Vous êtes sur la page 1sur 19

Rapport de Stage S8 Option Commerce

International

Réalisé par : Al Foraty Yasmine


Préparé sous la direction de : Pr. Allali Rachida
Encadrant de l’entreprise hôte : Mme El Ayazi Imane
Année Universitaire : 2022-2023
Remerciements :
Il m’est agréable de saisir l’occasion pour présenter mes remerciements à mon
encadrante pédagogique madame Allali Rachida, professeur à l’école nationale
de commerce et de gestion de Casablanca, pour ses conseils et ses
recommandations précieuses, et c’est une occasion aussi pour exprimer mes
sincères remerciements à toute l’équipe professorale et administrative de
l’ENCG-C, qui m’a permis d’avoir des pré-acquis afin de bien mener cette
expérience professionnelle.

Mes vifs remerciements vont également à mon encadrante professionnelle


Mme Imane El Ayazi Imane Chef de services études tarifaires de la direction
performance opérationnelle à Marsa Maroc, pour son aide précieuse et son
suivi durant toute la période de stage.

Je n’oublie pas bien sûr de remercier tout le personnel de Marsa Maroc pour
leur accueil chaleureux, leur compréhension et leur soutien lors de mon stage,
et spécialement ceux qui travaillent dans le département commercial.

Je tiens aussi à remercier Mme Hasna chargée des ressources humaines de


Marsa Maroc, de m’avoir accepté pour passer mon stage d’apprentissage au
sein de l’entreprise Marsa Maroc.

SOMMAIRE
Remerciements
Introduction Générale

Partie 1 : Concepts Mobilisés :


Chapitre 1 :
1. Le transport maritime au Maroc
Chapitre 2 :
1. Les conteneurs
2. La gestion des flux

Partie 2 : Etude Pratique :


Chapitre 1 :
1. Présentation de l’entreprise et du département d’affectation
2. Missions et activités réalisées

Chapitre 2 : Bilan de Stage


1. Compétences mobilisées et développées
2. Difficultés rencontrées et solutions apportées
3. Recommandations

Conclusion Générale
Bibliographie

Introduction Générale
A l'issue des 4 années d'étude que nous avons effectué au sein de l'ENCG
Casablanca, nous sommes tenus de faire un stage dans une entreprise dans
l'intention de vérifier les connaissances acquises durant cette année de formation
et aussi pour s'ouvrir sur le monde professionnel et sur l'entreprise et son
environnement. La signification d'un stage bien formulé a pour objectif :

Mettre en pratique les connaissances théoriques à l'école et tester leur fiabilité


sur le terrain ;
Acquérir une expérience accentuée sur la résolution des problèmes concrets
en gestion ;
Vivre la réalité professionnelle en toute sa complexité et d'en tirer les leçons
nécessaires ;

Durant le mois de février 2023, j'ai effectué mon stage au sein de MARSA
MAROC. Durant cette période je me suis intéressée largement au commerce
international, par curiosité de comparer ce qu'on a appris en cours théorique
avec la pratique dans une vraie entreprise. Au-delà d'enrichir mes connaissances
en commerce, ce stage m'a permis aussi d'apprendre plus sur le domaine de
logistique et de portuaire. Le présent rapport aura pour objectif de présenter le
secteur du commerce international et sa relation avec la logistique portuaire, la
définition de la gestion de flux, approfondissement sur le flux des contenaires
au Maroc.

Partie 1 : Concepts Mobilisés :


Chapitre 1

1. Le transport maritime au Maroc :

Le transport maritime consiste à déplacer des marchandises ou des personnes


pour l'essentiel par voie maritime, le long de route maritime et
occasionnellement des canaux (Canal de Panama, Canal de Suez et les estuaires
portuaires notamment). Le transport maritime comprend également la prise en
charge du préacheminement et du post-acheminement (positionnement d'un
conteneur chez le chargeur et son acheminement au port, par exemple). Un tel
déplacement sera couvert par un connaissement dans le cadre de la ligne
régulière ou d'un contrat d'affrètement dans le cadre d'un service de tramping
(lorsque les tonnages sont importants, par exemple).
Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, en
2020 la flotte mondiale de transport maritime commercial atteignait 99.800
navires de plus de 100 tonneaux de jauge brute, qui en janvier 2021 pouvaient
transporter 2,1 milliards de tonnes de port en lourd, assurant 90 % du trafic
mondial. En 2012, le transport maritime mondial représentait un marché de
1500 milliards d'euros [10]. En 2015, il représentait 80 % du commerce mondial
en volume et 70 % en valeur. Malgré un ralentissement dû à la crise de 2008, ce
marché devrait continuer de croître pour atteindre 2000 milliards d'euros en
2020 avant la pandémie COVID-19.
Ce mode de transport couvre l'essentiel des matières premières (pétrole et
produits pétroliers, charbon, minerai de fer, céréales, bauxite, alumine,
phosphates, etc.). À côté de ce transport en vrac, il couvre également le
transport de produits préalablement conditionnés se présentant sous forme de
cartons, caisses, palettes, fûts, ce que l'on a coutume d'appeler de la
marchandise diverse ou « divers ».
Le commerce extérieur marocain constitue un facteur déterminant de la
demande du transport maritime. Il a connu pendant les deux dernières décennies
une évolution à des vitesses différentes. En effet, les exportations et les
importations sont passées respectivement de 45,9 et 70,4 milliards de dirhams
en 1993 à 186.7et 379,9 milliard de dirhams en 2013, soit des taux de
croissance annuelle moyenne (TCAM) respectifs de 7.2% et 8,8%. En volume,
le commerce extérieur marocain a porté, en 1993, sur 16,5 millions de tonnes
des produits exportés contre 19,5 millions de tonnes des produits importés. En
2013, les exportations ont atteint 24,5 millions de tonnes contre 43 millions de
tonnes pour les importations, soit des TCAM de 2% et 4% respectivement pour
l’export et l'import.
Aujourd'hui le Maroc se distingue de nouveau dans le domaine de connectivité
maritime. Le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le
développement (Cnuced) sur le transport maritime montre, en effet, qu'au
moment où les temps les plus longs passés par les bateaux de marchandises aux
ports sont généralement enregistrés en Afrique, le Maroc constitue une
exception avec l'un des temps les plus courts au monde. Il ressort également du
Review of Maritime Transport 2021 que Tanger Med est le port le mieux
connecté en Afrique et que l'activité portuaire a connu une reprise au Maroc. En
effet, souligne ce rapport en anglais de 177 pages, en Afrique, les pays qui ont
eu le plus d'escales de porte-conteneurs - l'Égypte et le Maroc - ont également
reçu des navires plus gros et ont eu des rotations rapides. Par ailleurs, le rapport
note que, globalement, le commerce maritime dans le monde « résiste à la
tempête Covid-19 mais doit faire face à des répercussions considérables ».
L'agence onusienne s'attend à ce que la croissance annuelle du commerce
maritime entre 2022 et 2026 ralentira à 2,4%, contre 2,9% au cours des deux
dernières décennies. Pour les auteurs du rapport, l'impact de la pandémie sur les
volumes du commerce maritime en 2020 a été moins grave que prévu, mais ses
retombées seront de grande ampleur et pourraient transformer le transport
maritime.
Le rapport indique que le commerce maritime a connu un repli de 3,8% en
2020, reflétant un choc initial, mais qu’il a rebondi plus tard dans l'année et
devrait augmenter de 4,3% en 2021. ‘’Les perspectives à moyen terme de ce
commerce restent positives mais soumises à une montée des risques et des
incertitudes’’, souligne-t-il.

Chapitre 2

1. Les conteneurs :
Dans le domaine du transport, un conteneur (terme recommandé en France par
la DGLFLF et au Canada par l'OQLF) ou container, est un caisson métallique
parallélépipédique conçu pour le transport de marchandises par différents
modes de transport. Ses dimensions ont été normalisées au niveau international.
Il est muni à tous les angles de pièces de préhension permettant de l'arrimer et
de le transborder d'un véhicule à l'autre (pièces de coin, corner casting ou corner
fitting). Il fait partie de la catégorie des UTI (« unités de transport intermodal »),
comme les caisses mobiles et certaines semi-remorques. Il permet ainsi de
diminuer les temps de rupture de charge et de transbordement. Ses adaptations
spécifiques facilitent les opérations de « mise en boîte » des marchandises (=
empotage) et de vidage (= dépotage).
Selon la norme ISO (Organisation internationale de normalisation) établie en
1967, il y a trois grandes séries de conteneurs dont la longueur est
respectivement de 20 pieds, 30 pieds (9,14 m) et 40 pieds. Tous les conteneurs
de ces séries ont la même largeur, 8 pieds (243,84 cm), ce qui a permis le
développement des navires porte-conteneurs, mais cette largeur ne suffit en
général pas pour transporter de front deux palettes européennes normalisées
EUR (1 200 mm × 800 mm) dans le sens de leur longueur, ni trois dans le sens
de leur largeur. C'est pourquoi les caisses mobiles (dont les dimensions le
permettent) ont connu un grand succès en Europe et en Asie.
Le développement du conteneur est étroitement lié à celui des échanges
internationaux par voie maritime, particulièrement des produits manufacturés.
Les statistiques de transport intermodal sont généralement exprimées en unités «
EVP », soit « équivalent vingt pieds ». Les premiers cargos 8 500 EVP sont
entrés en service au début des années 2000 et leur taille et capacité n'ont cessé
de croitre. En 2012, la compagnie française CMA CGM a lancé le CMA CGM
Marco Polo, d'une capacité de 16 020 conteneurs et qui était le plus long porte-
conteneurs du monde en activité jusqu'à l'entrée en service en juillet 2013 du
Maersk McKinney Moller, d'une capacite de 18 270 conteneurs.
Les principaux fabricants de conteneurs sont deux sociétés chinoises : CIMC
qui détient la moitié du marché mondial avec 1,2 millions d'unités produites en
2004 (contre 70 000 en 1994) et Singamas. Un conteneur simple de 20 pieds
coûtait en 2007 environ 1 400 euros, pour une durée de vie de 15 ans.

2. La gestion de flux :

A- Définition :
La gestion des flux consiste à piloter l'ensemble des activités successives qui
sont réalisées lors de la fabrication d'un produit ou sa distribution. C'est ce
mouvement des matières/composants/sous-ensembles/encours/produits finis le
long de la chaîne de fabrication et de distribution qui forme le flux.
Dans une usine, lorsque l'ensemble des produits fabriqués parcourt les mêmes
étapes de production, il y a une seule chaîne de fabrication et donc un flux. Si
par contre on se retrouve avec des produits A, B et C qui parcourent en un
moment donné de leur fabrication une série d'activités différentes pour chacun
des trois produits, on a un total de trois flux de production. Un flux est aussi
appelé une chaîne d'activité ou chaîne de valeur (en anglais : value Stream).

B- Les buts de la gestion des flux :


Dans cette chaîne d'activités qui forme le flux, le bénéfice recherché est :
• L'identification, l'analyse et la diminution de toute forme de gaspillage ou
de mauvaise utilisation des ressources dans le processus
d'approvisionnement, de fabrication ou de distribution. Une étude est
périodiquement menée pour déterminer à chaque fois les causes réelles du
gaspillage, de les remonter au niveau de l'équipe de pilotage qui se
chargera de lancer des actions correctives.
• La séparation des activités à valeur ajoutée et des activités sans valeur
ajoutée (du point de vue de la clientèle ou du besoin à satisfaire). Les
activités sans valeur (source de pertes et de gaspillage dans le processus)
sont alors supprimées. Cette réduction du gaspillage à la longue fini par
devenir un avantage concurrentiel pour l'entreprise.

C- Les différents types de flux logistiques :


Dans l'espace, on distingue deux catégories de flux logistiques : les flux
logistiques internes et les flux logistiques externes.
+ Flux logistiques internes
• Flux de production : circulation de matières et composants dans le réseau de
fabrication. Ces flux sont constitués par la chaîne des opérations de
transformation, d'usinage, de manutention et de stockage intermédiaires.
+ Flux logistiques externes
• Flux d'approvisionnement ou flux amont : circulation des matières et
consommables depuis le magasin du fournisseur jusqu'au magasin de
l'entreprise cliente.

• Flux de distribution ou flux aval : circulation des produits finis ou semis finis
de l'entrepôt de l'entreprise jusqu'à ce lui d'une autre entreprise cliente.

Les flux de logistique externe sont tous constitués par une chaîne d'opération
d'emballage, de manutention, de transport et de stockage.
Selon la méthode d'approvisionnement choisie dans le processus, les flux
logistiques peuvent prendre différentes formes. C'est ainsi qu'on distingue :

• Les flux poussés : une particularité des flux internes, dans ce type
d'organisation, chaque étape de fabrication est déclenchée par la disponibilité
des matières premières ou des composants au niveau du poste amont. Les
produits fabriqués sont stockés en attente d'une demande pour la consommation.
• Les flux tirés : Le déclenchement de la livraison ou de la fabrication d'un
produit se fait uniquement sur la demande d'un poste client. Par principe il y a
zéro stock dans la chaîne.
• Les flux tendus : une combinaison des deux précédents flux, c'est équivalent
d'un flux tiré, mais avec un minimum de stocks et d'encours repartis le long de
la chaîne logistique.
• Les flux synchrones : dans ce type d'organisation, la livraison de
composants différents est réalisée dans le respect de leur ordre d'entrée
dans le processus de fabrication. Ils sont donc livrés juste ou moment de
leur utilisation. Ce qui permet de réduire les stocks et les coûts qui y
sont liés.

D- Méthode de gestion des flux : la cartographie de la chaîne de valeur :


La Cartographie de la chaîne de valeur est aussi appelée Cartographie des Flux
de Valeur (CFV) ; en anglais, Value Stream Mapping (VSM) ou Material and
information Flow Analysis (MIFA). C'est une représentation schématique des
différents flux logistiques d'une entreprise ou d'une fonction de l’entreprise.
La cartographie de la chaîne de valeur trace dans un graphe l'ensemble des flux
des matières et d'informations. Toutes les activités incluent dans le processus
sont représentées à l'aide de symboles (pictogrammes) simples, et un accent est
porté particulièrement sur :

o L'analyse des délais (durée des cycles, les temps d'arrêt, temps de
changement des outils...) ;
o L'analyse de la qualité des produits (nature des défauts, nombre
de défauts, origine...) ;
o L'analyse des stocks intermédiaires (tailles des lots, taille des
stocks et en-cours, coût) ;
o L'analyse des opérations de manutention et transport (nombre
de mouvements, coûts);
o L'analyse de l'emploi des ressources (quantité, rendement,
efficacité, productivité ...)
o L'analyse des flux d'information (nature et quantités).

Démarche de la cartographie de la chaîne de valeur

La méthode de cartographie de la chaîne de valeur se réalise en trois phases :


Phase 1 : Cartographier la situation actuelle afin de visualiser et comprendre
l'état présent des activités (nature des activités inclues dans chaque flux, ordre et
temps d'exécution, ressources affectées.) ;
Phase 2 : Faire une analyse critique de chaque flux, repérer toute forme de
gaspillage, retracer le processus optimisé en prenant le soin d'éliminer dans
chaque flux, les activités à non-valeur ajoutée. Cartographier la situation future.
Des jeux de couleurs différents sont utilisés sur les symboles afin faciliter
l'identification, sur la nouvelle carte des points à améliorer ;
Phase 3 : proposer des actions correctives. Détailler dans un planning leur
ordre, délai et coût d'exécution. Concevoir les outils de contrôle en désignant les
responsables et la périodicité de mise à jour de chaque rapport. Suivre l'avancée
des améliorations jusqu'à l'atteinte des objectifs.

Partie 2 : Etude Pratique :

Chapitre 1

1. Présentation de l’entreprise et du département d’affectation


Marsa Maroc est un opérateur portuaire multidisciplinaire, leader national de
l'exploitation portuaire, avec une présence significative dans tous les ports de
commerce du Royaume.

Raison sociale : Société d'Exploitation des Ports - Marsa Maroc


Date de création : 1er décembre 2006
Statut juridique : Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
Capital social : 733.956.030 Dhs
Siège social : 175, Bd 2erktouni - 20100 Casablanca - Maroc Président du
Directoire : Mohammed ABDELJALIL
Secteur d'activité : Exploitation de terminaux & quais portuaires dans le cadre
*concessions
Chiffre d'affaires : 1.990 Millions de Dhs
Effectif : 2.279 collaborateurs
Trafic global : 35.9 millions de tonnes
Situation des terminaux : Nador, Al Hoceima, Tanger, Mohammedia,
Casablanca, Jorf Lasfar, Sali, Agadir, Laâyoune, Dakhla

1.2 Services offerts :

Services aux navires (pilotage, remorquage, lamanage, avitaillement, etc.) ;


Services atm marchandises (manutention à bord et à quai, magasinage,
pointage, pesage, empotage et dépotage ;
Services concions (débardage, gerbage de la marchandise, chargement et
déchargement des camions, etc.) Information an temps réal (e-service Marsa
Conteneur).
Depuis sa création fin 2006, Marsa Maroc s'est engagée dans un processus de
développement avec l'ultime objectif de participer pleinement à l'amélioration
de la performance logistique du Maroc. Mue par le souci permanent de la
qualité de service, grâce à ses ressources humaines qualifiées et à son parc
d'équipements, Marsa Maroc s'emploie à offrir des prestations aux meilleurs
standards internationaux dans l'ensemble des ports nationaux où elle opère.
Comme elle adopte une organisation décentralisée et intervient dans les
principaux ports du Royaume à savoir :
Nador, Tanger, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Agadir, Laâyoune
et Dakhla.

1.3 Objectif de Marsa Maroc :

En matière d'Exploitation : Marsa Maroc a pour objectifs d'assurer le passage de


la marchandise à l'import et à l'export dans les meilleures conditions et aux
moindres coûts par l'amélioration de la qualité de services et la productivité,
l'optimisation des coûts et la modernisation des services portuaires et des
méthodes de travail.
En matière Financière : L'objectif est d'optimiser et de rechercher en
permanence les équilibres financiers, ainsi que d'améliorer la rentabilité globale
des investissements et de rechercher les meilleurs financements pour préserver
l'indépendance financière du Marsa Maroc et d'assurer sa solvabilité au moindre
coût.
En matière d'Investissement : Marsa Maroc a pour but de garantir un
développement harmonieux de tous les ports en les dotant d'outils leur
permettant de servir dans les meilleures conditions l'économie nationale et d'être
compétitifs sur le plan international.
En matière commerciale : La politique du Marsa Maroc tend vers une
tarification simplifiée et concertée, une généralisation des conventions avec les
meilleurs clients et la maitrise des créances du Marsa afin d'assurer un
recouvrement efficace.
En matière d'Organisation et Système d'Information : Marsa Maroc a pour
objectif de se baser sur une décentralisation de l'organisation qui devrait
favoriser l'autorégulation et l'autonomie de gestion et la responsabilité des
acteurs sur leurs missions. Ceci est facilité par l'adaptation d'un manuel
d'organisation et la généralisation de la pratique de la délégation du pouvoir.
1.4 Organigramme de Marsa Maroc :

Mon stage s’est déroulé à la direction des performances opérationnelle

1.5 Structure Organisationnelle du département :

Missions et activités réalisées :


Durant ce mois passé, Mme El Ayazi m'a confié différentes missions allant du
processus de l'archivage des données en classeur, jusqu'au études plus
approfondies des flux de contenaires au Maroc, on a donc ensemble effectué
une étude des flux de contenaires pour les ports de Casablanca, Agadir et
Tanger.
Sur les 5 dernières années, l'étude portait sur le flux des différents terminaux de
chaque port et celui des concurrents. Aussi j'ai pu synthétiser les résultats sous
forme du tableau qui se présente comme suit :

Nous avons aussi effectué une analyse plus détaillée sur les parts de marché de
Marsa Maroc tout le long des 5 dernières années.

Chapitre 2 : Bilan de Stage


1. Compétences mobilisées et développées :

Durant ce stage mon esprit critique, mon sens de responsabilité et mon


indépendance se sont développés à travers les missions qui m'ont été confiées.
En situation difficile, j'ai su m'adapter et trouver la solution le plus rapidement
possible, de ce fait j'ai gagné en maturité et flexibilité. Mon sens du dialogue
s'est amélioré car je n'ai pas hésité à poser des questions quand je ne comprenais
pas.
Les cours de marketing et de commerce qui nous ont été enseignés durant les 4
années passées au sein de l'ENCG Casablanca m'ont permis de comprendre
comment fonctionne l'entreprise et m'ont servi de support pour rédiger mon
rapport stage. Mon projet professionnel s'est confirmé à travers cette expérience.

2. Difficultés rencontrées et solutions apportées :

Parmi les difficultés rencontrées et les observations que j'ai pu constater : une
difficulté à trouver les informations nécessaires sur internet, les données n'était
pas facilement accessibles, j'ai dû alors collecter les informations retrouvées et
les synthétiser de ma propre manière.

3. Recommandations :
Afin de faciliter l'accès à l'information, je préconise la mise en place d'une
rubrique qui regroupe les informations relatives aux chiffres clés de la
logistique portuaire en fonction des ports et des années sur des tableaux bien
présentés qui faciliteront la lecture des données et qui permettront, par
conséquent, une meilleure analyse du marché.
De même, il serait aussi important de présenter les parts de marché de
l'entreprise sur le site afin de mettre en avant la place qu'occupe Marsa Maroc
sur le marché et qui n'est pas des moindres.

CONCLUSION

Ce stage a parfaitement répondu à mes attentes car je souhaitais découvrir de


près les échanges internationaux dans le secteur du portuaire, univers qui m'était
inconnu mais pour lequel je porte un grand intérêt. Les missions que j'ai
exercées ont été bien remplies, je suis allée au bout de mes objectifs. La gestion
du temps et le rapport relationnel ne m'ont pas posé problème. J'ai appris
beaucoup de choses, tant dans la dimension professionnelle que dans la
dimension humaine de l'entreprise. Mon projet professionnel s'est confirmé à
travers cette expérience, j'envisage d'explorer encore d'avantage le domaine du
Commerce international. Ce stage, très enrichissant, m'a apporté beaucoup de
bénéfices professionnels et relationnels.

WEBLIOGRAPHIE

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Conteneur
https://www.google.com/amp/s/m.lematin.ma/amp/article.php%3fid=367759&a
nnee=2021

Vous aimerez peut-être aussi