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La fonction financière est au service de la politique générale de l’entreprise, elle fournit aux
autres fonctions de l’entreprise les moyens dont elles ont besoin pour atteindre l’objectif
principal de l’entreprise.
- solvabilité : une entreprise doit toujours être dans la capacité de faire face à ses
échéances,
- flexibilité : l’entreprise doit pouvoir saisir les opportunités qui s’offrent à elle en termes
de placement ou d’investissement.
- dimension ex post : les diagnostics financiers en partant des documents comptables doit
- dimension ex ante : décision financière fondamentale que les entreprises vont être
amenées à prendre. Les décisions sont prises en fonction des projections faites sur
l’avenir. La prévision peut être faite à court (gestion de trésorerie), moyen, long terme à
de financement.
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- Contrôle de la conformité de l’usage des fonds : différentes sources de financement
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Chapitre 1 : le choix des investissements.
Diversité des causes possibles de l’investissement. Chaque entreprise investis pour une cause qui
productivité
plusieurs phases :
Le choix d’investissement peut être résumé de la façon suivante : il est décomposé en n période
laquelle tous les évènements survenant au cours de la même période sont situés au même instant.
La durée de vie réelle d’un bien peut être différente de la durée de vie comptable du bien
(amortissement), elle dépend de l’usure physique et morale du bien. D’une manière général il est
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important de ne pas surestimé la durée de vie du bien. Plus on s’éloigne dans le temps, plus les
Pour chacune des années on considère le flux de trésorerie net FTN correspondant à une entrée
ou une sortie d’argent net unique. FTN = différence entre entrée et sortie de trésorerie. I0 =
Ou cash flow. C’est une étape difficile pour les entreprises. On considère tous els flux liés
On prend en compte le prix d’achat d’un équipement. On raisonne sur le cout HT.
fonds de roulement et exploitation qui est le stock + créances client – dettes fournisseurs. On
cycle d’exploitation. Ce sont les liquidités à injecter pour le cycle d’exploitation. En commercial
ressource en fonds de roulement grâce aux délais accordés par les fournisseurs.
Pour réduire le besoin en fonds de roulement d’exploitation on baisse les stocks ou on diminue le
délai de paiement des clients ou on demande des délais de paiement aux fournisseurs. Un
investissement peut augmenter un besoin en fonds de roulement car celui est fortement lié au
niveau d’activité. Augmentation CA = augmentation du stock donc du BFR. Le BFR est exprimé en
nb de jour de CA HT. Dès qu’il y augmentation du CA on peut prévoir l’augmentation du BFR qui va
en dérouler
Les couts d’opportunité : les actifs appartenant à l’entreprise peuvent être affectés à
l’investissement et ne pourront plus être utilisés. Utilisation d’un terrain dont elle propriétaire
pour bâtir une usine, le terrain ne pourra plus alors être revendu, elle perd le prix de revente du
terrain.
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Les effets induits sur d’autres projets : investissement après revente de matériels. Le prix de
cession va diminuer le montant initialement investis. On prend en compte la plus value et la moins
value qui est la différence entre le prix de cession et la valeur net comptable (valeur d’origine du
s’intéresse à la différence entre les deux : ce qu’il rapporte ou ce qu’il coute en plus.
On tient compte des flux après impôts : le résultat supplémentaires fait payé plus d’impôts.
Flux de trésorerie net Pour chaque année est les recettes du projet moins les dépenses réalisées
pour le projet. On part de l’excédant brut d’exploitation qui est égale aux produits d’exploitation
impact sur la trésorerie nette. En partant de l’EBE pas besoin de traiter les provisions et
amortissements. Les deux sont dépréciations pour l’amortissement elle est irréversible pour la
On peut également partir du résultat net d’exploitation (après diminution des impôts).
Même logique que les flux des années intermédiaires. Deux éléments à prendre en compte, c’est
peut être revendu, le flux de trésorerie prend alors en compte la valeur du prix de cession net
d’impôt.
La valeur résiduelle : valeur à laquelle on peut revendre le bien. Si elle existe elle s’ajoute au flux
de trésorerie nette de la dernière année. La valeur nette comptable détermine si le bien revendu
Dans le cas ou on considère que l’investissement est liquidé on récupère le besoin en fonds de
roulement d’exploitation. La récupération du BFR est un flux positifs qui s’ajoute aux flux de la
dernière. Il comprend le BFR initial mais également les BFR complémentaire pris en compte tout
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Application :
Flux de trésorerie net de l’année 0 : investissement initial qui comprend le cout d’achat et
l’augmentation du BFR. Soit 1144. Ce flux est négatif I0 = - 1.144. pas de cout de mise en service,
Flux de trésorerie des années 1 à 5. Lorsqu’il n’y a pas de taux indiqué taux de 33,33%. Le
1 2 3 4 5
Avant impôts -123 129 268 345 422
Après impôts Deux cas : 86 179 230 281
suivantes
d’autofinancem
ent
(amortissement
+ CA)
+ valeur 50
résiduelle (flux
positif
dernière
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année)
+ Récupération 144
BFRE
Flux de 118 286 379 430 675
trésorerie
nette
Une fois les flux déterminé on détermine les choix d’investissement. Pour pouvoir prendre en
compte des flux d’années différents, on va réactualiser ce flux. On retient comme date de
Comparé ce que l’investissement coute et ce qu’il rapporte. La VAN est la différence des flux
investissements : entre plusieurs projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus forte.
La VAN en fonction du taux d’actualisation change. Plus le taux d’actualisation est important plus
la VAN diminue. A partir d’un certain taux la VAN est négative. L’appréciation d’un
l’entreprise.
Le taux d’actualisation correspond au cout du capital de l’entreprise qui est le cout moyen des
différentes sources de financement de l’entreprise. C’est le cout moyen pondéré des sources de
l’endettement.
Le cout des capitaux propres : ils sont rémunérés par des dividendes qui ne sont pas considéré
fiscalement comme des charges, on raisonne par rapport à un cout d’opportunité, on se place du
point de vue de l’actionnaire qui choisit d’investir dans l’entreprise plutôt qu’à d’autre
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investissement. 1-t = prise en compte de l’économie d’impôt. Pour évaluer la rentabilité exiger des
actionnaires = MEDAF = rentabilité espérer compte tenu des risques pris. Espérance rentabilité
= taux sans risque + prime de risque (lié à l’espérance de rentabilité du marché au delà du taux de
risque). Plus on surestime le taux plus on a de chance d’avoir une VAN négative.
Le cout du capital est le cout d’actualisation plancher c'est-à-dire que l’entreprise peut
souhaiter utiliser un taux plus élevé soit pour préserver le niveau de rentabilité déjà atteint soit
pour tenir compte d’un risque particulier associé au projet d’investissement. Si le projet est
estimé risque taux d’actualisation supérieur au capital ce qui limite le choix d’investissement.
La VAN est l’hypothèse implicite de réinvestissement des flux associés au projet au taux
capitaux investis dans l’entreprise doit ainsi être plus élevés. La VAN fait une hypothèse qui peut
être amélioré, c’est ce que propose la VANI. Elle permet de partir sur un taux de
réinvestissement défini par l’utilisateur. Elle est égale à la considération des FTN de l’année 1
jusqu’à l’année N. ils sont réinvesti au taux de réinvestissement R. somme des FTN. 1+i^-n = taux
l’entreprise ne peut pas réaliser tous les investissements rentables. Il faut faire un choix. La
- Elle ne peut s’appliquer quand les investissements ont des durées de vie différentes.
Voir poly.
o Lorsque les projets d’investissement ont des durées de vies différentes, le critère
de la VAN ne permet pas de sélectionner le projet le plus rentable car il est logique
que la VAN soit d’autant plus élevée que la durée de vie du projet est long.
projets afin de faire coïncider leur durée. On doit rechercher le PPCM1 (le plus petit
C’est l’annuité moyenne qui permet d’obtenir la même VAN sur la durée de vie du
projet. AEQ actualisée jusqu’à la fin de la durée de vie. On retient l’AEQ la plus
élevée.
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- Les projets ont des montants investis différents, ils ont la même durée. VAN richesse
créée dans l’absolu. La VAN ne permet pas de comparer des projets qui exigent des
capitaux investis différents puisque la VAN mesure l’avantage absolu retiré d’un
investissement elle dépend donc de l’importance du capital investi. Dans l’application les
deux projets ont la même rentabilité puisque toutes les sommes sont dans le rapport 1à 3.
VAN/investissement initial.
- Cumul des deux limites : cumul des deux corrections. On commence par calculer l’AEQ
et on raisonne ensuite par AEQ unitaire. AEQ pour tenir des différences éco. Et AEQ
unitaire pour retenir les différences d’investissement. On prend la plus élevé des deux.
Le TIR est la recherche du taux d’actualisation pour lequel on obtient une VAN nulle. Il constitue
Critère de rejet : sera rejeté tout projet dont le TIR est inférieur au cout du capital. La
VAN est une fonction décroissante du taux d’actualisation. Si le taux d’actualisation est
Critère de sélection des investissements : on retient le projet dont le TIR est le plus
élevé.
Problème interpolation linéaire on suppose une relation linéaire entre la somme des flux actualisé
et le taux d’actualisation or ce n’est pas le cas. A utiliser sur un intervalle serré c'est-à-dire 1%.
On peut se demander ici l’hypothèse de réinvestissement des flux. Le TIR s’appuie sur
l’hypothèse de réinvestissement des flux au TIR lui même. L’hypothèse de réinvestissement lié au
On peut l’améliorer par le taux interne de rentabilité intégré, le TIRI. Taux d’actualisation pour
lequel la VANI est nulle. Le TIRI est inférieur au TIR. Car le TIRI est le réinvestissement des
flux par rapport au TIR, le taux de réinvestissement est inférieur au TIR. En revanche si le taux
de réinvestissement est supérieure TIR sera supérieur. Le TIRI présente deux avantages par
rapport au TIR :
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- Le TIRI est plus facile à calculer que le TIR.
inférieur au taux d’indifférence (taux ou els VAN des deux projets sont
réinvestissement.
Les projets ont des durées de vie différente : la rentabilité est fonction
l’AEQ avec. Les projets ont des montants investis différents : le TIR est
applicable.
Temps au bout duquel le montant cumulé des CF (cash flow ou FTN) actualisés est égal au capital
investissements :
1 2 3 4 5
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CF 118 286 379 430 675
P(1,12)^-n
4-> 876,39
5-> 1259,39
x->1144
l’investissement le plus liquide c'est-à-dire celui que l’on rembourse le plus vite.
L’inconvénient de ce critère est que les flux qui surviennent au delà de la période seuil ne sont
pas considérés. De ce fait ce critère favorise les investissements qui permettent une
récupération rapide des fonds et pénalisent les investissements de long terme. Il est a utiliser en
E) L’indice de profitabilité
Il s’obtient en considérant le quotient des flux de trésorerie actualisé par le montant du capital
investi. C’est un critère de rejet ou de sélection. Ainsi sera rejeté tout projet dont l’indice de
profitabilité est inférieur à 1 car cela veut dire que la VAN est inférieur à 1 donc qu’il détruit de
la valeur. C’est également un Critère de sélection car sera retenu le projet dont l’IP sera le plus
élevé.
L’avantage d’utiliser l’indice de profitabilité est que l’on résonne directement pour un euro
investissement car on divise par l’investissement du projet. Ce critère sera privilégié lorsque l’on
EN CONCLUSION :
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La VAN est une bonne méthode de sélection. Tout comme la VANI il mesure l’avantage absolu
IP : avantage relatif, on tient compte du montant investi. Il est exprimé en pourcentage, taux de
Dès qu’il y a deux projets qui ont des durées de vie différente on utilise l’AEQ. Le TIR et
le TIRI mesure la rentabilité. La VANI et le TIRI sont plus intéressante que la VAN ou le TIR.
de faire moins bien que ce que l’on a prévu. Risque social et organisationnel de l’investissement
court terme si les investissements permettent à long terme de répondre à la stratégie suivie.
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Chapitre 2 : le choix
du mode de financement
Le Financement d’un investissement peut se faire par fonds propre ou par dette. Les
Echéance de la dette : Les dettes financières sont remboursées à une certaine échéance
indépendantes du résultat alors que la rémunération des capitaux propres est aléatoire et
Dans les fonds propres d’origine interne on trouve essentiellement l’auto financement.
a) L’auto financement
L’auto financement est le surplus monétaire c'est-à-dire l’épargne dégagé lors d’un exercice et
mis à la disposition de l’entreprise pour financer sa croissance. Il peut être calculé par la
L’autofinancement est intéressant car elle ne nécessite l’accord d’aucun partenaire, cela apporte
une flexibilité au dirigeant qui n’a pas besoin de rendre des comptes. De plus, du point de vue de
l’actionnaire, la mise en réserve des bénéfices accroit la valeur des fonds propres de l’entreprise
et donc la plus value réalisée dans l’avenir. Du point de vue du créancier, l’autofinancement rend
les dettes de l’entreprise moins risquées puisque la trésorerie de l’entreprise est plus élevée.
L’autofinancement peut aboutir à une destruction de valeur. Les entreprises qui ont une
trésorerie élevée ne sont pas forcément les plus rentables car cela pousse les dirigeants à
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l’investissement alors que ceux-ci n’auraient pas été faits dans le cas d’une trésorerie plus
Ce sont des flux marginaux car l’objectif de l’entreprise n’est pas de cédé ces éléments d’actif
a) Augmentation de capital
différentes raisons qui poussent les entreprises à augmenter leur capital. Quatre raisons :
C’est le cas ou l’entreprise absorbe une autre entreprise en partie ou en totalité. C’est
tiers. Dans ce cas l’entreprise peut procéder à une augmentation de capital par
incorporation de réserve. C’est un simple jeu d’écriture comptable, aucun apport nouveau.
augmentation de capital par conversion des dettes en parts sociales. Il faut l’accord du
créancier car celui-ci devient actionnaire de l’entreprise et n’est plus créancier ce qui
Parmi ces quatre modalités, seule l’augmentation de capital par apport en numéraire est
s’accompagne d’un certain nb de formalités. Elle est réalisée par création d’actions nouvelles
ayant la même valeur nominale que els actions anciennes. La valeur nominale de l’action est la
valeur d’origine de l’action lors de la création de la société, elle est déconnectée de la valeur
nominale. Ce qui ne veut pas dire que la nouvelle action sera proposée à cette valeur, elle sera
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L’entreprise à un certain nb de choix à faire :
Elle doit fixer le prix d’émission des actions nouvelles (prix ou les nouvelles actions
seront proposées)
L’entreprise doit déterminer les modalités de libération des actions nouvelles c'est-à-
Deux formules :
Théorie du DPS : Cela va avoir un impact sur le prix d’émission. Cela permet de protéger les
actionnaires aniciens car au moment de l’émission les actions seront proposées à un prix inférieur
à celui du marché (prix égal = non attractif, les nouveaux actionnaires ne connaissent pas
Le DPS est un droit attaché à chaque action ancienne et qui permet à son détenteur de
souscrire à l’émission d’actions nouvelles. Si l’actionnaire exerce son DPS il va pouvoir exercer son
droit. Les actionnaires anciens qui ne souhaitent pas souscrire à l’augmentation de capital peuvent
céder leurs droits, si les actions sont cotées en bourse les DPS le seront également. Les
nouveaux actionnaires devront acheter des droits pour souscrire à l’augmentation de capital. Le
Exemple : société au capital constitué de 10.000 actions de valeur nominale 100€. La valeur cotée
de l’action s’élève à 300€. La société décide d’augmenter son capital en émettant 5.000 actions
Impact augmentation capital 5.000 actions à 240 = hausse du capital de la société 1.200.000
Valeur de la société 4.200.000 pour 15.000 actions. Le cours de l’action après augmentation de
capital devrait en théorie être 4.200.000/15.000 soit 280 => sans DPS les anciens actionnaires
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La valeur théorique du DPS est une valeur d’équité il ne doit léser ni l’actionnaire nouveau ni
l’actionnaire nouveau.
Du point de vue de l’ancien actionnaire : valeur DPS qui correspond à une valeur
d’équité. Pour lui l’équité est respectée s’il peut récupérer par la vente du DPS attaché à
dépensé pour acquérir les actions nouvelles correspond à la valeur de ses actions à la fin
des opérations. 10.000 DPS vont permettre d’acheter 5.000 actions nouvelles. C'est-à-
dire que pour acheter une action nouvelle il faut 2 DPS. Parité actions nouvelles et DPS. 2
DPS + 240 = total pour une action qui a une valeur de 280. DPS = 20.
N = nb d’actions anciennes
Valeur DPS = valeur d’équité compensé perte de valeur subi par l’actionnaire ancien = P-P’ (valeur
- Limite inférieure qui est la valeur nominale du titre. Une action ne peut être émise à un
prix inférieur
- Limite supérieure : le prix d’émission d’une action ne peut être vendu à un prix supérieur
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Quelque soit le niveau de l’action ont va pouvoir déterminer la prime d’émission qui est la
différence entre la prix d’émission et la valeur nominale. Elle est enregistrée dans un compte
spécifique des capitaux propres. Le prix d’émission est situé entre la valeur nominale et le cours
de bourse. Il va avoir une incidence sur le DPS. Plus le prix d’émission est faible plus la décote
subie par l’action est élevée, plus la valeur du DPS sera forte.
capacité d’endettement. Elle a une conséquence négative qui est une dilution du pouvoir de
contrôle si un actionnaire ancien ne souscrit pas à l’augmentation de capital son poids au sein de
l’assemblée des actionnaires sera amoindri puisqu’il conservera un même nb de droit de vote pour
un total en augmentation.
b) L’introduction en bourse
Cela consiste à vendre une certaines quantité d’actions d’une société au public. Cette quantité est
vie en bourse.
offre également une visibilité sur le prix car c’est le marché qui le donne.
- Amélioration de la qualité de gestion : l’entreprise est suivie par des analystes financiers
Les inconvénients :
- C’est une opération couteuse : les couts liés à l’opération sont lourde. Les couts peuvent
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- Risque de perte de contrôle. Cible d’opération publique d’achat.
- Les sociétés cotées en bouse sont soumises à des obligations en termes d’information
financière. Cela représente un cout direct mais également indirecte. Cout direct :
publication des informations susceptibles d’avoir une influence sur le cours de bourse.
Source de financement hybride dont la nature se situe entre les fonds propres et les dettes :
Les prêts participatifs : ils sont accordés par les établissements de crédits publics et
l’état au profit des entreprises qui souhaitent améliorer leur structure financière et
augmenter leur capacité d’’endettement. Ces prêts sont des créances de dernier rang
c'est-à-dire qu’ils sont remboursé après règlement de toutes les autres créances en cas
de liquidation de la société. Ces prêts peuvent être assortis d’une clause de participation
Les avances en compte courant d’associé . Cela concerne essentiellement les PME. Ce
sont des associées qui s’engagent à déposer sur un compte courant de l’argent mis à la
Les titres subordonnés : ce sont des titres émis par les entreprises, achetés par des
Prêts participatifs et titres subordonnées ont été remis au gout du jour au moment de la crise
financière des sub primes => émission pour recapitaliser les banques en 2008 et 2009.
Trois possibilités :
établissements de crédit
financiers
Le crédit bail.
C’est un emprunt indivis. Les emprunts sont contractés auprès d’un seul créancier. Quelques
Caractéristiques :
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- i = taux d’intérêt qui peut être fixe ou variable,
+ intérêt.
Le remboursement in fine : seul les intérêts sont payés régulièrement, le capital étant
Les intérêts vont être calculés sur la totalité du capital restant du c'est-à-dire ici sur l’ensemble
Remboursement couteux cependant les intérêts sont fiscalement déductibles c'est-à-dire que
est identique. Les charges d’intérêt seront quand à elle décroissante. Les annuités successives
sont donc décroissantes suite à la diminution des intérêts qui diminue en fonction des
Moins couteux que le remboursement précédent car les intérêts sont décroissante. On peut
montrer que les annuités successives forme une suite arithmétique de premier terme
V0*i(i+1/n)= -(VO/n*I).
V0 = a*[1-(1+i)^-n] / i
Remboursement par annuité constante : la sortie de fonds est identique pour chaque période
mais la répartition entre capital et charge d’intérêt varie dans le temps. L’annuité reste
constante. Les amortissements successifs forme une progression géométrique de premier terme
D’une façon générale, les gde entreprises privilégient les deux premiers modes de
remboursement. Alors que les petites entreprises ainsi que les particuliers préfèrent souvent un
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Quelque soit les formalités de l’emprunt, la banque va proposer un tableau de remboursement
(amortissement) d’emprunt. On se fonde sur plusieurs relations. L’intérêt payé en P est fonction
La première raison du choix de ce marché est la somme des emprunts. Dans son
fonctionnement l’emprunt obligataire est proche de l’emprunt indivis. A l’exception que l’emprunt
est divisé en part de même montant unitaire à savoir les obligations qui sont ensuite négociables
valeur de référence qui sert de base au calcul des intérêts. Ce taux peut être fixe ou variable.
Le coupon est l’intérêt versé au titulaire d’une obligation. Ils sont en principe annuels. Le coupon
est variable en fonction du taux d’intérêt et est multiplié par la valeur nominale de l’action.
Le prix d’émission correspond au montant réellement payé par obligations émises, il est exprimé
en pourcentage de la valeur nominale. Il peut y correspondre dans ce cas on dit que l’obligation
est émise au pair. Il peut également être inférieur au pair dans ce cas on peut mettre en
évidence une prime d’émission égale à la différence entre la valeur nominale et le prix d’émission.
L’intérêt ici est d’attirer des investisseurs. On dit qu’il est en dessous du pair.
Le prix de remboursement (R) est le montant que percevra l’obligataire à l’échéance de son titre.
Il peut être égal à la valeur nominale, remboursement au pair. Il peut être supérieur à la valeur
enregistré le bien à l’actif de son bilan. Il porte sur un bien meuble ou immeuble assorti d’une
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Une société de crédit bail met à disposition de l’entreprise un bien objet du crédit à bail,
de crédit bail. Les modalités de versement du loyer sont très diverses, les contrats sont réalisés
sur mesure. A la signature du contrat l’entreprise doit verser un dépôt de garantie qui
représente généralement entre 3 et 10% de la valeur des biens. Les loyers sont payables à
l’avance. Au terme du contrat l’entreprise récupère normalement son dépôt de garantie (sauf
Lever l’option d’achat : elle doit alors payer le prix de l’option et elle devient
propriétaire du bien ce qui lui donne la possibilité de l’amortir l’année suivante. Dans le
cadre du crédit bail, l’entreprise n’est qu’utilisatrice du bien sans être propriétaire, elle
ne peut l’amortir
l’option d’achat
En général la durée du contrat de crédit bail correspond à la durée de vie économique du bien.
Les Avantages :
- financement quasiment à 100%. Quasiment car il faut tout de même financer le dépôt de
garantie
- Assurance contre le risque technologique car le contrat peut prévoir l’échange du bien en
- Le crédit bail permet au PME qui ont de faible capacité d’endettement mais qui sont
Les inconvénients :
- Le crédit bail est couteux surtout si l’entreprise n’est pas en mesure de bénéficier des
- L’entreprise ne peut amortir le bien sur la durée du contrat, elle perd donc le bénéfice
des dotations aux amortissements qu’elle aurait pu pratiquer si elle avait acquis le bien à
l’aide de fonds propres ou d’un emprunt bancaire. Pas de propriété = pas d’amortissement.
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Section 2 : les modes de financement de l’entreprise
On privilégie le financement qui maximise le bénéfice par action. Cela revient à maximiser la
rentabilité financière de l’entreprise qui se mesure par le rapport du résultat de l’entreprise sur
ses capitaux propres. On raisonne globalement. C’est une proportion entre dette financière et
capitaux propre.
Effet de levier : effet qui met en valeur l’endettement pour une entreprise.
I II III
A B A B A B
Résultat avant impôt et frais 200 200 280 280 160 160
financier
Situation II : en partant d’un résultat en hausse de 40%, la rentabilité des capitaux propre
augmente de 40% (situation IA par rapport à IIA) dans le cadre d’un financement sur fonds
propres et de 50% d’un financement mixte. C’est l’effet de levier c'est-à-dire un phénomène qui
Situation III : Avec un résultat en baisse de 20% la rentabilité des capitaux propres diminue de
20% dans le cas d’un financement à 100% par capitaux propre et de 25% dans le cas d’un
56
financement mixte par rapport à la situation I. la baisse de rentabilité des capitaux propres se
trouvent donc amplifier c’est l’effet massue. L’effet de levier joue dans les sens , il accentue la
Plus le résultat baisse plus les frais financier vont être lourd à supporter.
Si la rentabilité économique est supérieur au cout de la dette dans ce cas le plus le poids de la
dette par rapport aux capitaux propres est élevés meilleure sera la rentabilité financière. A
l’inverse si la rentabilité économique est inférieur au cout de la dette, dans ce cas plus le poids
de la dette par rapport aux capitaux propre est élevé plus la rentabilité financière de
Diapo 4 :
endettement à hauteur de 2000 et le reste par augmentation de capital. Calcul de chaque cas du
1 2 3
*6% de 1000
Ici l’entreprise à intérêt de s’endetter puisque le bénéfice par action est plus élevé dans la
situation 3, situation ou elle s’endette le plus. En termes d’effet de levier cela signifie que la
On dresse un échéancier des flux net de trésorerie lié au financement du début à la clôture de la
fois un critère de rejet et de sélection du mode de financement. Critère de rejet car si la VAN
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du mode de financement est positive, le financement est créateur de richesse par rapport au
financement par fonds propres. Dans le tableau des flux trésorerie on mettra en évidence la
différence des flux par rapport au flux d’un financement par fonds propres.
Si la VAN est négative, le financement par fonds propres est préférable à celui étudié.
L’éco d’impôt est un flux de trésorerie est à prendre en compte = paiement d’une charge
financière ce qui permet une économie d’impôts. L’économie d’impôt avec 33,33 est un tiers de la
Page 8 diapo 4.
0 1 2 3 4 5
Encaissement
Décaissement
=500*8%
l’apport
emprunt
Remboursement de 2500
l’emprunt
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*intérêt sur le montant restant du. Année 4 : capital restant du en début année 4 comme le
Economie d’IS sur frais financier lié à l’apport : soit impôt 33,33%. Idem pour économie d’impôt
lié à l’emprunt.
VAN du financement : (somme de P=O jusqu’à n) nEp=0 * FTNp (1+i)^-p => attention signe des flux
3276,67(1,12)^-5 = 401,65 k
VAB positive donc mode de financement considéré est créateur de richesse. Par rapport à un
financement par fonds propres k il est préférable d’avoir recours à un financement par fonds
mixte.
= 104,78 + 401,65
= 506,43
0 1 2 3 4 5
Encaissement
financier apport
crédit bail
rachat
garantie
Décaissements
l’apport
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Dépôt de garantie 240
amortissement
Paiement des loyers en début de période et 2co d’IS à la fin de l’année donc décalage d’un an
Propriété des biens à hauteur de 240 l’an 4, année suivante l’amortissement est possible 1/3 240
pour année 5
Le financement par fond propre est préférable à un financement par apport et crédit bail.
VAN globale (investissement et financement) = 104,78 – 224,44 = -119,66 => projet a abandonné
On se place du point de vue de l’entreprise, taux pour lequel ou il ya équivalence entre la valeur du
Egalité entre 3500, fonds reçu en 0 et les flux net de trésorerie décaissé pour les années
suivantes
t=16,11%. Cela augmente le cout du capital donc le financement n’est pas intéressant pour
l’entreprise.
CONCLUSION :
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Chapitre 3 : le plan de financement.
C’est un document prévisionnel qui permet d’étudier l’effet des projets à long terme de
l’entreprise sur la situation de la trésorerie des années à venir. Il s’agit d’évaluation des
ressources et des emplois prévisionnel et de les comparer. Les ressources doivent couvrir les
emplois, les projets sont alors réalisable. Le plan de financement permet d’avoir une vision globale
et synthétique des choix retenus ou à prendre par les dirigeants, il est souvent présenter aux
partenaires financiers.
C’est un outil de décisions en vérifiant la cohérence des stratégies et il valide les décisions
des dirigeants. Il est établi sur une durée de 3 à 5 ans. Evaluation des ressources durables dont
disposera l’entreprise aux emplois stables auxquels elle devra faire face.
Outils de négociation auprès des apporteurs de fonds externes : c’est un document exigé par
les établissements de crédit pour les demandes d’emprunt dépassant un certain montant. De la
même façon lors de la création d’une société le plan de financement est un document
indispensable.
Prévention des difficultés un plan équilibré couvre les difficultés. D’une manière générale la loi
du 1er mars 1984 sur la prévention des difficultés des entreprises oblige certaines sociétés à
produire des documents prévisionnels dans le but de détecter les difficultés pouvant remettre
financement. Les sociétés concernées sont celles qui ont un effectif supérieur à 300 ou un CA
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Section 1 : le contenu du plan
A) Les ressources
La CAF prévisionnelle des exercices couvert par le plan de financement. C’est le résultat
Prévision de cession ou de réduction de l’actif immobilisé. On tient alors compte des prix de
cession qui sont hors taxe. On parle de cela lorsqu’il s’agit d’un remboursement de prêt octroyé
par l’entreprise.
Les augmentations de capitaux propre : au niveau du plan de financement seules sont à prendre
en compte les augmentations de capital par apport en numéraire. Les éventuelles subventions
L’augmentation des dettes financières : on prend en compte les nouveaux emprunts contractés
sur la période couverte par le plan. Les dettes financières sont les dettes dont les échéances
dégage des ressources. Le niveau du BFR est dépendant de l’activité. Cela peut être lié à une
décision de gestion comme la diminution du délai de stockage, une augmentation de la durée des
B) Les emplois
investissements quelque soit leur nature que ces investissement soit de maintien, d’expansion,
des exercices couverts par le plan de financement tel qu’il est possible de les évaluer en fonction
La réduction des capitaux propres : on s’intéresse aux retraits effectués par les exploitants
dans les entreprises individuelles et les remboursements de capital aux associés ou actionnaires
cas de l’entreprise qui cède une branche d’activité, une filiale, le capital peut être
en cas de pertes accumulées sur les années passées. Dans ce cas la structure est
défavorable. La perte est reportée sur l’année suivante et le bénéfice doit l’absorber. Si
56
cela n’est pas le cas les déficits vont s’accumuler dans l’entreprise. Il y a une limite
légale : les pertes doivent représenter au maximum 50% du capital, si cette limite est
s’intéresse aux dettes de plus d’un an. On ne s’intéresse qu’à l’amortissement : le remboursement
du capital, on ne tient pas compte des intérêts. Les intérêts sont pris en compte au niveau de la
L’augmentation du BFR : si le CA augmente cela se traduit par une augmentation du BFR, il faut
C) Synthèse
On fait la somme des ressources moins la somme des emplois. L’excédant de ressources sur les
trésorerie de fin de période. Idéalement l’idée est un équilibre parfait entre ressources et
La comparaison du total des ressources et des emplois après prise en compte de la trésorerie
initiale permet de mettre en évidence soit un solde négatif soit un solde positif.
Dans le cas d’un solde négatif, il y a plus d’emploi à financer que de ressources, les décisions de
financement prises ne permettent pas d’aboutir à un équilibre financier. Dans ce cas plutôt que
d’atteindre cette limite il faut anticiper pour retrouver un équilibre, il faut trouver des
Dans le cas d’un solde positif : c’est un excédant de ressource. Ce solde va justifier une
L’ajustement des ressources aux emplois nécessite la construction d’un second plan de
financement.
56
- Achat de machine pour 50.000€ en N+1 et 20.000€ en N+2.
- 45.000€ en N et N+1
Autres informations :
- un endettement sur 6 ans contracté à la fin de l’année N+1 remboursable par fraction
Etablissez le plan de financement de N à N+3, sachant que la trésorerie globale initiale s’élève à
Ressources
CAF 45 45 65 65
Les cessions 10
Emplois
trésorerie
*140+50
Le plan est déséquilibré avec excédant la première année et des déficits les années suivantes.
Celui-ci diminue au fur et à mesure cela est due au fait peut de ressources ont été mobilisé en
56
Présentation du second plan de financement :
N = placement de l’excédant.
Augmentation de capital = augmentation des dividendes mais la on est dans un cas ou il n’y a pas
de dividendes
Les intérêts sont pris en compte dans la CAF (résultat +amortissement) les intérêts diminuent le
résultat avant impôt puis on prend en compte l’économie d’impôt lié aux intérêts
Ressources
Augmentation de capital 50
financière)
Emplois
Remboursement emprunt 10 10
trésorerie
En matière de plan de financement les emplois vont être a peu près certains alors que les
ressources sont empreint d’un peu plus d’incertitude. Il faut une marge de sécurité soit en
56
Partie 2 : évaluation et ingénierie financière.
A la question pourquoi évaluer, il y a de multiples raisons. Ces raisons peuvent avoir un impact sur
la méthode à utiliser
d’une société. L’investissement est alors de long terme. Il peut également être à
caractère financier, la part acquise est plus restreinte, il s’agit de spéculer pour générer
l’entreprise va faire appel à des experts qui vont recourir à différentes méthodes pour
Parité des changes en cas de fusion de deux sociétés . L’absorption est rémunéré soit
acquisitrice sont donnée en échange d’une action de la société absorbé) soit par de
l’argent.
Pour les sociétés cotées : elles doivent évaluer leurs actifs et leurs passifs selon leur
valeur réelle
Il faut être conscient du fait que chaque entreprise va représenter des caractéristiques
spécifiques dont on doit prendre en compte dans l’évaluation. Etape de l’évaluation d’une
entreprise :
l’entreprise, sachant que si l’entreprise comprend plus de 300 salariés elle doit faire
chaque année un bilan social. Il faut essayer d’évaluer l’entreprise dans son passé mais
56
également dans son futur. Le chef d’entreprise cédant est une source d’information mais
il ne sera pas une source fiable puisque qu’il désir vendre son entreprise.
2ème niveau, diagnostic stratégique : on se centre sur le métier c’est à dire sur le
3ème étape, diagnostic financier : étudier le bilan, le compte de résultat, annexe, solde
Ce qui va nous intéresser c’est la phase d’évaluation proprement dite. Il n’y a pas de hiérarchie
résultats futurs positifs, la valeur de l’entreprise est déterminée par rapport aux flux
ces approches sont fondées par rapport à des comparaisons de l’entreprise avec des
actifs ou des entreprises de même nature qui ont fait l’objet de cession dans un passé
Quand on cherche à évaluer une entreprise on cherche à évaluer ses capitaux propres. Il faut
actuarielle.
comparatives.
56
L’objectif de l’évaluation ce n’est pas d’arriver à un prix unique mais d’obtenir une fourchette de
valeur possible. Ensuite si on achète une entreprise il va falloir l’acheter à un prix, et c’est la
fourchette de valeur qui permet de déterminer un prix. Le prix est lié à la fourchette de
Actif passif
Dettes
+ dettes
On va considérer que la valeur de l’entreprise est la somme de la valeur de tous les biens de
l’entreprise, auxquels on déduit les dettes. Historiquement cela a été la première méthode
élaboré.
Méthode simple car réalisé à partir du bilan comptable. Il s’agit donc d’étudier la valeur de
chacun des actifs et passifs inscrit au bilan de l’entreprise. On distingue deux gd étapes :
On calcul l’actif net comptable a partir des éléments comptable d’actif et de passif
enregistré le sont à leur valeur historique, ils ont pou prendre de la valeur, leur valeur
Il faut partir d’un bilan comptable après affectation du résultat. Un tel bilan est constaté au
niveau des capitaux propre, si une ligne résultat apparait cela veut dire que le résultat n’a pas été
Distinction actif réel et actif fictif. Et niveau du passif on distingue les capitaux propres des
dettes (on y intègre les provisions pour risques et charges = éléments qui donnent lieu à des
dettes futures).
56
Actif net comptable (ANC) = actif sauf actif fictif – dettes et provisions pour risques et
charges. Dans la mesure où le passif est égal à l’actif on peut montrer que l’ANC est égal aux
capitaux propres – actif fictif. L’ANC regroupe des éléments ne correspondant pas réellement à
- Les frais d’établissement : qui sont des charges étalées. Le PCG autorise leur étalement
par le biais de l’amortissement. Cela regroupe les dépenses occasionnées par la création
d’année. Cela comprend également les frais d’augmentation du capital. Ce sont des traces
du passé et ces éléments ne peuvent être revendus (ils ont aucune valeur marchande).
- Charges à répartir sur plusieurs exercices : elles figurent en bas de l’actif au niveau
des comptes de régularisation. Cela représenta les frais d’émission des emprunts qui sont
répartis sur plusieurs exercices. Ils sont amortis et leur impact sur le résultat est
Ces trois valeurs sont en fait des non valeurs qui doivent être pris en compte.
L’ANC doit être divisé par le nb d’action de la société et permet ainsi de calculé la valeur
Réévaluation de l’actif net comptable (actif net comptable corrigé). On part des deux principes
suivants :
- Prises en compte de la valeur réelle des éléments d’actif : on met en évidence les plus
values et les éventuelles moins values (celles qui n’ont pas données lieu à une provision)
que l’on intègre à la l’actif net comptable. PV et PV net d’impôt en cas de cession. La
56
- Intégration de la fiscalité différée. Ce n’est pas la fiscalité latente, c’est celle qui sera
effective en cas de revente du bien. la fiscalité différée est certaine mais différée dans
le temps.
L’actif net réévalué est l’actif net comptable + PV – MV (qui n’ont pas donnée lieu à provision) + ou
– la fiscalité différée.
Concernant les PV et MV : appréciation de la valeur réelle des différents postes d’actif. Il
La valeur de marché ou valeur vénale qui correspond à la valeur sur l’on pourrait retirer
La valeur liquidative qui est lié à la valeur de marché minorée d’une décote pour tenir
obtenir un bien de même nature que celui dont on procède à l’estimation. il existe des
valeur d’utilité.
Cas des actifs incorporels : ce sont les actifs qui n’ont pas d’existence physique. On considérait
que puisqu’il n’avait pas d’existence physique, leur valeur était faible. L’évaluation de l’actif
incorporel doit prendre en compte les revenus nets futurs actualisés générés par l’actif
considéré.
Evaluation des engagements. L’actif net réévalué prend en compte les dettes, on prend celles du
bilan. Pour les provisions c’est un poste du bilan ou la différence entre chiffre comptable et
chiffre économique peuvent être les plus sensibles. En matière de provisions on distingue au
Les provisions réglementées : elles apparaissent au niveau des capitaux propres. Le PCG
nous dit que se sont des provisions qui ne correspondent pas à l’objet normal d’une
représentent des avantages fiscaux qui empruntent leurs mécanismes aux provisions. Ces
provisions donnent le plus souvent lieu à réintégration fiscale selon un rythme fixé par la
législation
56
Les amortissements dérogatoires : amortissement pratiqué du fait d’une réglementation,
Provision pour risque et charges : couvre des risques et charges nettement précisé que
couvrent des dépenses souvent importantes intervenantes dans un proche avenir. Analyse
La fiscalité différée peut porter à la fois sur les postes du passif et de l’actif.
La fiscalité différée sur les postes du passif va être liée aux dettes d’impôt pouvant
provenir des postes de capitaux propres. Sur les postes du passif on trouve certains
éléments donnant lieu à une fiscalité différée : certains éléments de capitaux propres
devront être rapportés au bénéfice dans un certain délai, ce qui donnera lieu au calcul et
au paiement de l’impôt. Deux postes de capitaux propres quoi donnent lieu à imposition
dans le futur :
produit mais on ne peut l’enregistré comme tel car cela augmente le résultat donc
début une économie d’impôt. Il faut donc faire des reprises futurs. Provisions
La fiscalité différée sur les postes d’actifs : cela donne lieu à une créance d’impôt qui
suppression des actifs fictifs dans le calcul de l’ANC est assimilable à leurs
amortissements totaux sur un exercice. Cela permet de généré une économie d’impôt qui
doit venir gonfler la valeur de l’entreprise. économie d’impôt = VNC des éléments d’actif
56
Les déficits fiscaux : c’est un élément de passif négatif, si la société accumule les déficits. Le
résultat déficitaire peut être absorbé par le résultat des années suivantes. Imputaiton du
déficit sur els résultats des années suivantes. Il y a alors une Créance trésor public à condition
qu’elle soit en mesure de faire des bénéfices dans l’avenir. La créance d’impôt est égalk au
Exemple : déficit de 200.000 et on pense que ce bénéfice peut être imputé dans les deux ans.
200.000*33,33 = 66.666 c’est une créance d’impôt mais elle n’est pas à la bonne valeur, il faut
VMI = valeur mathématique intrinsèque = ANR divisé par nb de titre. Elle est générale supérieur
à la VMC.
Application 1 :
ANC = actif (sauf actif fictif) – dettes et provisions pour risques et charges (frais
Il se calcule à partir du bilan après affectation du résultat mais ici le compte de résultat est
avant affectation. Il faut donc affecter le résultat entre réserves et dettes qui sont les
dividendes versées aux actionnaires. Sans indication sur les dividendes on part de ce bilan.
On part de l’ANC soit 4.250K. On tient compte des PV et MV. Les PV lorsque les biens générant
des PV seront cédés on évalue alors les PV net d’impôt. PV = valeur d’utilité – valeur incluse dans
le bilan. *2/3 = on tient compte de l’impôt lié à la PV car on considère une vente donc on
durable, VMP = achat d’action à des fins purement spéculative) = 2.000 – 1.800 = 200.
56
VMP = (320 – 200) *2/3 = 80.
Sur subvention d’investissement = 300 * 33,33% = 100 => dette futur d’impôt
AMR = 5.880.
La valeur d’une entreprise ne se résume pas à la valeur de ses différents éléments patrimoniaux
pris séparément.
La valeur patrimoniale est particulièrement adaptée aux sociétés financières, immobilières et aux
holdings industriels. En revanche l’approche n’est pas du tout adapté aux sociétés en évolution
rapide tel que les start up pour lesquels le dernier bilan ne donne qu’une image tronquée de
L’évaluation va être considérée sous l’angle d’un investissement c'est-à-dire une mise de fonds
dont on espère un profit. La valeur de l’entreprise correspond à la somme des valeurs actuelles
des flux revenant aux apporteurs de fonds. Il y a différentes approches, la première est la plus
utilisée.
On considère que l’entreprise achète pour son avenir et non pour son passé. Décomposition de
l’horizon en deux phases. Période explicite : période pendant laquelle on considère qu’ile st
raisonnable de faire des prévisions. Au delà de cette période on modéliser les flux et déterminer
56
Pour déterminer la valeur globale de l’entreprise on prend : la valeur actualisée des flux de
trésorerie disponibles sur l’horizon explicite + valeur terminale retenue à la fin de l’horizon
explicite actualisée.
Concernant l’horizon explicite : la durée de cette période est liée à la visibilité de l’entreprise
c'est-à-dire sur cb d’année est il raisonnable de faire des prévisions. Sur cette période on
prévoit les flux de trésorerie disponible calculé à partir de l’EBE – impôt théorique sur les
trésorerie disponible.
On part de l’EBE plutôt que du résultat car ce dernier comporte des éléments n’ayant aucun
On tient compte de la variation du BFRE car elle permet de passer d’une notion comptable à une
Déduction des investissements car les investissements du futur vont venir diminuer les flux de
A l’échéance de l’horizon explicite : au delà de la période explicite, l’entreprise rentre dans une
phase de maturité et on modèle les flux de trésorerie on retenant l’hypothèse d’un taux
Pour générer la valeur de l’entreprise = somme des flux disponible + valeur terminale retenue.
Remarque :
Difficulté quand aux choix du flux de trésorerie disponible de l’année N+1 car de ce choix
56
Application n°2 :
On considère le flux des apporteurs de capitaux à savoir les dividendes. Cette méthode va se
fonder sur le fait que la valeur de l’action va être égale à la valeur actualisée des dividendes
qu’elle va procurer dans le futur. Les différents modèles vont différer selon laquelle les
On considère que les dividendes futurs vont évoluer dans le futur à un taux de croissance unique.
L’idée est de décomposé l’avenir en deux sous période. Ce modèle est partie du constat que le
modèle précédent est réducteur car il part d’une croissance unique du dividende. Le modèle va
56
essayer de tenir compte des différentes phases que l’entreprise va traverser, il y a donc deux
périodes :
Phases de croissance pour n année sur laquelle vont être établies des prévisions précises
de dividendes
Application n°3 :
D^n+6/(R-g)
0,02)*(1,06)^-5 = 117
C) Remarque et conclusion
Remarque : le taux d’actualisation à retenir lorsque l’on évalue la valeur d’une entreprise à partir
du dividende c'est-à-dire des flux qui reviennent aux seuls actionnaires est le cout des fonds
propres de l’entreprise. Ces méthodes fondées sur le dividende s’appliquent dans des cas
particuliers ou l’entreprise à évaluer est dans un secteur mature et dispose d’une bonne visibilité
avec un taux de distribution des dividendes élevé. On est dans un secteur mature c'est-à-dire
ancien avec marché spécifique, dans ce marché il peut y avoir des entreprises croissantes.
56
Taux de distribution des dividendes élevé car une entreprise qui ne distribue pas de dividende
cette opération est égale à 0. Le dividende n’est pas un révélateur des perspectives futures. Le
montant du dividende distribué n’est pas toujours fonction des perspectives futures de profit
mais peu être la conséquence d’une politique de lissage des dividendes ou être expliqué par les
théories financières.
Conclusion :
l’intérêt de ces méthodes est de tenir compte de l’avenir en chiffrant les hypothèses et
de l’entreprise. ces méthodes sont bien adaptées pour les entreprises de services et
d’une façon générale au secteur tertiaire à l’exception des banques, assurances, sociétés
immobilières. Cela est adapté au société de service var il y a peut d’actif net
d’exploitation
les inconvénients : ces méthodes se base sur des prévisions or il est toujours difficile de
faire des prévisions surtout dans le contexte économique difficile et pour un analyste
externe. De plus les résultats sont très sensibles aux hypothèses retenues. Ensuite le
la valeur de l’entreprise, cette valeur est située après la période pendant laquelle on peut
faire des prévisions raisonnables. Enfin ces méthodes sont non normalisées, chaque
analystes peut effectuer des méthodes de traitement différents. Ce n’est pas parce
qu’on ne dispose pas d’une méthode unique qu’il faut renoncer à l’évaluation, on a alors une
fourchette d’évaluation.
L’esprit de cette méthodes est d’évaluer els entreprises par comparaison avec des sociétés
semblables ayant fait l’objet d’une cession dans un passé relativement proche ou étant cotée
- Les marchés sont considérés comme efficients : les comparaisons avec els sociétés
56
Constitution d’un échantillon comparable à l’entreprise à évaluer
Les calculs des multiples des sociétés comparables. Multiple = valeur de l’entreprise ou de
page 6)
I) La constitution de l’échantillon
Constitution d’un échantillon d’entreprise cotée ou d’entreprise ayant fait l’objet d’une cession
faut donc partir d’un échantillon homogène pour un meilleur résultat. Pour cela il faut que les
entreprises soit :
De taille comparable
De même maturité
de l’entreprise :
- Le chiffre d’affaire
- EBE
- FTD
- Le bénéfice net
- Le résultat d’exploitation
Applications des multiples moyen aux données de la société voir diapo 3 page 6.
Application n°4 :
PER = cours / BPA. L’échantillon est constitué. Le PER est déjà un multiple car c’est le rapport
entre le cours et le bénéfice par action. Pour obtenir la valeur de l’action il suffit de considéré le
56
PER moyen de l’échantillon et de multiplier par l’inducteur de valeur c'est-à-dire le bénéfice par
Application n°5 :
résultat d’exploitation).
capitaux propres. Les indicateurs pouvant être considéré comme multiple de la valeur globale de
l’entreprise sont les inducteurs pris avant déduction des frais financiers (EBE). En revanche les
inducteurs calculés après déduction des frais financier sont révélateur des capitaux propres
(résultat d’exploitation).
La comparaison ne doit s’effectuer que dans des conditions convenables c'est-à-dire échantillon
boursier qui peut être soumis à des conditions particulières. De plus dans el cas de difficulté à
obtenir un échantillon d’entreprise de même taille il y a une perte d’intérêt des approches
Ils associent la valorisation par flux futurs et la valeur patrimoniale. Les approches mixtes vont
être multiples : méthode du goodwill. Ces approches mixtes reposent sur els deux reproches
faits aux approches patrimoniales qui ne prennent pas en compte les éléments intangibles de
56
l’entreprise qui contribue à l’augmentation de la valeur de l’entreprise (savoir faire, réputation..).
De plus les approches patrimoniales donnent une vision statique de l’entreprise sans vision dans le
futur.
On considère qu’une entreprise dispose d’un goodwill, dès lors que sa rentabilité est supérieure à
ce que l’on serait en droit d’attendre compte tenu des actifs tangibles dont elle dispose. Le
goodwill représente les capacités de l’entrepreneur a géré les outils de production, savoir faire,
savoir commercialisé. Tout ces éléments donnent à l’entreprise une valeur supérieur a la valeur de
ses diverses composante Dans le cas de la méthode du goodwill on considère que les capitaux
propres de l’entreprise sont égal : à l’Actif Net Réévalué (hors fonds de commerce) et au
goodwill.
L’ANR (actif net réévalué) est retenu pour sa valeur hors fonds de commerce car celui-ci
correspond à des éléments incorporels dont la valeur est considérée comme faisant
partie du goodwill
En présence d’une entreprise en difficulté qui n’offre que de médiocre rendement et qui
Le goodwill = valeur actualisé du supplément de résultat généré par les actifs intangibles appelé
rente.
=bénéfice – actif*t
Le premier est le résultat global attendu des actifs tangibles et intangibles de l’entreprise. Le
Le résultat prévisionnel théorique est le résultat attendu par les actifs tangibles de l’entreprise.
La différence entre ces deux niveaux de résultat représente le résultat attendu des actifs
intangibles de l’entreprise.
Le résultat prévisionnel théorique est obtenue par la valeur des actifs tangibles * taux de
rémunération.
56
L’actif tangible va être soit l’actif net réévalué hors fonds de commerce soit en partant des
capitaux permanents nécessaires à l’exploitation (CPNE). Ce dernier est la valeur d’utilité des
On applique aux actifs tangibles un taux de rémunération attendu qui est différents en fonction
ANC
Actif passif
Capitaux propres
-dettes
Actif passif
Dettes d’exploitation
CPNE =
actifs tangibles.
-Si actif = CPNE il y alors deux retraitements supplémentaires (valeur d’utilité des actifs
56
Elimination des produits et charges liés aux biens hors exploitation
Réintégration des charges d’intérêt sur dettes financières à moyen et long terme car les
Application n°6
1) Détermination CPNE
capital(6%)
Immobilisation fin année N+1 = immobilisation nécessaire à l’exploitation début d’exercice en N+2
56
N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
d’exploitation
terme**
*normalement les amortissements doivent être calculés selon les valeurs d’utilité des
immobilisations !!!!
**si les charges étaient des charges de MT ou LT ont ne fait rien, ni déduction ni ajout !!!
4) Calcul goodwill
∑rentes / (1+R)^t
1)-Actif = ANR :
Produit d’exploitation
+produit financier
56
-charge d’exploitation (avec amortissement a partir des valeurs d’utilité)
-charges financière
+charge financiere M et LT
CONCLUSION :
On peut dire d’une façon générale que l’approche patrimoniale a le mérite d’avoir une justification
historique, cette démarche est à privilégier lorsque les actifs évalués ont une valeur de marché
indépendante du processus d’exploitation de l’entreprise. Cas des sociétés immobilières dont els
actifs dépendent de l’état du marché immobilier ou des sociétés industrielles. En fonction des
L’approche actuarielle, par les flux se projette dans le futur et permet de fixer les ambitions de
l’entreprise dans les périodes de déprime ou d’euphorie boursière, elle a l’avantage de tracer le
Dans un marché en équilibre toutes les méthodes devraient conduire à la même valeur. Chaque
méthode va considérer un point de vue différent, l’idée est d’avoir une fourchette à partir des
différentes méthodes. Une évaluation sérieuse prendra en compte la valeur de marché des actifs
mis en œuvre mais elle s’interrogera également sur la manière dont ces actifs sont utilisés par
l’entreprise.
-Si la valeur patrimoniale est supérieure à la valeur obtenu par actualisation des flux ou à
la valeur issue des multiples, cela signifie que l’entreprise vaut plus pour son passé que pour ses
des actifs pour obtenir une meilleure rentabilité et une meilleure allocation des ressources.
-Si la valeur patrimoniale est inférieure à la valeur obtenue après actualisation des flux ou
par la méthode des multiples (valeur actuarielle), c’est le cas lorsque l’économie est
56
caractérisée par les éléments incorporels. Dans ce cas l’entreprise est fortement rentable et
investis dans des projets dont la rentabilité est supérieure à son coup du capital.
-Si la valeur obtenue par la méthode des multiples boursiers est supérieure à celle issue de
l’approche actuarielle. Dans ce cas il faut s’introduire en bourse car des investisseurs financiers
Si la valeur obtenue par la méthode des multiples est inférieure à la méthode actuarielle et
si l’on croit au plan d’affaire de l’entreprise. Il faut mieux attendre que l’entreprise concrétise
dans ses états financiers son potentiel de croissance reflété dans la méthode actuarielle.
création valeur patrimoniale et valeur actuarielle sont assez proche. Au bout de trois ans la
valeur patrimoniale est souvent sensiblement inférieure à la valeur actuarielle. Les pertes des
de l’entreprise. En revanche l’anticipation des flux futurs joue favorablement. Pendant la phase
immatériel créé par l’entreprise ne fait pas l’objet d’une évaluation. En phase de maturité la
Le ralentissement du taux de rentabilité devrait également avoir un impact sur la valorisation par
les flux, et donc en phase de maturité valeur actuarielle et valeur patrimoniale en tendance a ce
rapproché.
La phase de déclin : les bénéfices vont diminuer ce qui va impacter directement les approches
actuarielles qui deviennent inférieure à la valeur patrimoniale. Cette valeur patrimoniale continu a
croitre a un taux faible jusqu’à l’apparition des premières pertes qui conduisent a une diminution
de cette valeur.
Il ne faut pas confondre valeur et prix. Le prix est prévu entre l’acheteur et le vendeur en
Ne pas oublier les hypothèses des différentes méthodes. Dans la pratique les experts vont
utiliser différentes méthodes, les plus employées sont les méthodes actuarielles et des
multiples.
56
Chapitre 2 : les fusions-acquisitions
Elles sont liées au développement de l’entreprise. Pour se développer croissance externe : choix
La fusion est une opération par laquelle deux sociétés ou plus se regroupe pour n’en
former qu’une.
L’acquisition quand à elle est une opération par laquelle une société prend le contrôle
d’une autre.
Ce sont deux opérations de nature différentes. Une acquisition ne débouche par nécessairement
sur une fusion. A l’inverse une fusion n’est pas la conséquence d’une acquisition. Si la société cible
est cotée en bourse l’acquisition se fera par offre public on parle d’OPA (offre public d’achat) ou
OPE (offre public d’échange). Dans le cas particulier de l’offre public il n’y a pas négociation du
L’acquisition se sera parfois financer massivement par endettement on pare alors d’opération a
qui opèrent dans le même secteur d’activité et sont donc concurrentes. Ce type
sein de l’activité et sont encadrer par les autorités de régulation car elles limitent
Les principales raison d’une intégration horizontales est les économie d’échelle et la
56
o Les opérations conglomérales, elles concernent les entreprises dont les activités
sont sans lien. On les a surtout connu dans les années 70, 90.
En fonction de la forme :
cet apport par des actions et donc une augmentation de capital. Et échange de titre
entre les actions des sociétés absorbé et absorbante c'est-à-dire que les
pour en former une troisième qui va être composé des éléments d’actifs et de
o Les synergies de couts liées aux effets de volume . C’est une diminution du cout
unitaire moyen de production. Pour cela on réparti on réparti les frais fixe sur de
gros volume. Les économies de taille peuvent permettent l’obtention d’une masse
deux activités.
56
les conditions du marché à son avantage et au détriment des autres acteurs de
recherche des compétences spécifiques de l’entité acquise pouvant être transposé vers
marché nouveau. Développement par innovation qui va être associé à une croissance
permanente et dont les produits sont menacés par des produits de substitution.
d’alliance, il peut également passé par de la croissance externe, c’est le cas des sociétés
situé dans des secteurs en forte évolution nécessitant des adaptation permanentes ou
dans des activités parvenu a maturité menacé par des produits de substitution.
La fusion acquisition peut s’appliquer par une stratégie défensive c'est-à-dire pour
est de se grouper avec d’autres entreprise. Cela permet de continuer à augmenter ses
l’apparition des technologies émergentes. Le fait d’acquérir une taille critique : les
entreprises grandissent par fusion pour entrer dans le jeu concurrentiel. Il s’agit d’éviter
d’un concurrent gênant il s’agit d’une protection à une tentative d’attaque des principaux
rivaux. Limiter les entrées au sein du secteur c’est une action de dissuasion visant à
marché qui évalue mal les titres ou qui ne détient pas toute l’information sur la
société concerné.
56
o La sous évaluation concerne les actifs de la cible : dans certains cas il est moins
couteux d’acheter une entreprise que d’acquérir sur le marché les différents
actifs qui composent son patrimoine. Cela peut s’expliquer par une mauvaise
valorisation des actifs de l’entreprise ou par le fait que des actifs identiques ne
se trouvent sur le marché qu’à l’état neuf donc plus cher. La prise de contrôle
opérationnel à un cout nettement plus faible que s’il avait fallu le constituer.
En échange de leur titre les actionnaires de la société absorbé peuvent recevoir de l’argent
(paiement et numéraire) ou des actions (paiement en actions) ou alors les deux. Pour les offres
publiques les deux modalités de paiement sont proposées, cela permet d’intéresser un plus grand
nb d’actionnaires.
Le Paiement en numéraire équivaut à ce que les actionnaires de la cible vont vendre leurs actions
- Les actionnaires de l’acquéreur vont maintenir inchangé leur participation dans le capital.
s’endetter.
cible des actions qui lui appartiennent. L’entreprise émettrice va devoir procéder à une
nouvelles actions contre les actions de la cible. Ce paiement présente des avantages
- Si le cours des actions acquéreuse augmente, les actionnaires de la cible vont bénéficier
- Avantage fiscal, dans le cas ou le paiement est en action la PV (différence valeur cédé et
valeur de celle qu’on reçoit) éventuelle bénéficie d’un sursis d’imposition. Paiement en
La difficulté du paiement en action est la parité des changes, on rémunère l’acquisition en action
en fonction des valeurs respective des différentes sociétés, de la valeur relatives de chaque
56
action. Parité des changes, nb d’action de la société émettrice que peut obtenir un actionnaire de
la société cible. Ce nb d’action sera fonction des valeurs respectives des deux sociétés.
Application N°1
Pour la société B
ANR = 1.500.000
Pour la société A
ANR = 1.000.000
Valeur action société cible (A) = 250. La société acquéreuse a des actions de 150. 250/150 = 5/3.
Si une entreprise prend le contrôle d’une autre entreprise, son objectif est de créer de la valeur.
Il y a création de valeur si deux entreprises réunies valent plus prises ensemble que séparément.
groupe après opération – valeur des sociétés avant l’opération. Diapo 1 page 4.
On compare le gain généré avec le cout. En cas de paiement en numéraire le cout correspond au
Prime de contrôle : pour que les actionnaires de la cible accepte de céder leurs actions l’offreur
doit leur proposer un prix supérieur au cours de bourse. Prime de contrôle est supplément de prix
que l’acquéreur est prêt à payer pour prendre le contrôle de la cible. La prime de contrôle est
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comprise entre 20 et 30% de plus du cours cotés de la cible. La prime de contrôle est un cout
pour les actionnaires de la société acquéreuse mais c’est un gain pour la société achetée.
Le cout global représente majoritairement la prime de contrôle, on peut avoir des frais annexes.
La prise de contrôle est la différence entre le gain espéré de l’ensemble déduite des couts.
Application 2 :
Le gain sera égal à la somme de T=1 jusqu’à l’infini des FTD actualisé
Application n°3 :
Hypothèse 1 :
(2*5)-8/8 = 25%
Hypothèse 2 :
(2*4,5)/8 = 12,5%.
Hypothèse 3 :
Application n°4 :
on va actualiser au cout du capital de la société les flux des années 1 à 5 et valeur terminale en 5
0,035)]*(1,12)^-5 = 428,29
Valeur capitaux propre = VGE – Valeur dettes financières = 428, 29 – 100 = 328,29
0,03)]*(1,12)^-5 = 180,49.
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Nouveau gp :
1 2 3 4 5
FTD 39 46 51 58 66 (44+20+2)
0,035)]*(1,11)^-5 = 727,65
Objectif des actionnaires de la cible est de vendre leurs actions au plus fort pour avoir le plus de
valeur. Les actionnaires de la société absorbante désirent acheter des actions à un prix faible.
parties. Cela dépend de la situation du marché : si l’acquéreur a le choix entre plusieurs cibles
pour faire jouer les effets de synergies, la répartition de la création de valeur se fera plus tôt
en sa faveur. A l’inverse s’il existe peut de sociétés permettant de réaliser des synergies ce sont
les actionnaires de la cible qui sont en position de force pour obtenir un prix élevé.
l’achat. Offre public : le conseil d’administration ne désire pas répondre à l’offre, il va falloir
L’acquisition reste créatrice de valeur tant que la prime offerte aux actionnaires de la cible
reste inférieur aux gains à attendre de la prise de contrôle nets des couts qu’elle engendre.
Application n°4 :
La création de valeur pour les actionnaires de la cible est la prime de contrôle valorisé à 19,51
million (différence entre le prix réellement payé 160 millions pour acquérir P et la valeur réelle
Partage de la valeur :
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- Pour l’acquéreur : 94,36/113,87 = 82,87%
Application n°5 :
La création du valeur du point de vue de l’acquéreur correspond à la valeur du groupe créée par
l’opération moins la valeur des deux gp pris séparément moins la prime moins les autres couts.
Effet de synergie à ajouter à la valeur des deux entreprises pour obtenir valeur du groupe créé.
Valeur de G = 4*7 = 28 m
Valeur de L = 2*3 = 6 m
Valeur créée par l’opération = 0,8 + 1,2 soit 2m. 0,8 aux actionnaires de l’acquéreur soit 40%, le
Etudes empiriques qui se sont intéressé à la mesure de la création de valeur généré par els
acquisitions. En ce qui concerne les sociétés acheteuse ont s’est rendu compte que les fusions
acquisitions était assez peu créatrice de valeur, voir même dans certains cas, destruction de
valeur. En moyenne on estime que sur le court terme la création de valeur est comprise entre
-0,5 et 2%.
Pour les sociétés cible sur le court terme cela est positif et l’augmentation correspond au
rentabilité qualifié de normale c'est-à-dire que l’on aurait obtenu sans fusion acquisition. La
rentabilité normale est calculée à partir d’un modèle (MEDAF). Facteur de d’Impact sur la
rentabilité :
être payé soit en numéraire soit en action. Dans le cas d’un paiement en action le marché
réagit négativement alors qu’en cas de paiement en cash le marché réagit positivement.
Théorie du signal : toute information divulgué au marché financier peut être interpréter
comme un signal. Lorsque l’action est payé en actions, le marché considère que la valeur de
Impact de la taille des sociétés : relation négative : plus les sociétés concernées ne
sont de taille importante, moins la rentabilité attendue des opérations vont être élevée.
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Le caractère amical ou hostile de l’offre à un impact sur la rentabilité. Si l’offre est
hostile, le gain pour la cible sera supérieur à une offre amicale. Le gain pour l’acquéreur
sera inférieur dans une offre hostile que dans une offre amicale.
financement par la dette). Lorsque la société s’endette pour acquérir la cible cela va avoir
un impact positif sur le marché par une rentabilité anomale. En revanche en prélevant sur
la trésorerie, la relation sera négative. Une entreprise qui génère une trésorerie
actionnaires
diversification. Quand les deux sociétés ont des activités différentes = rentabilité moins
importante.
par le marché
Impact de l’expérience : première opération de fusion ou on. L’expérience ne paye pas les
marchés vont considérer qu’un certain nb d’opération de fusion passée génère une
rentabilité négative.
actionnaire, et/ou rémunération en titre prévu ? conflit d’intérêt si le dirigeant n’est pas
actionnaires, il ne va pas forcément prendre des décisions ayant un impact positif pour
les actionnaires.
La rentabilité des acquéreur dite « anormale » des acquéreurs sera d’autant plus faible que
l’offre est hostile, que le paiement s’effectue en action, que l’acquéreur est de taille importante,
(secteur différents), lors de l’acquisition d’une entreprise étrangère, plus le dirigeant a acquis
d’autres entreprises.
Les opérations à effet de levier vont permettre à l’acquéreur dans les opérations de fusions-
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Les effets de levier vont être possibles par le recours aux holdings qui sont des sociétés dont
l’activité est financière c'est-à-dire qu’ici l’activité va être représentée par la détention et le
contrôle des sociétés dans lesquels elle possède des participations. La holding à un double rôle :
- Moyen d’organisation d’un groupe. Le groupe va être constitué autour d’une société mère
(la holding)
Pour bénéficier de l’effet de levier juridique il convient d’intercaler entre la société et les
repreneurs une holding afin de limiter les apports nécessaires pour en prendre le contrôle.
Limite de ce type de montage : il peut être difficile de trouver des partenaires financiers qui
Il consiste à financer tout ou partie de l’acquisition par des dettes plus tôt que part des apports
en capital. La dette peut être souscrite par des repreneurs ou par la holding ou par les deux.
L’effet de levier financier suppose que la holding s’endette. On remarque alors que pour
détient que des titres de participations, les seules ressources dont elle va disposer sont les
dividendes qu’elle va recevoir de la cible (elle est devenue actionnaire de la cible). Ce qui veut
dire que le montage ne fonctionne que si le montant de la dette de la holding est « calibré » en
Si la holding est endettée elle paye des charges d’intérêt qui sont fiscalement déductible ce qui
permet de bénéficier d’économie d’impôt. Le produit imposable pour la holding qu’en cas de 80%
Si elle est déficitaire elle va pouvoir bénéficier d’économie d’impôt car ces charges sont
fiscalement déductibles. Les dividendes ne sont imposables pour la holding que si elle détient
95% de la cible. Si participation de 80% la holding peut adopter le mécanisme cela implique que
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Paragraphe 2 : les Leverage Buy Out (LBO)
Montage qui va permettre de racheter une entreprise en utilisant les différents leviers
précédant. Une des singularités de ces montages est qu’une partie de l’acquisition peut être
- Les acquéreurs ont souvent des fonds spécialisés, ce sont des investisseurs financier
et non pas industriel. L’investisseur industriel achète l’entreprise pour son activité, le
financier va avoir lui une optique beaucoup plus réduite, il n’a pas vocation à rester plus de
5-7 ans dans le capital de la société. Le montage doit donc permettre de réaliser à moyen
terme au moment de la vente ultérieure de la participation dans la société une plus value.
Dans la majorité des cas, la holding détient au moins 95% des actions de la cible afin de
bénéficier du régime de l’intégration fiscale ce qui lui permet d’imputer fiscalement les
Les financements utilisés sont fait pour une partie par des apports en capital et le solde par
dettes. En France en moyenne un LBO est financé à 25-30% par fonds propres et le reste c'est-
à-dire 70 à 75% par dettes. Le niveau de la dette doit être calibré. Ce calibrage de
qu’on part de la cible on regarde sa capacité à distribué ces résultat, on en déduit la capacité de
comparée à la valeur de la participation dans la cible, la différence étant financé par fonds
propres.
L’endettement n’est pas une simple dette bancaire. Elle peut comprendre trois niveaux :
La Dette sénior : dette classique à moyen terme (entre 3 et 7 ans) dont le montant est
calculé sur les flux de trésorerie disponible et récurent de la cible. Cette dette peut
et C d’une durée plus longue remboursable in fine sur 8 et 9 ans . L’opération permet de
limiter le poids du remboursement supporté par l’entreprise dans les premières années de
Lorsque les montants prêtés sont importants, la dette sénior peut être souscrite auprès
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La dette mezzanine : elle prend la forme de titre de créance remboursable après la
dette sénior (année 9 et 10 suivant l’opération). Elle permet à terme d’accéder au capital
de la société. Les avantages de cette dette c’est de profiter de l’effet de levier au delà
de ce que les banques veulent prêter car on émet des titres sur les marchés, le
financement à lieu par les actionnaires. De plus cela permet d’avoir un endettement sur
une durée plus longue que les crédits classiques. Financement qui apporte une plus grande
remboursement, voir le paiement des intérêts peuvent être défini selon des modalités
recours à la mise en place d’une opération qui n’aurait pas été possible de monter avec
Dette à long terme : qui s’intercale entre la dette sénior et la dette mezzanine. Elle est
remboursé après la dette sénior, elle est plus risqué et aura donc un taux d’intérêt élevé.
Pour les acquisitions de faible importance, le financement classique combine une dette sénior à
deux tranches et une dette mezzanine alors que pour des acquisitions plus importantes le
montage pourra être beaucoup plus complexe avec par exemple une dette sénior à 4 tranches :
Application n°6 :
Le cout net de l’endettement de la holding est de 2/3 de 9 soit 6%. La holding peut verser au
banque une annuité de 4,8 m sur une durée de 7 ans. Le cout réel étant de 6%.
1ère condition : l’évaluation : l’estimation de la valeur de la cible se fait généralement selon deux
approches.
- Actualisation des flux de trésorerie disponibles : cette méthode doit être adapté en
ayant conscience que le recours massif à l’endettement pour le financement n’est pas
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le risque des actionnaires. Ce qui majore d’autant le cout des fonds propres puis le
remboursement de la dette fait baisser le cout des fonds propres. Le cout du capital
- Approche des multiples. Dans ce dernier cas, les professionnels retiennent généralement
comme inducteur de valeur le résultat opérationnel avec un multiple compris entre 4 pour
les montages les plus risqués et 8 pour les montages les moins risqués. Dans ce cas la
valeur delà cible sera égal au résultat opérationnel de la cible * le multiple (entre 4 et 8)
2ème condition : La holding doit être en mesure de faire face au service de la dette : intérêt
ET remboursement. Cela suppose que le niveau d’endettement de la holding soit en rapport avec
la capacité de distribution de la cible. Cela suppose également détenir compte d’une marge de
sécurité dans le calcul de la marge de la cible. Cela suppose une cible en bonne santé financière et
disposant d’atout par rapport à ses concurrents afin de limiter le risque de dégradation de la
situation. Cela suppose des bénéfices futurs stables et un aléa relatif à la capacité de
distribution limité. Cela suppose une cible qui n’a pas besoin d’investir massivement à moyen
terme sous peine de limiter sa capacité de distribution. Cela concerne les entreprises ayant
atteint un certain stade de maturité, évoluant dans un secteur d’activité stable c'est-à-dire sans
variabilité de la conjoncture.
3ème condition : Importance du management package : la cible doit être bien géré ce qui passe
par la mise en place d’incitation des dirigeants. Souvent les fonds d’investissement demandent au
dirigeant d’investir une part importante de leur épargne à leur coté voir même de s’endetter.
Les échecs sont souvent lié au fait que la cible n’est pas en mesure de distribué suffisamment de
dividendes à la holding. Le holding ne peut alors rembourser ses dettes, elle fait faillite. En cas
d’échec pour éviter la faillite de la holding il faut la recapitaliser c'est-à-dire procéder à des
apports en capital.
Cession à un industriel
Introduction en bourse
La cession à un autre investisseur financier qui met lui même en place un nouveau montage
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Application n°7 :
Rentabilité de l’opération
L’endettement est souscrit par G. dette mezzanine à remboursé dans 6 six ans in fine. Capitaux
Au bout de 5 ans la dette bancaire sera complètement remboursement, seule la dette mezzanine
subsistera.
Avec un résultat de 10
En N +5 :
N+5 :
30(1+TIR)^5 = 106
(1+TIR)^5 = 106/30
TIR 28,71%
Qu’est ce qu’une offre publique ? C’est une opération par laquelle une personne physique ou
morale, informe le marché de son intention d’acheter les actions d’une société cotée à un prix
déterminé. Les actionnaires de la société visée sont libres d’apporter ou non leurs actions à
l’offre. Pour rendre l’offre attractive et inciter les actionnaires de la cible à vendre, l’initiateur
de l’offre doit offrir une prime par rapport au cours de bourse de la cible (prime de contrôle).
L’offre s’adresse directement aux actionnaires de la cible sans avoir besoin de l’accord des
dirigeants. L’offre publique est la forme normale d’acquisition d’une société cotée en bourse.
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Paragraphe 1 : les modalités de l’offre
Le paiement peut s’effectuer en échange de titre ou en espèce. Offre public d’achat opération
L’offre publique peut être amicale ou non. On parle d’offre amicale lorsque le conseil
d’administration de la cible recommande aux actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre. Dans le
cas contraire on parlera d’offre hostile ou non sollicité. Sauf exception l’offre publique vise 100%
des titres donnant accès au capital. L’initiateur peut stipuler dans son offre une condition
d’obtention d’un certain nb de titre en deçà duquel l’offre n’aura pas de suite positive. Ce seuil
L’offre publique est entouré d’un certains formalisme : un projet d’offre public doit être soumis à
l’AMF (autorité des marchés financiers). Le projet comprend une note d’information détaillé,
Après étude critique de la note l’AMF va donner ou non son visa. C’est à partir de ce moment qu’il
va y avoir une publicité de l’opération. Si l’AMF considère que le cout proposé est trop faible elle
considère que l’offre n’est pas recevable et l’initiateur doit ou la modifier ou renoncer ou faire
appel.
Lorsque le visa est apposé publication d’un communiqué de presse par l’offreur pour informé le
La durée de l’offre est la période pendant laquelle les actionnaires de la cible peuvent apporter
leurs actions à l’acquéreur. Elle est comprise entre 5 et 35 jours. Les actionnaires qui souhaitent
participer à l’offre vont l’indiquer à leur intermédiaire financier, les autres gardent le silence.
Si l’offre aboutit : l’initiateur acquiert 80% des actions, si l’OPA réussi les titres qui n’auront pas
été acheté et qui sont encore cotés sur le marché feront l’objet d’une offre public de retrait.
Dans ce cas l’actionnaire n’aura plus le choix et sera obligé d’apporter ses titres. Le prix du
Il peut y avoir un projet d’offre public concurrente déposé auprès de l’AMF. Il faut pour cela
surenchérir d’au moins 2% par rapport au prix offert dans l’offre initiale.
Le dépôt d’une offre peut être obligatoire : c’est le cas lorsqu’une personne physique ou morale
vient à franchir le seuil d’1/3 du capital ou des droits de vote d’une société cotée sur un marché
réglementé. C’est le cas d’un achat de 2% d’une société dans l’année si elle possède déjà une part
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Les OPR : offre public de retrait qui offre le droit aux actionnaires minoritaires de céder leur
titre aux actionnaires majoritaires. Elle peut être demandé par les minoritaires qui veulent sortir
de la société ou les majoritaires lorsque les actionnaires majoritaires détiennent plus de 95% du
capital.
L’OPRA : offre public de rachat d’action : la société propose aux actionnaires de racheter leurs
actions. Cette offre permet à l’entreprise de distribuer aux actionnaires des liquidités non
MANQUE
Emission de bon de souscription d’action auprès des partenaires : ils donnent droit de souscrire à
des bons auprès des partenaires à un prix convenus à l’avance. Lorsque les partenaires utilisent
Favoriser l’actionnariat des salarié : les salariés sont en général défavorable à l’offre hostile.
Transformation en SCA, le gérant est nommé selon els règles prévues par les statuts.
L’auto détention rachat par la société de ses propres actions. Une société cotée est autorisé a
racheté ses actions pour maximum 10% de son capital et pour une durée maximale de 6 mois.
Une fois l’OPA lancé les mesures à prendre sont défensives. C’est l’assemblée générale des
En cas d’OPA hostile, la société peut procéder à une augmentation de capital ce qui va rendre
Technique du chevalier blanc : tiers qui lance une offre concurrente à celle de l’initiateur hostile,
c’est une contre offre donc prix supérieur de 2% avec un dépôt 5 jours avant la fin de l’offre
Mesure Pacman : la cible de l’OPA peut devenir agresseur c'est-à-dire qu’en tant que cible elle
Les achats d’amis : amis qui rachètent des actions sur le marché et qui n’apporteras pas à l’offre
Les recours judiciaires : permet de gagner du temps et organiser au mieux ses moyens de
défense. On peut attaquer l’AMF en considérant qu’elle a apposé son visa sur une demande qui
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