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Les obligations
Réalisé par :
ONASSER ABDELHAK Encadré par :
Année Universitaire :
2019/2020
REMERCIEMENT
Avant d’entamer cette recherche nous tenons à remercier, particulièrement le professeur
pour son excellent encadrement, toujours disponible et à l’écoute, pour ses enseignements de
haut calibre, la bonne humeur dans laquelle les séances se sont déroulées, les interactions
très constructives qui ont régné dans chaque séance, ainsi que la manière avec laquelle elle
nous a transmis son savoir dans la bonne humeur et sans lequel ce travail n’aurait pas pu
avoir le jour
Sommaire
REMERCIEMENT ............................................................................................................ 1
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Sommaire ................................................................................................................................ 1
Introduction ............................................................................................................................ 3
I. Définition ........................................................................................................................ 4
II. Caractéristiques des obligations ...................................................................................... 4
1. La durée de vie : .................................................................................................................. 4
2. Le montant de l’émission .................................................................................................... 4
3. Le prix d’émission .............................................................................................................. 4
4. Le taux ................................................................................................................................ 4
5. Les modes de remboursements : ......................................................................................... 5
6. Le taux de rendement actuariel ........................................................................................... 6
III. La typologie des obligations ........................................................................................ 6
1. Obligations subordonnées : ............................................................................................. 6
2. Les obligations indexées : ................................................................................................... 7
3. Les obligations convertibles en actions : ............................................................................ 7
4. Les obligations remboursables en actions : ........................................................................ 7
IV. Valorisation des obligations : ...................................................................................... 8
1. Les droits de l’investisseur en obligations ........................................................................ 11
V. Traitement comptable de l’émission d’un emprunt obligataire : .................................. 12
1. Traitement comptable du prix d’émission des obligations : ............................................. 12
2. Traitement comptable des primes de remboursement des obligations : ........................... 13
3. Traitement comptable de l’amortissement des primes de remboursement obligations : .. 13
4. Traitement comptable des frais des emprunts obligataires : ............................................. 13
VI. Etude de cas : ............................................................................................................. 13
1. Cas 1 d’emprunt obligataire de la Sté DEVE : ................................................................. 13
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Introduction
Depuis longtemps, le monde a connu plusieurs changements et bouleversements qui ont
impacté la finance mondiale, c’est notamment la mondialisation et la domination de la sphère
financière sur la sphère réelle ; en suite le problème de financement de l’économie se situe
dans l’urgence vu que le volume de l’épargne excède le volume de l’investissement.
Dans ce rapport nous allons traiter les obligations comme étant un outil de financement
prestigieux en présentant ses caractéristiques spécifiques par rapport aux autres instruments
financiers, ses types, leurs valorisations et les traitements comptables de celles-ci.
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I. Définition
Les obligations sont des titres de créance , utilisés par les entreprises ou les Etats pour
emprunter de l’argent sur les marchés financiers.
1. La durée de vie :
Elle peut s’étendre de quelques mois à perpétuité. Dans ce dernier cas, il n’est pas prévu de
remboursement de capital, sauf par anticipation. Plus la durée est longue, plus le risque de non
remboursement de cette dette est important et plus le taux d’intérêt servi par l’émetteur de
l’obligation est élevé.
2. Le montant de l’émission
Le total de l’émission est donné en valeur et en nombre de titres valorisés à leur valeur
nominale.
La valeur nominale (valeur comptable) est la base de calcul des intérêts. On recense, en
général,
3. Le prix d’émission
L’obligation peut être émise à sa valeur nominale, elle est alors dite émise au pair. Mais elle
peut être émise en dessous ou au-dessus du pair (donnant une prime d’émission positive ou
négative
4. Le taux
Le taux d’intérêt permet de calculer le revenu des titres.
On parle de taux d’intérêt nominal car appliqué à la valeur nominale du titre (quel que soit le
prix D’achat de l’obligation sur le marché primaire ou secondaire).
Sa périodicité : si bien souvent les taux d’intérêt sont annuels, certaines obligations portent un
Intérêt semestriel ou trimestriel.
Le taux d’intérêt peut être fixe ou variable : les obligations à taux fixe versent un intérêt
identique
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Chaque année, jusqu’à la fin de la durée de vie de l’emprunt ; leur risque de taux est
considérable (lorsque les taux d’intérêt augmentent, le cours des obligations diminue).
Les obligations à taux variable ont un intérêt qui dépend de l’évolution d’un indice de
référence pendant une période définie dans le contrat d’émission.
Le taux est dit variable, ou post-déterminé, si le coupon n’est pas connu en t-1, mais
seulement au fur et à mesure du passage du temps ou très peu de temps avant t. Le taux est dit
révisable, ou prédéterminé, si le coupon est connu en t-1 et versé en t.
- l'amortissement constant (soit la même portion de capital remboursée chaque année) : dans
ce cas, la base de calcul des intérêts diminue au fur et à mesure des amortissements, l'annuité
sera dégressive
- l'annuité constante (soit la même annuité chaque année) ; la part du capital remboursé suit
une progression géométrique, tandis que la part des intérêts diminuera au fur et à mesure
Dans le cas du remboursement in fine, seul l'intérêt échu est payé à la fin de chaque période. Il
est proportionnel à la dette et fonction de la durée (souvent proportionnelle) et le nominal est
remboursé à l'échéance
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6. Le taux de rendement actuariel
Le taux de rendement actuariel permet de connaître le taux de rendement « réel » de
l’obligation. Il repose sur l’actualisation des flux à venir. Car une obligation équivaut à son prix
d’acquisition auquel se rajoute une série de flux futurs connus. Le taux actuariel brut est le taux qui
égalise le prix de l’obligation et la valeur actuelle des flux à Venir actualisés à ce taux (hors
impôt). C’est donc le taux de rendement d’une somme investie
Dans ladite obligation en fonction de ses caractéristiques et en utilisant l’actualisation.
On parle le plus souvent de taux de rendement actuariel brut, c’est-à-dire ne tenant pas
compte du prélèvement fiscal
Exemple : approche du calcul actuariel dans le cadre de la gestion obligataire L’actualisation
est l’inverse de la capitalisation (qui, elle, repose sur la formule des intérêts composés).
Elle détermine la valeur de différents flux qui s’effectueront à des dates futures. Elle permet
de comparer, à une date donnée, des flux reçus ou à recevoir à des dates différentes.
Soit un capital C placé n années à un taux d’intérêt i.
Au bout de 1 année, on a :
C. C1= C (1+i)
Au bout de 2 années, on a : C. C2= C 1
(1+i) = C (1+i) (1+i) = C (1+i)2
Au bout de n années, on a C. Cn = C (1+i)n
III. La typologie des obligations
Les obligations sont diverses on va présenter ci-dessous les différents types possibles
1. Obligations subordonnées :
Les obligations subordonnées sont des titres de créance perpétuels à une échéance
indéterminée. Toutefois, l’investisseur reçoit un coupon chaque année. Le paiement des
intérêts peut être subordonné au paiement des dividendes aux actionnaires. Dans ce cas
L’émetteur d'une obligation emprunte de l’argent auprès des investisseurs et leur verse en
échange un intérêt (coupon). Cet intérêt fait généralement l’objet d’un versement annuel.
Dans l’ordre de remboursement, les titres subordonnés se placent après les obligations
« classiques ». Les obligations subordonnées sont en revanche prioritaires vis-à-vis
des actions et des titres participatifs. Les porteurs sont donc remboursés avant les
actionnaires d’une entreprise.
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2. Les obligations indexées :
Une obligation indexée est une obligation dont le capital ou les intérêts, et parfois les
deux, sont corrélés à l'évolution d'un indice déterminé lors de l'émission d'un emprunt
obligataire. L'indexation est surtout utilisée pour protéger le porteur contre une
dépréciation de son épargne en cas d'inflation tout en lui permettant de diversifier la
composition de son portefeuille ; en suite Du point de vue des investisseurs, une
obligation indexée confère une protection contre le risque inflationniste en fournissant un
rendement réel fixé d’avance. Cette classe d’actifs renforce également la diversification
des portefeuilles d’investissement tout en améliorant leurs performances grâce à la
corrélation imparfaite avec les autres classes d’actifs
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d’une rémunération en général supérieure à celle que lui aurait rapporté la détention
directe d’action. Elle est plutôt utilisée dans des montages très spécifiques pour des
entreprises non cotées, souvent en présence d’une préoccupation fiscale ou juridique.
IV. Valorisation des obligations :
Où se négocient les obligations ?
Le marché obligataire primaire est le marché du neuf sur lequel sont effectuées les émissions.
Le marché obligataire secondaire est le marché sur lequel sont échangées les obligations
émises sur le marché primaire.
L’épargnant peut investir en obligations soit au marché primaire lors d’une nouvelle émission,
soit au marché secondaire. Il doit obligatoirement passer par un intermédiaire financier agrée
Le principe de cotation en pour cent consiste à exprimer les cours des obligations en pour cent
du nominal et non en Dirhams.
A l’émission la valeur nominale de l’obligation est ramenée à 100. Elle est cotée en prix pied
de coupon, c'est-à-dire le prix du capital emprunté.
Exemple : l’obligation CDVM (nominal 5000 MAD) émise à un taux nominal de 6% le 1er
janvier 2004, et à échéance en 2012 (remboursement in fine) cote le 15 octobre 2010 103,5
(au pied du coupon). Depuis le 1er janvier 2010, date du dernier détachement du coupon, 285
jours se sont écoulés. Le coupon couru est alors :
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Vous souhaitez acheter en bourse une obligation CDVM de 1 000 DH. Cette obligation cote
sur le marché 103% du nominal avec un coupon couru à 3,05%. Pour acheter cette obligation,
vous devrez régler = 1 000 MAD x (103% + 3,05%) = 1 060,50 MAD hors frais.
2. Duration et sensibilité :
La sensibilité dépend pour une large part de la durée de vie résiduelle de l’obligation. Les
obligations les plus sensibles sont également celles dont la durée de vie résiduelle est la plus
longue.
La duration est une mesure de la durée de vie moyenne de l’obligation qui tient compte de
l’ensemble des flux (coupons et remboursements) ainsi que l’échelonnement dans le temps de
ces coupons, par le biais de l’actualisation.
Le risque de taux d’une obligation est d’autant plus important que sa duration (ou la valeur
absolue de sa sensibilité) est élevée.
Lorsque les taux d'intérêt augmentent, les obligations récentes sont plus attractives et, par
conséquent, les obligations les plus anciennes perdent de la valeur. Le phénomène s'inverse à
l'occasion de la baisse des taux d'intérêt.
Le placement obligataire est un investissement relativement stable mais il n’est pas dénué de
risque. Avant d’investir, il est important de comprendre quels sont les risques liés à ce type
d’investissement.
❖ Le risque de taux
Les obligations sont des titres financiers sensibles aux variations des taux d’intérêt. La valeur
d’une obligation à taux fixe évolue en sens inverse des taux d’intérêt, ainsi :
En cas de hausse des taux, le prix des obligations à taux fixe baisse. En effet, les obligations
anciennes qui versent donc un intérêt moins élevé par rapport à de nouvelles obligations
émises (de même maturité) deviennent moins intéressantes et ne trouvent preneurs sur le
marché qu’à condition que leur prix baisse (décote);
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Lorsque les taux d’intérêt baissent, la valeur des obligations anciennement émises augmente
car elles offrent une rémunération plus attractive que les nouvelles et peuvent ainsi être
revendues au-dessus de la valeur nominale. Cette sensibilité aux évolutions de taux est
d’autant plus grande que la durée résiduelle de l’obligation est longue.
❖ Le risque de liquidité
❖ Le risque de défaut
Le risque de défaut est suivi, notamment, par des sociétés spécialisées appelées « agences de
notation » qui évaluent la qualité financière des sociétés ou de leurs produits et les classent
selon leur niveau de risque (par exemple, AAA ou AAA représente la meilleure note, C ou D
la moins bonne).
Les obligations émises par des entités susceptibles d’avoir plus de difficultés à rembourser
leurs dettes sont plus risquées et doivent, pour attirer les investisseurs, offrir en contrepartie
un rendement supérieur pour rémunérer ce risque.
❖ Avant d’investir
L’investissement en obligations est réservé à des investisseurs dont l'horizon de placement est
à moyen/long terme. Il est important que la maturité du produit soit en adéquation avec votre
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horizon de placement. Il est conseillé d’investir que l’épargne disponible, celle dont vous
n’auriez pas besoin à court terme.
Avant d’investir lors du lancement d’un emprunt obligataire émis par une entité, il est
conseillé de prendre connaissance des informations sur l’entité et sur l’opération. Ces
informations figurent dans la note d’information soumis au visa du CDVM qui est disponible
sur le réseau de commercialisation ou sur le site du CDVM. Les sociétés qui émettent des
obligations avec appel public à l'épargne sont tenues de diffuser une note d’information visée
par le CDVM avec les principaux risques et caractéristiques présentés par l'émetteur.
Les obligations qui offrent les taux de rendement les plus élevés sont souvent des obligations
dont l'émetteur présente un risque de non solvabilité élevé. Vous devez donc bien connaître le
niveau de risque que vous acceptez de prendre avant d'investir en obligations.
Toute revente d’une obligation avant son échéance peut entraîner un gain ou une perte. Il est
conseillé, lors de la décision d’investissement, d’être en mesure de conserver son titre jusqu’à
sa maturité.
-soit au moment de l'introduction de ses titres de créance à la Bourse des Valeurs ou sur tout
autre marché réglementé, au Maroc ou à l’étranger,
La note d’information n’est pas exigée quand les titres sont émis ou garantis par l’Etat. Dans
ce cas, il est demandé à l’émetteur de faire parvenir au CDVM un courrier précisant les
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principales caractéristiques de l’émission garantie par l’Etat préalablement à l’ouverture de la
période de souscription.
Les obligations sont généralement cotées en bourse (marché secondaire), ce qui permet de les
vendre avant leur échéance si une contrepartie est prête à les racheter. Sauf si elle a été
explicitement prévue par le contrat d’émission, la liquidité de l’obligation n’est pas assurée,
que le titre soit coté ou non.
Par ailleurs, il n’existe pas de garantie sur le prix de cession de l’obligation. Le cours des
obligations évolue, notamment, en fonction du niveau des taux d’intérêt et de la liquidité du
marché.
Toute revente d’une obligation avant son échéance peut entraîner un gain ou une perte.
Conserver son titre jusqu’à l’échéance reste le meilleur moyen d’éviter les risques de taux et
de liquidité.
•Ce compte est crédit au fur et à mesure des remboursements effectués des obligations.
•Ce compte sera soldé lorsque toutes les obligations seront remboursées (soit à la fin de la
période d’emprunt obligataire).
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2. Traitement comptable des primes de remboursement des obligations :
•Le montant des primes de remboursement des obligations est comptabilisé en emprunt
obligataire en contrepartie du compte "primes de remboursement des obligations".
•Le compte des "primes de remboursement des obligations" figure à l'actif du bilan sous un
poste distinct des immobilisations en non-valeur.
•Ce compte sera soldé lorsque toutes les obligations seront remboursées (soit à la fin de la
période d’emprunt obligataire).
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La Sté DEVE décide de répartir les frais d’émission de l’emprunt et les primes de
remboursement des obligations sur l’amortissement constant des obligations (au prorata
des intérêts servis).
Travail à faire :
Passer les écritures comptables
2. Correction :
1.2. Corrigé du cas 1 d’emprunt obligataire :
Calculs préliminaires :
•Montant des primes :
2 500 obligations souscrites x (2200-1950) = 625 000 DH
•Montant des encaissements :
2 500 obligations souscrites x 1 950=4 875 000 DH
•Montant des emprunts :2 500 obligations souscrites x 2 200=5 500 000 DH
•Commissions bancaires :4 875 000 x 1,5 %=73 125 DH
Tableau de calcul de l’amortissement de l’emprunt obligataire
Année Capital DP Nombre Montant Intérêts Montant de
d’obligations remboursé servis l’annuité
remboursées en capital
2011 2.500 x 2.000 = 5.000.000 500 1.100.000 500.000 1.600.000
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Année Calcul du montant de Montant de l’amortissement des
l’amortissement primes de remboursements
2011 625.000x500.000/1.500.000 208.333
Total 625.000
Total 73.125
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2130 Primes de remboursement des obligations 625 000
6147 Frais bancaires d’émission d’emprunt 73 125
5141 Banque 4 801 875
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5141 Banque 1 100 000
17
5141 Banque 200 000
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Bibliographie
Finance d’entreprise ,PIERRE VERNIMME ,édition dalloz 2013
Finance d’entreprise DCG edition dunod 2012
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