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Et l’école liée au marché : consiste à dire que le meilleur évaluateur c’est le marché, si
l’entreprise n’est pas cotée en bourse, il est recommandé de l’adosser à un échantillon
significatif d’entreprises similaires cotées.
(Avant synthèse des calculs) Une fois le bilan est dressé, on a l’inventaire de l’ensemble des
actifs qui vont faire l’objet du patrimoine de l’entreprise, toutes les méthodes tiennent compte
de ces actifs qui figurent dans le bilan, mais si on veut retenir la philosophie de la méthode
patrimoniale, y a des éléments du patrimoine qui ne figurent pas dans le bilan, c’est toute la
partie immatérielle de l’entreprise ( la satisfaction de la clientèle, le capital confiance sur le
marché, la réputation de l’entreprise…) comment les évaluer ? Et donc il faut incorporer les
actifs matériels et immatériels (non pas incorporels comme brevet qui figure sur le bilan).
D’où la difficulté, car n’a pas d’existence juridique et donc ne peut être évalué qu’à travers
ses conséquences.
LIMITES Propriétés : la méthode se base sur le patrimoine de l’entreprise qui figure sur le
bilan (incomplet) et les valeurs comptables ne représentent pas la vraie valeur vu qu’elles sont
historiques, il faut donc les corriger ce sont 2 limites de ces deux propriétés qui sont à la
base de toutes les méthodes patrimoniales, qu’il faut prendre en considération pour que les
méthodes soient bonnes.
Méthodes patrimoniales :
1. Valeur mathématique comptable : Elle fait confiance aux données comptables, y a pas
de réévaluation, ni d’intégration de plus ou moins-value, la seule précaution est l‘élimination
des actifs fictifs, et le reclassement des dividendes inscrits dans e résultat de l’exercice donc
aux capitaux propres et je les ajoute aux dettes à court terme du passif circulant
Par le bas : Total actif – total des dettes – Actifs fictifs – Fraction de résultat à distribuer
Par le haut : Capitaux propres – Dividendes (fraction du résultat à distribuer) – actifs fictifs
C’est une première approximation qui ne donne aucune importance à la valeur réelle des
éléments du patrimoine de l’entreprise. Ce n’est pas le résultat qui est important, mais plutôt
le taux de variation de la valeur mathématique comptable d’une année à l’autre qui est
important. C’est à titre de curiosité des actionnaires (Mesure la richesse de l’entreprise
(toute chose est égale par ailleurs) si le taux augmente, la situation de l’entreprise s’est
améliorée) et non pas pour l’évaluation, sinon c’est la VMC qui va être importante.
3ème correction c’est l’élimination de 30% des capitaux propres assimilés (fiscalité latente).
2. Valeur mathématique intrinsèque : l’actif net comptable corrigé : on prend élément par
élément, et on compare la valeur comptable avec la valeur réelle/ vénale, on prend total plus-
value et total moins-value, et selon le cas l’incidence fiscale ( Il y a une interaction entre la
VMC et la VMI, l’ANC est obtenu à travers la VMC, pour obtenir la VMI, je prends la VMC
globale, à laquelle j’ajoute le total des plus-value – le total des moins-values, si j’avais pris en
considération au niveau de la VMC la fiscalité latente c’est bon, sinon je l‘intègre + une
économie fiscale sur les immobilisations en non valeurs (car je le retranche extra comptable
pour faire le calcul mais elles figurent toujours dans le bilan et donc demain je vais bénéficier
d’une économie fiscale comme une plus-value).
J’obtiens alors la valeur Intrinsèque globale, l’unitaire c’est cette dernière divisée par le
nombre d’actions.
Et donc on peut déduire la valeur de l’actif immatériel sous l’hypothèse que le surprofit est
récurrent (répétitif), et donc je calcule la somme actualisée de ce surprofit pour déterminer la
valeur de cet actif immatériel. (Voir résumé)
- Rente abrégée :
La Méthode d’évaluation par l’actualisation des flux de cash consiste dans un premier temps à
déterminer les cash, on pose des hypothèses ou des prévisions CF1, CF2, jusqu’à CFn, mais
l’entreprise n’est pas capable e prévoir les cash jusqu’à n, la prévision est sérieuse (période
explicite) jusqu’à un horizon précis, et puis elle est hasardeuse, aléatoire (période implicite).
Par exemple, on est capable d’établir un plan d’affaire business plan pour les 5 années à venir
(horizon explicite), au-delà implicite. On procède à l’actualisation des cash prévisionnels pour
les 5 premières années c’est la valeur de l’entreprise pour l’horizon explicite, l’autre partie
de la formule c’est ce qu’on appelle la valeur terminale (Vr) que j’actualise à partir de la 5 ème
année.
L’intérêt de la méthode c’est pouvoir donner une valeur à l’entreprise qui prend en compte
les perspectives futures de l’entreprise : « L’entreprise vaut davantage ce qu’elle va rapporter
dans le futur ». Ce qui est plus important pour l’acheteur.
Étapes :
1- Détermination d’un business plan Raisonnable : Dans lequel on trouve les flux
futurs d’encaissement, de décaissement incluant les hypothèses de travail (issues de la
prise de connaissance de l’entreprise et donc sur la base de l’historique de l’entreprise
je détermine la vision ou le scénario est ce qu’il est optimiste, neutre ou pessimiste).
Ce business plan donne naissance au tableau d’exploitation prévisionnel (Flux
d’encaissement pour les 5 prochaines années, les flux de décaissement et la différence
fait les Cash-flow). Une fois déterminées, on détermine le taux d’actualisation on
détermine la valeur pour la partie explicite.
2- L’estimation de flux de trésorerie prévisionnels : Free cash flows ou cash-flow
disponible, c’est-à-dire la partie libre es flux de trésorerie, la partie réellement
disponible qu’on a obtenu grâce à la variation du BFR, (l’élément qui vient après c’est
l’investissement) Pourquoi ? parce qu’en passant de la première année à la deuxième à
la troisième, le nombre de clients augmente le BFR augmente donc c’est lui, suivi
de l’investissement qui justifient le mot free par rapport à cash-flow.
3- Détermination du taux d’actualisation : Il reflète les anticipations des agents
économiques et leurs exigences. Comment on le détermine ? le taux d’actualisation on
le confort avec le coût moyen pondéré du Capital CMPC, qui est composé de deux
éléments : parce qu’il y a le capital social et le capital prélevé du marché (émission
d’obligations ou dettes à court terme de la banque) 2 sources (FP + D)
K= CMPC= Cfp * FP/ (FP +D) + Cout de la dette CD * (D/ (FP+D) * (1-IS)
La formule est donc bonne si on est dans un univers où toutes les données sont
disponibles. La difficulté se trouve au niveau du coût de la dette car j’en ai plusieurs à
taux fixe et à taux variable, et aussi e coût des fonds propres. Pour ce dernier il est
admis qu’il est calculé par le MEDAF.
Ce taux est logique mais pas parfait.
On a calculé sur 5 ans les CFC, on a déterminé le taux d’actualisation, je peux
actualiser Valeur de l’entreprise pour l’horizon Explicite = ∑CFC/ (1+K)^5
On dit que c’est une méthode comparable, par analogie : une hypothèse sous-jacente, non dite
« les marchés sont parfaits » (concurrence pure et parfaite, l’absence de taxation, l’équilibre
La réalité d’une entreprise peut être extrapolée à une autre entreprise c’est parce qu’il est
impossible qu’une entreprise ait une valeur plus élevée par rapport aux entreprises c’est ce
qui est appelé la standardisation des taux de profits la standardisation des valeurs à
condition que la population soit homogène.
En adoptant cette hypothèse : je choisis un multiple qui a un sens (le véhicule à travers lequel
je passe de l’échantillon à l’entreprise qui m’intéresse), c’est un ratio qui grâce auquel je peux
collecter les données d’un échantillon et que je pourrai extrapoler à l’entreprise cible qui
m’intéresse. Ce ratio est une valeur divisée par un solde comptable
- La valeur peut être soit celle de l’entreprise obtenue à travers un solde comptable
c’est le solde global de l’entreprise (EBITDA, EBIT…)
- La valeur unitaire, la valeur d’une action obtenue à travers un solde comptable
relatif à une unité (bénéfice par action)
2ème point très important c’est l’échantillon, on doit chercher des entreprises qui
appartiennent au même secteur et Même DAS. L’âge n’est pas un bon critère ; des
entreprises récentes qui font 20 fois plus d’autres plus anciennes. La taille, la même chose
Si on choisit même âge, même taille, même secteur, ce n‘est pas suffisant et pas juste. Tous
les indicateurs font sujets de critique. Le meilleur c’est même DAS avec même secteur.
Démarche :
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