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Je dédie ce travail : A mon père, à ma mère, A mes très chers frères, à mes sœurs, A mes
professeurs, A mes ami-e-s, A ma famille, pour votre bonté et votre humanité, pour votre
amour et votre soutien.
« Gloire et Louange à Dieu, le seigneur de l’univers », Celui qui nous réunit sur
terre et qui par sa grâce nous continuons d’accomplir ce qui nous est cher.
Cher professeur, vous qui m’avez écouté, conseillé, orienté et encadré Le moment est
venu pour moi de vous témoigner ma profonde gratitude, pour votre pédagogie, pour
votre disponibilité
A l’entreprise X Maroc !
A mes proches ! Pour terminer, j’exotérise ma gratuité auprès de toutes ces personnes
(parents, frères, sœurs, amis et amies) raisonnables, aimables qui m’ont toujours soutenu
et encouragé pour mon propre accomplissement et qui ensemble constituent ma famille.
Merci pour votre sens d’humanité et de bonté.
Résumé
La vie des entreprises est faite de plusieurs étapes, des hauts et des bas, des défis, des
challenges et des obstacles à surmonter. De ce fait la mise en place d’une stratégie
d’entreprise est plus qu’une simple nécessite. Ainsi un diagnostic préalable à la mise
en place de cette stratégie est aussi indispensable que la stratégie elle-même.
1
Abstract
The life of a company is made of many stages, ups and downs, challenges and obstacles
to overcome. Therefore, the implementation of a business strategy is more than a simple
necessity. Thus, a diagnosis prior to the implementation of this strategy is as essential as
the strategy itself.
This report takes a tour of the strategic diagnosis hall, particularly the role of financial
diagnosis in evaluating the company's performance.
It is a research project developed for the validation of the module "end of study
internship" and through which:
- A theme "the role of financial diagnosis in the evaluation of the performance of the
company" has been developed based on the work already done on the subject by
addressing as problematic the various following questions: What is the financial
diagnosis? what are the tools and methods of this diagnosis? How does the financial
diagnosis contribute to the decision-making process in the company?
- A case study, from the presentation of the company, and presented the theme as a whole
2
LISTES DES ACRONYMES
3
LISTE DES TABLEAUX
4
LISTES DES FIGURES
5
LISTE DES FORMULES
6
SOMMAIRE
Résumé...........................................................................................................................................1
LISTES DES ACRONYMES.................................................................................................................3
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................................4
LISTES DES FIGURES........................................................................................................................5
LISTE DES FORMULES......................................................................................................................6
SOMMAIRE.....................................................................................................................................7
Introduction générale :...................................................................................................................8
Chapitre I : le diagnostic financier entre théorie et pratique........................................................11
Section I : Les concepts fondamentaux.....................................................................................11
Section II : Les outils du diagnostic financier............................................................................23
Section III : La méthodologie du diagnostic financier :..............................................................44
Chapitre II : Le diagnostic financier et la performance d’entreprise.............................................48
Section I : la notion de performance :.......................................................................................48
Section II : Le diagnostic financier et la prise de décision.........................................................53
Section III : Le diagnostic financier et la performance de l’entreprise :....................................58
Chapitre III : Diagnostic économique et financier de l’ENTREPRISE X...........................................62
Section I : PRSENTATION DE L’entreprise « X ».........................................................................62
Section II : Le diagnostic économique et financier :..................................................................65
Section III. Analyse et discussions des résultats........................................................................87
CONCLUSON GENERALE :..............................................................................................................89
Bibliographie.................................................................................................................................90
Les annexes :................................................................................................................................91
Table des matières........................................................................................................................95
7
Introduction générale :
Ces composantes laissent croire qu’un diagnostic stratégique est nécessaire avant
l’élaboration de toute stratégie, ainsi le rôle du diagnostic financier n’est pas négligeable
dans ce processus.
1
1 P. De Woot, Dictionnaire de la stratégie, édition th. De Montréal et j. Klein, presses
universitaires de France, 2021
8
Pour arriver à ses fins, les activités du diagnostic financier englobent la collecte de
l’information financière et comptable, l’analyse et l’interprétation de ces dernières pour
tirer des conclusions sur la santé financière de l’entreprise afin de proposer des actions à
entreprendre en termes de recommandations.
De nombreux facteurs sont pris en compte pour discuter la performance des entreprises
mais le consensus reste qu’il est difficile d’atteindre l’idéal de tous facteurs sans
l’intervention des outils d’aide à la prise de décision en général dont le diagnostic
financier en particulier.
Ainsi dans cette optique, naissent plusieurs questions de recherches répondues par
différents chapitres que nous verrons en détail dans notre recherche.
Suite à la question centrale suivante : quel est le rôle du diagnostic financier dans
l’évaluation de la performance de l’entreprise?
Nous allons essayer d’y répondre en apportant des éléments de réponses aux questions
suivantes :
9
Ainsi pour mener à bien cette étude, la méthodologie de recherche adoptée partira du
général au particulier commençant par une présentation théorique générale du diagnostic
financier en mettant le point sur la définition du diagnostic financier, son utilité et ses
limites, ses outils et ses méthodes, le lien entre le diagnostic financier et la prise de
décision, pour finir cette partie théorique, nous ferons le point sur l’impact du diagnostic
financier sur la performance de l’entreprise , nous terminerons par un cas pratique d’ une
société anonyme . A noter que cette étude empirique sera réalisée en se basant sur les
ouvrages, les articles et les documents officiels publiés sur le diagnostic financier et
l’analyse financière.
10
Chapitre I : le diagnostic financier entre théorie et pratique.
Ce chapitre est reparti en trois sections, la première fait l’objet des concepts
fondamentaux, la seconde sur les outils du diagnostic et la dernière sur la méthodologie
du diagnostic.
Un sens étroit et médical, c’est le fait de déterminer une maladie d'après ses symptômes,
c’est la partie de l'acte médical qui permet de déterminer la nature de la maladie observée
et de la classer dans un système de références d’une part.
D’autre part le diagnostic est quelque chose de plus général : c’est une prévision, une
hypothèse tirée de signes, ou encore la description des aspects caractéristiques d'une
situation.
C’est cette dernière approche, description des aspects caractéristiques d'une situation, qui
retiendra notre attention.
Une entreprise a besoin de faire ou de faire faire son diagnostic comptable et financier
non seulement lorsqu'elle se trouve dans une situation critique ou très compromise, mais
encore lorsque sa situation est ou paraît bonne à titre de simple information. Mais les
deux opportunités de diagnostic ne sont pas vraiment séparées, car l’opposition entre la
situation normale d’une entreprise et une situation compromise n’est pas toujours
tranchée. Le diagnostic ne doit pas non plus être un acte ponctuel : on tire beaucoup
d’enseignement de sa répétition et de sa régularité dans le temps,
11
Le diagnostic financier est donc une pièce maitresse du diagnostic général, ce dernier
permettant d’établir un bilan de santé de l’entreprise et d’envisager l’avenir dans les
conditions souhaitées.
Il permet donc :
- De Prendre des décisions correctives tant au niveau de la gestion à court terme que
des plans à moyen terme.
- De détecter les problèmes qui empêchent une évolution adéquate de l’activité de
l’entreprise.
12
2. Les cycles financiers de l’entreprise :
Un cycle financier désigne le processus qui intègre l’ensemble des opérations intervenant
entre le moment où l’entreprise transforme un stock de monnaie initial en un bien ou actif
et le moment où le même bien ou actif se transforme en monnaie.
On distingue trois cycles financiers dans une entreprise : le cycle d’exploitation, le cycle
d’investissement et le cycle des opérations financières.
a. Le cycle d’exploitation :
Le cycle d’exploitation est l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise dans
l’exercice de son activité économique, commerciale et productive. Le cycle
d’exploitation est composé de trois phases principales : la phase d’approvisionnement, la
phase de production et la phase de commercialisation.
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Achat Stock de
matières
Achat
Stock de
matières
Production
(En-cours)
(en cours)
Production
(en cours)
Stock de Ventes
Produits finis
Produits finis Ventes
Stock de
Produits finis
Phase 1 Phase 2 Phase 3
b. Le cycle d’investissement :
L’investissement est considéré comme une dépense importante et surtout immédiate dont
la contrepartie est l’espérance de liquidités futures issues des opérations d’exploitation.
Par définition, le cycle d’investissement est un cycle long dont la durée dépendra de
l'activité de l'entreprise, du rythme de l'évolution technologique et de la stratégie
poursuivie.
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Monnaie/Dépense Moyens de production
Encaissement
Encaissement
Durée de l’investissement
Figure 2: cycle d'investissement
c. Le cycle de financement :
Le cycle des opérations financières recouvre l’ensemble des opérations qui interviennent
entre les entreprises et les apporteurs de capitaux (actionnaires, créanciers et
établissements de crédits). Il est très généralement basé sur les opérations de prêts et
d’emprunts.
Un flux est défini comme les transferts de biens ou de monnaie effectués au cours d'une
période donnée entre deux agents économiques. On distingue généralement trois types de
flux : les flux de résultats, les flux de trésorerie et les flux de fonds.
Il s’agit principalement des produits et des charges de la comptabilité générale. Ces flux
sont d’une part sur une logique encaissements/décaissements (ventes, achats et impôts) et
d’autre part sur une logique de charges non décaissables comme les dotations sur
15
amortissement. Les flux de résultats concernent toutes les opérations économiques qui
ont une incidence sur l’enrichissement de l’entreprise.
❖ Les stocks:
Les stocks désignent l’ensemble des matières (directes ou indirectes) et des produits (finis
ou en cours de fabrication) qui appartiennent à une entreprise industrielle ou commerciale
à une date donnée et qui sont entreposés dans l'attente de leur utilisation ou de leur vente.
Ils correspondent donc aux stocks d'emplois et de ressources consignés dans le bilan.
Le diagnostic :
C’est un processus d’identification des forces et des faiblesses dans l’analyse des
performances passées afin de pouvoir les comparer systématiquement aux objectifs
d’ensemble assignés dans le passé de l’entreprise.
L’audit :
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comme un examen d’éléments probants ou de procédures par un professionnel
indépendant dans le but de mener un jugement et donner un avis sur la conformité à un
référentiel précis.
Le contrôle :
L’avènement des trente glorieuses a joué un rôle important dans l’évolution du diagnostic
financier. Cette période de forte croissance et de révolution industrielle s’est caractérisée
par une haussée des demandes de financement auprès des différents établissements de
crédits. De ce fait, pour distinguer le risque banquier et le risque de crédits, de solides
garanties étaient demandées par ces établissements tout ayant un aperçu sur les
différentes étapes de l’évolution de l’entreprise en besoin de financement d’où
l’importance accrue du diagnostic financier.
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L’objet principal du diagnostic financier est de faire un point sur la situation financière de
l’entreprise tout en mettant en évidence les forces et les faibles afin d’exploiter les forces
et corriger les faiblesses.
a. La croissance :
Cet objectif d’étude de croissance a comme finalités de répondre aux questions suivantes:
• L’entreprise a-t-elle connu une croissance sur la période examinée ? Il s’agit de savoir si
l’entreprise a connu une croissance au niveau de son activité sur la période qui a fait
l’objet du diagnostic.
• Quel a été le rythme de la croissance ? Les finalités de cette question sont de déterminer
le rythme réel de la croissance connue par l’entreprise afin de déterminer la performance
(comparaison entre rythme de croissance).
b. La rentabilité :
• Les moyens employés sont-ils rentables ? Il s’agit de s’interroger sur la rentabilité des
moyens de l’entreprise.
18
• La croissance a-t-elle été accompagnée d’une rentabilité ? L’entreprise peut connaitre
une croissance satisfaisante mais sans être accompagnée d’une rentabilité. Lors du
diagnostic financier, cette question donne une vue plus éclairée sur le rapport entre la
croissance et la rentabilité.
c. L’équilibre :
L’un des points les plus importants du diagnostic financier est l’étude des équilibres
financiers. Cette étude nous permet de répondre aux questions suivantes :
Souvent il ne suffit pas d’avoir une idée sur la performance de l’entreprise, les points
forts et les points faibles mais savoir le niveau de risque auquel l’entreprise est exposée.
19
Après avoir répondu à ces quatre grandes questions qui représentent l’objectif du
diagnostic financier, nous pouvons résumer la démarche en trois étapes :
• Caractériser les types de risques que constitue l'entreprise pour ses banquiers et évaluer
l'importance de ces risques.
• Prendre le cas échéant, position en tant que banquier sur une demande de crédit ou sur
la viabilité et le niveau de risque d'un projet de développement et de financement attaché.
Du point de vue stratégique, le diagnostic financier est un outil de pilotage qui permet à
l’entreprise de repérer ses points faibles et ses points forts afin de corriger les premiers et
exploiter les seconds. De ces faits, il est d’utilité sans suite pour l’entreprise que nous
avons résumer en quelques points :
Ainsi les professionnels distinguent trois décisions essentielles qui peuvent être prises à
base d’un diagnostic financier à savoir :
• La décision d’investir ;
20
Chacune de ces décisions est prise sous la responsabilité du directeur financier de
l’entreprise selon les priorités de la direction de l’entreprise, comme :
Cependant le diagnostic financier n’a pas d’utilités que pour l’entreprise mais également
pour toutes parties prenantes à savoir : les banquiers, les créanciers, les actionnaires, les
services gouvernementaux, les représentants syndicaux et les gestionnaires.
De cette multitude d’intérêts, naît la divergence des intérêts de ces différents acteurs.
Mais la plus grande utilité du diagnostic financier réside dans sa démarche qui fixe avant
tout l’objectif du diagnostic et les différents destinataires du résultat.
L’analyse financière, encore appelée l’approche classique a été remise en cause sur
quatre points principaux, en occurrence :
• L’inflation.
21
grande partie par l’absence d’une méthode qualitative objective pour une utilisation
efficace des informations financière en vue de formuler une opinion motivée sur la
solvabilité financière de l’entreprise.
b. Les différentes méthodes comptables adoptées : Cette seconde limite réside dans les
différentes qui existent entre les méthodes comptables utilisées par les entreprises. Ceci
rend la comparaison très difficile dans de nombreux cas, y compris à l’intérieur d’une
même branche. Les méthodes d’enregistrement et d’évaluation des actifs, des
amortissements des charges, des dépenses varient avec la politique et le caractère de
l’entreprise étudiée.
d. L’inflation : Les états financiers ne tiennent pas compte de l’inflation puis que le
principe général de traitement est le coût d’origine ou historique. L’accélération du taux
de croissance des prix et l’évaluation comptables fondée sur les coûts d’origine ont pour
conséquence principale une surévaluation des profits de la plupart des entreprises.
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Section II : Les outils du diagnostic financier.
De nombreux outils ont été développés par les professionnels de la finance d’entreprise à
la recherche de résultats précis dans le diagnostic financier. Pour mener à bien ses
analyses, l’analyste financier a besoin du compte des produits et des charges et le bilan.
Ces outils sont souvent classés selon la vision temps de l’entreprise. Il s’agit de savoir si
le diagnostic est mené sur le court terme, le moyen terme ou le long terme, à l’interne ou
à l’externe. Partant de cette logique, les outils sont regroupés 3 trois groupes différents :
l’analyse de la rentabilité, l’analyse du bilan et l’analyse par les ratios.
La rentabilité est une condition nécessaire pour la survie d’une entreprise mais elle n’est
pas suffisante. Son raisonnement à court terme ne permet pas de se prononcer sur la
survie globale de l’entreprise, par contre son exigence en termes d’optimisation des
facteurs de production contribue richement à cette survie. La rentabilité de l’entreprise
prend deux formes différentes : la rentabilité économique et la rentabilité financière.
L’analyse de ces rentabilités passe par plusieurs outils qualifiés en soldes de gestion
descriptifs du cycle comptable et financier de l’entreprise. Nous distinguons les soldes
descriptifs de l’activité économique, les soldes descriptifs de résultat et les soldes
descriptifs de la capacité d’autofinancement.
23
a. Les soldes descriptifs de l’activité économique :
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provenance des tiers sont toutes les consommations intermédiaires achetées à l'extérieur
de l’entreprise : achats d'approvisionnements stockables corrigés de leur variation de
stock, de fournitures non stockables (électricité, eau, gaz), achats de sous-traitance,
services extérieurs multiples, frais accessoires, diminués des rabais, remises, ristournes
obtenus correspondants. Dans la comptabilité nationale, la valeur ajoutée reste une notion
extrêmement importante car elle permet de calculer le Produit Intérieur Brut.
Quant à la répartition de la valeur ajoutée, elle sert de rémunération aux ayants droit de
l’entreprise, à savoir :
- La politique financière de l’entreprise parce que le calcul de l’EBE n’inclut pas les
charges et les produits financiers.
25
• Le résultat d’exploitation : Le résultat d’exploitation est un indicateur de gestion
qu’indique le résultat tiré de l’activité courante de la société, exception faite du mode de
financement. Ce solde est obtenu à partir de l'excédent brut d'exploitation auquel on
retranche les dotations aux amortissements et provisions de l'exercice et certaines charges
de gestion courante telles que les redevances sur brevets et licences, les jetons de
présence, les pertes sur créances irrécouvrables et les droits d'auteurs et auquel on impute
les autres produits de gestion courantes exactement réciproques des charges que nous
venons d'énoncer, les reprises d'amortissements et provisions et les transferts de charges
d'exploitation.
• Le résultat courant avant impôt : Le résultat courant avant impôt est un indicateur
particulièrement indispensable dans le diagnostic financier surtout dans l’analyse de
l’activité et de la rentabilité. Il recense l’ensemble des produits et des charges avant le
calcul de l’impôt sur les bénéfices, c’est donc presque l’indicateur final obtenu à la suite
des autres soldes. Ce solde résulte de la somme du résultat d’exploitation et du résultat
financier. On peut conclure que tous les éléments financiers (charges, dotations, produits,
reprises de dotations, transferts de charges) se retrouvent dans ce solde complété par les
quotes-parts sur opérations faites en commun dans le cadre de sociétés en participation.
• Le résultat net comptable : Il est l'ultime solde, directement donné par la comptabilité.
Obtenu par addition du résultat courant avant impôt et du résultat exceptionnel d'où on
retranche éventuellement la participation des salariés aux fruits de l'expansion, l'impôt sur
26
les bénéfices et l'imposition forfaitaire annuelle sur les sociétés et où on ajoute le report
en arrière des déficits, c'est un simple surplus qui cumule tous les défauts des autres
soldes qui ne peut pas vraiment être un solde significatif pour l'analyse de la gestion car il
est fortement biaisé par des considérations fiscales.
- Soustractive à partir de l’EBE, à l’aide des produits encaissés et des charges décaissées,
L’objectif de ces soldes intermédiaires est de fournir les ingrédients nécessaires au calcul
de la rentabilité économique et financière de l’entreprise. Cependant :
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État de Solde de Gestion ESG
Produits
Tableau de Formation des résultats (TFR) Charges Tableau de Soldes intermédiaires
calcul de des
l’autofinancement AF)
(Colonne 1) (Colonnes 2) exercices N N-1
(Colonne 1-colonne 2)
Valeur ajoutée Impôts taxes et versements assimilés Excédent brut (ou insuffisance
Subvention d’exploitation Charges de personnel brut) d’exploitation
Total Total
28
Résultat d’exploitation Ou Résultats d’exploitation Résultat courant avant impôts
Quotes part de résultat sur opérations Quotes parts de résultat sur opérations
Faites-en commun Faites-en commun
Produits financiers Charges financières
Total Total
29
ACQUISITION& AUGMENTATION DES
IMMOBLISATIONS
Acquisitions d’immobilisations incorporelles
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Acquisitions d’immobilisations financières
Augmentation des créances immobilisées
REMBOURSEMENT DES CAPITAUX PROPRES
REMBOURSEMENTS DES DETTES DE FINANCEMENT
EMPLOIS EN NON VALEUR
TOTAL EMPLOIS STABLES
VARITIONS DE BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL
VARIATION DE LA TRESORERIE
TOTAL GENERAL
Tableau 1: Le Tableau de Financement
2. L’analyse du Bilan :
Ce diagnostic consiste à faire une analyse des capacités de l’entreprise à faire face à ses
engagements. Il peut être mené soit sur la base du bilan comptable fonctionnel soit sur la
base du bilan financier.
Le bilan fonctionnel représente à une date précise l’ensemble des emplois et des
ressources de l’entreprise, quelle qu'en soit la qualification juridique, liés aux principaux
cycles de fonctionnement de l'entreprise.
30
Emploi actif Ressources passif
Actif stable brut Ressources stables
Pour l’analyse de ce bilan, nous allons nous projeter sur deux visions différentes :
l’équilibre à long terme et l’équilibre à court terme.
31
L’excédent de cette différence représente une ressource de financement supplémentaire
qui permet de financer une partie des besoins de financement à court terme, plus il est
élevé plus cela permet à l’entreprise d’être à l’aise avec les imprévus éventuels.
Dans le cas d’un FRNG négatif, cela veut dire que les ressources à long terme sont
insuffisantes pour financer les emplois à long terme. Cette insuffisance sera compensée
dès lors par les ressources à court terme de l’entreprise, ce qui peut engendrer un
déséquilibre financier. Pour pallier à ce déséquilibre, l’entreprise doit chercher d’autres
sources de financement à long terme, nous citons à titre d’exemple :
32
• L’équilibre à court terme :
C’est-à-dire les emplois circulants doivent être financés par les ressources circulantes.
C’est le cas le plus répandu), l’entreprise peut pallier à ce besoin en adoptant quelques
démarches:
33
• Négocier le délai d’encaissement avec ses clients en proposant des escomptes (paiement
immédiat contre une réduction) ;
Le reliquat s’il est positif, explique pour l’entreprise un besoin en financement hors
exploitation, dans le cas contraire, cela constitue une ressource en fonds de roulement
hors exploitation, l’entreprise a donc les ressources nécessaires pour financer son activité
hors exploitation.
34
➢ Un besoin en fonds de roulement global: BFRG = BFRH + BFRHE
Une trésorerie positive signifie que l’entreprise dispose d’une liquidité immédiate,
néanmoins, une trésorerie positive dormante est un signe de mauvaise gestion,
l’entreprise doit envisager de placer l’excèdent de sa trésorerie pour la faire fructifier.
Une trésorerie nette négative explique que le fonds de roulement net global n’est pas
suffisant pour compenser le besoin en fonds de roulement global. Ce dernier est donc
36
financé en partie par des dettes à très court terme tel que les découverts bancaire (qui
engendrent des agios et des intérêts importants).
Une situation pareille représente un déséquilibre fonctionnel qui ne doit pas perdurer,
l’entreprise peut entrer en relation de dépendance avec sa banque, le risque de défaillance
est donc à ne pas négliger
Remarque :
37
Le bilan financier peut être représenté comme suite :
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles
Tableau 3: bilan financier
➢ L’analyse de la solvabilité:
Elle consiste à évaluer dans une perspective de liquidation forcée, l'aptitude d'une
entreprise à rembourser toutes ses dettes en réalisant l'ensemble de son actif. Cette
évaluation intéressant principalement les prêteurs, se fait en déterminant l'actif net.
L'actif net doit être positif et le rapport Actif net/Actif total > 20 %.
38
Elle consiste, dans une perspective de continuité d'exploitation à évaluer l'aptitude d'une
entreprise à honorer ses engagements à court terme par la réalisation de ses actifs
liquidables à moins d'un an.
Le ratio est le rapport entre deux grandeurs significatives exprimé sous forme d’un
quotient ou d’un pourcentage. Il permet à l’entreprise, l’analyse de :
• Sa solvabilité ;
• Son endettement ;
• Sa trésorerie.
Il mesure la nature du financement, les immobilisations doivent être financées par des
capitaux durables. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise court des risques financiers car elle
doit souscrire des dettes à court terme pour financer l’actif immobilisé.
39
• Il mesure la part de financement propre de l’entreprise par rapport à l’ensemble des
financements.
40
➢ Ratio de Liquidité générale:
R> 1, cela veut dire que l'entreprise est solvable, qu'elle peut donc payer ses dettes à
court- terme.
R< 1, cela veut dire que l’entreprise aura des difficultés à rembourser ses dettes, dû à un
fonds de roulement négatif.
R<1 : l’actif circulant de l’entreprise ne couvre pas l’ensemble de ses dettes à court
terme.
Décrit la capacité de l’entreprises à couvrir ses dettes à court terme avec ses valeurs
disponibles et ses valeurs réalisables.
Ratio de trésorerie à échéance = (Créances + Trésorerie actif) / Dettes à court termes
R>1 : Les valeurs disponibles et les valeurs réalisables couvrent les dettes à court terme,
41
R<1 : les valeurs disponibles et les valeurs réalisables ne couvrent pas totalement les
dettes à court terme.
R>1 : les valeurs disponibles couvrent largement les dettes à court terme,
R<1 : les valeurs disponibles de l’entreprise ne couvrent pas l’ensemble de ses dettes à
court terme.
Ce ratio traduit dans quelle mesure les immobilisations sont financées par des ressources
stables. Les capitaux stables sont composés de la somme : fonds propres + provisions
pour risques et charges + dettes à moyen et long terme.
Ratio de Financement = Capitaux stables / Immobilisations nettes.
42
Si R < 1, l'entreprise n'a pas financé la totalité de ses immobilisations et pour ce faire, elle
recourt aux dettes à court terme. C'est une situation anormale, car le F.R est négatif. Elle
se trouve alors dans le besoin de financement des valeurs immobilisées.
Mesure le poids des échéances annuelles des dettes sur les ressources internes de
l'entreprise.
Ratio de capacité de remboursement = capacité annuelle
Ce ratio doit au moins être égal à 2, ce qui signifie que l'entreprise peut rembourser ses
emprunts deux fois plus vite que ce qui est prévu par les contrats concernant lesdits
emprunts. Un ratio supérieur à 50% serait en général révélateur d'un endettement trop
important au vu de la capacité d'autofinancement de l'entreprise, car celle-ci devrait
orienter une trop grande part de sa capacité d'autofinancement vers le remboursement
d'emprunts
43
Si R ≥ 100%, cela signifie que les ressources stables de l’entreprise permettent de
dégager un excédent de liquidité qui pourra servir à financer le besoin en fonds de
roulement.
Si R <100%, cela traduit l’existence d’un fonds de roulement négatif, chose qui explique
que les ressources à long terme ne seront pas suffisantes pour financer le fonctionnement
normal de l'entreprise.
Nous distinguons cinq étapes dans la démarche du diagnostic financier qui peuvent être
présentées comme suite :
44
Il s’agit de définir les différents objectifs liés au diagnostic. Cependant nous distinguons
deux grands objectifs pour lesquels on peut mener un diagnostic : l’étude des moyens de
l’entreprise et l’étude du fonctionnement de l’entreprise.
Cette étude est menée sur deux niveaux différents : l’étude de la structure financière et
l’étude de la trésorerie. Ces deux études permettent tout d’abord de se renseigner sur la
structure financière de l’entreprise, connaitre la proportion des dettes et des capitaux
propres et aussi elles nous permettent d’avoir une idée sur le niveau de liquidités de
l’entreprise, sa capacité à faire face à ses obligations financières.
Cette étude a pour objectif d’analyse l’activité et la rentabilité de l’entreprise. Elle nous
permet d’avoir une idée sur le déroulement de l’activité de l’entreprise, les différents
aléas liés à l’activité, le niveau de rentabilité de cette activité et son attractivité.
45
Ces informations peuvent être de deux sources : internes à l’entreprise et externes à
l’entreprise.
Les informations comptables sont la base du diagnostic financier. Elles nous permettent
de calculer les différents ratios relatifs à chacun d’eux. Elles proviennent entre autres : du
bilan fonctionnel, bilan financier et du compte des produits et des charges.
Cette étape consiste au choix des outils d’analyse les mieux adoptés aux objectifs
poursuivis.
46
4. L’appréciation du diagnostic :
Il s’agit de faire des appréciations à la suite du diagnostic réalisé avec les outils
sélectionnés.
Cette appréciation donne lieu aux atouts et aux handicapes. Les atouts peuvent être : la
flexibilité, la rentabilité élevée, la bonne liquidité et la forte croissance. Quant aux
handicapes, ils peuvent être : une baisse des résultats, une baisse de chiffre d’affaires,
insuffisance des ressources stables, insuffisance d’investissement, surendettement et une
dégradation de la trésorerie.
5. Les recommandations :
Conclusion :
Tout au long de ce chapitre nous avons abordé les concepts fondamentaux du diagnostic
financier, nous avons défini les différentes notions du diagnostic, les différents cycles
financiers de l’entreprise, nous avons également abordé la différence entre le diagnostic,
l’audit et le contrôle, à détailler les objectifs, l’utilité et les limites du diagnostic,
47
A préciser les outils du diagnostic qui sont entre autres (l’analyse de la rentabilité,
l’analyse du bilan et l’analyse par les ratios).
Pour finir nous avons abordé la méthodologie du diagnostic qui se veut en 5 étapes à
savoir; la définition des objectifs de l’analyse, la préparation des différentes sources
d’informations, la sélections des outils d’analyse, l’appréciation du diagnostic, et les
recommandations.
Ce chapitre est reparti en trois sections différentes. La première fait l’objet de la notion de
performance, la seconde le diagnostic financier et la prise de décision, et la dernière sur le
diagnostic financier et l’évaluation de la performance.
48
Section I : la notion de performance :
1. Définition de la performance :
En vue générale, on déduit le nom de la notion et du résultat chiffré obtenu dans le cadre
d'une compétition; qui en est la performance. Au niveau d'une entreprise, cette notion
exprime le degré d'accomplissement des objectifs poursuivis.
La performance tend à être abordée dans une logique plus globale que la seule
appréciation est la rentabilité pour l’entreprise. La performance de l’entreprise résulte
aussi de son intégration dans un milieu où il est important de comprendre et de maitriser
les règles du jeu. Cependant, LEDRUC2 à distinguer trois types de performances :
2
LEDRUC, M « capital-compétence dans l'entreprise », édition ESF, paris, 2007.
49
2.1. La performance organisationnelle :
50
ont asservi cette unanimité de leadership. Nous appelons cette obsession « strategic intent
» (G. Hamel et C.K Prahalad, 1989)
La performance est alors celle de la préservation d'une « distance » avec les compétiteurs
à travers un bon sens du développement perpétuel entretenu par une solide et bonne
inspiration, voire motivation (base du système de récompense) de tous les actionnaires de
l'organisation.
La performance à long terme est donc adaptée à l'aptitude à remettre en cause des
avantages obtenus et sus pour s'échapper de l'échec d'un bon concept, au savoir d'un
système de volonté déterminant le long terme et à la puissance de l'entreprise à joindre
des sources de valeur créatrices de marge. Pour Michael Porter, la recherche de
performance ne dépend plus de la seule action de la firme, mais de plus, de ses capacités
à s'accommoder, voire à s'approprier, les règles du jeu concurrentiel dans un secteur.
L'aspect du système concurrentiel assigne la manière dont la performance peut être
réalisée, compte tenu des aspects de compétitions qui sont sous forme de règles. Certes,
les entreprises peuvent se conformer des sources potentielles de performance en
manipulant et en révélant suffisamment les caractéristiques mutantes des systèmes
compétitifs de chacune des tâches d'entreprise ou en faisant anticiper sur des bases
nouvelles de différenciation (création de valeur).
La performance est ainsi une exploitation d'un potentiel existant (qui permet de conserver
une position favorable) et un développement de nouveaux arrangements d'avantages
concurrentiels par anticipation/construction des règles du jeu qui prévaudront dans
l'avenir. La performance concurrentielle s'appuie et fait appel largement de l'analyse
stratégique des règles du jeu concurrentiel. Mettant l'accent sur la qualité de la stratégie,
et donc du stratège, axée sur l'adaptation de l'environnement, cette approche a eu
spontanément tendance à déterminer la performance globale à la compétitivité.
Il est de plus en plus reconnu que l'entreprise n'est pas éternellement appropriée et
indiscernable financièrement si elle n'est pas indiscernable humainement et socialement.
Les problématiques attachées aux compétences, à la capacité d'initiative, à l'autonomie, à
51
l'admission des salariés, à l'atteinte des objectifs, voire au projet et donc à la culture de
l'entreprise, constituent des éléments déterminants. En 1985, reprenant à son compte la
célèbre formule d'Einstein, E=MC², J. le président-directeur général du groupe Carno, M.
Descarpentries, suggérait de mettre en considération l'efficacité humaine (Eh) comme
résultant toujours du rassemblement de collaborateurs :
-Motivés.
-Compétents.
-Communiquent bien entre eux par le moyen d'une langue et de valeurs communes (ce
que l'on désigne en anthropologie par le concept de culture).
L'Efficacité humaine « Eh », apte d'être libérée par un groupe humain s'exprimera donc
par :
Depuis 1985, plusieurs travaux de recherche ont été faits pour bien investir ce paramètre
de l'efficacité ou de performance par les hommes.
Ces divers travaux, mettent en exergue que la compétence, son appropriation, son
développement, sa gestion, assignent désormais comme un facteur prépondérant pour
l'acquisition de l'efficacité humaine, quelle qu'en soit l'aspect. Réfléchissant sur
l'impétration de la performance dans une organisation,
S. Michel et M. Ledru27 ont égard que si les compétences sont toujours la racine de
performance, elles ne suffisent pas à elles seules à en déterminer le niveau En égalité de
compétence, les performances peuvent être totalement variées. C'est que si la compétence
est un savoir-faire, la performance préjuge toujours l'allégation d'un vouloir-faire ou
motivation.
52
Cette motivation (c'est-à-dire ce qui va conduire l'acteur à s'engager apparemment dans
l'action qui lui est énoncée par l'entreprise) détermine les stratégies d'actions émises par
l'acteur, stratégies soumises à précisions environnementales du travail qui solidifient fort
possible la réalisation de l'action (pouvoir-faire). Cet environnement peut lui-même être
marqué par des données d'organisation (rôles prescrits, injonctions, moyens,) et des
données de culture (représentation dominante). La performance de l’entreprise est
appréciée différemment selon les acteurs: clients salariés dirigeants bailleurs de fonds
(Banques et autres) actionnaires. Cette différence est due principalement aux divergences
des objectifs de ces acteurs.
53
Section II : Le diagnostic financier et la prise de décision
La prise de décision peut apparaitre dans n’importe quel contexte de la vie quotidienne,
aussi bien au niveau professionnel que personnel ou familial. Le processus, en son
essence, permet de résoudre les divers défis que l’on doit surpasser.
De ce fait, il existe plusieurs types de décision à savoir : les décisions opérationnelles, les
décisions tactiques, les décisions stratégiques ; il s’agit d’une classification selon les
finalités.
Cependant les décisions qui peuvent être suite à un diagnostic financier sont de deux
types : la décision d’investissement et la décision de financement.
1. La décision d’investissement :
Pour l’entreprise, investir c’est consentir à décaisser aujourd’hui un certain montant avec
l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs exercices, des sommes plus importantes
permettant d’augmenter ainsi la valeur de l’entreprise, et par suite, bien entendu, le
patrimoine des propriétaires.4
3
La prise de décision : aspects théoriques, neuroanatomie et évaluation volume 5 p69-81, Philipe Allain
4
3 Griffiths, Stéphane et Degos, Jean-Guy, gestion financière, édition d'organisation, paris, 2011, p215
54
• L’investissement doit créer de la valeur : un investissement doit générer des
encaissements supérieurs aux décaissements. On s’assure alors qu’il permet d’augmenter
la valeur de l’entreprise.
2. La décision de financement :
Les formes de financement à court terme sont nombreuses. Pour leur présentation, les
plus fréquemment utilisées ont été regroupées en deux catégories : crédits obtenus par
mobilisation des créances commerciales, crédits obtenus sous forme de crédits de
trésorerie.5
55
Les crédits de mobilisation des créances commerciales consistent, pour une entreprise, à
se confier à un concessionnaire dans le but d’obtenir des avances sur des créances qu’elle
détient sur des tiers pour un objectif final d’alimentation de la trésorerie enfin de faire
face aux délais de règlement. Par ces crédits, nous distinguons : l’escompte commercial
et la lettre de change relevé.
• La lettre de change relevé : La lettre de change relevé (LCR) une forme automatisée de
lettre de change qui se repose sur l’idée selon laquelle le recouvrement des créances peut
s’effectuer sans faire circuler matériellement les effets entre les banques.
Les crédits de trésorerie sont des autorisations de crédits accordés par les banques sur des
critères de situation financière, de fonds de roulement, de besoin en financement de
l’entreprise. Ce sont des crédits très souples et utilisables pour des durées partant de
quelques jours à plusieurs mois. Ils servent autant à des besoins de financement
d’exploitation qu’à des besoins de financement liés à l’activité. Parmi ces crédits, nous
distinguons : la facilité de caisse et les découverts.
• Les découverts : Ils correspondent à des opérations de crédits par lesquelles une banque
autorise son client à tirer des chèques pour un montant supérieur à la provision de son
compte.6
56
Les financements à long terme pour une entreprise sont de deux types : le financement
par les actionnaires et le financement par les créanciers.
Le financement par les actionnaires est une source de financement interne pour
l’entreprise.
• Les opérations en capital : ce sont des opérations qui demeurent souvent peu fréquentes
dans la vie des entreprises. Elles consistent à vendre à des investisseurs de nouvelles
actions de la société. Ces opérations peuvent prendre plusieurs formes : augmentation de
capital par apport en numéraire, augmentation de capital par apport en nature,
augmentation de capital par incorporation de réserves, augmentation de capital par
conversion de créances et la conversion d’obligations en action.
Ce sont des financements de source externe accordés aux entreprises par des institutions
financières et établissements de crédits en contrepartie d’une quelconque rémunération.
Nous en distinguons trois types : endettement bancaire à moyen et long terme, emprunt
obligataire et le crédit-bail.
57
• L’emprunt obligataire : Un emprunt obligataire constitue un titre de créance, qui
représente une dette, remboursable à une date donnée, pour un montant fixé à l'avance, et
qui rapporte un intérêt (coupon). L’obligation évolue à la hausse ou à la baisse selon les
tendances du marché et la vente des obligations avant l'échéance peut entraîner des plus-
values ou des moins-values.
58
• D’un autre côté, il constitue un modèle de prédiction des failles pour l’entreprise.
1. L’évaluation de la performance :
Les mesures fondées sur les données comptables ont montré leur limite par la non prise
en compte de certaines charges comme l’impôt. Ce qui dit que le modèle comptable est
réalisé avec des chiffres en valeur absolue.
De ce fait le modèle le plus promettant est celui de l’EVA (Valeur Économique Ajoutée)
promu et diffusé par e cabinet Stern et Stewart. Il constitue l'aboutissement le plus récent
de la mesure de la performance économique et financière.
L'EVA repose sur la prise en compte de la totalité du coût des ressources nécessaires au
fonctionnement d'une activité. L'EVA vise à mesurer la performance nette, prenant en
compte le coût total des ressources, dettes et fonds propres, exprimé par leur coût moyen
pondéré (WACC).
La rentabilité des capitaux investis est calculée à partir du NOPAT (Net Operating Profit
After Tax), défini comme le chiffre d’affaires diminué des charges d'exploitation, net
d'amortissement et d'impôt :
NOPATt
℮ t=
Ct
59
EVAt= (et − kt) Ct
La faillite est l'aveu d'une cessation de paiement, c'est une rupture de trésorerie ou une
insuffisance de liquidité exprimé par l'impossibilité de payer des dettes à l'échéance.
Selon une étude les principales causes de défaillance d'entreprises sont :
• Un problème de management ;
• Un problème de trésorerie ;
• La sous-capitalisation des entreprises (insuffisance des capitaux propres surtout chez les
petites et moyennes entreprises) ;
60
Le scoring est une méthode qui permet de mesurer les risques encourus par les créanciers
en accordant des crédits ou les délais de paiement à leurs clients. Ces méthodes s'appuient
sur des modèles élaborés à partir des échantillons d'entreprises suffisamment
représentatives. Les outils intègrent un certain nombre de données comptables, bancaires
ou juridiques.
Le scoring permet de classer les entreprises selon les notes attribuées en trois grands
groupes :
Les principaux scores utilisés dans le monde de la finance sont entre autres : le Conan et
Holder
(1979), le score sectoriel AFDCC2 (1999) et le score Banque de France (BDFI 1995.
Conclusion :
Tout au long de ce chapitre nous avons abordé la notion de performance à travers lequel
on a défini la performance et les différents types de performances
61
Ensuite, nous avons évoqué le diagnostic financier comme outil de prise de décisions en
termes d’investissement et de financement.
Et pour terminer nous avons accosté le lien entre le diagnostic financier et la performance
à travers lequel il ressort que le diagnostic financier a un rôle dans l’évaluation de la
performance et de la prédiction des failles.
62
Ce chapitre est reparti en trois sections, dont la première fait l’objet de la présentation de
l’entreprise X, la seconde sur le diagnostic économique et financier de la dites entreprises
et la dernière sur l’analyse et la discussion des résultats.
1. Introduction
Dans le présent chapitre, nous ferons une présentation globale de la société à travers son
historique, la description de l'environnement dans lequel elle évolue, son organisation et
ses activités.
Son capital social de cinquante millions (50 000 000) DH, est détenu par le Groupe X et
des actionnaires marocains personnes physiques et morales.
Avec un effectif de 200 employés, l’entreprise a longtemps été une référence sur son
secteur d’activité. L’entreprise opère à la fois pour les institutionnels, les structures
touristiques et certains acteurs du secteur tertiaire.
63
Techniquement, elle dispose d’une unité de production semi-industrielle bâtie sur une
surface de 8000 m2. Cette unité abrite plusieurs ateliers de fabrication spécialisés en
menuiserie bois, ébénisterie, tapisserie, stores, ferronnerie et peinture.
Chacun de ses ateliers est pourvu d’équipements automatisés et des machines de pointe
adossés à l’expérience des techniciens de l’entreprise.
La société a mis en place un showroom de 1800 m2 dans lequel elle expose à la fois ses
propres conceptions et d’autres produits importés.
3. L’activité de l’entreprise :
L’entreprise dispose d’un portefeuille d’activités diversifié qui s’articule autour de trois
métiers, à savoir : l’aménagement et l’agencement, l’activité d’atelier (fabrication des
meubles) et l’activité de négoce.
64
Durant la dernière décennie, la fabrication des meubles était devenue l’activité principale
de l’entreprise. Avec un carnet de commande diversifié, la société X s’est faite une
réputation sur le marché des meubles locaux.
c. L’activité de négoce :
Complémentaire aux deux autres activités, l’activité de négoce apporte une forte valeur
ajoutée à la société X en raison de la rareté des produits importés.
A travers cette activité, l’entreprise propose des meubles de tout type qui sont rares sur le
marché local en raison de leur complexité. Ces meubles sont achetés auprès des
fournisseurs internationaux de renom.
65
La phase la plus importante du diagnostic économique et financier consiste en l'analyse
des états financiers. Dans cette section, nous allons établir le bilan financier, puis nous
utiliserons ces grandeurs agrégées pour analyser la structure financière à travers l’étude
de l'équilibre financier. Ensuite nous allons faire une analyse de l'activité et de la
rentabilité de la société x. Les ratios auxquels nous aboutirons nous permettront de
connaitre la politique de l'entreprise, enfin pour compléter notre analyse nous allons faire
une analyse par les flux.
Cette analyse se fera sur la base des agrégats de l'équilibre financier et des ratios de
structure financière calculés à partir du bilan financier. Les regroupements des postes du
bilan en grandes masses ont abouti au tableau suivant :
1. L’équilibre financier :
Tableau 4: Le bilan financier
66
Les agrégats qui permettent de vérifier le respect du principe de 'équilibre financier sont
le fonds de roulement (FR), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie nette
(TN).
On constate que l’entreprise dispose d’un fond de roulement important qui c’est
Tableau 5: analyse de FR, BFR et de la trésorerie nette
détériorer en 2019 et 2020, les ressources stable de l’entreprise arrive à financer les
emplois stables et dégage un surplus de 120 million en 2018 de 75 million en 2019 et 75
millions en 2020 cette diminution peut être expliquer par une augmentation des
investissement via le recours à des dettes à court et très court terme cette et d’un résultat
net négative suite à la mauvaise gestion le surplus en fond de roulement doit être
exploiter afin de financer les emplois cyclique notamment les stocks ou de constituer un
matelas de sécurité ,
Pour ce qui est du besoin en fonds de roulement qui est passer de 140 millions de DH en
2018 à 93 millions en 2019 et a 96 millions en 2020 ces chiffre peuvent être expliquer par
une augmentation des créances client très importante et un stock de marchandise assez
considérable ce phénomène peut aussi être expliquer par les délais de recouvrement des
créances et de paiement des dettes fournisseurs qui démontre une mauvaise gestion des
stocks et des délais client fournisseurs,
A travers ces deux indicateur on peut expliquer l’existence d’une trésorerie négative de
19 millions en première année et de 18 million en 2019 ainsi que de 20 millions en 2020
67
on constate donc à travers notre analyse que la société fait le recours au crédit bancaire a
très court terme très souvent du fait du décalage entre le délais des encaissement créances
et de paiement des dette fournisseur ce constat démontre une mauvais gestion de la
trésorerie et donc des cycle financier de l’entreprise.
Situation nette en DH
140,000,000.00
120,000,000.00 116,988,426.80
100,000,000.00
80,000,000.00
67,034,627.00
60,000,000.00 61,939,738.00
40,000,000.00
20,000,000.00
0.00
2018 2019 2020
On constate une diminution de la situation nette de l’entreprise qui est passer de 116
millions en 2018 à 61 millions en 2020 cette diminution peut être expliquer par la
réalisation de résultat déficitaire en 2019 et en 2020 et son absorbation via les reports à
nouveau qui est passer de 61 millions à 12 millions.
68
3. analyse de l’autonomie financière :
160%
140%
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
2018 2019 2020
A travers cet indicateur on constate une dégradation de l’autonomie financière qui peut
être expliquer par un accroissement des dettes notamment les dettes à court terme et très
court terme, le recours à ces dettes notamment les dettes bancaires à très court terme
démontre une mauvaise gestion de la trésorerie et du besoin en fonds de roulement et
des sources de financement ce qui peut menacer la pérennité de l’entreprise X
69
4.1. Ratio : d’endettement à terme. (CP/capitaux Permanant)
Endettement à terme :
100%
95%
90%
85%
80%
75%
2018 2019 2020
0%
2018 2019 2020
-200%
-400%
-600%
-800%
-1000%
Cet indicateur démontre une situation défavorable dans le cadre de la solvabilité bancaire
de l’entreprise, la capacité de remboursement des dettes est passée de 127% à -195% suit
à une diminution considérable du résultat d’exploitation et d’une augmentation des
charges financières, l’entreprise ne dispose plus de la capacité nécessaire pour honorer
ces dettes de financement ou des dettes bancaires à court terme notamment les découverts
bancaire et les crédits de trésorerie,
La situation de l’entreprise en terme de solvabilité à court terme et très court terme laisse
à désirer on constate à travers les ratio de liquidité ainsi que leur évolution une
diminution de la liquidité réduite et qui peut être expliquer par les créances qui sont trop
importants pour ce qui est de la liquidité immédiate elle avoisine le 0% pour cause de la
lourdeurs des crédits bancaires a très court terme qui permette de faire face au dette
fournisseur puisque le délais de paiement fournisseurs et largement plus court que le délai
de recouvrement des créances ce phénomène démontre une politique de recouvrement
des créances obsolètes ce qui entrave l’ensemble des cycles financière de l’entreprise
72
A travers le calcul des rotations des créances et des dettes fournisseur on constate que la
rotation des dette peut se faire au moins 2 fois avant que les créances ne soit encaisser ce
décalage pousse l’entreprise à faire le recours au crédit bancaire à court terme pour faire
face au exigence à court terme et donc constitue au fil du temps une lourdeur pour la
trésorerie de l’entreprise et une lourdeur des charge financières ce qui contribue à la
détérioration du résultats de l’entreprise et donc à la création de valeur.
6 Analyse de la rentabilité :
Nous présenterons ici les résultats de ratios qui regroupent la rentabilité d’exploitation, la
rentabilité économique, et la rentabilité financière.
Rentabilité
10%
4%
1% 0%
0%
-3%
-5%
-10% -8%
-12%
-20%
-30%
-40% 73
-50% -47%
-60%
-70%
-74%
-80%
74
rentabilité des capitaux apporter par les actionnaires est inexistante ce qui laisse à
réfléchir sur l’efficacité de cette investissement,
7 Analyse de l’activité :
75
U
marge brute
DH30,000,000.00
DH28,271,000.00
DH25,000,000.00
DH20,000,000.00
DH15,000,000.00
DH14,061,000.00 DH14,026,000.00
DH10,000,000.00
DH5,000,000.00
DH-
2018 2019 2020
76
et en 2020 suite à une baisse d’activité du fait de l’importance des créances non encor
recouverts par l’entreprise et qui entrave le financement de l’activité.
EBE
DH4,000,000.00
DH2,874,000.00
DH2,000,000.00
DH-
2018 2019 2020
DH(2,000,000.00)
DH(4,000,000.00)
DH(4,268,000.00)
DH(6,000,000.00)
DH(6,964,000.00)
DH(8,000,000.00)
On constate l’existence d’un excédent brut d’exploitation de 2 millions en 2018 qui peut
être expliquer par une valeur ajoutée assez conséquente pour ce qui est de 2019 et 2020
on constate une insuffisance brute d’exploitation de 6 millions pour 2019 et 4 millions
pour 2020 cette insuffisance trouve son origine dans la baisse d’activité que l’entreprise a
subis en 2019.
77
A travers ces résultats on constate un faible résultat net pour la première année et
déficitaire pour 2019 et 2020 ce résultat net déficitaire peut s’expliquer par la lourdeur
des charges financières, des charges non courantes ainsi que la diminution des produits
d’exploitation suite à une baisse d’activité la marge existante entre le résultat
d’exploitation et le résultat net est dû au résultat non courant déficitaire et au résultat
financier déficitaire ainsi que la lourdeur des taxes.
resultat
resultat d'exploitation resultat net
DH10,000,000.00
DH-
2018 2019 2020
DH(10,000,000.00)
DH(20,000,000.00)
DH(30,000,000.00)
DH(40,000,000.00)
DH(50,000,000.00)
DH(60,000,000.00)
78
a) L’évolution du chiffre d’affaires prévisionnel :
79
Tableau 15: encaissement prévisionnel
80
c) L’évolution des charges fixes et variables
82
d) L’évolution des décaissements prévisionnels :
83
Les décaissements lies à l’activité de négoce :
84
Le calcul des autres flux de trésorerie :
85
3. Recommandations
l’entreprise ne dispose pas d’une cellule de recouvrement des créances qui se base sur
l’historique des clients et sur leur solvabilité, pour faire face à ces situations la société
doit faire recours au factoring pour une partie des créances afin de faire face au crédit à
très court terme bancaire et mettre en place une gestion de trésorerie plus efficace, en
réduisant le délai de recouvrement des créances a 60 jour, afin d’obtenir un délai
fournisseur supérieur au délai recouvrement créance et ainsi permettre une rotation de
stock optimale et donc réduire le recours au crédit à très court terme,
La société peut aussi envisager de mettre en place un leasback au près des OPCI d’une
partie de ces immobilisations afin de faire face aux échéances bancaires exigible.
D’un point de vue purement comptable on constate effectivement une mauvaise gestion
des stocks de produit fini et de matière première ainsi que celle des créances, une
restructuration de ces comptes doit donc être entretenu afin qu’ils correspondent à la
réalité
86
La société doit aussi revoir ces politiques en termes de ressource humaine on constate de
lourdes charges en termes de rémunération du personnel et en même temps elle fait
recours à des compétences externes, la société doit donc revoir la qualification de ces
ressources humaines dans le cadre de son activité,
87
Section III. Analyse et discussions des résultats.
2. Limites et perspectives :
A travers notre recherche nous avons trouvez quelques contraintes surtout dans le cadre
d’obtention de l’information, le manque d’information ne nous a pas permis de faire une
étude plus approfondie du phénomène, tels que faire une évaluation de la performance via
l’EVA, on disposait d’une absence de coopération avec les organes de gestion dans
l’organisation, et d’une culture financière qui n’est pas très développer chez ces acteurs,
En se basant sur les limites de notre recherche et dans la perspective d’une expansion de
notre étude, une autre recherche mériterait d’être effectué dans un future proches afin de
traiter en profondeur l’évaluation de la performance notamment en utilisant des outils
plus modernes et plus adapter aux nouvelles pratiques des entreprises dans une économie
88
plus développer ou la culture financière est à son sommet tels que les états unis ou en
Europe.
89
CONCLUSON GENERALE :
Nous avons jugé nécessaire, avant d’entamer notre problématique, d’aborder de manières
générales le diagnostic financier en faisant la lumière sur les termes employés par les
spécialistes de ce domaine, en abordant les outils du diagnostic financier, en faisant le
lien entre le diagnostic financier et performance de l’entreprise
Enfin on peut dire que le diagnostic financier occupe une place importante dans l’activité
de l’entreprise, surtout comme outil d’aide à la prise de décisions dans l’optique
d’optimiser sa performance, car ce type d’analyse lui permet d’identifier les leviers pour
améliorer sa santé financière,
90
Bibliographie
91
Les annexes :
92
Annexe 2 : Le passif du bilan de la société x (2018 -2020)
93
Annexe 3 : CPC de la société X (partie I)
(1) Variation de stocks: Stock final - Stock initial: augmentation (+); diminution (-)
(2) Achats revendus ou achats consommés : achats - variation de stocks
94
Annexe 4 ; CPC de la société X (partie II)
4 3=1+2
RESULTAT COURANT (Reports) 966 026,32 -20 410 793,92 -5 989 318,91
PRODUITS NON COURANTS
. Produits des cessions d'immobilisations
. Subventions d'équilibre 110 916,67
. Reprises sur subventions d'investissements
95
Table des matières
Résumé...........................................................................................................................................1
LISTES DES ACRONYMES.................................................................................................................3
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................................4
LISTES DES FIGURES........................................................................................................................5
LISTE DES FORMULES......................................................................................................................6
SOMMAIRE.....................................................................................................................................7
Introduction générale :...................................................................................................................8
Chapitre I : le diagnostic financier entre théorie et pratique........................................................11
Section I : Les concepts fondamentaux.....................................................................................11
1. La notion de diagnostic financier :................................................................................11
2. Les cycles financiers de l’entreprise :................................................................................13
3. Les notions financières de flux et de stocks :....................................................................15
4. Le diagnostic, l’audit et le contrôle:..................................................................................16
5. Les objectifs du diagnostic financier :...............................................................................17
6. L’utilité du diagnostic financier :.......................................................................................20
7. Les limites du diagnostic financier :..................................................................................21
Section II : Les outils du diagnostic financier............................................................................23
1. L’analyse de la rentabilité : l’état de soldes de gestion (ESG) :.....................................23
2. L’analyse du Bilan :........................................................................................................30
3. L’analyse par les rations :..............................................................................................38
Section III : La méthodologie du diagnostic financier :..............................................................44
1. La définition des objectifs de l’analyse :........................................................................44
2. La préparation des différentes sources d’information :....................................................45
3. La sélection des outils d’analyse :....................................................................................46
4. L’appréciation du diagnostic :..........................................................................................46
5. Les recommandations :.....................................................................................................46
Chapitre II : Le diagnostic financier et la performance d’entreprise.............................................48
Section I : la notion de performance :.......................................................................................48
96
1. Définition de la performance :..........................................................................................48
2 les typologies de la performance :.....................................................................................49
Section II : Le diagnostic financier et la prise de décision.........................................................53
1. La décision d’investissement :...........................................................................................53
2. La décision de financement :............................................................................................54
Section III : Le diagnostic financier et la performance de l’entreprise :....................................58
1. L’évaluation de la performance :......................................................................................58
2. La prédiction des failles :...................................................................................................59
Chapitre III : Diagnostic économique et financier de l’ENTREPRISE X...........................................62
Section I : PRSENTATION DE L’entreprise « X ».........................................................................62
1. Introduction......................................................................................................................62
2. L’Historique et environnement de l’entreprise X..............................................................62
3. L’activité de l’entreprise :..............................................................................................63
Section II : Le diagnostic économique et financier :..................................................................65
1. Analyse de la structure financière :...............................................................................65
2. ANALSYE PAR LES FLUX :...................................................................................................78
3. Recommandations............................................................................................................85
Section III. Analyse et discussions des résultats........................................................................87
1. Analyse des résultats :......................................................................................................87
2. Limites et perspectives :...................................................................................................87
CONCLUSON GENERALE :..............................................................................................................89
Bibliographie.................................................................................................................................90
Les annexes :................................................................................................................................91
Table des matières........................................................................................................................95
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