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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET
DES SCIENCES DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
KATIA
Dédicaces
Avec l’expression de ma reconnaissance, je dédie ce modeste travail à
ceux qui, quels que soient les termes embrassés, je n’arriverais jamais à
leur exprimer mon amour sincère.
Amel
Introduction Générale
Introduction générale
Ainsi, toute entreprise qui s’efforce à être compétitive et cherche des solutions pour
développer leurs spécificités mais aussi se construire une identité propre et différenciatrice, doit
d’une part, tenir compte des nouvelles exigences des consommateurs et de l’intensité
concurrentielle de son marché, plus la concurrence est ouverte plus les clients exigent la
performance et la qualité. D’autre part, elle doit accorder beaucoup d’importance aux outils de
gestion modernes en l’occurrence le marketing. Ce dernier constitue un facteur clé de succès car
non seulement il permet à l’entreprise de mieux satisfaire, et de fidéliser ses clients, mais
également il lui permet de maintenir sa position sur son marché, en renforçant son avantage
concurrentiel.
Le marketing est un domaine riche d’enjeux qui s’est d’abord développé autour des produits
tangibles, puis s’est étendu au secteur des services ou il a connu une évolution constante et des
changements majeurs dans sa configuration, ses mécanismes et ses objectifs économiques.
Notamment dans le domaine financier où il fait naissance d’abord dans le secteur bancaire puis
étendu au secteur des assurances.
Dans le secteur des services, les responsables marketing se trouvent confrontés à des défis
supplémentaires. En plus des décisions à prendre sur les éléments du service, de son prix, de sa
localisation, du temps requis pour sa délivrance, en raison de l’importance de l’environnement
physique qui abrite le processus de fabrication du service délivré au client. Nous pouvons les
décrire comme les 7 P du marketing des services. Les managers employant ces outils doivent
identifier les raisons pour lesquelles les clients ont choisi l’entreprise, ce qui la distingue des
autres, afin de mieux les satisfaire et créer de la fidélité par l’instauration d’une relation durable
dans le temps, et ils doivent s’assurer que les actions menées et les moyens mis en œuvre sont
utilisés de façon efficace. Les entreprises devraient alors procéder à une analyse beaucoup plus
systématique.
C’est en ce sens que les entreprises dans le secteur des services en particulier les sociétés
d’assurance, dans le souci de s’inscrire dans cette dynamique et de poser les jalons d’une bonne
continuation, s’appuient sur plusieurs outils et méthodes de contrôle et d’adaptation aux
nouvelles données du marché. Le plus courant, prend le nom de « l’Audit du Marketing des
services ». Ce dernier a pour utilité de proposer un outil efficace d’investigation permettant de
concrétiser la volonté de transparence manifestée par les dirigeants, et en même temps de
1
Introduction Générale
remettre en cause et de changer les méthodes archaïques de gestion en usage dans certaines
entreprises.
L’audit marketing est un processus qui a pour but de mettre en place une stratégie marketing
efficace, et il permet d’identifier les changements à apporter à travers des recommandations qui
visent à mieux servir les clients.
Le choix de cette thématique est fondé essentiellement sur la relation qu’elle a avec notre
domaine d’étude ainsi que sur le souci de savoir quelle est la démarche suivie pour réaliser une
mission d’audit marketing au sein d’une entreprise de service, et cela nous amène à mettre en
avant la problématique suivante :
Hypothèses
Accordant à ces sous questions nous proposons les hypothèses suivantes :
-H1. Ces dernières années, le secteur assurantiel a subi des évolutions importantes grâce à la
pratique du marketing des services.
-H2. Le bon fonctionnement de la fonction marketing des services est conditionné par
l’efficacité de l’audit marketing.
-H3. En Algérie, les compagnies d’assurances éprouvent des difficultés à appliquer l’audit
marketing des services.
2
Introduction Générale
Méthodologie
Afin de traiter notre sujet de mémoire et de répondre à notre problématique, nous avons adopté
une méthodologie de travail qui s’est basé sur deux volets. Le premier est l’aspect théorique
établi sur la base d’une revue bibliographique en utilisant des ouvrages, des documents et des
mémoires qui nous ont permis de bien cerner notre sujet. Le second est un cas pratique ou on a
utilisé des entretiens ainsi que des questionnaires afin de bien développer notre thématique et de
pouvoir collecter des informations sur la pratique de l’audit interne sur la fonction marketing de
service au sein de l’entreprise d’assurance SAA.
Nous verrons dans un premier temps qu’il est nécessaire d’aborder les spécificités du
marketing inhérent aux métiers des assurances afin de bien comprendre la relation entre ces deux
aspects. Nous devons également expliquer la démarche de l’audit interne appliqué au marketing
de service des assurances, avant de finalement appliquer cette démarche sur une entreprise
d’assurance.
3
Chapitre I
Spécificités du marketing inhérent au
métier des assurances
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Introduction
L’assurance, depuis son apparition, demeura comme étant un élément prépondérant de bien-
être social et une clé de développement d’une économie bien déterminée, qui diminue l’horreur
d’incertitude des agents économique de toutes contrainte possible impactant négativement
l’activité économique ainsi que sa protection de biens et des personnes.
L’assurance est devenue primordiale dans l’activité économique d’un pays par son double rôle
sur le plan quantitatif du fait de sa participation dans la collecte des ressources financières qui
seront orientées vers l’investissement industriel, mais aussi sur le plan qualitatif puisqu’elle libre
l’esprit des préoccupations constantes dans la mesure où elle compense la plupart des
revendications et l’incertitude de sociétés non moderne.
Chaque compagnie doit mettre en œuvre des stratégies lui permettant de se positionner de
façon efficiente sur le marché et d’attirer plus de clients, et mettre en place des moyens et des
dispositifs pouvant analyser le marché, déceler les risques dont la couverture est demandée par la
clientèle.
De ce fait, les sociétés d’assurance qui cherchent des solutions pour développer leurs
spécificités mais aussi construire une identité unique et différenciatrice, développent une
nouvelle culture appelée le « MARKETING ».
Le marketing joue un rôle très important dans un environnement concurrentiel et sur un
marché de plus en plus tendu, car il fait face à la diversification des acteurs du marché de
l’assurance et à des clients ouverts dont l’exigence en matière de rapport qualifié, prix, rapidité,
qualité et réponse à leurs attentes en croissance, en ce sens il doit correspondre à un « Marketing
du possible », c’est-à-dire ,il doit prendre en compte à la fois la création de valeur pour le client,
ainsi que pour l’entreprise, mais aussi le cadre réglementaire contraignant en pleine évolution.
Dans ce chapitre, nous allons présenter quelques généralités sur les assurances et le marketing,
pour aborder par la suite les spécificités du marketing des assurances.
4
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
D’un point de vue général, on déduit que toutes les définitions abordent les notions
fondamentales suivantes : la satisfaction des besoins, les produits et leur valeur perçue, les
relations avec le marché.
D’autres définitions considèrent le marketing comme un état d’esprit de l’entreprise vis-à-vis
de ses relations avec le marché, il permet ainsi « la conquête scientifique et profitable des
marchés »5
1
DE BAYNAST Arnaud, LENDREVIE Jacques, LÉVY Julien « Mercator, Tout le marketing à l'ère digitale ! »,
12e édition, Dunod, 2017, P5.
2
Le Marketing Fondements Technique, évaluation, édition les essentiels de la gestion, Paris, 1992, P07
3
DE BAYNAST Arnaud, LENDREVIE Jacques, LÉVY Julien, Op.cit., P3
4
KOTLER P., « Marketing Management »,4eme edition, Union, 1988, P21
5
KRIEF B. : Le marketing en action, Fayard, Paris, 1970, P27.
5
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Le marché : c’est le lieu où se rencontre l’offre c’est-à-dire l’ensemble des acteurs qui
contribuent à la production et la distribution des produits aux consommateurs, et la
demande qui est composée de l’ensemble des clients capables (qui ont les ressources
suffisantes pour acquérir) et désireux de procéder à un échange, leur permettant de
satisfaire un besoin ou un désir.
6
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Cette optique s’applique dans un contexte où la demande excède l’offre ; l’entreprise a pour
principe de départ d’accroître la production et s’assurer que la distribution est suffisante pour
couvrir la demande. D’autre part, elle s’applique lorsque le coût du produit est élevé et doit être
abaissé si l’on veut étendre le marché.
7
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Nous allons comparer entre l’optique production et l’optique marketing dans la figure suivante :
-Penser que le client choisit des caractéristiques -Penser à la différenciation des producteurs
techniques d’un produit et un prix et la distribution du produit
-Penser que les produits existants sont la raison -Pousser à l’innovation et à la création de
d’être de l’entreprise nouveaux produits
8
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
De plus, il met en place un système qui, (a) donne la parole aux clients, (b) oriente les
investissements et la production en fonction des besoins pressentis, (c) respecte la diversité des
besoins par la segmentation des marchés, (d) stimule l’innovation et les activités
entrepreneuriales. 6
D’un point de vue macro-économique, le rôle du marketing est d’organiser l’échange
volontaire et concurrentiel et la communication de manière à assurer une rencontre efficiente
entre l’offre et la demande de produits et services.
- Avant la production, le producteur procède à une prise d’information par une étude de
marché, en vue d’identifier les besoins des clients, qui constituent une opportunité attrayante
pour lui ;
- Sur l’initiative du client potentiel (le plus souvent dans les marchés industriels), l’étude
des possibilités offertes par les fournisseurs et l’organisation des avis d’appels d’offres ;
- Après la production, les actions de communication du fabricant s’orientent vers la
distribution par une stratégie de pression afin d’obtenir le référencement du produit et la
coopération des distributeurs en matière d’espace de vente, de promotion et de prix ;
6
LAMBIN Jean-Jacques, DE MOERLOOSE Chantal, « Marketing stratégique et opérationnel, du marketing à
l’orientation marché », 7e édition, Dunod, 2008, P11
9
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Des réunions de groupes : où un animateur invite des personnes et les incite à parler entre
eux sur un thème précis, et son rôle consiste à encourager ces personnes à s’exprimer ;
Entretiens individuels : c’est une discussion face à face entre l’enquêteur et des individus
s’interrogés sur un sujet précis ;
10
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
- La segmentation
Cette étape succède à celle de l’analyse du marché cible, elle consiste à répartir le marché en
groupes hétérogènes en fonction de son offre commerciale.
- Le ciblage
En prenant en compte son offre ainsi que tous les caractères de la demande, l’entreprise doit
définir les segments à cibler et ce, en fonction de la concurrence, de l’occupation ou encore par
rapport à ses capacités de répondre à la demande spécifique de chaque segment.
- Le positionnement
C’est à travers des choix stratégiques que l’entreprise décide comment positionner sa gamme,
son produit ou carrément comment se diversifier, de manière à bénéficier d’un positionnement
stratégique.
11
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Il Représente l’ensemble des actions prises dans le but d’atteindre un objectif, qui peut être le
lancement d’un produit, la diversification de la gamme ou encore la proposition d’un nouveau
service sur le marché. Il représente les quatre (04) domaines connus sous le nom des 4P :
- La politique produit
Elle permet de définir toutes les caractéristiques d’un produit, d’un service ou d’une offre
commerciale, allant de son nom à sa composition et en passant par son conditionnement.
- La politique de communication
Elle concerne tous les outils de communication utilisés dans le but de promouvoir et faire
connaître le produit ou service.
- La politique de distribution
Cette étape concerne toutes les caractéristiques et canaux utilisés pour la distribution du
produit et des services. Elle inclut également la définition des intermédiaires comme les
distributeurs, les points de vente ou encore les voies de transport.
12
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
- Définition économique
L’assurance est un service de protection qui permet aux individus, associations ou entreprises
(l’assuré) de compenser les pertes liées à la réalisation d’un évènement futur dû à la survenance
d’un risque. Cette protection se matérialise la plupart du temps par une somme d’argent et
quelques fois prend d’autres formes (réparation en nature, services à la personne), en
contrepartie d’une cotisation ou prime d’assurance.
Notons qu’il s’agit bien de compenser les pertes subies par un individu dans un élément de son
patrimoine en raison d’un événement aléatoire ; il ne s’agit en aucun cas d’enrichir l’assuré en
cas de réalisation du risque.
- Définition technique
« L’assurance est une opération par laquelle un assureur organisé en mutualité une multitude
d’assurés exposés à la réalisation de certains risques, indemnisé ceux d’entre eux qui subissent
un sinistre grâce à la masse commune des primes collectés » 7, cette mutualisation permet aux
assureurs d’équilibrer leurs comptes et de prospérer.
La formulation proposée par le professeur Joseph HEMARD : « l’assurance est une opération
par laquelle une partie, l'assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération (la prime ou
cotisation), pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation d'un risque, une prestation par une
autre partie, l'assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques, les compense
conformément aux lois de la statistique ».
- Définition juridique
L’article 02 de l’ordonnance n° 95-07 du 25 janvier 1995 ; relative aux assurances ; définit
l’assurance en référence à l’article 619 du code civil en Algérie comme suit : « L'assurance est
un contrat par lequel l'assureur s'oblige, moyennant des primes ou autres versements pécuniaires,
à fournir à l'assuré ou au tiers bénéficiaire au profit duquel l'assurance est souscrite, une somme
7
J. Yeatman « manuel international de l’assurance », éd Economica, Paris, 1998, P17
13
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
d'argent, une rente ou une autre prestation pécuniaire, en cas de réalisation du risque prévu au
contrat ».8
Les opérations d’assurance sont fondées sur deux aspects qui les constituent, à savoir :
Les acteurs ;
Les éléments.
- Les acteurs
Assuré : c’est la personne physique ou morale soumise aux risques qui fait l’objet du
contrat, acquitte les primes et reçoit la prestation en cas de réalisation du risque. Il
convient de signaler qu’il y a parfois lieu de distinguer, dans un contrat d’assurance entre
: l’assuré qui court le risque, le souscripteur qui signe le contrat, le bénéficiaire qui
perçoit le cas échéant la prestation ;
Assureur : c’est la société d'assurance ou la personne physique auprès de laquelle le
contrat d'assurance est souscrit, qui s’oblige à payer l’indemnité prévue au contrat une
fois que le sinistre est constaté. Il est généralement une société commerciale ou civile
(mutuelle) soumise au contrôle de l'État et dont le statut juridique et le mode de
fonctionnement sont réglementés ;
Le bénéficiaire : il s’agit de la personne physique ou morale qui doit percevoir en cas de
survenance d'un sinistre la prestation promise par l’assureur ;
Le souscripteur ou contractant : il s’agit de la personne physique (le chef de famille pour
le compte de ses enfants, le transporteur pour le compte de ses clients…) ou morale (la
banque pour le compte de ses emprunteurs, l’entreprise pour le compte de ses salaries…),
qui signe la police d’assurance et s’engage au payement des primes.
8
Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance, Ordonnance N°95-07 du 25 janvier 1995 Relative
aux assurances et ses textes d’application, Article 02.
14
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Le sinistre : c’est la réalisation totale ou partielle de l’événement incertain qui cause des
pertes considérables et qui fait l’objet du contrat d’assurance et entraine une
indemnisation ;
Le contrat d’assurance : c’est le lien juridique entre l’assureur et le souscripteur, dans
lequel le premier s’engage à couvrir les risques et à verser à l’assuré ou au bénéficiaire,
un capital ou une rente lorsque la date est échue, et le deuxième à payer la prime ;
L’indemnité : c’est l’engagement pris par l’assureur de verser une somme d’argent
(prestation) au profit de l’assuré après la réalisation du sinistre prévu ;
La franchise : c’est une somme qui dans le règlement d’un sinistre, reste à la charge de
l’assuré. Ce dernier dont le contrat comporte une franchise s’engage à conserver à sa
charge une partie des dommages dans certains cas ;
La compensation au sein de la mutualité : les risques menacent toutes les personnes et
s’en réalise en définitive que sur quelques-uns. Il serait possible de prendre en charge le
montant des dommages subis par le sinistré grâce au fond créé par l’ensemble des
cotisations versées par chacun des assurés.
Son rôle social constitue plusieurs aspects qui contribuent à la cohésion de la société et au
bonheur des individus, à savoir, garantir aux individus et aux familles la sécurité de leurs
revenus et de leur patrimoine comme garantir des revenus à la veuve et aux orphelins après la
disparition prématurée du chef de famille, donner les moyens de reconstruire sa maison ou de
racheter un autre logement à celui dont la résidence a été détruite par un incendie, ; verser des
sommes compensatoires à la perte de revenus professionnels à celui qu’un accident a mis dans
l’incapacité de travailler ; donner les moyens financiers aux malades ou aux blessés pour se faire
soigner selon les méthodes les plus efficaces et du coup augmenter ses chances de retrouver la
santé.
Un autre aspect du rôle social de l’assurance est son incidence dans la survie des entreprises,
en offrant les fonds nécessaires permettant de surmonter des situations difficiles qui peuvent
atteindre leur stabilité (incendie, faillite d’un client débiteur, responsabilité civile engagée pour
malfaçon, etc.). Ainsi, l’assurance sauve des emplois, des savoir-faire, des lieux de vie et
contribue à la stabilité des relations sociales et des emplois.
15
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Sur le plan économique, l’assurance est un mode et une garantie de l’investissement. Les fonds
collectés par les sociétés d’assurance leurs sert pour investir, dans l’attente de reverser ces
sommes aux assurés sous forme d’indemnisation. Les sociétés placent ces fonds sur les marchés
financiers en achetant des titres émis par les entreprises en quête de financement. Ces titres sont
représentatifs soit de capitaux propres (les actions), soit des dettes à long terme (les obligations).
Ces placements sont à disposition des financiers pour une longue période et contribuent au
financement des entreprises. De plus, les actifs sont alloués en facteurs des forces du marché, le
processus de maximisation de leurs rendements en est facilité, sachant que ces derniers sont liés
directement aux structures des risques existant
Ainsi, tout investissement exige la participation de l’assureur sous la garantie duquel
l’entrepreneur et surtout son banquier ne risqueraient pas les capitaux investis. Aucun
investisseur n'accepterait d'y investir son argent en risquant de les voir les « partir en fumée »,
sans avoir sous la main non pas une promesse mais une garantie de récupérer son argent lors de
survenance des sinistres, et seules les assurances ont pu offrir cette garantie.
Il a été constaté que pour les assureurs, dont une grande part du chiffre d’affaires a été
principalement générée dans l'industrie automobile, les provisions pour sinistres à régler peuvent
représenter plus du double de leur chiffre d’affaires annuel. Certains secteurs, notamment la
construction et la vie, dont les prestations d’assureur s’exécutent sur une échéance lointaine,
nécessitent la constitution de réserves très importantes.
Une prime unique pour une garantie à vie doit être épargnée pour la vie de l'assuré. Les
assurances de capitalisation et de retraite engendrent des accumulations de provisions tout au
16
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
long de la durée des contrats. Or ce sont précisément ces types d’assurances qui tendent à se
développer le plus rapidement dans les pays à économie moderne et entrainent l'augmentation
des placements des cotisations.
L’assurance est également un moyen de crédit qui vient aujourd’hui relayer les formes
classiques du crédit. D’abord elle permet à d’obtenir du crédit en renforçant les garanties qu’il
offre à ses créanciers. Il assurera contre l’incendie l’immeuble hypothéqué. Il va souscrire une
assurance en cas de décès pour une somme égale à la valeur du prêt. Ensuite elle permet à
l’assureur de consentir lui-même du crédit à ses clients, c’est l’assurance-crédit qui garantit au
créancier le paiement en cas d’insolvabilité du débiteur et favorise la conclusion de nouveaux
marchés. L’assurance remplit même une fonction de crédit au profit de l’économie générale car
les réserves que les compagnies sont obligées de constituer contribuent à soutenir le crédit
général du pays.
9
DEVOET Claude, « Les assurances de personne », Anthémis, Louvain-la-Neuve, 2006, P04
10
DEVOET Claude, idem, P03,
17
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
11
GIDHAGEN Mikael, « Insurance marketing - services and relationships », working paper 1998/4, Department of
Business Studies, Uppsala University, 1998, P05
18
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
Dans cette partie nous allons présenter les spécificités du marketing des assurances d’une
manière générale puis selon l’auteur BADOC Michel.
12
Kotler, Keller et Manceau « Marketing Management », Edition. Pearson Education, France, 2015, p. 29
19
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
20
Chapitre I Spécificités du marketing inhérent au métier des assurances
concurrents à faire de même pour rattraper leur retard, ce qui nécessite un certain temps
d'adaptation, afin que l'initiateur puisse prendre de l'élan par rapport à ses concurrents.
Conclusion
L'assurance est une discipline qui est la plus développée au cours de l'histoire, elle répond à un
besoin impérieux des individus de se prémunir contre la survenance de certains événements
probables. Toutefois, nous devons savoir que 1'assurance nous facilite largement la vie, en nous
permettant effectivement de subvenir aux besoins des familles en cas de décès, de donner vie à
nos projets immobiliers et de rembourser nos frais de santé (assurance vie) et de protéger nos
biens et patrimoine contre le risque auxquels ils sont exposés.
Le domaine des services et particulièrement celui des assurances, a en fait des perspectives de
développement et d’évolution constantes et rapides qui revient à certains facteurs tel que la
concurrence accrue, le comportement de consommation et les innovations technologiques. C'est
pourquoi, il leur est nécessaire dès aujourd'hui, pour beaucoup d'entre elles, de repositionner le
marketing au sein de leurs stratégies qui est une fonction essentielle et une condition nécessaire à
la réalisation de ses objectifs.
Nous pouvant dire que le marketing remplit un rôle important au sein d’une entreprise en
permettant d’attirer l'attention du client à acheter un produit/service déterminé, et le garder
désireux d'acheter encore plus, il consiste également à coordonner les actions de l’entreprise,
dans le but d’offrir une satisfaction meilleure aux besoins de la clientèle à travers une série
d’étapes cohérentes, visant à optimiser l’efficacité globale de l’entreprise. Cependant, il consiste
aussi à connaitre, à comprendre et solliciter le client afin de lui concevoir un produit ou un
service qui s’adapte le mieux à ses besoins et le fidéliser à long terme.
Les compagnies d’assurances sont caractérisées par des particularités qui ne les rendent
semblables à aucune autre organisation dans d’autres secteurs. Les stratégies marketing doivent
prendre en considération ces spécificités qui ont des implications directes ou indirectes sur elles.
21
Chapitre II
Audit appliqué au marketing de
service des assurances
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Introduction
Pour atteindre les objectifs et améliorer la performance de l’entreprise, il est nécessaire que
cette dernière prenne connaissance de l’efficacité et la conformité des différentes activités en
particulier la fonction marketing, d’où le rôle de l’audit interne qui est un outil efficace pour
concrétiser la volonté de transparence exigée par les dirigeants vue son rattachement aux
décisions de choix stratégique dans les entreprises.
Dans le secteur des services, le marketing cherche les diverses méthodes pour identifier les
occasions favorables du marché, développer la stratégie et les techniques marketings appropriés
et évaluer le potentiel des marchés cibles pour y intervenir.
Les entreprises des services doivent élaborer un système de contrôle pour l’ensemble des
processus, politiques et procédures de marketing pour bien intégrer leurs ressources et objectifs,
c’est pour cela qu’elles adoptent un outil qui offre des pistes précises d’amélioration, il s’agit de
l’audit marketing.
Dans ce chapitre nous allons présenter dans un premier temps l’audit interne d’une manière
générale, puis on procèdera à la conceptualisation du marketing des services des assurances, et
enfin on présentera les métiers de l’audit interne du marketing des services des assurances.
22
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les auditeurs externes devaient assurer plusieurs tâches préparatoires comme l’inventaire et
analyses des comptes, etc. c’est pourquoi ils ont suggéré de faire assumer ces dernières par le
personnel de l’entreprise. Ainsi apparurent ces auditeurs internes qui participaient aux travaux
des auditeurs externes mais sans établir les synthèses et conclusions. Après la crise, les
auditeurs internes avaient acquis la connaissance et la pratique de méthodes et outils appliqués
dans le domaine, petit à petit ils en élargirent le champ d’application et en modifièrent les
objectifs. Aujourd’hui cette fonction est devenue primordiale dans les firmes.
En Algérie, le domaine de l’audit interne a commencé en 2016, plusieurs sociétés ont recouru à
ce système pour réaliser de meilleures performances et objectifs, et renforcer leurs positions sur
le marché. Mais cette fonction n’arrête pas de souffrir à causes de certaines lacunes et
insuffisances.
13
SIRUGUET J., « Le Contrôle Comptable Bancaire –Un Dispositif De Maitrise Des Risques- », cit.IN, Revue
Banque Edition, Paris, Tom 1 : Principes, Normes et Techniques, 2éme Edition, 2007, P67-68.
14
SCHIEKN Pierre, « Mémento d’audit interne », Édition Dunod, Paris, 2007, p.5
23
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
15
RENARD Jacques, « Théorie et pratique de l’audit interne », 7éme Edition, Eyrolles, Paris, 2010, P72
16
MEZIANE Mohamed., « l’audit interne est au centre des enjeux économiques », Journal EL Watan, Samedi 30
juin 2012, N° 6599, Algérie, P 08
17
Le président de l’(AACIA).s
24
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
25
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
26
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
service d’audit interne. Cette charte doit être revue périodiquement par l’auditeur interne avec
l’approbation du conseil d’administration.
27
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Exprime les évaluations internes et externes que doit comporter le programme qualité.
La norme 1311 « Évaluations internes »
Les évaluations internes sont des contrôles continus effectués par auto-évaluation pour surveiller
la performance de l’audit.
La norme 1312 « Évaluations externes »
Les évaluations externes sont des contrôles réalisés au moins une fois tous les cinq ans, par une
équipe qualifiée et externe à l’organisation.
28
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Pour la réalisation du plan annuel d’audit, l’auditeur interne doit fixer les ressources nécessaires
et veiller à ce qu’elles soient suffisantes et mises en œuvre de manière efficace.
29
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
C’est l’identification des informations nécessaires, pertinentes, fiable et utile pour l’atteinte des
objectifs.
La norme 2320 « Analyse et évaluation »
Le responsable de l’audit doit fonder ses conclusions sur des analyses et évaluation appropriées.
La norme 2330 « Documentation des informations »
La documentation des informations est une nécessité pour avoir des conclusions et résultats de la
mission.
La norme 2340 « Supervision de la mission »
La supervision de la mission est une exigence afin de garantir l’atteinte des objectifs et assurer la
qualité du travail.
La norme 2400 « Communication des résultats »
La communication des résultats est obligatoire par le service d’audit interne à la direction.
La norme 2410 « Contenu de la communication »
30
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Dans le cas où une communication finale contient une erreur ou une omission, l’auditeur interne
doit faire parvenir l’information corrigée à tous les destinataires de la version initiale.
L’auditeur interne doit mettre en place et tenir à jour un système permettant cette surveillance.
La norme 2600 « Acceptation des risques par la direction générale »
Lorsque l’auditeur interne estime que la direction générale a accepté un niveau de risque résiduel
qui apparait inacceptable dans l’organisation, il doit le soumettre au conseil d’administration
pour une résolution.
31
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
- Les douze règles de conduite d’une mission : qui sont une aide à la mise en œuvre des
principes et guider la conduite éthique des auditeurs internes, à savoir :
Accomplir les missions avec honnêteté ;
Le respect des lois ;
Ne pas participer à des activités illégales ;
Le respect de l’éthique ;
Il faut être impartial ;
Refuser tout ce qui puisse compromettre le jugement ;
Révéler les éléments probants ;
La protection des informations ;
Il ne faut pas en tirer un bénéfice personnel ;
Ne faire que ce qu’on peut faire ;
Améliorer ses compétences avec des formations ;
Le respect des normes.
18
Jean Lapeyre, Garantir le service, édition d’organisation, Paris, 1998, P : 08.
19
James Téboul, « Le management des services », Edition. Eyrolles, Paris, 2011, P07
20
P. Kotler et B du bois, « Marketing Management », 10éme Edition. Eyrolles, Paris, 2000, P 443
32
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
L’intangibilité L’inséparabilité
Service
La variabilité La périssabilité
Source : HERMEL, Laurent, LOUYAT, Gérard. 100 questions pour comprendre agir, qualité de
service, AFNOR édition, paris, 2009, p04.
L’intangibilité : les services sont des biens intangibles, ce qui veut dire qu’on ne peut pas
les toucher, les sentir, les gouter, les voir ou même les entendre avant d’acheter ;
L’inséparabilité : la fabrication d’un service se fait au même moment qu’il est
consommé. Les produits intangibles ne peuvent pas être fabriqué ou vendu en actions
séparés ;
La variabilité : un service est extrêmement variable selon les conditions de sa réalisation ;
La périssabilité : il n’existe pas de stock dans les services.
21
Carol Logiez, Elizabeth Vinay, « Entreprise dans les services », Dimod, Paris, 2001, P03
33
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les directions techniques supposaient ainsi de nouvelles offres qui étaient juridiquement
justifiées mais qui ne trouvent pas toujours leur marché. De ce fait, il semblait nécessaire au
milieu des années 1970 de « nettoyer » les gammes en supprimant du catalogue les produits
vendus en quantités insuffisantes. Une fois conclus, les nouveaux contrats étaient mis à la
disposition des réseaux de vente au moyen d’une simple circulaire.
L’envoi n’était pas accompagné de documents publicitaires destinés au client, ou encore d’une
compagne de communication. Par conséquent, l’absence d’accompagnement de la vente ne
permettait pas de mobiliser les réseaux qui exercent leur métier selon leurs propres objectifs ou
de leur humeur, il était devenu nécessaire pour les compagnies de passer d’une simple réactivité
aux événements à un rôle proactif.
La mise en place des premières entités marketing dans le secteur de l'assurance remonte au
milieu des années 1970, lorsque de grandes compagnies avaient créé des structures dédiées aux
problématiques des clients. Ces premières entités avaient pour objectif initiale de réaliser des
études sur les besoins et attentes des clients et d’analyser les contrats proposés par les
concurrents. Les premiers clubs d’échange sur la concurrence ont vu le jour durant cette période
généralement, ces services étaient rattachés à une direction commerciale. L’orientation purement
« étude » du Marketing d’alors correspondait d’ailleurs, avec un décalage de l’ADETEM «
Association pour le Développement des Enquêtes et des Techniques d’Etudes de Marché », qui
est présentée aujourd’hui comme l’association nationale des professionnels du Marketing.
Ainsi, dès 1975, l'UAP disposait d`un « secteur études commerciales » ce qui est loin d`être
anodin puisqu’il nécessite un patron ayant rang de directeur, au même titre que la technique, les
sinistre ou l`inspection.
Durant les années suivantes, le marketing s’est étendu à la promotion des ventes. Dans
l’assurance, cependant, le sens de la dénomination « promotion des ventes » est toutefois assez
différente de ce qu’elle recouvre dans la grande consommation. Dans ce dernier secteur, elle
s’occupe essentiellement de la politique des rabais, ristournes et prix promotionnels, tandis que
dans l’assurance, elle concerne tout ce qui a trait à l’édition de documents pour les points de
vente comme les affiches d’agences, PLV, dépliants publicitaires et brochures, argumentaires de
vente…etc.
L’intervention du marketing dans des services techniques s’est traduite par des confrontations
quelquefois amères, comme à l’UAP, le marketing avait rang de « secteur », aucun nouveau
produit ne pouvait être lancé sans son accord. Pour bien clarifier les rôles et les pouvoirs en
présence, des tests ont parfois permis de rejeter un contrat réalisé entièrement par les services
techniques sans prise en compte de la dimension consommateur.
C'est en 1977 que paraît le premier contrat écrit en langage courant. Les services techniques
s'approprieront peu à peu cette évolution et rédigeront d'eux-mêmes les contrats en utilisant
"vous" et "nous" plutôt que "l'assureur" et "l'assure".
34
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
C’est à cette même époque que le marketing a introduit la notion de gestion de gammes de
produits. Pour tout nouveau contrat, il devenait alors nécessaire d’évaluer le potentiel
commercial, et certains produits, dont les ventes étaient faibles et le portefeuille stagnant en
furent retirés du catalogue.
Dans les années 1980, le marketing prend une nouvelle ampleur au sein des sociétés
d’assurance, souvent par imitation uniquement par détermination des dirigeants à satisfaire le
client, et il s’est renforcé également dans trois domaines : l’élaboration des produits, le
lancement des nouvelles offres sur le terrain ainsi que le développement du Marketing direct.
Dans les années 1990, alors que la concurrence au sein du secteur de l'assurance devenait plus
multiforme, les banquiers se sont tournés vers l'assurance-vie et la bancassurance. Les dégâts ont
abouti à la création de Pacific, filiale du Crédit Agricole (bien que le concept remonte aux
années 1970 du Crédit Mutuel). Des hypermarchés comme Carrefour ont alors investi dans le
secteur, agaçant fortement les acteurs en place. En réponse, les grands groupes d’assurance ont
créé des filiales de vente à distance avec plein de publicités, c’est ainsi que Direct Assurance,
Euro fil, Général Accident, Tallith Direct furent naitre. Parallèlement, les assureurs s’intéressent
aux aspects technologiques appliqués au marketing.
Les années 2000 commencent sous le signe de la relation client qui a pour objectif de
permettre, grâce une meilleure connaissance du client et un suivi plus fin, d’en optimiser la
valeur pour l’entreprise, mais il est généralement nécessaire de mettre en place un outil de CRM
pour développer cette connaissance et ce suivi, et les investissements alors engagés, et sous le
signe du multi canal qui consiste à toucher le client par multiples moyens tels que l’agence,
téléphone, courrier, e-mail, cette approche est inspirée par les banques, qui ont mis à la
disposition de leurs client tous les canaux de contacts et de vente possible. L’enjeu pour elles,
comme pour les choix au client, elles ont additionné des coûts au lieu de les rationaliser.
35
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les besoins : ce sont des facteurs qui influencent la décision du client pour choisir un
service parmi tant d’autres sur le marché. Le rôle du Marketeur est d’identifier ces
besoins et désirs afin de pouvoir les satisfaire.
La première attente de l’assuré est d’être couvert contre le risque décrits dans le contrat
d’assurance, c’est là que nait la relation de confiance entre lui et l’assureur, cela, met la
compagnie d’assurance dans l’obligation et selon les conditions du contrat, de respecter
ses engagements envers son client ;
La deuxième attente de l’assuré est un interlocuteur fiable et facile à contacter, qui soit au
service du client, et qui lui fournisse une information simple et claire car, les assurés ont
souvent tendance à ne pas prendre la peine de bien le lire et comprendre le contrat.
L’assuré a besoin aussi que son assureur le considère et l’accompagne tout au long de la
durée du contrat, et qu’il soit compréhensif et d’une bonne écoute ;
Les croyances et attitudes : une croyance est une conviction qu’un individu développe
sur quelque chose à travers l’expérience qu’il acquiert, l’apprentissage et les influences
extérieures, tandis qu’une attitude peut être définie comme un sentiment, une évaluation
ou une idée envers un objet ainsi que la prédisposition à agir d’une certaine façon et de
mettre en place un comportement cohérent à l’encontre d’une catégorie d’objets
semblables. Les croyances comme les attitudes sont généralement bien ancrées chez
l’individu et font partie de sa personnalité et sont difficiles à faire évoluer. C’est pour
cela qu’il est indispensable de les cerner et de les analyser afin de pouvoir modifier le
message marketing ou changer son positionnement ;
Les motivations : sont des facteurs, essentiellement d’origine inconsciente, et souvent
affective, qui détermine un acte ou une conduite. C’est l’expression d’un besoin devenu
suffisamment pressant pour amener le consommateur à vouloir le satisfaire.
b- Le comportement du consommateur
Décider d’être assuré : si un individu souscrit un contrat d’assurance, c’est pour garantir
la couverture d’un risque auquel il est confronté, ce ressentiment d’un besoin d’être
assuré se manifeste sur plusieurs formes :
Une simple recherche de sécurité contre les aléas de la vie ;
36
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Une nécessité urgente pour éviter des dégâts et des pertes qui mettent en péril la vie et le
patrimoine de la personne ;
Une exigence par les autorités publiques comme par exemple : l’assurance responsabilité
civile ;
Un investissement sous forme d’épargne dans le cas de contrat assurance vie ou plans de
retraite.
Le choix d’une compagnie d’assurance : après avoir défini et reconnu ses besoins, le
client procède à la recherche d’une compagnie d’assurance qui lui convient par rapport
aux tarifs appliqués par cette compagnie, sa proximité, les garanties qu’elle propose et la
qualité de son service après-vente ;
Le choix du produit d’assurance à souscrire : le choix de l’assurance est une tâche
complexe. L’assuré choisit le contrat d’assurance qui convient le mieux à ses attentes et
ses besoins.
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Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
assurés partagent leurs expériences, leurs craintes et leurs préférences, chose qui
aide énormément les compagnies d’assurances dans la prise de décisions et dans
la conception des nouveaux produits ou les produits existant déjà sur le marché ;
Organiser la veille concurrentielle : c’est une démarche du marketing stratégique
mise en place par une entreprise qui consiste à rechercher, analyser et exploiter
toutes les informations relatives à ses concurrents et à son secteur d'activité.
Pour organiser une veille concurrentielle, l’entreprise doit d’abord identifier ses
concurrents qui ciblent le même marché qu’elle, et qui proposent le même produit
ou dans la même gamme, elle doit surveiller leurs activités, les offres qu’ils
proposent et les stratégies qu’ils utilisent pour commercialiser leurs produits sur
le marché, la politique générale adoptée par chaque concurrent, et leur situation
financière. Ensuite l’entreprise doit analyser le comportement des clients de ses
concurrents, comment ils sont traités et leur processus d’achat, ce qui va lui
permettre de trier et filtrer les données.
38
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
tels que son positionnement de marché, les cibles de clients à privilégier, la fixation du prix, les
modes de distribution, politique de communication et de promotion, il éclaire aussi l’ensembles
des fonctions de l’entreprise notamment en ce qui concerne les consommateurs et la
concurrence.
Dans le secteur des assurances, la conception des produits revient a la fonction marketing, il
doit veiller à ce que l’offre soit adaptées aux besoins et attentes des clients, s’ajoutant au
marketing, les compétences techniques et juridiques qui jouent un rôle primordiales dans
l’élaboration des produits d’assurances.
Effectuer un benchmark des concurrents qui vont permettre de faire des points sur
leurs avantages concurrentiels ;
Réaliser une étude qualitative sur les besoins ou attentes des clients ou cibles ;
Puis analyser les résultats, afin de permettre le positionnement en fonction des
besoins des clients et des propositions déjà faites par les concurrents.
39
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
L’individualisation ne se traduit pas par une offre simple proposée à tous les clients, mais
par un ensemble d’options possible, permettant l’adaptation de l’offre aux attentes des
clients ;
La personnalisation implique l’élaboration de l’offre en termes de processus qui retrace
les différents moments d’interaction entre le client et les éléments de la servuction (le
processus de mise en œuvre d’un service).
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Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
marketing des services les choses changeront, car il faut rajouter trois (03) autres éléments
associés à la réalisation du service : l’environnement physique, le processus et les acteurs. Ces
sept (07) éléments du marketing de service aident les responsables à prendre les décisions dans
les entreprises de services.
Politique de Politique du
Politique de Politique du
Communication Personnel
41
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
a- La politique produit
Aussi appelé stratégie service, c’est une composante du marketing mix qui représente les
caractéristiques du produit de base d’un service qui correspondent aux bénéfices attendus par les
clients tout en détachant le produit de la concurrence. Elle indique l’activité de définition, de
spécification, d’adaptation, de différenciation, ainsi que de tarification des services des courants
composants l’offre de l’entreprise.
En assurance, le produit est présenté comme service, cette politique est faite par les responsables
marketing de la compagnie, car ils connaissent les besoins variés et évolutifs des clients et du
marché ainsi que la situation concurrentielle.
b- La politique de prix
C’est un élément qui permet au service de combler les besoins des consommateurs. L’entreprise
utilise l’élément de base qui est le cout de revient afin de fixer le prix des services. Mais d’autres
critères doivent être associés pour que le prix soit pertinent à titre d’exemple : les prix pratiqués
par la concurrence et les sommes que les consommateurs seraient prêts à dépenser.
Le prix dépend généralement de la politique commerciale, le service sera vendu cher même si le
cout de production est faible quand l’entreprise vise une clientèle de haut de gamme. Elle peut
aussi décider de cibler un maximum de consommateurs en vendant à un prix bas.
Dans le secteur d’assurance, cette politique est différente, parce que dans certaines compagnies
d’assurances c’est l’état qui fixe leurs tarifs, mais d’autres compagnies ont la liberté de fixé la
tarification qu’ils veulent en prenant compte la concurrence et le marché des assurances.
c- La politique de distribution
En générale, cette politique représente les choix des circuits et des zones de distributions. Il
s’agit de définir les canaux de distribution que l’entreprise va utiliser pour livrer le maximum de
ses services a ses consommateurs aux meilleurs couts et délai possible avec le plus d’efficacité.
Pour avoir une bonne politique de distribution, il faut avoir de très bonnes connaissances.
Dans les compagnies d’assurances, le choix des canaux de distribution dépendent des objectifs
définis dans sa stratégie marketing et l’environnement, ainsi que l’environnement
démographique sociologique, économique et culturel. Le choix de ces canaux est très important
car ils ont une incidence sur toutes les variables du marketing-mix.
d- La politique de communication
C’est une méthode que prend l’entreprise pour présenter son produit, et informer les
consommateurs des qualités et avantages de produit. C’est aussi une stratégie de communication
qui est mise en place afin de donner une image fidèle aux services de l’entreprise. Cette politique
ne doit pas se focaliser sur le service seulement mais sur l’image de l’entreprise complète car
c’est très important dans la décision d’achat du consommateur.
42
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
e- Le personnel
C’est le contact entre le personnel et les clients, qui ont une influence significative sur la
réputation et l’image du service qui dépend de leurs relations avec les clients.
Les entreprises d’assurances dépendent des employés, c’est pourquoi il est essentiel de recruter
les bonnes personnes, et déployer des efforts importants dans les formations et motivation de ces
derniers.
f- Le processus
En assurance, le processus est une méthode ou ensemble d’actions qui constituent la réalisation
d’un service. Il doit être définie, actif, efficace et sa mise en place plait aux clients, ce qui rend le
travail facile et entraine une hausse de la productivité et une baisse de risques et d’échec. Mais
sans oublier que le client est imprévisible car on ne peut pas savoir ces réactions à l’avance, ce
qui rend le travail difficile.
43
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
22
Kotler P, Keller K, Manceau D. « Marketing management » 14e Éditions. Pearson Education. Paris 2012 p 731
23
Michon C, Andreani J, Badot O, et Bascoul G. « Le Marketeur : Fondements Et Nouveautés Du Marketing » 3e
ed. Pearson Education, Paris, 2010. p.129
24
Lévy J, Lendrevie J, « Mercator » 11e édition. Dunod, Paris 2014, p. 708
44
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Le Champs
Couvert
Audit
Systématicité La Périodicité
Marketing
L’indépendance
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Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
d- La périodicité : l’audit marketing est une source d’enrichissement pour toutes les
entreprises, c’est pour cela qu’il doit être élaboré régulièrement et pas seulement en cas
de crise.
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Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Source: Dumas Leonard, 2007, traduction libre adaptée de Kolter, P, Greggor,W et Rodgers, W,
« The Marketing Comes of Age », Sloan Management Review 1977, Vol. 18, No 2, p 25.
47
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les employés : ils sont les plus compétents sur le plan opérationnel dans la proposition
des solutions, même s’ils ne possèdent pas suffisamment d’informations objectives que
les cadres.
Les partenaires extérieurs : l’entreprise entretien toujours des relations avec
l’environnement extérieur, c’est pourquoi l’auditeur doit évaluer la qualité de ces
relations. On a cinq (05) types de partenaires :
Les clients : qui sont les plus essentiel dans la vie de l’entreprise, c’est pourquoi
l‘auditeur doit identifier les clients potentiels, s’ils sont fidèles, s’ils sont satisfaits de la
qualité des services, savoir leurs modalités de paiement…
Les fournisseurs : les relations entre les fournisseurs et l’entreprise sont les plus rigides.
Alors l’auditeur doit évaluer le potentiel des fournisseurs, mesurer le niveau de et la
qualité de leurs services…
Les concurrents : l’auditeur doit faire un dialogue avec les concurrents dans le cadre des
manifestations professionnelles car il essentiel de savoir le jugement de la concurrence
sur l’entreprise et le marché. Cela dans le but d’avoir des informations sur les méthodes
marketing utilisées, les services, les communications ainsi que les supports de
promotions utilisées…
Les financiers : l’auditeur se concentre sur les banquiers qui doivent avoir l’accord de
l’entreprise pour divulguer les documents nécessaires car ils peuvent donner des
jugements globaux.
L’administration : il est important de savoir les relations avec les administrations les plus
proches de l’entreprise pour lesquelles elle est partenaire social et financier. C’est pour
cette raison que l’auditeur doit vérifier les relations avec la mairie, le financement des
activités sportives…etc.
b- L’étape de collecte des données ou les outils de l’audit marketing des services
Les auditeurs doivent procéder à la collecte des informations des documents permettant l’analyse
de la situation des environnements externes et internes et s’assurer de leur fiabilité et leur
actualité. Ces outils sont :
L’approche documentaire : c’est tous les documents qui sont de support visuel ou audio
réalisés par l’entreprise, ces informations sont quantitatives et qualitatives. On trouve
deux sources de documents :
Source documents interne : ce sont les documents interne à l’entreprise comme les
documents comptables, fichiers clients et fournisseurs, plan marketing…
Source documents externe : ce sont des documents externes a l’entreprise, on trouve
des sources publiques (journaux officiels, organisme internationaux…), et les sources
privés (cabinet de conseil, publications…).
48
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les enquêtes : l’auditeur doit procéder à des enquêtes lorsque la documentation existante
n’apporte pas de réponses fiables. Ces dernières ont pour objectif de trouver des
solutions aux problèmes posés.
Le traitement des informations : il se devise en deux cas :
Le cas d’une étude documentaire : c’est la vérification de la fiabilité des sources
d’information à travers une autre source ;
Le cas d’une enquête : chaque question doit faire l’objet d’un traitement à part puis
l’auditeur doit choisir certaines questions pour un tri croisé.
d- L’élaboration du rapport
Le rapport d’audit se résume à quatre points essentiels :
Un résumé qui sera destiné aux lecteurs ;
Mentionner les objectifs de l’audit marketing des services de l’entreprise ;
Citer les méthodes de recherches et les outils utilisés dans la collecte des données ;
Présenter les conclusions et les recommandations des auditeurs.
a- Analyse externe :
Cette analyse prend en considération toutes les informations issues du système de veille et des
études de marché. Elle se divise en deux points essentiels : le macro-environnement qui
détermine les décisions qui sont prises sur le marché, et le microenvironnement de l’entreprise
qui fait l’étude des acteurs de son marché.
Analyse macro-environnement : cette analyse est constituée des facteurs généraux qui
sont à l’extérieur de t’entreprise qui fixent les actions et le fonctionnement marketing.
L’outil le plus utilisé dans pour analyser le macro-environnement est l’analyse PESTEL
qui est l’acronyme de Politique, Economique, Social, Technologique, Environnemental,
Légal.
49
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Environnement Politique : c’est l’ensemble des décisions prises par le gouvernement sur
des sujets dont ils possèdent le pouvoir comme les impôts…
Environnement Economique : c’est l’évaluation de l’impact sur l’achat ou la
consommation d’énorme indicateurs économiques, à titre d’exemple l’inflation et le taux
de chômage.
Environnement social : c’est l’étude des différences culturelles entre les consommateurs,
son objectif est d’examiner le taux de natalité et de moralité afin de mettre en évidence
de nouveaux potentiels de clientèle.
Environnement technologique : c’est l’étude des évolutions technologiques d’un secteur
donné, elles aident les entreprises à la modification de leurs offres pour répondre aux
conditions du marché.
Environnement Environnementale ou Ecologique : c’est l’ensemble des ressources
naturelles qui influencent l’activité économique.
Environnement Légal : il concerne les lois qui régissent un secteur d’activité concerné.
25
Dictionnaire De Français Larousse. Web - www.larousse.fr, consulté le 29 Aout 2022.
50
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Nouveaux
entrants
Produits de
substitutions
Source: Kotler, Keller, Manceau. « Marketing Management » ,14e Édition. Pearson, Paris,
2012, p.339
• Les fournisseurs : ils ont un pouvoir de négociation important dans le cas où ils sont plus
concentrés sur les clients auxquels ils vendent, quand ils ne vendent pas des produits de
substitutions et dans le cas où ils imposent leurs propres tarifications et leurs conditions de
négociation.
• Les clients : ils détiennent un pouvoir élevé dans la structure concurrentielle si : ils sont
concentrés, ils sont protégés par les pouvoirs publics, les coûts de transfert sont négligeables.
•Nouveaux entrants : leurs menaces dépendent de deux facteurs : les barrières à l’entrée et la
crainte d’une riposte.
• Produits de substitution : leur influence est intense s’ils peuvent satisfaire les fonctions
remplies par les produits du secteur, pour un rapport qualité/prix.
b- Analyse interne
Cette analyse a pour but d’identifier le type d’avantage concurrentiel sur lequel l’entreprise va
fonder sa stratégie de développement. Elle se fait en deux étapes essentielles qui sont :
Les caractéristiques générales de l’entreprise : ces caractéristiques sont qualifiées par des
critères quantitatifs et qualitatifs :
51
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Les critères quantitatifs : ont pour objectif d’évaluer la santé de l’organisation sur le plan
financier, humain et commercial.
Les critères qualitatifs : c’est la définition des performances ou contre-performance par
des facteurs qualitatifs comme l’image de l’entreprise…
Les caractéristiques de la gamme de produits : la gamme que l’entreprise propose a ses
clients constitue son portefeuille de produits, son analyse se fait par la précision des
stratégies de développement et par l’évaluation des différentes positions des produits.
Il est important de procéder à une conclusion sous forme de bilan en mettant l’état de santé de
l’entreprise en déterminant ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ses menaces. Cette
analyse a pour objectif de prendre en compte à la fois les facteurs internes et externes en
maximisant les forces et opportunités et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces.
Les forces : sont les aspects positifs internes que l’organisation contrôle, et sur lesquels
on peut compter dans le futur.
Les faiblesses : ce sont les aspects négatifs internes contrôlés par l’organisation, et sur
lesquels des marges d’amélioration importante existent.
Cette analyse est de nature subjective et qualitative c’est pourquoi l’auditeur doit faire une étude
approfondie de ces deux éléments, afin de fournir des pistes d’investigations, pour ensuite se
prononcer objectivement.
Les opportunités : sont toutes les possibilités extérieures positives, dont on peut
éventuellement tirer parti dans la situation actuelle des forces et faiblesses.
Les menaces : ce sont l’ensemble des obstacles, limites ou problèmes extérieurs, qui
empêchent le développement d’un secteur donné.
Ces deux facteurs s’évaluent par rapport aux éléments d’analyse externe, aux attentes de ses
partenaires, à leurs réactions attendues.
d- Les recommandations
C’est une composante nécessaire du rapport d’audit. L’auditeur doit déterminer les
recommandations pour répondre et résoudre les problématiques posées par le commanditaire.
52
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
f- Le plan d’action : l’auditeur doit vérifier le plan d’action de l’entreprise car il détaille
l’ensemble des actions qui ont été prévues afin d’atteindre les objectifs du marketing. Ce
plan contient les éléments suivants :
Les options stratégiques ;
Les objectifs généraux ;
Rappel des marchés cibles ;
Fixer les marchés prioritaires ;
Déterminer les actions clés ;
Détermination des moyens et budgets ;
Modalités de contrôle.
Conclusion
A travers ce chapitre nous pouvons déduire que l’audit interne est positionné dans les normes
internationales comme une source d’amélioration continue afin d’accroitre l’efficacité du
système globale de l’entreprise. Sa pratique professionnelle est régie par un référentiel élaboré
par l’IIA, qui ne peut être remplacée et qui a pour objectif l’analyse des risques et les
disfonctionnements, afin de donner des recommandations, l’amélioration de la gouvernance
d’entreprise et mettre en place de nouvelles stratégies.
53
Chapitre II Audit appliqué au marketing de service des assurances
Le marketing des services est un élément primordial pour la survie d’une entreprise de service,
il est fondé sur l’offre de service en fonctions des attitudes des consommateurs, ce qui permet
l’amélioration continue des services proposés aux consommateurs selon leurs besoins. Ses
spécificités sont liées aux caractéristiques du service lui-même ainsi qu’aux mix marketing (les
07p)
Les entreprises de service font leurs mix marketing afin d’établir d’une façon opérationnel sa
stratégie marketing, afin de définir ce qu’elle vend, comment, ou et pourquoi et toutes les
variables essentielles à la mise en vente d’un produit ou d’un service dans les meilleures
conditions de marché.
Ces deux fonctions peuvent être attachées pour avoir la notion de l’audit marketing des
services qui détient une très grande importance dans la vie de l’entreprise. C’est une méthode
pour le développement des entreprises de service, car il permet de relever les faiblesses et
identifier les opportunités pour l’amélioration des activités de commercialisation de l’entreprise.
Cette notion va permettre de comprendre l’environnement marketing ainsi que les
consommateurs et favoriser la croissance de l’entreprise à long terme.
54
Chapitre III
Cas pratique
Chapitre III Cas pratique
Introduction
Après avoir présenté le cadre théorique de notre thématique, nous allons à présent procéder à la
présentation du cadre pratique sur l’audit du marketing des services au sein de la compagnie
d’assurance SAA de Tizi-Ouzou.
Le marketing sert à contribuer à l’accroissement du chiffre d’affaires et de la rentabilité de
l’entreprise par le développement et la promotion des produits et services auprès des clients.
Pour cela la SAA, lui accorde une grande importance, afin de s’améliorer, conserver et élargir sa
part sur le marché algérien.
Les responsables de cette fonction doivent élaborer et mettre en œuvre des stratégies pour
surmonter les aléas du marché devant lesquels ils sont censés prendre un temps de réflexion, en
faisant appel à certains instruments ou techniques, et parmi ces techniques on peut alors citer
l'audit du marketing.
L’audit marketing a pour utilité d’aider l’entreprise à prendre des décisions éclairées, de détecter
ses points forts et ses lacunes et de proposer un outil efficace d’investigation qui apporte à
l’organisation une meilleure connaissance de son environnement. Pour s’assurer du bon
déroulement de ce processus, il est essentiel de tracer un chemin, en d’autres termes, de suivre
une démarche prédéfinie qui se tiendra de guider la réalisation de ce dernier.
La réussite d'une mission d'audit nécessite la maîtrise de la démarche et des outils de l’auditeur,
ainsi qu’une bonne préparation de sa mission d'un point de vue méthodologique. Etant donné
que l’audit du marketing est l’un des types de l’audit interne, sa démarche est similaire à la
démarche de la mission de celui-ci, la seule différence pouvant être constatée dans le référentiel
à utiliser.
Dans ce chapitre, nous avons structuré notre cas pratique selon l’organisation suivante, qui nous
apparait la mieux adéquate et la plus exhaustive :
-Une première section, dans laquelle nous présenterons notre organisme d’accueil (SAA de
TIZI-OUZOU)
-Une seconde section qui sera consacrée à l’analyse du marketing appliqué au sein de cet
organisme
-Et une troisième section qui va répondre à la problématique de notre étude dont on effectuera un
audit interne du marketing des services des assurances.
55
Chapitre III Cas pratique
1.1.Présentation de la SAA
La SAA était une société mixte Algéro-Egyptienne (Algérie 51% du capital, l’Egypte 39% et
Nationaux algériens 10 %).
Elle est spécialisée dans les risques simples et agréée pour pratiquer l’ensemble des branches
d’assurance dommage ainsi que la réassurance, il s’agit de : l’automobile, le vol, les bris de
glaces, les dégâts des eaux, la multirisque habitation, les assurances de personne, l’incendie et
l’explosion.
La SAA est le 1er leader du marché national des assurances, le 2ème assureur au Maghreb, le
3ème assureur des Pays Arabes, le 6ème assureur en Afrique, avec un capital social de 30
milliards de DA et un chiffre d'affaires de 27,4 milliards de DA.
La SAA demeure le premier assureur sur le marché des assurances avec une part de 22 %, elle
maintient jusqu'à présent la 1ére place en assurance automobile (28,8 %), deuxième assureur
agricole (25 %), troisième assureur dans les branches risques divers (16 %), ainsi que quatrième
assureur transport (10%). Cela est illustré à travers la figure suivante :
56
Chapitre III Cas pratique
personnes ainsi qu’une filiale spécialisée dans la sécurité, 15 directions régionales et 03 centres
de formation.
Fax 023 70 01 37
NIF 097916070008240
Logo
1.2.Historique et structure :
1.2.1. Historique
« -1963 : La société nationale d'Assurance voit le jour en tant que compagnie d'assurance
généraliste sous la marque SAA (Compagnie à capitaux mixtes Algéro-égyptiens)
-Décembre 1963 : Le premier point de vente ouvre ses portes à Alger-Centre, sous l'enseigne
SAA Assurance
-Mai 1966 : Institution du monopole de l'Etat sur les opérations d'assurance par Ordonnance
N°66.127, ayant conduit à la nationalisation de la SAA par ordonnance N° 66.129
-Janvier 1976 : SAA se spécialise dans la branche des risques simples. Développe des offres
adaptées aux particuliers, aux professionnels, aux collectivités locales et institutions relevant du
secteur de la santé.
-Février 1989 : Dans le cadre de l'autonomie des entreprises, la SAA transforme son mode de
gouvernance et devient une EPE au capital de 80 000 000 DA
-1990 : La SAA élargit son champ d'activités aux risques industriels, de l'engineering, de
transport, risques agricoles et assurances de personnes.
57
Chapitre III Cas pratique
-2017 : La SAA fait passer son Capital social à 30 Milliards de DA soit 275 Millions de Dollars.
La SAA présente les indicateurs les plus élevés du marché.
-2018 : Signature de la convention-Cadre de partenariat et lancement des bureaux de
souscription au niveau des showrooms Renault
Mise en place d’un site pilote pour une plateforme de gestion des sinistres automobile.
-2020 : La SAA a noué un partenariat avec l’incubateur de startups algériennes « Incubme » dont
l’objectif est de moderniser la gestion d’un portefeuille comportant deux millions de clients, et
elle bénéficiera ainsi de solutions technologiques innovantes. » 26
26
https://www.saa.dz/ consulté le 13 septembre 2022 à 21 :45
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Chapitre III Cas pratique
- La direction générale ;
- Les directions régionales ;
- Le réseau de distribution (les agences)
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Chapitre III Cas pratique
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Chapitre III Cas pratique
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Chapitre III Cas pratique
A cet effet, une démarche doit être mise en place pour la prise en charge de cette fonction à tous
les niveaux de la hiérarchie avec un suivi. Elle coordonne aussi la contribution de la SAA aux
divers appels d’offres depuis la disposition du cahier des charges jusqu'à l’analyse du résultat
final de l’offre.
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Chapitre III Cas pratique
Source : réalisé par nous-mêmes à partir de l’entretien avec Mme KASRI directrice de la SAA
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Chapitre III Cas pratique
- Assurance en multirisque ;
- Habitations, immeuble et risque commercial ;
- Assurance-Crédit ;
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Chapitre III Cas pratique
- Assurance RC Pharmaciens ;
- Assurance RC laboratoires d’analyses ;
Les services
- Le service d’assistance automobile est disponible via une filiale spécialisée dont le rôle
est le dépannage et l’assistance des clients en cas de sinistre grave, offert gratuitement.
- Le dépannage à domicile, dans le cadre de la couverture multirisque habitation, offre aux
clients une prise en charge sans frais et permet la remise en état de ces biens. 27
27
Document interne à la SAA.
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Chapitre III Cas pratique
- Le marketing stratégique ;
- Mix-marketing.
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Chapitre III Cas pratique
Une fois que la SAA a recueillis les informations dont elle a besoin, elle passe à l’analyse de ces
dernières, en utilisant des logiciels statistiques et analyses manuelles selon la grille de décodage.
- Phase de recommandations
C’est une conclusion de l’étude ou un rapport doit être fait en répondant à la question d’étude de
la première phase, car ce rapport sert d’outil de décision.
a- La segmentation
Dans cette phase la SAA vise à découper les acheteurs en sous-groupes homogènes, partageants
les mêmes besoins, les mêmes habitudes et les mêmes comportements d'achat. L’objectif de
cette segmentation est d’améliorer les avantages compétitifs et proposer les meilleurs services
aux clients. Afin d’avoir une segmentation pertinente et efficace, il faut que le segment soit
identifiable et mesurable, rentable et accessible.
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Chapitre III Cas pratique
b- Le ciblage
Après la construction de segments dans le marché, le responsable marketing de la SAA va
choisir un ou plusieurs segments qu’il va cibler, et c’est ainsi que toute les ressources seront
concentrées sur ce ou ces segments choisis.
Ce ciblage se base sur l’analyse de :
c- Le positionnement
Dans cette phase la SAA va définir les caractéristiques du service, afin de l’identifier et de le
distinguer des offres des concurrents, pour lui donner une place crédible, différente et attractive
au sein d’un marché et dans l’esprit du consommateur cible. Un bon positionnement est fondé
sur les qualités suivantes :
- La Politique produit :
La conception. L’organisation et l’innovation relatives aux produits vendus par la SAA sont
réalisées par elle-même dans le but de fournir à sa clientèle des meilleurs produits et satisfaire
leurs besoins. Cependant tout produit à ses caractéristiques qui peuvent être classées comme suit
: Les qualités techniques, la marque ainsi que le packaging et design.
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Chapitre III Cas pratique
La marque
La marque est un nom, signe, symbole ou dessin permettant d’identifier les produits de la SAA,
et le distinguer de ceux proposés par les entreprises concurrentes. Elle est aussi une sorte de
garantie pour l’acheteur et un outil de communication par lequel la SAA peut assurer une
publicité pour informer le client sur ses offres.
Le packaging et design
La SAA a largement développé des travaux du design concernant le packaging (emballage)
suivant l’évolution des modes de consommation. Il s'agit d'un investissement relativement
important, mais durable, par rapport au montant très élevé investi dans la publicité, qui est plus
éphémère.
- Politique prix
La réexaminassions et la modification permanente ou temporaire de la politique tarifaire de la
SAA sont exigées par les conditions économiques ou concurrentielles, car les prix affectent
directement les bénéfices, la survie et l'avenir de l'entreprise elle-même.la SAA adopte des
méthodes pour définir les prix, dont les plus importantes sont : L’approche par l’offre et la
réglementation.
La réglementation : les bases techniques des contrats d’assurance sont très
réglementées, afin de garantir la solidité de la SAA. Tenant Compte, d’une part du
décalage temporel entre la collecte et les décaissements des primes, et d’autre part du
caractère aléatoire de la survenance de ceux-ci. Les exigences de fonds propres imposées
par la réglementation aux compagnies d’assurance obligent la SAA à générer des marges
suffisantes afin d’être en mesure d’offrir une rémunération satisfaisante aux clients en cas
de survenance de sinistres.
L’approche par l’offre (concurrence) : Il existe trois stratégies de fixation des prix par
l’offre : La stratégie de pénétration du marché, la stratégie d’écrémage et la stratégie
d’alignement.
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Chapitre III Cas pratique
b. Stratégie d’écrémage : cette stratégie se base sur la fixation d’un prix élevé par rapport au
prix moyen des produits d’assurances commercialisés sur le marché, pour ne toucher
qu’une clientèle limitée. Elle est employée lors du lancement d’un produit d’assurance
sur le marché, ou lorsque la SAA se trouve en situation de monopole quand il s’agit d’un
produit haut de gamme avec une clientèle ciblée.
c. Stratégie d’alignement : la SAA compare les prix des principaux concurrents et choisit de
commercialiser des produits d'assurance à des prix similaires à ceux pratiqués par ces
derniers.
- La Politique de distribution
La SAA vend ses différents produits d’assurance en suivant un circuit de distribution en vue de
satisfaire les clients, et avoir une rentabilité importante, qui se compose essentiellement de deux
types de réseaux de distributions, à savoir : Le réseau traditionnel et le réseau bancassurance.
Réseau traditionnel
La SAA distribue ses produits d’assurances à travers plus de 293 agences directes et 210 agents
agréés afin de mieux faire connaitre ces produits à la clientèle.
Réseau bancassurance
La SAA a signé des conventions de partenariat dans la bancassurance avec trois banques
(BADR, BDL et BNA), et dispose de 189 guichets bancassurance sur tout le territoire national.
Ces partenariats portent sur la vente de ses produits à travers le réseau de ses banques, touchant
les assurances vie, assurance décès, assurance voyage, assurances agricoles, assurances
catastrophe naturelle et la multirisque habitation.
Ces conventions sont très rentables du fait qu’elles ont apporté beaucoup d’avantages pour les
deux secteurs (banque et assurance).
- Politique de communication
La communication sert d’outil qui permet à la SAA d’attirer plus de client et de se faire
connaitre comme une compagnie pratiquant l’ensemble des branches d’assurance, et non
seulement l’automobiles. C’est une communication commerciale qui s’articule autour de deux
aspects : communication externe et communication interne.
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Chapitre III Cas pratique
La communication interne
Elle est orientée vers le personnel de la SAA, elle consiste à utiliser des moyens différents, à
savoir : Les affiches et les brochures.
a. Les brochures : c’est un support que la SAA utilise pour présenter ses produits, comme
les catalogues, en énumérant ses avantages, conditions, fonctions, prix, pourcentage
d’indemnisation, etc. Elles sont généralement distribuées dans des agences locales
d’exploitation, notamment lors des foires et expositions auxquelles participe la SAA.
b. Les affiches : elles sont affichées dans les halls des agences et sur les portes d’entrées
afin d’attirer l’attention des clients. Il est considéré comme un moyen de publicité simple
et efficace.
La communication externe
Elle est orientée vers le public, son objectif est d’acquérir une image et une notoriété, et ses
outils sont : La publicité, la publicité institutionnelle, la publicité autour du produit, la publicité
sur les lieux de ventes, la publicité sur les réseaux sociaux et la publicité par le site web et
bannière publicitaire.
a. La publicité : c’est l’ensemble des actions mises en œuvre par la SAA afin de
promouvoir et présenter ses produits et services. Elle est devenue une arme commerciale
incontournable dans un environnement concurrentiel, caractérisé par la modernisation de
l’économie et la multiplicité des produits. La SAA utilise divers moyens publicitaires, les
plus importants sont :
Le logo de la SAA : c’est l’identité visuelle de la SAA qui lui permet de s’identifie par
rapport aux autres assurances commerciales.
Le nom : La Société National d’Assurance (SAA), s’identifie par son nom et l’utilise
comme moyen de publicité et de communication.
Le slogan de la SAA : Pour le slogan, la SAA opte, comme l’indique le plus récent
rapport d’activité mis en ligne sur son site web (www.saa.dz), pour ce qui suit : « un
Leader, une Dimension ».
c. La publicité autour du produit : son objectif est d’informer le client sur l’existence d’un
nouveau produit à travers :
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Chapitre III Cas pratique
La presse écrite : la SAA utilise la presse écrite en faisant passer des messages
publicitaires adaptés à la cible dynamique, crédible et claire et l’offre doit être simple à
comprendre et incite le lecteur à agir, ces messages sont insérés dans les journaux, les
revues, les magazines, etc. ;
Les panneaux publicitaires : les panneaux publicitaires sont des moyens extérieurs très
efficaces qui assurent la visibilité de la SAA à travers la promotion de sa notoriété et de
ses produits.
d. La publicité sur les lieux de ventes : la SAA fait de la publicité sur les lieux de vente afin
de présenter leurs produits et services, par exemple en mettant des grandes affiches sur
l’entrée des agences et unités.
e. La publicité sur les réseaux sociaux : la SAA utilise les réseaux sociaux comme un
moyen de publicité, car ils sont devenus importants pour faire connaitre ses produits et
attirer plus de client, comme sa page officielle sur Facebook.
f. Publicité par le site web et bannière publicitaire : la SAA a mis en place un site web
dynamique qui soit réellement la vitrine de toutes les informations relatives à sa création
et à son développement, ainsi que pour la clarification de ses services et ses activités.
Aussi, elle a véhiculé ce site par les adresses et les numéros de ses agences, et
spécialement les prix des prestations de ses produits d’assurance, etc.
- Politique de personnel
Elle regroupe l’ensemble des mesures sur lesquelles se basent le personnel de la SAA, en
définissant les règles pour ce dernier. Cette politique contribue à la performance de la société à
long terme en définissant les conditions générales d’acquisition et de maintien des employés
appropriés.
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Chapitre III Cas pratique
Le personnel est un élément crucial dans la SAA vu que c’est une entreprise de service, il joue
un rôle primordial dans la vente de ces produits. Cette société forme son personnel de façon
intensive et continue, afin de mieux gérer les clients.
Afin de conserver et satisfaire les clients, la SAA adopte un ensemble de méthodes et stratégies à
suivre, à savoir :
Organiser des formations : cette technique a pour but de performer les compétences de
son personnel ;
La motivation de la force des ventes : en organisant des événements pour féliciter les
agences qui marque plus de ventes ;
Améliorer la qualité de service dans les agences ;
- Politique du processus
Afin d’offrir un service de qualité, la SAA met en œuvre un processus qui correspond au
parcours emprunté par le client, de la découverte de l’offre jusqu’au service après-vente du
produit, dans le but de gagner leur confiance lors de l’achat d’un produit ainsi qu’augmenter les
ventes.
Le développement des outils d’aide à la vente : la SAA a mis en place un site internet qui
englobe un ensemble d’outils, à savoir :
Le Dashboard : il permet aux agences d’évaluer, de connaitre et de suivre leur production
selon le segment ;
Assistance au réseau : c’est un site qui sert à répondre instantanément aux collaborateurs
sur leurs différentes questions et requêtes ;
Classeur agence : c’est une bibliothèque de documentation qui englobe l’ensemble des
produits d’assurance, qui est diffusée aux agences afin que le personnel soit bien informé
;
Le Rime-convention : c’est un outil qui regroupe toutes les interventions faites par la
SAA ;
La cellule d’écoute : afin de satisfaire les clients, la SAA a mis en œuvre un dispositif de
réclamation et de demande d’informations en mettant à leur disposition le numéro et
l’adresse e-mail de la DG, par lesquels ils peuvent communiquer leurs avis.
L’objectif de cette politique dans cette société est de maximiser ses ventes et satisfaire sa
clientèle.
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Chapitre III Cas pratique
Les enquêtes de satisfaction client : à travers des questionnaires que la SAA met à la
disposition de ses clients, voir annexe N° (01);
Les rapports annuels : qui sont publiés sur internet à la fin de chaque année.
- Politique qualité
La SAA a lancé un projet de certification, en installant un système management de qualité basé
sur la norme ISO 9001. Elle a eu la certification qui consiste à travailler sur une approche
processus de façon horizontale de l’organigramme. Son but principal est la satisfaction des
clients en définissant des engagements de la SAA envers eux et les partenaires, voir annexe N°
(02)
L’objectif de cette politique est de partager les valeurs de la SAA a l’ensemble des
collaborateurs, qui se résumes à :
L’écoute clients ;
L’engagement ;
La transparence ;
L’innovation ;
Excellence.
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Chapitre III Cas pratique
Dans cette section nous allons nous intéresser à l’audit interne de la division marketing.
Les auditeurs peuvent être affectés à tout type de mission. Ils sont spécialisés dans l’audit des
activités spécifiques à l’assurance.
Les auditeurs sont répartis sur quatre (04) niveaux à savoir :
- Chef de missions
- Auditeur principal
- Auditeur
- Assistant auditeur
Dans la mesure des compétences et disponibilité, l’audit interne peut aussi exercer des activités
de conseil en matière de contrôle interne
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Chapitre III Cas pratique
Ce plan contient des missions pertinentes qui répondent aux attentes de la DG et les organismes
de gouvernance tels que le conseil d’administration et le comité d’audit. Il doit être présenté et
approuvé en fin d’année pour une réalisation des missions de l’année suivante, et aussi doit être
revu et ajusté au moins une fois dans l’année et modifié dans le cas nécessaire.
- Phase de conclusion.
a. Phase de préparation :
Une équipe d’audit pluridisciplinaire est appelée à s’initier dans le domaine et avoir toutes les
informations nécessaires, toutes les procédures et les référentiels régissant le domaine a audité.
Ensuite, à travers le thème de la mission et l’objectif principal, les auditeurs vont réaliser une
feuille de route ou ils vont définir les grands axes sur lesquels les missions vont être exécutées, à
savoir :
- Définir les structures a auditées ;
Objet de la mission ;
Notion et concept ;
Périmètre de la mission : les structures concernés, volets de gestion et l’étendue de la
mission ;
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Chapitre III Cas pratique
Les référentiels ;
Facteur déclencheur de la mission ;
- Etablir un questionnaire : qui est un outil principal de la mission, il est établi en détaillant les
objectifs déjà énumérés dans le rapport d’orientation.
Puis, le directeur de l’audit interne établi une lettre de mission pour chaque mission, afin
d’informer de l’existence de la mission en décrivant le domaine d’étude ainsi que ses limites,
pour l’envoyer ensuite à l’entité auditée une semaine avant le début de la mission.
- Le référentiel à utiliser ;
- La durée de la mission en précisant :
Le travail terrain ;
Le compte rendu final ;
Le projet de rapport ;
Le rapport final ;
La diffusion de la synthèse.
b. Phase d’exécution
Elle débute avec une séance d’ouverture qui est organiser par les auditeurs avec la DR et les
chefs de service, les chefs de département concernés ou ils vont communiquer le sujet de la
mission, les documents ainsi que les moyens dont ils ont besoin (un bureau un ordinateur
portable…etc.).
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Chapitre III Cas pratique
Par la suite, les auditeurs établissent un plan de vérification qui a pour but de vérifier la
documentation fournis par la structure a auditée, ramasser des pièces justificatives ainsi que
déroulent leurs questionnaires.
Cette phase s’achève en préparant une séance de clôture qui constitue à élaborer un compte
rendu final sur le site (CRFS) qui est le premier livrable de la mission dans lequel il expose les
constats les plus significatifs en définissant les points forts et les points faibles avec la présence
des responsables de la structure auditée qui vont l’approuver et le signer.
c. La phase de conclusion
Au cours de cette phase, les auditeurs vont commencer à rédiger leurs rapports selon un format
établi et formalisé, ou ils décrivent les constats (points forts et points faibles), les feuilles de
réévaluation et analyse du problème (FRAP), causes, conséquences, et recommandations aux
problèmes trouvés.
Enfin, l’auditeur va réaliser un rapport d’entreprise qui va consolider tous les rapports en fessant
un échantillon de quelques directions régionales en lui adossant une synthèse et le rapport, qui
seront remis pour le PDG afin qu’il les communique aux parties prenantes.
Nous avons structuré notre mission en suivant la démarche appliquée par la direction de l’audit
interne au sein de la SAA.
- Rédiger un rapport d’orientation qui va nous servir de guide pour bien mené notre mission ;
- Etablir un questionnaire destiné aux responsables du service marketing, voir annexe N° (03)
Avant d’exécuter notre mission, nous avons établi une lettre de mission qui contient des points
importants encadrant notre mission, puis sera envoyées à la DR de TIZI OUZOU afin de les
informer de l’existence de notre mission.
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Chapitre III Cas pratique
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Chapitre III Cas pratique
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Chapitre III Cas pratique
-La transparence ;
-L’innovation ;
-Excellence.
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Chapitre III Cas pratique
On achève cette phase en élaborant notre premier livrable de notre mission qui est le compte
rendu final sur le site, ou nous allons exposer les points forts et les points faibles de la SAA à
travers une analyse SWOT qui fait ressortir les forces, les faiblesses, les opportunités et les
menaces.
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Chapitre III Cas pratique
- Leader dans le marché des assurances ; - Un chiffre d’affaires faible dégagé des
assurances or automobile ;
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Chapitre III Cas pratique
- La DR dispose d’un service commercial qui s’occupe de toutes les taches marketing ;
- La communication sur les produits d’assurance de la SAA tend à se développer. En effet, elle
est axée sur les affiches, la publicité, la participation aux différentes foires et salons, la méthode
de la porte à porte, et cela permet à la clientèle de connaitre ses produits et de cibler le maximum
de clients. Mais aucun nouvel outil n’a été enregistré.
- Le service marketing doit étudier profondément les assurances or automobile, afin de dépasser
leurs concurrents ;
- La nécessité de mettre en place une bonne politique de communication externe en rajoutant de
nouveaux outils, ceci favorisera une bonne connaissance des produits pour les clients ciblés ;
- Mettre en place de nouveaux canaux de distribution ;
- Etablir des comptes rendus sur les actions de communication réalisés ;
- Etablir un rapport d’activité pour les actions réalisées dans la fonction marketing ;
- Une bonne application de la procédure d’accueil clients, en diffusant la procédure de l’accueil ;
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Chapitre III Cas pratique
- Amélioration des produits et service de la SAA, afin de satisfaire les clients et les parties
intéressées ;
- Mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour développer les compétences humaines ;
- Une bonne exploitation de la certification de la norme ISO 9001 afin de renforcer plus l’image
de marque de la SAA ;
- La mise en place des systèmes de planification marketing qui permet de raisonner en termes
d’opportunités ;
- Organiser des formations afin de perfectionner le personnel et évaluer sa performance dans le
but de mettre à niveau la capacité du personnel ;
- Assurer une meilleure prestation en fournissant des produits et services conforme aux attentes
des clients, pour gagner leurs confiances.
Conclusion
Dans ce troisième chapitre, nous avons pu rapporter les résultats de notre travail d’audit au sien
d’une entreprise d’assurance.
Nous avons commencé par présenter l’organisme d’accueil ; son historique, ses unités, son mode
de fonctionnement et un aperçu sur les fonctions ou on a passé notre stage pratique, à savoir le
service chargée d’audit interne, ainsi que la division marketing.
Avant de procéder à l’exécution de notre mission d’audit, nous avons trouvé utile d’analyser la
pratique de la fonction marketing au sein de la SAA, d’où nous constatons que la SAA applique
la démarche marketing, le mix marketing ainsi que des pratiques liées au marketing opérationnel
qui lui ont permis de se rapprocher davantage de ses clients d’une manière efficace et à
développer une relation durable avec eux en instaurant un certain climat de confiance, renforcer
et développer ses activités, et de conserver son statut de leader sur le marché algérien des
assurances.
L’audit de la situation marketing de la SAA, nous a donné accès a plusieurs données qui nous
ont permis de faire une analyse interne et de faire ressortir des résultats sur lesquels on va se
baser pour proposer des recommandations.
D’après les résultats soulevés, nous jugeons que la pratique de l’audit marketing dans la SAA
reste toujours un sujet d’actualité, donc nous recommandons de déployer cette fonction pour
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Chapitre III Cas pratique
qu’elle puisse être un facteur d’orientation stratégique des décisions, ce qui permet de préciser la
position de la SAA au sein de son environnement et son marché.
Enfin, on a pu suggérer quelques propositions pour améliorer certaines situations qui peuvent
faire l’objet de solutions et même de corriger les lacunes de la compagnie au niveau de ses
prestations.
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Conclusion générale
Conclusion Générale
Le marketing est un nouveau concept qui est venu révolutionner le secteur des assurances, en
offrant aux sociétés d’assurance une meilleure rentabilité et la possibilité de s’adapter aux futurs
besoins des clients qui sont en perpétuelles évolutions. L’approche marketing, occupe une place
prépondérante dans les stratégies de ces entreprises, elle consiste à connaitre, comprendre et
mettre le client au centre de la stratégie afin d’être à la hauteur lors de la satisfaction de ses
besoins.
L’évolution du marché et la concurrence féroce exigent pour les entreprises d’assurances d’avoir
une fonction marketing efficace pour surpasser leur concurrent sur le marché et s’adapter à ses
changements. À cet effet, on peut considérer que l’audit marketing est l’outil indispensable, qui
aide à la décision, à l’action et à la maitrise des opérations menées au sein de l’entreprise à partir
d’une analyse complète de la fonction marketing, il permet de savoir tout sur l’environnement
globales et ces caractéristiques afin d’établir le diagnostic stratégique de l’entreprise.
Tout au long de ce mémoire nous avons essayé de montrer la valeur que pourrait avoir
l’application de l’audit marketing au niveau de la fonction marketing au sein de la SAA et
d’apporter des réponses à notre problématique qui porte sur la pratique de l’audit marketing au
sein de cette société.
Les deux premiers chapitres de ce mémoire sont centrés sur la dimension théorique de notre
thème de recherche, et ce, en analysant et en mobilisant la littérature et les travaux
multidisciplinaires réalisés autour du thème.
Pour cela, dans le premier chapitre nous avons exploré la littérature développée autour du
domaine de l’assurance et celui du marketing afin de mieux cerner ces deux concepts, puis on a
défini les spécificités du marketing des assurances.
Dans le deuxième chapitre on a présenté un bref aperçu sur l’audit interne et les normes qui nous
ont servies de référentiel durant notre travail d’audit. Le deuxième point est centré sur la
présentation du marketing des assurances à travers son historique, ses fondements et son rôle.
Dans le troisième point on a présenté les fondements théoriques de l’audit marketing à travers
son historique, les différentes définitions qui lui sont attribuées, ses typologies et sa démarche
Le troisième chapitre de notre travail dans sa dimension empirique, complète largement les deux
chapitres précédents en explorant et analysant les résultats de l’audit que nous avons réalisé au
sein de la SAA.
La mission d’audit marketing que nous avons menée au sein de la SAA, a permis d’une part de
répondre à notre problématique et de vérifier les hypothèses et d’autre part de déceler divers
résultats qu’on a analysé pour aboutir à des constatations et suggérer des recommandations
Notre séjour à la SAA nous a permet de manifester que des mutations sont initiées dans le
secteur des assurances grâce à l’instauration de la fonction marketing des services.
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Conclusion Générale
L’audit marketing n’a pas encore toute l’importance qu’il mérite malgré les avantages qu'il peut
apporter à l'entreprise algérienne en matière d'évaluation de la qualité de l’alignement entre la
stratégie marketing et la stratégie générale, de conformité à la règlementation et aux normes,
d’efficacité et l’efficience du processus commerciale et de maîtrise des risques inhérents aux
activités du marché par leurs identification et leur évaluation.
Les politiques marketing utilisées par la SAA sont essentiellement appliquées au tour de la
clientèle qui constitue le facteur clé de sa réussite, cependant, l’audit marketing lui offre
l’opportunité de dépasser le champ de la satisfaction des clients tout en lui permettant d’assumer
pleinement ses engagements envers ses partenaires, de contribuer à la création de valeur et de
s’adapter aux turbulences de l’environnement interne et externe
Donc, La pratique de l'audit marketing doit être courante dans les entreprises algériennes,
notamment dans les entreprises de services ce qui ne fera que booster leurs performances à
travers la bonne prise de décision et les aides à s’opposer à la concurrence.
89
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
1) DE BAYNAST Arnaud, LENDREVIE Jacques, LÉVY Julien « Mercator, Tout le
marketing à l'ère digitale ! », 12e édition, Dunod, 2017.
2) André MICALLEF, « Le Marketing Fondements Technique, évaluation », édition les
essentiels de la gestion, Paris, 1992.
11) SCHIEKN Pierre, « Mémento d’audit interne », Édition Dunod, Paris, 2007.
12) RENARD Jacques, « Théorie et pratique de l’audit interne », 7éme Edition, Eyrolles,
Paris, 2010,
90
Bibliographie
27) LOVELOCK C., WIRTZ J et LAPERT D. « Marketing des services ». 5ème édition,
Pearson éducation, Paris, 2004.
28) PARMENTIER C. «Le marketing performant de l’assurance», Edition l’Argus, Paris,
2005.
Articles
1) Normes de qualification et de fonctionnement du cadre de référence de l’audit interne
dans l’administration de l’État
2) IIA « les standards professionnels de la pratique d’audit interne ».
1) AKMOUN S., AIT YALA A. « Le Marketing Opérationnel des assurances cas : CRMA
de Tizi-Ouzou ». Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de fin d’étude, option : finance et
assurance, Université de Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, Promotion : 2017/2018)
2) AISSI S., HAREB N. « La démarche Marketing appliqués dans une entreprise de service,
cas Société Algérienne d’assurance ». Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de fin d’étude,
option : finance et assurance, Université de Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou, Promotion :
2017/2018).
91
Bibliographie
Textes législatifs
1) Article 2, Ordonnance N°95-07 du 25 janvier 1995 Relative aux assurances et ses textes
d’application
Sites Web
1) ZGHINOU T. 2013, audit marketing : l’audit du mix marketing disponible sur
https://fr.slideshare.net/TarikZghinou/audit-marketing consulté le 20/09/2022.
2) www.ummto.dz
3) www.plsc.fr
4) www.appvizer.fr
5) www.hrimag.com
6) http://www.saa.dz/
Autres documents
1) Documents interne à la SAA.
92
Annexes
Annexes
93
Annexes
94
Annexes
95
Annexes
96
Annexes
97
Annexes
11 Quelles suggestions que vous proposez pour améliorer la pratique de l’audit marketing au
sein de la SAA ?
99
Résumé
Le marketing est un outil indispensable qui permet aux entreprises de réussir dans un
environnement concurrentiel.
Le secteur des services, en particulier les assurances, doivent mettre en place une démarche
marketing complète et cohérente. En effet, le marketing des assurances, représente certaines
spécificités importantes pour développer et améliorer les prestations offertes.
Les entreprises dans ce secteur sont confrontées à plusieurs défis qu’elles se doivent de relever
afin de poursuivre la réalisation de leurs objectifs, de justifier leur efficacité et leur rentabilité et
d’assurer leur durabilité. Pour y parvenir, l’audit marketing semble être l’outil le plus pertinent qui
est susceptible de leur apporter des avantages en matière d'évaluation de la qualité de l’alignement
entre la stratégie marketing et la stratégie générale, de la conformité à la règlementation et aux
normes, d’efficacité et l’efficience du processus commerciale et de la maîtrise des risques inhérents
aux activités du marché par leurs identification et leur évaluation.
L’étude de cas que nous avons menée porte sur l’application de l’audit marketing au sein de la
direction régionale de la SAA, elle nous a conduit à conclure que la SAA emploie des efforts
importants pour garder sa place de leader dans le marché algérien, pour fidéliser ses clients en
leurs offrant des produits d’assurances adéquats à leurs attentes et besoins et pour maximiser son
chiffre d’affaires et ses résultats.
Abstract
Marketing is an indispensable tool that allows companies to succeed in a competitive environment.
The service sector, in particular insurance, must implement a complete and coherent marketing
approach. Indeed, insurance marketing represents certain important specificities for developing
and improving the services offered.
Companies in this sector face several challenges that they must meet in order to pursue the
achievement of their objectives, justify their efficiency and profitability and ensure their
sustainability. To achieve this, the marketing audit seems to be the most relevant tool which is
likely to bring them advantages in terms of assessing the quality of the alignment between the
marketing strategy and the general strategy, from compliance to regulations and standards, the
effectiveness and efficiency of the commercial process and the control of risks inherent in market
activities by identifying and evaluating them.
The case study that we carried out relates to the application of the marketing audit within the
regional direction of the SAA, it led us to conclude that the SAA employs important efforts to keep
its place of leader in the Algerian market, to build customer loyalty by offering them insurance
products that meet their expectations and needs and to maximize its turnover and results.