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1. La comptabilité de l’Etat a pour objet la description et le contrôle des


opérations, ainsi que l’information des autorités de contrôle.

2. La comptabilité publique est le nom de la comptabilité que tiennent les


administrations publiques d'un pays pour enregistrer leurs recettes et leurs
dépenses.

3. La comptabilité publique est l'ensemble des règles juridiques et des systèmes


comptables qui gouvernent et retracent les opérations financières des
organismes publics.

4. Ordonnateurs et comptables se contrôlent mutuellement et sont, par ailleurs,


soumis à la surveillance d'autres agents, ou corps de contrôle.

5. La réalisation des opérations de dépense et de recette comporte, dans la


comptabilité publique, deux grandes phases : la phase administrative, au cours
de laquelle est prise la décision, et la phase comptable, où s'effectue le
paiement de la dépense ou le recouvrement de la créance.

6. La liquidation a pour objet de vérifier de la dette et d'en déterminer le montant.

7. L'ordonnancement s'analyse comme l'ordre donné par l'ordonnateur au


comptable public de régler la dette de toute personne.

8. La comptabilité publique sert à contrôler la façon dont l’argent public est


manipulé et dont ses usages sont retracés.

9. La comptabilité publique est un système d’organisation de l’information


financière permettant :

a. de saisir, de classer, d’enregistrer et de contrôler les données des


opérations budgétaires, comptables et de trésorerie afin d’établir des
comptes réguliers et sincères ;

b. de présenter des états financiers reflétant une image fidèle du


patrimoine, de la situation financière et du résultat à la date de clôture
de l’exercice ;

c. de contribuer au calcul du coût des actions ou des services ainsi qu’à


l’évaluation de leur performance.

10. Les comptables publics ont une double fonction, de caissier et de payeur

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a. En tant que caissier, le comptable public a le monopole de la manutention
des deniers publics, soit directement, soit par l’intermédiaire d’agents
sous son contrôle et sa responsabilité ;

b. En tant que payeur lui revient la charge de faire les vérifications sur la
régularité des opérations décidées par l’ordonnateur (correcte
imputation des crédits, existence de pièces justificatives…).

11. Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement


responsables des actes et contrôles.

12. Les comptables principaux, qui rendent leurs comptes directement auprès
du juge des comptes, et les comptables secondaires, qui les rendent à un
comptable principal.

13. Les comptables publics exercent une fonction, contrairement aux


ordonnateurs qui remplissent leurs attributions financières à raison d’une
position statutaire qu’ils occupent par ailleurs

14. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent public seul le


comptable public peut le faire. Il appartient à ce dernier, d’encaisser ou de
décaisser l’argent public.

15. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent public seul le


comptable public peut le faire. Il appartient à ce dernier, sur l’ordre de
l’ordonnateur, d’encaisser ou de décaisser l’argent public.

16. Le principe de séparation des ordonnateurs et des comptables poursuit


une double finalité :

a. de contrôle, en permettant de repérer les erreurs et irrégularités en


amont, avant que l’argent n’ait quitté la caisse publique ;

b. de probité, car deux agents sont moins tentés et moins faciles à


convaincre de s’écarter des règles qu’un seul.

17. La comptabilité de caisse rattache une opération à l’exercice de l’année

de son exécution, quel que soit le moment du fait générateur ;

18. la comptabilité d’engagements, aussi appelée comptabilité en droits

constatés, retient parfois la date du fait générateur comme critère de

rattachement comptable.

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19. Les ordonnateurs ne sont pas les seuls habilités à apprécier l’opportunité

d’une dépense ou à constater l’existence d’une recette.

20. La qualité d’ordonnateur est réservée uniquement à de hautes autorités

administratives et politiques. Pour l’État, les ministres ont la qualité

d’ordonnateur ; au niveau des collectivités territoriales, ce sont les exécutifs

locaux qui remplissent cette fonction ; dans les établissements publics, en

général, la fonction ordonnatrice est également confiée à la tête exécutive.

21. Les comptables matières ne sont pas responsables personnellement et

pécuniairement de la garde et de la conservation des existants, ainsi que de la

régularité de leurs écritures comptables.

22. Les comptables publics en deniers et valeurs sont personnellement et

pécuniairement responsables de leur gestion dans les conditions et modalités

prévues par le règlement concernant les comptables publics.

23. Concernant la validité de la créance des tiers sur l'Etat et sur les autres
organismes publics, le contrôle des comptables publics en deniers et valeurs
porte sur :

 la justification du service fait, résultant de l'attestation fournie par


l'ordonnateur ou l'administrateur de crédits ainsi que des pièces
justificatives produites ;

 l'exactitude des calculs de liquidation ;

 l'intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis ou


visas réglementaires ;

 la production des justifications et, le cas échéant, du certificat de prise en


charge à l'inventaire ;

 l'application des règles de prescription et de déchéance.

En outre, dans la mesure où les règles propres à chaque organisme public le prévoient,
les comptables publics vérifient l'existence du visa du contrôleur des opérations
financières sur les engagements et les ordonnancements émis par les ordonnateurs.

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24. Les comptables publics en deniers et valeurs sont principaux ou

secondaires. Les comptables principaux sont ceux qui rendent directement

leurs comptes au juge des comptes.

25. Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont reprises

dans la comptabilité du comptable principal auquel ils sont rattachés.

26. Les comptables publics ne peuvent déléguer leurs pouvoirs à un ou

plusieurs mandataires ayant la qualité pour agir en leur nom et sous leur

responsabilité.

27. Les fonctions d’ordonnateur et celles de comptable sont compatibles. Les

conjoints, ascendants ou descendants des ordonnateurs ne peuvent être

comptables dans un Ministère ou un Organisme Public auprès desquels lesdits

ordonnateurs exercent leurs fonctions. Le conjoint de l’ordonnateur principal

central ne peut en aucun cas être comptable. Aucun fonctionnaire ne peut être

affecté ou maintenu dans une fonction, s’il en résulte une incompatibilité. Si

l’incompatibilité résulte d’un fait postérieur à la nomination ou à la mutation, le

fonctionnaire est muté à nouveau dans l’intérêt du Service.

28. Un ministre, est un comptable de deniers publics.

29. La gestion de fait est l’acte irrégulier par lequel une personne, qu’elle soit

physique ou morale, s’immisce dans le maniement des deniers publics sans avoir

qualité pour ce faire.

30. Les régisseurs d'avances et les régisseurs de recettes sont des agents

de l'ordre administratif qui, pour faciliter l'exécution du budget, sont habilités

à exécuter, dans les conditions précisées par décret, certaines opérations de

recette, de dépense ou de trésorerie en tant que régisseurs, gestionnaires de

fonds d'avances ou titulaires d'avances spéciales. Les opérations effectuées

par ces agents doivent toujours être rattachées à la gestion d'un comptable

direct du Trésor.

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31. Avant d'être installés dans leur poste comptable, les comptables publics

sont tenus de prêter serment et de constituer des garanties. Les comptables

intérimaires sont astreints à la constitution de ces garanties. Le montant des

garanties et les conditions de leur constitution sont fixés par arrêté du

ministre chargé des Finances.

32. Le budget est un acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes

et les dépenses de l’Etat ou d’autres organismes publics. Le budget est élaboré,

arrêté, voté et exécuté non conformément aux dispositions de la loi organique

relative aux lois de finances, au règlement général sur la comptabilité publique,

à la nomenclature budgétaire de l’Etat et au plan comptable de l’Etat.

33. L’unité de caisse signifie parfois l’existence au niveau d’un poste

comptable du Trésor, d’une seule caisse, d’un seul compta bancaire à la banque

centrale et d’un seul compte courant postal pour enregistrer les encaissements,

en fonction du mode de règlement, pour le compte de l’Etat et/ou des

organismes publics autres que l’Etat.

34. L’unité de trésorerie signifie que les fonds des organismes publics autres

que l’Etat sont déposés au Trésor, sauf dérogation expresse du Ministre en

charge des finances.

35. Les ordres donnés par les ordonnateurs sont retracés dans des

comptabilités administratives ne permettant pas de suivre le déroulement des

opérations budgétaires et le rapprochement avec les écritures des comptables

publics.

36. Le comptable supérieur est le comptable qui a sous son autorité

hiérarchique un ou des comptables subordonnés.

37. Le comptable principal est le comptable qui rend indirectement ses

comptes à la Cour des Comptes. Il a sous sa responsabilité des comptables

secondaires.

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38. Le comptable centralisateur est celui qui centralise les opérations des

comptables inférieurs non centralisateurs.

39. Les comptables publics sont tenus d’exécuter :

En matière de recettes, le contrôle de :

 la validité de l’autorisation de percevoir des recettes ;

 la validité de la mise en recouvrement ;

 la régularité des réductions ou annulations opérées sur les ordres de recettes.

En matière de dépenses, le contrôle de :

 la qualité de l’ordonnateur ou de son délégué, et de l’assignation de la dépense ;


 la disponibilité des crédits ;
 l’exacte imputation budgétaire ;
 la validité de la créance dans les conditions prévues ;
 le caractère libératoire du paiement.
En matière de patrimoine, le contrôle de :

 la conservation des droits, privilèges et hypothèques des immobilisations


incorporelles et corporelles ;

 la conservation des biens dont ils tiennent la comptabilité matière ;

 la prise en charge à l’inventaire des actifs financiers et non financiers acquis.

40. Le contrôle de la validité de la créance porte sur :

 la certification du service fait par l’ordonnateur et confirmée par le contrôleur


financier ;
 l’exactitude des calculs de liquidation ;
 la production des documents justificatifs réglementaires pour chaque catégorie
de dépenses ;
 l’intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis ou visas
réglementaires ; l’absence d’opposition à paiement ;
 l’application des règles de prescription.

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41. Les comptables publics ne sont ni personnellement ni pécuniairement

responsables des erreurs commises dans l’assiette et la liquidation des produits

qu’ils sont chargés de recouvrer.

42. La cessation de fonction d’un comptable public donne lieu à

l’établissement d’un procès‐verbal de remise de service. Hors le cas de décès,

d’absence irrégulière ou de suspension, aucun comptable public ne peut cesser

ses fonctions sans qu’il ait établi un procès‐verbal contradictoire de remise de

service. En tout état de cause, la date de cessation de fonction est la date

effective de la remise de service.

43. L’engagement se présente sous deux formes : l’engagement juridique et

l’engagement comptable.

44. L’engagement juridique est l’acte qui génère une dépense future pour

l’organisme public.

45. L’engagement comptable est l’acte par lequel l’ordonnateur engage les

crédits nécessaires pour couvrir financièrement l’engagement juridique.

46. La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter

le montant de la dépense. Elle ne peut être faite qu’au vu des titres et pièces

offrant la preuve des droits acquis par les créanciers.

47. L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel, conformément aux

résultats de la liquidation, l’ordre est donné au comptable de payer la dette de

l’Etat ou des organismes publics concernés. Cet acte administratif prend la

forme d’une ordonnance ou d’un mandat de paiement.

48. Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou un organisme public se libère

de son engagement.

49. Les comptables publics sont tenus d’adresser aux ordonnateurs une

déclaration écrite et motivée de leurs refus de visa, accompagnée des pièces

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rejetées. En cas de désaccord persistant entre l’ordonnateur et le comptable,

l’affaire est présentée devant le Ministre chargé des Finances.

50. Les opérations de trésorerie et de financement sont exécutées

exclusivement par les comptables publics soit à leur propre initiative, soit sur

l’ordre des ordonnateurs ou à la demande des tiers qualifiés. Elles sont décrites

sans contraction entre elles et pour leur totalité.

51. La comptabilité budgétaire a pour objet de retracer, pour l’exercice

concerné, les opérations d’exécution du budget général en recettes et en

dépenses, conformément à la nomenclature budgétaire.

52. La comptabilité budgétaire permet de suivre les liquidations, émissions,

prises en charge, recouvrements et restes à recouvrer en matière de recettes,

d’une part, les engagements, liquidations, ordonnancements, paiements et

restes à payer en matière de dépenses, d’autre part.

53. La comptabilité budgétaire dégage un résultat correspondant à la

différence entre les recettes encaissées et les dépenses décaissées sur le

budget général et les comptes spéciaux au titre de l’année considérée.

54. La balance générale des comptes est établie mensuellement,

trimestriellement et annuellement sous la responsabilité du Ministre chargé des

Finances.

55. Le contrôle financier a pour mission d’effectuer un contrôle a priori

portant sur la régularité des opérations de dépenses de budget général, des

budgets annexes, des budgets des collectivités décentralisées et des budgets

de certains organismes publics.

56. Le contrôleur financier ou son délégué tient la comptabilité des dépenses

engagées, afin de suivre la consommation des crédits et déterminer la

disponibilité ou non de crédits suffisants pour de nouveaux engagements de

dépenses.

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57. L’Inspection Générale des Finances, placée sous l’autorité du Ministre

chargé des Finances, a un pouvoir de contrôle de l’exécution budgétaire, de

l’économie, de l’efficience et de l’efficacité de la gestion des fonds publics.

58. Le contrôle juridictionnel est exercé par la Cour des Comptes dans les

conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.

59. Le contrôle parlementaire est exercé par l’Assemblée Nationale. Ce

contrôle s’exerce soit en cours de l’exécution des budgets, soit a posteriori des

opérations budgétaires.

60. Le compte de gestion comprend :

 la balance générale des comptes ;

 le développement des dépenses et des recettes budgétaires ;

 les états financiers de l’établissement.

61. Quand une personne s’immisce irrégulièrement dans les fonctions d’un

comptable, elle opère une gestion de fait. Les auteurs de gestions de fait ne

sont pas astreints :

 à réparation

 à répression

62. L’exécution des dépenses publiques s’effectue à travers la procédure

normale et la procédure exceptionnelle

63. La procédure normale est celle qui comporte ces quatre phases

d’exécution de la dépense : engagement, liquidation, ordonnancement et

paiement.

64. La gestion de la trésorerie, au contraire, est confrontée au jour le jour à

des ajustements de toutes sortes : l’ajustement dans l’espace, l’équilibrage

concerne les divers moyens de paiements utilisés, et l’ajustement se situe dans

le temps.

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65. La mise en œuvre du principe de l’unité de trésorerie a donc fait appel à

deux séries de techniques : le principe de l’unité de caisse au niveau des unités

élémentaires et le développement d’un système poussé de règlement interne au

niveau du réseau du Trésor par l’interconnexion des réseaux de comptables

publics avec la mise en commun et la fongibilité des ressources.

66. Sont définis comme opérations de trésorerie tous les mouvements de

numéraire, de valeurs mobilisables, de comptes de dépôts et de comptes

courants ainsi que ceux des comptes de créance et de dettes à court terme.

67. Les organismes et particuliers qui, soit en application des lois et

règlements, soit en vertu de conventions, déposent à titre obligatoire ou

facultatif, des fonds au Trésor ou sont autorisés à procéder à des opérations

de recettes et de dépenses par l’intermédiaire de ses comptables.

68. Les opérations faites avec les tiers peuvent, elles, consister soit en des

opérations de trésorerie (cas de la gestion des comptes de dépôts de fonds

particuliers) soit en la gestion de créances ou de dettes qui n’ont pas une

contrepartie budgétaire ou dont celle-ci n’est pas directe et immédiate

(constatation et/ou remboursement d’un excédent de versement d’un

redevable, prise en charge d’une créance de l’Etat sur un tiers, etc.).

69. La comptabilité d'engagement est une méthode d'enregistrement

comptable par laquelle les recettes et les dépenses sont comptabilisées

lorsqu'elles sont acquises (recettes) ou engagées (dettes) même si elles se

rapportent à des opérations qui ne se sont pas dénouées sur le plan financier

(payées).

70. Les comptables publics chargés du recouvrement des impôts directs sont

tenus d'émarger, à chaque article du rôle, le montant des versements totaux ou

partiels effectués à leur caisse, la date de ces versements et le numéro de la

quittance.

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71. Les deniers publics sont les fonds qui appartiennent à un organisme public.

Ils sont soumis aux règles de la comptabilité publique. Dans une caisse publique,

il faut les distinguer des deniers privés réglementés.

72. Les opérations budgétaires font intervenir les comptes de la classe 9

entre eux ou symétriquement avec des comptes de bilan.

73. Le compte de gestion est un document de synthèse qui rassemble tous les

comptes mouvementés au cours de l’exercice. Il comprend trois parties : le

compte sur chiffres, les pièces générales, les pièces justificatives.

74. Le compte administratif est ainsi le bilan financier de l'ordonnateur qui

doit rendre compte annuellement des opérations budgétaires qu'il a exécutées.

75. Le Trésor public est le service de l’Etat qui assure le maintien des grands

équilibres monétaires et financiers en effectuant des opérations de caisse, de

banques et de comptabilité nécessaires à la gestion des finances publiques et

en exerçant des actions de tutelle, de financement et d’impulsion en matière

économique et financière.

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Correction
1. La comptabilité de l’Etat a pour objet la description et le contrôle
des opérations, ainsi que l’information des autorités de contrôle et
de gestion.

2. La comptabilité publique est le nom de la comptabilité que tiennent


les administrations et les collectivités publiques d'un pays pour
enregistrer leurs recettes et leurs dépenses.

3. La comptabilité publique comme l'ensemble des règles juridiques et


des systèmes comptables qui gouvernent et retracent les opérations
financières des organismes publics.

4. Ordonnateurs et comptables se contrôlent mutuellement et sont,


par ailleurs, soumis à la surveillance d'autres agents, ou corps de
contrôle.

5. La réalisation des opérations de dépense et de recette comporte,


dans la comptabilité publique, deux grandes phases : la phase
administrative, au cours de laquelle est prise la décision, et la phase
comptable, où s'effectue le paiement de la dépense ou le
recouvrement de la créance.

6. La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d'en


déterminer le montant.

7. L'ordonnancement s'analyse comme l'ordre donné par l'ordonnateur


au comptable public de régler la dette de la personne publique.

8. La comptabilité publique sert à contrôler la façon dont l’argent


public est manipulé et dont ses usages sont retracés. On tient une
comptabilité parce qu’on poursuit une triple finalité : c’est un outil,
tout à la fois, d’information, de gestion et de contrôle.

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9. "La comptabilité publique est un système d’organisation de
l’information financière permettant :
a. de saisir, de classer, d’enregistrer et de contrôler les données
des opérations budgétaires, comptables et de trésorerie afin
d’établir des comptes réguliers et sincères ;
b. de présenter des états financiers reflétant une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat à la date de
clôture de l’exercice ;
c. de contribuer au calcul du coût des actions ou des services ainsi
qu’à l’évaluation de leur performance."

10. Les comptables publics ont une double fonction, de caissier et


de payeur
a. En tant que caissier, le comptable public a le monopole de la
manutention des deniers publics, soit directement, soit par
l’intermédiaire d’agents sous son contrôle et sa responsabilité ;
b. En tant que payeur lui revient la charge de faire les vérifications
sur la régularité des opérations décidées par l’ordonnateur
(correcte imputation des crédits, existence de pièces
justificatives…).

11. "Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement


responsables des actes et contrôles qui leur incombent".

12. Les comptables principaux, qui rendent leurs comptes


directement auprès du juge des comptes, et les comptables
secondaires, qui les rendent à un comptable principal.

13. Les comptables publics exercent une fonction, contrairement


aux ordonnateurs qui remplissent leurs attributions financières à
raison d’une position statutaire qu’ils occupent par ailleurs

13
14. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent
public seul le comptable public peut le faire. Il appartient à ce
dernier, sur l’ordre de l’ordonnateur, d’encaisser ou de décaisser
l’argent public.

15. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent


public seul le comptable public peut le faire. Il appartient à ce
dernier, sur l’ordre de l’ordonnateur, d’encaisser ou de décaisser
l’argent public.

16. Le principe de séparation des ordonnateurs et des comptables


poursuit une double finalité :
a. de contrôle, en permettant de repérer les erreurs et irrégularités en
amont, avant que l’argent n’ait quitté la caisse publique ;
b. de probité, car deux agents sont moins tentés – et moins faciles à
convaincre – de s’écarter des règles qu’un seul.

17. La comptabilité de caisse (système de la gestion) rattache une


opération à l’exercice de l’année de son exécution (encaissement ou
décaissement), quel que soit le moment du fait générateur.

18. La comptabilité d’engagements (système de l’exercice), aussi


appelée comptabilité en droits constatés, retient la date du fait
générateur (naissance de la dette ou de la créance) comme critère
de rattachement comptable.

19. Les ordonnateurs remplissent une fonction de décideurs


financiers ; ils sont seuls habilités à apprécier l’opportunité d’une
dépense ou à constater l’existence d’une recette.

20. La qualité d’ordonnateur est réservée uniquement à de hautes


autorités administratives et politiques. Pour l’État, les ministres ont
la qualité d’ordonnateur ; au niveau des collectivités territoriales, ce
sont les exécutifs locaux qui remplissent cette fonction ; dans les
établissements publics, en général, la fonction ordonnatrice est
également confiée à la tête exécutive.

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21. Les comptables matières sont responsables personnellement
et pécuniairement de la garde et de la conservation des existants,
ainsi que de la régularité de leurs écritures comptables.

22. Les comptables publics en deniers et valeurs sont


personnellement et pécuniairement responsables de leur gestion
dans les conditions et modalités prévues par le règlement
concernant les comptables publics

23. Pour ce qui concerne la validité de la créance des tiers sur


l'Etat et sur les autres organismes publics, le contrôle des
comptables publics en deniers et valeurs porte sur :
 la justification du service fait, résultant de l'attestation
fournie par l'ordonnateur ou l'administrateur de crédits ainsi
que des pièces justificatives produites ;
 l'exactitude des calculs de liquidation ;
 l'intervention préalable des contrôles, autorisations,
approbations, avis ou visas réglementaires ;
 la production des justifications et, le cas échéant, du
certificat de prise en charge à l'inventaire ;
 l'application des règles de prescription et de déchéance.
En outre, dans la mesure où les règles propres à chaque organisme public
le prévoient, les comptables publics vérifient l'existence du visa du
contrôleur des opérations financières sur les engagements et les
ordonnancements émis par les ordonnateurs.

24. Les comptables publics en deniers et valeurs sont principaux


ou secondaires. Les comptables principaux sont ceux qui rendent
directement leurs comptes au juge des comptes.

25. Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont
reprises dans la comptabilité du comptable principal auquel ils sont
rattachés.
15
26. Les comptables publics peuvent déléguer leurs pouvoirs à un ou
plusieurs mandataires ayant la qualité pour agir en leur nom et sous
leur responsabilité.

27. Les fonctions d’ordonnateur et celles de comptable sont


incompatibles. Les conjoints, ascendants ou descendants des
ordonnateurs ne peuvent être comptables dans un Ministère ou un
Organisme Public auprès desquels lesdits ordonnateurs exercent
leurs fonctions. Le conjoint de l’ordonnateur principal central ne
peut en aucun cas être comptable. Aucun fonctionnaire ne peut être
affecté ou maintenu dans une fonction, s’il en résulte une
incompatibilité. Si l’incompatibilité résulte d’un fait postérieur à la
nomination ou à la mutation, le fonctionnaire est muté à nouveau dans
l’intérêt du Service.

28. Un ministre, est-il un comptable de deniers publics. Un Ministre est


un ordonnateur, il n’est pas un Comptable des deniers publics.

29. La gestion de fait est l’acte irrégulier par lequel une personne,
qu’elle soit physique ou morale, s’immisce dans le maniement
des deniers publics sans avoir qualité pour ce faire.

30. Les régisseurs d'avances et les régisseurs de recettes sont


des agents de l'ordre administratif qui, pour faciliter l'exécution du
budget, sont habilités à exécuter, dans les conditions précisées par
décret, certaines opérations de recette, de dépense ou de
trésorerie en tant que régisseurs, gestionnaires de fonds d'avances
ou titulaires d'avances spéciales. Les opérations effectuées par ces
agents doivent toujours être rattachées à la gestion d'un comptable
direct du Trésor.

31. Avant d'être installés dans leur poste comptable, les


comptables publics sont tenus de prêter serment et de constituer
des garanties. Les comptables intérimaires sont astreints à la
constitution de ces garanties. Le montant des garanties et les
conditions de leur constitution sont fixés par arrêté du ministre
chargé des Finances.
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32. Le budget est un acte par lequel sont prévues et autorisées les
recettes et les dépenses de l’Etat ou d’autres organismes publics. Le
budget est élaboré, arrêté, voté et exécuté conformément aux
dispositions de la loi organique relative aux lois de finances, au
règlement général sur la comptabilité publique, à la nomenclature
budgétaire de l’Etat et au plan comptable de l’Etat.

33. L’unité de caisse signifie l’existence au niveau d’un poste


comptable du Trésor, d’une seule caisse, d’un seul compta bancaire à
la banque centrale et d’un seul compte courant postal pour
enregistrer les encaissements, en fonction du mode de règlement,
pour le compte de l’Etat et/ou des organismes publics autres que
l’Etat.

34. L’unité de trésorerie signifie que les fonds des organismes


publics autres que l’Etat sont déposés au Trésor, sauf dérogation
expresse du Ministre en charge des finances.

35. Les ordres donnés par les ordonnateurs sont retracés dans des
comptabilités administratives permettant de suivre le déroulement
des opérations budgétaires et le rapprochement avec les écritures
des comptables publics.

36. Le comptable supérieur est le comptable qui a sous son autorité


hiérarchique un ou des comptables subordonnés.

37. Le comptable principal est le comptable qui rend directement


ses comptes à la Cour des Comptes. Il a sous sa responsabilité des
comptables secondaires.

38. Le comptable centralisateur est celui qui centralise les


opérations des comptables inférieurs non centralisateurs.

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39. Les comptables publics sont tenus d’exécuter :
En matière de recettes, le contrôle de :
 la validité de l’autorisation de percevoir des recettes ;
 la validité de la mise en recouvrement ;
 la régularité des réductions ou annulations opérées sur les ordres
de recettes.
En matière de dépenses, le contrôle de :
 la qualité de l’ordonnateur ou de son délégué, et de l’assignation de
la dépense ;
 la disponibilité des crédits ;
 l’exacte imputation budgétaire ;
 la validité de la créance dans les conditions prévues ;
 le caractère libératoire du paiement. En matière de patrimoine, le
contrôle de :
 la conservation des droits, privilèges et hypothèques des
immobilisations incorporelles et corporelles ;
 la conservation des biens dont ils tiennent la comptabilité matière ;
 la prise en charge à l’inventaire des actifs financiers et non
financiers acquis.

40. Le contrôle de la validité de la créance porte sur :


 la certification du service fait par l’ordonnateur et confirmée par le
contrôleur financier ;
 l’exactitude des calculs de liquidation ;
 la production des documents justificatifs réglementaires pour
chaque catégorie de dépenses ;
 l’intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations,
avis ou visas réglementaires ; l’absence d’opposition à paiement ;
 l’application des règles de prescription.

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41. Les comptables publics ne sont ni personnellement ni
pécuniairement responsables des erreurs commises dans l’assiette
et la liquidation des produits qu’ils sont chargés de recouvrer.

42. La cessation de fonction d’un comptable public donne lieu à


l’établissement d’un procès‐verbal de remise de service. Hors le cas
de décès, d’absence irrégulière ou de suspension, aucun comptable
public ne peut cesser ses fonctions sans qu’il ait établi un procès‐
verbal contradictoire de remise de service. En tout état de cause,
la date de cessation de fonction est la date effective de la remise
de service.

43. L’engagement se présente sous deux formes : l’engagement


juridique et l’engagement comptable.

44. L’engagement juridique est l’acte qui génère une dépense


future pour l’organisme public. Cet acte peut prendre la forme :
 d’un acte administratif unilatéral ;
 d’un acte contractuel ;
 d’une décision juridictionnelle.

45. L’engagement comptable est l’acte par lequel l’ordonnateur


engage les crédits nécessaires pour couvrir financièrement
l’engagement juridique.

46. La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et


d’arrêter le montant de la dépense. Elle ne peut être faite qu’au vu
des titres et pièces offrant la preuve des droits acquis par les
créanciers.

47. L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel,


conformément aux résultats de la liquidation, l’ordre est donné au
comptable de payer la dette de l’Etat ou des organismes publics
concernés. Cet acte administratif prend la forme d’une ordonnance
ou d’un mandat de paiement.

19
48. Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou un organisme public
se libère de sa dette.

49. Les comptables publics sont tenus d’adresser aux ordonnateurs


une déclaration écrite et motivée de leurs refus de visa,
accompagnée des pièces rejetées. En cas de désaccord persistant
entre l’ordonnateur et le comptable, l’affaire est présentée devant
le Ministre chargé des Finances.

50. Les opérations de trésorerie et de financement sont


exécutées exclusivement par les comptables publics soit à leur
propre initiative, soit sur l’ordre des ordonnateurs ou à la demande
des tiers qualifiés. Elles sont décrites sans contraction entre elles
et pour leur totalité.

51. La comptabilité budgétaire a pour objet de retracer, pour


l’exercice concerné, les opérations d’exécution du budget général en
recettes et en dépenses, conformément à la nomenclature
budgétaire.

52. Elle permet de suivre les liquidations, émissions, prises en


charge, recouvrements et restes à recouvrer en matière de
recettes, d’une part, les engagements, liquidations,
ordonnancements, paiements et restes à payer en matière de
dépenses, d’autre part.

53. La comptabilité budgétaire dégage un résultat correspondant


à la différence entre les recettes encaissées et les dépenses
décaissées sur le budget général et les comptes spéciaux au titre de
l’année considérée.

54. La balance générale des comptes est établie mensuellement,


trimestriellement et annuellement sous la responsabilité du Ministre
chargé des Finances.

20
55. Le contrôle financier a pour mission d’effectuer un contrôle a
priori portant sur la régularité des opérations de dépenses de
budget général, des budgets annexes, des budgets des collectivités
décentralisées et des budgets de certains organismes publics.

56. Le contrôleur financier ou son délégué tient la comptabilité des


dépenses engagées, afin de suivre la consommation des crédits et
déterminer la disponibilité ou non de crédits suffisants pour de
nouveaux engagements de dépenses.

57. L’Inspection Générale des Finances, placée sous l’autorité du


Ministre chargé des Finances, a un pouvoir de contrôle de l’exécution
budgétaire, de l’économie, de l’efficience et de l’efficacité de la
gestion des fonds publics.

58. Le contrôle juridictionnel est exercé par la Cour des Comptes


dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.

59. Le contrôle parlementaire est exercé par l’Assemblée


Nationale. Ce contrôle s’exerce soit en cours de l’exécution des
budgets, soit a posteriori des opérations budgétaires.

60. Le compte de gestion comprend :


 la balance générale des comptes ;
 le développement des dépenses et des recettes budgétaires ;
 les états financiers de l’établissement constitués du bilan, du
compte de résultats, du tableau des flux de trésorerie et de
l’état annexé de la balance des comptes des valeurs inactives.

61. Quand une personne s’immisce irrégulièrement dans les


fonctions d’un comptable, elle opère une gestion de fait. Les auteurs
de gestions de fait sont astreints :
 à réparation
 à répression

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62. L’exécution des dépenses publiques s’effectue à travers l’une
des deux procédures suivantes :
 la procédure normale
 la procédure exceptionnelle

63. La procédure normale est celle qui comporte ces quatre phases
d’exécution de la dépense : engagement, liquidation, ordonnancement
et paiement.

64. La gestion de la trésorerie, au contraire, est confrontée au


jour le jour à des ajustements de toutes sortes.
 Le plus apparent de ces ajustements est ce qu’on appelle
l’ajustement dans l’espace.
 Le second type d’ajustement qu’on appelle équilibrage concerne
les divers moyens de paiements utilisés.
 Le troisième type d’ajustement se situe dans le temps

65. La mise en œuvre du principe de l’unité de trésorerie a donc


fait appel à deux séries de techniques : le principe de l’unité de
caisse au niveau des unités élémentaires et le développement d’un
système poussé de règlement interne au niveau du réseau du Trésor
par l’interconnexion des réseaux de comptables publics avec la mise
en commun et la fongibilité des ressources

66. Sont définis comme opérations de trésorerie tous les


mouvements de numéraire, de valeurs mobilisables, de comptes de
dépôts et de comptes courants ainsi que ceux des comptes de
créance et de dettes à court terme.

67. Les organismes et particuliers qui, soit en application des lois


et règlements, soit en vertu de conventions, déposent à titre
obligatoire ou facultatif, des fonds au Trésor ou sont autorisés à
procéder à des opérations de recettes et de dépenses par
l’intermédiaire de ses comptables.

22
68. Les opérations faites avec les tiers peuvent, elles, consister
soit en des opérations de trésorerie (cas de la gestion des comptes
de dépôts de fonds particuliers) soit en la gestion de créances ou de
dettes qui n’ont pas une contrepartie budgétaire ou dont celle-ci
n’est pas directe et immédiate (constatation et/ou remboursement
d’un excédent de versement d’un redevable, prise en charge d’une
créance de l’Etat sur un tiers, etc.).

69. La comptabilité d'engagement est une méthode


d'enregistrement comptable par laquelle les recettes et les
dépenses sont comptabilisées lorsqu'elles sont acquises (recettes)
ou engagées (dettes) même si elles se rapportent à des opérations
qui ne se sont pas dénouées sur le plan financier (payées).

70. Les comptables publics chargés du recouvrement des impôts


directs sont tenus d'émarger, à chaque article du rôle, le montant
des versements totaux ou partiels effectués à leur caisse, la date
de ces versements et le numéro de la quittance.

71. Les deniers publics sont les fonds qui appartiennent à un


organisme public. Ils sont soumis aux règles de la comptabilité
publique. Dans une caisse publique, il faut les distinguer des deniers
privés réglementés.

72. Les opérations budgétaires font intervenir les comptes de la


classe 9 entre eux ou symétriquement avec des comptes de bilan.

73. Le compte de gestion est un document de synthèse qui


rassemble tous les comptes mouvementés au cours de l’exercice. Il
comprend trois parties : le compte sur chiffres, les pièces
générales, les pièces justificatives.

74. Le compte administratif est ainsi le bilan financier de


l'ordonnateur qui doit rendre compte annuellement des opérations
budgétaires qu'il a exécutées.

23
75. Le Trésor public est le service de l’Etat qui assure le maintien
des grands équilibres monétaires et financiers en effectuant des
opérations de caisse, de banques et de comptabilité nécessaires à la
gestion des finances publiques et en exerçant des actions de tutelle,
de financement et d’impulsion en matière économique et financière.

Rappel

 comptes de bilan (1, 2, 3, 4 & 5)


 comptes d’exploitation (6 & 7)
La nomenclature est
divisée en dix (10) classes  classe libre (8)
de comptes  comptes de résultats (9)
 comptes hors comptabilité générale (0)

A. la classe 1 : Résultats et dettes


Ces ressources correspondent, grosso modo, aux capitaux permanents (capital
social, dettes à long terme, réserves et résultats) dans une entreprise privée.

B. la classe 2 : Immobilisations

i. les immobilisations incorporelles (brevets, marques, logiciels, progiciels,

etc.) comportant les immobilisations corporelles et incorporelles

correspondant aux flux d’investissements et aux créances de l’Etat ;

ii. les sols et sous-sols (terrains, plantations, plans d’eau, etc.) ;

iii. les immeubles (bâtiments, ouvrages et infrastructures, tec.) ;

iv. les immobilisations financières (prises de participations, placements,

cautionnements, etc.) ;

v. les transferts en capital ;

vi. les amortissements et provisions ;

vii. les prêts et avances

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C. la classe 3 : Comptes internes

i) les comptes décrivant des relations avec des services non personnalisés de

l’Etat (opérations courantes des services non personnalisés de l’Etat) et des

comptes de liaisons entre comptables ;

ii) les comptes de constatation de droits de l’Etat sur des tiers (comptes de

droits constatés)

D. la classe 4 : Comptes de tiers

i) à des dettes résultant de commandes publiques ou d’engagements au titre

de la dette) ;

ii) à des créances nées de dispositions légales ou réglementaires ;

iii) à des créances résultants de divers dépôts faits par des tiers au Trésor ;

iv) à des opérations à dénouer (débiteurs et créditeurs divers ; comptes

transitoires d’attente) ;

v) à des opérations de régularisation (comptes de régularisation).

E. la classe 5 : Comptes de trésorerie

i) les banques, établissements financiers et assimilés ;


ii) la caisse et ses dérivés ;
iii) les mouvements internes de trésorerie ;

F. la classe 6 : Charges par nature comprenant notamment :

i) les dépenses de personnel ;


ii) les achats de biens et services ;
iii) les subventions d’exploitation accordées ;
iv) les autres transferts courants ;
v) les intérêts et frais financiers supportés sur la dette ;
vi) les charges exceptionnelles constituées notamment d’annulations de
produits constatés au titre des années antérieures, de condamnations
diverses ou de pertes de change ;
vii) les dotations aux provisions et aux amortissements

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G. la classe 7 : Comptes de produits.
Elle sert à enregistrer les opérations de recettes par nature telles que prévues
par la loi de finances (présentation économique). C’est en quelque sorte le
pendant de la classe 6. Elle comprend principalement :
i) les recettes fiscales ;
ii) les recettes non fiscales ;
iii) les dons programmes destinés à des dépenses ordinaires ;
iv) les produits exceptionnels (remises et annulations de dettes, restitutions au
Trésor des sommes indûment payées, gains de change et autres recettes
exceptionnelles)

H. la classe 8 : classe libre

I. la classe 9 : comptabilité analytique budgétaire.


i. les dépenses budgétaires ;
ii. les recettes budgétaires ;
iii. les opérations des budgets annexes ;
iv. les comptes spéciaux du Trésor ;
v. les résultats des opérations de trésorerie ;
vi. les résultats d’exécution de la loi de finances (compte 98 ventilé entre
budget général, comptes d’affectation spéciale, comptes de règlement avec
les gouvernements étrangers, et comptes de prêts et d’avances)

J. classe 0 : Résultats des lois de finances :


i. le compte 01 « Résultat des budgets clos » qui retrace le résultat des
budgets clôturés mais dont la loi de règlement n’a pas encore été votée ;
ii. le compte 02 « Découverts du Trésor et réserves »destiné à accueillir le
résultat constaté au compte 01 sitôt la loi de règlement votée ;
iii. le compte 03 « Comptes spéciaux du Trésor » qui enregistre le résultat des
comptes spéciaux clôturés (non reportés)

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