REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE

L’INNOVATION

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE ZINDER

Mé oi e de fi de le pou l’o te tio de la Licence Professionnelle
Option : Gestion Logistique et Transport

Thème : Procédures d’i portatio et de dédoua e e t de

marchandises : Cas de AFRILOG Sarl

Présenté par :
BACHIR MAHAMAN HAROUNA Ismaël
Sous la direction de : Membres du jury
Encadreur : Président :
Mr. Ali MAMANE Mr. MOUSSA Alassan
E seig a t à l’IUT E seig a t à l’IUT
Tuteur professionnel : Assesseur :
ISSOUFOU GARBA Mr. MAMOUDOU Rabani
Déclarant en douane chez AFRILOG Enseignant à l’IUT

Septembre 2015
 REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE
L’INNOVATION

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE ZINDER

Mé oi e de fi de le pou l’o te tio de la Li e e P ofessio elle
Option : Gestion Logistique et Transport

Thème : Procédures d’i portatio et de dédoua e e t de

marchandises : Cas de AFRILOG Sarl

Présenté par :
BACHIR MAHAMAN HAROUNA Ismaël
Sous la direction de : Membres du jury
Encadreur : Président :
Mr. Ali MAMANE Mr. MOUSSA Alassan
E seig a t à l’IUT E seig a t à l’IUT
Tuteur professionnel : Assesseur :
ISSOUFOU GARBA Mr. MAMOUDOU Rabani
Déclarant en douane chez AFRILOG E seig a t à l’IUT

Septembre 2015

1
 Table des matières
Liste des cigles et abréviations……………………………………………………………….5
Dédicace……………………………………………………………………………………….6
Remerciements………………………………………………………………………………..7
Résumé………………………………………………………………………………………...8

SUMMARY…………………………………………………………………………………...8

INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………….9

CHAPITRE I : Présentation de la société AFRILOG SARL…………………………….11

Introduction………………………………………………………………………………….11

I.1 Historique………………………………………………………………………………...11

I.2 Activités…………………………………………………………………………………..11

I.2.1 Opérationnelles………………………………………………………………………...11

I.2.2 Administratives………………………………………………………………………...12

I.3 Structure………………………………………………………………………………….12

I.3.1 Structure externe………………………………………………………………………12

I.3.2 Structure Interne………………………………………………………………………13

I.4 Personnel…………………………………………………………………………………13

Conclusion……………………………………………………………………………………14

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE TRANSPORT ET LE TRANSIT………….15

Introduction………………………………………………………………………………….15

II.1 Le Transport…………………………………………………………………………….15

II.1.1 Le transport maritime………………………………………………………………..15

II.1.1.1 Les formes de connaissement………………………………………………………15

II.1.1.2 Composition du connaissement……………………………………………………16

II.1.2 Le transport aérien…………………………………………………………………...16

II.1.3 Le transport routier…………………………………………………………………..16

2
II.1.4 Le transport ferroviaire……………………………………………………………...17

II.2 Le Transit……………………………………………………………………………….18

II.2.1 Définition du transit………………………………………………………………….18

II.2.2 Rôle du transitaire……………………………………………………………………20

II.2.2.1 Les activités du transitaire à l’import……………………………………………..21

II.2.2.2 Les activités du transitaire à l’exportation………………………………………..22

II.2.3 Les responsabilités du transitaire……………………………………………………22

II.3 L’organisation du transport ou activités du pré acheminement…………………….22

II.3.1 Les documents nécessaires à l’export et acheminement des marchandises à

l’étranger……………………………………………………………………………………..23

Conclusion……………………………………………………………………………………24

CHAPITRE III: SUIVI DES MARCHANDISES A DIFERENTS STADES DE

L’IMPORTATION PAR AFRILOG SARL……………………………………………….25

Introduction………………………………………………………………………………….25

III.1 Aux Ports……………………………………………………………………………….25

III.1.1 PREMIERE PHASE : Avant l’arrivée du navire………………………………....25

III.1.1.1 Composantes du dossier…………………………………………………………..26

III.1.2 SECONDE PHASE : A l’arrivée du navire………………………………………..28

III.1.3 Troisième phase : Transbordement………………………………………………...28

III. 1.3.1 Du port de Cotonou……………………………………………………………….29

III.1.3.2 Du port de Lomé…………………………………………………………………...29

III.2 A l’aéroport…………………………………………………………………………….29

III.2.1 L’enlèvement par le BAE (Bon A Enlever)………………………………………..30

III.2.2 L’enlèvement immédiat……………………………………………………………..30

III. 2.2.1 L’écor………………………………………………………………………………30

III.2.3 Circuit ordinaire de la déclaration à l’aéroport…………………………………...31

Conclusion……………………………………………………………………………………32

CHAPITRE IV : PROCEDURES DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES…33

3
Introduction………………………………………………………………………………….33
IV.1 En transport maritime………………………………………………………………...33
IV.2 En transport aérien……………………………………………………………………33
IV.3 En transport terrestre…………………………………………………………………34
IV.4 Magasins et aires de dédouanement…………………………………………………..34

IV.5 Déclaration en douane…………………………………………………………………35

IV.5.1 Type de déclaration à l’import……………………………………………………...35
IV.5.2 La déclaration en détail……………………………………………………………..35
IV.6 Liquidation, acquittement des droits et enlèvement des marchandises……………40
IV.6.1 Liquidation des droits et taxes………………………………………………………40
IV.6.2 Taxes perçues à l’importation………………………………………………………40
IV.6.3 Mode de calcul……………………………………………………………………….42
IV.6.4 Cas pratique………………………………………………………………………….43
IV.7 Circuit de déclaration au bureau de douane…………………………………………44
IV.7.1 Payement des droits et taxes………………………………………………………...45
IV.8 Critiques et recommandations………………………………………………………..45
Conclusion…………………………………………………………………………………...46
Conclusion générale…………………………………………………………………………47
Bibliographie………………………………………………………………………………...49
Annexes………………………………………………………………………………………51

4
 Liste des cigles et abréviations
ADM : Avant dépôt Manifeste

AT : Admission Temporaire

BAE : Bon A Enlever

BIC : Bénéfice Industriel et Commercial

BL : Bill of Lading

BSMT : Bureau Spécial Moyens de Transport

CEDEAO : Co u auté E o o i ue Des Etats de l’Af i ue de l’Ouest

CTR : Carnet de Transit Routier

DD : Droits des Douanes

DDU : Déclaration en Douane Unique

DGD : Direction Générale des Douanes

DGI : Direction Générale des Impôts

FOB : Free On Board

IT : Importation Temporaire

LTA : Lettre de Transport Aérien

MSC : Mediterranean Shipping Company

PC : Prélèvement Communautaire

PCS : Prélèvement Communautaire de Solidarité

RSI : Redevance Statistique Import

SYDONIA : Système Douanier Automatisé

TCI : Ta e Co jo tu elle à l’i po tatio

TEL : Travail Extra Légal

TIPP : Taxe intérieure sur les produits pétroliers

TVA : Taxe sur la valeur ajoutée

TVI : Taxe de vérificatio à l’i po tatio

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

5
 Dédicace :
A ma famille

6
 Remerciements :
Nous tenons d’abord à remercier tout particulièrement M. ALI MAMANE enseignant à
l’IUT de Zinder notre encadreur pédagogique, qui malgré ses multiples occupations a bien
voulu accepter la direction de ce mémoire.
Nos vifs et sincères remerciements vont également à l’endroit de mes chers parents qui m’ont
toujours témoigné leur affection et apporté réconfort et soutien dans les moments les plus
difficiles.
Nos remerciements vont aussi à l’endroit des enseignants de l’IUT de Zinder pour la qualité
de la formation dispensée et de la patience dont ils ont fait preuve durant toute la période de
formation.

Nous exprimons également notre profonde gratitude à l’ensemble du personnel de AFRILOG

Sarl notamment :
- Mr. SIDI AGHOU : directeur général de la société qui nous a accordé ce stage au sein
de son établissement
- M. ISSOUFOU GARBA : déclarant en douane, notre encadreur professionnel qui
nous a accepté et formé malgré ses occupations
Enfin nous exprimons notre reconnaissance également à l’endroit de tous ceux qui de près ou
de loin ont contribué à la réalisation de ce modeste document. Sans les citer tous, nous leurs
témoignons notre gratitude pour leur soutien et leur encouragement.

7
Résumé :

Le stage est une phase obligatoire pou l’o te tio de la Li e e p ofessio elle. C’est da s
cette optique que nous avons effectué un stage de trois mois à la société AFRILOG Sarl de
Niamey et rédigé un mémoire dont le thème est : P o édu es d’i po tatio et de
dédouanement de marchandises. Ces procédures décrivent les étapes suivies par les
a ha dises de l’a hat jus u’à leu l’i t odu tio su le te itoi e pou o so atio ou
autre utilisation. L’o je tif visé à t ave s e thème est de bien comprendre toutes ces
procédures et d’opti iser e tai es des étapes u’elles o po te t. A cet effet, ce
document a été réalisé à travers des constats fait et des documents étudiés sur place, des
missions qui nous ont été confiés et aussi des entretiens avec le personnel de la société.

SUMMARY

The internship is a compulsory phase for the obtaining of the Degree. It is on this purpose
that we made a three months long internship into the company AFRILOG ltd of Niamey and
wrote a memoir that the theme is: Merchandises importation and customs clearance
procedures. These procedures describe all the steps followed by the goods from their buying
to their introduction in the country for consuming or other kid of use. The objective aimed
through this theme is to understand the hall procedures and optimize some of its stages.
That’s why, this docu e t was realized through reports on-the-spot fact, some documents,
missions which were confided to us and also conversations with the society’s staffs.

8
INTRODUCTION GENERALE

9
Dans le souci de développer le secteur de l’enseignement professionnel, l’Etat nigérien a crée
par la loi n˚2006-30 du 9 Août 2006 l’institut universitaire de technologie de Zinder. Cet
institut a été inauguré en octobre 2006 ; il constitue aujourd’hui une composante de
l’Université de Zinder qui a été créée par l’ordonnance n˚2010-40 du 01 Juillet 2010 puis
promulguée par le décret 2010-80 du 09 Décembre 2010. Les formations offertes par cet
institut s’étendent sur deux ans pour l’obtention du diplôme Universitaire de Technologie
(DUT) et un an de plus pour la Licence Professionnelle.

Pour obtenir cette Licence, l’étudiant est dans l’obligation de soutenir, devant un jury, un
mémoire élaboré suite à un stage obligatoire de trois mois. Ce stage en entreprise permet aux
étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises durant la formation. C’est dans
cette optique que nous avons effectué un stage du 1er Avril au 30 Juin 2015chez AFRILOG
SARL de Niamey.

C’est une société privée de transport et de transit prenant en charge tous les aspects
logistiques des importations et des exportations au Niger et à l’étranger. Dans cette société,
nous avons été affectés au service transit. Les activités de ce service et les attributions de
notre encadreur d’une part et le désir de découvrir les différentes étapes, formalités et toutes
autres activités liées à l’importation d’autre part, nous ont conduits au choix du
thème « Procédures d’importation et de dédouanement des marchandises ».

L’objectif global visé à travers ce thème est la compréhension du processus de dédouanement

des marchandises. Nous avons cependant quelques objectifs spécifiques tels que :

- l’étude des différentes étapes de l’importation de l’achat des marchandises jusqu’à leur
mise en consommation
- la découverte des activités de transit d’un point de vue professionnel afin de le
distinguer du « transit informel »
- l’analyse des rapports entre la douane et le transitaire

Pour arriver à cette fin, nous structurons notre plan de travail en commençant d’abord par une
présentation de l’entreprise au nom de laquelle opère le transitaire en Chapitre 1
(Présentation de AFRILOG Sarl), ensuite nous présenterons quelques généralités sur le
transport et le transit en Chapitre 2 qui est essentiellement théorique. Le troisième chapitre
sera relatif au suivi des marchandises à différents stades de l’importation. Le quatrième et
dernier chapitre enfin présentera les procédures de dédouanement.

10
 CHAPITRE I : Présentation de la société AFRILOG SARL

Introduction

Ce chapitre introductif décrit la société AFRILOG SARL sous différents angles. C’est ainsi
que sera évoqué son historique, ses activités, sa structure et son personnel.

I.1 Historique

Créée le 20 janvier 2010 par des partenaires évoluant dans le secteur du transit et du transport
la société AFRILOG Sarl est une société œuvrant dans le secteur de la logistique. Son nom
vient de la contraction des mots AFRICA LOGISTICS. Elle est la représentation au Niger de
la compagnie de transport maritime Mediterranean Shipping Company (MSC). C’est une
société à responsabilité limitée dont le siège social se trouve à Niamey. C’est également un
commissionnaire agréé en douane par l’arrêté no 0156/ME/F/CCRI/DGD du 11 mai 2011.

I.2 Activités

Elles sont aussi nombreuses que variées. On distingue les activités opérationnelles et les
activités administratives.

I.2.1 Opérationnelles

AFRILOG SARL opère dans de grands domaines de gestion comme Commerce et Négoce, le
suivi Logistique, le Transport et le Transit. Elle organise à travers son réseau de
correspondants, l’enlèvement et l’acheminement des marchandises en provenance ou à
destination du territoire national et à l’international. Elle offre ses services aux entreprises
publiques ou privées, nigériennes ou étrangères, établies ou non établies. Ces services sont le
plus souvent en rapport avec le Transport, le Transit, le dédouanement (maritime, aérien et
routier), la manutention et la livraison des marchandises. Mais de manière globale, AFRILOG
SARL intervient dans les domaines suivants :

- Transit, Manutention et Transport

- Dédouanement (commissionnaire agréé en douane)
- Entrepôt sous douane ou entreposage libre
- Groupage, fret aérien, maritime et routier
- Transport de marchandises : routier ordinaire, convois exceptionnels…

11
 - Mise à la disposition des moyens de transport
- Réalisation de tout type de transport de l’usine à rendu sur site

Les solutions logistiques d’AFRILOG Sarl permettent de prendre en charge des marchandises
des clients en transit :

- Depuis l’entrepôt du fournisseur jusqu’au port de débarquement ou rendu magasin

client ou tout lieu désigné à cet effet ;
- Depuis le terminal de débarquement portuaire (Port de Cotonou et Port de Lomé),
aéroportuaire ou terrestre) jusqu’à rendu magasin client ou tout lieu désigné à cet effet
;
- AFRILOG dispose des moyens logistiques permettant de gérer en toute sécurité des
opérations de transit en territoire national ou à l’international.

I.2.2 Administratives

Chaque fin de semaine, se tient une séance de travail qui regroupe l’ensemble des services,
sous la supervision du Président Directeur Général dont le but est de :

- Réexaminer les dossiers des clients

- Accélérer le processus de traitement afin d’optimiser les délais livraison
- Harmoniser les différentes politiques d’approche envers la clientèle et les fournisseurs
- Huiler d’avantage le mécanisme de gestion en rendant plus fluide les flux
d’informations interservices

I.3 Structure

La société AFRILOG Sarl comporte plusieurs services et représentation à l’intérieur et hors

du pays. Tous sont sous l’observation de la direction générale de Niamey.

I.3.1 Structure externe

La société AFRILOG Sarl compte quelques représentations qui gèrent une partie de ses
affaires dans des pays voisins, à Niamey et à l’intérieur du pays.

A l’international, AFRILOG compte deux importantes représentations qui sont AFRILOG

Cotonou au Benin et AFRILOG Lomé au TOGO. Toutes ces deux représentations mènent en
grande partie les activités portuaires pour le compte d’AFRILOG Niamey.

12
A l’intérieur du pays la société des représentations à Gaya, Agadez, Diffa, Zinder et au poste
frontalier de Torodi.

Elle dispose aussi de quelques antennes à Niamey précisément à la Rive Droite, à Niamey
Route, à l’Aéroport (FRET) et au BSMT (Bureau Spécial Moyens de Transport).

I.3.2 Structure Interne

La société AFRILOG SARL comporte trois (3) principaux services d’exploitation sous sa
direction générale:

- Le service commercial : il s’occupe des premiers contacts avec les nouveaux clients,
de l’ouverture des dossiers et de l’orientation des dossiers à un autre service
d’exploitation en fonction des besoins des clients. Par ailleurs ce service gère la
relation client et tous les aspects marketing de la société.
- Le service logistique transport : gère la manutention, l’entreposage, le groupage et le
fret aérien, maritime et routier quand des clients en font la demande. Ce service met
aussi à la disposition des clients des moyens de transport lorsque ces derniers préfèrent
effectuer eux-mêmes une partie de leurs taches logistiques. Il coordonne les activités
de la société avec celles de ces représentations de Cotonou et Lomé
- Le service Transit : exécute toutes les opérations de transit, les remises
documentaires les formalités douanières pour le compte des clients. Il gère toutes les
représentations de Niamey et de l’intérieur du pays.

I.4 Personnel

Le personnel de la société AFRILOG Sarl se compose de :

- Un Directeur Général : qui gère l’ensemble de la société

- Une secrétaire de direction : qui assiste le directeur général
- Un directeur logistique : qui supervise toute les opérations des représentations de
Cotonou et Lomé
- Un directeur Exploitation-Transit : qui gère l’ensemble des activités de transit
- Un directeur commercial : qui s’occupe de tous domaines commerciaux de la société
- Un Directeur Administratif et financier : qui gère le personnel, la comptabilité et
autres taches administratives
- Un déclarant : qui s’occupe des formalités douanières

13
 - Un passeur : qui dirige les activités des représentations de l’intérieur du pays
- Une facturière : qui s’occupe de la facturation et du calcul des pénalités dues à de
longues détentions de conteneurs par le client
- Un caissier : qui tient la caisse
- Des auxiliaires : constitués par des chauffeurs manœuvre et gardien

Toutes ces personnes ont un lien hiérarchique déterminé établi en annexe.

Conclusion

Malgré son jeune âge, cette société parvient à se tenir en bonne place dans un domaine dans
lequel la concurrence en souvent agressive. Cela est dû à des accords de partenariat conclus
avec certaines entreprises du même secteur d’activités.

14
 CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE TRANSPORT ET LE
TRANSIT

Introduction

Les notes de bas de pages ou les références

En commerce international, le transport et le transit sont des activités intimement liées.

Une partie des activités du transitaire même consiste au suivi du transfert d’une marchandise
d’un moyen de transport à un autre. Dans ce chapitre nous évoquerons quelques généralités
sur le transport et le transit.

II.1 Le Transport

Les modes de transport par lesquels transitent les marchandises introduites sur le territoire
nigérien sont : le maritime, l’aérien, le routier et bientôt le ferroviaire. Le transport fluvial est
quasi inexistant car il est très peu influent.

Compte tenu de l’envergure de ce volet, nous nous limiterons à l’étude des documents émis
par les transporteurs et qui constituent une preuve de prise en charge et de transport. Ces
documents diffèrent d’un mode de transport à un autre. Nous retiendrons notamment les
suivants :

II.1.1 Le transport maritime

Le document attestant le transport des marchandises en mode maritime est

le connaissement maritime ou Bill of Lading (BL). Il est délivré par le Capitaine du navire.
Après sa signature par ce dernier, ou son agent, le Capitaine reconnaît avoir reçu les
marchandises qui y sont mentionnées et s'engage à les transporter aux conditions convenues et
à les délivrer à destination conformément aux instructions reçues moyennant le paiement du
fret. Le connaissement est émis en exécution d'un contrat de transport. Il donne droit à la
délivrance et donc à la possession des marchandises à destination. Ainsi, s'il constitue le
support matériel du contrat de transport, le connaissement est de plus un titre représentatif des
marchandises.
Le connaissement se distingue des autres titres de transport en ce sens qu'il constitue un titre
représentatif de la marchandise vis à vis du transporteur qui ne la remettra qu'au destinataire

15
apparaissant sur le BL et porteur d'au moins un original. Les originaux sont "négociables"
c'est à dire qu'ils sont transmissibles par endossement.

II.1.1.1 Les formes de connaissement

Il existe quatre formes possibles d'utilisation du connaissement :

- Le connaissement à personne dénommée: Forme non négociable, seul le destinataire

peut retirer la marchandise sur présentation de l'original sans possibilité d'endosser le
BL.
- Le connaissement à ordre : Le destinataire peut transmettre le BL après l'avoir
endossé. Dans le contexte du Credoc, le plus souvent la marchandise est consignée à
l'ordre de la banque émettrice qui peut disposer de la marchandise en cas de
défaillance de l'acheteur "donneur d'ordre ".
- Le connaissement à ordre de l'expéditeur: Le BL est consigné à l'ordre de l'expéditeur.
(Formule utilisée dans le négoce).
- Le connaissement à ordre de et endossé en blanc: Signifie que le BL est au porteur
donc transmissible de main en main.

II.1.1.2 Composition du connaissement :

En observant une copie quelconque d’un connaissement on peut constater qu’il comporte trois
(3) parties :

- la première partie: donne des informations sur le navire transporteur, le transporteur,

l’expéditeur, le destinataire, le numéro du Bill of Lading (connaissement), le port
d’embarquement et le port de déchargement.
- La seconde partie : concerne le nombre de conteneurs, le tonnage et le nombre de
colis transportés.
- La dernière partie : quant à elle, fait mention de tout éventuel frais engendré par le
transport de la marchandise.
II.1.2 Le transport aérien

La lettre de transport aérien (LTA) ou Air way bill (AWB) est le document utilisé dans ce
mode de transport. La LTA est émise par l'agent de la compagnie aérienne pour des envoies
en détails. C’est à la fois la preuve du contrat de transport, la preuve de la prise en charge de
la marchandise et le justificatif des prix. La LTA certifie l'expédition effective une fois que la

16
compagnie y a porté la date et le numéro de vol. Cependant, elle est émise sous forme non
négociable. Ce document est régi par la convention de Varsovie du 12 octobre 1929.
L’international Air Transport Association (IATA) a établi un modèle de lettre de transport
aérien qui se conforme aux règles mentionnées dans cette Convention.

La lettre de transport aérien est établie par l’expéditeur en trois exemplaires originaux, et
remise avec la marchandise.

Le premier exemplaire porte la mention « pour le transporteur » ; il est signé par

l’expéditeur. Le deuxième exemplaire porte la mention « pour le destinataire » ; il est signé
par l’expéditeur et le transporteur et il accompagne la marchandise. Le troisième est signé par
le transporteur et remis par lui à l’expéditeur après acceptation de la marchandise.

II.1.3 Le transport routier

En transport routier, le document d’accompagnement des marchandises est appelé lettre de

voiture. Il est institué pour tout transport de marchandises en provenance et a destination du
Niger.

La lettre de voiture est un formulaire qui contient des informations détaillées sur la nature du
contrat, l’objet de la prestation et les coordonnées des parties concernées.

Elle atteste la prise en charge des marchandises en bon état si elle est nette de réserves, et
l'expédition dès la signature par le transporteur. Elle est la matérialisation d’un contrat de
transport de marchandises qui existe indépendamment de celle-ci. Elle doit être établie dans la
forme prévue par la «Convention relative au transport international de marchandises par
Route ».

II.1.4 Le transport ferroviaire

Le Niger ne dispose pas de réseau ferroviaire effectif mais certains tronçons sont en projet,
notamment la réhabilitation et le prolongement de la voie ferrée Cotonou-Parakou-Gaya-
Dosso dont les travaux sont à un stade assez avancé.

Sur le plan régional, le Niger est partie prenante au projet de la Boucle ferroviaire Cotonou-
Niamey-Ouagadougou-Abidjan ce qui nous permet de mentionner le transport ferroviaire.

17
Dans ce mode de transport la lettre de voiture ou la Lettre de Voiture Internationale (LVI)
joue le rôle de document justificatif. Ce document est établi par l'expéditeur et la compagnie
de chemin de fer. Il y a contrat de transport dès l’instant où la compagnie a accepté de
transporter la marchandise. Cette acceptation est constatée par l’apposition sur la lettre de
voiture du timbre à date de la gare expéditrice. Cette lettre de voiture doit être établie sur un
formulaire conforme au modèle prévu par la «Convention concernant le transport
international de marchandises par chemin de fer »
II.2 Le Transit

Lors de leur acheminement, les marchandises importées ou exportées suivent un itinéraire

composé par une succession d’opérations de transport, manutention, stockage. Les différents
points intermédiaires où s’effectue le changement du mode de transport sont des « points de
transit ». Au niveau de chaque point de transit, se trouve un intermédiaire spécialisé qui prend
en charge la marchandise, réalise les différentes formalités de transit conformément aux
instructions qu’il a reçu : c’est le transitaire. De manière générale, celui-ci opère sur quatre
sortes de flux

- Flux Entrants (IM ou imports) : qui constituent l’ensemble des marchandises

importées

- Flux sortants (EX ou exports) : constituent l’ensemble des marchandises exportées

- Transit National (TN) : c’est l’ensemble des marchandises qui sont juste en transit (de
passage) au Niger et sont destinées pour un autre pays

- Echanges Intra-communautaires (COM): ensemble des échanges qui se font à

l’intérieur du pays

Par ailleurs, il convient non seulement d’exposer les différentes acceptions du transit mais
aussi la notion du transitaire. Par exemple, il n’est pas rare que des personnes qui ne sont pas
du domaine réduisent les opérations de transit aux opérations douanières. C’est pourquoi le
concept sera défini dans un premier temps ; dans un second temps, le rôle de l’agent de
transit, communément appelé transitaire, sera décrit.

II.2.1 Définition du transit

18
Le transit peut être défini comme la faculté de transporter des marchandises sous douane, soit
à destination, soit au départ d’un point déterminé du territoire douanier.

On distingue :

Le transit Ordinaire : qui est réservé au mouvement des marchandises sous douanes réalisé
à l’intérieur du territoire douanier à savoir celles qui viennent de l’étranger ou qui y vont et
celles qui circulent à l’intérieur du territoire. La déclaration à ce niveau est faite sous forme de
Carnet de Transit Routier (CTR)

Le transit international : Il permet aux véhicules agréés transportant des marchandises sous
douane d’effectuer des mouvements entre plusieurs Etats sous le lien d’un document unique.
Il peut s’agir de :

- Marchandises en provenance directe de l’étranger sur un bureau établi sur le territoire

nigérien
- Marchandises en provenance directe d’un pays étranger à destination d’un autre pays,
le véhicule ne faisant qu’emprunter le réseau routier nigérien
- Marchandises à destination directe vers l’étranger au départ d’un bureau établi sur le
territoire nigérien. La déclaration à ce niveau est faite sous la forme du Carnet de
Transit Routier CEDEAO (TRIE)

Il existe deux (2) définitions du transit à ne pas confondre :

✓ Activité commerciale d’intermédiation qui consiste à faire passer une marchandise

d'un territoire douanier à un autre (import ou export) ou d'un point à un autre du même
territoire douanier, dans le respect de la réglementation du commerce international.
Cette définition concerne les deux types de transit (ordinaire et international) cités ci-
dessus.

✓ Régime douanier qui permet la circulation des marchandises sous douane d’un point
à un autre en suspension des droits et taxes.

Pour ce type de transit on distingue les régimes suivants :

L’admission temporaire (AT) : l’AT permet d’importer certaines marchandises étrangères en

suspension des droits de douanes et taxe. Pendant un certain délai destiné à être réexporté à
l’état ou après transformation ou réparation. Ce régime permet aux institutions nationales

19
exportatrices ou de travaux publics d’importer les matières premières, les produits semi finis
les matériels de travaux d’utilité publique en suspension des droits. Ainsi donc on distingue
deux (2) types d’AT. :

➢ L’AT normale pour l’importation des produits destiné à être transformé, ou des
emballages destiné à être réexporté dans un délai de six (6) mois.

➢ L’AT pour l’importation en suspension partielle des DD et Taxes pendant un (1) an

des matériels servant aux entreprises de travaux public

L’importation temporaire : elle est permet à certaines personnes d’importer, en suspension

des droits et taxes d’entrée, les objets des catégories non prohibées à l’importation qui leur
appartiennent, à charge de réexpédition.

Le régime d’IT s’applique donc au :

➢ Voyageur qui séjourne au Niger pour une duré de six (6) mois par an

➢ Coopérants à la disposition du Niger

Les véhicules et les objets appartenant aux personnes énumérées ci-dessus au moment de leur
arrivée au Niger doivent faire l’objet d’une déclaration en détail sur un acquit à caution
d’admission temporaire en tête du quel doit être porté la mention « IT ».

Les titres IT sont valables pour un (1) an soit pour un séjour, soit pour plusieurs séjours. Il est
interdit pour toute personne ne remplissant pas les conditions de bénéficier d’IT, il est
également interdit aux personnes bénéficiaires d’IT de vendre, de louer ou de prêter leur objet
en IT.

Les objets en IT doivent obligatoirement être réexporté au cour du délais pendant lequel ils
sont admis en IT néanmoins le titulaire d’un titre d’importation temporaire peut être
exceptionnellement autorisé à conserver, dans le territoire douanier, pour son usage personnel,
les objets importés temporairement, moyennant paiement des droits d’entrée en vigueur à la
date de la dernière prise en charge du titre, majorés si les droits n’ont pas été consignés.

II.2.2 Rôle du transitaire

Les transitaires ont de plus en plus varié leurs prestations. Alors que leur activité principale se
limitait à assurer le passage de la marchandise en transit (manutention, formalité de

20
déclaration en douanes, obtention de certificats et autorisations…), nombreux sont ceux qui
exercent de nos jours en tant que commissionnaire.
Le transitaire assure le passage d’une marchandise lors d’une rupture de charge. Il intervient
pour assurer la continuité du transport des marchandises entre deux modes de transports
distincts ; transport maritime et terrestre par exemple.

Cette définition renferme toutes les activités ou opérations (transbordement, mise à

disposition des moyens de transport, déchargement et chargement des marchandises,
formalités douanières, constitutions des documents commerciaux,…) qui permettront
d’assurer le passage d’une marchandise lors d’une rupture de charge, d’un territoire à un autre
ou dans un même territoire.

Le transitaire, le commissionnaire, le manutentionnaire, l’entrepositaire, le transporteur …

sont les principaux acteurs de la logistique internationale. Seul le rôle du transitaire sera
étudié à travers le thème « Procédures d’importation et de dédouanement des marchandises».

II.2.2.1 Les activités du transitaire à l’import

Le transitaire est un mandataire, il agit toujours à la demande de ses clients appelés mandants.
Cela signifie que son intervention est fonction de besoin du client. Selon la demande de ce
dernier ; il peut être amené à accomplir les tâches suivantes :

✓ La réception de la marchandise : le transitaire reçoit la marchandise pour le compte de

l’importateur dès l’arrivée à la destination convenue. Il prend donc livraison de la
marchandise des mains du transporteur.

✓ La réexpédition de la marchandise : lorsque la marchandise doit continuer son chemin

après une rupture de charge ou après formalités douanières.

✓ L’entreposage de la marchandise : lorsqu’il est nécessaire d’entreposer les

marchandises, le transitaire peut les mettre en entrepôt à titre professionnel ou trouver
un dépositaire professionnel pour le compte de son mandant

✓ Le dédouanement de la marchandise : le transitaire accomplit les formalités douanières

II.2.2.1.1 Le transitaire commissionnaire en douane

21
Comme commissionnaire agréé en douane, le transitaire effectue pour le compte de son
mandataire toutes les formalités douanières que requiert sa marchandise pour la régulariser.

II.2.2.2 Les activités du transitaire à l’exportation

Le transitaire est un coursier. Il accomplit toute sorte de mission que les exportateurs lui
confient, sous leurs responsabilités ou même sous son entière responsabilité. Il les représente
à plusieurs niveaux de la chaîne logistique comme par exemple dans l’établissement des
documents nécessaires pour l’exportation de la marchandise ou l’organisation du transport.

II.2.3 Les responsabilités du transitaire

Les responsabilités du transitaire dépendent des clauses du contrat qui le lie à son client. De
façon générale, il faut savoir que le transitaire est un mandataire, il a l’obligation d’exécuter
les ordres du mandant.

En tant que mandataire, le transitaire à l’obligation :

✓ D’information et de compte rendu : il doit rendre compte au donneur

d’ordre de tout ce qu’il fait sur la marchandise. Le donneur d’ordre est le
responsable de la marchandise donc c’est à lui que revient la prise des
décisions. L’agent de transit doit rapporter au donneur d’ordre toute
information qui concerne ses marchandises.

✓ D’exécuter les ordres du mandant : il doit effectuer les actes commandés

par le mandant et transmettre les ordres de celui-ci aux différents
prestataires des services.

La responsabilité du transitaire est engagée pour faute personnelle prouvée, ayant causé un
dommage. Toute initiative engage sa responsabilité et, en cas de préjudice, sa responsabilité
pour faute personnelle.

II.3 L’organisation du transport ou activités du pré acheminement

Pour acheminer une marchandise à l’étranger, il est important de garantir une bonne
circulation de celle-ci à travers les préalables suivants :

✓ Le groupage : il consiste à collecter des colis en vue de constituer un conteneur

ou un camion donné.

22
 ✓ L’emballage de la marchandise : c’est la mise en sac, en palette ou la
reconstitution des colis avariés.

✓ Etiquetage de la marchandise : c’est le marquage pour la reconnaissance des

colis à destination. Il est différent du marquage d’origine qui est soumis à une
réglementation.

✓ Déclaration de la marchandise : il s’agit de l’accomplissement des formalités

des douanières

✓ Le pointage : c’est la vérification physique de la liste de colisage.

✓ La surveillance : c’est la surveillance de la marchandise en vue de la protéger

contre le vol ou contre les intempéries.

✓ L’entreposage : il s’agit de la mise en entrepôt des marchandises

✓ La livraison : elle consiste à mettre la marchandise à disposition de

l’importateur ou à l’exportateur ou autre ayant droit après toutes les formalités.

II.3.1 Les documents nécessaires à l’export et acheminement des

marchandises à l’étranger

Pour les formalités à l’export, certains documents sont nécessaires selon la nature et le statut
fiscal de la marchandise mais aussi en fonction des mesures de contrôle du commerce
extérieur du pays exportateurs. En général retrouve :

✓ La déclaration en douane

✓ Le connaissement maritime

✓ La lettre de transport aérien (LTA)

✓ La lettre de voiture

✓ La facture commerciale.

✓ Le certificat d’origine

✓ La liste de colisage.

✓ Le certificat de qualité.
23
 ✓ Le certificat d’inspection.

✓ Le certificat d’assurance.

✓ Les autorisations administratives (selon le cas) : elles sont de divers ordres.

Conclusion

Le transporteur comme le transitaire sont tenus d’un devoir de conseil : ils doivent conseiller
le client sur le mode d’acheminement et de conditionnement de sa marchandise en fonction de
la destination envisagée et de la nature de la marchandise. Ils deviennent responsables de la
marchandise aussi tôt que le contrat est conclu, leur degrés de responsabilité dépendant de
l’incoterm utilisé ou de l’ordre de transit reçu.

24
CHAPITRE III: SUIVI DES MARCHANDISES A DIFERENTS STADES
DE L’IMPORTATION PAR AFRILOG SARL

Introduction

Dans ce chapitre, nous ferons une description des opérations de transit des marchandises. Du
port (de Cotonou ou Lomé) après le transport maritime, nous présenterons les procédures
auxquelles sont soumises les marchandises avant l’autorisation de leur enlèvement par les
douanes portuaires. Elles sont ensuite soit destinées au pays (mise en consommation mise ou
autre régime suspensif) soit pour une autre destination (Niger par exemple)pour laquelle on
entame les opérations de transport routier.

III.1 Aux Ports

Chez AFRILOG SARL, les opérations de transit au port à l’importation sont effectuées par
ses représentations de Cotonou et de Lomé (AFRILOG Cotonou et AFRILOG Lomé). Nous
ne l’évoquons que parce qu’il déclenche assez souvent les opérations de transit par routes qui
est plus fréquent. Ces représentants opèrent en deux ou trois phases selon la destination de la
marchandise importée.

III.1.1 PREMIERE PHASE : Avant l’arrivée du navire

Avant l’arrivée du Navire, l’antenne AFRILOG du port de Cotonou ou de Lomé reçoit un

ordre de transit de la direction de Niamey si la destination de la marchandise est le Niger.
Pour transmettre cet ordre, la direction doit l’avoir reçu par le client accompagné de tous les
documents relatifs à la marchandise. Notons que ces antennes d’AFRILOG peuvent recevoir
l’ordre de transit directement du client s’il décide de les avertir en premier ou si la
marchandise a pour destination le pays du port de débarquement.

Un nouveau dossier est donc ouvert par AFRILOG Cotonou ou Lomé juste après réception de
l’ordre de transit. Précisons que la transmission de cet ordre de transit par le destinataire est
accompagnée de la notification du régime juridique à assigner à la marchandise en vue de
savoir quel régime douanier suivra cette dernière. Lorsque la marchandise est destinée pour le
Niger, le régime est simplement un régime de transit. Le régime juridique de la marchandise
en général, permet au transitaire de prendre les dispositions nécessaires à la rédaction de la
déclaration et d’éviter tout blocage.

25
 III.1.1.1 Composantes du dossier

III.1.1.1.1 La facture

La facture est le document de base qui concrétise toute opération commerciale, elle indique à
une date précise le nom, l`adresse du vendeur et de l`acheteur, la nature et la description des
marchandises en quantités, en unités, valeur, les termes de la vente ainsi que les délais, les
modalités de paiement et l`incoterm convenu. Elle permet de confronter les caractéristiques de
l`expédition avec celle de la commande et relever, par conséquent les anomalies éventuelles.

III.1.1.1.2 L’assurance

Toutes les importations sur le territoire de la république du Niger des marchandises dont la
valeur FOB en trafic est supérieure ou égale à cinq millions de francs CFA (5 000 000 F
CFA) en trafic terrestre doivent êtres couverte par une assurance souscrite aux prés d`un
organisme agrée installé au Niger.

III.1.1.1.3 Le certificat d’origine

Il est établi en fonction de la facture commerciale en vue de prouver que celle-ci a bien été
fabriquée dans le pays expéditeur ou non. Cela donne droit à certaines réductions des taxes
douanières lorsque la marchandise provient d’un pays de l’UEMOA vers un autre appartenant
aussi à cette union.

L’origine communautaire est attestée par un certificat d’origine précisant les conditions
d’origine, délivrée par le directeur nationale en charge de l`industrie qui peut faire délégation
de signature au responsables des services extérieur du ministre charge de l`industrie.

Le certificat d`origine est ensuite vise par le bureau de douane ou est déposé la déclaration
d`exportation.

III.1.1.1.4 L’attestation de vérification

L’attestation de vérification est dressée par la COTECNA (COTECNA inspection S.A) et

témoigne de l’authenticité, la qualité, la valeur, la nature et l’origine de la marchandise à
importer. En effet chaque opérateur économique désirant importer une marchandise dont la
valeur est supérieure ou égale à un millions de francs (1 000 000 F) est tenu d’effectuer une
intention d’importation à la chambre de commerce qui la transmettra à la COTECNA. Si la

26
valeur de la marchandise qu’il désire importer n’excède pas deux millions de francs
(2 000 000F), un label lui est apposé sur sa facture pro forma. Ce qui lui permettra
l’importation. Par contre, si cette valeur dépasse les deux millions de francs (2 000 000F)
l’attestation de vérification est requise pour l’importation sous peine d’une amende en
douanes de cinq cens mille francs (500 000F).

III.1.1.1.5 La dispense de paiement du précompte BIC (bénéfice industriel

et commercial)

Dans le cadre de la loi de finance, l`importation des marchandises peut être admise en
franchise total ou partielle de droit de douane .cette franchise est matérialisées par la
délivrance de plusieurs type de document a joindre à la déclaration souvent délivré par les
administrations différentes c`est ainsi que la DGI délivre une dispense de paiement de
précompte BIC.

Elle est délivrée aux entreprises ayant un capital social de trois cents millions de francs
(300 000 000F) minimum et exerçant sur le territoire nigérien pendant au moins un an. Elle
exempte les entreprises qui la détiennent du paiement de la taxe sur le BIC lors des formalités
douanières à l’import. Elle est de 4% pour les entreprises ayant un NIF (numéro
d’identification fiscale) et de 7% pour les entreprises non répertoriées par la chambre de
commerce qui ne peuvent même pas prétendre à cette dispense. Elle expire le 30 Avril de
chaque année peu importe quand elle a été délivrée.

III.1.1.1.6 Les autres documents

Il s’agit entre autres :

- De certains documents de dispense de paiement total ou partiel des droit et taxes ou

document d`exonération
- du bordereau de suivi de cargaison (BSC)
- le certificat sanitaire ou phytosanitaire (selon qu'il s'agisse respectivement de produits
d'origine animale ou végétale)…

Enfin, le transitaire fait une demande d’Avant Dépôt Manifeste (ADM) avec le numéro du
manifeste cargo provisoire. C’est une opération systématique quand il s’agit de produits frais.
L’ADM est délivrée par le Directeur général des douanes du pays concerné (Bénin ou Togo)

27
avant l’arrivée du navire au port. Son utilité majeure est qu’elle permet les enlèvements à quai
ou sous-palan dès l’arrivée de la marchandise.

III.1.2 SECONDE PHASE : A l’arrivée du navire

Les opérations commerciales « du navire au quai » ne peuvent commencer qu’après

l’arraisonnement du navire. Les manutentionnaires procèdent ensuite aux opérations de
débarquement et des conteneurs du navire.

Etant en possession de la marchandise au port, et de tous les documents y afférant tels que la
facture fret, le certificat d’assurance, l’attestation de vérification, L’original du connaissement
(obligatoire)… le transitaire commence les formalités de dédouanement au port suivant deux
circuits. Le circuit vert et le circuit rouge.

- Le circuit vert consiste en la délivrance du Bon A Enlever automatique (BAE

automatique) : il est délivré quand les marchandises transportées sont périssables
transportées dans des conteneurs frigorifiques et des marchandises dangereuses qui
dont les conteneurs ont des étiquettes indiquant leur état. Une longue procédurede
dédouanement pourrait les endommager.

- Le circuit rouge ou circuit normal : c’est le circuit habituel par lequel passe toutes les
autres marchandises (qui ne sont pas périssables). Suivant ce circuit, le BAE ne peut
être délivré qu’après vérification de la régularité de l’importation ou bien de
l’inspection même de la marchandise par la douane en cas de suspicion.

Il procède en suite à l’introduction de la déclaration en détail de la marchandise au guichet

indiqué en fonction du circuit emprunté (vert ou rouge).

Si la marchandise suivie est destinée au pays abritant le port de débarquement, elle est juste
dédouanée suivant le régime que lui a assigné son propriétaire et lui est délivrée par la suite.
Par contre si cette marchandise est destinée au Niger, elle sort du port dédouanée suivant le
régime transit (Bénin ou Togo). Ce qui permettra d’emprunter le réseau routier du pays
concerné en entamant la troisième phase.

III.1.3 Troisième phase : Transbordement

Lorsque les marchandises sont prises en charge par AFRILOG jusqu’à livraison pour un
destinataire se trouvant au pays, la société couvre toutes les opérations de transit et de

28
transport routier. Les opérations de transbordement s’effectuent alors juste après les
formalités de douane au port. AFRILOG se sert soit de ses camions à divers tonnage et
véhicules utilitaires soit elle sous-traite avec d’autres transporteurs lorsque ses véhicules ne
sont pas disponibles. Ces sous-traitants peuvent être des transporteurs indépendants ou des
entreprises de transport. Un carnet de transit routier (CTR) est alors remis au transporteur qui
lui permettra d’éviter les tracasseries douanière jusqu’à la frontière du pays de destination.

III. 1.3.1 Du port de Cotonou

Les marchandises qui quittent ce port à destination du Niger prennent un itinéraire les menant
à la frontière Gaya. Le transporteur présente le CTR au bureau frontalier pour vérification.
C’est un document qui traduit sommairement la nature et l’importance d’un chargement. Il
permet la circulation des marchandises sous douane d’un bureau des douanes à un autre dans
un même territoire douanier en suspension des droits et taxes ainsi que certaines prohibitions.
Il comporte la nature, le poids, la désignation, la quantité chargée et l’itinéraire.

Outre le CTR, la lettre de voiture aussi est une pièce utile. C’est document
d`accompagnement de marchandise appelé lettre de voiture inter-états et est institué pour tout
transport de marchandises en provenance et a destination du Niger.

Certaines marchandises peuvent être dédouanées à la frontière même mais d’autres

nécessitent une conduite à un bureau établi à l’intérieur du territoire douanier, c'est-à-dire un
BPE (bureau de plein exercice).

III.1.3.2 Du port de Lomé

Les mêmes procédures sont de vigueur seul le bureau frontalier diffère. Les marchandises
nigérienne en provenance du port de Lomé passent par le bureau frontalier de Torodi et sont
dédouanées au bureau de la Rive droite.

III.2 A l’aéroport

Le suivi des marchandises à l’aéroport est beaucoup mois complexe qu’aux ports. Dès leur
arrivée, les marchandises sont gardées dans des magasins sous surveillance douanière. Leur
enlèvement s’effectue sous trois conditions. Soit par le BAE (Bon A enlever), soit par une
autorisation d’enlèvement immédiat ou encore par une procédure ordinaire de dédouanement
à l’importation.

29
 III.2.1 L’enlèvement par le BAE (Bon A Enlever)

C’est l’inscription BAE faite sur la lettre de transport aérien qui donne le droit au transitaire
d’enlever la marchandise de son client sans qu’aucune taxe ne lui soit imposée. Seuls les
articles sans aucune importante valeur commerciale et les colis diplomatiques jouissent de
cette faveur douanière.

Pour son obtention, le transitaire se présente au magasin douanier de l’aéroport avec la LTA
et la facture de la marchandise. L’agent du magasin vérifie la correspondance du colis à la
LTA et à facture. Il procède ensuite à l’écor sauf quand il s’agit de colis diplomatiques. Il
traduit ensuite la régularité par un visa sur la LTA avant de l’envoyer au responsable du
bureau pour apposition du cachet BAE. Ce qui permettra au magasinier d’autoriser
l’enlèvement de la marchandise.

III.2.2 L’enlèvement immédiat

C’est une autorisation donnée par la douane au transitaire d’enlever aussitôt après
déchargement et l’écor, la marchandise. Cette permission lui est donnée du fait que sa
marchandise soit périssable ou dangereuse. Pour ce faire, il présente à la douane la LTA, la
facture et le Permis d’Enlèvement Immédiat.

L’imprimé du Permis d’Enlèvement Immédiat est établi par le déclarant en quatre (4)
exemplaires. L’original est conservé par la douane pour s’en servir lors du traitement de la
déclaration en détails. Une copie à l’importateur une au transitaire et la dernière sert
d’archive.

Les formalités de dédouanements se font dans un délai de 30 jours pour les marchandises
exonérées et de 15 pour celles qui ne le sont pas dans les deux cas à compté du jour de
l’enlèvement de la marchandise.

III. 2.2.1 L’écor

Evoqué précédemment, l’écor est une opération effectuée par les agents de la Section brigade
et le déclarant. Elle permet l’identification et le dénombrement des colis, afin de dégager un
résultat. Il s’agit de s’assurer que les marchandises contenues dans le camion correspondent
à celles sommairement déclarées. C’est ainsi que les agents peuvent être amenés à relever des
déficits ou excédents. Le résultat obtenu suite à cette opération est porté sur un document

30
appelé fiche d’écore sur laquelle sont annotés : noms, prénoms et matricules des agents
« écoreurs », ensuite le chef de la brigade la transmet au transitaire pour dépôt de la
déclaration en détail.

III.2.3 Circuit ordinaire de la déclaration à l’aéroport

Le circuit de dédouanement des marchandises au niveau du fret n’est pas différent des
autres. Les mêmes étapes sont parcourues par le transitaire pour effectuer l'enlèvement de ces
colis. Nous pouvons tout de même énumérer sommairement ces étapes avant de les décrire de
manière détaillée dans le chapitre suivant. Il s’agit :

- du dépôt de la déclaration en détails à la « subdivision » pour autorisation de l'écor.

- mise en œuvre de l'écor des colis dans les magasins et aires de dédouanement
aéroportuaires

- après cette vérification, la déclaration en détails est déposée à la section des écritures
pour sa recevabilité.

- une fois reçue, celle-ci est transmise au service des opérations commerciales pour la
cotation après quoi l'inspecteur de visite évalue le colis et rédige le certificat de visite.

- cette évaluation et rédaction du certificat de visite par l'inspecteur est transmise à son
chef pour confirmation ou infirmation de la position tarifaire et de la valeur donnée à la
marchandise sur la déclaration en détails. Le chef des opérations commerciales procède
en suite au contrôle de la forme, du fond et du certificat de valeur

- il remet cette déclaration à l'inspecteur pour la saisie informatique et le tirage du bulletin

de liquidation ainsi que le bon à enlever (B.A.E).

- une fois la liquidation est faite, le transitaire se présente à la recette pour le paiement des
droits et taxes et l'obtention de la quittance.

- Dela déclaration est transmise au chef de bureau ou au chef des opérations commerciales
pour vérifier si les droits et taxes payés correspondent bien à ceux préalablement retenus.

- ensuite, elle est transmise à la section des écritures pour I ‘apurement de la lettre de
transport aérien (L.T.A).

31
- à la fin de l’apurement par la section des écritures, transitaire peut enlever le colis après
autorisation de « la subdivision » et du garde magasin.

Conclusion

Le suivi de toutes ces étapes par transitaire lors de l’introduction ou du passage d’une
marchandise sur le territoire douanier est très important. La moindre négligence ou le manque
d’un document relatif à la marchandise peut compromettre sa livraison à son propriétaire.

32
 CHAPITRE IV : PROCEDURES DE DEDOUANEMENT DES
MARCHANDISES

Introduction

Les procédures de dédouanement sont l’ensemble des formalités à accomplir pour permettre
et garantir l’application des diverses mesures réglementaires, douanières ou autres, auxquelles
sont soumises les marchandises importées ou exportées. Elles ne sont pas les mêmes pour
toutes les opérations douanières. Elles dépendent du régime qui est assigné à la marchandise
mais aussi et surtout de la qualité de l’importateur.

A l’importation, la conduite en douane est le fait d’acheminer sans délai, les marchandises qui
entrent dans le territoire douanier, au bureau des douanes le plus proche du lieu d’entrée en
utilisant la route la plus directe.

La mise en douane des marchandises est la suite logique de la conduite en douane. Celle-ci
peut se matérialiser par le dépôt d’un titre de transport tenant lieu de déclaration sommaire
(Carnet de transit routier, lettre de transport aérien, manifeste du navire ou tout autre
document décrivant sommairement les marchandises).

Les formalités en vue de satisfaire cette exigence légale varient selon le mode de transport.

IV.1 En transport maritime

Le capitaine d’un navire qui arrive dans la zone maritime du rayon des douanes, a l’obligation
de présenter l’original du manifeste aux agents des douanes et leur remettre une copie
lorsqu’ils se rendent à bord.

Le capitaine du navire est responsable d’opérations de conduite et de mise en douane des

marchandises à bord. Il lui est interdit, sauf en cas de force majeur, d’accoster dans un port
dépourvu d’un bureau des douanes ou même de faire entrer son navire dans la zone maritime
du rayon par un autre trajet que celui conduisant directement à un bureau des douanes connu
des autorités douanières. Dès son arrivée au bureau, il doit procéder aux formalités de mise en
douane conformément à la réglementation.

IV.2 En transport aérien

33
Pour franchir la frontière, les aéronefs qui effectuent un parcours international doivent suivre
le couloir aérien qui leur est imposé. En outre, ils ne peuvent se poser que sur les aéroports où
le Service des Douanes est établi, sauf en cas de force majeure.

Pour la mise en douane, le commandant de l’aéronef est tenu de déposer, auprès du service
des douanes, le manifeste général des marchandises dans sa forme régulière, à titre de
déclaration sommaire.

La mise en douane marque la fin des obligations du transporteur. Si la marchandise reste en

attente de dépôt d’une déclaration en détail, elle est admise dans les magasins ou aires de
dédouanement. La marchandise est alors placée sous la responsabilité de l’exploitant vis-à-vis
de l’administration des douanes.

IV.3 En transport terrestre

En mode terrestre, la responsabilité de conduire les marchandises au bureau de douane le plus

proche incombe au conducteur. Il doit dès son arrivée remettre au service des douanes, au titre
de la déclaration sommaire, une feuille de route ou lettre de voiture comprenant quelques
informations relatives à la marchandise (nature de la marchandise, nombre de colis,
importateur et lieu de déchargement). Dès son dépôt, la feuille de route est enregistrée par le
service de douane, ce qui complète la formalité de mise en douane.

IV.4 Magasins et aires de dédouanement

Les marchandises qui ne sont pas mises en douane après le délai réglementaire sont mises
d’office en dépôt. Les magasins et aires de dédouanement sont des locaux destinés à cet effet.

Ils reçoivent les marchandises importées ou en instance d’exportation qui ne sont pas
déclarées en détail immédiatement après la mise en douane.

En principe, les marchandises présentées en douane doivent faire l'objet d'une déclaration leur
assignant un régime douanier dans un délai précis. Cependant, pour tenir compte de certaines
contraintes commerciales (attente des documents nécessaires au dédouanement, transactions
commerciales en cours, litiges entre les parties, etc. ...), les marchandises peuvent séjourner
provisoirement en magasins placés sous le contrôle de la douane.

Les marchandises qui sortent des magasins et aires de dédouanement sont déclarées en détail
ou mises en dépôt dans des établissements publics.

34
 IV.5 Déclaration en douane

La déclaration en douane est l'acte par lequel une personne manifeste, dans les formes et
modalités prescrites par la réglementation douanière, sa volonté d'assigner à une marchandise
un régime douanier définitif ou temporaire. Elle est un acte obligatoire.

La déclaration en douane est dématérialisée lorsque le déclarant utilise un procédé

informatique mis en place par l’administration des douanes. Enfin, elle peut être faite par tout
autre acte en tenant lieu mais reconnu par la douane.

Il existe plusieurs sortes de déclarations dont les principales énumérées dans « Les régimes
Douaniers Sous SYDONIA » sont :

IV.5.1 Type de déclaration à l’import :

•IM 4 Mise à la consommation

•IM 5 Importation Temporaire

•IM 6 Réimportation

•IM 7 Entrée en entrepôt

•IM 8 Transit à l'import

•IM 9 Autres procédures d'import

IV.5.2 La déclaration en détail

La déclaration en détail est l'acte par lequel le déclarant indique le régime douanier à assigner
aux marchandises et communique les éléments requis pour l'application des droits et taxes et
d’autres mesures douanières.

IV.5.2.1 Formes et énonciations de la déclaration en détail

La déclaration en détail est faite par écrit. Elle est établie et signée par le déclarant. Elle doit
contenir toutes les indications nécessaires pour l’application des mesures douanières d’une
part et pour l’élaboration des statistiques d’autre part.

Les déclarations en détail doivent comporter les énonciations suivantes :

35
 ➢ le nom et l’adresse du déclarant et, s’il s’agit d’un commissionnaire en douane, sa
qualité et le numéro sous lequel il est agréé, ainsi que, le cas échéant, le nom et
l’adresse de la caution

➢ le mode de transport (air, route) suivant lequel les marchandises ont été importées

➢ l’immatriculation du véhicule pour le transport terrestre ;

➢ le numéro de la déclaration sommaire

➢ le nom et l’adresse du destinataire réel

➢ le nombre, la nature, les marques et les numéros des colis

➢ la désignation des marchandises énoncées suivant les termes du tarif des Douanes ;

➢ le numéro de la nomenclature tarifaire;

➢ la valeur en chiffres ;

➢ en chiffres, le poids brut des marchandises et le poids net réel (ou le poids net
forfaitaire, si le déclarant demande dans sa déclaration l’application de la tare légale),
la longueur, le volume, le nombre ou tout autre renseignement de cette nature ;

➢ à l’importation, le pays d’origine et le pays de provenance

La déclaration en détail est établie sur imprimé normalisé dont la forme et les conditions
d’établissement sont définies par l’administration douanière. Cet imprimé est le même pour
l’ensemble des régimes douaniers et quelles que soient les marchandises. Autrement dit, c’est
une même formule qui comporte les mêmes énonciations sauf que la nature du régime peut
varier. Selon le système informatique mise en place, l’administration des douanes assure
l’impression de la déclaration en détail dont elle fournit le formulaire. Mais le document à
partir duquel elle est établie est la Feuille Minute Transit appartenant au déclarant.

La déclaration en détail comporte l’énonciation du régime douanier assigné à la marchandise

sur lequel la douane s’appuie pour prélever ses droits.

Présentée au bureau de douane, territorialement compétent, dans la forme recevable, la

déclaration en détail est enregistrée. Elle devient authentique et irrévocable et elle produit tous
les effets juridiques qui lui sont reconnus par la loi.

36
 IV.5.2.2 Personnes habilitées à déclarer en détail les marchandises

La déclaration en douane est un acte important car le déclarant engage sa responsabilité vis-à-
vis de la douane, pour le recouvrement des créances de l’Etat et pour le respect des exigences
du régime dont il demande l’application. Elle n’est donc pas un acte banal. C’est pour cette
raison que les administrations douanières exigent que les marchandises importées ou
exportées soient déclarées en détail par leurs propriétaires, les commissionnaires en douane
agrées, les porteurs d’une autorisation de dédouaner et dans des cas limités par le transporteur
des marchandises.

➢ Le propriétaire de la marchandise

➢ Les commissionnaires agréés en douane

➢ Le porteur d’une autorisation de dédouaner

➢ Le transporteur

IV.5.2.3 Où déposer la déclaration en détail ?

La déclaration est déposée dans un bureau des douanes compétent pour l'opération envisagée.
Elle ne peut être déposée avant l’arrivée des marchandises au bureau sauf en cas d’exception.

La déclaration en douane unique (DDU) est un nouveau modèle de déclaration en détail qui
remplace les anciennes déclarations à la douane pour la mise en consommation des
marchandises. Elle est établie à l’aide d’un système informatique propre à l’administration
douanière.

IV.5.2.3.1 SYDONIA (système douanier automatisé).

Le système informatique douanier dénommé SYDONIA est un logiciel mis à la disposition

d'un certain nombre de pays par la CNUCED en vue du traitement électronique des opérations
de dédouanement. Le Niger utilise ledit logiciel depuis 1987 sous la version 2 qui a évolué
vers la version SYDONIA++ actuellement en cours d'utilisation.

Le système douanier automatisé SYDONIA++ couvre toutes les opérations de dédouanement

depuis la mise en douane des marchandises jusqu'à leur enlèvement. En plus des modules
usuels, d'autres fonctionnalités ont été introduites dans le système.

37
Il s'agit notamment de :

• la prise en charge des manifestes ;

• l'extraction des données statistiques ;

• l'attribution automatique des déclarations aux vérificateurs;

• l'édition du bon à enlever (BAE)

• l'amélioration des critères de circuit de visite ;

• la facilitation des procédures de visite ;

• le calcul du risque ;

• la prise en compte du certificat de reconnaissance du service ;

• la gestion des liquidations supplémentaires ;

• le suivi des régimes suspensifs ;

• la gestion des magasins et aires de dédouanement ;

• la liquidation et l'encaissement des droits et taxes ;

• l'apurement des sommiers de gros ;

• la gestion des entrepôts

• la consultation du journal des recettes (journalières, hebdomadaires, mensuelles, etc)

L'opération de dédouanement dans un bureau informatisé a fait l'objet de la circulaire

N°14/DGD/DRS du 13 Mars 2008

Après avoir été expérimenté avec succès au Bureau des douanes de Niamey Rive Droite (site
pilote) à compter du 1 er Juillet 2004, SYDONIA++ a été déployé sur les autres bureaux de
douanes (notamment ceux de plein exercice), les cinq (5) directions régionales. Deux bureaux
frontaliers (GAYA et TORODI), ceux de NIAMEY et le Service Informatique de la Direction
Générale des Douanes sont présentement interconnectés. La mise en réseau des autres
bureaux des douanes informatisés se poursuit. Cela se traduira à la fin des travaux par la

38
simplification des procédures, la facilitation des échanges et un gain en termes de temps dans
l'exécution du travail.

Le formulaire imprimé par ce système se présente sous forme d’une liasse de cinq (5) feuillets
indiqués numérotées de 1 à 5 et dirigés vers les destinations suivantes :

Feuillet n°1 : au service des douanes

Feuillet n°2 : au comptable

Feuillet n°3 : au déclarant

Feuillet n°4 : au transporteur

Feuillet n°5 : a l’importateur

IV.5.2.4 Les éléments indispensables à la déclaration en détail

IV.5.2.4.1 La valeur en douane

Elle sert essentiellement à la perception des droits et taxes ad valorem (Ad valorem vient de
l’expression latine signifiant en fonction de la valeur et qualifiant un droit, une commission,
un montant d'honoraire, ou un taux proportionnel à la valeur). Mais cela n’est pas si simple.
En effet, la plupart des litiges entre les déclarants et la douane portent sur la valeur. Une
fausse déclaration de valeur peut entraîner des pénalités pécuniaires en l’encontre du
déclarant, ce qui fausse gravement le coût total d’acquisition de la marchandise.

La valeur en douane est le prix des marchandises, effectivement payé ou à payer, auquel sont
ajoutés ou retranchés différents éléments limitativement énumérés dans les législations
nationales.

A l’importation, la valeur en douane est déterminée sur la base de la valeur transactionnelle

lorsque les droits sur les marchandises importées se fondent sur la valeur de celles-ci. La
valeur transactionnelle, selon les conditions de vente, peut être majorée ou minorée de
certains éléments à condition qu’ils soient quantifiables.

Elle se détermine en faisant la somme de tous les coûts engendrés par la marchandise de son
achat jusqu’à son introduction en douane. C’est notamment la valeur de la marchandise à
l’usine, les coûts de manutention, de transport (pré acheminement, transport principal et post
acheminement) et autre charges éventuelles.
39
 IV.5.2.4.2 Autres documents

Il existe aussi un certain nombre des éléments exigibles pour la réalisation d’une opération de
dédouanement.

- La licence d’importation
- La Facture : elle est toujours exigée et destinée notamment au contrôle de la valeur en
douane des marchandises
- La fiche d’enregistrement statistique : délivrée par la Chambre de Commerce, est
obligatoire (pour l’importation des produits figurants à l’annexe de la circulaire No
108/ MPE/GCE/PE du 30 janvier 1991
- Les documents énumérés dans le troisième chapitre tels que le certificat d’origine,
l’attestation de vérification, la dispense du précompte BIC…

IV.6 Liquidation, acquittement des droits et enlèvement des

marchandises

Après avoir établit la déclaration en détail, le déclarant liquide et acquitte les droits.
Opération qui est ensuite vérifiée par le service des douanes. Rappelons que les droits et taxes
sont appliqués, soit d’après les résultats de la vérification ou d’après les énonciations de la
déclaration.

IV.6.1 Liquidation des droits et taxes

Les droits et taxes sont liquidés, c’est à dire calculés en fonction de l’espèce tarifaire, de
l’origine et de la valeur des marchandises importées. Cette liquidation se fait sur la base des
taux et tarif en vigueur à la date de l’enregistrement de la déclaration .Cependant, lorsqu’un
texte de loi intervient pour abaisser les taux, alors que la marchandise est encore sous douane,
le déclarant peut bénéficier de la clause transitoire.

En effet il existe essentiellement deux (2) modes de calcul des droits et taxes :

- la taxation ad valorem qui prélève un pourcentage sur la base taxable

- la taxation spécifique calculée sur la base d’éléments physiques tels que : le poids, le
volume, le nombre etc.

IV.6.2 Taxes perçues à l’importation

40
A l’importation, les droits et taxes ci-après sont perçus par les services de douane sont les
suivants :

Les droits de douane (DD) : ils sont perçus sur la valeur en douane au taux de 0% ; 5% ;
10% ; et 20% en fonction de la catégorie à laquelle appartient le produit importé. Il existe
quatre catégories de marchandises :

- Les produits de première nécessitent (riz sorgho),

- Les matières premières

- Les intrants des produits industriels,

- Les produits cosmétiques.

La redevance statistique import (RSI) : elle est perçue au taux unique de 1% sur toutes les
importations exonérées ou non sauf pour les importations effectuées pour le compte du
conventionnel et sur le don a l’Etat.

La taxe de vérification à l’importation (TVI) : elle est perçue sur la VD au taux unique de 1%
pour le compte de la COTECNA.

Le prélèvement communautaire (PC) : il est perçu au taux de 1% sur la VD des produits

importés hors zone de la Communauté des Etats de Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le prélèvement communautaire de solidarité (PCS) : perçu au taux de 1% sur la valeur des

marchandises importé des pays hors zone UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine).

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : celle ci est perçue au taux de 19% sur les produit de
catégorie 1,2et 3 quelque soit la provenance du produit, l’assiette est constitué de la VD
majorée des DD, RSI, PC, et PCI

La taxe conjoncturelle à l’importation (TCI) : elle est perçue au taux unique de 1%

uniquement sur la VD du riz importé en provenance des pays non membres de l’UEMOA

Les Assises

- Droits d’Assises sur les boissons alcooliques à percevoir au taux de 25% pour les
bières quelle que soit leur origine et de 45% pour les autres boissons alcooliques

41
 - Droits d’assises sur les tabacs et les cigarettes, taux 30% ad-valorem
- Droits d’assises sur les huiles alimentaires à percevoir au taux de 14% ad-valorem
- Droits d’assises sur la Cola, le thé, les parfumeries et cosmétiques à percevoir au taux
de 10% ad-valorem

Ainsi que d’autres taxes ne figurant pas dans le tarif douanier :

- Bénéfice Industriel et Commercial (BIC) : acompte perçu au taux de 4% pour les

entreprises ayant un NIF (numéro d’identification fiscale), de 7% pour les entreprises
informelles et de 0% pour celles ayant une dispense

- Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) : perçue à l’importation de certains
produits pétroliers

A l’importation, la taxation douanière dépend de l’espèce tarifaire, de l’origine et de la valeur

de la marchandise

IV.6.3 Mode de calcul

Avec V/D représentant la valeur en douane et t le taux

DD = V/D*t%

RS = V/D * 1% (taux invariable)

PC = V/D * 1% (taux invariable)

PCS = V/D * 1% (taux invariable)

TVI = V/D * 1% (taux invariable)

TVA = (V/D+DD+RS+PC+PCS) * 19%

DA= (V/D+RS+DD) * t% (taux dépendant de la nomenclature de la marchandise dans le tarif

douaniers)

Le DA n’est pas prélevée sur toute sorte de marchandise. Mais quand il s’y trouve lors de la
liquidation, il est aussi incorporé dans le cumule pour le calcul de la TVA

BIC = (V/D+DD+RSI) * t% (4% pour les entreprises ayant un NIF, 7% pour celles sans NIF,
0% pour celles ayant une dispense)

42
A titre illustratif évoquons un cas sur lequel nous avons été pour étayer ces opérations.

IV.6.4 Cas pratique

La société MANOMA S.A a commandé de vingt-six (26) tonnes de semences de pomme terre
(marchandises périssables) en emballage cinquante kilogrammes (50kg) dans cinq cent vingt
(520) sacs et conditionnées dans un conteneur frigorifique de 40’. BOLLORE Africa
Logistics Niger s’est occupé du transport principal (de la France au port d’Abidjan) et a
acheminé ces semences jusqu'à la frontière nigérienne par route (Torodi).

De Torodi, AFRILOG Sarl a pris le relais pour introduire ces semences sur le territoire en
procédant d’abord par l’acquisition des documents relatifs à la marchandise. Cette acquisition
de documents se fait à travers une remise documentaire que lui fait BOLLORE Africa
Logistics. Elle donne à AFRILOG un document appelé « main levée » lui donnant le droit de
la gestion du conteneur. Ce document lui est remis avec le CTR (Carnet de Transit Routier)
après le paiement de tous les frais que ce carnet a occasionné.

AFRILOG procède ensuite à l’enlèvement immédiat des semences vu que ce sont des
marchandises périssables. C’est le client qui fait la demande d’enlèvement immédiat à la
direction générale des douanes (DGD). Une autorisation lui est ensuite donnée par écrit qu’il
transmet au déclarant qui gère sa marchandise. Ce qui permettra au déclarant de dresser le
permis d’enlèvement immédiat qu’il présentera avec la réponse reçue de la DGD au bureau
des douanes afin d’enlever la marchandise avant le dépôt de la déclaration en détail. Cette
déclaration est faite dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de l’enlèvement
afin de le régulariser.

Le déclarant d’AFRILOG établie ensuite la déclaration en détail en fonction du document

reçu (le CTR). Celle-ci est d’abord enregistrée sur la minute avant d’être transcrite sur
SYDONIA.

La feuille de minute transit comporte toutes les informations sur la marchandise, son origine,
sa provenance et sa destination. Elle indique aussi la position tarifaire de la marchandise. Pour
notre cas elle est 0701.10.00.00 pour les semences de pomme de terre à l’état réfrigéré. Le
poids brut de 26 tonnes, la valeur CFR en devises étrangères de 24 440,00 € ainsi que la
valeur CFR francs CFA de 16 031 589 F CFA et l’assurance de 17 150 F CFA y sont aussi
mentionnés. Ce qui donne une somme de 16 048 739 F CFA CIF (valeur CFR en francs CFA
+ assurance) qui constitue la valeur en douanes.
43
Cette valeur en douane constitue la base taxable dont :

- Les 5% (16 048 739 * 0.05) constitueront les droit de douane (DD= 802 437)

- 1% pour la redevance statistique (16 048 739 * 0.01) (RS=160 488)

- 1% pour le prélèvement communautaire de solidarité (PCS=160 488)

- 1% pour le prélèvement communautaire (PC=160 488)

- 1% pour la taxe de vérification à l’import (TVI=160 488)

Le total de cette liquidation (DD+RS+PCS+PC+TVI= 1 444 389 F CFA) constitue le montant

à payer en douane. Par ailleurs, notons que cette marchandise est exonérée de TVA compte
tenu du destinataire réel qui est le Ministère de l’Agriculture (MANOMA S.A n’en est que
l’importateur).

Toutes les informations et toutes les valeurs mentionnées sur la minute sont ensuite transcrites
sur SYDONIA en vue de l’impression de la DDU.

IV.7 Circuit de déclaration au bureau de douane

Etape 1 : Saisie de la déclaration en fonction de la minute d’enregistrement sur SYDONIA

Etape 2 : Apposition du visa du chef de bureau pour vérification

Etape 3 : Visa de l’adjoint du chef pour confirmation de la recevabilité de la déclaration

Etape 4 : Contrôle et attribution d’un numéro d’enregistrement à la déclaration à la section

recevabilité

Etape 5 : Payement de la déclaration douanière unique (DDU) à la comptabilité et TEL travail

extralégal (heures supplémentaires) (précisons que cela n’a rien à voir avec la DDU et que le
reçu justifiant sa perception est à part)

Etape 6 : Vérification pièce comptable à la recette et renvoi à la salle SYDONIA pour

confirmation de la déclaration et obtention de la quittance et d’un bulletin de liquidation

Etape 7 : le remplissage de la fiche scanner et passage du conteneur sous scanner

Etape 8 : Présentation de la quittance et des résultats du scanner pour obtention d’un BON
DE SORTIE chez le vérificateur

44
Etape 9 : apurement chez la Brigade du sommier

Etape 10 : enregistrement du camion à la sortie

IV.7.1 Payement des droits et taxes

Les droits et taxes des douanes sont payables en numéraire, par chèque ou par obligation
cautionnée ; soit au comptant ou en différé.

Les agents des douanes qui constatent le payement sont tenus d’en livrer quittance. Pour le
déclarant, la quittance est le document justificatif du payement des droits et taxes qu’il peut
exhiber à toute réquisition ultérieure des agents de douane.

IV.8 Critiques et recommandations

Les trois mois passés dans cette société nous ont conduits à observer certains points sur
lesquels a porté notre attention. Ce qui nous amène à les énumérer d’abord et ensuite faire des
recommandations pouvant y remédier.

Les constats que nous avons eu à faire sont :

- Un excès de personnel : il y a plus de personne qu’il n’y a de taches à exécuter. Ce qui

rend « non indispensable » un certain nombre des employés de la société.
- Un léger gaspillage des matériels (de bureau et de transport) : beaucoup de matériels et
mobilier de bureau ne sont pas utilisés judicieusement. C’est aussi le cas de certains
véhicules de la société.
- Manque de politique marketing permettant de promouvoir l’image de la société

Nous recommandons suite à ces constats à la société AFRILOG Sarl d’être efficiente par
rapport à la gestion de son personnel et de ses ressources matérielles en :

- Limitant le personnel au minimum nécessaire ce qui permettrait à la société non

seulement de réduire sa masse salariale mais aussi de motiver indirectement le
personnel.
- Modérant ces dépenses en matériel et mobilier de bureau et en entretenant son parc
automobile ;
- Elaborant des stratégies marketing permettant de promouvoir son image et d’étouffer
indirectement l’afflux des transitaires du secteur informel.

45
 Conclusion

Bien qu’elles paraissent irréprochables, les autorités douanières du Niger et celles des autres
pays de la CEDEAO œuvrent ensemble pour rendre ces procédures de dédouanement encore
plus souples et ainsi arriver à l’élaboration de procédures communes à tous les pays membre
de cette communauté.

46
CONCLUSION GENERALE

47
La bonne combinaison Personnel-Ressources est à la base de la réussite de toute entreprise.
AFRILOG SARL dispose d’un remarquable personnel et d’importantes ressources. Sa
performance en moins de cinq ans d’exercice justifie l’efficacité de sa combinaison
Personnel-Ressources.

Son dynamisme vient de ses employés de l’étranger qui entament les opérations et de ceux du
pays qui les concluent. C’est avec ces derniers que nous avons appris le métier du transitaire.
C’est ainsi que nous avons constaté la complexité du domaine de transit et l’importante
complémentarité qui existe entre le transport, le transit et la douane.

Au terme de ce stage au sein d’AFRILOG Sarl, nous avons appris à travailler en groupe,
rapidement et sous pression. Ce qui nous a permis de faire quelques constats et d’émettre des
suggestions.

Par ailleurs il existe aussi des menaces auxquelles fait face AFRILOG Sarl. C’est le cas du
nombre des sociétés de transport et de transit au Niger qu’elle est obligée d’affronter.
L’acquisition d’une bonne partie du dispositif logistique du pays par la société BOLLORE
AFRICA LOGISTICS, à savoir certains magasins sous-douanes, le port sec de Dosso,… et la
prestation de services logistiques perturbe la stabilité des entreprises du secteur. AFRILOG
Sarl, comme beaucoup de société de transport et de transit se trouvent relativement en
mauvaise posture vu l’importance du concurrent qui a aisément réussi son immixtion dans ce
secteur d’activités.

Notons tout de même qu’il serait peut recommandable de faire de la logistique un métier sans
une bonne connaissance des procédures d’importation et de dédouanement.

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BIBLIOGRAPHIE

49
Ouvrages :

Management des opérations et commerce international par G. LEGRAND et H. MARTINI

édition DUNOD, Paris 1999

Guide des procédures douanières 2010 par l’administration douanière de Gaya

Tarifs des douanes 2010

Guide pratique de stage (IUT de Zinder) 2013

Module :

Cours de Mr. ALI MAMANE sur la logistique internationale

Sites internet :

www.ubifrance.fr

www.logistiqueconseil.org

www.bagagesdumonde.fr

www.wikipedia.org

Mémoires :

Hama Issa Issoufou (2014) procédures de dédouanement cas du bureau des douanes de
Tahoua

50
ANNEXES

51
ANNEXE 1 : Organigramme AFRILOG Sarl

ANNEXE 2 : Schéma du circuit de la déclaration en douane

52
53