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HERMENEUTIQUE
BIBLIQUE
Alphée SEKO
Atelier Paul
Jeunesse du Centre Missionnaire Philadelphie
Herméneutique, Alphée S.
INTRODUCTION GENERALE
A. OBJECTIFS DU COURS
B. DEFINITION
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INTERPRETATION BIBLIQUE
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1. LE PRINCIPE DE DISPENSATION
B. Les Dispensations
Il y en 8 au total :
1) LA DISPENSATION DE L’INNOCENCE
Ceci est l’état d’innocence avant la chute quand l’homme n’avait pas la
connaissance du bien et du mal, d’être saint ou d’être pécheur, d’être libre
de choisir quand le bien ou le mal était devant eux. Adam n’était pas juste
parce qu’il n’avait pas encore choisi le bien. Adam n’était pas pécheur
parce qu’il n’avait pas choisi de pécher.
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4) LA DISPENSATION DE LA PROMESSE
5) LA DISPENSATION DE LA LOI
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6) LA DISPENSATION DE LA GRACE
L’homme n’est pas sauvé par ses œuvres mais uniquement par la foi.
8) LA DISPENSATION DU ROYAUME
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2. LE PRINCIPE D’APPLICATION
1. Ceci veut dire que quand on étudie la Bible on doit chercher d’abord
la bonne interprétation du texte, le sens exact et le sens littéral. Il ne
faut pas prêcher sur un texte sans en avoir examiné chaque mot pour
comprendre et découvrir :
la raison pour laquelle le passage a été écrit,
le but originel de Dieu pour ce passage,
la pensée de Dieu quand il a inspiré ce passage.
2. Une fois que le sens réel d’un texte est connu, on peut l’appliquer à la
vie d’un individu, d’une communauté, etc., mais il faut d’abord
découvrir le vrai sens du texte. Il y a beaucoup de différence entre
l’application et l’interprétation. Il y a beaucoup de confusion
aujourd’hui dans l’Église parce que certains hommes ont prêché la
Parole de Dieu en faisant leurs propres applications sans se référer à
l’interprétation réelle.
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Notre compréhension est obscurcie (la Parole de Dieu nous le révèle et telle
est aussi l’expérience de l’homme,) Dieu seul est capable, par Son Esprit,
d’ouvrir notre intelligence et de nous faire voir les vérités glorieuses de sa
Parole. Aucun docteur (sens biblique) humain ne peut nous faire comprendre
ces choses. Le péché a voilé notre intelligence; il nous est plus facile de
comprendre toute autre chose que des choses spirituelles. Un homme peut
être très instruit, scientifiquement, et ignorer complètement la façon dont un
homme peut devenir juste I Corinthiens 2 : 14 « Mais l’homme animal ne
reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu; car elles sont une folie pour lui, et il ne
peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. »
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Celui qui veut connaître la vérité de Dieu doit être enseignée par Dieu seul.
Parfois il nous laisse étudier et réfléchir pendant des heures, des jours, et
même des mois avant de nous donner une révélation complète, par son Saint
Esprit. Un rayon de lumière se jette alors sur ce qui était obscur et mystérieux.
Il faut que vous reconnaissiez que la Bible est la Parole de Dieu, et être
disposé à y soumettre votre opinion. La vérité n’est pas ce que vous avez
appris. Vous pouvez avoir appris la vérité mais la vérité n’est pas tout ce que
vous avez appris. Il y a quatre mots pour gouverner votre étude:
Admettre la Parole
Se soumettre à la Parole
Apprendre par cœur la Parole
Transmettre la Parole aux autres.
Pour étudier la Parole de Dieu il faut oublier ce que nous avons déjà appris,
les idées préconçues. Par exemple :
Si ce que vous avez appris est en accord avec la Parole, c’est la vérité.
Quand on étudie les Ecritures il faut prendre la place d’un étudiant (être
objectif et attentif). Si ce que vous avez appris n’est pas en accord avec la
Parole ce n’est pas la vérité. 1) Il faut être comme Marie qui crut la Parole et
ne pas être comme Pierre qui (quand Jésus dit qu’il devait monter à
Jérusalem pour souffrir) s’écria: « A Dieu ne plaise. Cela ne t’arrivera pas! » 2)
L’une des choses les plus difficiles à faire c’est d’oublier (de désapprendre)
ce que vous avez appris. 3) Beaucoup de gens deviennent fanatiques parce
qu’ils croient tout ce qu’ils entendent.
C. Il faut que l’autorité suprême des Saintes Ecritures soit gravée sur le
cœur
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Les gens qui étaient contre Christ avaient de la connaissance mais ils
refusèrent de l’employer et d’obéir; et cette connaissance leur fut enlevée. Il
est possible de passer beaucoup de temps dans l’étude de la Parole de Dieu
et d’être toujours ignorant de son contenu, à cause de la désobéissance.
Parfois nous nous détournons de ces versets soit parce que nous ne voulons
pas leur obéir, soit parce que nous vivons déjà en désaccord avec eux
(certains versets de la Bible qui condamnent directement certaines de nos
habitudes.)
Dieu révèle sa vérité à ceux qui veulent marcher dans la lumière. Vous ne
pouvez pas grandir spirituellement sans connaître le Seigneur Jésus-Christ.
Nous devrions étudier et marcher dans la vérité: la lumière acquise. Si un
homme ne veut pas faire sa volonté, Dieu ne lui révèle plus sa volonté. Celui
qui abuse de la lumière ne recevra que l’aveuglement. Romains 12 : 1 - 2 « Je
vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps
comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part
un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez
transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez
quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »
Voici un critère universel: Si nous marchons dans la lumière que Dieu nous
donne, Il nous en donnera encore plus. Si nous désobéissons, nous n’aurons
plus de lumière. Le péché universel est la raison des ténèbres universelles. La
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4. LE PRINCIPE DE LA MENTION
La Première Mention :
C’est le principe par lequel Dieu indique, lors de la première mention d’un
sujet, la vérité avec laquelle ce sujet est en rapport, dans la pensée de Dieu.
La première fois qu’une chose est mentionnée dans les Ecritures elle porte en
elle un sens qui se retrouvera tout au long de la Parole de Dieu. Nous trouvons
le nombre 13, utilisé en relation avec la rébellion. Tout au long des Ecritures le
nombre 13 porte en lui l’idée de rébellion. Il laisse évoquer l’apostasie.
La Mention Progressive :
C’est le principe par lequel Dieu révèle une vérité progressivement à travers
la Bible, donnant à chaque mention plus de détails pour clarifier cette vérité.
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Par l’ordre du Canon en suivant l’ordre que des hommes ont donné
aux livres de la Bible ;
Chronologiquement en suivant l’ordre de la révélation quand les livres
ont été écrits : Exemple, Il se trouve un enseignement dans la Parole de
Dieu dans l’ordre des livres. Romains est la fondation sur laquelle restent
toutes les autres épîtres. Thessaloniciens fut la première écrite. Le Saint
Esprit l’a placée dans le NT d’après son enseignement.
LES PROGRESSIONS :
2. La Trinité : Dans l’A.T., la Trinité n’était que suggérée par le nom pluriel
d’Élohim et les pronoms pluriels nous, notre (Genèse 3 : 5 et 1 : 26). Dans
le N.T., nous avons les trois personnes présentes au baptême - Le
Seigneur Jésus-Christ dans l’eau, le Père aux cieux qui dit « celui-ci est
mon Fils bien-aimé... » et l’Esprit qui est descendu des cieux sur Jésus en
forme de colombe. Voici la déclaration d’un mystère qu’aucun
humain ne peut expliquer.
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La Mention Complète
C’est le principe par lequel Dieu exprime sa pensée sur un sujet vital, pour
notre croissance spirituelle. Dans sa Parole, Dieu réunit en un seul passage
toutes les mentions qui ont rapport à une vérité particulière.
Exemples :
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La Bible est « le Livre » sur lequel nous souhaitons fonder toute notre vie.
Pourtant, il nous arrive parfois, quand nous cherchons à nous approprier le
message de l’Écriture ou à le communiquer à d’autres, d’enfreindre certaines
règles d’interprétation biblique (les règles d’herméneutique).
Nous nous trouvons alors dans une situation délicate : comment pouvons-
nous soumettre notre vie à une Parole que nous comprenons mal ?
A. O : OBSERVONS !
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Il va de soi que tous les éléments que nous avons initialement répertoriés
n’ont pas la même pertinence. Il s’agira en quelque sorte de les hiérarchiser.
Quels sont les termes ou les notions qui sont fortement valorisés, ou qui
semblent avoir un poids théologique particulier ? Quels mots ou concepts
sont répétés ? Établissons une distinction claire entre l’essentiel et l’accessoire,
entre l’orientation générale du passage et les détails qui en constituent la
toile de fond.
3. Comment les divers éléments sont-ils rattachés les uns aux autres ?
Les marqueurs de transition ne doivent pas nous échapper, car ils contribuent
de façon significative à créer le sens du texte. Soyons attentifs aux « ainsi »,
« si », « maintenant », « mais », etc. Et même lorsque de tels indicateurs
explicites sont absents, demandons-nous comment l’auteur passe d’une idée
à une autre. Le sens d’un texte peut changer complètement selon qu’il
exprime une condition, une conséquence, un contraste, un exemple.
B. I : INTERPRÉTONS !
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Relire le passage qui précède le texte et celui qui apparaît à sa suite n’est
certes pas un luxe : une prise en compte du contexte (littéraire) est
indispensable à la bonne compréhension du texte. Il importe également de
nous familiariser avec l’ensemble de l’œuvre pour savoir où se situe ce
passage dans l’ « argumentation » globale du livre. Si la visée d’un livre
biblique nous est parfois « donnée » par l’auteur (par ex. en Jn 20.31), il nous
faut à d’autres endroits la découvrir à l’aide des indices qui figurent dans le
livre même.
Ayant saisi la leçon bien précise que l’auteur humain et l’Auteur divin
souhaitaient communiquer aux premiers destinataires du texte (étape 6),
reformulons cet enseignement de manière suffisamment générale pour qu’il
puisse s’appliquer à toute Église locale ou à tout chrétien. Attention : cela
exige parfois de « transposer » l’enseignement, en tenant compte de l’étape
7, à l’époque de l’Église, qui vit entre les deux venues de Christ.
C. A : APPLIQUONS !
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L’application peut être collective : comment Dieu veut-il que nous vivions les
implications pratiques de ce texte dans notre Église locale, dans notre GBU ?
Elle peut aussi être individuelle : qu’est-ce que Dieu est en train de me dire ?
Dois-je confesser une faute, abandonner une mauvaise habitude, changer
d’attitude, entreprendre une action, redéfinir mes priorités, modifier mon
agenda, me laisser émerveiller par une vérité, évangéliser un ami ? Ne soyons
pas surpris si l’Esprit nous parle puissamment et de façon très personnelle.
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1. LA METAPHORE
Cette image a pour base une ressemblance entre deux objets ou deux
actes, caractérisant l’un d’entre eux à l’aide de ce qui appartient à l’autre.
2. LA SYNECDOQUE
On utilise cette image lorsqu’on veut utiliser une partie pour parler du tout, ou
le tout pour parler d’une partie.
3. LA METONYMIE
Cette image est employée lorsque la cause est mise à la place de l’effet ou
le signe ou symbole à la place de la réalité que le symbole présente.
4. LA PROSOPOPEE
Cette image est utilisée lorsqu’on veut personnifier des êtres inanimés, leur
attribuant des actes propres à des personnes.
5. L’IRONIE
On utilise cette figure lorsque l’on exprime le contraire de ce que l’on veut
dire, mais toujours d’une manière telle que le vrai sens est clairement
démontré.
6. L’HYPERBOLE
L’hyperbole est une forme d’allégorie qui utilise l’exagération pour frapper les
esprits.
7. L’ALLEGORIE
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8. L’ENIGME
L’énigme est également une sorte d’allégorie mais sa résolution s’avère plus
profonde et difficile.
9. LA TYPOLOGIE
C’est une sorte de métaphore qui ne consiste pas seulement en paroles mais
en actes, en personnes ou objets qui désignent des actes, des personnes ou
des objets similaires dans les temps à venir. Ces images sont nombreuses et
appelées dans les Ecritures « ombres des biens à venir ». On les rencontre, par
conséquent, dans l’Ancien Testament.
10. LA SYMBOLIQUE
C’est un type particulier par lequel une chose ou un acte est représenté au
moyen d’un acte similaire qui est considéré comme apte à servir de
ressemblance ou de représentation.
11. LA PARABOLE
La parabole est une forme d’allégorie qui est présentée sous la forme d’une
histoire, qui relate des actes naturels et des incidents possibles et a toujours
pour objet d’éclairer ou d’illustrer une vérité importante.
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