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10. Les comptables publics ont une double fonction, de caissier et de payeur
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a. En tant que caissier, le comptable public a le monopole de la manutention
des deniers publics, soit directement, soit par l’intermédiaire d’agents
sous son contrôle et sa responsabilité ;
b. En tant que payeur lui revient la charge de faire les vérifications sur la
régularité des opérations décidées par l’ordonnateur (correcte
imputation des crédits, existence de pièces justificatives…).
12. Les comptables principaux, qui rendent leurs comptes directement auprès
du juge des comptes, et les comptables secondaires, qui les rendent à un
comptable principal.
rattachement comptable.
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19. Les ordonnateurs ne sont pas les seuls habilités à apprécier l’opportunité
23. Concernant la validité de la créance des tiers sur l'Etat et sur les autres
organismes publics, le contrôle des comptables publics en deniers et valeurs
porte sur :
En outre, dans la mesure où les règles propres à chaque organisme public le prévoient,
les comptables publics vérifient l'existence du visa du contrôleur des opérations
financières sur les engagements et les ordonnancements émis par les ordonnateurs.
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24. Les comptables publics en deniers et valeurs sont principaux ou
25. Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont reprises
plusieurs mandataires ayant la qualité pour agir en leur nom et sous leur
responsabilité.
central ne peut en aucun cas être comptable. Aucun fonctionnaire ne peut être
29. La gestion de fait est l’acte irrégulier par lequel une personne, qu’elle soit
physique ou morale, s’immisce dans le maniement des deniers publics sans avoir
30. Les régisseurs d'avances et les régisseurs de recettes sont des agents
par ces agents doivent toujours être rattachées à la gestion d'un comptable
direct du Trésor.
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31. Avant d'être installés dans leur poste comptable, les comptables publics
32. Le budget est un acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes
comptable du Trésor, d’une seule caisse, d’un seul compta bancaire à la banque
centrale et d’un seul compte courant postal pour enregistrer les encaissements,
34. L’unité de trésorerie signifie que les fonds des organismes publics autres
35. Les ordres donnés par les ordonnateurs sont retracés dans des
publics.
secondaires.
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38. Le comptable centralisateur est celui qui centralise les opérations des
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41. Les comptables publics ne sont ni personnellement ni pécuniairement
l’engagement comptable.
44. L’engagement juridique est l’acte qui génère une dépense future pour
l’organisme public.
45. L’engagement comptable est l’acte par lequel l’ordonnateur engage les
le montant de la dépense. Elle ne peut être faite qu’au vu des titres et pièces
48. Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou un organisme public se libère
de son engagement.
49. Les comptables publics sont tenus d’adresser aux ordonnateurs une
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rejetées. En cas de désaccord persistant entre l’ordonnateur et le comptable,
exclusivement par les comptables publics soit à leur propre initiative, soit sur
l’ordre des ordonnateurs ou à la demande des tiers qualifiés. Elles sont décrites
Finances.
dépenses.
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57. L’Inspection Générale des Finances, placée sous l’autorité du Ministre
58. Le contrôle juridictionnel est exercé par la Cour des Comptes dans les
contrôle s’exerce soit en cours de l’exécution des budgets, soit a posteriori des
opérations budgétaires.
61. Quand une personne s’immisce irrégulièrement dans les fonctions d’un
comptable, elle opère une gestion de fait. Les auteurs de gestions de fait ne
à réparation
à répression
63. La procédure normale est celle qui comporte ces quatre phases
paiement.
le temps.
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65. La mise en œuvre du principe de l’unité de trésorerie a donc fait appel à
courants ainsi que ceux des comptes de créance et de dettes à court terme.
68. Les opérations faites avec les tiers peuvent, elles, consister soit en des
rapportent à des opérations qui ne se sont pas dénouées sur le plan financier
(payées).
70. Les comptables publics chargés du recouvrement des impôts directs sont
quittance.
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71. Les deniers publics sont les fonds qui appartiennent à un organisme public.
Ils sont soumis aux règles de la comptabilité publique. Dans une caisse publique,
73. Le compte de gestion est un document de synthèse qui rassemble tous les
75. Le Trésor public est le service de l’Etat qui assure le maintien des grands
économique et financière.
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Correction
1. La comptabilité de l’Etat a pour objet la description et le contrôle
des opérations, ainsi que l’information des autorités de contrôle et
de gestion.
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9. "La comptabilité publique est un système d’organisation de
l’information financière permettant :
a. de saisir, de classer, d’enregistrer et de contrôler les données
des opérations budgétaires, comptables et de trésorerie afin
d’établir des comptes réguliers et sincères ;
b. de présenter des états financiers reflétant une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat à la date de
clôture de l’exercice ;
c. de contribuer au calcul du coût des actions ou des services ainsi
qu’à l’évaluation de leur performance."
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14. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent
public seul le comptable public peut le faire. Il appartient à ce
dernier, sur l’ordre de l’ordonnateur, d’encaisser ou de décaisser
l’argent public.
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21. Les comptables matières sont responsables personnellement
et pécuniairement de la garde et de la conservation des existants,
ainsi que de la régularité de leurs écritures comptables.
25. Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont
reprises dans la comptabilité du comptable principal auquel ils sont
rattachés.
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26. Les comptables publics peuvent déléguer leurs pouvoirs à un ou
plusieurs mandataires ayant la qualité pour agir en leur nom et sous
leur responsabilité.
29. La gestion de fait est l’acte irrégulier par lequel une personne,
qu’elle soit physique ou morale, s’immisce dans le maniement
des deniers publics sans avoir qualité pour ce faire.
35. Les ordres donnés par les ordonnateurs sont retracés dans des
comptabilités administratives permettant de suivre le déroulement
des opérations budgétaires et le rapprochement avec les écritures
des comptables publics.
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39. Les comptables publics sont tenus d’exécuter :
En matière de recettes, le contrôle de :
la validité de l’autorisation de percevoir des recettes ;
la validité de la mise en recouvrement ;
la régularité des réductions ou annulations opérées sur les ordres
de recettes.
En matière de dépenses, le contrôle de :
la qualité de l’ordonnateur ou de son délégué, et de l’assignation de
la dépense ;
la disponibilité des crédits ;
l’exacte imputation budgétaire ;
la validité de la créance dans les conditions prévues ;
le caractère libératoire du paiement. En matière de patrimoine, le
contrôle de :
la conservation des droits, privilèges et hypothèques des
immobilisations incorporelles et corporelles ;
la conservation des biens dont ils tiennent la comptabilité matière ;
la prise en charge à l’inventaire des actifs financiers et non
financiers acquis.
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41. Les comptables publics ne sont ni personnellement ni
pécuniairement responsables des erreurs commises dans l’assiette
et la liquidation des produits qu’ils sont chargés de recouvrer.
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48. Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou un organisme public
se libère de sa dette.
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55. Le contrôle financier a pour mission d’effectuer un contrôle a
priori portant sur la régularité des opérations de dépenses de
budget général, des budgets annexes, des budgets des collectivités
décentralisées et des budgets de certains organismes publics.
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62. L’exécution des dépenses publiques s’effectue à travers l’une
des deux procédures suivantes :
la procédure normale
la procédure exceptionnelle
63. La procédure normale est celle qui comporte ces quatre phases
d’exécution de la dépense : engagement, liquidation, ordonnancement
et paiement.
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68. Les opérations faites avec les tiers peuvent, elles, consister
soit en des opérations de trésorerie (cas de la gestion des comptes
de dépôts de fonds particuliers) soit en la gestion de créances ou de
dettes qui n’ont pas une contrepartie budgétaire ou dont celle-ci
n’est pas directe et immédiate (constatation et/ou remboursement
d’un excédent de versement d’un redevable, prise en charge d’une
créance de l’Etat sur un tiers, etc.).
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75. Le Trésor public est le service de l’Etat qui assure le maintien
des grands équilibres monétaires et financiers en effectuant des
opérations de caisse, de banques et de comptabilité nécessaires à la
gestion des finances publiques et en exerçant des actions de tutelle,
de financement et d’impulsion en matière économique et financière.
Rappel
B. la classe 2 : Immobilisations
cautionnements, etc.) ;
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C. la classe 3 : Comptes internes
i) les comptes décrivant des relations avec des services non personnalisés de
ii) les comptes de constatation de droits de l’Etat sur des tiers (comptes de
droits constatés)
de la dette) ;
iii) à des créances résultants de divers dépôts faits par des tiers au Trésor ;
transitoires d’attente) ;
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G. la classe 7 : Comptes de produits.
Elle sert à enregistrer les opérations de recettes par nature telles que prévues
par la loi de finances (présentation économique). C’est en quelque sorte le
pendant de la classe 6. Elle comprend principalement :
i) les recettes fiscales ;
ii) les recettes non fiscales ;
iii) les dons programmes destinés à des dépenses ordinaires ;
iv) les produits exceptionnels (remises et annulations de dettes, restitutions au
Trésor des sommes indûment payées, gains de change et autres recettes
exceptionnelles)
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