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NOM&PRÉNOM(ENCADRANTE):
Mme ANABIR Hajar
RÉALISÉ PAR :
MOULABBI Rihab
TALHABI Bouchra
JOUICHAT Nada
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 : Comportement du consommateur
SECTION 1 : qu’est-ce que le comportement du consommateur ?
SECTION 2 : Audit de comportement du consommateur
1. Matrice SMART
2. Matrice SWOT
3. Matrice PESTEL
4. Les 5 FORCES DE PORTEURS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’étude du comportement du consommateur et de l’acheteur est devenue une pratique
indispensable dans l’analyse et la pratique du marketing. Ses apports sont essentiels et
contribuent autant à la réflexion stratégique qu’au marketing opérationnel. La consommation
est également devenue un débat de société. La manière dont est abordée ici l’étude du
comportement du consommateur et de l’acheteur ne prétend pas prendre position, mais elle
offre quelques repères qui permettent au lecteur de se situer parmi les nombreuses approches
qui peuvent être mobilisées pour étudier le consommateur ou l’acheteur.
La consommation est l’une des formes élémentaires de la vie quotidienne. Le développement
de la société moderne a conditionné un environnement lourdement chargé d’objets, de signes
et d’interactions fondées sur des échanges marchands. La production de biens manufacturés
augmente de manière inflationniste et les prestations de services ne cessent de se développer
et de se diversifier. A ce phénomène s’ajoute l’accélération du renouvellement de l’offre
disponible. Face à cette complexité, les acteurs économiques, analystes ou praticiens,
cherchent des repères car les enjeux sont de taille, tant pour les praticiens du marketing que
pour les organisations de défense des consommateurs. Les premiers souhaitent influencer les
acteurs du marché, alors que les seconds espèrent établir un contre-pouvoir. Les entreprises
doivent assurer leur pérennité économique, mais elle ne pourra se réaliser qu’avec une
réflexion approfondie sur l’éthique. Si l’on accepte que l’étude du comportement du
consommateur et de l’acheteur est en mesure d’apporter aux entreprises un cadre d’analyse
susceptible d’augmenter leurs performances économiques, ce même cadre d’analyse est
exploitable par les organisations de défense des consommateurs, les sociologues ou les
anthropologues intéressés par la dynamique de la société de consommation. La recherche dans
ce domaine doit également être profitable aux consommateurs afin qu’ils gagnent en
autonomie et que s’équilibre le rapport de force.
Matrice SMART
La matrice SMART est un moyen mnémotechnique permettant de définir chaque étape d’un
projet et d’accompagner la prise de décision. Chaque lettre renvoi à un adjectif :
Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, et Temporel.
Cet acronyme est facile à retenir (smart veut dire « intelligent » en anglais) et très simple à
appliquer.
S comme Spécifique (specific) Un objectif spécifique doit être en lien direct avec le
travail de la personne chargée de le réaliser : il doit être personnalisé. Cet objectif doit
être caractéristique, voire exclusif, à ce produit. Par ailleurs, la complexité ralentit
l’action. Plus il sera précis et compréhensible par tous, plus il sera mesurable
facilement et bénéficiera d'une large légitimité.
Exemple d'objectif spécifique : 100 % des dossiers de candidature doivent être déposés
dans les délais.
Exemple d'objectif mesurable : 99 % des marchandises doivent être conformes aux cahiers
de charge.
A comme Acceptable et Ambitieux (acceptable and ambitious) Un objectif acceptable
est un objectif suffisamment grand, ambitieux pour représenter un défi et être motivant
pour tous. Par ailleurs, l'atteinte d’un objectif ne doit pas se faire au détriment d’un
autre.
Une analyse SWOT est un outil d’étude visuelle que l'on peut utiliser pour identifier les forces
et les faiblesses spécifiques qui ont un impact sur des situations de la vie professionnelle et
personnelle. Elle facilite la prise de décision et permet d'anticiper sur ces situations.
Il s'agit d'un audit qui identifie les facteurs internes et externes affectant les performances
futures de votre équipe. Les facteurs internes sont des forces et des faiblesses, tandis que les
facteurs externes sont des opportunités et des menaces.
Les forces font référence aux initiatives internes qui obtiennent de bons résultats.
L’analyse de ce facteur peut notamment impliquer une comparaison à d’autres initiatives
ou à un avantage concurrentiel externe. Ainsi, vous comprendrez ce qui fonctionne déjà et
pourrez ensuite utiliser les techniques que vous savez efficaces (vos forces) dans d’autres
domaines qui pourraient en avoir besoin, comme l’amélioration de l’efficacité de votre
équipe.
Voici un exemple de force pour :
Service client : notre service client est exceptionnel comparé à nos concurrents, avec un
score NPS de 90.
Faiblesses :
Les faiblesses de l’entreprise font référence aux initiatives internes moins performantes.
Nous vous conseillons d’analyser vos forces avant vos faiblesses afin de définir une base
de référence pour vos réussites et vos échecs. L’identification des faiblesses internes
constitue un point de départ pour l’amélioration de ces projets.
Visibilité e-commerce : notre site Web souffre d’une faible visibilité en raison d’un
budget marketing limité, et la baisse des ventes via notre application mobile se poursuit.
Opportunités :
Les opportunités sont le résultat de vos forces et faiblesses actuelles, ainsi que de toute
initiative externe qui vous placera dans une position concurrentielle plus forte. Il peut
s’agir de faiblesses que vous aimeriez améliorer ou de domaines qui n’auraient pas été
identifiés lors des deux premières phases de votre analyse.
Menaces :
Les menaces font référence aux domaines susceptibles d’entraîner des problèmes. Elles
diffèrent des faiblesses, car elles sont externes et généralement hors de votre contrôle. Il
peut s’agir de tout type d’événement : d’une pandémie à un changement dans le paysage
concurrentiel.
Nouveau concurrent : une nouvelle boutique en ligne concurrente ouvre ses portes le mois
prochain, et pourrait nous faire perdre des clients.
Matrice PESTEL
Le modèle PESTEL est un outil d’analyse stratégique qui permet à l’entreprise d’identifier et
de mesurer les éléments susceptibles d’impacter son activité et son développement.
L’utilisation de l’outil PESTEL sert à analyser les facteurs environnementaux pouvant avoir
un impact sur l’entreprise.
Le modèle PESTEL s’articule autour de ces 6 composants. Comme nous le verrons plus
loin, l’importance de chaque composant dépend. Les 6 composants sont :
P pour Politique : ensemble des décisions prises par les gouvernements (politique
fiscale, commerce extérieur…) ;
E pour Économique : ensemble des facteurs qui impactent le pouvoir d’achat et le
comportement des consommateurs (revenu disponible, chômage, taux d’intérêt…)
S pour Sociologique : ensemble des caractéristiques sociales influençant le pouvoir
d’achat (démographie, niveau d’éducation, répartition des revenus, attitude de
loisir et de travail, mobilité sociale…) ;
T pour Technologique : ensemble des nouveautés technologiques susceptibles de
perturber le marché (dépenses publiques de recherche et développement, nouveaux
brevets, découvertes…) ;
E pour Environnemental : ensemble des facteurs liés à l’environnement
influençant la manière d’exercer l’activité (traitement des déchets, émission de
pollution…) ;
L pour Légal : ensemble des lois et des règlements impactant le cadre légal dans
lequel évolue l’entreprise.
Les 5 forces de porteurs
La méthode des 5 forces de Porter est un outil d’analyse stratégique qui permet d’évaluer la
concurrence sur un marché. Elle consiste en une étude de 5 éléments dans le but de définir,
avec précision, les opportunités et les menaces qui pèsent sur une entreprise. Cette méthode a
été mise au point par Michael Porter, professeur de stratégie d’entreprise. Dans le cadre d’un
diagnostic, elle s’emploie durant l’analyse stratégique externe.
Ici, il contient d’analyser le pouvoir de négociation que les clients peuvent exercer sur
l’entreprise. Ont-ils le pouvoir d’influencer les prix pratiqués par l’entreprise et/ou les autres
conditions de la vente ?
Ici, tout dépendra du niveau d’équilibre entre l’offre et la demande. Si l’offre est supérieure à
la demande, les clients disposent d’un important pouvoir de négociation. Sans une innovation
majeure, l’entreprise va se retrouver dans une bataille concurrentielle qui se traduira par une
guerre des prix. La création d’un nouvel espace stratégique, basé sur l’innovation, vous
permet d’éviter cette situation.
Par rapport à cette menace, il faut notamment s’interroger sur les points suivants :
Plus la valeur proposée par un produit de substitution est importante par rapport à l’offre
existante, plus les clients seront susceptibles de l’acheter, et donc plus le risque est élevé pour
l’entreprise. Face à cette menace, il est nécessaire de faire évoluer ses produits ou services
pour apporter d’avantage de valeur aux clients.
Comme pour les clients, il s’agit d’analyser le pouvoir de négociation que les fournisseurs
peuvent exercer sur l’entreprise. Les fournisseurs ont-ils le pouvoir d’imposer leurs conditions
dans les négociations ? Pour l’entreprise, le pouvoir des fournisseurs peut impacter les prix, et
donc sa rentabilité.
Lorsque les fournisseurs sont peu nombreux et La menace des nouveaux entrants qu’ils ont un
grand nombre de clients, ils auront une grande capacité à imposer leurs conditions sur le
marché. Par contre, en présence de nombreux fournisseurs, l’entreprise peut facilement passer
de l’un à l’autre, et a la capacité de négocier.
L'acheteur :
Ce consommateur peut toujours justifier un achat dont il n'a pas besoin. IKEA a la gamme de
prix pour avoir attirer ce type de consommateur. Combien de fois y êtes-vous allé pour
acheter UNE armoire pour au final acheter tout un assortiment de boites de rangement ? Eh
oui, vous êtes ce type de consommateur ...
L'impulsif :
C'est probablement le consommateur le plus difficile à atteindre. Ce sont les acheteurs qui
apprécisent particulèrement les sites d'avis, pour aussi bien acheter une voiture qu'une ..
brosse à dents! Ils font des recherches approfondies et ils savent ce qu'ils veulent.
Le fan de marques :
Vous êtes-vous déjà demandé quel type de personnes attendent des heures à l'extérieur d'un
magasin pour acheter la dernière version d'un Smartphone? Il s'agit de ce type de
consommateur ... Il aime tellement une boutique en particulier qu’il y dépenserait des sommes
folles. Le fan de la marque est un sujet fidèle, friand de cartes de fidélité et une newsletters
mensuelles.
On entend par comportement d'achat est le processus qui conduit les consommateurs à
acquérir votre produit, depuis le moment où ils le découvrent jusqu'au moment où ils
l'achètent, et dans certains cas, renouvellent cet achat. Ce processus englobe des facteurs
pratiques, personnels et sociaux qui influencent la décision d'achat d'une personne et repose à
la fois sur des facteurs de décision rationnels et irrationnels.
Le comportement d'achat inclut divers points de données tels que le moment de l'achat, sa
durée, sa fréquence, la méthode d'achat, les préférences des consommateurs pour certains
produits et d'autres métriques similaires qui mesurent la façon dont les consommateurs
achètent vos produits. Ces métriques peuvent être regroupées en différents types de
comportement d'achat qui décrivent comment les acheteurs s'engagent dans une décision
d'achat.
Reconnaissance du problème :
Le processus d'achat débute par l'existence d'un besoin. Il s'agit de l'écart existant entre une
situation présente et une situation désirée. Pour combler cet écart, le consommateur peut
procéder à un acte d'achat. Il existe donc bien un besoin à satisfaire. Mais pour le passage à
l'acte, les stimuli entrent en jeu. Ce sont eux qui vont le pousser à procéder à l'achat.
Un stimulus peut être interne comme externe. Interne pour tout ce qui concerne l’individu
psychologie, santé, besoins primaires (la pyramide de Maslow ). Externe, par l'influence d'un
membre de sa famille, de son entourage, ou bien encore par un message publicitaire très
pertinent.
Recherche de solutions :
Une fois la décision prise de satisfaire le besoin identifié, le consommateur va rechercher les
options possibles. Pour ce faire, 2 types de recherches possibles :
Au-delà des sources internes, les informations externes des proches sont les plus rassurantes.
Vous comprenez que le crédit de la source est primordial dans cette étape de recherche de
solution.
Les différentes informations collectées dans la phase de recherche viennent étayer le jugement
du consommateur. Il évalue les différentes solutions à travers leurs attributs. Ses préférences
personnelles servent de filtres pour choisir les produits ou services correspondant le mieux à
ses attentes...objectives et subjectives, conscientes ou non. En effet, les questions d'image
jouent un rôle important dans l'expression des préférences.
De nombreux autres facteurs internes et externes peuvent avoir un impact sur la short liste
finale.
Par exemple une mauvaise expérience avec un vendeur condamnerait un produit, qui au
regard de ses fonctionnalités, aurait eu toutes ses chances d’être choisi.
Le consommateur détient tous les éléments pour décider. Son choix définitif repose sur la
hiérarchisation de ses critères, mais aussi sur des éléments de dernière minute. Une promo
"flash" peut faire basculer son choix. Si l'achat revêt une importance marquée pour le
consommateur, d'autres facteurs entrent en ligne de compte comme les risques encourus.
Le processus d'achat ne se termine pas une fois que le client est passé à l'acte. Sa satisfaction
va naître de la différence entre ce qu'il attendait du produit et ce que ce dernier lui apporte
vraiment.
Il est inutile d'insister aujourd'hui sur l'importance de la satisfaction d'un acheteur après son
achat. Avec principalement des enjeux de fidélité et de réputation.
Concernant la réputation, il suffit d'observer à quel point les réseaux sociaux sont des
amplificateurs redoutables d'insatisfaction avec de lourdes conséquences à la clé pour les
marques. L'image d'une entreprise est un capital à soigner.
Il s'agit aussi d'un acte d'achat coûteux, risqué et peu fréquent. La dissonance post-achat
survient lorsqu'un consommateur doute de son choix. Existe-t-il des écarts entre leur prise de
décision initiale et leur décision finale? Un ami a-t-il semé un doute sur son choix?
Ce type de comportement d'achat démontre peu de fidélité envers la marque. Il favorisera les
produits à bas prix, avec peu d'implication. Il s'agit presque d'achats automatiques, comme du
sucre, du pain, du papier hygiénique ou des haricots. Aucune recherche n'est effectuée. Ce
comportement d'achat est guidé par les publicités télévisées, les affichages, journaux etc,
façonnant la notoriété de la marque.
Il s'agit du comportement d'un consommateur qui cherche à mélanger les choses, à changer
ses habitudes. Rien à voir avec l'insatisfaction, le consommateur veut tester des produits, en
essayant le dernier savon parfumé bio, des céréales de petit déjeuner ou même un nouveau
Smartphone.
1) Les motivations
Les motivations sont des pulsions poussant à l’achat et qui sont censées satisfaire un ou
plusieurs besoins.
Lors d’un achat, notre choix guidé uniquement par des positifs(les motivations). Elle est
guidée aussi par des négatifs (freins).
La motivation d'achat hédoniste est conduite par le plaisir et par la satisfaction personnelle.
Avec l'achat hédoniste, le consommateur se fait plaisir. Il peut par exemple s'acheter une
énième paire de chaussures ou les friandises qu'il adore. Le plaisir est un levier très fort de
motivation et l'achat hédoniste procure une satisfaction immédiate.
La motivation d'achat oblative est plus altruiste. Elle est conduite par le plaisir de faire plaisir
à autrui, d'apporter du bien-être aux autres. L'achat oblatif peut correspondre au simple plaisir
d'offrir des fleurs ou à des occasions particulières comme un cadeau de naissance ou
d'anniversaire. Ce type de motivation d'achat suit également un calendrier avec des périodes
bien identifiées comme les fêtes de fin d'année, la Saint-Valentin, la fête des Mères ou la fête
des Pères.
L’auto-expression :
Avoir le dernier produit à la mode, pouvoir s’identifier à une catégorie de personnes, se sentir
» à la page «, notamment au moyen de l’acquisition de tel ou tel produit spécifique, tels sont
quelques mobiles d’achat issus de l’auto-expression. Avec ce type de client, le vendeur choisit
une argumentation adaptée afin de renforcer le sentiment d’ « importance » suite à l’acte
d’achat.
La méthode SONCAS :
La méthode SONCAS suit les concepts établis par la pyramide de Maslow qui définit les cinq
besoins primaires de l'être humain. Ces 6 leviers de motivation amènent inconsciemment un
consommateur à prendre la décision d'acheter un produit selon ses spécificités
comportementales. Tout acheteur est sensible à ces leviers de motivation, à des degrés
toutefois différents. En fonction du prospect, certaines motivations pèseront donc plus dans la
décision d'achat que d'autres.
Sécurité :
Orgueil :
Nouveauté :
Confort :
Le C de la méthode SONCAS signifie confort. Le confort se situe au premier niveau de la
pyramide de Maslow, parmi les besoins physiologiques. Un produit ne doit pas retirer du
confort au client, il doit au contraire lui en apporter. Le vendeur doit démontrer tous les effets
positifs qu'implique l'achat. Afin de convaincre le consommateur, il peut notamment mettre en
avant la simplicité d'utilisation d'un appareil électronique, la facilité de montage d'un meuble,
le gain de confort que le client vivra au quotidien grâce à tel produit ou tel service.
L'argumentaire du vendeur aidera le client à se projeter et à entrevoir tous les bénéfices qu'il
pourrait en retirer.
Argent :
Le A de la méthode SONCAS implique la notion d'argent. Une des premières objections que
mettent en avant les consommateurs pour ne pas acheter un produit est son prix. Cependant,
l'argent peut aussi être un excellent levier de motivation. Le vendeur pourra démontrer à son
prospect que la dépense n'est pas inconsidérée. Rentreront alors en ligne de compte les
notions d'investissement, d'amortissement et de rentabilisation. Selon les prestations vendues,
l'argumentaire nécessitera des données chiffrées, un comparatif avec les tarifs de la
concurrence ou des courbes de croissance avec des projections sur le long terme. La réponse à
la motivation d'achat liée à l'argent peut également consister à proposer une offre spéciale,
une réduction ou une promotion.
Sympathie :
Sécurité :
Le besoin de sécurité est fondamental chez l'homme. Lorsque nous achetons, nous avons
besoin d'être rassurés sur la qualité du produit:
- par la marque (publicité, garantie, labels de qualité, réputation générale, opinion d'amis,
références)
- par le vendeur Nous craignons les risques, l'inconnu, l'incertitude. Nous voulons que le
produit dure et savoir à qui nous adresser en cas de difficulté (importance du service après-
vente).
Affectivité, sympathie :
Le côté affectif (amour, amitié, sympathie) joue un grand rôle dans notre comportement,
parfois même à l'encontre de ce que nous pensons être la logique pure. En matière de vente, le
« coup de foudre pour un article ou la sympathie pour une marque ou un vendeur joue souvent
un grand rôle. A égalité d'intérêt (parfois même avec une certaine inégalité) le plus
sympathique l'emporte toujours. Exemple: les cadeaux qui sont des achats dont le mobile
essentiel est l'affection.
Bien-être, confort :
Bien-être, confort, commodité, praticité, simplicité, ergonomie, facilité, gain de temps, gain
d'effort, gain d'énergie, gain de place, meilleure efficacité. Toutes ces expressions montrent
l'importance de cette motivation lors de l'achat.
Orgueil :
Fierté, vanité, amour-propre, émulation, envie, sont autant d'aspects de notre besoin profond de nous
affirmer. Voila pourquoi, L'esthétique, le prix élevé ou la marque de certains produits nous flattent et
nous les achetons alors que nous n'en avons pas réellement besoin... Nous voulons être à la mode, faire
preuve d'un certain standing : nous sommes fiers de le montrer à nos relations... parfois avec le désir
de les "épater" ou simplement pour leur prouver que nous pouvons faire aussi bien qu'eux (pourquoi
pas moi?...).
Nouveauté :
Économie, Argent :
Argent, intérêt, économie à l'achat, peur de perdre de l'argent, désir de faire une bonne affaire sont des
éléments dont l'influence peut être importante dans la décision d'acheter. Les clients sont en général
sensibles à tout ce qui touche l'économie. Attention: le vendeur ne doit pas être "obnubilé" par le prix
de ses produits. En fait l'économie constitue davantage pour les clients la justification que la véritable
raison de leur achat. Faire une affaire ne nous intéresse que si l'affaire elle-même nous intéresse. Par
contre "c'est trop cher" veut dire la plupart du temps : "je n'ai pas encore suffisamment envie de ce
produit pour payer ce prix".
Les freins d’achat Si découvrir les motivations d’un client, pendant la découverte, est
important, connaître les éventuels freins à l’achat l’est tout autant. En effet, nous avons tous
de freins lors de passer à l’achat d’un bien ou d’un service. Il s’agit du fameux :
« Je vais réfléchir »
Les différents types de freins d’achat Là encore, nous pouvons distinguer trois types de freins
o Les inhibitions :
Les inhibitions sont des sentiments de culpabilité. Ils correspondent à un état d’esprit du type
« Je ne devrais pas » ou « ais je vraiment les moyens ? ». Ce sera le cas lors d’un achat
important. Par exemple : La commerciale ou le commercial devra s’attacher à rassurer son
client.
o Les peurs :
Les peurs sont plus liées à l’impression que l’achat est trop ambitieux pour le client. Il a peur
de son achat. Trop gros, trop compliqué, trop fragile…. Dans ce cas, la vendeuse ou le
vendeur doit être pédagogue. Il sera nécessaire d’expliquer le fonctionnement du produit ou
de service ou d’apporter des témoignages.
o Les risques :
Les risques sont des peurs liées à l’utilisation du produit et son incidence. La commerciale ou
le vendeur devra donc apporter la preuve que ce risque n’existe pas. Il faudra rassurer le
client.
CONCLUSION
En tous cas, le client reste un roi que l’on doit satisfaire pour améliorer la
richesse de l’entreprise.
WEBOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE