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EXERCICE 1. LA VALEUR
Le prix d'émission des obligations dépend de plusieurs facteurs, tels que la notation de
crédit de l'entreprise, la demande du marché pour ces obligations et les taux d'intérêt
en vigueur sur le marché.
Dans ce cas, l'entreprise émet des obligations remboursables in fine dans 6 ans, avec
un taux d'intérêt nominal de 2 %. Si des obligations comparables offrent une prime de
150 points de base et une notation BBB+, cela suggère que l'entreprise émettrice
pourrait devoir offrir une prime similaire pour attirer les investisseurs. Cela peut
signifier que le prix d'émission pourrait être inférieur au pair, égal au pair ou supérieur
au pair, en fonction de la demande des investisseurs.
En résumé, le prix d'émission des obligations peut varier en fonction de divers facteurs
et ne peut donc pas être déterminé simplement en fonction des informations fournies
dans l'énoncé.
Pour calculer la valeur de l'obligation O deux ans après l'émission, nous devons tenir
compte de plusieurs éléments tels que le taux d'intérêt nominal, la prime de risque, la
notation de crédit et l'évolution des taux d'intérêt sur le marché.
Supposons que l'obligation O soit toujours notée BBB+ et que la prime de risque reste
constante à 150 points de base. Dans ce cas, le taux d'intérêt effectif pour l'obligation
O serait de 1,5% + 1,5% (prime de risque) = 3%.
Supposons que le nominal de l'obligation O est de 1000 €. Les flux de trésorerie futurs
attendus sont les paiements d'intérêts de 1% par an pendant les 4 prochaines années
(puisque l'obligation est remboursable in fine dans 6 ans). Nous pouvons calculer la
valeur actuelle de ces flux de trésorerie actualisés en utilisant le taux d'intérêt effectif
de 3% comme suit :
VAT = 934,64 €
Par conséquent, la valeur de l'obligation O deux ans après l'émission, lorsque le Trab
des obligations comparables est de 1,5%, serait d'environ 934,64 €. Veuillez noter que
cela est basé sur les hypothèses et les données fournies dans l'énoncé, et que la valeur
réelle pourrait varier en fonction de divers facteurs.
Le calcul de la sensibilité tel qu'il est posé dans l'énoncé est incohérent car il utilise des
données qui ne correspondent pas à la durée de l'obligation O.
Dans l'énoncé, on donne une variation de 1 point de base (0,01%) du taux d'intérêt et une
variation de prix de 1 € pour une valeur initiale de 105 €. Cela correspond à une durée de 1 an
pour une obligation qui verse un coupon annuel de 2%.
Cependant, l'obligation O dans l'énoncé a une durée de 6 ans et verse un coupon annuel de
2%, ce qui implique une structure de flux de trésorerie plus complexe et une sensibilité
différente. Le calcul de la sensibilité ne peut donc pas être simplement basé sur une variation
ponctuelle du prix observée sur une courte période.
En conclusion, le calcul de la sensibilité tel qu'il est posé dans l'énoncé est incohérent car il
utilise des données qui ne correspondent pas à la durée et à la structure de l'obligation O.
1. Indiquez quel critère de la théorie des jeux, parmi les trois utilisés, a conduit à
sélectionner P3.
Le critère de la théorie des jeux qui a conduit à sélectionner P3 est le critère de Maximin.
Ce critère consiste à choisir le projet qui présente la plus petite valeur minimale de la VAN,
c'est-à-dire le projet dont la VAN minimale est la plus élevée. Dans le cas présent, la VAN
minimale de P3 est de 1000 euros, alors que celles de P1 et P2 sont respectivement de -3000
euros et -2000 euros. Par conséquent, le choix s'est porté sur le projet P3 qui présente une
VAN minimale plus élevée que les deux autres projets.
2. Posez le calcul de la CAF d’exploitation de la 1re année du projet P4 en utilisant
trois formules différentes.
La CAF d'exploitation de la 1re année du projet P4 peut être calculée de trois manières
différentes :
Coefficient bêta des capitaux propres utilisé dans le financement du projet P5.
a) Après la procédure de désendettement, le coefficient bêta des actifs ressort à 1,5. En
quoi cette information est-elle incohérente par rapport aux autres données disponibles ?
b) Après correction, le bêta des actifs de la société C ressort à 0,8. Posez le calcul du bêta
des capitaux propres utilisé dans le financement du projet P5.
b) Le bêta des capitaux propres de la société C peut être calculé à partir de la formule suivante
:
où βca est le bêta des actifs, D/E est le ratio dette/capitaux propres de la société C, et T est le
taux d'imposition.
A partir des données fournies, on sait que βca = 0,8, D/E = 0,4/0,6 = 0,67 et T = 0 (car aucune
information n'est donnée sur le taux d'imposition). En substituant ces valeurs dans la formule,
on obtient :
Le coefficient bêta des capitaux propres utilisé dans le financement du projet P5 est donc de
0,47.
D'après ce tableau, le projet d'investissement P6 peut être financé sans avoir besoin de
ressources supplémentaires par rapport à celles déjà prévues, car le total des flux de trésorerie
pour l'année N est nul. L'entreprise dispose donc de suffisamment de trésorerie pour financer
le projet P6 en N.
5 DPS = 1
DPS = 1 / 5 = 0,2
Où :
Pour que la conversion devienne profitable, le prix de l'action à l'échéance doit être
supérieur ou égal au prix de conversion, c'est-à-dire 1000 €. Ainsi, il faut trouver la valeur de
P qui rend cette inégalité vraie.
En effectuant des itérations, on peut trouver que Trab ≈ 0,05431 est la valeur de
rendement qui rend l'égalité ci-dessus vraie pour P = 1000 €. Donc, si le prix de l'action à
l'échéance est supérieur à environ 31,96 € (1000 €/31,29), la conversion deviendra profitable.
Le PER (Price-Earnings Ratio) représente le ratio entre le prix d'une action et son
bénéfice par action (BPA) sur une période donnée.
Si le PER est de 10, cela signifie que l'investisseur paie 10 fois le bénéfice par action
de l'entreprise pour acquérir une action de celle-ci.
Supposons que le BPA de l'entreprise soit de 2 euros, alors le prix d'achat de l'action
sera de 20 euros (10 x 2 euros).
Cela signifie que l'investisseur peut s'attendre à un rendement de 10% sur son
investissement, à condition que le bénéfice par action reste constant.
Le multiple est défini comme le ratio entre la valeur de marché des capitaux propres
d'une entreprise et une variable financière telle que le bénéfice, le chiffre d'affaires, etc. Cette
variable financière est appelée "inducteur" du multiple.
Dans ce cas, nous avons besoin de calculer l'inducteur utilisé pour déterminer le
multiple, à savoir le rapport entre la valeur des actifs de la société comparable et son bénéfice,
son chiffre d'affaires ou une autre variable financière utilisée pour le calcul du multiple.
Par conséquent, l'inducteur utilisé pour déterminer le multiple dans cette approche
comparative est le bénéfice de la société comparable, qui est égal à 1 000 k€.
Les résultats courants et les résultats nets comptables ne prennent pas en compte les
éléments non récurrents ou les événements exceptionnels qui peuvent affecter les
performances de l'entreprise sur une période donnée. De plus, ils peuvent être
influencés par des choix comptables, tels que les méthodes d'amortissement ou de
valorisation des stocks, qui peuvent différer entre les entreprises.
Pour ces raisons, les inducteurs couramment utilisés pour le calcul des multiples sont
généralement basés sur des mesures financières telles que le chiffre d'affaires, le
bénéfice d'exploitation, le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et
amortissements (EBITDA), ou le bénéfice ajusté.
Dans le cas présent, la valeur des actifs de la société comparable a été utilisée pour
calculer le multiple, ce qui peut être approprié si les actifs ont une importance
significative pour les performances financières de l'entreprise.
L'ANCC est une mesure du patrimoine net de l'entreprise, c'est-à-dire la valeur de ses
actifs moins la valeur de ses passifs. Cependant, cette mesure ne prend pas en compte la
capacité de l'entreprise à générer des flux de trésorerie futurs. Par conséquent, l'ANCC ne
reflète pas nécessairement la valeur économique réelle de l'entreprise.
D'autre part, la valeur de rendement est basée sur la capacité de l'entreprise à générer
des flux de trésorerie futurs. Cette mesure prend en compte les résultats courants ou les
bénéfices futurs prévus, après déduction des coûts tels que les impôts et les investissements
nécessaires pour maintenir ou développer les activités de l'entreprise.
Résultat courant net d'IS = résultat net comptable + résultat exceptionnel net d'IS = 0,4
- 0,2 = 0,2 M€
Flux de trésorerie disponibles pour les actionnaires (FCF) = résultat courant net d'IS +
amortissements et provisions - investissements = 0,2 + 0 - (2,5 - 2,1) = -0,2 M€
Ainsi, la valeur de marché des capitaux propres de la société D peut être calculée
comme suit :
VCP = x % ANCC + (1 - x) % VR = 5 M€
2,5x + (1 - x)(-2) = 5
2,5x - 2 + 2x = 5
4,5x = 7
x = 7 / 4,5
x = 1,56
Les pondérations appliquées sont donc de 1,56% pour l'ANCC et de 98,44% pour la
valeur de rendement.
EXERCICE 5. TRESORERIE
L'entreprise est exposée à la baisse du dollar par rapport à l'euro car elle a facturé en
dollars américains et devra donc recevoir des dollars qu'elle devra convertir en euros au taux
de change en vigueur au moment du paiement, qui est plus défavorable que le taux de change
au moment de la facturation. Si le taux de change baisse entre la date de la facturation et la
date de paiement, l'entreprise recevra moins d'euros pour ses dollars, ce qui affectera
négativement sa rentabilité.
La couverture mise en place par l’entreprise sous forme d’un forward permet de fixer
le taux de change EUR/USD à 0,8929 (ou 1,1200 USD/EUR) pour l’échéance du 01/05/N.
Par conséquent, la couverture a été efficace, car elle a permis de se protéger contre la
variation du taux de change EUR/USD entre le 01/03/N et le 01/05/N. L'entreprise a ainsi
assuré une prévisibilité du montant en euros qu'elle allait recevoir pour la vente en dollars.
Donc la couverture a été efficace car elle a permis à l'entreprise de sécuriser le taux de
change et de réaliser une économie de change de 18 827,27 EUR.