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DECENTRALISEES
Les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) sont des personnes morales de droit
public qui jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des
intérêts régionaux et locaux. Elles sont constituées des Régions, des Communes, et de
toutes autres CTD crées par la loi (art.55 de la loi 96/06 du 18 janvier 1996 portant
révision de la constitution du 02 juin 1972) à l’instar des Communautés Urbaines.
Elles s’administrent librement à travers des conseils élus. L’Etat en assure la tutelle sous
l’autorité du Président de la République par le Ministre chargé des Collectivités
Territoriales et par le représentant de l’Etat dans la collectivité territoriale. Le
Gouverneur est le représentant de l’Etat dans la région alors que, le Préfet assure la
tutelle de l’Etat dans la commune.
- Un organe délibérant ;
- Un organe exécutif (qui a à sa tête selon les cas, le Président de la région, le
Maire de la ville, le Maire de la Commune)
1. L’organe délibérant
2. L’organe exécutif
Le chef de l’organe exécutif représente la collectivité territoriale dans les actes de la vie
civile et en justice. A ce titre, et sous réserve des compétences spécifiques, il est chargé
sous le contrôle de l’organe exécutif :
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- De délivrer les permis de bâtir et de démolir ainsi que les autorisations
d'occupation des sols ;
- De préparer et de proposer le budget, d'ordonnancer les dépenses et de
prescrire l'exécution des recettes ;
- De diriger les travaux de la collectivité ;
- De veiller à l'exécution des programmes de développement financés par la
collectivité ou réalisés avec sa participation ;
- De pourvoir aux mesures relatives à la voirie municipale ;
- De souscrire les marchés, de passer les baux et les adjudications des travaux
communaux, conformément à la réglementation en vigueur ;
- De passer, selon les mêmes règles, les actes de vente, d'échange, de partage,
d'acceptation de dons ou legs d'acquisition, de transaction, lorsque ces actes
ont été autorisés par l’organe délibérant ;
- De prendre, à défaut des propriétaires ou des détenteurs du droit de chasse
préalablement mis en demeure, toutes les mesures nécessaires à la destruction
d'animaux déclarés nuisibles, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur, et éventuellement, de requérir les habitants avec
armes et chiens propres à la chasse de ces animaux, de surveiller et d'assurer
l’exécution de ces mesures et d'en dresser procès-verbal ;
- De veiller à la protection de l’environnement, de prendre, en conséquence, les
mesures propres empêcher ou à supprimer la pollution et les nuisances, à
assurer la protection des espaces verts et à contribuer à l'embellissement de la
commune ;
- De nommer aux emplois communaux et, d'une manière générale, d'exécuter les
délibérations de l’organe délibérant.
Il s’agit des Gouverneurs pour les régions et des Préfets pour les Communautés
Urbaines et les Communes.
- Ils assurent la tutelle sur les Collectivités Territoriales par le biais du Contrôle de
légalité. A cet effet, ils ont la charge des intérêts nationaux, du contrôle
administratif, du respect des lois et règlements et du maintien de l’ordre de
public. A ce titre, et préalablement à leur exécution, ils approuvent :
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Le recrutement du personnel, suivant les modalités fixées par voie
règlementaire.
b) Le contrôleur financier
Au regard des textes, il relève du Ministère chargé des Finances, et a pour rôle de veiller
a priori, à la régularité de tous les actes d’engagement à incidence financière pris par
l’Ordonnateur. Les contrôles qu’il effectue visent notamment à :
Ces contrôles sont sanctionnés soit par un rejet motivé des documents qui lui sont
soumis, soit par l’apposition de son visa de régularité sur lesdits documents.
Le Contrôleur financier tient sous la forme d’un grand livre, des fiches de
consommation des crédits budgétaires qui le renseignent, au jour le jour, sur les crédits
encore disponibles, ligne à ligne, au moment de la validation des actes d’engagement
de l’ordonnateur.
Le contrôleur financier est, en vertu des textes en vigueur, membre de droit des
commissions de marchés, d’avancement et de reclassement du personnel.
c) Le receveur municipal
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- De la tenue de la comptabilité à partie double retraçant les opérations
financières de la commune et de la production du compte de gestion annuel à
soumettre au vote de l’organe délibérant et au contrôle de la chambre
régionale des comptes.
Le Receveur municipal n’est pas juge de l’opportunité des dépenses, prérogative qui
relève de la compétence exclusive de l’Ordonnateur municipal. Il est cependant tenu
de s’assurer, avant paiement, de la régularité des dépenses ordonnancées par le
Magistrat municipal. Au titre des contrôles de régularité externe, exclusifs de tout
contrôle d’opportunité, qui lui sont confiés par les textes, sa responsabilité personnelle
et pécuniaire peut être engagée par le juge des comptes.
d) Le comptable matière
Pour faciliter l’exécution du budget de la collectivité, des régies de recettes et des régies
d’avances peuvent être instituées par le chef de l’exécutif, après approbation de
l’organe délibérant matérialisée par des délibérations.
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Les régisseurs d’avances sont des agents communaux, nommés par décision de
l’ordonnateur, chargés de faciliter le paiement de certains types de dépenses,
notamment celles nécessitant des décisions rapides au risque de bloquer le
fonctionnement des services. Ils exercent leurs activités sous le contrôle de
l’ordonnateur et du receveur municipal qui peuvent, à tout instant, procéder au
contrôle sur pièce ou sur place de leur caisse . Ils reçoivent en début de période, une
dotation initiale (avance de fonds) correspondant au montant de l’encaisse autorisée.
Le renouvellement de cette avance s’effectue, soit à périodicité fixe, soit à la demande
du régisseur, contre remise à l’ordonnateur des pièces justificatives, qui après contrôle,
donnent lieu à l’émission de mandats de paiement qui sont ensuite acheminés à la
recette municipale assortis des justificatifs requis. Les opérations des caisses d’avances
sont clôturées à la fin de chaque exercice par la justification de l’ensemble des dépenses
effectuées et le reversement du reliquat en caisse au receveur municipal.
Le budget est l’acte juridique par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses d’une collectivité territoriale. Il présente l’ensemble des programmes
concourant au développement économique, social, sanitaire, éducatif, culturel et
sportif de la collectivité territoriale. Il s’assimile à un acte d’autorisation délivrée à
l’organe exécutif dans le cadre d’un exercice budgétaire. Seules peuvent être émises et
recouvrées les recettes qui y figurent, et engagées et ordonnancées les dépenses qui y
sont inscrites.
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a) Le budget primitif
Il s’agit du budget voté par l’organe délibérant (conseil) avant le début de l’exercice.
Son contenu et sa présentation doivent obéir strictement au cadre budgétaire fixé par
le décret n° 98/266/PM du 21 août 1998 portant approbation du plan comptable
sectoriel communal et son instruction d’application.
Il comprend deux parties. La première est consacrée aux recettes, et la deuxième aux
dépenses. Chaque partie se subdivise en deux sections : « Fonctionnement » et
« Investissement »
Ils ont pour objet de regrouper les opérations de services, ayant une organisation dotée
d'une autonomie relative, et dont l'activité tend à produire ou à rendre des services
particuliers (cf article 24 de la loi portant régime financier de l’Etat).
Les services gérés en budgets annexes font l'objet d'un budget et d'une comptabilité
distincts.
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L'exécution de ces budgets donne lieu à l’émission de titres et de mandats dans des
séries de bordereaux distinctes de celles du budget principal, et à la tenue d’une
comptabilité distincte.
Le solde de chaque budget annexe en fin d’exercice est reporté sur l’année suivante,
sauf en cas de clôture du budget annexe. Les budgets annexes ne peuvent bénéficier
des subventions émanant du budget primitif.
2. Elaboration du budget
Les budgets des collectivités territoriales sont élaborés par les chefs des exécutifs dans
le respect des ratios ci-après :
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L’instruction conjointe n° 000366/IC/MINATD/MINEFI applicable aux
communes accorde une journée complémentaire allant du 1er au 31 janvier de
l’année suivante pour servir au recouvrement des recettes déjà émises et au
paiement des dépenses liquidées et ordonnancées au titre de l’exercice clos.
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Les Crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant
être engagées et ordonnancées durant un exercice budgétaire pour la
couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations
d’engagement. Les crédits de paiement ouvert sur un programme et disponibles
à la fin de l’année, sont reportés sur le même programme l’année suivante ou, à
défaut sur un programme poursuivant les mêmes objectifs.
Exemple illustratif
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Total 500 000 000
Equilibre budgétaire
Universalité Budgétaire
a) La non contraction entre les recettes et les dépenses , chacune d'entre elles
doit donc figurer au budget pour son montant intégral ; (Illustration : Une
commune dont les CAC reversés par le FEICOM feront l’objet de retenue à la
source au titre de remboursement des prêts, doit prévoir en recette
l’intégralité du montant des CAC attendus, et en dépenses, les retenues qui
seront effectuées. Il lui est strictement interdit de prévoir en recette le net à
percevoir et ce faisant, ce qui aboutirait à minorer le montant des CAC à
percevoir, et à occulter la dépense correspondant au remboursement du
prêt.)
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b) La non affectation d’une recette à une dépense . Les recettes doivent
constituer une masse unique et indifférenciée, couvrant indistinctement
l’ensemble des dépenses.
Système de gestion
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1) Les recettes sont prises en compte au titre du budget de l'exercice au cours duquel elles
sont encaissées par le Receveur municipal.
2) Les dépenses sont prises en compte au titre du budget de l'exercice au cours duquel
les mandats de paiement y relatifs sont visés par le receveur municipal. Ces dépenses
doivent être payées sur les crédits dudit exercice quelle que soit la date ou le fait
générateur de la créance à payer.
1. La comptabilité budgétaire
CHAPITRE LIBELLE
Recettes d’investissements
RECETTES D’INVESTISSEMENT
CHAPITRE LIBELLE
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b) Les dépenses
Dépenses de fonctionnement
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
CHAPITRE LIBELLE
CHAPITRE LIBELLE
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Chap. 2.5 Prêts et autres créances à LMT
Dans le cadre des budgets votés par nature, les chapitres et articles sont définis par
référence au plan des comptes par nature.
Le chapitre correspond au compte par nature à deux chiffres des classes de comptes.
Le chapitre se subdivise en articles qui eux-mêmes, se décomposent en paragraphes
qui correspondent toujours au compte le plus détaillé ouvert à la nomenclature par
nature.
2. La Comptabilité Générale
Elle retrace les opérations budgétaires, les opérations de trésorerie et les opérations
faites avec les tiers, les mouvements du patrimoine et les valeurs d’exploitation. Elle est
tenue suivant le système de la partie double, et est fondée sur le principe de la
constatation des droits et obligations. Elle repose sur les principes comptables suivants,
tels qu’énoncés dans l’instruction n°00366/C/CNIL/MINADT/MINEFI d’application du
décret n°98/266/PM portant approbation du plan comptable sectoriel communal.
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Principe de la permanence des méthodes comptables
« Les biens et services entrent et demeurent dans les états comptables, à leur coût
historique dans le patrimoine des collectivités territoriales décentralisées, sauf cas de
réévaluation légale autorisée par les autorités compétentes.
Le coût historique s'entend ici : le coût d'acquisition pour les biens acquis par la
Commune, le coût de production pour les biens produits par la commune pour elle-
même ».
« Toute compensation entre deux éléments comptables concernant un même tiers est
proscrite. Toutefois, au terme des procédures complètes en recettes et en dépenses, il
peut y avoir compensation au guichet à la demande du tiers concerné à condition que
sa créance soit antérieure à sa dette fiscale au bénéfice de la Collectivité.
Pour le redevable qui est en même temps créancier ordinaire de la commune, la mise
en jeu de la compensation qui émane de la seule discrétion des autorités municipales
appelle le respect du processus ci-dessous
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Principe de prudence.
Principe de régularité
Principe de sincérité
« La bonne foi est requise dans l'application des règles et procédures susvisées dans
la gestion des finances communales : à priori, par les conseillers municipaux,
l'ordonnateur, le Receveur municipal, et à posteriori par la tutelle et la chambre des
comptes ».
Le plan comptable sectoriel communal comprend neuf (9) classes de comptes pouvant
être regroupés en trois (3) grandes catégories:
▪ Comptes patrimoniaux
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Répartition des opérations dans les classes de comptes
▪ Comptes de gestion
Ils enregistrent les opérations budgétaires courantes et se répartissent dans deux (2)
classes de comptes :
Exemples :
71 0 Recettes fiscales
71 0 10X etc
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71 2 Taxes communales directes
71 2 10X etc
71 3 10X etc
72 0 10X etc
61 0 10X etc
61 1 Transports consommés
61 1 10X etc
61 2 10X etc
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En comptabilité générale, la position du chiffre, au-delà du premier, dans le numéro du
code affecté au compte, a une valeur indicative pour l’analyse de l’opération
enregistrée à ce compte.
Critères de classement
Les opérations sont enregistrées dans les comptes dont l’intitulé correspond à leur
nature.
Les critères successifs de classement des opérations retenus dans le plan de comptes
assurent l’homogénéité interne des classes et des comptes à deux chiffres en fonction
de catégories économiques d’opérations qu’ils sont destinés à regrouper.
Comptes patrimoniaux
A FONDS PROPRES
10 Fonds de dotation
11 Fonds de Réserve
B DETTES A LMT
15 Emprunts à LMT
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16 Autres dettes à LMT
Il peut être mouvementé en dépenses par décisions du conseil municipal en vue (i) d’absorber
des déficits antérieurs ou de l’exercice, (ii) de constater la sortie du patrimoine de la commune
d’éléments de l’actif immobilisé dont il représente la contrepartie.
Ce compte enregistre en recette la part des résultats excédentaires (des exercices antérieurs ou
de la période) affectée par délibération du conseil municipal au financement de la section
d’investissement. Cette affectation donne lieu à l’émission d’un titre de recettes à hauteur du
montant affecté à la section d’investissement par l’assemblée délibérante.
Il s’agit d’un compte non budgétaire qui, dans le bilan d’ouverture, retrace les excédents ou les
déficits cumulés des exercices antérieurs incorporés ou affectés en section de fonctionnement.
En cours d’année, le compte 12 est mouvementé pour incorporer le résultat de
fonctionnement de l’exercice précédent et, le cas échéant, pour affecter tout ou partie du
résultat cumulé en fonds de réserves pour investissement.
Il s’agit d’un compte non budgétaire qui est mouvementé pour corriger la valeur des éléments
de l’actif immobilisé, notamment en cas de réévaluation de ceux-ci.
a) En cas de subvention en espèces : les fonds reçus par la commune pour le financement
de dépenses d’équipement précises, contrairement à ceux qui participent au
financement global de la section d’investissement et qui sont comptabilisés au compte
10 "Fonds de dotation". Dans ce cas, le compte 14 estmouvementé sur la base du titre
de recettes émis par l’ordonnateur appuyé de la décision d’octroi de la subvention ;
b) En cas de subvention en nature :la contrepartie des immobilisations reçues
gratuitement par la commune et n’ayant pas le caractère de dotation. Dans ce second
cas, le compte 14 est crédité de la valeur de l’immobilisation donnée ou cédée à titre
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gracieux, déterminée en fonction de la valeur vénale des biens, et éventuellement avec
le concours du service chargé des domaines.
Ce compte enregistre, d’une part, les emprunts, d’autre part, les dettes financières assimilées à
des emprunts (dépôts et cautionnements reçus, avances des collectivités publiques).
Les emprunts et les dettes assimilées sont des ressources financières externes, contractées
auprès d’établissement de crédit (FEICOM, banques commerciales, etc.) ou d’un tiers, et
affectées de façon durable au financement des moyens matériels nécessaires à
l’accomplissement des missions de la commune.
Les emprunts remboursables en monnaie nationale, en devises et en nature font l’objet de sous
comptes distincts (comptes 150 100, 150 110, et 150 120 respectivement).
Ces comptes sont mouvementés en recette lors de la mobilisation de l’emprunt (par le débit du
compte de Trésorerie correspondant), et en dépense lors du remboursement de chaque
échéance contractuelle de l’emprunt (par le crédit du compte de Trésorerie correspondant).
Ce compte enregistre les avances à plus d’un an consentis à la commune par l’Etat, ainsi que
les crédits à long et moyen terme consentis par les fournisseurs.
Il est mouvementé en recette lors de la mobilisation de l’avance consentie à plus d’un an par
l’Etat ou du crédit accordé par un fournisseur, et en dépense à chaque échéance de
remboursement de l’avance ou du crédit fournisseur, à concurrence du montant remboursé.
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Ce compte enregistre la valeur à rembourser des dettes mises à la charge de la commune et
qui résultent de la mise en jeu de la garantie d’emprunt accordée par celle-ci (aval, caution d’un
tiers).
Les comptes de la classe 2 regroupent les biens et valeurs destinés à rester servir de façon
durable à l’activité de la commune, en demeurant sous la même forme dans son patrimoine.
21 Terrains
22 Immobilisations corporelles
26 Participations et affectations
28 Amortissements
Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections de valeur qui prennent
la forme d’amortissements pour dépréciation à porter aux subdivisions du compte 28.
Les immobilisations détruites ou hors d’usage sont sorties de l’actif pour leur valeur nette
comptable (valeur d’acquisition moins amortissements).
▪ Compte 21 – Terrains
Le compte enregistre notamment la valeur des terrains dont la commune est propriétaire. Il est
débité de la valeur des terrains entrants dans le patrimoine de la commune (achats, donation
reçue), et crédité de la valeur des terrains sortants du patrimoine communal (cession, mise au
rebut, affectation à une autre structure communale dotée de la personnalité juridique).
En cas d’acquisition d’un terrain bâti, seule la valeur du terrain est imputée dans le compte 21,
la valeur de la construction étant enregistrée dans un sous-compte du compte 22
Immobilisations corporelles. Si l’acte d’achatdu terrain bâti n’indique qu’un prix global,
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l’ordonnateur établit une ventilation entre la valeur du terrain et celle de la construction, en
tenant compte des prix des terrains de même nature.
Ce compte enregistre dans ses subdivisions, la valeur des biens corporels (immeubles,
constructions, aménagements et agencements, matériels et mobilier) dont la commune est
propriétaire.
Il est débité de la valeur des biens corporels entrants dans le patrimoine de la commune (achat,
apport et donation en nature, coût réel de revient des biens produits par la commune pour
elle-même), et crédité de la valeur des biens sortants du patrimoine communal (cession, mise
au rebut, affectation à une autre structure communale).
Lorsque que l’immobilisation est achevée et réceptionnée, les dépenses portées au compte
immobilisation en cours, sont virées au compte 22 – Immobilisations corporelles, par opération
d’ordre non budgétaire. Ainsi, le compte 23 est crédité de la valeur des travaux achevés, par le
débit du compte 22.
Ce compte est débité du montant des prêts consentis par la commune à des tiers (crédit
véhicule au personnel, etc) dans le respect des textes en vigueur, et crédité à chaque échéance
de remboursement, à concurrence des sommes remboursées.
Ce compte enregistre les participations au capital d’autres personnes morales (société d’intérêt
communal, centres sociaux) souscrites par la commune, ainsi que les affectations à celles-ci
d’éléments de l’actif immobilisé de la commune. Il est débité de la valeur d’acquisition des titres
de participation ou des affectations, et crédité en cas de cession des titres.
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▪ Compte 28– Amortissements
Les comptes de la classe 3 regroupent les stocks de matières et fournitures, les transactions
entre le comptable et les régisseurs de recettes et les régisseurs d’avances, les droits constatés
, et les achats de biens de consommations intermédiaires. Il s’agit de comptes non
budgétaires qui sont pour l’essentiel, mouvementés par le comptable de la commune.
Ce compte est débité de la valeur des matières et fournitures acquises à la date de leur entrée
en stocks (par le crédit du compte 381 dépenses liquidées à mandater), et crédité du montant
des matières et fournitures mises en consommations (par la débit du compte 610 – matières et
fournitures consommées).
Ce compte enregistre à son débit les avances accordées aux régies d’avances (par le crédit d’un
compte de trésorerie) et à son crédit les dépenses effectuées par ceux-ci appuyées de pièces
justificatives régulières (par le débit des comptes des classes 1,2, et 6 concernés). En fin
d’exercice, la régie d’avance est soldée par le débit d’un compte de trésorerie.
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Sous compte 36Y – Relations avec les régisseurs de recettes
Ce compte enregistre à son débit la valeur des titres de perception et autres valeurs inactives à
recouvrer (carnets de tickets, d’amendes, de droits et taxes divers) remis aux régisseurs de
recettes pour recouvrement (par le crédit du compte 410 Débiteurs ordinaires), et à son crédit
les fonds recouvrés par ceux-ci et versés au comptable (par le débit d’un compte financier ).
Ce compte enregistre à son crédit le montant des titres de perception émis pour
recouvrement auprès des redevables de la commune (par le débit du compte 41 – Débiteurs
ordinaires) et à son débit, les fonds effectivement perçus auprès de ceux-ci (par le crédit des
comptes de recettes budgétaires concernés des classes 7,1,2 etc.).
Ce compte enregistre à son crédit le montant des dépenses liquidées à mandater pour
paiement au profit d’un Tiers (par le débit du compte de dépenses budgétaires concernés des
classes 2, 3 ou 6), et à son débit, les dépenses effectivement mandatées (par le crédit du compte
40 créanciers Ordinaires).
40 Créanciers ordinaires
41 Débiteurs ordinaires
42 Personnel
45 Déposants
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48 Comptes de régularisation
Ce compte enregistre à son crédit le montant que la commune doit à des Tiers (fournisseurs,
Prestataires de service, etc), sur la base des factures liquidées par l’Ordonnateur, et à son débit
le montant des règlements effectués au profit de ceux-ci en exécution des mandats émis. Le
solde figurant au bilan en fin d’exercice représente le montant restant dû aux fournisseurs et
autres créanciers de la commune (Restes à payer).
Ce compte enregistre à son débit le montant des titres de perception à recouvrer auprès des
Tiers (Contribuables, locataires, etc), et à son crédit les règlements effectués par ceux-ci. Le
solde de ce compte inscrit au bilan en fin d’exercice représente le montant restant à recouvrer
auprès des débiteurs de la commune (Restes à recouvrer).
▪ Compte 42 - Personnel
Ce compte enregistre à son crédit le montant des rémunérations brutes dues au personnel de
la commune, et à son débit les règlements effectués au profit du personnel (avances, acomptes,
rémunérations nettes, cotisations sociales). Les prêts accordés au personnel à plus d’un an ne
doivent pas être enregistrés dans ce compte.
Ce compte enregistre à son crédit le montant des impôts et taxes dus à l’Etat, et à son débit les
règlements effectués à son profit.
Le solde de ce compte inscrit au bilan en fin d’exercice représente le montant restant dû à l’Etat
(Restes à payer à l’Etat).
Ce compte enregistre à son crédit le montant dus aux organismes sociaux (CNPS, CRTV, FNE,
Crédit Foncier, etc.), et à son débit les règlements effectués au profit de ceux-ci.
▪ Compte 45 – Déposants
Ce compte enregistre à son crédit le montant des dépôts effectués par les Tiers et
correspondants, et à son débit les sommes restituées à ceux-ci.
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Ce compte enregistre à son crédit le montant des dettes à LMT venant à échéance à court
terme, et à son débit le montant effectivement remboursé.
Ce compte enregistre à son débit la fraction des prêts et autres créances à LMT consentis par
la commune et devant être rembourser à court terme (échéance de moins d’un an), et à son
crédit les sommes effectivement remboursées durant l’exercice à la commune.
Il est crédité du montant des dettes contractées et des produits constatés d’avance à la
clôture de l’exercice, et débité du montant des remboursements de dettes.
Il est débité du montant des créances constatées sur les tiers et les charges payées d’avance,
et crédité du montant des remboursements de créances
Il est crédité du montant des recettes encaissées non encore justifiées, et débité du montant
des de celles qui ont été justifiées.
Il est débité du montant des dépenses effectuées mais non encore justifiées et des déficits
constatés en trésorerie, et crédité du montant des dépenses et déficits régularisés.
Les comptes de la classe 5 enregistrent les mouvements de valeurs en espèces, chèques, ainsi
que les opérations faites avec le Trésor, les banques et les établissements financiers. Aucune
compensation n’est admise entre soldes débiteurs et soldes créditeurs des comptes de la classe
5.
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N° Cptes CLASSE 5 – COMPTES FINANCIERS
55 Chèques à encaisser
57 Disponibilités – Caisse
Ce compte enregistre à son crédit le montant des emprunts et dettes à LMT venant à
échéance à court terme, et à son débit le montant effectivement remboursé.
Ce compte est débité du montant des chèques reçus, et crédité de la valeur des chèques
encaissés.
Ces comptes sont débités des mouvements de fonds en augmentation des disponibilités de la
commune (ex : encaissement de recettes), et crédités des mouvements de fonds en
diminution de la trésorerie de la commune (ex : paiement de dépenses).
Les opérations enregistrées dans le compte doivent dégagées un solde nul au terme de chaque
exercice.
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Comptes de gestion et de résultat
62 Frais de personnel
63 Impôts et taxes
64 Frais financiers
65 Subventions versées
66 Transferts versés
En fin d’exercice, ces comptes sont pour soldés par le débit du compte 82 Détermination du
résultat brut de fonctionnement.
Il est débité du montant des dotations de l’exercice par le crédit du compte 28 Amortissement,
et crédité en fin d’exercice pour solde du compte 68 par le débit du compte 82 Détermination
du résultat net de fonctionnement.
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Classe 7 - Comptes de produits et de profits par nature
La classe 7enregistre les produits liés au fonctionnement courant de la commune.
74 Produits financiers
76 Transferts reçus
Les comptes de la classe 7 sont crédités en cours d’exercice du montant des droits recouvrés
sur la base des titres émis par l’Ordonnateur (par le débit d’un compte financier, de tiers ou du
compte 380 Droits constatés/titres émis). En fin d’exercice, ils sont débités pour solde, par le
crédit du compte 82 Détermination du résultat brut de fonctionnement.
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N° Cptes CLASSE 8 – COMPTES DE RESULTATS
Il est débité du montant des mouvements enregistrés au débit des comptes 61 à 67, crédité du
montant des mouvements enregistrés au crédit des comptes 71 à 77, soldé par transfert de son
solde au crédit du compte 83 s’il s’agit d’un résultat excédentaire ou au débit dudit compte s’il
s’agit d’un déficit.
RBF = Total des Recettes (comptes 71 à 77) - Total des charges (Comptes 61 à 67).
Il est crédité du solde du compte 82 (résultat excédentaire), et des montants des comptes 78
Reprise sur amortissements et 79 Production d’immobilisations par la commune pour elle-
même pour soldes de fin d’exercice; et débité du solde du compte 82 (résultat déficitaire) , et
du montant du compte 68 Dotation aux amortissements. Il est clôturé par transfert de son solde
soit au crédit du compte 870 Détermination du résultat net de l’exercice s’il s’agit d’un
excédent, soit au débit de ce compte s’il s’agit d’un déficit.
RNF = RBF (Excédent ou Déficit) + Reprise sur Amortissement (Compte 78)+ Production des
Immobilisations par la commune pour elle-même) – Dotations aux Amortissements (compte
68)
▪ Compte 84– Détermination du Résultat sur cession d’éléments de l’actif immobilisé (RCI)
Il est crédité du prix de cession des immobilisations cédés, des amortissements relatifs aux biens
cédés (compte 28), et débité du coût d’acquisition des biens cédés. Il est clôturé par transfert
de son solde soit au crédit du compte 870 Détermination du résultat net de l’exercice s’il s’agit
d’une Plus-value, soit au débit de ce compte s’il s’agit d’une Moins-value.
Il est crédité des soldes excédentaires des comptes 83 (Résultat net de fonctionnement) et
84 (Plus-value de cession), et débité des soldes déficitaires des comptes 83 et 84 (Moins-value
de cession). Il est clôturé par transfert de son solde soit au crédit des comptes 12 Résultats
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cumulés de la comptabilité patrimoniale ou 11 Fonds de réserves s’il s’agit d’un résultat net
excédentaire, soit au débit du compte 1201, Résultats déficitaires à résorber.
RNE = Résultat Net de Fonctionnement (RNF)+ Résultat sur Cession d’Immobilisations (RCI)
3. La Comptabilité Analytique
Elle permet d’analyser coûts détaillés des services rendus ou des différents programmes
et projets engagés dans le cadre du budget de la collectivité territoriale décentralisée.
Elle est tenue à la fois par les services de l’Ordonnateur et par le Receveur Municipal.
Elle doit permettre de connaître en permanence :
▪ En recettes
- Un Grand livre des recettes à feuillets mobiles, par chapitre, article et
paragraphe ;
32
▪ En Dépenses
- Un registre de la comptabilité spéciale d’engagement juridique, de
liquidation et d’ordonnancement,
- Des fiches de contrôle de la consommation des crédits budgétaires.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Légende :
Ir = Irrécouvrables
33
- Enregistrement des émissions
- Enregistrement des recouvrements effectifs
- Restes à recouvrer
- Admissions de recettes en non-valeur
Il est ouvert une fiche par poste budgétaire et celles-ci sont classées dans l’ordre
croissant, par chapitres, articles et paragraphe.
En cours d’exercice, les variations affectant les prévisions du budget primitif (budget
additionnel, autorisations spéciales) sont également reportées sur les fiches de recettes.
Les titres de recettes sont émis dans une série continue, du début à la fin de l’exercice.
L’émission d’un titre de créance donne lieu à l’enregistrement des données prévues
dans la rubrique « Emissions des rôles et ordres de recettes de la fiche : numéro d’ordre
du titre, nom du contribuable, date d’émission et montant à recouvrer.
d. Restes à recouvrer
34
e. Admissions de recettes en non-valeur
Les dates et montants des titres de recettes admis en non-valeur sont reportés dans la
rubrique « Admissions en non-valeur » du grand livre.
35
Province : ………………………………………… République du Cameroun
Commune de : ……………………………………
Actes Dépenses
Pièces de dépenses Dépenses liquidées à Rejet Régularisati
d'engagement mandatées à payer
reçues à liquider (2) mandater (3) s (5) ons (6)
juridiques (1) (4)
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 31 32 33
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Engagements juridiques
1 2 3 4 5 6 7
36
Pièces de dépenses reçues à liquider
Pièces de dépenses reçues à liquider (2)
8 9 10 11 12 13 14
Imputation Prise en
Date de la N° budgétaire Montant charge Identification
Fournisseur Obs.
liquidation facture et nature dépense au LJ par élément
dépense matière
15 16 17 18 19 20 21 22
Dépenses ordonnancées
Imputation
Date du N° du N° Bordereau Montant de la
budgétaire et nature Obs.
mandat mandat émis d'envoi au Receveur dépense
dépense
23 24 25 26 27 28
29 30 31 32 33
37
3. Fiche de contrôle de la consommation des crédits budgétaires
Il porte sur chaque fiche dans les colonnes réservées à cet effet, le libellé de la rubrique
budgétaire et le montant de la dotation inscrite au budget.
La bonne tenue de ces fiches, non seulement permet d'éviter le dépassement des
crédits, mais encore et surtout, de prendre à temps, les décisions qui s'imposent en
matière de gestion (virement des crédits, budget additionnel, autorisation spéciale,
etc...) ».
Fiche de suivi de la consommation des crédits budgétaires
Total définitif
Dépenses
Dépenses engagées Dépenses ordonnancées
liquidées
Montants
Total
Nature N°
N° Réf Dte Dte Réf Mt Dispo. Dte Mt Bénéf. mdats Dispo. Ob
dépense Réservat. Acte mdat
Factur. émis
crédit d'engagt
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 1
38
Légende :
Au début de chaque exercice, l'ordonnateur reporte sur une fiche spéciale en triple
exemplaire toutes les imputations budgétaires des dépenses qu'il est appelé à gérer.
Il appose sa signature, son cachet nominal et le cachet du service sur ces trois fiches qui
suivent les destinations suivantes :
Ces deux responsables se doivent donc d'accuser réception de cette notification, dans
de brefs délais.
A l’ouverture de l’exercice, les crédits votés ressortant du budget primitif approuvé par
la tutelle, doivent être reportés sur les fiches de contrôle de la consommation des
crédits budgétaires. Cette inscription constitue la base initiale du suivi.
Il est ouvert une fiche par poste budgétaire. Les fiches de contrôle des consommations
de crédits sont classées dans l’ordre croissant, par chapitres, articles et paragraphes.
39
En cours d’exercice, les variations résultant de budget additionnel, d’autorisations
spéciales, de virements de crédits (en plus ou en moins), sont également reportées sur
les fiches de contrôle des crédits.
Si un engagement vient à être annulé, son montant est déduit des engagements
précédents, ce qui rétablit à due concurrence les crédits disponibles.
Elle précède la liquidation des dépenses que l’ordonnateur effectue sur la base des
pièces justificatives de la dépense parmi lesquelles figurent obligatoirement l’acte
attestant du service fait, certifié par le comptable-matières.
La liquidation est effectuée pour le montant brut de la dépense, soit d’office (cas des
dépenses de personnel), soit à la demande des créanciers.
A réception d’un titre de créance (facture, décompte, etc) et des pièces justificatives
requises (pièces administratives, bordereaux de livraison, PV de réception, etc.), la
rubrique « Pièces de dépenses à liquider » du registre spécial d’engagement juridique,
de liquidation et d’ordonnancement est renseignée.
40
c) Rubrique « Dépenses liquidées » du registre de la comptabilité spécial
d’engagement juridique, de liquidation et d’ordonnancement ;
d) Rubrique « Dépenses liquidées » de la fiche de contrôle de la consommation
des crédits budgétaires correspondant à l’imputation de la dépense.
e. Enregistrement des dépenses ordonnancées et des mandats émis
Ils sont transmis au receveur municipal sous bordereaux récapitulatifs qui font l’objet
d’une numérotation continue et ininterrompue durant l’exercice.
Pour les dépenses dont les mandats sont émis en régularisations, les rubriques des livres
de l’ordonnateur afférentes aux engagements, liquidations et mandatements doivent
être renseignées concomitamment.
Les rejets des mandats transmis sous bordereau au receveur municipal sont enregistrés
dans le registre de la comptabilité spéciale d’engagement juridique, de liquidation et
d’ordonnancement, sur les lignes initialement mouvementées, de même que les
mandats émis en régularisation de ceux-ci.
41
Tous les services faits au cours d'une année affectant la section de fonctionnement
doivent avoir fait l'objet d'une comptabilisation pour le dernier jour de janvier de
l'année suivante au plus tard.
La comptabilité générale est tenue par le Receveur municipal, et est organisée selon la
méthode dite "en partie double" dont une des caractéristiques est la règle des deux
inscriptions simultanées en débit et en crédit, emportant à tout moment l'égalité des
masses débitrices et créditrices des comptes.
42
Les écritures sont tenues, tout au long de l'exercice, sur la base des droits constatés en
considérant comme recettes budgétaires les émissions de titres et comme dépenses
budgétaires les émissions de mandats.
Tout enregistrement comptable doit être appuyé d'une pièce justificative constatant
une recette ou une dépense d'origine interne ou externe.
43
- Un bon de caisse dûment acquitté et payé ;
- Un bon de virement
- Un avis de débit (banque) ;
- Une quittance de remboursement dûment acquittée et payée ;
- Un ordre de retrait de fonds émis sur un compte de dépôt domicilié à la
recette municipale.
Pour tout versement en espèces et par chèque visé pour provision, il est établi par
mode de règlement (caisse, banque, CCP) en trois (3) exemplaires une quittance
extraite d’un quittancier à souche :
Elle comporte :
44
- L’addition de divers montants par compte sur la fiche et l’équilibre entre le
total débit et le total crédit ;
- Sa validité par les responsables habilités par apposition de signatures.
4. Livre-journal
Il enregistre les opérations soit au jour le jour, soit par récapitulation, au moins
mensuelle, des totaux de ces opérations à la condition de conserver dans ce cas, tous
documents permettant de vérifier ces opérations, jour par jour ou de tenir des journaux
auxiliaires. On distingue généralement cinq types de journaux auxiliaires :
Les totaux de ces journaux auxiliaires sont reportés journellement dans un "journal-
général centralisateur".
5. Grand-livre :
Il reprend compte par compte, les écritures enregistrées dans le livre journal et par
conséquence, il y a toujours égalité entre les totaux des écritures du livre-journal et les
totaux des écritures du grand livre . Chaque fiche du grand livre comporte
obligatoirement :
- la date ;
- le numéro d'écriture ;
- la catégorie d'opération ;
- le libellé de l'opération ;
- les références des pièces ;
- le montant en débit et en crédit ;
- le montant des soldes débiteurs et créditeurs.
Les fiches du grand livre mentionnent également le compte de contrepartie utilisé pour
chaque opération, ainsi que le solde cumulé de chaque compte.
45
6. Compte de gestion du receveur municipal
46
1. Traitement comptable des recettes
La fiscalité locale est constituée de tous prélèvements opérés par les services fiscaux
de l’Etat ou les services compétents des collectivités territoriales au profit des ces
dernières. L’ensemble de ces prélèvements est encore désigné sous le vocable
« impôts locaux ».
De manière générale, les recettes des CTD sont encaissées soit spontanément (1) soit
après émission d’un titre de recette délivré par l’Ordonnateur et pris en charge par le
Receveur. (2) par ailleurs, des recettes peuvent être encaissées par le canal
d’intermédiaires (3). Enfin, nous traiterons du cas des admissions en non valeur des
recettes irrécouvrables (4).
Les écritures comptables qui en découlent sont fonction de recouvrement
a) Comptabilisation des recettes encaissées sans émission préalable d’un titre de
perception par l’ordonnateur :
Ces recettes sans émissions préalable d’un titre de perception concernent :
- Les impôts et taxes assis liquidés et recouvrés par les services fiscaux de l’Etat et
par le 1Trésor
- Les recettes encaissées à l’initiative du Receveur Municipal.
Cette opération est suivie de l’établissement d’une quittance en bonne et due forme
en trois exemplaires signés dont l’original est remis à la partie versante.
➢ Au vu de l’avis de crédit
47
➢ A la réception du titre de recette émis en régularisation par l’ordonnateur,
simultanément écritures de prise en charge et déversement au budget.
1Ils’agit notamment des retenues d’impôts locaux (taxes directes sur salaires, CAC) opérées par les
comptables du Trésor lors des paiement des salaires des personnels et retraités de l’Etat, ainsi que
des marchés publics. Ces retenues à la source opérées au profit des communes d’un récapitulatif
mensuel par le payeur général du Trésor et la Direction des dépenses du personnel et transférées
directement à la commune intéressée à travers le Trésorier payeur général territorialement
compétent.
Lors du recouvrement effectif, les comptes de trésorerie sont débités (classe 5) par le
crédit du compte 41. Simultanément, le compte 380 Droits constatés est débité par les
comptes de produits (classe 7 Recettes de fonctionnement) ou de Ressources à long et
moyen terme (classe 1) correspondant.
48
41XXX Débiteurs ordinaires X
380XXXX Droits constatés – Emission Titre de recettes X
2) Recette d’investissement
Ces recouvrements s’effectuent au moyen de titre de perception pré imprimés sous forme de
carnets (tickets de place de marchés, tickets de quai, taxes de stationnement, amendes, etc.) ,
sur la base de droits fixes correspondants aux tarifs des taxes arrêtés par délibérations du
Conseil municipal ou fixés par voie réglementaire.
Lors de la remise des carnets de tickets à un agent intermédiaire de recette, celui-ci est réputé
devoir à la commune la contrevaleur des titres qui lui sont remis. Il n’est quitte que lorsqu’il
reverse à la commune, les recettes équivalentes à la valeur ressortant des souches des carnets
épuisés. Au moment du versement périodique des recettes recouvrées par l’agent
intermédiaire, le receveur municipal effectue les contrôles d’usage et lui délivre une
quittance.
49
Ecritures comptables
1) mise à la disposition du receveur municipal de valeurs inactives
Le receveur municipal doit d’abord prendre en charge les valeurs inactives qui lui
sont remises avant l’envoi aux régisseurs de recette pour recouvrement.
50
Écriture comptable :
Tout paiement d’une dépense budgétaire émise par mandat de paiement par
imputation directe aux comptes caisse, trésor, banque et CCP est proscrit en vertu de
la réglementation en vigueur sur la tenue de la comptabilité publique.
Le règlement effectif des créances au profit des tiers retracées au crédit des comptes
ci-dessus (classe 4) se fait au niveau de la trésorerie au moyen des titres de règlement
accompagnant les mandats de paiements émis (bons de caisse ; bon de virement, avis
de crédit, ordre de recette…-, ceci entraîne un débit aux comptes de la classe 4 et un
crédit au compte de disponibilité.
a- Dépenses de matériel
1)- prise en charge de la dépense par le receveur (classe 2= montant brut ; Compte
40 =net à payer ; Compte 43 = retenues et IR à la source)
c- Dépenses de salaires
La comptabilisation s’effectue en 3 étapes : (1) prise en charge ; (2) le paiement ; (3) le
reversement des retenues sur salaires et charges patronales.
52
La procédure comporte 2 étapes :
La mise en place des régies d’avances dans les CTD est faite par arrêté du MINFI
depuis 2010 et non par délibération du Conseil municipal. La régie d’avance ne doit
pas concerner les opérations d’investissement. Nous analyserons les opérations de
régie d’avance en 03 étapes :
La mise en place de la régie d’avance se traduit par une sortie (crédit) du compte de
trésorerie concerné ou le compte 47 si le régisseur a un compte de dépôt à la recette
municipale par le débit du compte 36 Régisseur d’avance
53
36xxxxx Régisseur de charges X
3. au cas ou il subsisterait un reliquat, ce reliquat devra être reversé en caisse ou banque pour
solde du compte 360.
Nous distinguerons trois (03) étapes dans le traitement des opérations ; d’une part à
la réception des fonds ; d’autre part, lors de l’engagement des dépenses ; enfin lors de
l’intégration du bien dans le patrimoine de la CTD.
1- lors de la réception des fonds, le compte 902 « compte d’affectations spéciales » est
crédité par le débit du compte de trésorerie concerné (classe 5)
54
3-Pour l’intégration du bien dans le patrimoine de la CTD, le compte d’immobilisation
concerné sera débité (classe 2) par le crédit du compte 10XX (Fonds de dotation-autres
contributions).
Les comptes de virements internes sont utilisés dans les comptabilités organisées sur
la base de journaux auxiliaires pour éviter les risques de double emploi au cours de la
centralisation des écritures. Ces comptes doivent impérativement être soldés au terme
de leur utilisation.
55
d)- Dépenses relatives aux compétences transférées aux CTD
Nous commentons ci-après les aspects comptables de cette instruction ainsi que son
interprétation au regard des textes réglementaires sur la comptabilité des CTD.
<< Dans le but d’assurer la traçabilité des informations budgétaires transférées aux
CTD dans la balance des comptes du Trésor, principale source d’élaboration de la loi
de règlement du Budget de l’Etat, la présente instruction définit les modalités de
fonctionnement de comptes ci-après.
Commentaires :
1) Les dépenses concernées sont inscrites dans le budget de l’Etat mais aussi de la
CTD. Par conséquent, le suivi des réalisations est effectué dans les comptes de
l’Etat mais également de a CTD. En réalité, le mécanisme en place consiste à
déléguer aux magistrats municipaux le droit d’initier les dépenses sur le budget de
l’Etat ; prérogative qui jusqu’alors était uniquement reconnue aux gestionnaires
de crédit de l’Etat au niveau déconcentré.
S’agissant de la CTD, elle devra inscrire dans son budget à la fois en recettes et en
dépenses cette délégation.
PROCEDURES DE DEPENSES
<< Le traitement au niveau de la commune est constitué des étapes suivantes :
Avant la passation des écritures de dépenses, une écriture préalable de constatation des
crédits est passée par le receveur municipal. Cette écriture survient après obtention d’un avis
de crédit du TPG et retrait du carton chez le Contrôleur régional/département des Finances ;
Commentaires
Toutefois, l’écriture comptable proposée dans le compte de Receveur ; ce qui est un peu
contradictoire car la même instruction fait état de <<paiement par le receveur municipal à
travers le TPG >>. De même, cette écriture proposée omet l’étape de la prise en charge
des droits constatés alors qu’un titre de perception est préalablement émis.
2) S’agissant donc des écritures comptables le compte 47 ou 56 sera utilisé selon les cas ; à
savoir débit du compte 47 Débiteurs divers ou 56 Trésor.
57
Comptes Libellés Débit Crédit
56/47XXX Trésor/Débiteurs TPG x
410xxx Débiteurs ordinaires x
Ecritures de déversement
Sur la base des mandats communaux relatifs au NAP, Impôts et Taxes et éventuellement
la Retenue de Garantie établi en 4 exemplaires pour chaque type par l’ordonnateur, le
Receveur Municipal passe l’écriture de prise en charge sur les fiches d’imputation
comptable à reporter au journal général et grand-livre comme suit :
Commentaires
Le mandat est établit pour chaque type (NAP, Impôts et Taxes, Retenue de Garantie) en
(4 exemplaires pour permettre non seulement au Receveur et au TPG de conserver
respectivement l’original (Receveur) et un exemplaire (Service de l’ordonnateur) mas
également au TPG qui doit conserver un exemplaire (le duplicata).
Commentaires
Les retenues au profit de l’Etat doivent être enregistrées au compte 43 (compte 432200-
retenue pour T.V.A, IR) en lieu et place du compte 401.
- Prise en charge
Débit : 2 « Dépenses budgétaires » (Investissements) Crédit : 401 « Règlement par
virement sur le Trésor »
58
- Consignation
Débit : 401 « Règlements par virement sur le Trésor »
C. Règlement de la dépense
Les originaux des mandats communaux auxquels est annexée la liasse des dépenses sont
conservés à la recette municipale pour confection du compte de gestion.
Pour ce qui concerne les duplicatas, ils peuvent être déposés sous bordereau directement
chez le TPG de la CF ou dans le poste comptable du Trésor territorialement compétent
pour transmission. Le bordereau doit comporter les pièces suivantes :
La circulaire précise que le TPG n’est que le guichet de règlement des dépenses
transférées aux CTD. En réalité, la lecture de la suite de la circulaire qui fait état de ce que
« à la réception, le trésorier payeur général, pour des besoins de reporting de l’exécution
du budget de l’Etat, procède à une prise en charge dans l’application CADRE, ce qui
assure l’authenticité de l’autorisation de dépense et le déversement automatique dans
PATRIOT puis le paiement dans SYSTAC-SYGMA » montre à suffisance qu’il y a suivi
également (prise en charge= au niveau du budget de l’Etat.
59
60