TVA ayant grevé les articles , stockés a-t-elle été régularisée en


T.V.A cas de prélèvement sur les stocks ou de destruction accidentelle ou
volontaire non justifiée ?
• Les biens en stocks achetés sont-ils valorisés au coût d'achat calculé '
I.S
suivant la méthode FIFO ou le coût moyen pondéré ?
• Les stocks ayant pour origine la production, sont-ils valorisés au coût de
I.S
production correctement calculé ?
Les déchets et les rebuts sont-ils évalué au cours du marché ou à la valeur
I.S
probable de leur réalisation ?
• Les frais financiers sont-ils exclus du coût de revient sauf dans le cas
I.S des frais financiers spécifiques se , rapportant à un cycle de production
supérieur à l an ?
182
9. VENTES-CLIENTS

Comptes concernés
CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS COMPTES DU C.P.C

3421 Clients. 61964 D.E.P pour dépréciation des créances de


3423 Clients-retenues de garantie. l'actif circulant

3424 65963 D.N.C. aux provisions pour


Clients douteux ou litigieux. dépréciation de l'actif circulant
711 Ventes de marchandises
712 Ventes de biens et services produits

3425
Clients-effets à recevoir. 7121 Ventes de biens produits au
3427 Clients-factures à établir et créances sur Maroc
travaux non encore facturables. 7122 Ventes de biens produits à l'étranger
3428 Autres clients et comptes rattachés.
3942 Provisions pour dépréciation des clients et
comptes rattachés.
7124 Ventes de services produits au
Maroc 183
9.VENTES-CLIENTS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Est ce que routes les livraisons intervenues au cours de l'exercice, même


I.S celles n'ayant pas encore fait l'objet de facturation, sont prises dans les
produits imposables ?
• Est-ce que les travaux immobiliers ayant fait l'objet d'une réception
I.S partielle ou totale, même si cette réception n'est pas définitive, ont été pris
en compte pour la détermination du chiffre d'affaires imposable ?
• Les factures émises par la société comportent-elles toutes les mentions
T.V.A
obligatoires ?
• les facturations hors TVA sont elles appuyées par les justificatifs
T.V.A
nécessaires ?
• Le chiffre d'affaires facturé hors TVA et sans droit à déduction, est
T.V.A déclaré à la TVA dans la rubrique réservée à cet effet ?
184
9. VENTES-CLIENTS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

I.S • Les ventes de déchets ont elles été inscrites en comptabilité ?


• Les débours non soumis à la TVA sont ils appuyés de justificatifs établis
T.V.A
au nom du client et refacturés correctement ?
T.V.A • Les emballages perdus font-ils l'objet d'une facturation TVA en sus ?
• Dans le cas d'une vente de fonds de commerce intégrant des
T.V.A marchandises, est-ce que la vente de marchandises a été soumise à la
TVA ?
I.S • Les créances libellées en devises ont-elles été correctement évaluées ?
• La régularisation de la TVA sur les créances impayées a- t-elle été
T.V.A
opérée ?
185
9. VENTES-CLIENTS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les gains de change latents ont-ils fait l'objet de réintégration au résultat


I.S fiscal ?
• La déductibilité fiscale des provisions pour créances douteuses est-elle
I.S
bien fondée et appuyée d'un dossier constitué par l'entreprise ?
• Les provisions antérieurement cons­tituées et qui sont déductibles fisca­
I.S
lement conservent-elles leur objet ?
I.S • Les abandons de créances sont-ils appuyés de justificatifs suffisants ?
• Les créances irrécouvrables passées en charges, sont-elles réelles et
I.S définitives ? Les provisions y afférentes ont-elles été soldées ?
• Les gains de change latents ont-ils fait l'objet de réintégration au résultat
I.S
fiscal ?
• Le fait générateur de la TVA sur ventes, est-il constitué par la date
T.V.A d'échéance effective des effets à recevoir et non par leur date 186
d'escompte ?
10. TRESORERIE

Comptes concernés
TRESERERIE ACTIF COMPTES DU C.P.C

511 Chèques et valeurs à encaisser. 6147 Services bancaires


514 Banques, trésorerie générale et chèques 6386 Escomptes accordés
postaux débiteurs.
516 Caisses, régies d'avances et accréditifs.
552 Crédits d'escompte. .
553 Crédits de trésorerie.
554 Banques (soldes créditeurs) 633 Pertes de change
590 Provisions pour dépréciation des 638 Autres charges financières
comptes de trésorerie.

733 Gains de change


7381 Intérêts et autres produits assimilés
187
10. TRESORERIE

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les rapprochements bancaires ont­ils été correctement analysés et traités


I.S pour assurer la spécialisation des exercices et la comptabilisation des
produits et des charges en suspens ?
• Les avoirs en devises ont-ils été actualisés au cours du change de la date
I.S
de clôture de l'exercice ?
• La TVA retenue à la source par les établissements bancaires a-t-elle été
T.V.A
correctement récupérée ?
• La caisse n'enregistre-t-elle pas un solde créditeur pouvant entraîner le
I.S
rejet de la comptabilité ?
• Les règlements d'achats, de frais généraux, de frais d'établissement et
dons effectués en espèces et dont le montant est supérieur à 10.000 Dhs,
I.S
ont-ils fait l'objet de réintégration au résultat fiscal de 50% de leur
montant ?
188
10. TRESORERIE

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les intérêts courus non échus ont­ils été correctement calculés et


I.S
rattachés à l'exercice ?
• Les avoirs en devises ont-ils été actualisés au cours du change de la date
I.S
de clôture de l'exercice ?

189
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Comptes concernés

COMPTES DU BILAN COMPTES DU C.P.C

341 Fournisseurs débiteurs, avances et 611 Achats revendus de marchandises


acomptes. 612 Achats consommés de matières et de
fournitures
613/614 Autres charges externes

3481 Créances sur


cessions d'immobilisations.
441 Fournisseurs et comptes rattachés

4411
Fournisseurs.
4413 Fournisseurs retenues de garantie.
190
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les achats réceptionnés au cours de l'exercice ou voyageant sous la


I.S responsabilité de l'entreprise sont­ils pris en compte pour la détermination
du résultat fiscal ?
• La TVA légalement récupérable grevant les achats locaux et les frais
I.S accessoires est-elle exclue du coût des achats déduits du résultat fiscal de
l'exercice ?
• La TVA récupérable ayant grevé les achats les frais accessoires
T.V.A correspondants a-t-elle été effectivement récupérée le mois même du
décaissement ?
• Les achats sont-ils appuyés de pièces probantes admises par
I.S l'administration fiscale (factures, mémoires, tickets de caisse ..)
permettant de justifier leur réception définitive ?
191
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les achats sont-ils appuyés de pièces probantes admises par


I.S l'administration fiscale (factures, mémoires, tickets de caisse ..)
permettant de justifier leur réception définitive ?
• Les factures ouvrant droit à déduction portent-elles le numéro
T.V.A d'identification du fournisseur, le montant de la TVA et les références de
leur règlement ?
• La TVA afférente à des produits pétroliers non utilisés comme
T.V.A combustibles, matières ou agents de fabrication (carburants, lubrifiants)
est bien exclue du droit à déduction?
• Les produits et matières importés ont-ils été évalués sur la base du taux
I.S
de change en vigueur à la date du transfert de propriété ?

192
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Le coût d'acquisition des achats importés et comptabilisés pendant


I.S l'exercice, comprend-il les droits et frais accessoires (fret, transit,
assurances) ?
• La TVA récupérable sur les achats importés et les frais accessoires
T.V.A
correspondants est-elle exclue du coût d'acquisition ?
• La TVA figurant sur les quittances douanières payées est-elle
T.V.A récupérée en respectant le fait générateur ouvrant le droit à ces
déductions selon son régime spécifique (débit ou encaissement) ?
• Le coût d'acquisition des importations est-il appuyé par un dossier
regroupant tous les justificatifs du coût de l'importation (titre
I.S
d'importation, factures fournisseurs, DUM, quittance douanière, quittance
ODEP, RAM, etc....) ?
193
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les Rabais, remises, ristournes accordés à l'entreprise ont-ils fait l'objet


T.V.A
de régularisation de la TVA initialement déduite ?
• La TVA déduite au titre des achats disparus ou qui ont été détruits (sans
que cette destruction ou disparition puisse être justifiée) ou lorsqu'ils
T.V.A
n'ont pu être vendus pour défaut de fabrication ou malfaçon, a-t-elle fait
l'objet de régularisation ?
• Les régularisations de TVA effectuées au titre des achats disparus,
I.S détruits ou invendus ont­elles été inscrites en charges pertes déductibles
fiscalement ?
• La TVA ayant grevé les achats non liés à l'exploitation a-t-elle été
I.S
exclue du droit à déduction ?

194
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les charges de loyer dues par l'entreprise ont-elles été effectivement


I.S déduites du résultat fiscal de l'exercice et déclarées au tableau annexe de
la déclaration de résultat fiscal ?
• Les sommes payées à titre de droit d'entrée sur un bail à durée
déterminée sont-elles, rapportées à chaque exercice, en tant que
I.S
complément de loyer annuel proportionnellement au nombre d'années du
contrat de bail ?
• Les loyers payés par la société pour les logements occupés par son
personnel sont-ils comptés en charges et imposés à l'IGR en tant
I.G.R
qu'avantage en argent ou en nature au nom de chacun des bénéficiaires et
inclus dans la base de calcul des cotisations de la CNSS ?
• Les dépôts de garantie pour les locaux ont-ils été inscrits dans le compté
I.S
dépôts et cautionnements au lieu des charges ?
195
11. ACHATS - FOURNISSEURS

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

Le paiement de ces rémunérations a-t-il donné lieu au prélèvement de


l'IGR :
• sur la base des taux de droit commun lorsqu'il s'agit du
I.G.R
personnel occasionnel ?
• sur la base du taux unique de 30 (Yo lorsqu'il s'agit de 1
personnes ne faisant pas partie du personnel permanent de la société ?
Les produits bruts versés à des sociétés étrangères ont-ils fait l'objet
I.S
de la retenue à la source au taux de 10% .
I.S Les charges constatées d'avance sont-elles dûment justifiées ?
• Les redevances crédit bail se rapportant à des véhicules de tourisme
sont-elles incluses dans les charges pour leur valeur TTC plafonnée à la
I.S part du montant de la location correspondant à l'amortissement au taux de
20% par an sur la partie du prix du véhicule n'excédant pas 300.000
Dhs ? 196
12. PAIE PERSONNEL

Comptes concernés
COMPTES DU BILAN COMPTES DU C.P.C

343 Personnel-débiteur. 617 Charges de personnel


3431 Avances et acomptes au personnel. 6171 Rémunérations du personnel
6174 Charges sociales
6176 Charges sociales diverses
6177 Rémunération de l'exploitant
6178 Charges de personnel des exercices
3438 Personnel autres débiteurs. antérieurs
443 Personnel créditeur.
4432 Rémunérations dues au personnel.

4433
Dépôts du personnel créditeurs.
4434 Oppositions sur salaires.
4437 Echanges du personnel à payer.
197
12. PAIE PERSONNEL

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Est ce que tous les frais de personnel à la charge de l'entreprise


I.S comprennent aussi bien la rémunération de base que les compléments de
rémunération?
• Est ce que toutes les charges sociales supportées (payées ou
provisionnées ) dans l'intérêt du personnel (CNSS, primes d'assurances,
I.S
assurance - maladie, vieillesse, retraite ...) sont déduites du résultat
fiscal ?
• Est-ce que les indemnités de licenciement sont bien déduites du résultat
I.S
fiscal dès l'exercice de la rupture du contrat ?
• Lorsque ces indemnités excèdent celles fixées par la législation sans
I.G.R qu'elles aient été déterminées par une juridiction, l'excédent est-il taxé à
l'IGR et retenu â la source ?
198
12. PAIE PERSONNEL

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Est-ce que les rémunérations allouées aux dirigeants n'excèdent pas la


I.S
rétribution normale des fonctions exercées ?
• L'entreprise tient-elle un livre de paie conformément aux dispositions
I.G.R
du droit de travail ?

199
13. IMPOTS ET TAXES

Comptes concernés
COMPTES DU BILAN COMPTES DU C.P.C

3453 Acomptes sur impôts sur les résultats. 616 Impôts et taxes
3455 Etat T.V.A récupérable 670 Impôts sur /es résultats
3456 Etat crédit de TVA 6701 Impôts sur les bénéfices
3458 Etat autres comptes débiteurs. 6705 Imposition minimale annuelle des
4452 Etat-Impôts et taxes assimilés. sociétés
4453 Etat-impôts sur les résultats. 6708 Rappels et dégrèvements des impôts sur
4455 Etat-TVA facturée. les résultats
4456 Etat-TVA due.
4457 Etat-impôts et taxes à payer.
4458 Etat-autres comptes créditeurs.

200
13. IMPOTS ET TAXES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

La taxe urbaine, taxe d'édilité et l'impôt des patentes sont-ils correctement


TU/TE
provisionnés dans les charges de l'exercice ?
Ces impôts ont-ils fait l'objet de contrôles quant à :
• Leurs bases de calcul et montants ,
T.P
• l'éventualité d'une exonération temporaire dont l'entreprise aurait du
bénéficier ?
• L'entreprise a-t-elle payé ou provisionné toutes les taxes spécifiques
TIC
ou parafiscales dont elle est soumise dans son secteur d'activité ?
I.S • l'IS et le cas échéant la CM ont-ils été réintégrés au résultat fiscal ?

201
13. IMPOTS ET TAXES

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Est ce que toutes les majorations pour paiement tardif d'impôts on été
I.S
réintégrées au résultat fiscal ?
• Est ce que les cotisations supplémentaires se rapportant à des impôts
I.S
déductibles ont été déduites à compter de la date de l'émission du rôle ?
T.V.A • Les comptes TVA sont-ils régulièrement analysés et rapprochés
T.V.A • Le prorata de déduction est-il correctement régularisé en fin d'exercice ?
• Si l'entreprise est exportatrice, les demandes de remboursement sont­
T.V.A
elles déposées régulièrement ?
• Ces demandes de remboursement remplissent-elles les conditions
T.V.A
réglementaires ?
Les droits d'enregistrement afférents à des immobilisations, sont-ils
DE inscrits en frais sur acquisition d'immobilisations au lieu d'être intégrés au
coût d'acquisition de l'immobilisation ?
202
14. COMPTES DE RESULTAT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

Les indemnités reçues par l'entreprise d'une tierce personne pour non
I.S exécution d'un contrat rupture de contrat et les pénalités sur marchés
sont-elles considérées comme un profit imposable ?
• Le capital versé par une compagnie d'assurance, en vertu d'un contrat
d'assurance au profit de la société sur la vie du personnel dirigeant, a­t-il
I.S
été inclus dans les produits imposables après déduction des primes déjà
versées par la société pour ce même contrat ?
• Les indemnisations d'assurances versées à l'entreprise à la suite de d'un
I.S
sinistre ont-elles été incluses dans les produits imposables ?
• Les remises totales ou partielles de dettes ont-elles été imposées en tant
I.S
que profit imposable ?
• Les rentrées sur créances amorties ont-elles été rattachées aux produits
I.S
de l'exercice de leur encaissement ?
203
14. COMPTES DE RESULTAT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

• Les dons reçus de l'Etat ou d'un tiers sont-ils inclus dans la base
I.S
imposable ?
• Les dégrèvements d'impôts déductibles accordés par l'administration
I.S fiscale ont-ils été inclus dans les produits imposables de l'exercice de leur
notification ?
Les subventions d'exploitation ont­elles été rapportées aux produits de
I.S
l'exercice au cours duquel elles ont été reçues ?
La subvention d'exploitation afférente à des activités exonérés, a­t-elle
I.S
été exclue de la base de calcul de la cotisation minimale ?
La subvention d'équipement répartie sur 5 ans a-t-elle fait l'objet de
I.S
reprise pour la part imposable au cours de l'exercice?

204
14. COMPTES DE RESULTAT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

La plus ou moins value dégagée sur cession de véhicules de tourisme,


est-elle calculée sur la base de la valeur nette d'amortissement du bien
I.S
cédé. abstraction faite de la limitation de la déductibilité des
amortissements y afférents ?
• La taxe sur les produits de placement à revenu fixe retenue au taux de
20'% a-t-elle été imputée correctement sur l'IS avec inscription de ces
I.S
revenus pour leur montant brut dans la base imposable à l'IS et à la
cotisation minimale ?
• Les subventions d'exploitation ont­elles été assujetties à la TVA le mois
T.V.A de leur encaissement, en considé­rant les sommes reçues comme étant
TTC ?
• Les dommages et intérêts subis lors d'un jugement, ont-ils été
I.S
provisionnés dans les charges de l'exercice ?
205
14. COMPTES DE RESULTAT

Contrôles à effectuer

IMPOT TYPE DE CONTROLE

I.S • Les charges non courantes sont­elles déductibles fiscalement ?


I.S • Les pertes sur créances irré­couvrables sont-elles déductibles?
• Les pertes justifiées correspondant à un élément d'actif ont-elles été
I.S
enregistrées dans les comptes ?
• Les amendes et infractions supportées par l'entreprise pour des
infractions aux dispositions légales ou réglementaires de nature fiscale ou
I.S sociale ou relatives à la réglementation de la circulation, au contrôle des
changes ou des prix, ont-elles été exclues des charges déductibles de
l'exercice ?
• Les dons en argent ou en nature respectent-ils les conditions de
I.S déductibilité ? Si non, ont-ils fait l'objet de réintégration au résultat
fiscal ?
206
MERCI DE VOTRE
ATTENTION

207

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