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Mots clés : community management, réseaux sociaux, community manager, web 2.0,
communautés virtuelles.
DEDICACES
DEDICACES.......................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS................................................................................................................ iv
SOMMAIRE............................................................................................................................ v
INTRODUCTION..................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : FEMMES, SOCIETE ET PUBLICITE AU BURKINA FASO................3
CHAPITRE I : La femme du Burkina Faso :.........................................................................4
Bête de somme ou superwoman ?......................................................................................4
1. Découverte du « pays des hommes intègres » : le Burkina Faso.................................4
2. La femme burkinabé d’hier à aujourd’hui......................................................................6
Chapitre II : L’agence de communication La Sahélienne.................................................13
1. Présentation de La Sahélienne...................................................................................13
2. Les offres de l’agence................................................................................................17
3. Conclusion de la première partie................................................................................19
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE.......................20
Chapitre I : Etude quantitative et étude qualitative..........................................................21
1. Étude qualitative ou quantitative : quelles différences ?.............................................21
2. Quel choix d’étude pour notre mémoire ?...................................................................22
3. Problématique, objectifs et hypothèses de recherche................................................23
4. Revue de littérature et méthodologie de recherche....................................................25
Chapitre IV : La publicité : un autre moyen de communication......................................29
1. Les acteurs de la publicité.............................................................................................29
2. L’affichage : un grand média publicitaire classique........................................................32
3. Conclusion de la deuxième partie..................................................................................36
TROISIEME PARTIE : LES RESULTATS DE L’ETUDE DE RECHERCHE........................37
Chapitre V : Analyse et interprétation des données de l’enquête...................................38
1. L’avis de la population...................................................................................................38
2. L’avis des professionnels de la publicité........................................................................43
3. Avis du Conseil Supérieur de la Communication...........................................................54
4. Suggestion et recommandations...................................................................................54
5. Conclusion de la troisième partie...................................................................................56
CONCLUSION GENERALE.................................................................................................57
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................... vi
ANNEXES............................................................................................................................. vii
TABLE DES ILLUSTRATIONS............................................................................................xv
TABLE DES MATIERES....................................................................................................xvii
INTRODUCTION
Personne, assurément, ne peut aujourd’hui nier le rôle de plus en plus influent que
joue Internet et par ricochet les réseaux sociaux dans notre vie quotidienne. Dans le
monde des affaires, les nouvelles technologies sont devenues des outils
incontournables de communication. Les entreprises savent pertinemment que ces
moyens d’information peuvent les aider à perfectionner leurs rendements et assoir
leurs places dans les marchés surtout quand on sait que le nombre d’utilisateurs
d’internet ne cesse d’augmenter d’année en année en Algérie. Ils sont, en effet, plus
de 24 millions d’internautes à se connecter à la toile, ce chiffre représente quand
même un taux de 58% de la population algérienne. L’importance d’Internet a fait que
le taux d'abonnements haut débit a quadruplé et ce en quelques années seulement.
Avec l’accélération du développement des nouvelles technologies, internet est rentré
dans une nouvelle aire, le web 2.0. Une réelle et extraordinaire dynamique s’est alors
enclenchée depuis l’avènement dudit web 2.0. Ce web « social » va permettre aux
internautes de jouer un rôle plus important dans la publication de contenu.
Désormais l’internaute réagit, donne son opinion, partage des informations et est de
plus en plus actif. De nombreux nouveaux médias se créent et le haut débit permet
une démocratisation d’internet. Les internautes deviennent donc proactifs, ils sont les
principaux acteurs sur le web interactif. L’échange se fait plus aisément et à grande
échelle.
Le web 2.0est sans conteste le Web de tous, pour tous, et par tous. C'est dans ce
prolongement que sont apparus les médias sociaux. Un phénomène aujourd'hui
inéluctable dans les pratiques quotidiennes sur la toile. C’est pourquoi les marques
intègrent le volet «stratégie social media» dans leur politique. Les entreprises qui ont
bien compris les enjeux que représente leur présence sur internet s’interrogent sur le
meilleur média qu’il faut intégrer afin de mieux gérer leur identité numérique.
Il est à noter que l'avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif
ont contribué à la création et au développement des communautés virtuelles. Ces
dernières se définissent comme étant des regroupements socio-culturels qui
répondent à un besoin social et identitaire pour les internautes. Le contact
intercommunautaire est assuré non seulement par le biais des forums mais aussi
grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les
entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés en ligne pour
lancer leur communication et fonder leur réputation.
Conscients de l’importance des réseaux sociaux, les entreprises ont du intégrer cette
nouvelle donne dans leurs stratégies de communication. En effet, la présence de ces
dernières auprès des réseaux sociaux leur permet de réaliser plusieurs objectifs,
entre autres, le rapprochement de la cible, la mise en place d’une communication
efficace et interactive qui débouche sur la création d’affinité à une marque ou à un
produit. Cela ne peut que favoriser les interactions dans l'optique d’assurer une
fluidité du trafic web en visant les regroupements socio-culturels qui répondent à un
besoin social et identitaire pour les internautes.
Afin de développer la stratégie de communication digitale et gérer les communautés
virtuelles, l’individu à qui incombe cette tache doit pouvoir comprendre, connaitre,
contrôler, animer et gérer celles-ci. L’individu en question n’est autre que le
community manager qui est de facto le représentant d’un nouveau métier qui
commence à se frayer un chemin dans le monde du marketing digital.
Un community manager désigne le professionnel en charge du développement et de
la gestion d'une communauté virtuelle ainsi que de l’e-réputation d’une marque, une
institution, une personnalité...etc. Il officie sur l'ensemble des plateformes où son
employeur est présent, que ce soit à travers des réseaux sociaux et des sites internet
(Facebook, Twitter, Instagram, Flickr, Pinterest, LinkedIn, blogs, forums,...) ou encore
parfois des applications mobiles. Il anime les pages, échange avec les internautes et
développe la communauté. Le community manager gère ainsi l'image de la marque
sur internet. Ace jour les le Community manager est considéré comme
l’ambassadeur de la marque et le garant de son e-réputation.
Comme tant d’autres entreprises appartenant à des pays développés qui ont intégré
ce métier depuis quelques années déjà, certaines entreprises algériennes ont du
accéder à l’ère digital en s’adaptant peu à peu au marché des nouvelles technologies
et en essayant d’exploiter les opportunités offertes par la digitalisation suivant ainsi
les nouvelles tendances. Par ailleurs, elles ont bien compris la nécessité et
l’importance du community management sur leurs présences sur le Net.
Parmi les entreprises pionnières en matière d’intégration des nouvelles technologies
nous citons la SARL AYRADE. Cette dernière est l’une de ces entreprises
algériennes qui ont su s’adapter à ce nouveau paradigme en prenant l’initiative d’aller
vers une optique digitale afin de pouvoir exploiter son potentiel et accompagner les
autres entreprises à opérer leur digitalisation. Cette entreprise que nous avons
choisie pour les besoins de notre recherche pourra nous donner l’occasion de
comprendre les mécanismes à mettre en place sur le rôle du community manager
dans le développement d’une communauté d’intérêt en ligne.
Ce présent mémoire s'efforcera de décrypter le rôle du community manager dans la
gestion, l’animation et le développement des communautés en ligne. Et de prouver
qu’afin de saisir les opportunités et les menaces qui s'offrent aux entreprises, celles-
ci devront intégrer un community manager dans leur organigramme. Cependant, les
nombreuses craintes sur ce métier encore peu connu constituent une barrière à la
compréhension de ces nouvelles réalités.
Suite à ces faits, nous avons décidé de s’engager dans une étude qui s’articule
autour dela contribution du community management au développement de la
communauté virtuelle d’une entreprise. Et ce en essayant de répondre à la
Problématique suivantes :«Comment le métier ducommunity management contribue-
t-il au développement de la communauté virtuelle de l’entrepriseAYRADE?»A l’effet
d’apporter une réponse à notre problématique, nous avons posé les questions
suivantes:Quel est l’intérêt d’une présence sur les réseaux sociauxpour Ayrade?
Quel place le community management occupe t-il au sein de l’entreprise Ayrade?
Y-a-t-il un impact du community management sur le développement de la
communauté virtuelle d’Ayrade?En vue de répondre aux questions précédentes,
nous avons formulé les hypothèses suivantes : H1:La présence sur les réseaux
sociaux permet à l’entreprise d’atteindre sa cible, et d’être proche de ces clients en
communiquant et interagissant avec eux.H2: le community management est
devenu un métier incontournable pour l’entreprise où il occupe une place de choix
dans laquelle il joue un rôle d’animateur de gérant des communautés en ligne.H3: Il
y a un impacte direct et favorable du community management sur le développement
de la communauté virtuelle d’Ayrade
Parmi les raisons qui ont motivé notre choix pour l’élaboration de ce thème de
recherche:Un thème actualisé dans le marketing surtout en Algérie.l’importance du
métier de community manager pour les entreprises.Un sujet qui nous intéresse
personnellementen raison de notre curiosité pour les nouvelles technologies et notre
volonté de nous expérimenter dans un thème novateur et plus orienté vers
l’avenir.Pour répondre à notre problématique et confirmer ou infirmer nos
hypothèses, nous adopterons la démarche méthodologique suivante :En ce qui
concerne la partie théorique, nous comptons effectuer une recherche documentaire
en s’appuyant sur des ouvrages de références, des revues scientifiques, des sites
internet ainsi quedes travaux de recherche universitaires. La partie pratique, quant à
elle, elle sera consacrée à la réalisation d’une étude qualitative à travers un entretien
et une étude quantitative basée sur un questionnaire. Afin de mener notre étude à
bien, notre travail sera réparti en trois chapitres comprenant trois sectionspour
chacun d’eux.Le 1er chapitrequis’intitulera«l’ère de la digitalisation» sera composé
de trois sections se présentant comme suit:une généralité sur le marketing digital, la
communication digitale et enfin le phénomène des réseaux sociaux.Dans le
deuxième chapitre allons traités l’émergence d’un nouveau métier en marketing qui
est le community management. Le chapitre suscité comprendra également trois
sections: quelques généralités sur le community management, le community
manager comme un ambassadeur de la marque, et en dernier recours les
communautés virtuels, pilier du communiy management. Le dernier chapitre de notre
mémoire sera consacré à l’étude de la contribution du community management au
développement d’une communauté virtuelle de l’entreprise AYRADE. Ce dernier se
composera de trois sections : la première présentera l’entreprise AYRADE, la
seconde portera sur le community management de la SARL AYRADE, et la dernière
exposera la démarche méthodologique utilisée dans l’étude en se focalisant sur
l’analyse et le traitement des résultats obtenus.
PREMIERE PARTIE : L’HEGIRE DE LA DIGITALISATION
CHAPITRE I : Généralité sur le marketing digital
En moins de quelques décennies, le marketing qui est une discipline de gestion qui
trouve son origine dans la prise de conscience d’une dépendance de l’entreprise vis-
à-vis d’une clientèle ; va en association avec le digital changé profondément le
monde du commerce.
En effet, avec l’apparition de nouvelles technologies et l’accroissement de l’intérêt
des consommateurs pour celles-là, de nouveaux métiers ont vu le jour et notamment
des métiers relatifs au marketing digital. Le marketing digital, encore appelé
marketing numérique ou e-marketing, désigne l’ensemble des actions marketing
mises en place sur les supports digitaux. Cependant, retenons que le marketing
digital n’est pas le webmarketing. Bien qu’il s’appuie essentiellement sur le web, le
marketing digital utilise aussi d’autres supports numériques.
Découvrons dans ce chapitre ce que c’est que le marketing digital ; les types de
marketing digital ; ses avantages et inconvénients ainsi que ses objectifs.
De nos jours, le digital devient de plus en plus indispensable pour les entreprises leur
permettant de communiquer avec leur cible et d’améliorer leur image de marque à
travers leur e-réputation. Les consommateurs étant de plus en plus présents dans
l’univers digital, c’est un canal à prendre en compte, d’autant qu’il procure des
avantages dont les entreprises ne peuvent aujourd’hui plus se passer.
Marketing de contenu
Les avantages
C’est gratuit dans le sens où vous essayez d’attirer votre audience vers vous,
au lieu de payer pour que votre message soit distribué aux masses
Les inconvénients
Les avantages
C’est gratuit
Une fois que vous serez en haut des résultats, votre entreprise apparaîtra
d’autant plus authentique et objective auprès de vos clients
Les inconvénients
Certes, vous n’avez pas besoin de payer pour être en tête des listes de
résultats, mais créer du contenu de qualité et optimiser son site web
demandent une certaine quantité d’efforts et de temps
Publicité d’affichage
La publicité d’affichage (ou display advertising), également connue sous la forme de
bannières publicitaires, ressemble beaucoup aux publicités imprimées dans les
magazines, à la différence près qu’elles sont en ligne, et qu’il est possible de cibler
un type de lecteur précis. Ce type de marketing est devenu davantage sophistiqué
depuis la naissance de la publicité programmatique (où les publicités sont achetées,
analysées et optimisées automatiquement à l’aide d’algorithmes) et du retargeting (le
fait que les chaussures que vous avez regardées sur un site web réapparaissent
partout où vous allez en ligne par la suite, pendant des mois).
Les avantages
Les inconvénients
Les clients peuvent ne pas voir les publicités ou les ignorer entièrement, pour
se concentrer sur le contenu qu’ils essaient de lire
Marketing mobile
Le marketing mobile est presque aussi étendu que le marketing digital tout entier, et
recoupe de nombreux autres types de marketing. Le marketing mobile consiste à
faire tout ce que vous faites sur un ordinateur de bureau, en l’adaptant aux mobiles,
en plus de déployer des stratégies spécifiques pour ce type d’appareils (publicités in
app, SMS et messageries instantanées). Il est d’autant plus important de faire du
marketing mobile si vous ciblez un public jeune.
Les avantages
Les consommateurs (vous et moi y compris !) utilisent beaucoup plus leur
téléphone que leur ordinateur de nos jours. Donc faire du marketing mobile
revient à aller les chercher là où ils se trouvent
Les inconvénients
Les écrans de téléphone n’offrent que très peu de place, les publicités mobiles
reçoivent peu de clics (et les clics existants sont en partie dus à des erreurs
de manipulation), et la plupart des applications tombent dans l’oubli après
avoir été téléchargées
Les gens n’ont pas envie d’être interrompus par les publicités et messages
marketing des marques lorsqu’ils sont en train de discuter avec leur famille et
leurs amis
Les avantages
Les efforts que vous fournissez peuvent facilement être multipliés étant donné
que les utilisateurs likeront, commenteront et partageront votre contenu avec
leurs contacts
Les publicités Facebook, en particulier, sont très élaborées de nos jours et
permettent de cibler un segment démographique précis
Les inconvénients
Les personnes comme Mark Zuckerberg qui sont à la tête de ces réseaux sont
tout le temps en train d’ajuster leurs algorithmes et de trouver de nouveaux
moyens de faire de l’argent. Il est donc difficile de rester au fait de tous les
derniers changements
Publier quelques éléments sur les réseaux sociaux peut paraître aisé, mais
cela demande tout de même une réelle stratégie et beaucoup plus de temps
que ce que l’on imagine
Marketing d’e-mail
Les emails sont presque passés de mode de nos jours, avec Snapchat et les
nombreuses messageries instantanées disponibles sur le marché. Pourtant, les
campagnes marketing d’emailing restent l’un des moyens les plus efficaces de
toucher son audience cible. Les marques de vêtements et les sites d’e-commerce
obtiennent notamment d’excellents résultats avec des campagnes de promotions
saisonnières (fêtes des Mères, Saint Valentin…), tout en prenant soin de leurs «
prospects » par le biais des newsletters.
Les avantages
Avoir une liste d’emails permet de rester en contact avec ses clients, quels
que soient les changements d’algorithmes opérés par les réseaux sociaux
(imaginez que Mark Zuckerberg décide soudainement de fermer votre groupe
Facebook !)
Les inconvénients
De nombreux emails partent à la poubelle sans même avoir été ouverts. Il faut
donc trouver une phrase d’accroche pour attirer l’attention de vos clients dès
le début
Marketing d’influenceur
Les avantages
Les inconvénients
Trouver un influenceur n’est pas aussi simple que de payer grassement une
célébrité. Il vaut mieux trouver le bon influenceur pour votre audience et
s’associer avec cette personne de manière naturelle
Marketing d’affiliation
S’affilier signifie externaliser la promotion de ses produits à un individu ou à une
entreprise tierce, en échange d’une commission sur les ventes. C’est une pratique
très courante chez les blogueurs et les propriétaires de sites d’e-commerce (voir
Amazon Associates). L’affilié fera la promotion de vos produits sur son site web, et si
les utilisateurs cliquent sur ce lien et achètent vos produits, l’affilié recevra
automatiquement une commission.
Les avantages
Les inconvénients
Vous n’avez pas 100 % de contrôle sur votre marque. Vous devrez éduquer
vos affiliés sur l’identité de votre marque et sur son message
Vous ne pouvez pas vous contenter de conclure un marché avec vos affiliés et
puis c’est tout. Vous devrez également suivre leur progrès entre autres choses
Marketing vidéo
La vidéo est la vedette du marketing digital de nos jours, et si vous ne deviez retenir
qu’une seule chose de cet article, c’est bien cela ! Il peut s’agir d’un court clip vidéo
ou d’un format plus long, destinés à éduquer ou à divertir, enregistrés au préalable
ou filmés en direct, par exemple. Réaliser une publicité télévisée et la mettre en ligne
ne suffit plus. Il faut désormais créer du contenu sur mesure pour les canaux
digitaux.
Les avantages
La vidéo peut être un moyen très efficace de faire passer son message, car
elle permet de faire appel aux émotions des téléspectateurs. Ce qui est bien
plus mémorable que des images ou du texte
Tous les réseaux les plus connus (Facebook , Instagram, Linkedin) privilégient
le contenu vidéo. Ce qui signifie que le contenu vidéo est encore plus visible
que les autres types de contenu. Il recevra donc davantage de likes et de
commentaires, et sera ainsi également mieux référencé
Les inconvénients
Nous faisons preuve d’un temps de concentration très court, et il faut donc
que vos vidéos captent l’attention en quelques secondes seulement. Sans
quoi, ils passeront à autre chose
Tout le monde est capable de réaliser une vidéo à moindre coût, mais créer
une vidéo de bonne qualité, avec du contenu efficace et intéressant demande
des compétences, du temps et de l’argent
Marketing audio
La radio a bien changé depuis l’âge d’or des émissions radiophoniques des années
20, 30 et 40. Bien que la radio ait été remplacée par la télévision, il y a beaucoup de
gens qui écoutent toujours la radio régulièrement. Et c’est d’autant plus vrai
aujourd’hui avec l’arrivée des radios internet. Les canaux comme Spotify offrent
encore la possibilité de diffuser des publicités traditionnelles, mais ce qu’on appelle le
marketing audio s’étend à bien plus que ça !
Les avantages
Le contenu audio peut être plus facile et moins cher à produire que du
contenu vidéo (et vous serez peut-être même en mesure de réutiliser d’autres
types de contenu, en prenant la bande-son d’une vidéo, par exemple)
Les inconvénients
Votre public sera souvent en train de faire plusieurs choses à la fois lorsqu’il
accédera à votre contenu audio. Il peut donc être difficile de les pousser à
faire telle ou telle action (il n’y a pas de bouton facilement accessible qui
apparaît sous leurs yeux !)
Faire des campagnes de marketing sur les assistants personnels relève
encore du domaine de l’expérimental, et il est difficile de s’atteler à la tâche
sans aucun retour sur investissement immédiat
Augmenter son trafic, augmenter ses ventes, développer son carnet d’adresses,
nouer des partenariats, engager une communauté...sont autant d’objectifs qui ne
peuvent obtenir de bons résultats que si l’entreprise a, au préalable et en parallèle,
travaillé à améliorer son image de marque. Si les internautes vous connaissent et
reconnaissent comme un expert dans votre milieu, alors ils seront susceptibles de
devenir vos clients, mais pourront également de vous recommander à leur réseau.
Le trafic est souvent la métrique favorite des chefs d’entreprise. Et pour cause : elle
est facile à obtenir en un coup d’oeil sur Google Analytics, facile à comparer au
chiffre du mois/de l’année précédente et surtout... facile à détourner pour lui faire
signifier tout et n’importe quoi selon les circonstances. Une newsletter a été
envoyée ? Elle a forcément fonctionné, puisque le trafic a augmenté. Un nouveau
service/produit est commercialisé ? Il a permis d’attirer de nouveaux clients puisque
le trafic a augmenté. Le site a été redesigné ? C’est une réussite, il plaît aux clients,
car le trafic a augmenté. En réalité, le trafic est aussi important que trompeur.
Effectivement, il faut un taux de trafic minimum pour avoir des résultats, car plus il y a
de visites, plus il y aura de potentiels visiteurs convertis en nouveaux clients.
Néanmoins, le trafic n’a aucun sens s’il n’est pas contextualisé : il est normal d’avoir
plus de trafic en décembre qu’en août, par exemple, car les internautes sont plus
susceptibles de surfer et/ou de passer des commandes pendant les fêtes de fin
d’année, en plein hiver, plutôt que sur la plage durant l’été, période creuse. De la
même manière, une forte augmentation du nombre de visites n’est pas forcément
gage de réussite : il faut, avant cela, analyser le taux de rebond de ces visites, c’est-
à-dire voir combien de pourcentages des visiteurs ont quitté le site sans parcourir
plus d’une page, regarder les durées des sessions, les parcours de visite, etc. Il faut
savoir qu’on estime aujourd’hui à 94% le pourcentage d’acheteurs qui font des
recherches sur Internet avant d’acheter65. Par conséquent, pour augmenter son
trafic, il faut impérativement ressortir en bonne position sur les moteurs de recherche,
ce dont nous vous reparlerons lors de notre second chapitre.
Si l’augmentation du trafic est un objectif important, il ne prend sens que si les visites
obtenues sont correctement exploitées. Autrement dit, le tout n’est pas d’enregistrer
des tonnes de visiteurs mais de parvenir à les convertir en clients (pour les sites e-
commerce) ou en contacts (pour les sites vitrines).
Augmenter son taux de conversion est un objectif sur le long terme qui nécessite une
vigilance et des améliorations constantes. En effet, on parle ici d’individus dont les
comportements ne peuvent ni être complétement prévisibles, ni complétement
influençables. Tout le travail va consister en la mise en place d’un design et d’une
expérience utilisateur optimisés pour conduire l’utilisateur vers l’achat ou vers la prise
de contact.
Il est dommageable et contre-productif de vouloir tracer son chemin seul sur le net.
La concurrence est trop rude et aussi qualitative que le service/le produit d’une
entreprise peut être, il est certain qu’il gagnerait à être amélioré ou mis en avant par
des partenaires. Il ne faut pas oublier qu’Internet est un réseau, et qu’il ne fait pas
bon de vouloir y réussir sans tisser soi-même un bon réseau de contacts et
partenaires. Aussi, il est important de communiquer également dans le but de trouver
de nouveaux partenaires commerciaux qui pourront :
Enrichir votre offre et vos services en vous faisant profiter de leur expertise et
de leurs produits ;
Développer votre portefeuille de contacts en vous renvoyant les prospects qui
ne sont pas qualifiés pour eux mais pourraient l’être pour vous ;
Vous apportez une visibilité plus large et plus de visiteurs (par la mise en
place d’une page partenaire à votre nom sur leur site par exemple) ;
Vous positionner en expert de votre domaine, reconnu par ses pairs et les par
les professionnels du secteur.
C’est sûrement l’objectif ultime de tout chef d’entreprise : vendre plus. Le marketing
digital, parce qu’il met directement en relation l’entreprise avec les clients, est un
formidable atout commercial. L’inbound marketing permet de créer une relation de
confiance, sur le long terme, avec les prospects. Les différentes actions menées pour
Construire une communauté est un élément essentiel sur les réseaux sociaux. En
effet, en moyenne 1 client détient 100 contacts sur un compte social et 90% des
internautes font confiance à l’avis d’un ami. Les réseaux sociaux sont donc un
excellent moyen de gagner en visibilité, mais également d’acquérir de la popularité
en créant une viralité des posts commerciaux et des offres proposées. C’est
également le meilleur moyen de créer une relation de confiance avec ses clients car
les réseaux sociaux permettent une certaine proximité avec les consommateurs :
vous leur parlez sur leurs comptes personnels, à des moments de la journée souvent
réservés au loisir et à la détente. Mettre en place des jeux, des concours, créer des
rendez-vous avec les clients sont autant de moyens pertinents pour engager les
visiteurs et les fidéliser. Le nombre de fans et de followers est alors un bon indicateur
pour savoir si votre communauté à tendance à s’agrandir ou, au contraire, si elle
stagne ou décroît.
Une fois votre communauté constituée, il est nécessaire de l’animer dans l’objectif
d’obtenir l’engagement des internautes. Par engagement, rappelons que nous
parlons de l’ensemble des interactions visibles qu’un membre peut avoir sur un
contenu : liker (aimer), commenter, partager. Le taux d’engagement permet de
comparer la performance d’un compte par rapport à un autre : par exemple, si une
marque a un fort taux d’engagement, elle sera considérée comme populaire et aura
plus de chances de convertir ses visiteurs en clients. Mettre en place des jeux, des
concours, créer des rendez-vous ludiques ou informatifs avec les internautes sont
autant de moyens pertinents pour engager les visiteurs et les fidéliser. Le taux
d’engagement, les taux d’acquisition, le taux de rebond, le taux d’impression (vues
sur un post) sont des KPI importants pour évaluer cette communauté et son
implication vis-à-vis d’une marque.
Objectif 9 : Atteindre les influenceurs et les bloggeurs
Les réseaux sociaux sont également le lieu idéal pour échanger avec des
influenceurs et des bloggeurs. Selon le site ecommercemag.fr et son glossaire, un
influenceur est une :« Personne disposant d'un compte sur un média social (blog,
Twitter, groupe ou page Facebook) et diffusant régulièrement un nombre important
de contenus à une communauté large et fidèle. Cette personne dispose d'un capital
social élevé qui fait d'elle un prescripteur auprès de sa communauté. »70Un
influenceur est donc quelqu’un qui, sur un réseau social donné, a acquis une
communauté importante, c’est-à-dire un nombre d’abonnés conséquent. Le nombre
exact d’abonnés nécessaire pour être considéré comme un influenceur n’est pas
précisé car il n’est pas fixe et n’a aucune valeur en tant que tel. Au-delà du nombre,
ce qui compte, c’est l’influence exercée par l’individu sur sa communauté : ce qu’e-
commerce mag appelle un « capital social élevé ». Ce capital social permet à
l’influenceur de peser dans les décisions des personnes qui le suivent et lui confère
également une plus grande crédibilité. C’est de cette crédibilité acquise auprès d’une
communauté donnée dont il faut tirer parti. Une entreprise se positionne sur un
marché, dans un secteur et un domaine de compétence définis. Chaque secteur
compte ses propres influenceurs et il n’est pas difficile de les retrouver sur les
réseaux. En effet, Twitter a mis en place un encart “Suggestions” sur chaque fil
d’actualité des utilisateurs. Cet encart, personnalisé selon les abonnements déjà
effectués, propose de suivre plusieurs comptes que l’algorithme trouve pertinents
selon le profil du compte. Les influenceurs se retrouvent souvent dans ces
propositions car, de par leur communauté étendue, ils sont plus susceptibles d’être
suivi par un grand nombre de vos abonnés. Le même type d’encart se retrouve sur
LinkedIn, Instagram, Facebook...Une fois ces influenceurs identifiés, il faut initier le
contact avec eux dans l’objectif de promouvoir le contenu de l’entreprise afin que
l’influenceur le partage à son réseau. Il s’agit, en quelque sorte, de la forme 2.0 des
Relations Presse. Ces partages sont nécessaires pour toucher un nouveau public,
attirer de nouveaux visiteurs, et pouvoir ainsi espérer qualifier de nouveaux
prospects.
Objectif 10 : Impliquer ses employés
également pour souder les employés autour d’une image de marque qu’il est
pertinent de faire rayonner en interne. Si les employés croient au contenu créé et
diffusé par l’entreprise, alors ils seront plus susceptibles de le partager
spontanément, ou de proposer leur aide dans la rédaction de nouveaux articles/cas
clients/références/livres blancs sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Une stratégie
de marketing digital peut ainsi être mise en œuvre pour servir des objectifs très
variés, souvent complémentaires et parfois indissociables. Il est en effet difficile
d’imaginer augmenter les ventes sans augmenter au préalable le trafic ou le taux de
conversion de son site. C’est pourquoi les objectifs doivent être envisagés de
manière collective et non individuelle, afin d’optimiser leur mise en œuvre dans une
stratégie globalisante qui anticipe leurs résultats et s’ajuste en fonction des bénéfices
réels.
Lorsque nous prenons par exemple des entreprises comme Nike, Aliwax, La
Paysanne, Tesla, nous remarquons qu’elles ont une excellente présence sur le web
car elles ont su mener des actions d’une très grande ampleur afin de monter en
visibilité. Elles sont la preuve qu’une présence forte et marquée sur les plateformes
numériques permettent aux entreprises de gagner en notoriété, et par extension, de
se développer.
Afin d’avoir une communication remarquée, il est nécessaire dans un premier temps
de définir et d’affirmer son identité propre. Celle-ci permettra de conquérir la
clientèle. Il est également important de benchmarker les acteurs du même secteur,
afin d’observer les manières de communiquer qui fonctionnent et celles qui, au
contraire, peuvent entraîner l’indifférence, ou un “badbuzz”. Une fois cette analyse du
marché réalisée, il faut se positionner pour identifier la clientèle à viser, et la manière
dont elle doit être abordée. La stratégie de communication doit ainsi être centrée sur
le client, permettant de définir les canaux de communication et les réseaux sociaux
les plus pertinents ainsi que les moments clés auxquels communiquer.
Nous pouvons tout simplement retenir que la communication digitale connu aussi
sous le nom de la communication numérique est une communication médias, elle
met le client au cœur des préoccupations de l’entreprise, grâce à une stratégie et à
des actions de communication menées sur des supports numériques : web, les
médias sociaux et les terminaux mobiles. Ses outils permettent de disposer d’une
vue complète de ses clients, de connaître ses usages pour finir par créer de la valeur
pour lui et pour l’entreprise à la fois. Cette communication s’oppose à la
communication traditionnelle, qui, elle, utilise des supports fixes (panneaux
publicitaires, magazines, …). À l’ère du numérique et du partage instantané de
l’information, la présence digitale d’une entreprise est désormais capitale pour qu’elle
puisse connaître une expansion rapide.
Que ce soit pour transmettre des informations, donner une image positive de la
société ou mettre en valeur des produits phares et des résultats valorisants, le Web
est maintenant devenu la première vitrine de l’entreprise. Mais quels sont
véritablement les grands objectifs de ce type de communication ? Comment s’y
prendre pour transformer les prospects en clients éventuels et augmenter votre
chiffre d’affaires ? Pour cela, il est important d’en connaitre ses objectifs.
Les leviers gratuits ou organiques sont rarement suffisants pour obtenir des résultats
rapides et en volumes suffisants. Les leviers payants interviennent alors en
amorçage ou en accélération des leviers de conquête plus naturels. Donc une
communication efficace doit comporter un équilibre entre les leviers payants et
naturels.
2.1. Le Display
2.1. Le référencement
2.2. L’e-mailing
2.3. L’affiliation
recherches, l’entreprise doit bien gérer les contenus de son site, optimiser
l’expérience utilisateur, travailler surle design, l’ergonomie et le web adaptatif
et améliorer sa visibilité avec le SEM.
Avoir une vision stratégique : Une vision stratégique est une représentation
du futur souhaitée par l'ensemble de l'entreprise. C’est une étape très
importante pour toute organisation. L’élaboration d’une vision stratégique se
fait à travers la définition d’une stratégie digitale et la définition des objectifs.
Lancer la conversation sur les réseaux sociaux : Afin de d’améliorer la
notoriété et faire connaitre la marque il est primordial pour toute entreprise
d’être présente sur les réseaux sociaux. Néanmoins la création des comptes
n’est pas suffisante. Il faut être présent en publiant fréquemment et
stratégiquement afin d’engager et de faire croître une audience.
Offrir un contenu de qualité : Le marketing de contenu désigne une
stratégie de production et de diffusion de contenus. Appliqué à une marque, il
s’agit de ce que l’on appelle le brand content ou « contenu de marque »
Aujourd’hui, la tendance est donc au développement de ce contenu de
marque, en tant que valeur ajoutée.
Multiplier les points de contact : Une stratégie multicanale va donc
s’appuyer sur plusieurs canaux à la fois en multipliant les points de contact
avec la cible. Cette stratégie se base sur la création d’une expérience client
transversale, Ainsi que sur utilisation du marketing mobile.
Personnaliser la relation clients : La personnalisation de la relation client
est devenue un des axes les plus privilégiés par les marques ces dernières
années. Cette personnalisation se fait à travers la récolte et l’analyse des
bases de données et l’utilisation du social.
Engager les abonnés : Faire engage la communauté est une façon d’aller
plus loin, d’approfondir la relation avec ses membres et surtout d’interagir
avec eux. En effet, une communauté engagée, c’est une communauté qui est
réactive, attentive, voire productive. Les abonnés engagés représentent des
manilleurs ambassadeurs de la marque.
Faire de la publicité en ligne : C’est une publicité cliquable qui permet au
public d’interagir instantanément avec la bannière. Elle permet aussi de
générer de la visibilité, d’augmenter la performance en ligne, de télécharger
des applications et de convertir l’audience.
Optimiser l’expérience client : L’expérience client est un changement de
paradigme qui transforme profondément le modèle stratégique des
entreprises. L’objectif de l’expérience client est de fluidifier les interactions,
d’améliorer les processus et de mobiliser les collaborateurs afin d’enchanter le
public avec la marque.
Mesurer ses actions : La mesure de sa présence en ligne et de son efficacité
fait partie des défis à relever. Toute entreprise doit définir les KPI et mesurer
ses performances sur les réseaux sociaux. Afin de mesurer ses actions et sa
performance par rapport aux objectifs identifiés en amont.
Surveiller sa réputation en ligne : Donner son avis, c’est-à-dire partager son
expérience pour que cela profite à d’autres personnes, fait entièrement partie
du parcours client. Afin de mieux cerner sa réputation, la marque doit choisir
les bons outils pour faire de la veille, surveiller les avis et commentaires sur le
Web et sur les réseaux sociaux et identifier ses ambassadeurs.
Mettre en place une communication d’influence : Il s’agit d’appliquer les
méthodes traditionnelles de relations publiques à la communication digitale.
Pour cela, il faut prendre en compte de nouvelles cibles, comme des
bloggeurs et des influenceurs tels les « youtubeurs », mais aussi les nouvelles
habitudes des cibles traditionnelles, notamment celles des journalistes en
intégrer le digital dans ses relations avec la presse, et obtenir des avis et des
recommandations.
Devenir influent : Depuis l’apparition des services commerciaux sur le Web
et en particulier, depuis l’avènement des réseaux sociaux, la très grande
majorité des recommandations cherche, espère et rêve de créer le buzz sur le
Web. Les plus optimistes imaginent mettre en place des campagnes virales,
c’est-à-dire des campagnes au cours desquelles le bouche à oreille autour de
la marque. Et bien sûr gérer les crises en cas de Bad buzz.
Le web 2.0 amène l’évolution des réseaux sociaux, ils sont de plus en plus utilisés
par les internautes et ils touchent un public très large. Les réseaux sociaux sur
Internet connaissent un essor fulgurant depuis quelques années en attirant des
millions d’internautes. Leurs usages explosent au niveau mondial. Cette amplification
fait des réseaux sociaux un marché de premier plan. Qui ne peut plus être ignore par
les entreprises.
Aujourd’hui beaucoup d’entreprises sont présentes sur les réseaux sociaux qui leur
permettent de gérer leur image, de se développer financièrement et d’enrichir leur
expérience sur le marché du web. Ce dernier, comme nous le savons, offre
beaucoup de nouvelles opportunités jusqu’ici inexistantes.
Nous allons mettre le point tout au long de cette section tout d’abord sur l’émergence
et les généralités des réseaux sociaux en citant leur présentation, leur histoire, puis
nous évoquerons leurs différents outils. Et nous terminerons par la mesure de la
performance sur les réseaux sociaux.
PONCIER Anthony dit que Selon la définition de Wikipédia « Un réseau social est un
ensemble d’identités sociales reliées entre elles par des liens créés lors des
D’après ces définitions nous pouvons dire que, le centre du réseau social est donc
avant tout l’individu et non le contenu. En effet un réseau social est un site internet
permettant à l’internaute de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle connu
sous le nom « profil ». Le réseau est dit social en ce qu’il permet d’échanger avec les
autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des
liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux... L’apport essentiel du réseau
social reste cependant la possibilité d’ajouter des amis, et de gérer ainsi une liste de
contacts.
En 1991, le World Wide Web fait ses premiers pas lorsque Tim Berners-Lee
du CERN propose un nouveau mode de distribution de L’information ;
En 1994, un étudiant Justin Hall lance son site Junstin‘s Linksfrom the
underground pour se connecter au monde extérieur, Hall a publié sur son
blog pendant 11 ans et est reconnu comme le père fondateur des blogs
personnels ;
En 1995, le réseau class mates permettait aux américains de retrouver leurs
anciens camarades D’école, L’ancêtres de Copains d’Avant en quelque sorte ;
En 1998, Open Dairy permet à ses utilisateurs de publier leurs journaux en
ligne de manière publique ou privée sans avoir de connaissances HTML, pour
la première fois les utilisateurs peuvent aussi ajouter leurs commentaires ;
En 2000, Wikipédia fait son apparition et publie 20 000 articles dès la
première année ce site à révolutionner l’accès à la connaissance et à
l’information ;
En 2001, Meetup.com est un site de partage d’intérêts et de passion ;
En 2002, le réseau social Friendster est le premier site à atteindre un million
d’utilisateur ;
En 2003, ce sont trois grands sites qui font leur apparition et qui vont
révolutionner la façon d’utiliser le web, que ce soit dans la sphère privée ou
bien dans la sphère professionnelle : Myspace, WordPress et bien sûr
LinkedIn ;
En 2004, Mark Zuckerberg lance The Facebook.com depuis sa chambre
d’étudiant d’Harvard ;
La même année, l’équipe de Flickr lance son site de partage de photos ;
En 2005, ce sont les vidéos qui sont à l’honneur avec le lancement de
YouTube. On peut télécharger et partager des vidéos gratuitement avec sa
famille et ses amis ;
Depuis 2006, nous avons pris l’habitude d’écrire en 140 caractères avec
Twitter. Il génère plus de 4000 tweets par seconde ;
La même année, Spotify permet à ses utilisateurs de partager leurs playlists
musicales ;
En 2007, Tumblr permet à ses souscripteurs de partager rapidement et
facilement des photos, des tests, des notes et des liens avec leurs
communautés ;
Foursquare, qui est apparu en 2009 a donné le pouvoir de suivre des amis à
la trace et savoir où ils se trouvent et ce qu’ils font en temps réel ;
Dans la même année, IOS, Android et Windows ont basé WhatsApp, une
application basée pour la discussion personnelle et en groupe
Plus récemment encore, Google a voulu concurrencer les réseaux sociaux
comme Facebook et Twitter est a créé Google + en 2011 ;
Pinterest a été créé en 2012 en tant que réseau social dédié à l’image.
En 2012 ; l’apparition du Snapchat, Journal personnel éphémère en photos et
vidéos
Vine, une plateforme multiple de partage de vidéo et application sociale, est
apparue en 2013
En 2014, création d’une plateforme de médias sociaux avec option de
diffusion en direct, s’appelle Pheed
TikTok, aussi appelé Douyin est une application mobile de partage de vidéo
et de réseautage social lancée en septembre 2016, une année plus tard cette
application est entrée dans tous les pays, pour qu’elle devienne en 2018
l’application la plus téléchargée.
Pour favoriser l’interaction et le partage de contenus, les réseaux sociaux pro posent
un certain nombre de fonctionnalités permettant de les identifier :
Les réseaux généralistes : Ce sont les réseaux utilisés par le « grand public
». Les fonctionnalités offertes par ces réseaux permettent de répondre à des
usages larges. Ils représentent l’une des tendances les plus connues des
médias sociaux. nous pouvons citer :Facebook, Twitter, Myspace...
Les réseaux professionnels : Certains réseaux se sont spécialisés dans des
plateformes à destination des professionnels et des problématiques de
recrutement. On les appelle également réseaux sociaux de niche dans le sens
où ils concernent une cible d’internautes très précise. Nous pouvons citer:
LinkedIn, Viadeo, Ziki, InterFrench, Piwie...
Les réseaux sociaux spécialisés autour du multimédia: Face à l’attrait des
internautes pour les contenus multimédias, certains réseaux sociaux se sont
spécialisés dans la promotion de ce type de contenus tels que: YouTube,
Instagram, Pinterest...
Les réseaux sociaux spécialistes de la géolocalisation : Face à
l’émergence des smartphones et de l’utilisation mobile des réseaux sociaux,
certains réseaux se sont spécialisés dans la géolocalisation permettant à un
utilisateur de renseigner son réseau de contacts de ses déplacements et du
lieu où il se trouve : Foursquare et Gowalla ...
Aujourd’hui il existe une multitude des outils qu’utilisent les réseaux sociaux chacun
d’entre eux répond à un besoin bien précis. Certains ont pu maintenir leurs efficacités
et leurs utilisations par les internautes, alors que d’autres ont fini dans l’oubli.
3.1. Facebook
La Fan Page : Elle est l’équivalent pour une marque d’une page profil pour un
utilisateur. Les personnes peuvent y adhérer en tant que fans afin d’accéder à
des fonctionnalités spécifiques.
Le groupe : Sert à collaborer et interagir sur des thèmes généraux.
L’application : Correspond à une fonctionnalité du site. Une marque peut
créer sa propre application et la mettre à disposition des utilisateurs.
Facebook Share : Permet la publication sur le mur à l’initiative de l’utilisateur
d’une information telle que l’utilisation d’une application, le partage d’un lien ou
bien la participation à un événement par exemple.
Facebook Connect : Permet aux utilisateurs de connecter directement leur
profil au site d’une entreprise. La société peut recueillir les informations
disponibles sur le compte Facebook de l’utilisateur. L’internaute a lui la
possibilité de s’identifier sur un site avec ses identifiants Facebook
La Publication : Correspond à un message publié sur le mur de l’utilisateur.
L’invitation à des amis : Grâce à Facebook Connect, l’application peut
puiser les informations du profil de l’utilisateur comme par exemple la liste de
ses amis. Ainsi la personne pourra inviter les amis de son choix à découvrir
l’application.
Une Fan Page Facebook permet de fidéliser les prospects et clients d’une
entreprise. Il s’agit d’un profil public, accessible à tous les internautes, qui
permet de partager sur une activité professionnelle et commerciale, ainsi que
sur des produits auprès de la communauté Facebook. Elle sera préférée par
une entreprise à un groupe Facebook, car la palette d’outils permettant de
promouvoir la marque et interagir avec les fans est plus grande.
Pour être un véritable membre actif sur Facebook, il vous faudra intervenir
idéalement une fois par jour. Autrement, deux post par semaine restent une bonne
cadence pour les entreprises.
3.2. Youtube
YouTube est un site de partage de vidéos, créé en février 2005 et racheté par
Google en octobre 2006. Très demandée par les internautes, la présence de vidéos
sur un site Internet fait partie des critères de référencement et de classement de
Google. YouTube n’est pas qu’une plateforme de partage, c’est un moteur de
recherche où l’internaute peut trouver une information.
YouTube est le plus grand site Web d'hébergement de vidéos sur lequel les
utilisateurs peuvent diffuser, visualiser et se partager des séquences vidéo. YouTube
est le leader dans la catégorie des sites de partage au monde avec une dominante
d'usage plutôt grand public.
Les marques peuvent augmenter leur visibilité sur YouTube en y créant leur chaîne
thématique officielle. Cela représente pour elles l’occasion de rassembler l’ensemble
de leurs contenus vidéo en un même endroit. Elles ont par ailleurs la possibilité de
brander leur chaîne grâce à des applications en flash afin d’arborer les codes
iconographiques de la marque et de créer ainsi un véritable univers34.
3.3. LinkedIn
3.4. Instagram
Instagram est une application mobile de partage et de retouche de photos.
Instagram, grâce au support de Facebook, a conquis presque un milliard
d’utilisateurs actifs et est devenu incontournable dans certains secteurs. Ainsi
Instagram a aidé Facebook à rentabiliser sa présence mobile.
publications.
L’intérêt de ce réseau est qu’il est à la fois Twitter et Flickr c’est à dire une
communauté dans laquelle les membres prennent des photos et les partagent. La
communauté étant très importante, les possibilités d’interactions sociales sont
intégrées. Instagram est donc un espace pour se rapprocher de consommateurs
potentiels et développer sa notoriété. Les marques utilisent Instagram pour :
Conclusion
Afin de répondre aux nombreux enjeux que présentent les médias sociaux, un
nouveau domaine de compétence est apparu : Le Community Management. Appelé
aussi gestionnaire de communautés ou encore animateur de réseaux sociaux, le
Community Manager est un nouveau métier qui a pour but d’animer et de fédérer
pour une organisation les échanges entre internautes. Il utilise pour cela les
nouveaux outils du Web social tels que les réseaux sociaux, les blogs, les forums,
etc., où il anime une communauté autour d’un intérêt : la marque. Son objectif est
alors d’écouter et de veiller à ce qui se dit, d’entrer dans une conversation avec les
membres et de faire respecter les règles de bonne conduite.
Dans ce chapitre nous allons voir un aperçu général sur le Community management,
commençant par une présentation de ce métier, en suite nous allons aborder les
concepts suivants : Quel est son rôle ? Quels sont les compétences requises et
quelle sont ses activités principales ?
1. Définition et enjeux
Le Gestionnaire de communauté, dénommé Community Manager en anglais, est un
métier en forte croissance et en développement. Les gens à ce poste travaillent à
construire, développer et gérer des communautés autour d'une marque ou d'une
cause. Ce rôle existe depuis que les systèmes en ligne ont commencé à offrir des
caractéristiques et des fonctions qui ont permis la création des communautés
virtuelles. Le Community Managers peut avoir une variété de définitions.
Surveiller sa e-réputation
Mettre en place des outils de veille sur Internet
Intervenir en cas de besoin sur certains sites communautaires
Anticiper les cas de crise de communication en trouvant d’éventuelles
réponses
Le marketing
Le premier métier du Community manager est de marketer une marque, autrement
dit d’œuvrer à sa promotion et à celle de ses produits. En optimisant la présence en
ligne, le gestionnaire de communautés a pour premier objectif d’œuvrer à la
promotion d’une marque et de ses produits ou services. Pour cela, il utilise
différentes manières.
Communiquer directement auprès de personnes ciblées à travers e-mailing
par exemple.
Communiquer avec les internautes par différents canaux de communication
en ligne, c'est à dire les différents médias sociaux.
Créer un réseau de partenaires et de clients fidèles afin d’optimiser le
référencement de la marque.
Accroitre sa visibilité grâce à la publicité online : Le Search Engine Marketing,
SEM, permet le référencement payant, les liens sponsorisés sur les moteurs
de recherche (Achat de mots clés Adwords), la publicité sur les réseaux
sociaux tels que Facebook, qui propose son propre système de publicité.
Créer un système de promotion en encourageant l’affiliation, notamment pour
les sites e-commerce (l’affiliation permet de diffuser son catalogue de produits
sur des sites Web affiliés/partenaires).
Diffuser des informations utiles, des contenus divertissants (branded content)
ou un message divertissant (buzz marketing), et répondre aux messages.
Le service client
Le Community management consiste à travailler avec la communauté, à partir d’elle.
Cela implique de la placer constamment au centre de la réflexion, de s’interroger sur
ses besoins et son bien-être. Dont le but de réviser son positionnement, adopter un
regard différent, moins intéressé, plus altruiste, en prenant en compte les demandes
ou les critiques et y répondre le mieux possible.
La communauté regroupe tous les clients et prospects d’une entreprise. Comme
dans les groupes réels de consommateurs, la satisfaction du client est le maitre mot.
En échange de donner la parole aux internautes, il faut écouter leurs expériences
ainsi que leurs besoins et attentes et s’en occuper. Hier, le service client répondait
aux questions et réglait les problèmes rencontrés. Aujourd’hui, le service client doit
travailler en amont sur les attentes des clients.
Le développement commercial
Grace à cette nouvelle relation marque/consommateur, les internautes ont plus
souvent et plus facilement la parole. Les informations que recueille une entreprise, se
multiplient. Le Community Manager doit identifier ce qui ressort du domaine
commercial et faire ressortir les éventuelles demandes de prix, points de ventes,
détails de produits, partenariats.
Il s’agit pour un CM d’impliquer davantage en apportant les bonnes réponses au bon
moment. En effet il doit :
Identifier les opportunités commerciales : identifier les messages ressortant
spécifiquement du développement commercial. Plusieurs critères objectifs
permettent de le faire: la demande de prix, le nom ou l’e-mail, les particuliers,
le compte utilisé...
Répondre aux questions sélectionnées : afin de traiter efficacement
l’ensemble des messages, il faut identifier les profils types, et rédiger pour
chaque profil type des modèles de messages adaptés.
Informer les responsables commerciaux : il convient au Community Manager
d’apporter aux responsables commerciaux de précieux conseils sur la manière
dont la marque, les produits, les services, leurs prix sont perçus par les clients
et les prospects.
Le Community manager est un métier qui a sorti de l’évolution du web 2.0 et plus
particulièrement de l’émergence des réseaux sociaux sur la toile. Dans l'optique de
créer une relation de proximité avec ses communautés, tout en essayant de mieux le
comprendre pour répondre plus rapidement à ses besoins, les entreprises ont alors
besoins d’une personne qui gère leur communauté. Cette personne jouera alors le
rôle d’ambassadeur de la marque pour lui donner une image et surtout pour contrôler
les informations sur internet.
A travers ce chapitre nous allons voir les outils du Community managements utilisés
lors de son activité, en suite nous allons évoquer le buzz marketing et la
communication de crise, nous finissons par une présentation du Community manager
comme un moteur de l’e-réputation ainsi que la démarche de veille mené par ce
dernier.
Selon PELLERIN Clément le Community manager utilise certains outils intégrés sur
les réseaux parmi ses outils nous pouvons citer :
peut gérer ses ressources telles que ses pages, ses comptes publicitaires. Grâce à
cet outil, il peut gérer tous vos accès en un seul même endroit.
Comme nous l’avons déjà cité dans le premier chapitre, Facebook est le réseau
social le plus utilisé avec près de 2,271milliards d’utilisateurs au monde et 22 millions
utilisateurs en Algérie. Les marques B to C comme B to B peuvent alors avoir un
grand intérêt marketing à y communiquer.
La page fan est l’espace réservé sur Facebook aux marques, institutions, célébrités
ou associations. Le Community manager dispose de nombreuses statistiques lui
permettant de connaître les contenus rencontrant le succès auprès de sa
communauté.
Parmi les actions menées sur Facebook Power Editor nous trouvons :
Facebook Ads
Aujourd’hui, l’outil publicitaire le plus connu et le plus utilisé sur internet est le
programme Adwords de Google Ainsi que Facebook Ads. Adwords se base sur les
recherches que font les personnes et leur montre des liens plutôt que d’autres selon
différents critères et enchères.
Les Facebook Ads sont donc des publicités diffusées sur Facebook et sur les sites et
même les applications partenaires. C’est la méthode la plus efficace pour toucher
une large audience sur le premier réseau social au monde. Il permet donc de cibler
précisément des segments de personnes et de leur diffuser des publicités pour leur
faire effectuer des actions appelées conversions.
Pour réussir sur Twitter en tant que marque, il faut penser comme un média. Twitter
met à disposition de tous ses utilisateurs un module publicitaire en self-service.
L’outil est relativement simple d’accès et didactique pour toutes les PME souhaitant
gagner en visibilité sur le réseau social. L’outil est souvent incontournable pour les
marques souhaitant gagner du temps dans la constitution d’une audience captive. La
force de ciblage réside dans la possibilité de sponsoriser du contenu auprès
d’audiences de concurrents.
Twitter est donc utile pour le Community manager dans les cas suivants :
Instagram peut se révéler très approprié pour la gestion de l’image des personnalités
publiques, artistes, entreprises culturelles ou médiatiques :
La détention d’une chaîne YouTube pour une marque est un incontournable pour
l’hébergement de contenus vidéos. Utiliser YouTube est pertinent pour plusieurs
raisons :
Il existe plusieurs raisons d’utiliser la vidéo pour faire passer ses messages
marketing :
De la veille concurrentielle
De la communication comme puissant relais dans le cas de buzz.
De la démonstration de savoir-faire.
De la gestion de connaissance.
De l’évènementiel à savoir l’accompagnement pré et post événement.
1.2. Autres outils du Community management
Les outils utilisés par le Community manager dans le cadre de son travail sont
adaptés en fonction de ses besoins, de ses objectifs, du type d’opération dans
laquelle il est engagé, du domaine dans lequel il travaille et des communautés qu’il
vise.
premium
15-35 ans
Tumblr
Gratuit Particulier et Design
+thèmes Grande professionnel, Mode
payants niveau moyen Tendance
CSP+
Wordpress et Gratuit et Particulier et
Wordpress payant professionnel,
MU (pour (plugins et Très grande niveau Grand public
Aujourd’hui, l’opinion du public de l’entreprise est connue en temps réel, les bonnes
comme les mauvaises opinions, et les crises sont multiples et proviennent de tous
les horizons. Le rôle du Community manager est de gérer l’image et l’e-réputation de
l’entreprise ou la marque sur internet.
Définition de l’e-réputation
Les faux avis qui sont créés par des concurrents.La subjectivité : ce qui plait à une
personne ne plaît pas forcément à une autre.Manque de temps et/ou de ressources
humaines.Cibler les mauvais espaces à surveiller (Veille) et donc ne pas recueillir
lesavis des clients là où il faut.
La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d'une
cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) pour l'inciter à adopter
un comportement souhaité. Puisque l’objectif principal de la publicité est de
provoquer, d’accrocher le public, les annonces vont s’efforcer d’exploiter, d’utiliser,
ou de parodier des thèmes socio-culturels, en particulier celui du statut social des
femmes et du mouvement féministe.
1. L’avis de la population
Un homme 58 38,7%
Une femme 92 61,3%
TOTAL OBS. 150 100%
Source : Données de terrain enquête réalisée en août 2018
Sous cette répartition, nous remarquons que les femmes sont plus représentées
avec 61,3% de l’échantillon et les hommes avec 38,7% de l’échantillon.
1.1.2. Répartition des enquêtés selon l’âge
Nous constatons dans ce tableau que la tranche d’âge comprise entre 25 et 45 ans
est beaucoup représentée avec un pourcentage de 36,0%. Cependant la tranche
d’âge la moins représentée est celle des plus de 60 ans avec un pourcentage de
5,3%.
Agriculteur 12 8,0%
Commerçant, artisan, chef Entreprise 36 24,0%
Profession intermédiaire 48 32,0%
Employé 20 13,3%
Ouvrier 11 7,3%
Chômeur 4 2,7%
Elève, Etudiant 10 6,7%
Inactif 9 6,0%
Autre 0 0,0%
TOTAL OBS. 150 100%
Pensez-vous que la femme est un élément essentiel que nous pouvons utiliser pour
faire connaitre un produit ? 28,7% soit 43 de nos enquêtés pensent oui et 71,3% soit
107 penchent plutôt pour un non.
Pour nos enquêtés de sexe féminin, à qui nous avons posé la question à savoir si
l’image de la femme burkinabé dans la publicité peut être un facteur de décision
d’achat, les avis restent partagés et sont les suivants :
- 41,3% soit 62 de nos enquêtées affirment plutôt oui
- 32,7% soit 49 de nos enquêtées disent plutôt non
- 14,7% soit 22 de nos enquêtées sont pour le pas du tout
- 11,3% soit 17 de nos enquêtées sont pour le tout à fait
1.2.6. Opinion publique sur la correspondance de l’image de la femme
dans la publicité d’avec celle de la société
L’opinion de nos enquêtés sur leur perception de la femme dans la société burkinabé
est la suivante :
- 81 de nos enquêtés soit 54,0% la trouvent entreprenante
- 75 de nos enquêtés soit 50,4% la trouvent émancipée
- 40,0% soit 60 personnes interrogées pensent qu’elle est battante
- 42 de nos enquêtés soit 28,0% ne perçoivent aucun changement
- 19,3% soi 29 des personnes interrogées pensent que la femme burkinabé
a une image tout à fait normale dans la société
- 11 de nos enquêtés soit 7,3% pensent qu’elle est de plus en plus vulgaire
- 2 de nos enquêtés soit 1,3% votent pour le statut d’insoumise.
Pour certains produits, comme les parfums, les vêtements, les accessoires, la
publicité joue sur l’ambiguïté du véritable destinataire du produit : est-ce les
femmes qui en sont les consommatrices, ou les hommes qui en sont les
« consommateurs indirects » et que les femmes doivent séduire ?
" Les femmes existent d’abord par et pour le regard des autres, c’est-à-dire en tant
qu’objets accueillants, attrayants, disponibles. On attend d’elles qu’elles soient
“féminines”, c’est-à-dire souriantes, sympathiques, attentionnées, soumises,
discrètes, retenues, voire effacées. Et la prétendue “féminité” n’est souvent pas autre
chose qu’une forme de complaisance à l’égard des attentes masculines, réelles ou
supposées, notamment en matière d’agrandissement de l’ego "
La domination masculine de Pierre Bourdieu.
La femme a été très longtemps l’objet de stéréotypes divers et variés. Les
publicitaires ont donc joué sur certains de ces stéréotypes afin de créer du désir dans
les publicités à destination de la cible féminine qui peut ainsi s’identifier. Les
publicitaires utilisent le corps de la femme pour sa valeur esthétique. La publicité se
conçoit dans une démarche de séduction, le charme de la femme devient alors un
argument de vente. Cette utilisation est justifiée pour la promotion de produits tels
que les produits de beauté, les parfums, le prêt-à-porter...Cependant parfois les
publicitaires utilisent une utilisation gratuite et simpliste du sexe. On peut se poser ici
la question entre l’inadéquation entre l'image et le produit vanté, qui caractérise un
bon nombre de publicité utilisant entre autres l'image de la femme objet. Par exemple
les concessionnaires automobiles peuvent utiliser l'image de la femme sans qu'il y ait
un rapport entre le produit et la femme. Elle devient un objet de désirs, qui n'a qu'un
seul but, attirer l'attention des hommes. Ainsi, le principal rôle stéréotypé joué par la
femme dans la publicité moderne est le rôle de la femme séductrice, un rôle qui
englobe deux principaux stéréotypes dans les publicités à destination des femmes.
Rôle dans lequel la femme se caractérise par son élégance, sa prestance et son
pouvoir de séduction et très souvent utilisée dans la publicité, la femme fatale, est à
la base une femme qui séduit les hommes et les femmes, avec ses atouts, ses
manières ou son comportement. Les publicités utilisant le plus ce statut de la femme,
sont généralement les publicités pour parfums, maquillages, lingeries ou vêtements.
La femme fatale est un personnage type qui utilise le pouvoir de sexualité pour
piéger. Dans ces publicités, la femme est parfois utilisée comme objet de séduction
pour l’homme et pousse les consommatrices à acheter les produits.
Très souvent utilisée dans la publicité, la femme fatale est à la base une femme qui
séduit les hommes et les femmes, avec ses atouts, ses manières ou son
comportement. C’est le cas de cette affiche publicitaire où, nous pouvons voir en
premier plan diverses gammes de soins de beauté. En second plan, nous avons une
femme, vêtue d’une serviette blanche nouée à la poitrine et tenant à la main gauche
un produit Victoria’s secret (l’autre main étant dirigée sur son menton). Toujours avec
le regard séducteur et provocant, cette femme est utilisée comme simple décor ou
« accroche picturale » afin d’accompagner le produit ; l’objectif étant d’attirer le
consommateur vers cette gamme de produit Victoria’s Secret.
Pour certains, la femme objet est synonyme d’objet de désir, délicate et luxueuse
illustratrice du produit ou du service mis en scène dans la publicité. Pour d’autres, ce
stéréotype est symbole de misogynie, dégradant qui place la femme au même
niveau que le produit. Une femme objet est une femme considérée comme une
femme ou un objet de désir. Le corps féminin est réduit à un simple instrument de
séduction ou à un objet de désir. La publicité utilise donc massivement le désir
sexuel comme un appât, et ce sont les femmes qui subissent le plus cette méthode
sexiste. En effet, les images de femmes nues ou légèrement vêtues sont abondantes
dans la publicité. L'idée est de provoquer pour choquer et pouvoir ensuite mieux
vendre le produit. L'association entre le sexe et la violence est fréquente.
L'agression, le harcèlement et la violence sont présentés comme des manifestations
de la passion amoureuse. Puisque l'objectif est d'attirer le regard, les publicitaires
n'hésitent pas à en rajouter, à provoquer, utilisant la femme et des sous-entendus à
caractères sexuels.
Dans ce contexte, le lien entre la femme et le produit qu’elle représente est évident,
et notamment si la cible est féminine. En effet, dans les publicités représentant des
produits alimentaires ou des produits ménagers, la femme sera l’illustration du
produit car elle en est la consommatrice attitrée. Ainsi, le lien entre le produit et la
femme en est confirmé et l’identification au travers de la publicité se fait
naturellement pour la consommatrice. Le rôle qui sera attribué principalement à la
femme dans ce cas de figure sera celui qu’elle tient dans la société traditionnelle et
moderne (femme au foyer en tant que mère, ménagère… ou encore femme moderne
en tant que femme active, sportive…).
L’image de la femme la plus utilisé au Burkina Faso, est celle de la femme au foyer
aussi appelée femme ménagère qui doit exécuter toutes sortes de tâches ménagères
à longueur de journée : entretien domestique, achats, préparation des repas, etc.
L’entretien domestique passe par la lessive, la vaisselle, le nettoyage quotidien de la
maison. Notons que la lessive est une tâche tout aussi exténuante que les autres,
car, au Burkina Faso la lessive se fait à la main et non à la machine.
Sur l’affiche publicitaire ci-dessus, nous pouvons apercevoir au premier plan deux
éléments : à gauche une femme souriante tenant à la main un lot d’habits propres et
repassés ; à droite nous avons un sachet de poudre détergent du nom de SABA.
Avec ce slogan « efficace contre la saleté…Doux sur la peau », nous comprenons
aisément le lien entre ces deux éléments sur cette affiche publicitaire. Une fois n’est
pas coutume, l’image de la femme est encore utilisée dans une publicité ; cette fois-ci
comme illustration du produit SABA un puissant détergent pour une lessive
« impeccable ».
L'objectif principal des publicitaires est avant tout de vendre, mais le « beau » dans
tout ça ? Le « beau » c'est une personne, un objet, quelque chose qui plaît, c'est
pour cela que la publicité utilise beaucoup l'image de la femme. Tout simplement
parce qu'elle plaît tout d'abord aux femmes, car elles se retrouvent dans celle-ci (par
le caractère donné, le mode de vie, les habits, etc.), ou car elles s'imaginent devenir
comme elle plus tard. Mais l'image de la femme plaît aussi aux hommes, car cela les
attire, les fait ''fantasmer'' et se disent, pour certains produits, que s'ils les achètent,
cela attirera des femmes, comme celles que l'on retrouve dans les publicités. Cela
nous montre très bien les raisons des publicitaires à propos de l'exploitation de
l'image de la femme : son pouvoir d'achat et son pouvoir de séduction. En même
temps, comment ne pas rêver devant des femmes comme celles- là ? Dans toutes
les sortes de pubs (vêtements, parfums, chaussures, produits et appareils
d’entretien...) ce sont principalement les femmes qui sont au premier plan, car ce
sont généralement des mannequins - top-modèles, minces et bronzées, avec un teint
''parfait'' et évidemment sans aucun défaut.
4. Suggestion et recommandations
D'après les renseignements figurant dans les ouvrages disponibles sur l’image des
femmes dans la publicité, et à l’issu de nos différentes enquêtes ; nos différentes
hypothèses de recherche ont pu être vérifiées.
L’hypothèse 1 : « La publicité au Burkina Faso n’entretient pas que les
stéréotypes féminins ».
Bien qu’elle se soit émancipée, la femme moderne burkinabé vit très souvent dans la
tradition. Le partage des tâches ménagères entre l’homme et la femme n’étant pas
encore dans nos mœurs ; elle doit arriver à concilier à elle toute seule vie moderne et
vie traditionnelle. Même si dans son lieu de travail elle dirige une équipe de 100
personnes tout sexe confondu, dans son foyer son époux est le chef et elle doit
respect et soumission.
Même si nos traditions, nos diverses valeurs, nos us et coutumes font la richesse de
notre société et la démarque des autres, il ne faut cependant pas que ces différents
aspects figent notre société dans un passé lointain. La publicité d’un pays n’étant que
le reflet de celui-ci ; Il faut une importante et grande évolution, car si la société évolue
de façon positive la publicité évoluera tout naturellement de façon positive
également.
La femme burkinabé a beaucoup changé depuis les années 1998 aussi bien dans la
société qu’en publicité. De mère féconde et « femme au foyer », elle s’est émancipée
au fil du temps en se transformant en une femme moderne et libérée. Son statut
social a beaucoup progressé également. La femme burkinabé dans la publicité et la
femme burkinabé dans la société ont partiellement évolué de manière parallèle. La
carrière professionnelle de la femme burkinabé est maintenant plus clairement
représentée dans les publicités par l’image d’une femme polyvalente agissant sur
tous les fronts. Mais en publicité, la femme au foyer reste très présente et garde bien
des difficultés à se sortir du carcan ménager, bien que l’homme apparaisse moins
affecté à ce rôle.
En définitif, nous pouvons affirmer que la publicité étant le reflet de notre société, n’a
pas permis en tant que tel une évolution de l’image de la femme burkinabé dans la
société. La femme tenant donc une place importante dans la société actuelle que ce
soit dans son foyer ou dans son entreprise ; c’est aux annonceurs maintenant de
savoir retranscrire ce rôle le plus fidèlement possible pour ne plus créer de
désillusion qui pourrait, à terme, être plus préjudiciable que souhaitée.
La publicité est aussi la première image perçue par le consommateur ou prospect
d’un produit et d’une entreprise. Celle-ci se doit donc de respecter les valeurs qu’elle
défend au travers de ses publicités afin de pouvoir retransmettre le message qu’elle
souhaite faire comprendre au grand public.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Sites Internet
https://99designs.fr/blog/marketing-publicite/types-marketing-digital/
ANNEXES
CAUSE
Oui 50
Non 100
Source : Données de terrain réalisée en août 2018
Annexe 3 : Guide d’entretien
DEDICACES................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS......................................................................................................iv
SOMMAIRE...................................................................................................................v
INTRODUCTION...........................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : FEMMES, SOCIETE ET PUBLICITE AU BURKINA FASO....3
CHAPITRE I : La femme du Burkina Faso :..............................................................4
1. Découverte du « pays des hommes intègres » : le Burkina Faso......................4
1.1.1. Quelques codes qui expliquent les comportements..............................4
1.1.2. La parenté à plaisanterie : un ciment social au Burkina........................5
2. La femme burkinabé d’hier à aujourd’hui............................................................6
2.1.1. Une bonne épouse, mère et ménagère.................................................7
2.1.2. Une bonne mère....................................................................................8
2.2. …Et modernité.................................................................................................9
2.2.1. La femme politique....................................................................................9
2.2.2. La femme entreprenante.........................................................................10
2.2.3. La femme sportive...................................................................................11
Chapitre II : L’agence de communication La Sahélienne.....................................13
1. Présentation de La Sahélienne.........................................................................13
1.1. Informations pratiques sur l’agence...........................................................13
1.2. Les domaines de compétence de La Sahélienne......................................13
1.3. Les concurrents de La Sahélienne.............................................................14
1.4. Les clients...................................................................................................16
1.5. L’analyse SWOT de l’agence.....................................................................16
2. Les offres de l’agence.......................................................................................17
3. Conclusion de la première partie......................................................................19
DEUXIEME PARTIE : APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE...........20
Chapitre I : Etude quantitative et étude qualitative...............................................21
1. Étude qualitative ou quantitative : quelles différences ?...................................21
2. Quel choix d’étude pour notre mémoire ?.........................................................22
3. Problématique, objectifs et hypothèses de recherche......................................23
3.1. Problématique de l’étude............................................................................23
3.2. Objectifs et hypothèses de l’étude..............................................................24
4. Revue de littérature et méthodologie de recherche..........................................25
4.1. La revue de littérature.................................................................................25
4.2. La méthodologie de recherche...................................................................25
4.2.1. Population d’enquête, Echantillon et échantillonnage.........................25
4.2.2. Outils et techniques de collecte de données.......................................26
4.2.3. Stratégie d’analyse des données.........................................................27
4.2.4. Difficultés de l’étude.............................................................................27
Chapitre IV : La publicité : un autre moyen de communication...........................29
1. Les acteurs de la publicité...................................................................................29
1.1. Les annonceurs.............................................................................................29
1.2. Les médias de masse....................................................................................30
1.3. Les agences médias......................................................................................31
2. L’affichage : un grand média publicitaire classique.............................................32
2.1. Les différentes sortes d’affiches publicitaires................................................33
2.2. Les composantes d’une affiche publicitaire..................................................34
2.3. Quelques modèles d’affiches publicitaires....................................................34
2.4. Les atouts et défauts d’une affiche publicitaire.............................................35
3. Conclusion de la deuxième partie........................................................................36
TROISIEME PARTIE : LES RESULTATS DE L’ETUDE DE RECHERCHE.............37
Chapitre V : Analyse et interprétation des données de l’enquête.......................38
1. L’avis de la population.........................................................................................38
1.1. Identification de nos enquêtés.......................................................................38
1.1.1. Répartition des enquêtés selon le sexe..................................................38
1.1.2. Répartition des enquêtés selon l’âge......................................................39
1.1.3. Répartition des enquêtés selon la catégorie socioprofessionnelle.........39
1.2. Opinion publique sur l’apport de la publicité dans l’évolution du statut social
de la femme burkinabé.........................................................................................40
1.2.1. Perception de l’image de la femme dans la publicité..............................40
1.2.2. Opinion publique sur l’association de l’image de la femme au produit
dans la publicité.................................................................................................40
1.2.3. Opinion publique sur comment l’image de la femme est utilisée dans la
publicité.............................................................................................................40
1.2.4. L’image de la femme dans la publicité comme facteur de décision
d’achat pour les hommes..................................................................................41
1.2.5. L’image de la femme dans la publicité comme facteur de décision
d’achat pour les femmes...................................................................................41
1.2.6. Opinion publique sur la correspondance de l’image de la femme dans la
publicité d’avec celle de la société....................................................................42
1.2.7. Opinion publique sur l’image de la femme dans la société....................42
1.2.8. Opinion publique sur la contribution de la publicité dans l’évolution de
l’image de la femme dans la société.................................................................42
2. L’avis des professionnels de la publicité..............................................................43
2.1. Les femmes burkinabè utilisées en association avec le produit...................43
2.1.1. La femme fatale.......................................................................................44
2.1.2. La femme objet........................................................................................47
2.2. Les femmes burkinabè utilisées comme illustration du produit.....................49
2.3. Pourquoi l’utilisation de ces différentes facettes ?........................................52
2.3.1. La publicité fait du beau pour vendre......................................................52
2.3.2. Les stéréotypes portant sur la femme.....................................................52
2.3.3. Une publicité figée qui ne parvient pas à accompagner l’émancipation.53
3. Avis du Conseil Supérieur de la Communication................................................54
4. Suggestion et recommandations.........................................................................54
5. Conclusion de la troisième partie.........................................................................56
CONCLUSION GENERALE.......................................................................................57
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................vi
ANNEXES...................................................................................................................vii
TABLE DES ILLUSTRATIONS..................................................................................xv
TABLE DES MATIERES..........................................................................................xvii