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La dépense d’investissement
La durée du projet
Les recettes nettes d’exploitation
La valeur résiduelle
La dépense d’investissement : d’abord il faut prendre en considération les dépenses liées aux achats
des immobilisations corporelles, le montant de l’investissement doit aussi comprendre d’autres
éléments, tels que :
Il faut tenir compte de certains frais initiaux, tels que les frais de recherche et développement, les frais
de publicité, ou encore le besoin en fonds de roulement d’exploitation (Actif Circulant-Passif
Circulant) ou encore (Stocks + Créances clients-Dettes fournisseurs).
Ces dépenses d’investissement peuvent éventuellement être diminuées par le déclassement d’anciens
actifs non exploités. L’entreprise doit faire une prévision exhaustive de l’ensemble de ces éléments.
La durée de vie du projet, qui est désigné par un « n ». L’horizon de l’investissement peut
être soit égal à la durée d’amortissement des équipements, si le matériel doit être amorti sur 7 ans, la
durée de vie du projet sera donc aussi égale à 7ans. On peut aussi considérer une durée plus courte,
pour accroître la visibilité des prévisions, dans ce cas-là, la durée de vie de l’investissement soit
inférieure à la durée d’amortissement des équipements exploités pour ce dernier.
Les Recettes Nettes d’Exploitation prévues : Ces recettes nettes (nettes d’impôts), on
suppose pour simplifier en fin d’année, sont égales à la différence entre les produits annuels
encaissables et les charges annuelles décaissables qui proviennent de l’exploitation de
l’investissement. Par produit encaissable on désigne toute entrée effective d’argent, même chose pour
les charges décaissables, donnant lieu à une sortie effective d’argent.
Les emprunts financiers et leur remboursement, ne sont pas pris en compte ici, puisqu’ils ne relèvent
pas du niveau financier.
Pour cela, on se basera essentiellement sur l’EBE qui représente l’Excédent Brut d’Exploitation.
Calcul de la CAF : Méthode Soustractive et Méthode Additive
La valeur résiduelle : à la fin de la vie de l’investissement, l’entreprise pourrait
potentiellement dégager une valeur résiduelle, qui est une recette qui viendrait s’ajouter à la recette de
la dernière année du projet. Elle est possible qu’elle soit constituée de l’un des deux d’éléments ou les
deux à la fois. La valeur vénale est une valeur de vente des immobilisations en fin de projet, toutefois
il faut tenir compte des incidences fiscales, telles que le reversement de TVA ou encore l’impôt sur la
plus-value. Deuxième élément possible, l’accroissement initial du BFR au début du projet, pourrait
finir par baisser à la fin de ce projet, on parle alors de récupération du BFR, qui équivaut une rentrée
d’argent.