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Il m'est difficile de cocher ses quelques lignes en terme de travail sans faire une dédicace particulière
à titre posthume à vous mon feu regretté grand frère MUBENO MAVUMISA Jerry, que la terre de
nos ancêtres a brutalement arraché si tôt. Que ton âme repose en paix
L’entreprise qui ne dispose pas d’un système de gestion budgétaire peut-être comparée à un aveugle
incapable d’apprécier les obstacles.
LECLERE Didier
DEDICACE
En toute modestie et en toute reconnaissance, je dédie mes efforts traduits dans ce travail :
A vous mes parents MUBENO MAVUMISA Dany et AMBA ITELA MIRIAM, pour tous
vos sacrifices et soutien financier, moral et matériel dont j'en suis bénéficiaire pour
l'accomplissement de ce travail ;
À vous mes frères Hervé MUBENO et Dan MUBENO
À la mémoire de mon regretté frère Jerry MUBENO
À vous mes cousins, cousines, oncles, tantes, etc.
À mes amis(es) et proches
Ce travail ayant connu la participation de plusieurs personnes, nous rendons ici hommage à tous ceux
qui ont d’une manière ou d’une autre à sa réalisation.
D’emblée nous rendons grâce au Très Haut, l’Eternel, notre Dieu pour tous Ses bienfaits et Ses
bénédictions qui font de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Du fond de notre cœur, nous exprimons notre gratitude au Recteur NGOY BOLIYA Daniel de
l’Université Protestante au Congo et à l’ensemble du corps scientifique et académique pour la
formation dont nous sommes bénéficiaire sous leur houlette.
Enfin, nous remercions toutes les autres personnes qui ont apporté leurs contributions à la réalisation
de ce travail et dont les noms n’ont pas été cités. Qu’elles sachent que le silence n’est pas synonyme
d’oubli.
I . Tableaux :
Tableau N° 1 : Synthèse du l’évaluation des produits et charges d’exploitation (USD) au 31/12/2018
Tableau N°2 : Synthèse de l’évaluation du Résultat (USD) au 31/12/2018
II. Graphiques
B.O :
Pour y répondre, nous avons formulé les hypothèses suivantes : La gestion budgétaire permettrait de
déterminer les orientations économiques à court terme, elle concourrait donc à éviter les aléas du futur de
l’entreprise ; la valorisation du processus de construction budgétaire qui accompagne les décideurs à la
mise en place d'une bonne prévision et la maîtrise des coûts pour le développement de l’entreprise
permettraient de mesurer sa performance. Enfin, les contrôleurs de gestion calculent les écarts existants
entre les données prévisionnelles du budget et les données réelles. Ces écarts éclaireraient les décisions et
renseigneraient les contrôleurs et les managers sur la performance.
Afin d'affirmer ou d'infirmer nos hypothèses de recherche, nos enquêtes ont été effectuées à la
REGIDESO S.A/DG. Nous nous sommes servis des méthodes descriptive, analytique et statistique ainsi
que des techniques documentaire et d’interview, pour expliquer les résultats. Nous sommes arrivés à la
conclusion suivante :
La REGIDESO SA est confrontée au défi de réussir les challenges du contrat de performances, par
l’amélioration de la qualité de service et l’établissement de son équilibre financier, à travers notamment
une gestion efficace et efficiente de son budget. La gestion budgétaire est un outil de pilotage de la
performance en basant sur la mise en valeur de l’analyse des écarts qui optimise une gestion budgétaire
efficace et qui permet d’allouer de façon réaliste les ressources disponibles et qui constitue pour le
dirigeant un outil de décisions et lui permet de prévenir les risques. C’est en fonction des informations
ressorties de ces rapports budgétaires que l’entreprise société devra par la suite porter une rectification à
ses budgets. Cette rectification sur les budgets établie en fonction des écarts s’avère très indispensable au
niveau de la société, car c’est un moyen pour cette dernière d’apprécier sa performance.
INTRODUCTION GENERALE
0.1.ETAT DE LA QUESTION
Suite à l’accélération du changement technologique et de la mondialisation croissante de
l’économie, les entreprises ont été confrontées à de nouveaux défis. Elles ont dues s’adapter, développer
de nouvelles stratégies et modifier leurs structures organisationnelles pour mieux se coller à la réalité du
monde économique (N.Berland, Y. De Rongé, 2012) .
La démarche budgétaire permet de confronter périodiquement, les réalisations effectives aux prévisions ;
en vue de mettre en évidence des écarts qui peuvent susciter des actions correctives. Elle englobe tous les
aspects de l’activité économique de l’entreprise dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées. C’est
donc le mode de pilotage à court terme de l’entreprise afin de réaliser ses objectifs (J. MEYER, 1969).
Pensé pour les organisations publiques dans un premier temps, c’est en Amérique du Nord, au cours des
années 1920 chez General Motors sous les ordres de Sloan,que le budget a été utilisé pour la première
fois comme outil de gestion interne. Il était perçu comme très utile dans le contrôle des responsabilités
ainsi que pour la coordination par le contrôle des résultats qu’exigeaient les grandes entreprises privées.
Puis c’est la conférence internationale de Genève en 1930 qui va consacrer la démarche budgétaire
comme premier outil de contrôle des performances des grandes entreprises industrielles (N.Berland,
2012). Cependant, il a fallu plusieurs années pour qu’elle le devienne réellement. C’est après la seconde
guerre mondiale que la gestion budgétaire s’étend progressivement pour devenir le premier outil de
contrôle de gestion.
Bien que d’autres outils du contrôle de gestion soient également utilisés, force est de constater que le rôle
de la gestion budgétaire est central dans la mesure où les autres outils (ratios, tableau de bord, …)
s’établissent et s'évaluent par rapport à elle. Cette place peut s’expliquer par les multiples fonctions qu’on
lui attribue (planification, coordination, contrôle, évaluation des performances,etc).
Au regard de toutes ces considérations, il y a donc bien des raisons de consacrer une attention particulière
à la gestion budgétaire car elle occupe une place primordiale dans la vie d’une entreprise.
Plusieurs spécialistes se sont penchés sur la question. Parmi eux, nous citons Jacques MARGERIN qui dans son
ouvrage « Gestion financière de l’entreprise » (1971) , affirme que l'absence de gestion budgétaire dans le
management d’une entreprise est à l’origine des déficits financiers constatés, car il n’y a pas de confrontation entre
prévisions et réalisations.
Dans le même ordre d’idées, Brigitte DORIATH dans son étude sur le « contrôle de gestion en 20 fiches » (2008),
montre que la démarche de prévision budgétaire permet une meilleure connaissance des atouts et faiblesses de
l’entreprise et par l’anticipation sur les réalisations, d’améliorer la réactivité de l’entreprise. Elle responsabilise et
engage le personnel opérationnel. Et elle force à la coordination des actions.
De toutes ces études, aucune ne traite de la relation entre la gestion budgétaire et la performance
organisationnelle dans le secteur public. De notre part, nous avons mené notre étude sur la gestion budgétaire et sa
contribution à la performance au sein d’une entreprise publique. Telle est l’orientation de cette recherche qui est
tout à fait différente de celles menées par nos prédécesseurs.
0.2.1.PROBLEMATIQUE
Parmi les outils dont disposent les dirigeants figurent la gestion budgétaire qui est un instrument de
planification, de coordination et de contrôle de gestion. L'un des problèmes qui se pose dans beaucoup
d’entreprises est la non application des procédures générales d’élaboration et d’exécution du budget.
Afin d’assurer une bonne coordination entre les activités, il est important de mettre en œuvre un système
de contrôle capable de couvrir la gestion budgétaire. Ce système regroupe un certain nombre d’aspects
dont quelques- uns sont liés à la planification, à l’élaboration budgétaire, à l’exécution et au suivi du
budget.
Pour qu’une entreprise tant publique que privée puisse être rentable, elle a besoin d’utiliser les techniques
modernes de gestion qui lui permettent de s’adapter à l’instabilité de son environnement. Parmi ces
techniques, la gestion budgétaire s’est relevée très importante pour le contrôle de gestion de toutes les
entreprises, bien entendu, cet outil doit être adapté à chaque entreprise pour atteindre son objectif.
Notre préoccupation est de nous interroger sur la matérialité et la pratique de la gestion budgétaire dans
une entreprise publique. A cet effet, notre travail consiste à répondre à la problématique suivante :« La
maîtrise de la gestion budgétaire assure- t-elle la bonne marche d’une entreprise publique quant à
l’atteinte de ses objectifs ? » . Elle sera déclinée en plusieurs questions :
Quel intérêt éprouve une entreprise publique à recourir à la gestion budgétaire dans son processus
de contrôle de gestion ?
Dans quelle mesure la démarche budgétaire constitue-t-elle un indicateur de performance ?
• Quel est le rôle de la gestion budgétaire dans la prise de décisions des managers ?
0.2.2.OBJECTIF DE L’ETUDE
0.2.2.1.Objectif général
L’objectif principal de cette étude est d’apprécier tant soit peu l’efficacité et l’efficience de la gestion
budgétaire dans la réalisation des performances au sein d’une entreprise publique.
0.2.2.2.Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques poursuivis par ce travail sont libellés comme suit :
Évaluer l’impact du contrôle budgétaire d’une entreprise publique dans l’atteinte des objectifs qui
lui sont assignées.
Identifier les bonnes pratiques de la gestion budgétaire
Dégager l’importance de la démarche prévisionnelle sur le résultat net de l'entité
0.3.HYPOTHESES
Eu égard de la problématique énoncée ci-haut, nous formulons les hypothèses suivantes, qui constituent la
ligne de conduite de l’ensemble de ce travail :
La gestion budgétaire permettrait de déterminer les orientations économiques à court terme, elle
concourrait donc à éviter les aléas du futur de l’entreprise.
La valorisation du processus de construction budgétaire qui accompagne les décideurs à la mise en
place d'une bonne prévision et la maîtrise des coûts pour le développement de l’entreprise
permettraient de mesurer sa performance.
Les contrôleurs de gestion calculent les écarts existants entre les données prévisionnelles du
budget et les données réelles. Ces écarts éclaireraient les décisions et renseigneraient les
contrôleurs et les managers sur la performance.
Notre travail tentera d’approfondir la réflexion sur la problématique déjà citée, et cela en se basant sur les
hypothèses émises qui seront par la suite confirmées ou infirmées.
0.4.METHODES ET DONNÉES D’ANALYSE
Pour récolter les données recueillies sur le terrain, nous avons eu recours aux méthodes et techniques
suivantes :
0.4.1.Méthodes
Méthode descriptive
Il nous a paru impérieux de faire recours à la méthode descriptive qui est définit comme une méthode
qui consiste à analyser un phénomène et à présenter convenablement tous les éléments qui le
compose. Celle-ci nous a permis de décrire les différents services fonctionnels et opérationnels de
l’entité.
Méthode analytique
Cette méthode est définit comme étant une analyse systémique de toutes les informations ainsi que les
données récoltées. Celle-ci nous a permis d’analyser les données chiffrées recueillies sur terrain.
Méthode statistique
La méthode statistique nous a aidé à quantifier, à chiffrer et à présenter les résultats de notre recherche
sous forme de tableaux et graphiques.
0.4.2.Techniques
La technique documentaire
Nous avons utilisé cette technique pour rassembler, lire et analyser la documentation à notre
disposition. Il s’agit des ouvrages, rapports scientifiques et des ateliers de formation, des articles
publiés dans des revues ainsi que d’autres livres ayant trait à notre sujet de recherche. La technique
documentaire nous a aidé à faire le parcours des ouvrages et autres écrits relatifs à la gestion
budgétaire pour cerner le cadre théorique de notre sujet.
L’interview
Nous avons opté pour un entretien structuré sur base d’un guide conçu et rédigé par nous même. Cela
nous a valu une collecte aisée des données, tout en évitant l’étiquette d’évaluateur.
Pour mener à bien notre étude, nous avons opté pour des données de PANEL. Les données de panel sont
des observations relatives aux mêmes individus ( entreprises, ménages, salariés…) à des périodes
successives.
0.5.JUSTIFICATION DE L'ETUDE
Le choix de ce sujet est conduit par notre expérience personnelle vécue au sein de plusieurs entreprises
que nous avons eu à visiter dans le cadre des travaux pratiques académiques. Cette présence au sein des
différentes entreprises nous a permis d’observer la manière dont la gestion budgétaire est non seulement
considérée mais aussi pratiquée dans l’exécution des opérations financières.
En choisissant ce sujet, nous voulons déterminer l’impact réel engendré par la gestion budgétaire,
devenue une action plus ou moins obligatoire dans la planification des projets, notamment en RDC. Cela
nous permettra de formuler des propositions allant dans le sens d’aboutir à des résultats efficaces.
Pour le lecteur
L’exploitation de notre étude pourrait permettre au lecteur d’avoir un aperçu sur le concept de
gestion budgétaire sous ses différents aspects intégrant les outils modernes de gestion. Elle lui permettra
de cerner la problématique actuelle de la gestion budgétaire dans les organisations
Pour nous-mêmes
Cette étude sera pour nous l’occasion de mieux approfondir les connaissances acquises de façon
théorique au cours de notre formation et de les confronter à la pratique. En outre, elle nous permettra de
mettre en œuvre la pratique du contrôle budgétaire.
- les moyens financiers limités ne nous ont pas permis d’étendre notre enquête à toutes les personnes
susceptibles ne nous livrer les informations
- la réticence de certains de nos enquêtés de répondre à nos questions, nonobstant les assurances offertes
de confidentialité et d’anonymat.
La gestion budgétaire s’applique à un type d’organisation donnée c’est-à-dire à l’entreprise quelle que
soit sa taille, grande, moyenne ou même une petite entreprise. L’entreprise est un acteur économique
produisant des biens et des services pour d’autres acteurs en dégageant des bénéfices. Au sens large,
l’entreprise est une organisation insérée dans la vie économique et pour la vie économique ; sa gestion
budgétaire et d’une manière générale, ses techniques des prévisions et de contrôle de gestion doivent tenir
compte de cette insertion d’une part et d’autre part de la spécificité de l’entité à laquelle s’applique ces
techniques.
La gestion budgétaire est un mode de gestion qui englobe tous les aspects de l’activité de l’entreprise dans
ensemble cohérent de prévisions chiffrées à savoir les budgets.
Elle tient une place primordiale dans la gestion des entreprises et la maitrise de l’organisation. L'objet de
ce chapitre est d’éclairer la notion de la gestion et d’en donner une vision globale.
Ainsi, ce chapitre est structuré en deux(2) grandes sections, dont la première est consacrée à l’analyse
théorique de la gestion budgétaire. La deuxième section est dédiée à l’analyse empirique de la gestion
budgétaire.
La gestion budgétaire consiste à établir des programmes d’actions chiffrées, elle traduit l’engagement des
responsables. Ce mode de peut être perçu comme un outil de motivation (atteindre un objectif) et comme
un outil de sanction (respecter la norme).
1.2..Définition du budget
Le budget est présenté par Paul Leroy-Beaulieu comme « un état de prévoyance des recettes et des
dépenses pendant une période déterminée »1.
Caroline SELMER définit le budget comme « un ensemble cohérents d’hypothèses et de données
chiffrées prévisionnelles, fixées avant le début de l’exercice comptable décrivant l’ensemble de l’activité
»2.
Pour Georges LANGLOIS un budget est « l’expression quantitative du programme d’actions
proposés par la direction. Il contribue à la coordination et à l’exécution de ce programme, il en couvre les
aspects tant financiers que non financiers, et tient lieu feuilles de route pour l’entreprise »3.
Toutes ces propositions de définitions du budget aboutissent à la conception suivante :
le budget est l’expression économique des plans d’actions pour l’année avenir afin d’allouer les moyens
nécessaires pour atteindre les objectifs fixé.
1.3.Rôle du budget
Guy DUMAS et Daniel LARUE (2005) considère que dans le cadre de la gestion budgétaire, les budgets :
Dans le cadre de la politique d’élaboration du budget, il existe six(6) principes de base qui peuvent
permettre au système budgétaire d’orienter et de mieux contrôler l’action collective :
Le système budgétaire doit s’inscrire dans le cadre de la politique générale de l’entreprise. Après avoir
élaboré un plan stratégique, et des plans a long et moyen terme, le système budgétaire intervient comme
un moyen de mise en œuvre à court terme et un moyen de contrôle de ces plans.
Le système budgétaire doit couvrir la totalité des activités de l’entreprise. En effet, pour que les actions
d’une entreprise soient en équilibre les unes par rapport aux autres on ne se contrecarre pas, la définition
des missions des différents services est d’une grande importance.
Le découpage et la présentation des budgets doivent se calquer sur le système d’autorité, c'est-à-dire en
fonction de la répartition de l’autorité entre les cadres, car les plans d’actions sont le fait des responsables
de l’organisation. Cependant, l’entreprise peut être organisée par services fonctionnels, par produits, par
zones géographiques ou par projets.
Quel que soit le type de partage de l’autorité, le système budgétaire se calque dessus.
Ceci revient à dire que l’identification claire des responsabilités ne doit pas nuire à l’esprit d’équipe et aux
solidarités interdépartementales nécessaires.
Ainsi, chaque chef de service doit chercher à atteindre ses objectifs en se souciant en même temps de
l’effet de son action sur les autres départements.
1.4.5.Principe de couplage du système budgétaire avec la politique du personnel
Les bonnes prévisions, les mécanismes impeccables de contrôle budgétaire et la détermination correcte
des objectifs ne suffisent pas pour qu’un système budgétaire soit efficace. Cette dernière trouve sa force
dans la bonne politique du personnel qui doit s’impliquer avec motivation dans les réalisations des actions
selon la logique budgétaire.
1.4.6. Principe d’actualisation des prévisions au vu de nouvelles informations
Chaque fois que des nouvelles informations significatives apparaissent, une révision budgétaire est
nécessaire. Ici donc, la moindre modification de l’environnement n’est pas concernée.
Le système budgétaire doit déboucher sur des budgets par activité. De ce fait, la mise sous tension des
activités de l’entreprise doit être traduite aux termes financiers afin de s’assurer de leur cohérence
d’ensembles.
Une fois les différentes prévisions validées par la ligne hiérarchique, chaque fonction de l’entreprise
(vente, production, achats,…) procède au chiffrage de ses activités pour l’année avenir.
On distingue deux grandes catégories de budgets :
Les outils de gestion de la production permettent une gestion et une optimisation de l’organisation du
travail et de la production, l’aboutissement de cette mise en œuvre doit conduire à l’élaboration du budget
de production : programme chiffré de l’activité productive annuelle.
Ce travail de budgétisation est réalisé en collaboration entre les services techniques productifs et le
contrôle de gestion. Pour présenter un plan de production valorisé, l’entreprise utilise les couts standards
des produits, ce chiffrage représente l’objectif des services productifs.
Dans ce chiffrage les charges directes et indirectes de production sont éclatées dans le temps (le mois très
souvent) et dans l’espace en fonction de la répartition géographique de la production et des
responsabilités.
Ces services doivent proposer un plan d’action permettant de respecter, dans les conditions du budget,
leurs obligations en matière de production.
Les effectifs
Le budget d’approvisionnement est complètement dépondant des techniques de gestion des stocks, il
nécessite que l’entreprise ait déterminé quelles références étaient précisément suivies, quelle en serait la
consommation attendue sur l’année et quel type de gestion des stocks serait pratiqué : gestion calendaire
ou gestion à point de commande.
Ces éléments arrêtés, un chiffrage des achats est possible qui est toujours complété par des prévisions en
date de commande, de livraison et de consommation.
En effet, cette budgétisation doit faire apparaitre, dans le temps, c'est-à-dire chaque mois,
l’échelonnement des prévisions en termes de commande, de livraison, de consommation et de niveau de
stock.
Ce travail doit être effectué sous deux formes :
En quantité : sous cette forme, le budget offre plus d’intérêt pour les services d’approvisionnement
qui devront contrôler son suivi ;
En valeur : les quantités précédentes sont valorisées par un coût unitaire standard
1.5.2.Les budgets financiers
Ces budgets concernent essentiellement deux approches qui peuvent sembler opposées, l’investissement
et la trésorerie.
En effet, l’investissement s’inscrit dans une perspective à moyen ou long terme, la trésorerie traduit les
conséquences à court terme d’encaissements des décisions dans le cadre des budgets opérationnels.
L’investissement se définit comme l’affectation de ressources à un projet dans l’espoir d’en retirer des
profits futurs, c’est un détour de production.
Les choix des investissements d’aujourd’hui seront donc ressentis dans le futur et conditionnent
l’évolution à long terme de l’entreprise, ainsi l’investissement est un pari sur l’avenir.
Au sein du système de contrôle de gestion, des procédures existent qui permettent de sélectionner,
d’autoriser et de contrôler ces investissements.
L’objectif de ces procédures peut être de :
Choisir entre des projets alternatifs dans un domaine où les décisions ne peuvent pas ou peu s’appuyer
sur des phénomènes d’apprentissage et où les univers dans les quels positionne la décision sont
incertains : les outils à la décision peuvent aider le gestionnaire dans ses choix.
S’assurer que les projets d’investissement proposés par les responsables opérationnels sont cohérents
avec le développement à long terme et la stratégie de l’entreprise c’est l’objet du plan de financement.
Vérifier la validité des projets sur les plans commerciaux, techniques, financiers, et légaux pour en
cerner les avantages et les risques et en déterminer la rentabilité : c’est le but des méthodes
d’évaluation des investissements.
Suivre la mise en œuvre des investissements pour faire respecter les prévisions de dépenses telles
qu’elles sont budgétées dans le budget des investissements.
1.5.2.2. Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est la transformation des charges et des produits de tous les budgets précédents en
encaissement et en décaissement, notions qui privilégient l’échéance des flux monétaires.
Il ne peut donc être établie qu’une fois l’ensemble de la démarche budgétaire d’un exercice élaboré et les
différents budgets approuvé.
Dans une optique strictement budgétaire, le budget de trésorerie répond à deux impératifs :
S’assurer d’un équilibre mensuel entre encaissements et décaissements en vue de mettre en place,
préventivement, des moyens de financement nécessaires à court terme en cas de besoin de liquidité
pour un ou deux mois ;
Connaitre le solde de fin de période budgétaire des comptes de tiers et le disponible tels qu’ils figurent
dans le bilan prévisionnel.
Section 2: Analyse empirique
2.1.Définition de la gestion budgétaire
Selon Pierre LAUZEL & Robert TELLER, la gestion budgétaire concerne la traduction du programme
d’activités en termes de budgets d’exploitation et la surveillance du degré de réalisation des prévisions
correspondantes (1997).
Bernard MEHEUT considère que la gestion budgétaire est le regroupement des méthodes permettant de
définir les objectifs chiffrés de l’entreprise, de fixer aux différentes fonctions des objectifs cohérents, les
budgets ; et tout au long de l’année, de détecter au plutôt les risques de déviation afin de déclencher les
mesures appropriées de redressement (1982).
Selon Jack FORFGET, la gestion budgétaire est « un mode de gestion consistant à traduire en
programmes d’actions chiffrées, appelés budgets, les décisions prises par la direction avec la participation
des responsables ». (2005).
La gestion budgétaire est une modalité de gestion prévisionnelle qui se traduit par 3 :
La définition d’objectifs traduisant ce que l’entreprise souhaite faire ou estime pouvoir faire ;
une organisation permettant la prévision, sous forme de budgets, cohérents entre eux, épousant
l’organigramme de l’entreprise et englobant toutes les activités de l’entreprise (fonctionnelles et
opérationnelles) ;
la participation et l’engagement des responsables dans le cadre d’une gestion décentralisée ;
3
Brigitte DORIATH, « Le contrôle de gestion en 20 fiches, édition Dunod, Paris, 2008, P01.
le contrôle budgétaire par la confrontation périodique des réalisations avec le budget, mettant en
évidence des écarts et permettant toutes mesures de régulation pour les écarts remarquables (gestion
par exception).
Enfin, la gestion budgétaire est l'ensemble des mesures qui visent à établir des prévisions chiffrées, à
constater les écarts entre celles-ci et les résultats effectivement obtenus et à décider des moyens à mettre
en œuvre pour atteindre les objectifs fixés, pour une période déterminé.
2.2.Rôles de la gestion budgétaire
Pour Michel GERVAIS, le système budgétaire permet « d’obtenir au moindre coût et rapidement,
de l’information fiable afin de connaître, de prévoir et de comprendre les évènements importants
affectant l’entreprise » (2005).
• Selon Jean LAUCHARD, le système budgétaire permet « d’obtenir au moindre coût et
rapidement, de l’information fiable afin de connaître, de prévoir et de comprendre les évènements
importants affectant l’entreprise » (1998).
• Pour Saada. T. Burlaud. A ; Simon.C (2005), l’élaboration des budgets n’est pas une fin en soit, elle
«vise essentiellement à mettre en place un mode de gestion permettant d’assurer à la fois la
cohérence, la décentralisation et le contrôle des différents sous-systèmes de l’entreprise».
Jean MEYER fait apparaitre trois phases dans le processus budgétaire : la prévision, la budgétisation et
le contrôle (1979) :
2.3.1. La prévision
C’est prévoir en quelque sorte ou connaître d’avance. On définit la prévision comme une attitude
volontariste (politique de choix ou d’un engagement pour l’avenir), scientifique (statistique) et collective
face à l’action future.
La prévision est un plan d’activité, permettant d’établir, pour la période considérée, un programme
d’action, une norme, en se basant sur de nombreuses simulations, des informations internes et externes.
La budgétisation est l’inscription dans les budgets, des données résultantes des prévisions.
C’est aussi l’ensemble des recettes et des dépenses d’un budget et la traduction de ces objectifs en terme
financier.
La budgétisation est liée à l’horizon de planification, à l’objectif visé et aux moyens mis en œuvre.
2.3.3. Le contrôle budgétaire
M. Gervais définit le contrôle budgétaire comme une comparaison entre le niveau des réalisations à celui
des prévisions (2009). Le contrôle budgétaire est définit comme « la comparaison permanente des
résultats réels et des prévisions chiffrées figurant aux budgets afin :
De rechercher la (ou les) cause (s) des écarts ;
Selon L.LAGLOIS, C .Bonnier, M. Bringer (2006), le contrôle budgétaire est une procédure qui compare
à postériori les réalisations avec les prévisions du budget d’un centre de responsabilité, cette procédure
compare :
Compare des écarts entre les montants réalisés et les montants budgétés (ou montants préétablis) ;
Comporte une phase d’identification des causes d’écarts ;
Avant l’action
Pendant l’action
Après l’action
2.3.3.2.1.Le contrôle avant l’action
Il a pour but d’améliorer la préparation de l’action et est constitué par la démarche prévisionnelle. Il faut
vérifier que les hypothèses retenues pour la construction des budgets sont cohérentes avec les objectifs à
moyen et à long terme (plan opérationnel et plan stratégique). Il faut aussi envisager les envisager les
conséquences des décisions budgétaires avant de s’engager dans l’action.
C'est-à-dire pendant l’exercice budgétaire. Il a pour objectif de repérer rapidement les décalages entre
les prévisions et les réalisations de façon à mettre en œuvre les actions correctives nécessaires. Pour
réaliser ce contrôle, il faut pouvoir fournir, de façon permanente et rapide, aux opérationnels, les
informations sur les réalisations. Avant de mettre en œuvre des actions correctives, on effectue des
analyses complémentaires pour expliquer les causes de décalage. La technique de l’analyse des écarts
est utilisée pour comprendre l’origine des problèmes.
L’objectif n’est plus de corriger les actions mais de présenter un bilan final de la période budgétaire. Ce
bilan final permet :
D’expliquer les écarts ;
De mettre à jour les normes techniques et de réfléchir sur la fiabilité des prévisions.
Il peut permettre aussi de mesurer la performance des responsables qui s’inscrit dans le processus
d’évaluation de l’entreprise.
2.4. Analyse des écarts
2.4.1. Interprétations des écarts
L’interprétation des écarts varie suivant le côté du résultat concerné 4 :
Produits :
P > R : Écart défavorable, manque à gagner
P < R : Écart favorable, Gain, Boni
Charges :
P > R : Écart favorable, économie
P < R : Écart défavorable, Dépassement
2.4.2. Mise en œuvre de calcul des écarts
Le calcul des écarts est mis en œuvre de la manière suivante 5 :
L’écart sur résultat réel et le résultat préétabli de référence. Il médire la déviation de la performance
globale à court terme. Cet écart est calculé par la formule suivante :
4
Nelson IFEKA, « Comptabilité budgétaire et analytique », Université Protestante au Congo,
2020 – 2021.
5
Christian GOUJET, Brigitte DORIATH, « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance »,
édition Dunod, Paris, 2007.
2.4.2.2. Ecart sur chiffre d’affaire
L’écart sur chiffre d’affaires passe par le calcul de l’écart observé entre le chiffre d’affaires réel et le
chiffre d’affaires budgété. Il est calculé comme suit :
Ecart sur chiffre d’affaire = chiffre d’affaires réel – chiffre d’affaires prévu
= PR X Q R – QP X P P
Nous disons qu’un écart est favorable lorsqu’il est positif, c’est-à-dire que les réalisations sont
supérieures aux prévisions, contrairement un écart est défavorable lorsqu’il est négatif, c’est-à-dire que
les réalisations sont inférieures aux prévisions. Ainsi, chaque écart peut se décomposer en écart sur
quantité et écart sur prix de la façon suivante :
Ecart sur quantité : correspond à la différence entre les ventes totales réalisées et les ventes totales
prévues. Il est calculé comme suit constitue la somme des écarts sur des prix différents produits. Il est
égal à :
E/Q = ∑ (QR – QP) PP
Ecart sur prix : constitue la somme des écarts sur des prix différents produits. Il est égal à :
E/P = ∑ (PR – PP) QR
Ecart sur marges = marge sur coût préétabli réelle – marge sur coût préétabli prévue
En contrôle budgétaire, un écart est la différence entre le réel et le prévu. En appliquant ce principe aux
coûts, on obtient : Le coût prévu est préétabli à partir des coûts préétablis de production (coûts standard,
coût prévisionnels) appliqués au volume réel de production. On déduit donc :
Ecart sur coût = coût réel – coût prévu
Le coût prévu est préétabli à partir des coûts préétablis de production (coûts standard, coût prévisionnels)
appliqués au volume réel de production. On déduit donc :
Ecart sur coût = coût réel de la production – coût préétabli appliqué à la production réelle
Les actions correctives sont prises à partir de l’analyse des causes d’écarts, la procédure peut être
présentée comme suit :
Il est donc essentiel de connaître et de rechercher à traduire la période de temps acceptable entre
l’apparition d’un dérèglement et sa correction.
Adaptée
L’action corrective doit porter sur le déterminant qui exerce l’influence la plus grande sur les résultats.
Il est nécessaire aussi d’utiliser une force adéquate de correction, sous peine d’aboutir à des résultats
opposés et/ou indésirables, la correction ne doit être ni trop forte, ni trop faible.
Conclusion partielle
La gestion budgétaire est une méthode de gestion prévisionnelle, à court terme qui a pour objet
de préparer l’entreprise à exploiter les atouts et affronter les difficultés qu’elle rencontra dans l’avenir,
elle est fondée sur l’évaluation des moyens à mettre à la disposition des responsables pour atteindre les
objectifs fixés.
Pour la réalisation de ce travail, nous avons porté notre étude sur la Régie de distribution d’eau de la
République Démocratique du Congo « REGIDESO SA » en abrégé, dans le but de confronter les
connaissances théoriques à la pratique professionnelle.
Ainsi, ce chapitre est subdivisé en 2 sections. La première sera dédiée la présentation du contexte de
l’étude. Celle-ci sera utilement complétée par l’approche méthodologique qui sera l’objet de la seconde
section.
Le 30 décembre 1939 intervient un décret royal portant création de la Régie sous la dénomination de
« Régie de distribution d’eau et d’électricité du Congo belge et Ruanda-Urundi » , celle-ci était dotée
d’une personnalité juridique qui lui conférait une autonomie de gestion.
Le 25 août 1966 par l’ordonnance-loi n°66/460, la société prend une nouvelle formulation pour devenir la
« Régie de distribution d’eau et d’électricité de la République du Congo ».
Dès le 26 août 1966, le ministre des travaux publics prend en application l’ordonnance-loi n°66/460 du 25
août 1966 et met en place un arrêté fixant le cahier des charges de la Régie de distribution et d’électricité
de la République du Congo.
Ainsi, l’ordonnance-loi n°66/116 du 29 mars 1968 portant dispositions relatives à la Régie de distribution
d’eau et d’électricité autorisa ministre des travaux publics à conclure au nom de l’Etat, une convention
ayant pour objet de confier à la société « COMINIERE » belge la gestion et la direction de l’entreprise.
La COMINIERE s’est résolue à recruter des cadres nationaux suivant les besoins et les possibilités dont
des ingénieurs, chimistes, techniciens, économistes, etc.
Le 30 janvier 1971 est la date à laquelle il y a eu dénonciation de la convention conclue entre l’Etat
congolais et la COMINIERE ; cette dénonciation prendra effet le 1er octobre 1971.
Le 10 août 1971, le Président de la République du Zaïre désigné par l’ordonnance loi n°73/312 un
directeur général à la tête de la REGIDESO au nom de Monsieur TSHIONGO TSHIBIMKULA WA
TUMBA. Il restera à la tête de l’entreprise de 1972 à 1997 à l’avènement de l’AFDL.
Le 24 avril 1978, le conseil exécutif soucieux de la rationalisation des activités des entreprises publiques,
notifia la REGIDESO de la décision de transférer à la société nationale d’électricité « SNEL »,
l’ensemble de ses exploitations de production et de distribution de l’électricité avec prise d’effet au 1 er
janvier 1979. Depuis lors, la REGIDESO ne s’occupe plus que du traitement et de la distribution de l’eau
potable sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
L’article 4 n°8/007 du 07 juillet dispose ce qui suit : le siège de la REGIDESO SA est situé à Kinshasa
sur le croisement des avenues des huileries et du boulevard du 30 juin, n°59-63 dans la commune de la
Gombe.
Suivant les dispositions de l’article 2 n°73-026 du 26 juillet 1973 portant statuts de la REGIDESO, la
Régie a pour objet :
Conformément à la loi n°78/002 du 06 janvier 1978 portant sur les dispositions générales applicables aux
entreprises publiques telle que complétée et modifiée à ce jour : la REGIDESO SA est une entreprise
publique à caractère industriel et commercial appartenant à l’ensemble des entreprises du portefeuille.
La REGIDESO SA est :
Au terme de la loi en vigueur, celle n°78/ 002 du 06 janvier 1978, la REGIDESO SA est soumise à une
double tutelle. Elle est placée sous la tutelle technique du ministère de l’énergie et ressources
hydrauliques d’une part et d’autre part sous la tutelle financière du ministère du portefeuille. Le mode de
gestion de la REGIDESO SA est décentralisée.
La REGIDESO est confrontée au défi de réussir les challenges du contrat de performance, notamment par
l'amélioration de la qualité de service et le rétablissement de son équilibre financier.
L’atteinte de ces objectifs nécessite d’opérer un choix d’organisation optimale. C’est ainsi que le conseil
d’administration a décidé au cours de sa session extraordinaire du 29 décembre 2014 de doter l’entreprise
d’un nouveau cadre organique.
Directeur général
Directions centrales
Directions provinciales
Directions urbaines de Kinshasa/Divisions
Services/Secteurs
Sections
2.Le rétablissement du pouvoir direct des Directions centrales sur les Directions provinciales en vue de
mieux cadrer et contrôler la gestion de celles-ci à travers un lien fonctionnel fort sur les fonctions-
clés(production, distribution, gestion commerciale, gestion des ressources humaines,etc) ;
4. L’évolution de la Direction commerciale en une Direction centrale clientèle et Marketing pour mieux
assurer la Direction générale de l’entreprise, avec la supervision fonctionnelle forte et continue sur la
gestion commerciale des Directions ;
5.Les Directions provinciales pour mieux prendre en charge la problématique de la qualité de service au
profit de la clientèle ;
6.La prise en charge des activités de développement et de réhabilitation par une Direction centrale de
développement et réhabilitation articulée autour de deux (2) entités : la Direction de planification, étude et
projet ainsi que la Direction des travaux.
7.La fusion des Directions de la logistique et des approvisionnements en une entité unique : la Direction
centrale des approvisionnements et de la logistique ;
11.La prise en compte de la nécessité de développer une culture qualité à la REGIDESO, avec la mise en
place d’un entité dédiée à celle-ci ;
12.La réorganisation de la Direction informatique en une Direction système informatique, articulée autour
de trois(3) divisions : Réseaux et infrastructures, Assistance aux utilisateurs ainsi que Études et projets.
13.La création d’une Direction technique, d’une Direction de production, et d’une Direction de
distribution rattachée à la Direction centrale d’exploitation ;
14.L’uniformisation d’une Direction et l’harmonisation de la gestion des ressources humaines notamment
par la coordination de la paie et de l’administration du personnel à l’aide d’un fichier du personnel
informatisé ;
17.Quant aux autres Directions de la catégorie A(la Direction provinciale du Katanga et la Direction
provinciale du Bas-Congo) les options suivantes ont été levées :
Tout comme fait, le cadre organique, objet de la présente note constitue une cible que l’entreprise devra
s’employer à atteindre progressivement à court ou à moyen terme afin d’optimiser le fonctionnement des
structures opérationnelles en mettant en adéquation les besoins réels, les ressources humaines, l’évolution
de l’entreprise ainsi que les exigences du résultat attendu.
2.1.Échantillonnage
La méthodologie d’échantillonnage est le procédé par lequel nous constituons un échantillon. Dans le
cadre de ce travail, nous avons opté pour « le tirage aléatoire » qui permet l’extrapolation des résultats à
l’ensemble de l’univers. Certains critères tels que le sexe, l’âge,… sont utilisés pour définir une
population.
En effet, le sondage aléatoire assure à tous les éléments de la population d’être au diapason quant à la
chance d’être inclus dans l’échantillon.
La population retenue dans notre étude est entièrement composée des agents de la REGIDESO dont la
répartition se présente comme suit :
Au regard de ce tableau, il y a 15% d’agents cadres, 35% d’agents de maîtrise et 50% de travailleurs
ordinaires sur un total de 40 personnes.
La taille de notre échantillon est définie selon la méthode de choix aléatoire suivant le sondage, nous
avons décidé de limiter la taille de notre échantillon à 40 personnes dont 20 hommes et 20 femmes
répartis selon la tranche d’âge ci-dessus.
Compte tenu de la complexité des informations recherchées dans le cadre de nos enquêtes, nous avons opté pour
une collecte de données secondaires. En effet, il est question ici des informations préexistantes et déjà collectées
par une personne autre que l’utilisateur dans un but qui ne concerne pas la recherche actuelle. Une étude sur base
de données primaires serait gourmande en temps et en énergie.
L'étude sur la gestion budgétaire nécessite une technique de documentation afin de compléter les données
nécessaires à l’élaboration de travail. Cette technique désigne l’ensemble des moyens et des procédés qui
permettent de rassembler des données et des informations à partir des recherches bibliographiques, et
même jusqu’à différents articles sur la gestion budgétaire. L’utilisation de ces données présente de
nombreux avantages. Elles sont généralement peu chères et rapides à obtenir.
Bien que cette recherche documentaire paraisse insuffisante, elle nous a néanmoins permis de mieux
énoncer le problème, de repréciser la formulation des hypothèses de travail et de cerner certains aspects
du sujet d’étude.
Notre recherche a été menée essentiellement auprès de la REGIDESO SA en consultant une partie de ces
documents, de ces bases de données ainsi que de ces archives qui sont en rapport avec notre sujet.
2.2.1.2. L’interview
L’interview est une technique qui laisse libre cours aux choix de réponse des enquêtés, avec leurs mots et
des détails faisant sens selon eux. Cette technique ouvre le questionnement sur la complexité des objets
étudiés. La forme des questions sera par le contexte et l’entretien prendra ainsi la forme d’une
conversation plutôt que d’une interrogation et ce qui nous permet d’obtenir les informations nécessaires
concernant la gestion budgétaire de la REGIDESO SA.
Dans notre cas d'espèce, nous avons eu des entretiens avec quelques employés de l’entreprise dont des
agents exécutants et des agents de maîtrise et des agents cadres tels le chef de la direction centrale du
budget et le chef de la direction centrale de contrôle de gestion. Ces entretiens nous ont été
particulièrement bénéfiques pour déceler la problématique de l'étude présente et sa structure.
Conclusion partielle
Conformément à la loi n°78/002 du 06 janvier 1978 portant sur les dispositions générales applicables aux
entreprises publiques telles que modifiée et complétée à ce jour : la REGIDESO est une entreprise
publique à caractère industriel et commercial appartenant à l’ensemble des entreprises du portefeuille.
Elle est sous la tutelle financière du ministère de plan du portefeuille est sous la tutelle technique du
ministère énergie et des ressources hydrauliques.
La REGIDESO est d’une part à caractère commercial, parce qu’elle commercialise un produit, l’eau et
d’autre part caractère industriel parce qu’elle transforme l’eau en utilisant les produits chimiques.
EXERCICE 20 18
Poids des
Ta ux Va ria tion
N° DESIGNATION DES PROJETS Réalisés 20 17 réa lisés
20 18/ 20 17
PREVUS REALISES d'exécution 20 18
budg et 20 18
A. EMPLOIS
I. PROJETS DE DEVELOPPEMENT
1.1. Renforcement production d'ea u 698 387 29 473 950 36 724 0,12% -94,74% 0,2%
1.2. Fonds d'études - 9 000 - 0,00% # DIV/0! 0,0%
1.3. Autres tra va ux de développement 488 927 31 500 127 631 405,18% -73,90% 0,6%
S/total 1 187 314 29 514 450 164 355 0 ,56% - 86,16% 0 ,7%
II. PROJETS DE REHABILITATION
2.1 Fonds d'études 131 088 1 377 600 268 082 19,46% 104,51% 1,2%
2.2 Réha bilita tion des résea ux 29 444 1 371 665 15 641 1,14% -46,88% 0,1%
2.3 Réha bilita tion ouvra ges de production 13 071 692 73 672 078 14 566 467 19,77% 11,44% 64,0%
2.4 Tra va ux de réha bilita tion Immeubles 76 732 126 690 309 011 243,91% 302,71% 1,4%
2.5 Autres tra va ux de réha bilita tion 513 927 27 400 - 0,00% -100,00% 0,0%
S/total 13 822 883 76 575 433 15 159 20 1 19,80 % 9,67% 66,6%
III. ACQUISITIONS D'IMMOBILISATIONS
3.1 Ma tériels Roula nts 320 841 373 760 439 171 117,50% 36,88% 1,9%
3.2 Ma tériel et équipement Télécom. 21 224 24 714 11 028 44,62% -48,04% 0,0%
3.3 Ma tériels et équip. Electro-méca niques 548 344 110 275 863 024 782,61% 57,39% 3,8%
3.4 Ma tériel informa tique 159 174 159 605 361 507 226,50% 127,11% 1,6%
3.5 Ma tériels de résea u, fora ge et ca pta ge 374 268 109 800 3 652 119 3326,16% 875,80% 16,0%
3.6 Compteurs d'ea u 872 139 114 900 720 040 626,67% -17,44% 3,2%
3.7 Ma tériel et équipement CMR et la bo ea u 84 550 38 183 322 247 843,95% 281,13% 1,4%
3.8 Ma tériel, mobilier et a utres équipements de burea ux 291 335 136 925 380 822 278,12% 30,72% 1,7%
3.9 Bâ timents & terra ins 446 422 112 400 696 312 619,49% 55,98% 3,1%
S/total 3 118 297 1 180 562 7 446 269 630 ,74% 138,79% 32,7%
TOTAL GENERAL 18 128 493 10 7 270 444 22 769 825 21,23% 25,60 % 10 0 ,0 %
B. SOURCES DE FINANCEMENT
B.I. Interne (Autofina ncement) 4 621 190 4 908 515 10 676 138 217,50% 131,03% 46,9%
B.II. Eta tiques 454 030 4 460 000 1 525 129 34,20% 235,91% 6,7%
B.III. Externes 13 053 274 97 901 930 10 568 559 10,80% -19,04% 46,4%
TOTAL DE FINANCEMENT 18 128 493 10 7 270 445 22 769 825 21,23% 25,60 % 10 0 ,0 %
Au 31 décembre 2018, la REGIDESO a investi à hauteur de 22.769.825 $US contre une prévision de
107.270.445 $US, soit un taux de réalisation de 21,23%. Comparé à l’exercice 2017 dont le niveau se
chiffre à 18.128.493 $US, le montant investi en 2018 a accru de 25,60%.
Graphique n°1 : Montants investis par nature des projets en USD
Source : Élaboré par nous-mêmes sur base des renseignements du tableau n°3
Graphique n°2 : Montants investis par source de financement
Suite 1. Recettes
Suite Recettes 2.
Réalisation Exercice 2018
N° Taux Poids
Libellé s au Taux de
compte Prévu Réalisé d'accr. relatifs
31/12/2017 réalisation
(1) (2) (3) (4) (5) (6)=(5)/(4) (7) (8)
8 IMPOTS ET TAXES 34 454 235 25 591 620 5 316 137 21% -85% 4,1%
8.1 DGE 31 001 635 21 645 595 2 774 782 13% -91% 2,2%
IPR 10 003 484 4 654 902 61 645 1% -99% 0,0%
TVA 11 172 172 11 568 524 0 0% -100% 0,0%
Impôt sur le bénéfice des sociétés 1 340 351 1 543 393 1 639 703 106% 22% 1,3%
Impôt sur le bénéfice et profit des non résidents 0 20 000 0 0% #DIV/0! 0,0%
Pénalités de redressement fiscal 365 294 500 000 815 200 163% 123% 0,6%
AMR A et B (Bons à payer et pénalités) 7 187 504 3 252 460 169 549 5% -98% 0,1%
Autres constributions 932 829 106 316 88 685 83% -90% 0,1%
8.2 DGRAD/DGRK/COMMUNES 1 328 265 2 196 026 1 224 093 56% -8% 1,0%
Contribution spéciale au budget de l'Etat (dividendes versés) 254 656 327 781 191 254 58% -25% 0,1%
Impôts sur les revenus locatifs 72 408 232 440 37 123 16% -49% 0,0%
Taxes sur instruments de mesure 233 756 425 925 197 807 46% -15% 0,2%
Taxes de gardiennage 0 0 148 446 #DIV/0! #DIV/0! 0,1%
Taxe & redevance PTT (radiophonie) 0 43 487 0 0% #DIV/0! 0,0%
Taxes Import et Export 0 100 150 150% #DIV/0! 0,0%
Taxe & redevance FPC 86 708 50 642 7 569 15% -91% 0,0%
Taxes sur concession ordinaire 0 475 348 372 730 78% #DIV/0! 0,3%
Taxes cultures et arts 5 205 0 0 #DIV/0! -100% 0,0%
Taxes sur contrôle technique automobile 8 719 35 542 6 881 19% -21% 0,0%
Impôt foncier 16 466 189 163 0 0% -100% 0,0%
Taxe hydrocarbure Mines & Energie 113 2 500 872 35% 673% 0,0%
Frai de justice 0 0 245 #DIV/0! #DIV/0! 0,0%
Taxes sur véhicules 988 24 068 3 599 15% 264% 0,0%
Taxe sur environnement 0 95 000 166 551 175% #DIV/0! 0,1%
Taxe nationale de conformité 0 200 0 0% #DIV/0! 0,0%
Retenues locatives 28 606 152 891 90 867 59% 218% 0,1%
Autres contributions 620 638 140 939 0 0% -100% 0,0%
8.3 DGDA 2 124 336 1 750 000 1 317 261 75% -38% 1,0%
Droits de doaune 2 124 336 1 750 000 1 317 261 75% -38% 1,0%
9 Dettes Antérieures
9.1 Fournisseurs d'Exploitation 8 932 561 8 350 000 12 286 273 147% 38% 9,5%
SNEL 0 0 0 #DIV/0! #DIV/0! 0,0%
Autres fournisseurs 8 894 773 8 000 000 6 543 297 82% -26% 5,1%
Compensations (avec les privés) 37 788 350 000 5 742 976 1641% 15098% 4,5%
9.2 Créditeurs Sociaux 434 189 850 000 286 577 34% -34% 0,2%
INSS, INPP, SONAS, ONEM 307 342 700 000 168 066 24% -45% 0,1%
Cotisations Syndicales 89 379 100 000 114 837 115% 28% 0,1%
Cotisations mutuelles 37 468 50 000 3 673 7% -90% 0,0%
Autres Avantages 4 608 359 1 450 000 8 481 825 585% 84% 6,6%
Rentes pensions 158 616 250 000 197 931 79% 25% 0,2%
Arriérés salaires DPs 32 282 100 000 132 323 132% 310% 0,1%
Fonds social 346 410 250 000 417 601 167% 21% 0,3%
Décomptes fin contrats 4 017 344 800 000 7 656 569 957% 91% 5,9%
Autres Créditeurs 53 707 50 000 77 401 155% 44% 0,1%
9.3 Remboursement Service de la Dette 17 146 272 13 050 000 5 425 635 42% -68% 4,2%
Remboursement DGDP 391 085 300 000 404 815 135% 4% 0,3%
Remboursement crédit bancaire 16 755 188 12 750 000 5 020 820 39% -70% 3,9%
TOTAL DETTES ANTERIEURES 31 121 381 23 700 000 26 480 309 112% -15% 20,6%
10 Dépenses d'investissement 18 495 506 107 270 445 22 769 826 21% 23% 17,7%
10.1 autofinancées 4 988 202 4 908 515 10 676 138 218% 114% 8,3%
Développement 119 554 94 450 139 227 147% 16% 0,1%
Réhabilitation 1 750 352 3 633 503 3 563 852 98% 104% 2,8%
Programme d'acquisition d'immobilisations 3 118 296 1 180 562 6 973 059 591% 124% 5,4%
10.2 financées par l'Etat (B.I.) 454 030 4 460 000 1 525 129 34% 236% 1,2%
10.3 financées par l'extérieur 13 053 274 97 901 930 10 568 559 11% -19% 8,2%
TOTAL DEPENSES 166 458 246 246 741 208 128 840 863 52,22% -23% 100,0%
III DISPONIBLE FIN PERIODE -5 212 480 609 799 -10 719 418 -1758% 106%
Source : Reporting 2018 de la REGIDESO
Au 31 Décembre 2018, les recettes réalisées de la REGIDESO SA se chiffrent à 118. 121.44-SD
(disponible début période non compris) contre une prévision de 247.351.007 USD, soit un taux de
réalisation de 47,75%. Au 31 Décembre 2018, les dépenses globales réalisées par la REGIDESO SA sont
de l’ordre de 128.840.863 USD contre une prévision de 246.741.208 USD, soit un taux de réalisation de
52,22%
TOTAL DES CHARGES AVANT IMPÔT -14 696 342 178 517 765 -34 739 560 517% 136%
TOTAL PARTICIPATION ET IMPOTS SS 1 556 441 1 543 393 1 414 757 85% -9%
TOTAL GENERAL DES CHARGES 211 364 302 180 061158 210 189 350 103% -1%
1311100 RESULTAT NET -16 252 782 9-8 381 954 -86 154 317 -431% 122%
Les produits et profits par nature réalisés au 31 Décembre 2019 se chiffrent à 175.449.789 USD (gains de
change de 1.383.083 USD compris) contre une prévision annuelle de 198.168.478 USD, soit un taux de
réalisation de 89%. Au 31 Décembre 2019, les charges et pertes par nature ont été exécutées globalement
à 102,2%, soit 211.604.106 USD contre une prévision de 206.550.432 USD.
ACTIVITE
Chiffre d'Affaires 153 778 662 156156396 174 551 621 141 475 663 81% -9%
1331100 VALEUR AJOUTEE ^96 203 363 79 133 052 92 553 360 § 74 380 036 80% -6t»
1341100 EXCEDENT BRUT D’EXPLOIT. 39 331.112 16 329.830 34 251563 4 6ivios * 13% ï -72%
RÉSULTAT ACTIVITÉS ORDINAIRES -14 195 722 -20 247 416 -34 739 560 517%
-6 714 299 72%
RÉSULTAT NET -15 690 608 -16 252 782 -8 381 954 -36 154 317 431% 122%
Source : Reporting 2019 de la REGIDESO
Au 31 décembre 2019, la REGIDESO a investi à hauteur de 65.313.092 $US contre une prévision de
231.553.033 $US, soit un taux de réalisation de 78,64%. Comparé à l’exercice 2018 dont le niveau se
chiffre à 22.769.826 $US, le montant investi en 2019 a accru de 186,84%.
A Disponible début période -5 212 480 -3 698 915 -10 719 417 289,8% 105,6%
B Recettes 123 333 926 223 450 873 189 152 388 84,79b 53,4%
C Dépenses 12,8 840 863 219 484 4T6 188 284 48Î 85,8% 46,1%
D Disponible fin période -10 719 4.17 267 542 -9 851 510 -3682,2^0 -8,1%
( 1) ( 2) ( 3) (4) ( 5) (6) ( 7) ( 8)
A. PRODUITS ET PROFITS PAR NATURE
A. 1 PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
A. 1. 1 PRODUITS D'EXPLOITATION
70 Vent es 156 156 396 141 475 663 20 0 760 894 144 955 883 72% 2%
71 Sub v ent ions d 'exp loit a t ion 5 819 651 10 661 972 0 10 166 929 # DIV/0 ! -5%
72 Prod uct ion im mobilisée 465 090 912 812 955 453 155 781 16% -83%
75 Aut res p rod uit s 11832 833 4 815 189 2 850 637 3 831 398 134% -20 %
79,1 Rep rises de p rov isions d'exp loit a t ion 6 397 259 4 914 571 0 3 846 533 # DIV/0 ! -22%
79,8 Rep rises de p rov isions d'a m ort issem ent 2 812 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
79.9 Rep rises sub v ent ions d 'inv est issem ent s 7 850 30 2 9 742 895 0 9 480 80 7 # DIV/0 ! -3%
78,1 Tra nsfert s d e cha rges d'exploit a t ion 1769 496 1 348 341 1 815 30 7 938 556 52% -30 %
TOTAL DES PRODUITS D'EXP LOITATION 190 29 3 839 173 871 4 42 20 6 382 290 173 375 887 84 % 0%
A. 1. 2 PRODUITS FINANCIERS
77 (sa uf
Rev enus fina nciers et p roduit s a ssimilés 641 683 146 426 9 227 7 868 85% -95%
77.6)
77,6 Ga ins d e cha nge 181364 1 383 083 142 0 57 80 10 61 564% -42%
78.7 Tra nsfert s d e cha rges 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
79.7 Rep rises de p rov isions fina ncières 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS 823 0 4 7 1 529 50 8 151 283 80 8 928 535% - 47%
TOTAL P RODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES ( A. 1) = A. 1. 1 + A. 1. 2 19 1 116 886 175 4 0 0 951 20 6 533 573 174 184 815 84 % - 1%
A. 2 PRODUITS HORS ACTIVITES ORDINAIRES
82 Prod uit s des cessions d 'imm ob ilisa t ions 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
84 Prod uit s H.A.O 5 551 0 74 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
84,8 Tra nsfert s d es cha rges H.A.O 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
84.6 & 86 Rep rises H.A.O 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
88 Sub v ent ions d 'éq uilib re 0 0 0 0 # DIV/0 ! # DIV/0 !
TOTAL PRODUITS HORS ACTIVITES ORDINAIRES ( A. 2) 5 551 0 74 0 0 0
TOTAL GENERAL DES P RODUITS = A. I + A. 2 196 66 7 9 6 0 175 4 0 0 951 20 6 533 573 174 184 815 84 % - 1%
1E+0 6 RESULTAT NET - 16 252 782 - 36 20 3 156 - 5 50 5 256 - 4 1 334 420 751% 14 %
Source : Reporting 2020 de la REGIDESO
La performance observée tient, dans la plupart des rubriques, essentiellement à la réalisation des cibles,
spécialement des travaux facturés réalisés à 100,9% de l’objectif alors qu’ils pèsent pour 79 % du total
des produits.
Cependant, malgré cette performance globale au niveau de la réalisation des produits, il y a lieu de
signaler par ailleurs, que certains postes budgétaires ont tout de même, enregistré des contre-
performances par rapport à leurs prévisions. Il s’agit :
Des subventions d’exploitation soit 5.819.851 USD , contre une prévision de 11.556.630 USD
Des reprises subventions d’investissement, soit 7.850.302, contre une prévision de 8.077.952 USD
Comparés aux réalisés de l’exercice 2017, les produits et profits par nature accusent une croissance de
3,1%.
Au 31 Décembre 2018, les charges et pertes par nature ont été exécutées globalement à hauteur de
118,3% soit 212.920.741 USD contre une prévision de l’ordre de 180.061. 158 USD.
Par rapport à la réalisation de la même période de l’exercice précédent qui étaient de l’ordre de
206.372.868 USD, il se dégage un accroissement de 3,2% influencé essentiellement par les postes
budgétaires liés aux autres charges et aux dotations aux amortissements.
Au 31 décembre 2018, la REGIDESO a investi à hauteur de 22.769.825 $US contre une prévision de
107.270.445 $US, soit un taux de réalisation de 21,23%. Comparé à l’exercice 2017 dont le niveau se
chiffre à 18.128.493 $US, le montant investi en 2018 a accru de 25,60%.
Le Budget de trésorerie comprend deux grandes parties à savoir : les recettes réalisées ainsi que les
dépenses :
A. Recettes
Elles sont constituées d’une part, des recettes internes réalisées à hauteur de 103.946.340 USD contre une
prévision de 139.376.978 USD soit une réalisation de 75% et, d’autre part, des recettes externes de l’ordre
de 19.387.586 USD contre une prévision de 113.611.202 USD, soit un taux de réalisation de 17%.
le faible décaissement des financements attendus des partenaires extérieurs dans le cadre des
projets d’investissement, soit seulement 18,08% de taux d’exécution en 2018, dégageant ainsi une
régression 19,04% par rapport au montant réalisé lors de l’exercice précédent.
Les recettes – abonné Etat non atteintes, avec seulement 6% de réalisation en 2018, suite au faible
paiement des factures de consommation d’eau des Instances Officielles et du fait de non
réalisation de la compensation projetée.
Comparé à la réalisation de l’exercice 2017 qui était de l’ordre de 161.245.765 USD, les recettes globales
réalisées en 2018 ont connu une régression globale de 27%.
B. Dépenses
Au 31 Décembre 2018, les dépenses globales réalisées par la REGIDESO SA sont de l’ordre de
128.840.863 USD contre une prévision de 246.741.208 USD, soit un taux de réalisation de 52,22%%.
Comparées à la situation de 2017, les dépenses réalisées globalement en 2018 accusent une régression de
23%. Cela s’explique par une trésorerie précaire, ayant induit la baisse de réalisation des engagements
prévus tant en exploitation que dans le domaine des investissements, malgré le recours aux découverts
bancaires.
La diminution globale des dépenses en 2018 est le reflet des contreperformances couplées aux quelques
accroissements observés dans différentes rubriques, constituant les dépenses réalisées, par rapport à leurs
niveaux de réalisation de l’exercice 2017.
La contraction des recettes et dépenses dégage un solde de trésorerie négatif de 10.719.418 USD contre
un montant de -5.212.480 USD réalisé en 2017. Cela dénote encore des contraintes de trésorerie
auxquelles fait face l’entreprise.
Tenant compte d’énormes charges exposées par l’entreprise pour le traitement et la distribution d’eau
potable qui ne sont pas couvertes par le chiffre d’affaires, la REGIDESO S.A s’est résolue de prendre des
mesures urgentes, courageuses et idoines qui auront comme conséquence d’inverser la tendance c’est-à-
dire booster ou accroître son chiffre d’affaires d’une part et réduire ou optimiser les coûts de biens et
services y afférents d’autre part, l'objectif étant d’absorber le déficit qui se dégage entre le chiffre
d’affaires et les charges d’exploitation et améliorer le résultat. ( Rapport annuel 2018 de la REGIDESO
SA)
A. Concernant les charges d’exploitation, cette évaluation révèle un accroissement du coût des produits
chimiques, d’électricité ainsi que d’autres charges, imputables pour certains, au manque de rigueur dans
le processus des achats (approvisionnements) et des consommations. Il y a lieu d’optimiser la gestion des
achats et stockage des produits chimiques, matériaux et matières par l’élaboration d’un plan des achats et
de consommation.
En ce qui concerne le chiffre d’affaires, les mesures à envisager concernent, l’amélioration des ventes en
quantité (livraison réseau) ainsi que les ventes en valeur (facturation).
Obtenir un tarif rémunérateur pour chaque catégorie d’abonnés afin d’avoir un prix de vente qui
soit égal ou supérieur au prix de revient
Globalement les produits et profits par nature réalisés au 31 Décembre 2019 se chiffrent à 175.449.789
USD (gains de change de 1.383.083 USD compris) contre une prévision annuelle de 198.168.478 USD,
soit un taux de réalisation de 89%.
La contre-performance observée tient essentiellement à la non réalisation des cibles dans la plupart des
rubriques, spécialement des ventes eau aux abonnés réalisées à 81% de l’objectif alors qu’elles pèsent
pour 77% du total des produits.
En dépit de cette contre-performance globale au niveau des produits, il y a lieu de signaler par ailleurs que
certains postes budgétaires ont enregistré des performances par rapport à leurs prévisions, il s’agit :
des travaux facturés, soit 2.711.431 USD (bien que le poids ne soit pas de 2%) contre une
prévision de 2.179.664 USD
des gains de change et revenus financiers avec respectivement 1.383.083 USD et 146.426 USD
contre 5.419 USD et 32.739 USD
Comparés aux réalisés de l’exercice 2018 le produits et profits accusent une régression de 11%.
Il y a lieu de souligner que les efforts fournis n’ont pas suffit pour que les produits de l’entreprise
atteignent ses objectifs, entre autre l’amélioration des ventes en quantité qui ont connu une régression de
10% par rapport aux réalisés de l’exercice précédent.
Par contre, les produits financiers ont été réalisés à hauteur de 892%, soit 1.529.508 USD contre une
prévision de 171.560 USD, constitués essentiellement des gains.
Cependant, cette performance n’apporte pas grand-chose étant donné que cette rubrique ne pèsent qu’à
1% du total des produits.
Enfin, les produits hors activités ordinaires, prévus pour 2019, n’ont connu aucune réalisation confirmant
ainsi leur caractère incertain.
Au 31 Décembre 2019, les charges et pertes par nature ont été exécutées globalement à 102,2%, soit
211.604.106 USD contre une prévision de 206.550.432 USD.
La contre-performance de 2,4% est essentiellement due aux postes de dépassement des postes budgétaires
liés aux charges du personnel et dotations aux amortissements avec respectivement 119,7% et 132,9%.
Comparés aux réalisés de l’exercice 2018 de l’ordre de 212.920.742 USD, les charges et pertes par nature
réalisées en 2019 ont légèrement régressé de 0.6% justifié.
Il faut constater que constater que les charges d’exploitation ont été réalisées à 103,3% et leur poids dans
l’ensemble des charges correspond à 97%. Elles connaissent un accroissement de 0,2% par rapport à
l’exercice antérieur.
Par ailleurs, les charges financières qui pèsent pour 2% dans la structure des charges globales réalisées en
2019 ont connu un taux de réalisation de 78,4%, soit 4.637.322 USD prévus. Elles connaissent, par
ailleurs, une régression de 25,5% par rapport à leur niveau d’exécution de 2018.
Enfin, les charges hors activités ordinaires, faiblement prévues à 1.667.814 USD parce que revêtant un
caractère aléatoire, ont connu une réalisation de 1.414.757 USD en 2019 alors qu’en 2018 cette rubrique a
été réalisée à hauteur de 1.556.441 USD.
Au 31 décembre 2019, la REGIDESO a investi à hauteur de 65.313.092 $US contre une prévision de
231.553.033 $US, soit un taux de réalisation de 78,64%. Comparé à l’exercice 2018 dont le niveau se
chiffre à 22.769.826 $US, le montant investi en 2019 a accru de 186,84%.
Par Nature des projets, les montants investis pour développement, réhabilitation et acquisitions sont
évalués respectivement à 7.453.056 $US ; 46.051.045 $US et 11.808.991 soient les poids relatifs de
11,41% ; 70,5% et 18,09% du réalisé total. Par source de financement, les contributions de la REGIDESO
SA , de l’Etat et des partenaires extérieurs sont évaluées respectivement à 3.691.166 $US ; 9.366.041 $US
et 52.255.885 $US, soient les poids relatifs respectivement de 5,7% ; 14,3% et 80,0 %.
A. Recettes
Cette contre-performance se justifie essentiellement par le faible décaissement des financements attendus
des partenaires extérieurs dans le cadre des projets d’investissement, soit 76% du taux d’exécution de
2019 et une hausse de 394% par rapport aux réalisés correspondants de l’exercice précédent. À côté de
cette cause principale, il faut ajouter d’autres causes structurelles, notamment la cible des recettes –
abonné Etat non atteinte, avec un taux de réalisation nul en 2019, et une régression par rapport à
l’exercice 2018 et faute de compensation projetée et qui avait pesé pour 69% des recettes B.O de 2019 et
ce, malgré la réalisation à 240% du budget d’investissement Etat.
Comparées aux réalisations de l’exercice 2018 de l’ordre de 123.333.926 USD, les recettes réalisées en
2019 ont connu une augmentation importante de 53% suite à la réalisation à 240% du budget
d’investissement Etat ainsi que les facilités bancaires dont la REGIDESO a été bénéficiaire en 2019.
De manière générale, la baisse des recettes en 2019, mais surtout le faible paiement des factures de
consommation d’eau des instances officielles mettent la REGIDESO SA devant de sérieuses difficultés de
liquidité pour faire face aux dépenses récurrentes liées à l’achat des intrants de production, aux
rémunérations du personnel, ainsi qu’à la remise en service des centres à l’arrêt pour cause des pannes
d’équipements et dont les études sont disponibles
B. Dépenses
Comparées à la situation de 2018, les dépenses réalisées en 2019 ont connu globalement un accroissement
de 46%. Cette situation non liée à l’exploitation mais plutôt aux contraintes extérieures entre autre le
remboursement de crédit bancaire, conséquence d’une trésorerie très tendue qui pousse l’entreprise à
recourir aux découverts bancaires pour ses besoins urgents d’exploitation.
Cette augmentation globale des dépenses en 2019 a été beaucoup plus influencée par les autres dépenses
(48%), services extérieurs A & B (2% et 41%), achats stockables et non stockables (18%), intérêts payés
(14%) et surtout les paiements des dettes antérieures (33%) ainsi que les dépenses d’investissement
(211%).
Par contre les régressions de 21% ; 2% sont enregistrés respectivement dans les rubriques Transports et
Dépenses du personnel par rapport à leurs niveaux de l’exercice 2018.
les fréquents recours aux services bancaires, notamment pour l’ouverture des crédits
documentaires en rapport avec l’acquisition des produits chimiques et autres
le non-paiement des certaines tranches échues en 2019 sur les crédits bancaires obtenus
Au plan de la contribution au budget de l’État, la baisse de 15% en 2019 par rapport à la réalisation de
2018 est justifiée par la non compensation de la dette fiscale avec les factures de consommation des
instances officielles prévue dans le budget 2019.
La contraction des recettes et dépenses dégage un solde de trésorerie négatif de 9.851.510 USD contre le
réalisé de 2018 de -10.719.417 USD. Cela dénote encore des contraintes de trésorerie auxquelles fait face
l’entreprise.
Tenant compte d’énormes charges exposées par l’entreprise pour le traitement et la distribution d’eau
potable qui ne sont pas couvertes par le chiffre d’affaires, la REGIDESO S.A s’est résolue de prendre des
mesures urgentes, courageuses et idoines qui auront comme conséquence d’inverser la tendance c’est-à-
dire booster ou accroître son chiffre d’affaires d’une part et réduire ou optimiser les coûts de biens et
services y afférents d’autre part, l'objectif étant d’absorber le déficit qui se dégage entre le chiffre
d’affaires et les charges d’exploitation et améliorer le résultat. (Rapport annuel 2019 de la REGIDESO
SA).
Obtenir un tarif rémunérateur pour chaque catégorie d’abonnés afin d’avoir un prix de vente qui
soit égal ou supérieur au prix de revient ;
Par ailleurs, les charges constatées, impactant le résultat, en l’occurrence les dotations aux
amortissements, il y a lieu d’identifier les biens et équipements susceptibles d’être cédés ou déclasser en
vue de réduire les suppléments d’amortissement.
2.3. Etat d’exécution budgétaire 2020
Les Produits et Profits par nature ont été réalisés globalement au 31 Décembre 2020 à hauteur de
174.184.815 USD (gains de change de 801.061 USD compris), contre une prévision annuelle de
206.533.573. USD, soit un taux de réalisation de 84 %.
La contre-performance observée tient, dans la plupart des rubriques, essentiellement à la non réalisation
des cibles, spécialement des ventes eau aux abonnés réalisées à 71% de l’objectif alors qu’elles pèsent
pour 79 % du total des produits.
des travaux facturés, soit 3.154.378 USD (bien que le poids ne soit que de 2 %), contre une
prévision de 2.134.399 USD
des autres ventes, soit 3.814.200 USD, contre une prévision de 3.660.704 USD.
Comparés aux réalisés de l’exercice 2019, les produits et profits par nature accusent une régression de
1%.
Au 31 Décembre 2020, les charges et pertes par nature ont été exécutées globalement à hauteur de
102,2%, soit 214.069.676 USD contre une prévision de l’ordre de 210.031.221 USD.
Par rapport à la réalisation de la même période de l’exercice précédent qui étaient de l’ordre de
210.189.350 USD,, il se dégage un accroissement de 2% influencé essentiellement par les postes
budgétaires liés aux autres charges et aux dotations aux amortissements, soit respectivement 53 % et 17
% de dépassement.
Au 31 décembre 2020, la REGIDESO a investi à hauteur de 40.857.735 $US contre une prévision de
231.553.033 $US, soit un taux de réalisation de 18 %. Comparé à l’exercice 2019 dont le niveau se
chiffre à 65.313.092 $US, le montant investi en 2020 a régressé de 37%.
Ce faible taux de réalisation et cette régression constatée sont essentiellement expliquées, en grande
partie, par l’environnement socio-économique morose ayant caractérisé l’année 2020 du fait de la
pandémie de corona virus ; ce qui a eu comme conséquence des apports moins importants tant dans les
chefs des partenaires extérieurs que de l’Etat Congolais.
En interne, la REGIDESO n’a pas pu mobiliser assez des ressources pour financer ses projets en
autofinancement pour raison de trésorerie déficitaire du fait du non-paiement des factures de
consommation d’eau des Instances Officielles et également de la contrepartie de la gratuité de
consommations d’eau décidée par le gouvernement dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie
de la Covid-19.
Le Budget de trésorerie comprend deux grandes parties à savoir : les recettes réalisées ainsi que les
dépenses :
A. Recettes
Elles sont constituées d’une part, des recettes internes réalisées à hauteur de 81.697.497 USD contre une
prévision de 178.296.459 USD, soit une réalisation de 46%, et, d’autre part, des recettes externes de
l’ordre de 48.138.044 USD contre une prévision de 221.166.192 USD, soit un taux de réalisation de 22%.
La cible des recettes abonnés Privés non atteinte, avec un taux de réalisation de 56% à cause du
non-paiement par l'Etat Congolais de la contrepartie de la gratuité de deux mois de consommation
d’eau (Avril et Mai 2020) estimée à 14.689.245 USD, accordée à la population, à la suite des
mesures d’urgence prises par le Gouvernement en fin Mars 2020 ;
le faible décaissement des financements attendus des partenaires extérieurs dans le cadre des
projets d’investissement, soit seulement 30 % de taux d’exécution en 2020, dégageant ainsi une
régression de 31% par rapport au montant réalisé lors de l’exercice précédent.
Les recettes – abonné Etat non atteintes, avec seulement 9% de réalisation en 2020, suite au faible
paiement des factures de consommation d’eau des Instances Officielles et du fait de non
réalisation de la compensation projetée et qui avait pesé pour 26% dans les recettes B.O de 2020,
soit 10.966.505 USD, ajouté à cela la non réalisation du Budget d’Investissement attendu de l’Etat
Congolais.
Comparé à la réalisation de l’exercice 2019 qui était de l’ordre de 189.152.388 USD, les recettes globales
réalisées en 2020 ont connu une régression globale de 31%.
Hormis les recettes B.O qui ont connu un accroissement par rapport à l’exercice 2019, toutes les autres
rubriques de recettes n’ont pas atteint des proportions comparables à celles de l’année précédente, étant
donné le caractère particulier de l’environnement socio-économique de pandémie de Covid-19, ayant
impacté sur le bon déroulement des activités de l’Entreprise.
B. Dépenses
Au 31 Décembre 2020, les dépenses globales réalisées par la REGIDESO SA sont de l’ordre de
128.604.107 USD contre une prévision de 387.771.340 USD, soit un taux de réalisation de 33%.
Comparées à la situation de 2019, les dépenses réalisées globalement en 2020 accusent une régression de
32%. Cela s’explique par une trésorerie précaire, ayant induit la baisse de réalisation des engagements
prévus tant en exploitation que dans le domaine des investissements, malgré le recours aux découverts
bancaires.
La diminution globale des dépenses en 2020 est le reflet des contreperformances couplées aux quelques
accroissements observés dans différentes rubriques, constituant les dépenses réalisées, par rapport à leurs
niveaux de réalisation de l’exercice 2019.
En 2020, certaines rubriques ont connu des dépassements. Il s’agit, entre autres, des « autres dépenses »
et des « intérêts payés » avec respectivement 107% et 102% de taux de réalisation.
- des fréquents recours aux services bancaires, notamment pour l’ouverture des crédits
documentaires en rapport avec l’acquisition des produits chimiques et autres ;
- de non-paiement des certaines tranches échues en 2020 sur les crédits bancaires obtenus.
La contraction des recettes et dépenses dégage un solde de trésorerie négatif de 8.620.076 USD contre un
montant de -9.851.510 USD réalisé en 2019. Cela dénote encore des contraintes de trésorerie auxquelles
fait face l’entreprise.
Tenant compte d’énormes charges exposées par l’entreprise pour le traitement et la distribution d’eau
potable qui ne sont pas couvertes par le chiffre d’affaires, la REGIDESO S.A s’est résolue de prendre des
mesures urgentes, courageuses et idoines qui auront comme conséquence d’inverser la tendance c’est-à-
dire booster ou accroître son chiffre d’affaires d’une part et réduire ou optimiser les coûts de biens et
services y afférents d’autre part, l'objectif étant d’absorber le déficit qui se dégage entre le chiffre
d’affaires et les charges d’exploitation et améliorer le résultat. ( Reportage 2020 de la REGIDESO SA).
A. Concernant les charges d’exploitation, cette évaluation révèle un accroissement du coût des produits
chimiques, d’électricité ainsi que d’autres charges, imputables pour certains, au manque de rigueur dans
le processus des achats (approvisionnements) et des consommations. Il y a lieu d’optimiser la gestion des
achats et stockage des produits chimiques, matériaux et matières par l’élaboration d’un plan des achats et
de consommation.
Pour d’autres, en l’occurrence les autres charges, la maîtrise de celles-ci s’avère également indispensable
et leur gestion s’opérer avec rationalité.
En ce qui concerne le chiffre d’affaires, les mesures à envisager concernent, l’amélioration des ventes en
quantité (livraison réseau) ainsi que les ventes en valeur (facturation).
Organiser un ratissage en vue de dénicher tous les points de ventes non facturés, les clandestins et
les vols d’eau, pour leur prise en facturation ; le but étant d’augmenter le nombre de points de
vente en service
Obtenir un tarif rémunérateur pour chaque catégorie d’abonnés afin d’avoir un prix de vente qui
soit égal ou supérieur au prix de revient ;
Par ailleurs, les charges constatées, impactant le résultat, en l’occurrence les dotations aux
amortissements, il y a lieu d’identifier les biens et équipements susceptibles d’être cédés ou déclasser en
vue de réduire les suppléments d’amortissement.
Conclusion partielle
Prévu positif pour 950.291 USD, le résultat net de l’exercice 2018 est négatif de
l’ordre de 16.248.801 USD, soit un taux de réalisation de -1.709,9 % et une
aggravation par rapport au résultat subi l’exercice précédent qui était négatif de
15.690.608 USD. Soit une régression de 3,6%. Cette dégradation est justifiée
essentiellement par l’augmentation des charges d’exploitation et financières, malgré
l’accroissement du chiffre d’affaires qui est passé de 154.065.990 USD en 2017 à
156.156.396 USD en 2018.
Prévu déficitaire pour 8.381.954 USD, le résultat net de l’exercice 2019 est négatif de l’ordre
de 36.154.316 USD, soit un taux de réalisation de – 43% et une aggravation par rapport au
résultat subi durant l’exercice précédent qui négatif de 16.252.782 USD. Soit une régression
de 122%. Cette dégradation est justifiée essentiellement par l’augmentation de certaines
charges d’exploitation et financières, notamment la consommation des produits chimiques,
des matériels ainsi que matières, des charges du personnel et des dotations aux
amortissements ; couplée à la régression de 9% du chiffre d’affaires qui est passé de
156.156.396 USD en 2018 à 141.475.661 USD en 2019. En 2019, le chiffre d’affaires réalisé,
soit 141.475.663 USD, révèle une faiblesse des ventes qui ne peut justifier les coûts
exorbitants engagés dans ces différentes charges, et qui contraste avec l’accroissement des
points de vente de 2,77%.
Sur une prévision déficitaire de 5.505.256 USD, le résultat net de l’exercice 2020 a été réalisé
négativement à hauteur de 41.334.420 USD, soit un taux de réalisation de -751 %, dégageant
une aggravation du déficit par rapport au résultat de l’exercice précédent qui était négatif de
36.203.156 USD. Cette dégradation par rapport à l’exercice 2019 s’explique essentiellement
par l’augmentation globale des charges financières et des charges hors activité ordinaire,
notamment les valeurs comptables de cession d’immobilisations et ce, malgré l’accroissement
de 2% du chiffre d’affaires qui est passé de 141.475.663 USD en 2019 à 144.955.883 USD en
2020. En 2020, le chiffre d’affaires réalisé, soit 144.955.883 USD, relève de la combinaison
de plusieurs facteurs, assortis d’actions mises en œuvre face au contexte d’exploitation
difficile.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail, dont l’objet d’étude est « La
contribution de la gestion budgétaire à la performance d’une entreprise publique : Cas
de la REGIDESO SA de 2018 à 2020 ».
A titre de rappel, outre l’introduction générale, le présent travail s’est structuré en trois
chapitres dont voici l’itinéraire :
L’objectif ultime de notre travail était : d’ apprécier tant soit peu l’efficacité et l’efficience de
la gestion budgétaire dans la réalisation des performances au sein d’une entreprise publique
d’une part et d’autre part : d’évaluer l’impact du contrôle budgétaire d’un établissement
public dans l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés ;identifier les bonnes pratiques de la
gestion budgétaire ; et dégager l’importance de la démarche prévisionnelle sur le résultat net
de l’entité.
En effet, dans cette perspective, rappelons une fois de plus que nous avons formuler la
problématique suivante : « La maîtrise de la gestion budgétaire assure-t-elle la bonne
marche d’une entreprise publique quant à l’atteinte de ses objectifs ? ». Nous avons posé
les bornes de notre travail et les questions suivantes ont fait l’objet de notre recherche :
• Quel intérêt éprouve une entreprise publique à recourir à la gestion budgétaire dans
son processus de contrôle de gestion ?
• Dans quelle mesure la démarche budgétaire constitue-t-elle un indicateur de
performance ?
• Quel est le rôle de la gestion budgétaire dans la prise de décisions des managers ?
Ainsi les questions précédemment posées nous poussent à émettre les hypothèses suivantes :
Pour rendre effective cette étude, nous avons fait recours à l’emploi des méthodes et
techniques suivantes :
Prévu positif pour 950.291 USD, le résultat net de l’exercice 2018 est négatif de
l’ordre de 16.248.801 USD, soit un taux de réalisation de -1.709,9 % et une
aggravation par rapport au résultat subi l’exercice précédent qui était négatif de
15.690.608 USD. Soit une régression de 3,6%.
Prévu déficitaire pour 8.381.954 USD, le résultat net de l’exercice 2019 est négatif de l’ordre
de 36.154.316 USD, soit un taux de réalisation de – 43% et une aggravation par rapport au
résultat subi durant l’exercice précédent qui négatif de 16.252.782 USD. Soit une régression
de 122%.
Sur une prévision déficitaire de 5.505.256 USD, le résultat net de l’exercice 2020 a été réalisé
négativement à hauteur de 41.334.420 USD, soit un taux de réalisation de -751 %, dégageant
une aggravation du déficit par rapport au résultat de l’exercice précédent qui était négatif de
36.203.156 USD.
I. Ouvrages et articles :
1. ALAZARD Claude, SEPARI Sabrine, « Contrôle de gestion : manuel et applications»,
édition Dunod, 2ème édition, Paris 2010.
2. ALBERT Jean-Luc, « Finance publique », édition DALLOZ, 9eme édition, Paris,
2015.
3. BERLAND Nicolas, DE RONGE Yves, Contrôle de gestion, Édition Eyrolles, 2012.
4. DORIATH, Brigitte : « le contrôle de gestion en 20 fiches », édition Dunod, Paris,
2008.
5. DUMAS Guy, LARUE Daniel, « Contrôle de gestion », édition LEXIS NEXIS SA,
France, 2005.
6. FORGET Jack : « Gestion budgétaire : prévoir et contrôler les activités de l’entreprise »,
Edition d’organisation, Paris, 2000.
21. SELMER, Caroline, « Construire et défendre son budget » édition DUNOD, 2eme
édition, Paris, 2009.
II. Cours :
F. CHARGES D'EXPLOITATION
60 ACHATS ET VARIATION DE STOCKS 39 588 132 37 405 793 33 839 791 -15% 23% 17%
Produits chimiques 8 272 487 9 742 502 8 314 199 1%
Gasoil 3 223 389 3 969 080 2 784 735 -14%
Electricité 11 591 047 14 757 431 12 766 731 10%
Matériels et matières cons. 8 265 808 2 565 418 4 508 755 -45%
61 TRANSPORTS 1 716 898 1 929 956 1 066 432 -38% 1% 1%
62/63 SERVICES EXTERIEURS 13 329 534 13 910 554 10 339 474 -22% 7% 5%
64 IMPOTS ET TAXES 8 390 789 14 477 599 4 948 926 -41% 3% 2%
65 AUTRES CHARGES 21 857 426 28 769 879 44 106 558 102% 30% 22%
66 CHARGES DU PERSONNEL 69 764 927 66 783 224 62 054 436 -11% 43% 31%
68.1 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 42 281 369 34 272 737 40 126 584 -5% 28% 20%
69.1 DOTATIONS AUX PROV.& AUX DEPREC. 8 622 952 7 964 820 4 464 860 -48% 3% 2%
TOTAL 205 552 028 205 514 562 200 947 060 -2% 139% 100%