Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
En vue de l’obtention
GESTION
Sous le thème :
La démarche qualité
dans les coopératives de la région Souss-Massa
Préparé Par :
• AZIOUAL Rachid : 16005139
• EN-NADIFI Ali : 17000807
• HASSINE Abdellah : 16010562
• NAIT OUSLIMAN Abdelkabir : 17019369
Encadré Par :
Prof : ELAMRI Keltoum
Dédicaces
A nos parents :
Source de tendresse et d’amour, ce travail est le résultat de votre immense sacrifice, que dieu
vous procure bonne santé et longue vie.
A nos familles :
Qui nous a toujours soutenus et qui ont fait tout possible pour nous aider en nous souhaitant
un avenir radieux, plein de bonheur et de succès.
A nos amis :
Pour votre soutien et votre amitié, vous trouviez ici, le témoignage d’une fraternité
indéfectible, que votre vie soit pleine de succès
A nos enseignants :
Que ce travail soit la preuve de notre haute considération pour votre soutien et vos conseils.
Et finalement, à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Remerciements
Ce travail est le fruit de nos efforts personnels, mais il a bénéficié des contributions de
plusieurs acteurs, je voudrais les remercier tous :
Tout d’abord, seigneur Dieu, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce modest
travail.
Au seconde, notre encadrante Mme ELAMRI KELTOUM d'avoir accepté de nous encadrer et
pour sa disponibilité.
Nos sincères remerciements vont également à tous nos professeurs, pour leurs cours
passionnants, et à tout le personnel de la faculté des sciences juridiques, économiques et
sociales Ait Melloul.
Nous remercions également nos familles, pour leur irremplaçable et inconditionnel soutien
Leur soutien, était toujours présent pour écarter les doutes, soigner les blessures et
partager les joies.
Nos remerciements s’adressent également aux coopératives de Souss Massa qui ont contribué à
la réussite de ce travail en nous fournissent de multiples informations concernant leurs
coopératives.
Résumé / Abstract
Résumé :
Notre projet de fin d’études s’articule autour de la thématique suivante : "La problématique
Massa".
Organisé en deux principales parties, nous allons exposer, dans un premier temps, le secteur
sein des coopératives en passant par la définition, les facteurs clés de succès, les étapes
incontournables, les raisons, les avantages et les obstacles de la mise en place de cette démarche.
La seconde partie sera consacrée à la partie pratique, nous allons voir dans le premier élément
la présentation de la méthodologie de travail. Dans le deuxième nous allons voir les résultats
Mots clés :
Coopérative, Démarche qualité, Certification.
Abstract :
Our end-of-study project is based on the following theme: "The problem of the
implementation of the quality approach within the cooperatives of the Souss-Massa region".
It is Organised in two main parts, first of all, we shall present the cooperative sector in
Morocco, its organisation and legal framework. Then, we shall shift to talk about the notion of the
quality approach within cooperatives through the definition, the key factors of success, the
unavoidable steps, the reasons, the advantages and the obstacles of the implementation of this
approach.
The second part will be devoted to the practical part, we will see in the first element the
presentation of the working methodology. In the second part we shall see the obtained results in
the survey.
Key words :
Cooperative, Quality approach, Certification.
Sommaire
Dédicaces ------------------------------------------------------------------------------------ 2
Remerciements ------------------------------------------------------------------------------ 3
Résumé / Abstract -------------------------------------------------------------------------- 4
Liste des abréviations ----------------------------------------------------------------------- 7
Introduction générale ----------------------------------------------------------------------- 8
Introduction générale
On observe aujourd’hui le rôle important de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans les
dynamiques de création d’emplois. Composées d’associations, de coopératives, de mutuelles et de
fondations, les organisations de l’économie sociale et solidaire (OESS) sont des organisations
économiques à part entière.
En effet, les coopératives sont de nouvelles orientations de développement à travers les valeurs
de partage, d’entraide et de solidarité et qui jouent un rôle de plus en plus important dans le
développement économique et social du Maroc. Leur attractivité croît surtout depuis 2005, année
du lancement de l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH) encourageant la
création et la pérennisation des structures de l’économie sociale et solidaire.
Dans la compétition actuelle, la qualité est devenue un enjeu majeur du management. La qualité
est un facteur clé de réussite de toutes les coopératives, la satisfaction de sa clientèle et la
consolidation de son rendement suppose une gestion de la qualité qui passe par la maitrise de
l’ensemble des processus de la coopérative. Pour cela, la démarche qualité s’impose à toute
coopérative désireuse de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Le système de cette
démarche se différencie d’une coopérative à une autre, chaque coopérative peut en principe établir
son propre système.
Au Maroc, Malheureusement, les problèmes auxquels sont confrontées nos coopératives sont
des problèmes de qualité et de conformité, qui éloignent le consommateur du produit local et peut
se tourner vers les biens importés, malgré les coûts plus élevés de ces produits. Il est donc
nécessaire de mettre la satisfaction du client comme objectif primaire. Pour cela, il est impératif
d’investir dans une démarche qualité qui consiste en la mise en place d’un système de management
qualité basé sur les référentiels des normes ISO, dans le but d’obtenir une certification et
d’améliorer l’image de la coopérative.
L’objectif de cette norme sera alors de fournir un mécanisme permettant de déterminer les
besoins des clients, d’éviter les erreurs lorsque cela est possible et lorsque ce n’est pas le cas, de
les corriger de façon à améliorer le procédé et à répondre aux besoins des clients de façon cohérente
au moindre coût.
Nous avons l’intention d’étudier deux cas de coopératives de la région de Souss Massa du
fait qu’il y a des coopératives qui ont réussi à mettre en place une démarche qualité et
d'autres qui n'ont pas réussi.
Ce sujet suscite un véritable intérêt de notre part, dans la mesure où son étude permettra de
mieux connaitre la qualité, de comprendre le système de management qualité et d’apprécier son
impact sur l’économie sociale et solidaire pour aller vers l’amélioration de la compétitivité, ce qui
devra contribuer à une prise de conscience du présent et à une vision de l’avenir de la part des
responsables des coopératives.
Au Maroc, la qualité est considérée comme un facteur de compétitivité et que celle-ci à un effet
sur la rentabilité de nos coopératives, et la démarche qualité comme l’un des facteurs importants,
voire nécessaire pour les coopératives marocaines.
En deuxième partie nous allons traiter l’aspect pratique de notre thématique : "l’application de
la démarche qualité au sein des coopératives" via une étude quantitative sur les coopératives de
la région de Souss-Massa. Cette partie portera sur deux axes :
Première partie :
Partie théorique
Chapitre 1 :
Introduction
Les coopératives jouent un rôle de plus en plus important dans le développement économique et
social du Maroc. Leur attractivité croît surtout depuis 2005, année du lancement de l’Initiative
définition, son cadre juridique. On va aussi déterminer les catégories des coopératives d’une manière
1- Historique
Les coopératives ont franchi plusieurs étapes dans leur évolution historique.
Les coopératives ont été implantées parmi les producteurs marocains à partir 1937 par les autorités
du protectorat à des raisons politiques. 62 coopératives ont été fonctionnelles à la veille de
l’indépendance dont la majorité est des coopératives agricoles, artisanales et céréalières et oléicoles
dont certaines existent encore de nos jours.
Il existe trois étapes qu’on peut citer dans l’histoire de la coopérative à savoir :
La sécession de l’Etat à partir 1983 dans certains secteurs du coopératives ; de plus la suppression
de certains avantages préférentiels octroyés aux coopératives, politique de désengagement des
coopératives …
Cette politique constitue une ébauche vers la création de coopératives autonomes qui comptent
sur elles-mêmes mais qui nécessitent des efforts colossaux au niveau de la valorisation des
ressources humaines par la formation et la sensibilisation. Pour renforcer cette orientation, un cadre
juridique unique pour les coopératives abrogeant les textes antérieurs a été adopté en 1983, mais
n’est entré en application en totalité qu’en 1993. Ce cadre juridique, la loi n° 24.83, portant statut
général des coopératives et mission de l’ODCO prône en faveur de l’autonomie des coopératives,
de la formation de l’élément humain des coopératives, de la création des unions de coopératives.
Cette loi, mise à l’épreuve, s’est avérée en décalage avec son environnement avec les lacunes et des
défauts, d’où la nécessité d’une réforme qui a poussé les ministres de tutelle de l’ODCO à proposer
des amendements dont le dernier a été approuvée par le conseil du Gouvernement du 7 Septembre
2011.
Cette étape qui a commencé à partir l’année 2000 est caractérisée par l’intérêt, de plus en plus
important, porté aux coopératives par plusieurs bailleurs de fonds et des programmes tels que
l’INDH, Maroc vert, Ibhar, habitat clause moyenne, etc.…
2- Définition
Une coopérative est une personne morale regroupant des personnes physiques qui ont des
besoins économiques, sociaux ou culturels communs et qui, en vue de les satisfaire, s’associent
pour exploiter une entreprise conformément aux règles d’action coopérative.
Le terme «coopérative» désigne une association autonome de personnes volontairement réunies
pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen
d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement.
Selon l’article premier de la loi 24-83, la coopérative est un groupement de personnes physiques,
qui conviennent de se réunir pour créer une entreprise chargée de fournir, pour leur satisfaction
exclusive, le produit ou le service dont elles ont besoin et pour la faire fonctionner et la gérer en
appliquant les principes fondamentaux régissant les coopératives, en cherchant à atteindre les
buts déterminés.
L’autonomie et indépendance ;
3- Types de coopératives
La première catégorie : concerne les coopératives auxquelles les membres fournissent des
produits en vue de leur revente aux tiers après leurs transformations, ou des services en vue de les
fournir à ces derniers.
La seconde catégorie : concerne les coopératives de production de biens ou de fourniture
de service au profit des membres.
La troisième catégorie : concerne les coopératives qui offrent une activité salariée au
profit de leurs membres.
Qui appartient aux agriculteurs c’est une entreprise créée par des agriculteurs, qui leur appartient
collectivement et qu’ils gouvernent eux-mêmes. Elle pratique la démocratie : 1 homme = 1 voix.
Qui valorise les produits agricoles. Une coopérative collecte et transforme les productions de ses
agriculteurs-coopérateurs (lait, viande, céréales, fruits et légumes, raisin, etc.)
Qui contribue à l’économie locale. Située en zone rurale, une coopérative agricole fait vivre son
territoire en y créant activités économiques et emplois grâce à un ancrage territorial durable.
Une coopérative artisanale, c'est un groupement de plusieurs artisans qui ont décidé de collaborer
et de travailler ensemble afin de mutualiser et d'être plus performants sur un ou plusieurs postes de
leur entreprise : achat, commercialisation, investissements en outils productifs ou de vente, etc.
Juridiquement, la coopérative artisanale est une société commerciale (SARL ou SA) dont l'objet
est le développement de l'activité artisanale de ses adhérents. C'est donc un outil économique,
exclusivement tourné vers la réponse aux besoins de ses adhérents, les artisans. La coopérative vise
en effet à leur apporter le meilleur service, au meilleur prix. Pour un artisan adhérent, la coopérative
est sa "seconde entreprise".
- les coopératives d'achat : qui permettent aux artisans de déléguer la fonction achat à leur
coopérative et ainsi de bénéficier de meilleurs tarifs, de disposer de stocks externalisés, disponibles
et gérés par la coopérative et de gagner du temps au niveau des négociations avec les fournisseurs.
- les coopératives de commercialisation : dans lesquelles les artisans se réunissent pour répondre
ensemble à des marchés qu'ils n'auraient pas pu obtenir individuellement et éviter ainsi la sous-
traitance.
- les coopératives de services et de production : qui permettent à des artisans d'investir en commun
dans des points de vente et outils de travail dans le but d'améliorer leur productivité et de développer
leurs débouchés commerciaux naturellement ces fonctions ne sont pas étanches et une coopérative
Au sens de la Loi sur les coopératives, une coopérative d’habitation est un regroupement de
personnes qui a pour principal objet de faciliter à ses membres l’accès à la propriété ou à l’usage
d’une maison ou d’un logement. Il s’agit d’une entreprise privée, à but non lucratif, dont les
gestionnaires, soit les membres résidents, en gèrent collectivement les affaires afin de se donner un
milieu de vie sain et sécuritaire qui répond aux besoins des individus en matière de logement.
Le secteur coopératif marocain a enregistré ces dernières années une évolution remarquable malgré
la lourdeur qui caractérise la procédure de constitution d’une coopérative.
1957 62
1983 2000
2007 5749
2010 7804
2013 12022
2015 15735
2019 27262
Source : ODCO
30000
25000
20000
10000
5000
0
1957 1983 2007 2010 2013 2015 2019
Source : ODCO
On remarque que :
On remarque que :
Cette répartition reflète une présence régionale déséquilibrée du secteur coopératif. En effet, la
région de Souss-Massa, considérée la plus dynamique, se place en tête avec 10,8% du total des
coopératives suivie par la région de Tanger-Tétouan et Meknès Tafilalet avec respectivement et 9%
et 8,1%.
Une autre dimension se présente quand on s’intéresse à la taille de ces coopératives qui reste
relativement petite en termes d’effectif. Ainsi, si la moyenne nationale est de 20,67 adhérents par
coopérative, elle s’élève à 34,89 dans la région Beni Mellal-Khenifra et 30,69 dans la région de
Marrakech-Safi, le temps qu’elle se réduit dans le Sud du Royaume : 7,66 adhérents par coopérative
dans la région de Guelmim-Oued Noun, 7,38 dans la région de Laayoune-Assakia Al Hamra et 7,95
dans la région de Eddakhla-Oued Eddahab.
Elle représente pour les membres de la coopérative une occasion de débattre des points importants
concernant la gestion et l’organisation de la coopérative.
L’assemblée générale est composée de tous les porteurs de parts régulièrement inscrits à la date
de la convocation à l’assemblée générale dans le registre spécial, tenu au siège de la coopérative et
dans lequel les coopérateurs sont inscrits par ordre chronologique d’adhésion.
- Numéro d’inscription
- Nom et prénom
- Adresse
- Profession
- Capital souscrit et libéré par chaque coopérateur
L’assemblée générale est réunie au moins une fois par an ou chaque fois que le conseil
d’administration en reconnaît l’utilité, la réunion doit se faire dans les trois (3) mois de la clôture de
l’exercice et elle sera amenée à statuer sur la gestion et les comptes de l’exercice écoulé.
Les décisions prises par l’assemblée générale s’appliquent obligatoirement à tous les membres
qu’ils soient absents ou opposants.
Les lettres doivent comporter le jour de la réunion, l’heure, le lieu de la réunion, qui est
généralement le siège de la coopérative ou tout autre lieu désigné par la partie qui a pris l’initiative
de la convocation, et l’ordre du jour de la réunion.
L’ordre du jour de l’assemblée doit être préparé par la partie qui a pris l’initiative de la réunion, il
contient les questions sujettes à délibérations lors de l’assemblée générale.
L’assemblée générale doit alors être réunie dans les deux (2) mois suivant la demande adressée par
l’une des parties habilitées à convoquer ladite assemblée
La loi ne prévoit pas la possibilité qu’un membre se fasse représenter dans l’assemblée générale.
En effet, la loi stipule que tout membre doit assister personnellement aux réunions des assemblées
générales. Cependant les statuts peuvent comporter une telle disposition, permettant à un membre
de se faire représenter, exclusivement, par un autre membre de la coopérative.
Cette représentation fait l’objet d’un mandat écrit joint à la feuille de présence et au procès- verbal
(PV) de la réunion.
N.B :
- Lorsque l’assemblée générale est appelée à statuer sur le rapport d’évaluation des apports en
nature d’un coopérateur, celui-ci n’a pas le droit d’assister à la réunion ni le droit de vote.
Les membres du conseil d’administration sont élus par l’assemblée générale parmi les membres de
la coopérative.
Nombre d’administrateurs :
Il doit être fixé par les statuts. Il ne peut être inférieur à trois (3), ni supérieur à douze (12),
Cependant, il doit être divisible par trois (3).
Durée du mandat :
Les administrateurs sont élus pour une durée de trois (3) ans, renouvelable, à la majorité des 2/3 des
membres présents.
N.B : Le premier et le deuxième renouvellement partiels des administrateurs est fait par tirage au
sort, les autres renouvellements se font ensuite par ancienneté.
Révocation :
La révocation des administrateurs est décidée par l’assemblée générale selon les règles de quorum
et de majorité requise.
Dans le cas où un administrateur cesse ses fonctions avant la fin de son mandat, le conseil
d’administration pourra nommer un administrateur en remplacement du poste vacant et ce pour la
durée restant à courir du mandat.
Cette nomination doit être soumise à la ratification de la plus prochaine assemblée générale statuant
aux conditions requises de quorum et de majorité.
La responsabilité des administrateurs est engagée en cas de fautes dans la gestion, de violation
des dispositions de la loi n° 24-83 ou de fausses déclarations relatives aux statuts, au nom et qualités
des administrateurs, directeur ou membres.
Les conventions entre la coopérative et l’un des administrateurs soit directe, soit indirecte, soit
par personnes interposées ainsi que celle conclues entre la coopérative et une entreprise dont l’un
des administrateurs est propriétaire, gérant, administrateur ou directeur, doivent être soumises à
l’autorisation préalable du conseil d’administration.
Les commissaires aux comptes doivent présenter à l’assemblée générale, un rapport spécial sur
les conventions autorisées par le conseil.
Conventions interdites :
Il est interdit aux administrateurs de contracter des emprunts auprès de la coopérative ou de se
faire consentir par elle des découverts.
Le conseil d’administration doit se réunit sur convocation de son président aussi souvent que
l’intérêt de la coopérative l’exige.
La réunion du conseil d’administration peut être aussi convoquée par le tiers des membres.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents, pour que les délibérations du conseil
d’administration soient valables, la présence de la moitié au moins de ses membres est obligatoire.
1.3- Le directeur
Le directeur peut être nommé et révoqué par le conseil d’administration, il ne peut cumuler les
fonctions de direction avec celles d’administrateur. La décision de nomination ou de révocation du
conseil d’administration est soumise à la ratification de la plus prochaine assemblée générale.
Lorsque le chiffre d’affaires de l’exercice précédent de la coopérative dépasse le montant fixé par
l’administration, l’assemblée générale doit nommer un commissaire aux comptes au moins.
Le ou les commissaires aux comptes sont nommés en dehors des membres de la coopérative, la
durée de leur mandat ainsi que leur rémunération sont fixés par l’assemblée générale qui les désigne.
- Selon la loi n°112.12 relatif aux coopératives, la procédure de constitution est relativement
simplifiée, ainsi le capital minimum et fixe à 1.000 dirhams (art.26). Ce capital doit être souscrit
intégralement et subdivise en parts nominatives et indivisible de 100 dirhams par chaque part
social.
- La libération du capital souscrit doit intervenir dans un délai maximum de 3 ans à partir de la
date de l’inscription de la coopérative.
- Les statuts de la coopérative doivent renfermer les montions obligatoires imposées par la loi
n°112.12 conformément à son article 5 concernant les formalités de constitution, l’ODCO doit
approuver la dénomination social de la coopérative dans un délai de 3 jours à partir de la date de
la demande.
- En ce qui concerne les apports en nature, il sera nécessaire de joindre le rapport d’évaluation des
apports, conformément à l’article 27.
- Le dépôt des pièces de constitution doit effectuer auprès de l’autorité gouvernementale chargée
de l’économie sociale.
- Pour les coopératives ayant un chiffre d’affaire dépasse 10.000.000 dirhams seront obligées de
désigner un commissaire aux comptes à la fin d’exercice financier.
La loi n° 24-83 fixant le statut général des coopératives et les missions de l’office du
développement de la coopération, a ouvert de nouvelles perspectives au travail coopératif.
Néanmoins, les fondateurs sont tenus de respecter un certains nombres de mesures et formalités
de constitution et doivent se conformer aux dispositions de la loi en termes de principes des
coopératives ainsi qu’aux principes universels qui les régissent, dans un souci de pérennité du travail
coopératif.
C’est une étape primordiale dans la constitution des coopératives. En effet ces réunions permettent :
- De connaître les idées et points de vue de chacun concernant les étapes de création de la
coopérative et la façon dont elle sera gérée.
Le recours à des experts spécialisé dans la création et la gestion des coopératives sera d’une grande
utilité :
Volet financier : les institutions bancaires, le ministère des finances, les représentants
d’organismes internationaux ou d’un réseau associatif, ainsi que les chambres de commerce,
d’industrie et d’artisanat constituent de bons interlocuteurs lors de la phase de lancement.
Volet Technique : l’autorité gouvernementale compétente du secteur d’activité de la
coopérative.
Volet juridique et réglementaire : l’office de développement de la coopération.
Une fois que les fondateurs auraient trouvé les bons interlocuteurs qui vont les conseiller tout au
long du processus de création de la coopérative, l’étape suivante portera sur la désignation des
membres et sur la préparation de la déclaration de création.
L'intention de créer une coopérative doit être déclarée dans un acte sous seing privé signé par sept
personnes, au moins, jouissant de leurs droits civils.
Le dossier de constitution est alors étudié, un examen de conformité des statuts aux dispositions
de la loi n° 24-83 est donc prévu.
- Relatives aux membres : (Nom, adresse, date de naissance, profession et lieu de son exercice,
n° de la CIN et la signature).
Les membres fondateurs désignent lors de cette assemblée et parmi eux celui qui assurera la
présidence de la réunion.
Un rapporteur et deux scrutateurs sont aussi désignés afin de veiller au bon déroulement des scrutins.
Il est ensuite procédé à l’examen de l’ordre du jour qui doit se résumer en ce qui suit :
- L’arrêté de la liste des souscripteurs au capital initial et l’état des versements opérés en vue
de la constitution du capital de la coopérative.
Les travaux de l’assemblée générale constitutive ainsi que ses délibérations sont ensuite rapporté
dans un procès-verbal approuvé par les membres présents lors de l’assemblée.
Ce procès doit comporter l’ensemble des points débattus et constituant l’ordre du jour.
Dans les trente jours qui suivent celui de la tenue de l'assemblée générale constitutive, le conseil
d'administration de la coopérative doit adresser ou déposer à l'Office de développement de la
coopération, une demande d'agrément de la coopérative.
Toutes les pièces doivent porter en leur en tête le nom, l’adresse complète et le numéro de
téléphone de la coopérative.
Ces documents doivent être également datés et signés par le président et le secrétaire.
Il est souhaitable que ces pièces portent le cachet de coopérative.
- Les statuts.
- Le règlement intérieur.
- La liste des souscripteurs avec leur nom, prénom adresse, profession, nombre de parts
souscrites et le montant libéré par chacun d'eux.
- Une attestation de versement du capital libéré, délivrée par l'organisme financier où les fonds
ont été déposés.
Documents spécifiques :
Le caractère spécial de certains types de coopératives nécessite la présentation des pièces suivantes :
- Attestation d’exercice de la profession.
- Attestation de l’exonération de la taxe urbaine.
Le récépissé de la réception ou du dépôt de ces pièces doit être délivré.
L'Office du développement de la coopération doit transmettre, avec son avis et celui d'un comité
dénommé : "comité permanent consultatif", la demande d'agrément et les pièces y annexées à
l'autorité gouvernementale compétente aux fins de décision dans les 90 jours.
Dans un délai de trente (30) jours suivant la publication de la décision d’agrément au bulletin
officiel, la coopérative doit déposer au secrétariat-greffe du tribunal de première instance dans le
ressort duquel est situé son siège, en double exemplaire :
ses statuts.
la liste complète des administrateurs, directeur et commissaires aux comptes, tous acceptant,
et celle des membres indiquant leurs noms, prénom, profession, domicile et lieu d'exercice
de leurs activités.
Il est constitué par les parts nominatives et indivisibles souscrites par chacun des membres. Ces
parts sont non négociables et insaisissables.
Les parts à souscrire par chaque coopérateur sont fixées par les statuts en fonction soit, des services
qu’il s’engage à effectuer dans le cadre de la coopérative, soit de l’importance de son exploitation
ou de son entreprise.
La valeur nominale des parts est identique pour tous les membres. Elle est au moins de 100,00
dirhams.
Les membres ayant effectué des apports en nature recevront l'équivalent en parts du capital de la
coopérative après estimation desdits apports par un expert chargé d’évaluer ces apports par le conseil
d’administration.
Le capital de la coopérative peut être augmenté par l’admission de nouveaux membres ou par la
souscription de parts supplémentaires par les membres de la coopérative et ce jusqu’au montant fixé
par les statuts.
Le capital de la coopérative peut être réduit par la reprise des apports des membres sortants ou
décédés. Cependant, cette réduction ne peut aller en dessous des ¾ du montant le plus élevé du
capital de la coopérative, et ce depuis sa constitution.
Il est prévu une rémunération du capital sous forme d’intérêts versés en cas d’excédent réalisé, ces
intérêts ne peuvent être supérieur à 6% et ne peut porter que sur le montant des parts libérée.
Les coopératives sont exonérées de l’impôt des patentes et de l’impôt sur les bénéfices
professionnels. Il en est également des intérêts alloués aux parts des coopératives qui sont exemptes
de tous impôts et taxes.
Les coopératives sont également exonérées de la taxe urbaine.
N.B : Les terrains ou exploitations apportés aux coopératives ou dont la mise en valeur ou
l'exploitation a été confiée à une coopérative agricole sont exempts de l'impôt agricole pour autant
que leur revenu imposable, par coopérateur, ne dépasse pas le double de la fraction de revenu
imposable tenue pour nulle.
- les opérations de ventes réalisées par les coopératives de production agricole et de production de
lait et ses dérivés, dans le cadre de leurs statuts élaborés conformément à la présente loi ;
- les opérations de ventes réalisées par les coopératives de pêcheurs ;
- les opérations de ventes réalisées par les coopératives minières ;
- les opérations de ventes réalisées par les coopératives artisanales ;
- les opérations de construction réalisées, pour le compte de leurs membres, par les coopératives
d'habitation ;
- les opérations effectuées, pour le compte de leurs adhérents, par les coopératives de
consommation ;
sont exonérées de la taxe sur les services les prestations fournies à leurs membres par les
coopératives de services.
Les coopératives sont soumises au contrôle de l’Etat, elles doivent respecter les dispositions de la
loi n°24-83, mais aussi des statuts et règlements en vigueur.
C’est dans ce sens que les organismes de gestion et d’administration des coopératives sont soumis
au contrôle financier de l’Etat par l’intermédiaire d’un commissaire du gouvernement nommé à cet
effet.
L’Office du développement de la coopération est également habilité à assurer le contrôle des
coopératives. Ces dernières sont donc tenues de communiquer tout document et informations
demandés par les organismes de contrôle afin de prouver qu’elles fonctionnent dans le respect des
dispositions légales.
Suite au contrôle de la coopérative, l’organisme chargé du contrôle doit élaborer un rapport et le
soumettre à l’office du développement de la coopération. Si ce dernier juge que la gestion de la
coopérative démontre l’inaptitude de ses administrateurs ou si le rapport fait ressortir des infractions
et violation des dispositions législatives, il doit provoquer dans un délai de trente
(30) jours suivant le dépôt du rapport la réunion de l’assemblée générale extraordinaire pour prendre
les mesures de nature à rétablir la situation de la coopérative.
Si dans les six (6) mois qui suivent la date de la réunion, les mesures prises ont été infructueuses,
l’office du développement de la coopération peut demander le retrait de l’agrément auprès de
l’administration intéressée.
Conclusion
La pratique coopérative est ancrée dans notre civilisation depuis plusieurs siècles, elle est issue
de nos coutumes populaire fondées sur la solidarité et l’entraide mutuelle, par exemple, elle est
utilisée comme instrument de création d’emploi qui intègre les femmes dans la vie active.
Le tissu coopératif est passé par plusieurs siècles dès la colonisation qui se caractérise par la
construction des premières coopératives. De nos jours, les coopératives ont connu un développement
Chapitre 2 :
Introduction
De nos jours, La qualité est devenue un aspect essentiel dans la production que ce soit pour une
coopérative ou une entreprise. La logique de qualité s’est développée avec l’ouverture de l’économie
qui a accentué et transformé la demande des consommateurs, elle est aussi indispensable à la
compétitivité, la qualité en tant que facteur de réussite sur le marché n’a jamais été autant d’actualité.
Pourquoi la qualité ? Faire vivre et développer une coopérative ou une entreprise passe
économique et concurrentiel tendu, la personne morale qui veut rester compétitive doit, plus que
jamais, identifier clairement les besoins de ses clients et réussir à y répondre parfaitement. De ce
Dans le présent chapitre nous allons aborder dans un premier temps les concepts fondamentaux
de la qualité. Puis, dans un deuxième temps nous tâcherons de présenter la démarche qualité.
Nous allons étudier dans cette première section : une définition sur la qualité, les caractéristiques
et les enjeux de la qualité. Nous présenterons aussi quelques les principaux concepts de la qualité.
1- Notion de la qualité
Le mot qualité est abondamment utilisé dans le langage courant avec des significations
différentes. Ainsi voici quelques définitions proposées par certains organismes, auteurs et
qualiticiens.
Cette définition a besoin d’une explication. Effectivement, la qualité existe lorsque la nature du
produit/service correspond aux exigences du client. Plus encore, ce qui intéresse pour ce dernier,
c’est ce qu’il attend et ce qu’il perçoit. Si le client perçoit un produit ou service comme égal ou
supérieur à celui qu’il attend, alors la qualité est perçue comme bonne ou élevée on dira donc, le client
est satisfait ou très satisfait. Si le client perçoit un produit ou un service comme inferieure à celui
qu’il attend, alors la qualité est perçue comme mauvaise, donc, le client est insatisfait.
Lorsqu’un client parle de qualité, il veut dire attend et perçoit beaucoup de choses différentes,
aussi est-il de concevoir et de réaliser des produits satisfaisant ses attentes. La notion de qualité est
définie de manière subjective par le client. Mais, dans le cadre d’une coopérative, il est nécessaire
de la traduire de façon plus objective. De plus, tous les personnels d’une coopérative ne sont pas
directement en contact avec les clients et ne sont pas en mesure de percevoir leurs satisfactions.
Les caractéristiques de la qualité sont de nature très diverses selon le type de « produit » proposé.
Et comme, la qualité se perçoit également à travers différents niveaux de définitions. Elle peut être
caractérisée par :
Le respect du cahier des charges : Le produit ou le service correspond bien à ce qui était écrit,
la publicité est non mensongère ;
Le maintien de la conformité : Les fonctions fournies ne doivent pas se détériorer rapidement
dans le temps en utilisation normale ;
La satisfaction implicite : Le consommateur doit trouver le bien-être recherché par l'acquisition
du produit. Ce pour lequel il se l'est procuré doit être assouvi ;
La satisfaction économique : Le consommateur doit en avoir pour son argent, car en dernier
recours, c'est lui qui décide des produits qui vont se vendre.
Par ailleurs, lorsqu'une caractéristique d'un produit ou d'un service ne satisfait pas aux
exigences de l'utilisation prévue, on dit qu'il y a un défaut (de conception, de réalisation ou
d'exécution) ; lorsqu'elle n'est pas conforme à la spécification, on parle de non-conformité. Le terme
anomalie, plus général, couvre tout écart ou déviation par rapport à ce qui était attendu.
La non-qualité représente, quant à elle, globalement, l'ensemble des écarts entre la qualité
voulue et la qualité détenue, constatés sur un produit. Elle se mesure en éléments statistiques ou
économiques. Dans un sens plus large, elle est le contraire de la qualité.
Pour faire vivre et développer son coopérative, le chef doit en permanence rechercher de
nouveaux marchés, de nouveaux clients, et fidéliser les clients existants.
La mise en œuvre d’un projet qualité réunira toutes les conditions du développement de la
coopérative, en permettant en particulier :
De se positionner sur des marchés émergents, grâce à une anticipation des tendances ; D’accroitre
son facteur de différenciation vis-à-vis de la concurrence ;
De diminuer les coûts et les délais de production, grâce à l’amélioration continue des
performances et la rédaction des non-conformités.
Selon la norme ISO 9000, le management par la qualité peut se définir comme étant « un
ensemble d’activités de la fonction générale du management qui déterminent la politique qualité, les
objectifs et les responsabilités, et les moyens telles que la planification, l’assurance, l’amélioration
de la qualité dans le cadre du système qualité ». Cette orientation et ce contrôle de l’organisme en
matière de qualité passe, généralement, par l’établissement d’une politique qualité et d’objectifs
qualités, la planification de la qualité, la maîtrise de la qualité, l’assurance de la qualité et
l’amélioration de la qualité. Constituant du même coup, les missions et les composantes du
management de la qualité.
Une amélioration de la qualité sous-entend une maitrise préalable de la qualité. Pour aboutir
à cette amélioration, il faut auparavant mesurer la satisfaction des clients. L’objectif est de connaitre
la satisfaction du client afin de mieux le servir.
A chaque interface entre le client et les services de l’entreprise, il existe une perte
d’information due à des non dites ou des incompréhensions. De façon plus large, on parle du concept
d’amélioration continue de la qualité (ACQ) qui est, pour une entreprise, l’engagement
d’amélioration constamment ses opérations, ses processus et ses activités en vue de satisfaire les
besoins de ses clients, d’une manière efficace, régulière et rentable.
Le système qualité : « il peut être définit comme étant « la description de l’organisation et des
fonctionnements liés aux niveaux d’intervention de la qualité (niveau opérationnel, niveau du
management, au niveau de la fonction qualité elle-même) ».
La maitrise de la qualité est d’ordre technique et méthodologique. Ce n’est pas une activité
séparée qui se superposerait à l’activité créatrice de la coopérative, mais une manière efficace
d’exercer l’activité. Elle permet d’éviter toute déviation indésirable de la qualité planifiée du produit
ou service fourni.
W. Edwards Deming, connu pour avoir introduit la maitrise statistique de la qualité au sein de
l’appareil militaire des Etats-Unis et des industries japonaise, et auteur de nombreux livres sur la
maitrise de la qualité, divise la maitrise de la qualité en quatre activités à travers le cycle PDCA :
Plan (planifier, prévoir), Do (faire), Check (vérifier), Act (réagir). Le cycle PDCA de Deming
s’applique à toutes les situations et à tous les domaines ou la maitrise de la qualité est souhaitée. Il
s’agit d’un modèle universel qui couvre toutes les activités relatives à la maitrise de la qualité, ainsi
qu’à l’assurance de la qualité et à l’amélioration de la qualité.
Le client n’a pas toujours le temps ni les moyens de se faire sa propre opinion sur la qualité
des produits fournis. Il n’est plus dans le cadre d’une collaboration avec un artisan que l’on connaît
et en qui on a confiance. En particulier, dans le cas d’une production en série, il doit être assuré de
la qualité constante des produits.
3- La normalisation et la certification
3.1- La normalisation
D’un point de vue conceptuel, la norme résulte d’un processus relativement complexe impliquant
trois dimensions : l’intégration de nature technique, optimisation économique et l’adhésion de
l’ensemble des personnes concernées. La norme peut être défini comme « un document établi par
consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés,
des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats,
garantissant un niveau d'ordre optimal dans un contexte donné. Il convient que les normes soient
fondées sur les acquis conjugués de la science, de la technique et de l'expérience et visent à
l'avantage optimal de la communauté.»
Selon Kelada « une norme et un document de référence qui fixe, suivant le cas des définitions,
des performances, des règles d’emploi, des prescriptions de sécurité, des plans d’échantillonnages ».
Il s’agit donc d’un ensemble d’exigences qu’un produit, service ou un procède doit avoir afin de
se conformer à ce qui est attendu de lui par ceux qui éditent la norme.
Lorsqu’elle est appliquée aux biens et aux services, la normalisation offre de nombreux
avantages tant pour le consommateur que pour le producteur mais aussi, la conformité aux normes
apparait le meilleur moyen d’assurer des prestations de qualité en bénéficiant des meilleures
conditions économiques, donc la normalisation offre des avantages considérable pour
l’épanouissement de l’économie nationale. Ainsi, la normalisation est une activité qui vise
l’élaboration des normes dans un cadre faisant intervenir toutes les parties concernées.
Pour le consommateur :
Pour le producteur :
- Réduire les coûts de production, améliorer la productivité et diminuer les stocks morts.
potentiel de concurrence.
Pour l’économie :
- Limiter voir supprimer les obstacles techniques lors des échanges commerciaux entre les
pays.
- Améliorer la qualité de vie du contribuable.
3.2- La certification
Par définition la certification est « l’assurance donnée par un organisme qualité et indépendant
tendant à attester qu’un produit/service présent régulièrement certaine qualité spécifique, résultant
de spécification énoncées dans un cahier de charge ou une norme officielle »
Selon ISO 9000, la certification est la procédure par laquelle une tierce partie donne une
assurance écrite qu’un produit, un système ou un service est conforme aux exigences spécifiques.
- La certification du personnel.
- La certification de produits.
- La certification de système de management.
La certification du personnel est basée sur les critères permettant de connaitre et de vérifier la
compétence d’un personnel concernant certains types d’activités. Tout ceci se fonde sur trois critères :
- L’autorisation d’exercer.
La certification de produits s’intéresse aux caractéristiques techniques des produits qui sont
- Les moyens mis en œuvre par l’organisme certificateur : comité de la marque, services
d’inspection, laboratoires d’essais, etc.
Les processus de certification sont variables de chaque secteur d’activité et d’un pays à un autre.
C’est après la seconde guerre mondiale, qu’a commencé la certification de système de management,
et s’est développée en France au cours des années 60 à cause du nucléaire.
- Avoir un avantage concurrentiel : l’accès au marché est plus facile pour les entreprises certifiées,
- La confiance des clients : toute entreprise doit garder ou augmenter sa clientèle le plus longtemps
- Impliquer la direction : une très forte implication du chef de l’entreprise et de la direction générale
- Partager le même but : la mise en œuvre d’un système de qualité est un objectif
- La Baisse des coûts de non-qualité : la mise en place d’un système de management de la qualité
permet à l’entreprise de détecter les défauts en amont et d’éviter tout dysfonctionnement qui peut
se produire.
La qualité, c’est la capacité à satisfaire les besoins des clients (que ces besoins soient
La démarche qualité est une dynamique de progression qui a pour objectif une plus
grande satisfaction de la clientèle. Elle porte non seulement sur le cœur de métier, c'est-à-
dire l’intervention au domicile, mais aussi sur la culture et les valeurs de l’organisme, son
C’est un processus qui concerne toutes les activités qui concourent à la prestation proposée
au client.
Elle s’inscrit dans la durée et permet de suivre en continu les choix opérés, les décisions
Dynamique, elle crée un état d’esprit collaboratif soucieux de l’amélioration qui s’inscrit
au début de la démarche permet par la suite d’être plus efficace chaque jour.
S’engager dans une démarche qualité est générateur de gains concrets dans ses relations aux
clients et aux partenaires :
• Elle permet de satisfaire ses « clients », renforce la relation de confiance, fidélise la «
clientèle », attirer de nouveaux « clients »…
• Elle renforce la crédibilité de sa structure sur son territoire, l’amélioration de la qualité
est visible pour la « clientèle », la concurrence, les autorités de contrôle, les financeurs, pour les
services d’aide et de maintien à domicile.
• Cette démarche est un levier indispensable pour pérenniser sa structure accroître son
activité face à la concurrence accrue répondre aux exigences croissantes des « clients » et de la
réglementation.
S’engager dans une démarche qualité est également générateur de gains concrets en ce
qui concerne l’organisation et le management interne de la structure :
• Elle vise à structurer son organisation et améliorer son fonctionnement quotidien, à
définir les rôles et les fonctions de chacun, connaître ses responsabilités, améliorer la
communication interne et les échanges entre membres de l’équipe, être réactif face à un imprévu…
• Elle permet de professionnaliser et fédérer son équipe suscite la motivation de son
équipe, facilite le partage des objectifs et concilie qualité de service et bien-être du personnel…
• Elle optimise les ressources humaines, financières, matérielles
Mais l’enjeu de la démarche qualité c’est aussi « l’image de marque » de tout le secteur
des services à la personne, un secteur en plein développement, un secteur invité à développer la
qualité.
1.2- A qui s’adresse la démarche qualité ?
Les 21 activités du secteur des services à la personne renvoie à des métiers et des
compétences particulières, pour autant, la relation « client » est une préoccupation commune
à tous les organismes (accueil, qualité de la prestation…).
En tant qu’employeurs, les organismes prestataires ont des obligations relatives au droit
du travail, à la qualification et à la formation des intervenants. Pour autant, la
professionnalisation est tout aussi importante pour les organismes mandataires ou de mise à
disposition de personnel (associations intermédiaires, agences d’intérim, …). Il veille
notamment à informer le particulier employeur de ses responsabilités.
Enfin, tous les organismes sont appelés à décrire leur stratégie et leurs activités, à procéder
à un bilan régulier. La démarche qualité facilite la traçabilité et l’analyse de ces informations.
Conduire une démarche qualité est synonyme de conduite de projet, la bâtir la planifier
et l’animer constitue le second facteur de réussite.
Concevoir la démarche avec minutie est indispensable. Ce procédé permet à chaque participant
de comprendre et de contribuer à la démarche, précise les responsabilités de chacun et évalue
l’implication des personnes ainsi que le temps et autre moyens nécessaires à la conduite de
la démarche.
des objectifs qualité et cette mobilisation ne peut être obtenue que par l’appropriation par
Améliorer les processus suppose une réflexion et contribution de ceux qui mettent
Parallèlement, l’écoute des clients s’avère un aspect tout aussi important de la démarche,
car la prise en compte des besoins et de la satisfaction des clients est la raison d’être de
la démarche qualité. Elle fait entrer la voix du client en recherchant une relation authentique
qui va bien au-delà d’une simple association formelle.
Enfin associer les partenaires qui concourent à la réalisation des activités ou avec lesquels
sont développées des actions communes permet de disposer d’un regard externe sur le
fonctionnement de nature à enrichir la démarche qualité. C’est l’occasion de vous interroger
sur l’opportunité d’un rapprochement ou d’une mutualisation avec des structures analogues.
Ces rapprochements peuvent être utiles pour mutualiser des moyens, se coordonner dans la
délivrance des prestations, ou Co-construire votre démarche qualité.
Le développement d’une démarche d’amélioration continue est un projet à long terme qui
doit s’envisager de manière progressive. Mieux vaut se concentrer sur quelques priorités c'est-
à-dire sur des points qui produiront rapidement des améliorations notables que de se fixer
des objectifs trop ambitieux au risque de ne pas pouvoir les atteindre.
Avant toute chose il faut savoir où on en est, raison pour laquelle il est nécessaire d’établir un état
des lieux de l'organisation.
On mesure les écarts entre les objectifs fixés et les pratiques quotidiennes. Cette analyse
est généralement appelée évaluation, auto-évaluation, autodiagnostic …
Les actions de progression sont mises en œuvre à partir du plan d’action en mobilisant
les ressources nécessaires, selon les étapes et échéances définies. Le suivi des actions est un
point majeur dans la démarche qualité .Il faut s’assurer que les actions prévues sont
appliquées, adaptées et produisent les effets attendus.
Ses actions d’amélioration amènent souvent de nouvelles manières de travailler qui
nécessitent un engagement fort des responsables pour accompagner ces changements.
Un plan d'action est un projet avec un état initial, un état à atteindre, en un temps donné,
avec des moyens prévus et selon un planning rigoureux. Sa mise en œuvre suppose de mesurer
avec régularité l'atteinte des objectifs en s’appuyant sur des indicateurs de mesure pertinents, des
données objectives, des preuves apportées sur les actions menées tels que des données statistiques
établies, des documents élaborés utilisation et appropriation d’un nouvel outil par l’équipe …
Ces résultats sont bien évidemment valorisés et partagés avec l’ensemble du personnel
pour produire leur plein effet : partage du sens de la démarche, diffusion d’initiatives,
pérennisation des actions réalisées. C’est ainsi que la dynamique de progrès deviendra l’affaire de
tous au quotidien.
La démarche qualité par excellence est la certification. Elle réunit toutes les conditions de
procédures permettant de garantir la qualité de service.
La mise en place d'une démarche qualité est un projet d'entreprise global qui mobilise l'ensemble
du personnel. Il est ainsi nécessaire de définir une << organisation qualité » qui s'intègre dans
l'entreprise et s'articule avec l'organisation existante.
Cette organisation demande une réflexion associant la Direction et le personnel afin de définir
des << objectifs qualités » susceptibles d'être atteints et acceptables par tous.
Les objectifs qualités traduisent ainsi d'une manière opérationnelle et concrète les attentes et
besoins des clients. Ils concrétisent la << politique qualité ».
Chaque orientation générale figurant dans la politique qualité doit ainsi être reprise par un objectif
qualité qui lui-même doit être déployé dans l'entreprise.
Bien définie, bien formulée, bien diffusée, bien comprise en interne, la politique qualité doit
permettre de se concentrer sur la culture de l'entreprise, ses clients, son métier, et sa stratégie. Elle
doit aussi permettre d'orienter les actions et les réflexions de chaque salarié.
Faire le point sur ces aspects au démarrage est essentiel, car il faut déterminer concrètement ce
que l'entreprise attend d'une telle démarche.
La séduction est l'image du ratio qualité / coût mais n'est pas suffisant car si les délais sont trop
longs, le client risque de se tourner vers la concurrence qui sait faire la même chose que nous, mais
dans un temps plus court.
Les avantages de la mise en place d'une démarche qualité seront étudiés sous deux aspects : les
avantages quantifiables et les avantages non quantifiables.
Par avantage quantifiable, nous considérons tout ce qui peut se mesurer en termes de rendement
et de bénéfice.
Puis elle aide à fidéliser les clients actuels (c'est beaucoup plus cher d'acquérir un nouveau client
que d'en conserver un ancien, alors que le bénéfice reste le même) ;
La qualité permet d'abord de réduire les coûts occasionnés par les produits non-conformes, en
baissant le nombre de retour en usine, l'entreprise réalise des économies ;
Ensuite, elle diminue les réclamations faites par les clients, en contrôlant la qualité de sa
production, l'entreprise peut agir sur la satisfaction ou non de ses clients ;
Enfin elle rend l'entreprise compétitive car elle participe à une diminution de ses coûts de
production ce qui se répercute sur le prix de revient de ses produits.
Par avantage non quantifiable, nous entendons tout ce qui peut se mesurer en termes de renommé
et de progrès.
La qualité permet en premier lieu d'améliorer son image de marque, en diminuant les mauvaises
références et en augmentant la notoriété (de mauvais produits peuvent détruire l'image que se font
les clients d'une entreprise) ;
Puis elle aide à trouver de nouveaux clients (ce qui devient plus facile lorsque sur le marché
l'entreprise est connue pour ses produits de qualité) ;
Enfin elle redonne confiance aux clients puisqu'elle recherche par-dessus tout la satisfaction des
exigences de ceux-ci.
La qualité permet d'augmenter la valeur ajoutée des produits proposés en optimisant les méthodes
de production.
Elle fournit à l'entreprise une protection accrue de son savoir-faire (par la sortie de brevets et de
licences).
La qualité fait reposer sur l'entreprise deux sortes d'obligation : de résultats et de moyens, la
responsabilité civile de l'entreprise est engagée pour les produits et prestations fournis.
En outre, elle améliore les relations internes en donnant plus de responsabilités individuelles ;
Enfin elle mobilise l'entreprise vers un objectif commun en rendant les acteurs-partenaires plus
actifs et en améliorant les conditions de travail ;
Quelques chiffres peuvent nous aider à mieux comprendre la philosophie des clients :
Pour un problème résolu sur-le-champ, 95 % des clients traitent à nouveau avec vous et parlent
de vous à 5 personnes en moyenne, 1 client mécontent le dit en moyenne à 11 personnes.
Au regard de ces chiffres, nous pouvons avancer que les obstacles à la mise en place d'une
démarche qualité seront de deux types :
Nécessitent que tout le monde adhère à la démarche ; d'abord le personnel, mais aussi le client.
En interne, les obstacles peuvent être la méconnaissance de l'entreprise, de ses forces, de ses
faiblesses, mais également des opportunités et des menaces auxquels elle peut être confrontée.
Il est nécessaire de développer une culture d'entreprise. Cette culture passe d'abord par la
formation du personnel qui est une priorité pour renforcer l'état d'esprit « maison », afin de le
Il faut éviter les divergences d'objectifs au sein de l'entreprise, rester cohérent, faire attention au
En externe, l'obstacle majeur est la capacité de cerner les attentes et besoins des clients.
En effet, le client doit être clair et précis dans ce qu'il attend de nous, et nous de notre côté nous
Si, pour ce que souhaite le client, nous pouvons le lui proposer et qu'au final il en est satisfait, le
« Ce n'est qu'avec les yeux des autres que l'on peut voir ses défauts », cette maxime illustre l'essence
même de la démarche qualité, raisonné comme si nous étions le client : il faut être capable de faire
C’est une démarche lourde et longue à mettre en place qui demande du temps et de l'argent.
L'entreprise doit prendre conscience du coût que peut entraîner une telle démarche, entre les
formations du personnel, la nomination d'un responsable qualité (qui entraîne forcément des coûts
salariaux), la motivation (qui peut être financière) des salariés : la mise en œuvre d'une démarche
Pour limiter les coûts, l'entreprise aura intérêt à établir une démarche "sur mesure" qui doit être
la plus simple possible afin qu'elle soit facile à faire vivre et compréhensible par l'ensemble du
personnel et des clients : être créatif, ne pas copier une démarche déjà existante mais mettre en place
Conclusion
Nous concluons que la notion qualité peut sans doute être associée aux premières préoccupations
chaque chose à son usage prévu, c'est-à-dire le souci de l’efficacité et du confort. Il faut donc gérer
Comme nous l’avons constaté au travers de ce chapitre, l’économie est de plus en plus libérale et
l’environnement devient contraignant pour les entreprises, qui sont obligées de se soumettre aux
l’obtention de la certification selon ces référentielles ISO 9001 versions 2008 peut, permettre à la
coopérative de travailler selon un standard international, tel appliqué aux USA ou en Europ.
Cependant, il est à noter que la démarche qualité ne peut pas se limiter à l’introduction d’outils
et de méthodes. Elle consiste aussi en une transformation progressive des schémas culturels,
Deuxième partie :
Partie pratique
Chapitre 3 :
Introduction
La nouvelle région Souss-Massa est l'une des douze nouvelles régions du Maroc instituées par le
du Draa et de la province de Sidi Ifni à laquelle se rajoute la province de Tata de l'ancienne région
de Guelmim-Es Semara.
Dans ce chapitre, nous allons aborder le cadre pratique de notre mémoire, ce chapitre est reparti
en deux sections.
La première section est consacrée pour la présentation générale de terrain d’étude (région de
Souss- Massa). La deuxième section porte sur la méthode et la démarche adoptées pour obtenir des
Avant de procéder à n’importe quelle étude de cas, il est évident de savoir des détails sur le terrain
d’étude afin de mieux cerner l’objet à étudier.
S’étendant sur une superficie de 53 789 km², soit 7,6 % du territoire national, la région Souss-
Massa est formée de 2 préfectures : Agadir Ida Outanane et Inezgane Ait Melloul et de 4 provinces :
Chtouka Ait Baha, Tiznit, Taroudannt et Tata.
SOURCE : www.google.com
SOURCE : www.hcp.ma
SOURCE : www.soussmassa.ma
1.2.1- Chômage
La population en chômage est passée de 95.441 en 2015 à 84.411 chômeurs en 2016, enregistrant
ainsi une baisse de 11,5% au niveau régional, soit 11.000 chômeurs en moins.
Le taux de chômage est ainsi passé de 10,1% en 2015 à 9,0% en 2016 (contre 9,4% au niveau
national). Cette baisse a concerné aussi bien les villes que les campagnes. En effet le taux de
chômage est passé de 14,9% à 13,9% en milieu urbain et de 5,7% à 4,7% en milieu rural.
Il y a lieu de signaler qu’en milieu urbain, le chômage affecte beaucoup plus les femmes que les
hommes, soit respectivement 25,9% contre 11,1%.
Notons également que le chômage touche essentiellement la catégorie des jeunes âgés de moins
de 35 ans, et ce en raison de la forte demande d’emplois des jeunes actifs et plus particulièrement
Les diplômés, ajoutée à la difficulté prouvée à trouver le premier emploi. Le taux de chômage est
de 23,7% parmi les détenteurs d’un diplôme de niveau supérieur.
Par ailleurs, les données sur la population en chômages révèlent que :
Source : HCP
1.2.2- Activité
La population active âgée de 15 ans et plus au niveau de la région, a atteint 940.561 personnes
en 2016. Elle est composée de 856.150 actifs occupés et de 84.411 chômeurs. La population
inactive quant à elle est de 1.076.656 personnes.
Le taux d’activité qui indique l’importance relative de la main d’œuvre disponible, est évaluée à
46,6% au niveau régional contre 46,4% au niveau national. Il a ainsi connu une baisse de 0,7 points
par rapport au taux enregistré en 2015 (47,3%).
Selon le milieu de résidence cet indicateur est estimé à 41,5% en milieu urbain contre 52,1% en
milieu rural.
Il y a lieu de noter par ailleurs qu’un écart important sépare les deux sexes. Le taux d’activité
s’établit à 70,3% pour les hommes contre seulement 25,5% pour les femmes.
Source : HCP
NB : Au troisième trimestre 2019, elle affiche un taux d’activité (42,1%) très bas et inférieurs à la
moyenne nationale (44,9%).
2- Economie et potentialités
La région recèle d’importantes potentialités économiques basées sur ses ressources naturelles et
ses possibilités dans le domaine de l’agriculture, de la pêche, et du tourisme.
2.1.1- L’agriculture
La Région est considérée comme la 1 ère région primeuriste et agrumicole du pays avec un PIB
régional de 17,3% et national de 9% et un total 451 165ha de terres cultivées dont 106 664 ha.
Le secteur dans la région a connu un fort développement sous l’impulsion du Plan Maroc Vert
et à bénéficier de nombreux projets structurants tant en amont qu’en aval de la chaine de valeur,
notamment le projet de sauvegarde du périmètre El Guerdane, le programme National de
l’Economie de l’Eau d’Irrigation, la valorisation et la labellisation des produits de terroirs, …etc.
Par ailleurs, l’amélioration de la valorisation des produits agricoles régionaux s’accentuera dès
opérationnalisation de l’Agropole d’Agadir. Ce projet ambitionne de créer une plateforme régionale
de référence pour la transformation, la commercialisation et la distribution des produits agricoles.
L’Agropole rassemblera sur un même site de 75 ha une zone d’activité à vocation agro-industrielle,
une zone logistique et de services, des plateformes commerciales et de distribution, un centre
d’accueil pour les services aux entreprises et aux personnes ainsi qu’un « Qualipôle » regroupant
notamment laboratoires de recherche et de contrôle et un centre de formation.
2.1.2- La pêche
Le secteur de la pêche présente de réelles opportunités pour la région Souss-Massa. C’est une
activité faisant partie de la tradition des étendues côtières de la région et à laquelle une nouvelle
dynamique a été insufflée en vue d’une modernisation du secteur en question.
Grâce à sa façade atlantique de 180 km et à la grande biodiversité de l’espace maritime, la région
Souss- Massa constitue la 1ère place de débarquement des produits de la mer en valeur et la
troisième place en volume. Dotée d’un grand port de pêche à Agadir (54 046 tonnes) et de 9 points
de débarquement aménagés avec une valeur de 457 138 KMAD à Agadir et 21,5 entre les PDA
d'Imssouane, Imiouadar et Taghazout. La région produit 36% de la valeur ajoutée nationale et fait
3.3% de part de marché mondiale. Le secteur emploie 170 000 emplois directs et 490 000 indirects
soit plus de 3 millions de personnes vivant de cette activité. Ces chiffres sont appelés à s'agrandir
grâce à la mise en place du Parc Haliopolis.
Au total ce sont 465 unités côtières, 216 navires hauturiers et 1 450 unités de pêche artisanale qui
emploient 660 000 personnes pour un PIB régional de 6 % et 42% en National.
-Parc haliopolis :
Premier parc d’activités du Maroc dédié à la valorisation des produits de la mer. Sur une superficie
de 150 ha, Haliopolis sera composé de différentes zones destinées aux industries, aux activités
logistiques, aux services aux entreprises, au service vétérinaire et un espace dédié au personnel
spécial pour la restauration collective, le transport,...etc.
2.1.3- Le tourisme
Douceur du climat, variété et beauté des paysages naturels, richesse patrimoniale... autant
d’atouts faisant du Souss-Massa une destination touristique d’excellence.
Chaque année ce sont plus d’un million de visiteurs qui se rendent au Souss-Massa riche aussi
bien par son balnéaire que son arrière-pays réputée au niveau national qu’international.
Célèbre pour son tourisme balnéaire concentré essentiellement sur la zone d’Agadir (Marina,
Surf, voile, etc.), la région a su également attirer les touristes vers les paysages et les activités de
l’arrière-pays (randonnée, trekking, oasis, etc). En chiffres cela donne 2323 établissements hôteliers
classés (1 à 5 étoiles) 39000 lits soit 30% de la capacité d’hébergement nationale, 4,7 millions de
nuitées par an soit 1/3 des nuitées nationales. Une activité qui emploie plus de 120000 personnes et
génère 15 milliards de dh de recettes avec une valeur ajoutée de 5,4 milliards de dh.
En termes de voyages, on trouve tous les styles de séjours, du farniente sur les plages de l’ouest
à l’écotourisme et autre trekking, dans les déserts de l’est ou dans les montagnes qui bordent la
région au nord et au sud. Des vues extraordinaires sur les Arganeraies, les villes fortifiées, les vallées
luxuriantes ou les dunes de sable. Des balades dans les souks, au fil des artisans, la découverte d’une
tradition multicolore, riche de tous les peuples qui composent la région.
Développement de l’Aquaculture ;
Réussite de l’Haliopôle et de l’Agropôle comme projets phares de la Région ;
Construction d’un marché de gros à dimension régionale ;
Développement d’un cluster de chantier naval ;
Opérationnalisation de la centrale de dessalement de Chtouka.
- Les dernières données économiques de la région remontent à 2017. Selon le HCP, Souss-Massa
est la 7ème région du Maroc en termes de PIB, avec près de 70 milliards de DH, soit une
contribution de 6,6% au PIB national. Elle affiche un PIB par habitant de 25.161 DH, en dessous
de la moyenne nationale qui est de 30.510 DH.
- En 2017, la région a réalisé une croissance économique de 1,1% seulement, contribuant ainsi
par 0,1 point à la croissance nationale (4,2%).
- Le secteur primaire (agriculture, forêt et pêche), une des principales locomotives économiques
de la région, est en perte de vitesse. Il ne génère plus de 18% de son PIB et 9,8% de la croissance
de la valeur ajoutée primaire au niveau national, derrière Rabat-Salé-Kenitra, Fès-Meknès,
Casablanca-Settat et Marrakech-Safi.
région. Il est 6ème plus gros contributeur à la VA du secteur secondaire national avec une part de
4,8%.
Croissance 1,1%
Tata Taroudant
14% 26%
Tiznit
15% Agadir Ida-Ou-
Tanane
21%
Chtouka Ait baha
17%
Source : www.odco.gov.ma
On remarque que :
Cette répartition reflète une présence provinciale déséquilibrée du secteur coopératif. En effet, la
province de Taroudant, considérée la plus dynamique, se place en tête du total des coopératives
suivie par la province d’Agadir id-ou-tanane et Chtouka Ait baha.
Une autre dimension se présente quand on s’intéresse à la taille de ces coopératives qui reste
relativement petite en termes d’effectif. Ainsi, si la moyenne régionale est de 27,32 adhérents par
coopérative, elle s’élève à 42,09 dans la province de Taroudant et 29,65 dans la province de chtouka
Ait baha , le temps qu’elle se réduit dans les d’autres provinces de la région : 20,36 adhérents par
coopérative dans la préfecture d’Agadir Ida-Ou-Tanane, 13,25 dans la province de Tata.
On a décidé d’adopter une démarche quantitative pour réaliser notre partie pratique de notre
mémoire. Un traitement purement quantitatif nous permet de faire une relation entre ce que nous
avons abordé dans la théorie et ce qu’on a observé durant notre cas pratique. En effet, nous trouvons
plus pertinent de réaliser un questionnaire adressé aux coopératives situées dans la région Souss-
Massa.
1- Méthodologie de travail
Dans cette méthode, nous allons présenter le questionnaire et l’analyse des résultats.
L’objectif d’une démarche dite quantitative est de mesurer des opinions et des comportements
permettant ainsi de décrire les caractéristiques d’une population. La démarche quantitative a pour
objectif de vérifier les hypothèses. Cependant, la méthode de recueil des données et des outils ne
sont pas les mêmes. En effet, une démarche quantitative requiert pour collecter des données, des
questionnaires.le but étant de mesurer des comportements.
Une démarche quantitative est fondée sur des analyses statistiques, permettant de donner force
aux résultats, du fait de la démarche d’analyse des données. Cependant comme toute démarche, elle
possède des limites. Tout d’abord, le point de vue de l’enquêté n’est pas pris en compte. Ce type de
démarche ne permet pas de retranscrire les opinions exactes de ces derniers. De plus, cette démarche
ne donne que des réponses suscitées, et non spontanées, on prévoit les réponses possibles. Toutes
réponses ne se trouvant pas dans le questionnaire ne sont pas prises en compte. L’enquêté doit se
soumettre aux réponses attendues. Lors d’une démarche quantitative, entre l’enquêteur et l’enquêté,
il ne se réalise aucune relation d’écoute et de compréhension. Enfin, l’enquête par questionnaire
peut faire l’objet de biais de compréhension, si les hypothèses de départs sont mal formulées.
Un questionnaire est un document qui aboutit à des réponses dites fermées de type « oui, non », semi fermées,
ouvertes.
Chaque question fermée est suivie d'une liste de consignes parmi lesquelles on peut citer :
- Déterminer un nombre de réponses convenables (ce nombre n'est pas imposé)
- Déterminer la réponse convenable.
- Classer toutes les réponses proposées.
-Classer toutes les réponses convenables.
Il est facile de dépouiller de telles questions, toutefois, il faut être prudent quant aux réponses
inattendues qui peuvent être un indicateur quant à la non-exhaustivité de la liste proposée.
Ces questions sont généralement proposées lors du processus de préparation des questionnaires et
ce pour essayer de limiter les réponses qui seront présentées dans les questions fermées. Mais la
réalisation des questionnaires demande le mélange entre les 2 types de questions, car se contenter à
des questions fermées crée une certaine monotonie à celui qui répond aux questionnaires et qui voit
l'absence de son opinion personnelle et se baser seulement sur des questions ouvertes pose beaucoup
de problèmes au niveau de dépouillement.
Cependant, la réalité est tellement dédommageant, la plupart des questions de nos questionnaires
sont fermées pour économiser le temps pour ceux qui répondent au détriment des questions ouvertes
dont les réponses peuvent nous donner une interprétation globale sur la manière de voir les choses
chez les coopératives.
La première partie de notre questionnaire (annexe) est consacré à l’identification des coopératives
enquêtées en ce qui concerne la dénomination, leur siège social, leur activité, ainsi que leur date de
création.
Dans un deuxième point en essaie de dégager les pratiques de la démarche qualité dans les
coopératives, concernant la disposition d’un service qualité, le nombre du personnel engagé dans ce
service, les avantages, les contraints de l’application de la démarche qualité, ainsi que l’intérêt de la
démarche qualité et d’améliorer l’image de la coopérative.
3- Constitution de l’échantillon
Les coopératives qui ont fait l’objet de cette étude, dont la majorité sont des coopératives localisées
dans la région de Souss-Massa.
La procédure de la construction de l’échantillon des coopératives est donnée dans le tableau suivant :
Conclusion
- Faible attractivité de la région : absence de vocation claire, retard dans la mise en place de
conditions de facilitation de l’investissement, infrastructures inexistantes ou vieillissante…
En plus de ces défis globaux, plusieurs contraintes sectorielles sont mises en avant :
- capacité portuaire limitée et faible compétitivité pour la transformation des produits de la pêche,
Chapitre 4 :
Dans cette section, nous présenterons les résultats obtenus et leur analyse.
NB : Le traitement des résultats des questionnaires sont obtenus par l’utilisation du logiciel
EXCEL.
40
36.8 %
35
28.9 %
30
25
20
15.8 %
15
10.5 %
10 7.9 %
5
0%
0
Agadir Ida-Ou- Chtouka Ait Inezgane Ait Taroudant Tiznit Tata
Tanane baha Melloul
Commentaire :
Les coopératives ont une forte présence dans la province de Tiznit, suivie respectivement avec des
degrés moins importants des provinces de la préfecture d'Agadir Ida-Ou-Tanane et de la province
de Taroudant quant à Tata aucune présence coopérative.
Agriculture 17 44,7
Artisanat 1 2,6
Habitat 0 0
Argan 11 28,9
Autres 9 23,5
50
44.7 %
45
40
35
28.9 %
30
25 23.5 %
20
15
10
5 2.6 %
0%
0
Agriculture Artisanat Habitat Argan Autre
Commentaire :
Non 16 42,1
En cours 5 13,2
50
44.7 %
45 42.1 %
40
35
30
25
20
15 13.2 %
10
0
Oui Non En cours
Commentaire :
Le service qualité est un service chargé de mieux gérer et améliorer le degré de qualité des produits
ou services au sein des coopératives. Les résultats montrent que la majorité des coopératives
questionnées ont déclaré avoir ce service ou ont l'intention de l'instaurer pour fidéliser leurs clients.
2 à 6 personnes 8 21,1
6 à 10 personnes 3 7,9
10 à 14 personnes 1 2,6
Aucune réponse 19 50
60
50 %
50
40
30
21.1 %
20 15.8 %
10 7.9 %
2.6 % 2.6 %
0
Moins de 2 2 à 6 personnes 6 à 10 personnes 10 à 14 Plus de 14 Aucune réponse
personnes personnes personnes
Commentaire :
Les résultats montrent que les coopératives n'engagent pas assez de personnel dans le service
qualité parce qu'elles jugent cela suffisant sauf pour la coopérative COPAG qui en a beaucoup
plus à cause de sa taille.
10.5 %
89.5 %
Commentaire :
D’après ce tableau, on remarque que 89.5% des coopératives questionnées déclarent avoir accueillie
favorablement la mise en place du SMQ donc sans contrainte et le reste qui est de 10,5% déclarent
en être obligées à cause des contraintes du marché, le fait de répondre aux exigences du client est
absolument vital. Lorsque les clients ne sont pas satisfaits, ils peuvent toujours acheter ailleurs. Par
conséquent, la qualité est indispensable pour la survie de ces coopératives.
Tableau 14 : Quels sont les bénéfices retirés par la mise en œuvre de cette démarche
qualité ?
Autres 1 2,6
Aucun bénéfice 0 0
100
90 86.8 %
80
70
60.5 %
60
50
47.4 %
40 34.2
30
20
10 2.6 % 0%
0
Amélioration de Amélioration de la confiance des La confiance des Autres Aucun bénéfice
l’organisation la gestion des partenaires clients
projets
Commentaire :
Les résultats montrent que les coopératives ayant une démarche qualité approuvent les améliorations
apportées par cette démarche.
Tableau 15 : Quels sont les obstacles rencontrés par la mise en œuvre de cette démarche ?
Autres 6 15,8
80 73.7 %
70
60
50
40
28.9 %
30
21.1 % 21.1 %
20 15.8 %
7.9 %
10
0
Difficultés de Charge de Important Changement des Manque de Autres
communication travail investissement méthodes de ressources
travail humaines ou
matérielles
Commentaire :
Malgré la volonté des coopératives d'adopter une démarche qualité, la majorité d'elles ont encore
des obstacles pour y arriver comme difficultés de communication avec un personnel souvent
ignorant, incapacité de financement, résistance du personnel au changement, manque de
compétences managériales et techniques et du matériel sophistiqué. La démarche qualité passe aussi
par la communication auprès des clients et des partenaires qui n’est pas toujours facile.
Opérationnel 8 21,1
Sensibilisé 12 31,6
Formé 12 31,6
35
31.6 % 31.6 %
30
25
21.1 %
20
15
10.5 %
10
5.3 %
5
0
Expert Opérationnel Sensibilisé Formé Pas formé
Commentaire :
5,3% des coopératives sont expertes en management qualité. Le reste arrivent à faire marcher leur
système qualité mais après des formations et des compagnes de sensibilisation assurés par
l'ODCO.
Oui 26 68,4
Non 12 31,6
31.6 %
68.4 %
Oui Non
Commentaire :
Selon les informations collectées, la majorité des coopératives enquêtées organisent des formations
internes et/ou externes sur la démarche qualité ce qui montre qu’elles cherchent à améliorer les
connaissances de leur personnel sur la qualité de travail, du produit et des actions
organisationnelles pour se conformer aux normes ISO.
Oui 26 92,9
Non 2 7,1
7.1 %
92.9 %
Oui Non
Commentaire :
La majorité des coopératives ont réussi leur politique de formation, en effet, les objectifs de ces
formations ont été atteints. Alors que peu de coopératives n’ont pas eu cette chance parce que leurs
directions de ressources humaines n’ont pas de politique de formation, les formations sont faites
sans programme, sans étude préalable.
Interne 3 7,9
Externe 5 13,2
90
78.9 %
80
70
60
50
40
30
20
13.2 %
10
7.9 %
0
Interne Externe Les deux à la fois
Commentaire :
La majorité des coopératives enquêtées soit 78.9% voient que la qualité est une exigence, en effet,
les problèmes auxquels sont confrontées ces coopératives sont des problèmes de qualité et de
conformité, qui éloignent le consommateur du produit local et peut se tourner vers les biens
importés, malgré les coûts plus élevés de ces produits. Il est donc nécessaire de mettre la
satisfaction du client comme objectif primaire. Pour cela, il est impératif d’investir dans une
démarche qualité qui consiste en la mise en place d’un système de management de la qualité basé
sur les référentiels des normes ISO dans le but d’obtenir une certification et d’améliorer l’image
de la coopérative.
Total 12 31,6
Partiel 22 57,9
Nul 4 10,5
70
60 57.9 %
50
40
31.6 %
30
20
10.5 %
10
0
Total Partiel Nul
Commentaire :
La majorité des coopératives questionnées ne sont pas totalement engagées dans la démarche
qualité. Cela est surtout évident sur le plan financier, en effet, il n’y a pas de système de
rémunération à la qualité pour motiver aussi bien le personnel que les producteurs. Le matériel est
rarement innové voire il est à peine entretenu.
Tableau 21 : Quelles sont les actions qualité mises en œuvre dans votre coopérative ?
Autre 3 7,9
80
68.4 %
70
57.9 %
60
50
40 34.2 %
31.6 %
30 26.3 %
20
7.9 %
10
0
Traitement des Sensibilisation Implication des Pilotage de Formation sur la Autre
réclamations du personnel ressources groupe de qualité
humaines travail
Commentaire :
D’après les informations collectées, on voit que 34.2% des coopératives traitent les anomalies à
travers les traitements des réclamations des clients, ce sont des actions correctives pour arriver au
zéro défaut. Les autres sont plutôt orientées vers l’accélération des flux à travers le développement
des facteurs de progrès continu. Ces facteurs comme décrits sur le tableau sont la sensibilisation,
l’implication, le pilotage et la formation des ressources humaines.
Tableau 22 : Quelles sont les actions qualité en cours de développement dans votre
coopérative ?
Documentation 8 21,1
Qualité (Processus/Normes) 21 55,3
Gestion de matériel 19 50
Projet 14 36,8
Communication 13 34,2
Audit 6 15,8
Autre 0 0
55.3 %
60 50 %
50 36.8 %
40 34.2 %
30 21.1 %
15.8 %
20
10 0%
0
Commentaire :
Les chiffres montrent que les coopératives sont en train de mettre en œuvre pas mal d'actions
qualité que ce soit correctives, préventives ou d'amélioration des facteurs de progrès.
Oui 28 96,6
Non 1 3,4
3.4 %
96.6 %
Oui Non
Commentaire :
La majorité des coopératives questionnées remarquent une amélioration de leur image suite à la
mise en place de la démarche qualité.
Tableau 24 : Votre coopérative définit-elle un plan qualité pour toutes les fonctions
(achats, production et distribution) ?
Oui 14 36,8
Non 5 13,2
En cours 19 50
60
50 %
50
40 36.8 %
30
20
13.2 %
10
0
Oui Non En cours
Commentaire :
La majorité des coopératives enquêtées définissent un plan qualité pour toute la chaîne de valeur
y compris celles qui ont ce plan en cours.
Non 3 7,9
En cours 10 26,3
70 65.8 %
60
50
40
30 26.3 %
20
10 7.9 %
0
Oui Non En cours
Commentaire :
La majorité des coopératives questionnées sont intéressées par les certifications mais peu d'entre
elles ont les moyens d'y arriver comme COPAG et TADMAMTE.
ISO 9001 2 8
ISO 9002 1 4
ISO 14000 0 0
ISO 22000 3 12
ONSSA 22 88
Autre 5 20
100
88 %
90
80
70
60
50
40
30
20 %
20
12 %
8%
10 4%
0%
0
Iso 9001 Iso 9002 Iso 14000 Iso 22000 0nssa Autre
Commentaire :
Selon la certification, on peut classer les coopératives enquêtées comme suit :
- ONSSA (88 %)
- Autre (IGP ; BRC ; IFS ; ECOCERT) (20 %)
- ISO 22000 (12 %)
40
36.8 %
35
30
26.3 %
25
20 18.4 %
15.8 %
15
10
5 2.6 %
0%
0
Pour satisfaire Pour intérêt Pour satisfaire Pour être plus Aucune réponse Autre
les exigences commercial les clients compétitif
Commentaire :
Les raisons de certification pour les coopératives certifiées sont principalement satisfaire les clients,
être plus compétitives et gagner plus.
Tableau 28 : D’après vous comment vous voyez l’évolution de votre coopérative après
avoir obtenu la certification ?
Bonne 11 28,9
Pas bonne 0 0
40
34.2 %
35
30 28.9 %
26.3 %
25
20
15
10.5 %
10
5
0%
0
Très bonne Bonne Assez bonne Pas bonne Aucune réponse
Commentaire :
La majorité des coopératives ont remarqué une nette amélioration de leurs activités après avoir
obtenu leurs certifications.
Oui 25 89,3
Non 3 10,7
10.7 %
89.3 %
Oui Non
Commentaire :
120
100 %
100
80
60
40
20
0% 0% 0%
0
Une certification Une certification sans Une certification juste Autre
importante pour importance pour la pour la publicité
l’amélioration de la qualité des produits
qualité des produits
Commentaire :
La majorité des coopératives enquêtées voient que la certification est importante pour
l'amélioration de la qualité des produits.
L’analyse menée pour cette étude suggère que le manque d’expertise en matière technique et
de gestion est clairement un problème pour les coopératives étudiées et que ce problème n’a pas
encore été traité de manière adéquate malgré de nombreux efforts. Par exemple, la filière de la
viande rouge est confrontée à des difficultés pour contrôler la qualité de la viande, se différencier
sur le marché et accéder à des marchés prêts à payer un premium pour un produit de meilleure
qualité. Pour l’extraction de l’huile d’argan, les coopératives sont moins rentables que les grandes
entreprises qui disposent d’équipements plus sophistiqués. La filière de l’argan est une bonne
peut conduire à une perte de compétitivité des coopératives par rapport à d’autres acteurs du secteur,
compromettant ainsi tout processus d’amélioration telle la démarche qualité objet de notre étude.
coopératives rend difficile la durabilité et la croissance de leurs opérations et crée des obstacles en
termes d’accès au financement, car ces entreprises manquent souvent de business plans clairs et
réalistes, d’états financiers adéquats ou d’un historique d’engagement auprès des banques de leurs
membres. Leurs capacités techniques faibles ou partielles génèrent des problèmes supplémentaires,
tels que des difficultés à adopter des démarches qualité ou tout autre processus industriel compétitif.
2- Recommandations
A partir de l’analyse des résultats pour adopter un système de management qualité au sein des
- L’amélioration de la qualité est un axe important qui doit encore se renforcer par une double
démarche :
Auprès des producteurs pour sensibiliser et former le plus grand nombre surtout celui d’Argan et
Safran.
- Le soutien des coopératives par la formation et par le suivi en continu de la part de l’INDH en
- Cela est d’autant plus important que le risque de prise de contrôle de la filière d’Argan et du Safran
- La mise en place d’un dispositif financier permettant d’apporter un fond de roulement aux
coopératives.
- La construction des fédérales régionales de chaque secteur d’activité dont les coopératives
travaillent
Pour conclure, cette étude affirme que le tissu coopératif connait une multitude des problèmes
dont principalement le manque d’expertise et de financement.
Il faut donc penser à développer les moyens des coopératives pour qu’elles puissent développer
Conclusion générale
L’objectif principal de toute forme d’entreprise (ici coopérative) est de faire des profits, et donc
de séduire toujours plus de clients afin de les fidéliser, la nécessité du management de la qualité
en entreprise s'explique aisément. Pour toute entreprise qui pour survivre doit satisfaire un marché,
le fait de répondre aux exigences du client est absolument vital. Lorsque les clients ne sont pas
satisfaits, ils peuvent toujours acheter ailleurs. Par conséquent, la qualité est le noyau d'une
entreprise. Cela leur permettra ainsi d'être reconnues par tous et partout, en termes de qualité grâce
à la certification de son système qualité par une structure compétente et universelle.
L’économie de marché a imposé la nécessité d’adapter des modes de gestion performante telle
que la mise en place de système de management de la qualité selon la norme ISO qui s’oriente
clairement vers la satisfaction client selon les directives et règlements reconnus par l’ensemble de
la communauté internationale.
Mettre en place une démarche qualité dans les coopératives passe nécessairement par
l'engagement des dirigeants mais aussi et surtout par la formation et l'implication des employés
qui sont la force motrice de cette démarche.
Dans notre région, malgré la volonté des coopératives d'adopter une démarche qualité, la
majorité d'elles ont encore des obstacles pour y arriver en termes d'accés au financement et au
soutien de l'Etat. En termes aussi de compétences en matière de management et de gestion
financière qui manquent. Seules COPAG et TADMAMTE ont réussi à mettre en place une
démarche qualité, en effet, COPAG a deux certifications ISO 9001 et ISO 22000 et TADMAMTE
ISO 22000.
Enfin, il est important de noter que notre travail est loin de cerner tous les aspects et concepts
portant sur le management de la qualité, parce que c’est un domaine très large et qui nécessite plus
de temps. Notre travail n’est qu’une modeste contribution à cette thématique de recherche qui
mérite d’être encore traitée sous d’autres angles.
Bibliographie et Webographie
Bibliographie :
- Bernard Forman, « du manuel qualité au manuel de management », édition afnor, Paris, 2001.
- Bouchafra, M. (2011). Revue Marocaine des Coopératives. Le secteur coopératif marocain, pp.
17, 18,19.
- COESTIER (B) et STEPHAN (M), « économie de la qualité », édition la découverte, paris, 2004,
p 7.
- DORBES (H), « comment mettre en œuvre une démarche qualité dans une PME », revue science
- File:///C:/Users/DELL/Desktop/coopc3a9rative-agricole.pdf.
- File:///C:/Users/DELL/Desktop/etape_pour_demarche_qualite.pdf.
- File:///C:/Users/DELL/Desktop/LES_COOPERATIVES_AU_MAROC_SOMMAIRE.pdf.
- JAMBART Claude, « assurance qualité : la nouvelle version 2000 de la norme ISO 9001 en
pratique ».
Webographie :
- https://www.soussmassa.ma
- https://www.google.com
- https://www.iso.org
- https://www.mémoire-online.com
- https://www.wikipédia.com
- https://www.scholar.com
- https://www.medias24.com
- https://www.odco.gov.ma
- https://www.indh.ma
- https://cmmnc.com
- https://www.hcp.ma
Tableau 14 : Quels sont les bénéfices retirés par la mise en œuvre de la démarche
qualité ? ………………………………………………………………………………… 86
qualité ? ………………………………………………………………………………... 88
qualité ? ……………………………………………………………………………….. 89
qualité ? ………………………………………………………………………………… 92
Tableau 21 : Quelles sont les actions qualité mises en œuvre dans votre
coopérative ? …………………………………………………………………………… 93
Tableau 22 : Quelles sont les actions qualité en cours de développement dans votre
coopérative ? …………………………………………………………………………… 94
Tableau 24 : Votre coopérative définit-elle un plan qualité pour toutes les fonctions (achats,
production et distribution) ? ………………………………………………………..….. 96
certifications ? …………………………………………………………………………. 97
Tableau 28 : D’après vous comment vous voyez l’évolution de votre coopérative après
avoir obtenu la certification ? ………………………………………………………… 100
Annexe
Nous sommes des étudiants en fin de cycle, dans le cadre d’obtention d’un diplôme de licence
fondamentale en gestion des entreprises à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales.
Le but de cette recherche est d’étudier la mise en place d’une démarche qualité au sein des
coopératives. Nous avons jugé utile d’élaborer ce questionnaire comme instrument de collecte
d’informations.
Ainsi, nous vous remercions de répondre aux questions posées et nous tenons à vous assurer que
les informations recueillies ne seront utilisées que pour des fins éducatives.
17. Remarquez-vous une amélioration de l’image de votre coopérative suite à la mise en place
de la démarche qualité ?
O Oui
O Non
18. Quelles sont les améliorations que vous souhaitiez apporter à votre coopérative en matière
de qualité ?
……………………………
19. Votre coopérative définit-elle un plan qualité pour toutes les fonctions (achats, production
et distribution) ?
O Oui
O Non
O En cours
Dédicaces ------------------------------------------------------------------------------------- 2
Remerciements ------------------------------------------------------------------------------- 3
Sommaire ------------------------------------------------------------------------------------ 6