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L’activité bancaire est internationale par vocation parce que les échanges
internationaux sont indispensables dès qu’un certain seuil de développement
économique est atteint.
Des activités se sont multipliées pour former une gamme d’opérations très
complète et souvent très sophistiquée : le change des monnaies, la circulation et
la négociation de moyens de paiement, les opérations de crédit etc.
Le domaine du droit bancaire tend à devenir si vaste qu’il appelle des sous-
spécialisations : droit pénal bancaire, droit bancaire du travail… droit bancaire
international.
Nous allons nous cantonner dans cette étude au financement des opérations
internationales de crédit par caisse et par signature.
Ce choix est guidé par l’impératif de se conformer à la réalité de la pratique des
banques locales et celles de l’UMOA.
1- Les préfinancements
Ces crédits sont accordés à des exportateurs qui justifient d’un mouvement
continu d’exportations. Ces crédits sont des crédits à taux fixe aujourd’hui
banalisés : ils sont fusionnés avec les crédits de trésorerie mobilisables consentis
aux entreprises.
S’agissant de crédits mis en place opération par opération ils ne sont pratiqués
que pour les marchés d’une certaine importance nécessitant une longue période
de fabrication ou de production. En effet ils ne sont pas exclusivement réservés
aux ventes de biens d’équipement, les contrats de prestation de services pouvant
également en bénéficier.
Durée du crédit
Taux du crédit
Il faut préciser que cette procédure n’est ouverte que pour les contrats d’une
certaine importance. Elle n’est d’ailleurs plus utilisée actuellement les banques
consentant ces concours en toute liberté à des taux qu’elles fixent librement.
Garanties de remboursement
Statut
La Coface est une société anonyme à statut spécial. Elle est cotée en bourse et
est gestionnaire des garanties de l’Etat à l’exportation.
Rôle
Il est des polices qui garantissent les exportateurs contre les variations des cours
des devises dans lesquelles sont libellés les contrats de sous-traitance nécessaires
à l’exécution d’un marché à l’exportation.
Le risque politique couvert est celui qui résulte des atteintes au droit de
propriété de l’investisseur, nationalisation, expropriation, changement de
législation hostile aux investissements étrangers, guerre, révolution, émeute etc.
La fermeture du marché aux exportations peut également être assurée.
Dans tous les cas, les indemnités décroissent en fonction de la date de réalisation
du sinistre en raison de l’amortissement de l’investissement.
2- La Mobilisation des créances nées sur l’étranger
Descriptif de la procédure
Cette procédure concerne des créances à court terme d’une durée maximale de
dix-huit mois. Les exportateurs qui ont consenti à leurs partenaires étrangers des
délais de paiement à court terme pourront recevoir le montant de la créance
qu’ils détiennent et ce, dès la naissance de celle-ci. Il s’agit donc d’une
procédure de mobilisation auprès des banques de créances sur clients étrangers.
Cette procédure fonctionne grâce à l’intervention de la Banque de France (ou la
Banque Centrale pour l’UMOA) auprès de laquelle les banques peuvent se
mobiliser elles-mêmes.
La procédure vaut pour des ventes à direction de tous pays étrangers au sens de
la réglementation.
Les ventes doivent être des ventes fermes et non des ventes en consignation, par
exemple des avances de caractère financier au profit d’agences, de filiales
étrangères ou de concessionnaires.
Conditions d’éligibilité
Ce sont d’abord des conditions de durée : seules des créances à court terme
peuvent faire l’objet d’une mobilisation. Plus précisément, sont créances à court
terme des créances dont le délai de règlement n’excède pas dix-huit mois, à
compter de la naissance de la créance. Bien souvent en fait, le délai de dix-huit
mois se calcule à compter du franchissement de la frontière nationale tel
qu’attesté par le document de transport. En principe il n’y a pas de condition de
montant posée pour la réalisation des crédits, la mobilisation pouvant porter sur
l’intégralité de la créance.
Mobilisation
L’exportateur tire une lettre de change sur son banquier mobilisateur qui
l’accepte.
- Montant de la créance ;
- Dates d’expédition ;
Un certain nombre de conditions sont ici requises pour que puisse être utilisée
cette technique.
- La créance commerciale doit être certaine dans son principe, son montant
et sa date d’exigibilité.
Le champ d’application et la durée des crédits acheteurs sont soumis aux mêmes
règles que les crédits fournisseurs de mobilisation de créances nées à moyen
terme.
Les taux des crédits acheteurs sont semblables aux taux des crédits fournisseurs ;
les possibilités de stabilisation des taux sont identiques.
- a - Clause de paiement
On parle ici de crédit monobloc. La formule est surtout pratiquée pour les
contrats de petite ou moyenne importance. Elle peut être aussi utilisée pour des
ventes d’ensembles industriels : le règlement interviendra par exemple lors de la
mise en route.
Mécanismes d’assurance
Par ailleurs, l’exportateur s’assure contre les risques dits de crédit et de non-
mise en place du crédit-acheteur. L’assurance ici protège contre les risques de
non-paiement courus par le fournisseur, dans le cas où le crédit ne pourrait être
utilisé.
Les deux risques peuvent être couverts ensemble ; ils peuvent également être
dissociés.
Celle-ci ne garantit que dans une limite de 95% contre le risque politique et le
risque commercial ou de carence.
Pour que le crédit-acheteur puisse être utilisé, il est nécessaire que l’ensemble
des conditions préalables, tant du chef de l’emprunteur que de celui de
l’exportateur, soit rempli.
L’utilisation est faite par la banque prêteuse aux termes des instructions
irrévocables qui lui sont données dans la convention de crédit-acheteur où
l’emprunteur lui enjoint de réaliser le crédit « pour son compte, en son nom et
son acquit ».
Le crédit fournisseur par contre est une formule particulièrement indiquée pour
les petits contrats et avec de bons clients, car il présente plus de souplesse dans
la liberté de négociation avec le client et laisse la totale liberté de manœuvres à
l’exportateur. Par conséquent, ce dernier peut librement et efficacement gérer
ses dettes et ses relations avec la clientèle.
4- L’Affacturage à l’exportation
L’affacturage est donc une opération ou une technique de gestion financière par
laquelle, dans le cadre d’une convention, un organisme spécialisé gère les
« comptes clients » d’entreprises en acquérant leurs créances, en assurant celles-
ci, en assurant le recouvrement pour son propre compte et en supportant les
pertes éventuelles sur les débiteurs insolvables. Ce service qui permet aux
entreprises qui y recourent d’améliorer leur trésorerie et de réduire leurs frais de
gestion est rémunéré par une commission sur le montant des factures.
Un second risque est celui du non-paiement. Par rapport aux services rendus par
l’assurance-crédit, l’affacturage donne une couverture à 100% sans risque
résiduel. Le règlement est ici opéré à l’avance. Par ailleurs toute la charge
administrative du recouvrement des créances sur l’étranger disparaît.
Le factoring est surtout intéressant pour les PME-PMI en croissance qui n’ont
pas une structure financière et administrative susceptible de faire face à leur
expansion.
Notion de crédit-bail
Définition
A supposer que les parties n’aient rien prévu, quelle peut être la loi applicable ?
Pour MM Gavalda et Bey, le noyau dur de l’opération est constitué par le
contrat de location : le louage est ici le rapport fondamental. La convention
devra donc être soumise à la loi du pays du locataire, le locataire étant le
personnage principal dans l’opération. Au contraire, le Professeur Vasseur
affirme la primauté de la loi de l’établissement financier qui a consenti le crédit.
L’argument consiste à faire valoir le fait que le crédit-bail est une opération de
crédit, une opération financière. A l’heure actuelle cette controverse ne semble
pas avoir suscité d’applications pratiques.
A – Le crédit documentaire
L’adhésion à ces règles est soit individuelle de la part des banques, soit décidée
par leurs organismes nationaux. La plupart des systèmes bancaires ont adhéré.
Le plus souvent, les crédits documentaires portent un renvoi exprès à ces règles
dont la force obligatoire découle donc de la volonté des parties. Faute d’un tel
renvoi, on considère que les règles s’appliquent à titre d’usage. Même si ces
règles et usances fournissent la solution à la plupart des difficultés, il faut
rattacher le contrat à une loi. Ce rattachement doit être opéré selon les règles
générales de conflit : la loi choisie par les parties. A défaut, la loi de la banque
émettrice et celle du lieu de réalisation du crédit ont vocation à s’appliquer.
Différentes formes de crédit documentaire
Sous l’empire des Règles et usances dans leur version ancienne, on pouvait se
demander si le crédit documentaire n’était pas réservé au financement des
opérations concernant des « marchandises » puisque les dispositions en cause ne
visaient que ce terme. En pratique, il était admis que le mécanisme pouvait
servir à propos des services. Les RUU font expressément référence aux «
marchandises, services et/ou autres prestations ».
- Engagement ferme
- Engagement autonome
L’indépendance doit être bien comprise : elle ne signifie pas que l’engagement
soit sans lien avec le contrat de base qui le prévoit, en détermine les conditions
et précise les documents à considérer ; elle signifie que l’exécution de
l’engagement pris par le banquier ne peut dépendre de celle du contrat de base.
- Date
Le crédit révocable peut être amendé ou annulé par la banque émettrice à tout
moment et sans que le bénéficiaire en soit averti au préalable. La situation du
bénéficiaire est donc précaire mais il ne l’ignore pas puisqu’il a accepté cette
modalité. Le banquier peut révoquer soit de sa propre initiative, soit à la
demande du donneur d’ordre. Il ne faut pas conclure que l’engagement
révocable n’a aucune réalité. Tout d’abord, le banquier et le donneur d’ordre ne
disposent pas d’une liberté totale ; le droit commun de la révocation des
ouvertures de crédit a vocation à s’appliquer dans les relations entre le banquier
et le donneur d’ordre et le contrat de base peut limiter le droit de révocation dans
les rapports entre importateur et exportateur. Par ailleurs, la révocation ne
dispense pas la banque émettrice de rembourser l’autre banque qui a réalisé le
crédit avant d’avoir reçu l’avis d’amendement ou de révocation. Enfin si le
banquier n’est pas tenu ab initio envers le bénéficiaire, son engagement devient
irrévocable en vertu des lois du change, lorsqu’il a accepté la traite qui lui a été
présentée.
4- Selon l’exécution
a- Paiement à vue
b- Paiement différé
d- Négociation
En même temps que les documents, le bénéficiaire présente une lettre de change,
à vue ou à terme, qu’il a tirée. Le banquier réalisateur négocie cet effet en
l’escomptant. A la différence de l’hypothèse précédente, le paiement est ici
intégré dans le mécanisme même du crédit.
5 Modalités particulières
- Crédit transférable
Les banques n’examinent pas les documents non requis dans le crédit ; elles les
réexpédient sans encourir quelque responsabilité que ce soit.
Le contrôle porte sur les documents, à l’exclusion des marchandises services ou
autres prestations auxquels ils peuvent se rapporter. Il porte aussi sur l’apparente
conformité avec les conditions du crédit. L’examen doit être fait avec un soin
raisonnable. Des divergences mineures et purement formelles ne pouvant prêter
à confusion ne font pas obstacle à la conformité. Les RUU accordent un délai
raisonnable pour la vérification ; ce délai court de la réception des documents et
varie de deux à six jours ; il ne peut dépasser sept jours ouvrés.
Les documents
Objets d’une vingtaine d’articles des Règles et usances, les documents sont au
centre du crédit documentaire. Ils établissent le lien entre le crédit et le contrat
tout en fondant l’indépendance de celui-là par rapport à celui-ci. Puisque tout
s’ordonne autour d’eux seuls, il est nécessaire qu’ils soient précisément définis
par les parties au contrat de base (afin que le paiement réponde à l’exécution
correcte du contrat) et qu’ils soient repris par la convention entre le donneur
d’ordre et la banque. Les documents varient naturellement selon les contrats
commerciaux en cause. Il est traditionnel de les présenter en les regroupant en
quatre catégories.
1- Documents de prix
2- Documents de transport
4- Autres documents
Il n’est pas rare, en pratique, que des marchandises voyageant par voie maritime,
arrivent à destination avant un exemplaire du connaissement original qui permet
d’en prendre livraison. Bloquer le navire dans l’attente de la réception du
document (qui peut tout aussi bien être perdu et n’arriver jamais) serait un
remède inadapté, tant les frais d’immobilisation d’un navire sont prohibitifs.
Une marchandise périssable risquerait également de ne pouvoir attendre.
En présence de ces deux ordres de préoccupations, tous les deux aussi légitimes,
l’intervention d’un tiers fournira seule une solution.
La lettre de garantie simple : cet engagement est celui souscrit par le réclamateur
de la marchandise ou le transitaire seul. Le transporteur s’en satisfera dans la
mesure où la marchandise a voyagé sous connaissement nominatif. En effet,
dans ce cas, le risque est réduit puisque le transporteur connaît le nom du
destinataire et qu’il lui est alors aisé de vérifier que le réclamateur est bien la
personne indiquée au connaissement. Il est toutefois prudent pour le transporteur
de recueillir l’accord préalable du chargeur pour livrer la marchandise contre
lettre de garantie simple, car l’erreur sur le destinataire n’est pas la seule cause
de préjudice possible.
Elle est usuellement émise par écrit et souvent, entre banques par message
SWIFT, comportant une clé de protection appelée « test ». Des textes modèles
sont proposés, notamment par la CCI.
Le montant
Les marchés internationaux représentent la grande majorité des cas dans lesquels
les garanties à première demande sont émises. Un acheteur désirant, par
exemple, construire une usine clé en main s’adressera généralement à
l’ensemble du marché par voie d’appel d’offre international. Chaque
cocontractant potentiel intéressé répondra à cet appel en soumissionnant, c’est-à-
dire en déposant une proposition chiffrée. Le sérieux de son offre sera attesté par
une garantie de soumission dont la fonction est d’assurer que l’offre ne sera
pas prématurément retirée et, si elle est acceptée, que le marché définitif sera
bien conclu, voire que les subséquentes seront bien mises en place. Le point le
plus sensible concerne sa date d’expiration. A défaut d’indication précise dans le
texte lui-même, on peut considérer qu’elle expire dès la signature du contrat
commercial. En cas de limitation par une date calendaire, si la signature du
contrat intervient avant ladite date, elle n’entraîne pas davantage l’expiration de
la garantie. En effet, une garantie de soumission a pour objet d’assurer le sérieux
d’une offre, mais peut également viser la mise en place des garanties de bonne
fin par exemple.
A défaut d’indication, le garant ne sera délié que par la survenance de la date
limite de validité ou le défaut de signature du contrat du fait du maître de
l’ouvrage.
Le marché accompli, s’ouvre une période de garantie pendant laquelle, soit une
partie du prix n’est pas payée, soit au contraire si le prix est intégralement versé,
une garantie de dispense de retenue de garantie est émise couvrant le risque
de mauvais fonctionnement et la restitution d’une partie du prix qui en
découlerait.
Les intervenants
Dans la plupart des cas, il y aura quatre intervenants, plus rarement trois, parfois
davantage dans les opérations plus complexes. En conservant le cadre pratique
du marché clé en main, on trouvera :
Une banque locale généralement située dans le même pays que le bénéficiaire,
dont l’intervention n’est pas systématique. Si elle intervient, elle peut le faire de
deux façons différentes :
L’obligation de payer
Si toutes les conditions prévues à la garantie sont réunies, le garant est tenu, à la
première demande du bénéficiaire, de payer. Le caractère absolu et immédiat de
l’obligation a donné son nom à ce type de garantie, la pratique ignorant les
appellations « garantie indépendante » proposées par la doctrine juridique. Le
fondement de l’obligation se trouve dans l’engagement pris par le garant au
terme duquel il a renoncé à se prévaloir des exceptions inhérentes au contrat de
base intervenu entre le donneur d’ordre et le bénéficiaire. Le refus injustifié de
payer est constitutif de faute pour le garant et peut engager sa responsabilité.
Cette responsabilité peut aller au-delà des intérêts de retard et emporter
condamnation à des dommages- intérêts, si la mauvaise foi est reconnue et
qu’elle a entraîné un préjudice distinct. La banque n’est toutefois tenue de payer
que si la demande lui parvient, à son siège émetteur de la garantie, dans les
délais convenus. La demande de paiement doit être présentée clairement.
L’alternative « « prorogez ou payez » doit être considérée comme une demande
de paiement, avec faculté de proroger à la discrétion du bénéficiaire.
L’obligation de vérifier
Les appels en garantie, tout en restant d’un nombre très limité au regard du
nombre de garanties émises et en circulation, ont sérieusement augmenté et ont
entraîné une multiplication du contentieux à l’origine d’une réelle détérioration
des relations banque-client. En effet la mise en jeu d’une garantie, avec la
brutalité qu’entraine le mécanisme de la première demande, est souvent mal
acceptée par le donneur d’ordre qui, s’il en comprend le principe, en rejette
souvent les conséquences pratiques.
La gravité des répercussions de l’appel de garanties, principale source pratique
du contentieux, est réelle à plusieurs égards. Tout d’abord, les montants en cause
sont souvent élevés car liés à des marchés importants. Ensuite certains pays ont
un système judiciaire incertain et un corps de règles juridiques imprécis qui
rendent souvent aléatoire la récupération a posteriori des montants dont il
apparaîtrait, après un jugement u fond, qu’ils auraient été indûment reçus.
Elle est la première forme procédurale tentée par les donneurs d’ordre pour
paralyser les garanties, sous la forme de la saisie-arrêt. Dans une discussion vive
sur le plan doctrinal certains soulignaient le caractère saisissable de la créance
du bénéficiaire sur le garant justifiant ainsi la saisie. D’autres invoquaient le
précédent, aujourd’hui lointain du crédit documentaire où la Cour de Paris, le 16
juin 1950, avait admis que le donneur d’ordre pouvait paralyser son ordre par
voie de saisie. Ce moyen est pratiquement abandonné aujourd’hui, à juste titre.
En effet, une première difficulté se pose : en vertu de quelle créance saisir ? La
saisie en vertu d’une créance éventuelle que précisément le donneur d’ordre
tente d’empêcher de naître par le biais de la saisie paraît impensable. Ce n’est
qu’après le paiement de la garantie, et à condition que ce paiement soit indu, que
le donneur d’ordre sera alors créancier de ce montant envers le bénéficiaire.
B L’interdiction de payer
C Le séquestre
Le garant ne doit pas arbitrer les litiges qui surviennent entre donneur d’ordre et
bénéficiaire. Il n’a pas davantage, sauf motif légitime, à faire décider par un
tribunal s’il se trouve ou non devant un abus ou une fraude manifeste. Toutefois,
lorsqu’une décision de justice intervient pour limiter ou suspendre l’obligation
de paiement, le garant doit, en principe, en tenir compte. Il engagerait sa
responsabilité envers le donneur d’ordre s’il passait outre une mesure de saisie,
si celle-ci cause un préjudice au saisissant. Il lui appartient toutefois, s’il
l’estime utile, d’exercer des voies de recours contre la décision.