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Les obligations sont des titres négociables permettant à l'entreprise d'obtenir des fonds
pendant une durée déterminée et entraînant l'obligation de payer un intérêt (coupon) et
de rembourser le principal selon des modalités de l’émission (à l’échéance ou par
amortissement).
Les obligations peuvent faire l’objet d’une cotation en bourse, ce qui permettrait à
l’investisseur de revendre ses obligations avant leur échéance ou d’acheter de nouvelles
obligations sur le marché.
Il existe différents types d’obligations que l’on peut différencier selon le type d’émetteur
(le secteur public ou les entreprises), les modalités de versement des intérêts (taux
d’intérêt fixe ou variable ou obligation dite « zéro coupon ») ou encore selon la durée de
vie de l’obligation.
Chapitre 1. Classification des obligations selon le type
d’émetteur :
Les États émettent des obligations pour couvrir leur besoin de financement à moyen et à
long terme. Parmi les obligations les plus connues, on peut citer les obligations
assimilables du Trésor (OAT) en France, les « Bunds » en Allemagne, les « Gilts » au
Royaume-Uni ou encore les « Treasury Bonds » aux États-Unis.
En France, les OAT sont pour la plupart émises à taux fixes et remboursables in fine, c’est-
à-dire que le capital prêté n’est remboursé que lorsque l’obligation arrive à échéance.
Dans les faits cependant, les États remboursent rarement le principal et émettent de
nouvelles obligations pour refinancer celles arrivant à échéance.
En effet, un État, contrairement à un particulier, a une durée de vie supposée illimitée et
ne fait donc pas face aux mêmes contraintes quant au remboursement de sa dette.
Théoriquement, les obligations souveraines sont considérées comme des placements
sûrs. En effet, la probabilité de défaut (de non paiement) d’un État dont les finances sont
stables est quasiment nulle.
Néanmoins, certains présentent des profils plus risqués que d’autres. C’est le cas des
obligations émises par certains pays émergents ou d’autres dont les difficultés
économiques et financières dégradent la qualité de signature de leur dette.
Une obligation subordonnée est une obligation remboursée en dernier lieu en cas de
liquidation de la société et ce, après remboursement des tous les créanciers privilégiés et
chirographaires (ne détenant aucun privilège) mais aussi les détenteurs des obligations
ordinaires.
Pour choisir une obligation, il faut être attentif à la durée de vie du placement et au type
d'obligations proposé (à taux fixe, à taux variable, obligation indexée, à coupon zéro), afin
qu'elle corresponde à vos objectifs d'investissement.