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1. La comptabilité de l’Etat a pour objet la description et le contrôle des opérations, ainsi


que l’information des autorités de contrôle.
2. La comptabilité publique est le nom de la comptabilité que tiennent les administrations
publiques d'un pays pour enregistrer leurs recettes et leurs dépenses.
3. La comptabilité publique est l'ensemble des règles juridiques et des systèmes
comptables qui gouvernent et retracent les opérations financières des organismes
publics.
4. Ordonnateurs et comptables se contrôlent mutuellement et sont, par ailleurs, soumis à
la surveillance d'autres agents, ou corps de contrôle.
5. La réalisation des opérations de dépense et de recette comporte, dans la comptabilité
publique, deux grandes phases : la phase administrative, au cours de laquelle est prise
la décision, et la phase comptable, où s'effectue le paiement de la dépense ou le
recouvrement de la créance.
6. La liquidation a pour objet de vérifier de la dette et d'en déterminer le montant.
7. L'ordonnancement s'analyse comme l'ordre donné par l'ordonnateur au comptable
public de régler la dette de toute personne.
8. La comptabilité publique sert à contrôler la façon dont l’argent public est manipulé et
dont ses usages sont retracés.
9. La comptabilité publique est un système d’organisation de l’information financière
permettant :
a. de saisir, de classer, d’enregistrer et de contrôler les données des opérations
budgétaires, comptables et de trésorerie afin d’établir des comptes réguliers
et sincères ;
b. de présenter des états financiers reflétant une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière et du résultat à la date de clôture de l’exercice ;
c. de contribuer au calcul du coût des actions ou des services ainsi qu’à l’évaluation
de leur performance.
10. Les comptables publics ont une double fonction, de caissier et de payeur
a. En tant que caissier, le comptable public a le monopole de la manutention des
deniers publics, soit directement, soit par l’intermédiaire d’agents sous son
contrôle et sa responsabilité ;
b. En tant que payeur lui revient la charge de faire les vérifications sur la
régularité des opérations décidées par l’ordonnateur (correcte imputation des
crédits, existence de pièces justificatives…).
11. Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement responsables des actes
et contrôles.
12. Les comptables principaux, qui rendent leurs comptes directement auprès du juge des
comptes, et les comptables secondaires, qui les rendent à un comptable principal.

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13. Les comptables publics exercent une fonction, contrairement aux ordonnateurs qui
remplissent leurs attributions financières à raison d’une position statutaire qu’ils
occupent par ailleurs
14. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent public seul le comptable public peut
le faire. Il appartient à ce dernier, d’encaisser ou de décaisser l’argent public.
15. L’ordonnateur n’a pas le droit de manipuler l’argent public seul le comptable public peut
le faire. Il appartient à ce dernier, sur l’ordre de l’ordonnateur, d’encaisser ou de
décaisser l’argent public.
16. Le principe de séparation des ordonnateurs et des comptables poursuit une double
finalité :
a. de contrôle, en permettant de repérer les erreurs et irrégularités en amont,
avant que l’argent n’ait quitté la caisse publique ;
b. de probité, car deux agents sont moins tentés et moins faciles à convaincre de
s’écarter des règles qu’un seul.
17. La comptabilité de caisse rattache une opération à l’exercice de l’année de son
exécution, quel que soit le moment du fait générateur ;
18. la comptabilité d’engagements, aussi appelée comptabilité en droits constatés, retient
parfois la date du fait générateur comme critère de rattachement comptable.
19. Les ordonnateurs ne sont pas les seuls habilités à apprécier l’opportunité d’une dépense
ou à constater l’existence d’une recette.
20. La qualité d’ordonnateur est réservée uniquement à de hautes autorités
administratives et politiques. Pour l’État, les ministres ont la qualité d’ordonnateur ; au
niveau des collectivités territoriales, ce sont les exécutifs locaux qui remplissent cette
fonction ; dans les établissements publics, en général, la fonction ordonnatrice est
également confiée à la tête exécutive.
21. Les comptables matières ne sont pas responsables personnellement et pécuniairement
de la garde et de la conservation des existants, ainsi que de la régularité de leurs
écritures comptables.
22. Les comptables publics en deniers et valeurs sont personnellement et pécuniairement
responsables de leur gestion dans les conditions et modalités prévues par le règlement
concernant les comptables publics.
23. Concernant la validité de la créance des tiers sur l'Etat et sur les autres organismes
publics, le contrôle des comptables publics en deniers et valeurs porte sur :
 la justification du service fait, résultant de l'attestation fournie par l'ordonnateur
ou l'administrateur de crédits ainsi que des pièces justificatives produites ;
 l'exactitude des calculs de liquidation ;
 l'intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis ou visas
réglementaires ;
 la production des justifications et, le cas échéant, du certificat de prise en charge à
l'inventaire ;
 l'application des règles de prescription et de déchéance.
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En outre, dans la mesure où les règles propres à chaque organisme public le prévoient, les
comptables publics vérifient l'existence du visa du contrôleur des opérations financières sur
les engagements et les ordonnancements émis par les ordonnateurs.
24. Les comptables publics en deniers et valeurs sont principaux ou secondaires. Les
comptables principaux sont ceux qui rendent directement leurs comptes au juge des
comptes.
25. Les comptables secondaires sont ceux dont les opérations sont reprises dans la
comptabilité du comptable principal auquel ils sont rattachés.
26. Les comptables publics ne peuvent déléguer leurs pouvoirs à un ou plusieurs
mandataires ayant la qualité pour agir en leur nom et sous leur responsabilité.

27. Les fonctions d’ordonnateur et celles de comptable sont compatibles. Les conjoints,
ascendants ou descendants des ordonnateurs ne peuvent être comptables dans un
Ministère ou un Organisme Public auprès desquels lesdits ordonnateurs exercent leurs
fonctions. Le conjoint de l’ordonnateur principal central ne peut en aucun cas être
comptable. Aucun fonctionnaire ne peut être affecté ou maintenu dans une fonction,
s’il en résulte une incompatibilité. Si l’incompatibilité résulte d’un fait postérieur à la
nomination ou à la mutation, le fonctionnaire est muté à nouveau dans l’intérêt du
Service.

28. Un ministre, est un comptable de deniers publics.

29. La gestion de fait est l’acte irrégulier par lequel une personne, qu’elle soit physique ou
morale, s’immisce dans le maniement des deniers publics sans avoir qualité pour ce
faire.

30. Les régisseurs d'avances et les régisseurs de recettes sont des agents de l'ordre
administratif qui, pour faciliter l'exécution du budget, sont habilités à exécuter, dans
les conditions précisées par décret, certaines opérations de recette, de dépense ou de
trésorerie en tant que régisseurs, gestionnaires de fonds d'avances ou titulaires
d'avances spéciales. Les opérations effectuées par ces agents doivent toujours être
rattachées à la gestion d'un comptable direct du Trésor.

31. Avant d'être installés dans leur poste comptable, les comptables publics sont tenus de
prêter serment et de constituer des garanties. Les comptables intérimaires sont
astreints à la constitution de ces garanties. Le montant des garanties et les conditions
de leur constitution sont fixés par arrêté du ministre chargé des Finances.

32. Le budget est un acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses de l’Etat ou d’autres organismes publics. Le budget est élaboré, arrêté, voté
et exécuté non conformément aux dispositions de la loi organique relative aux lois de
finances, au règlement général sur la comptabilité publique, à la nomenclature
budgétaire de l’Etat et au plan comptable de l’Etat.

33. L’unité de caisse signifie parfois l’existence au niveau d’un poste comptable du Trésor,
d’une seule caisse, d’un seul compta bancaire à la banque centrale et d’un seul compte
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courant postal pour enregistrer les encaissements, en fonction du mode de règlement,
pour le compte de l’Etat et/ou des organismes publics autres que l’Etat.

34. L’unité de trésorerie signifie que les fonds des organismes publics autres que l’Etat
sont déposés au Trésor, sauf dérogation expresse du Ministre en charge des finances.

35. Les ordres donnés par les ordonnateurs sont retracés dans des comptabilités
administratives ne permettant pas de suivre le déroulement des opérations
budgétaires et le rapprochement avec les écritures des comptables publics.

36. Le comptable supérieur est le comptable qui a sous son autorité hiérarchique un ou des
comptables subordonnés.

37. Le comptable principal est le comptable qui rend indirectement ses comptes à la Cour
des Comptes. Il a sous sa responsabilité des comptables secondaires.

38. Le comptable centralisateur est celui qui centralise les opérations des comptables
inférieurs non centralisateurs.

39. Les comptables publics sont tenus d’exécuter :


En matière de recettes, le contrôle de :
 la validité de l’autorisation de percevoir des recettes ;
 la validité de la mise en recouvrement ;
 la régularité des réductions ou annulations opérées sur les ordres de recettes.
En matière de dépenses, le contrôle de :
 la qualité de l’ordonnateur ou de son délégué, et de l’assignation de la dépense ;
 la disponibilité des crédits ;
 l’exacte imputation budgétaire ;
 la validité de la créance dans les conditions prévues ;
 le caractère libératoire du paiement.
En matière de patrimoine, le contrôle de :
 la conservation des droits, privilèges et hypothèques des immobilisations incorporelles
et corporelles ;
 la conservation des biens dont ils tiennent la comptabilité matière ;
 la prise en charge à l’inventaire des actifs financiers et non financiers acquis.

40. Le contrôle de la validité de la créance porte sur :


 la certification du service fait par l’ordonnateur et confirmée par le contrôleur
financier ;
 l’exactitude des calculs de liquidation ;
 la production des documents justificatifs réglementaires pour chaque catégorie de
dépenses ;

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 l’intervention préalable des contrôles, autorisations, approbations, avis ou visas
réglementaires ; l’absence d’opposition à paiement ;
 l’application des règles de prescription.
41. Les comptables publics ne sont ni personnellement ni pécuniairement responsables des
erreurs commises dans l’assiette et la liquidation des produits qu’ils sont chargés de
recouvrer.

42. La cessation de fonction d’un comptable public donne lieu à l’établissement d’un procès‐
verbal de remise de service. Hors le cas de décès, d’absence irrégulière ou de
suspension, aucun comptable public ne peut cesser ses fonctions sans qu’il ait établi un
procès‐verbal contradictoire de remise de service. En tout état de cause, la date de
cessation de fonction est la date effective de la remise de service.
43. L’engagement se présente sous deux formes : l’engagement juridique et l’engagement
comptable.
44. L’engagement juridique est l’acte qui génère une dépense future pour l’organisme
public.
45. L’engagement comptable est l’acte par lequel l’ordonnateur engage les crédits
nécessaires pour couvrir financièrement l’engagement juridique.
46. La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de
la dépense. Elle ne peut être faite qu’au vu des titres et pièces offrant la preuve des
droits acquis par les créanciers.
47. L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel, conformément aux résultats de
la liquidation, l’ordre est donné au comptable de payer la dette de l’Etat ou des
organismes publics concernés. Cet acte administratif prend la forme d’une ordonnance
ou d’un mandat de paiement.
48. Le paiement est l’acte par lequel l’Etat ou un organisme public se libère de son
engagement.
49. Les comptables publics sont tenus d’adresser aux ordonnateurs une déclaration écrite
et motivée de leurs refus de visa, accompagnée des pièces rejetées. En cas de
désaccord persistant entre l’ordonnateur et le comptable, l’affaire est présentée
devant le Ministre chargé des Finances.
50. Les opérations de trésorerie et de financement sont exécutées exclusivement par les
comptables publics soit à leur propre initiative, soit sur l’ordre des ordonnateurs ou à
la demande des tiers qualifiés. Elles sont décrites sans contraction entre elles et pour
leur totalité.
51. La comptabilité budgétaire a pour objet de retracer, pour l’exercice concerné, les
opérations d’exécution du budget général en recettes et en dépenses, conformément
à la nomenclature budgétaire.
52. La comptabilité budgétaire permet de suivre les liquidations, émissions, prises en
charge, recouvrements et restes à recouvrer en matière de recettes, d’une part, les
engagements, liquidations, ordonnancements, paiements et restes à payer en matière
de dépenses, d’autre part.

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53. La comptabilité budgétaire dégage un résultat correspondant à la différence entre les
recettes encaissées et les dépenses décaissées sur le budget général et les comptes
spéciaux au titre de l’année considérée.
54. La balance générale des comptes est établie mensuellement, trimestriellement et
annuellement sous la responsabilité du Ministre chargé des Finances.
55. Le contrôle financier a pour mission d’effectuer un contrôle a priori portant sur la
régularité des opérations de dépenses de budget général, des budgets annexes, des
budgets des collectivités décentralisées et des budgets de certains organismes
publics.
56. Le contrôleur financier ou son délégué tient la comptabilité des dépenses engagées,
afin de suivre la consommation des crédits et déterminer la disponibilité ou non de
crédits suffisants pour de nouveaux engagements de dépenses.
57. L’Inspection Générale des Finances, placée sous l’autorité du Ministre chargé des
Finances, a un pouvoir de contrôle de l’exécution budgétaire, de l’économie, de
l’efficience et de l’efficacité de la gestion des fonds publics.
58. Le contrôle juridictionnel est exercé par la Cour des Comptes dans les conditions
prévues par les lois et règlements en vigueur.
59. Le contrôle parlementaire est exercé par l’Assemblée Nationale. Ce contrôle s’exerce
soit en cours de l’exécution des budgets, soit a posteriori des opérations budgétaires.
60. Le compte de gestion comprend :
 la balance générale des comptes ;
 le développement des dépenses et des recettes budgétaires ;
 les états financiers de l’établissement.
61. Quand une personne s’immisce irrégulièrement dans les fonctions d’un comptable, elle
opère une gestion de fait. Les auteurs de gestions de fait ne sont pas astreints :
 à réparation
 à répression
62. L’exécution des dépenses publiques s’effectue à travers la procédure normale et la
procédure exceptionnelle
63. La procédure normale est celle qui comporte ces quatre phases d’exécution de la
dépense : engagement, liquidation, ordonnancement et paiement.
64. La gestion de la trésorerie, au contraire, est confrontée au jour le jour à des
ajustements de toutes sortes : l’ajustement dans l’espace, l’équilibrage concerne les
divers moyens de paiements utilisés, et l’ajustement se situe dans le temps.
65. La mise en œuvre du principe de l’unité de trésorerie a donc fait appel à deux séries
de techniques : le principe de l’unité de caisse au niveau des unités élémentaires et le
développement d’un système poussé de règlement interne au niveau du réseau du
Trésor par l’interconnexion des réseaux de comptables publics avec la mise en commun
et la fongibilité des ressources.
66. Sont définis comme opérations de trésorerie tous les mouvements de numéraire, de
valeurs mobilisables, de comptes de dépôts et de comptes courants ainsi que ceux des
comptes de créance et de dettes à court terme.

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67. Les organismes et particuliers qui, soit en application des lois et règlements, soit en
vertu de conventions, déposent à titre obligatoire ou facultatif, des fonds au Trésor
ou sont autorisés à procéder à des opérations de recettes et de dépenses par
l’intermédiaire de ses comptables.
68. Les opérations faites avec les tiers peuvent, elles, consister soit en des opérations de
trésorerie (cas de la gestion des comptes de dépôts de fonds particuliers) soit en la
gestion de créances ou de dettes qui n’ont pas une contrepartie budgétaire ou dont
celle-ci n’est pas directe et immédiate (constatation et/ou remboursement d’un
excédent de versement d’un redevable, prise en charge d’une créance de l’Etat sur un
tiers, etc.).
69. La comptabilité d'engagement est une méthode d'enregistrement comptable par
laquelle les recettes et les dépenses sont comptabilisées lorsqu'elles sont acquises
(recettes) ou engagées (dettes) même si elles se rapportent à des opérations qui ne se
sont pas dénouées sur le plan financier (payées).
70. Les comptables publics chargés du recouvrement des impôts directs sont tenus
d'émarger, à chaque article du rôle, le montant des versements totaux ou partiels
effectués à leur caisse, la date de ces versements et le numéro de la quittance.
71. Les deniers publics sont les fonds qui appartiennent à un organisme public. Ils sont
soumis aux règles de la comptabilité publique. Dans une caisse publique, il faut les
distinguer des deniers privés réglementés.
72. Les opérations budgétaires font intervenir les comptes de la classe 9 entre eux ou
symétriquement avec des comptes de bilan.
73. Le compte de gestion est un document de synthèse qui rassemble tous les comptes
mouvementés au cours de l’exercice. Il comprend trois parties : le compte sur chiffres,
les pièces générales, les pièces justificative.
74. Le compte administratif est ainsi le bilan financier de l'ordonnateur qui doit rendre
compte annuellement des opérations budgétaires qu'il a exécutées.
75. Le Trésor public est le service de l’Etat qui assure le maintien des grands équilibres
monétaires et financiers en effectuant des opérations de caisse, de banques et de
comptabilité nécessaires à la gestion des finances publiques et en exerçant des actions
de tutelle, de financement et d’impulsion en matière économique et financière.

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