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INSTITUT SECONDAIRE ET SUPERIEUR DE COMMERCE ET DE MANAGEMENT

« AGREE PAR L’ETAT »


Partenaire du Groupe ESC Clermont, France et de SUPEMIR, Maroc.
CYCLE DUT - LICENCE PRO – MASTERS

Cours d’Achat et Logistique


Niveau : L3

Animé par : Mr Beidari Traoré, Agro-Economiste


Courriel : beidaritraore@yahoo.fr

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Chapitre 1 : généralité sur la logistique


1.1. Introduction
Dans l’analyse des problèmes de gestion, la logistique est à considérer comme un élément
important d’une stratégie concurrentielle, bien que cette importance puisse varier d’une entreprise
à l’autre. Cette analyse suggère le besoin d’intégrer la logistique et ceux qui ont la responsabilité
du transport des entreposages des stocks et le client dans le processus de planification.

La logistique est un sous-système du management. C'est-à-dire un système complet en interaction


avec les sous-systèmes constitutifs du système supérieur (système global).Ceci pose le problème
de l’optimisation du sous-système au sein du système de management global. Le sous-système
logistique intervient alors au sein des entreprises pour optimiser le processus de transformation ou
de combinaison des ressources afin d’avoir des coûts minimiser et des profits maximiser.

1.2. Définition de concepts : termes techniques


 Entreposage : dépôt et stockage (de marchandises) dans un entrepôt ou dépôt momentané (de
quelque chose dans un endroit ou chez quelqu'un).

 Entrepôt : bâtiment utilisé comme lieu de dépôt et de stockage de marchandises ou de produit.


Ou lieu de dépôt temporaire de marchandise avant réexpédition.

 Conditionnement (packaging) : protection du produit en vue de sa présentation à la vente


(boites, flacons, tubes…). Le conditionnement permet au consommateur de reconnaître le
produit (forme, matière, couleur, présentation, texte informatif…).

 Emballage : protection du produit en vue du transport, stockage et parfois de la vente (caisse


en carton qui se transforme en présentoir, container, fût, etc.…).

 Manutention : manipulation manuelle ou mécanique et déplacement (de marchandises


destinées à être emmagasinées, emballées ou expédiées) ou local dans lequel s'effectuent les
opérations de manutention.

 Management : ensemble des connaissances et des techniques destinées à mieux gérer, mieux
organiser et mieux diriger une entreprise. Le management est aussi une méthode de gestion,
d’organisation et de direction d’une entreprise.

 Prix, exprimé en un montant de référence (en général monétaire), est la traduction de la


compensation qu'un opérateur est disposé à remettre à un autre en contrepartie de la cession
d'un bien ou un service. Le prix mesure la valeur vénale.

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 Valeur vénale est le montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d'un actif
lors d'une transaction conclue à des conditions normales de marché, nette des coûts de sortie.
Les coûts de sortie sont les coûts directement attribuables à la sortie d'un actif, à l'exclusion
des charges financières et de la charge d'impôt sur le résultat d'une transaction et en constitue
l'un des éléments essentiels.

 La distribution
C’est la mise en place du produit le plus proche possible du consommateur (accessibilité physique).
Il conduit aux notions de point de distribution et vendeurs installés comme relais de distribution.
 La commercialisation

C’est l’action par laquelle les acteurs du marché échangent leurs produits contre d’autres produits
ou contre de l’argent. Elle fait appel à la notion d’équation qui tend à faire un équilibre entre :

- La quantité du produit ;

- La qualité du produit ;

- Le délai c’est-à-dire le moment de la disponibilité du produit.

Le respect de ce principe permet de vendre un produit à des prix élevés.

1.3. Définition fondamentale de la logistique


La logistique est l’ensemble de moyens techniques d’approvisionnement et de soutien d’un
dispositif opérationnel économique.

Ce domaine s’attache à l’optimisation du transport, du ravitaillement, du stockage, de la


distribution, de l’approvisionnement et de l’organisation du travail et de la production.

C’est un domaine particulièrement important par son incidence sur les coûts et l’aspect économique
de la production, la sécurité de la main-d’œuvre et l’optimisation des processus de fabrication et
de distribution

L’ensemble de ses approches forme un ensemble, un système intégré qui est celui du
fonctionnement des organisations.

Le mot logistique est employé récemment mais l’existence de l’activité est ancienne.
Le thème logistique est utilisé dans des contextes très différents pour dire des choses qui peuvent
être des choses assez éloignés des unes des autres.

Son usage universel à valeur variable est sa consonance vaguement scientifique est
incontestablement efficace.

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1.4. Définition spécifique et évolution de la logistique

1.4.1. Définition militaire

Selon Encarta
Dans le domaine militaire, la logistique est l’ensemble des activités menées en soutien des unités
de combat.

La logistique comprend l’ensemble des activités qui visent, en temps de paix, de crise ou de guerre
à ravitailler les forces armées au moment et à l’endroit voulus, en qualité et en quantité nécessaires,
en leur donnant les moyens de vivre, de combattre et de se déplacer ; à garantir le soutien médical
des personnels ; à réaliser la maintenance des matériels techniques ainsi que leur évacuation en cas
de besoin ; à disposer d’une infrastructure adaptée et à assurer le soutien administratif des forces.

La nouvelle organisation de l’armée de terre a mis en place un commandement de la Force


logistique terrestre en charge de cette mission de logistique pour l’armée de terre.

La logistique inclut bien entendu une conception et une planification des moyens à engager, une
mise en condition et une préparation opérationnelle, et une gestion continue des moyens.

Cela implique une participation des logisticiens aux états-majors de force, qu’ils soient nationaux
ou multinationaux. On considère actuellement qu’un combattant sur trois est un logisticien.

1.4.2. Définition de la logistique


La logistique, thème militaire, est l’art de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement
et de logement des troupes.

1.4.3. Définition de l’américain marketing association


La logistique est le mouvement et la manutention du point de production au point de consommation
(à l’utilisation).

1.4.4. Définition du conseil national de la gestion, de la distribution physique


National Council of Physical Distribution Management, Créer en 1962 sous le cycle de N.C.P.D

1ère définition : terme employé dans l’industrie et le commerce pour définir de vastes activités
nécessaires pour obtenir un mouvement efficients de produits finis depuis la sortie des chaînes de
fabrication jusqu’au consommateur et qui dans quelques cas le mouvement des matières premières
depuis le fournisseur jusqu’au début des chaînes de fabrication.

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Cette activité inclus le transport des produits, l’entreposage, la manutention, l’emballage de


protection, le contrôle de stocks, le choix des emplacements d’usine et des entrepôts, le traitement
de la commande, les prévisions du marché et des services offerts aux clients.

2ème définition: Terme décrivant l’intégration de deux ou plusieurs activités dans le but de
planifier, de mettre en œuvre et de contrôler de manière efficiente, les matières premières, les
produits semi finis et les produits finis de leur point d’origine au point de consommation. Ces
activités peuvent inclurent sans que la liste ne soit limitative, le type de service offert au client, la
prévision de la demande, les communications liées à la distribution, le contrôle des stocks, le
traitement des commandes, la manutention des produits, le traitement des marchandises retournées,
l’organisation des transports des marchandises, le transport des marchandises ainsi que le stockage.

Chapitre 2 : architecture des organisations logistiques


2.1. Logistique est structuré (et structure) des organisations
Dans les entreprises, l’organisation logistique correspond encore à une approche du processus de
circulation des matières et produit.

La structure organisationnelle est composée d’un certain nombre de grandes fonctions (fonction
production, fonction financière, fonction commerciale, etc.) et la responsabilité des différentes
opérations sont arbitrairement distribués dans l’entreprise.

Le transport peut dépendre de la direction d’usine, les stocks des produits finis dépendent de la
direction commerciale mais elles sont sous le contrôle des fonctions financières.

2.2. Objectifs de la logistique


L’objectif de la logistique est de satisfaire la demande au moindre coût, la satisfaction de cette
demande est subordonnée à plusieurs exigences dont les principales sont :
- la disponibilité des produits
- le délai de livraison.

2.3. Les principaux éléments du service

2.3.1. La qualité
La qualité est la conformité à certain critère perçue par l’utilisateur et promit par le catalogue par
un représentant ou par une publicité.

Le contrôle qualité est un processus qui vise à garantir que le niveau de qualité défini par un
fabriquant pour un bien ou un service donné est bien respecté.

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L'engouement suscité dans les années 1980 pour la gestion de la qualité a eu pour effet de placer
la qualité aux tous premiers rangs des priorités des entreprises, mais les impératifs de réduction
des coûts semblent pour l'instant avoir pris les pas sur ces préoccupations.

La gestion d’entreprise a depuis une trentaine d’années intégrées la recherche de qualité au sein
même du cycle de production.

2.3.2. La disponibilité et le délai de livraison :


Ces deux notions sont souvent liées l’une à l’autre ainsi en regardant la livraison du produit on
risque d’entretenir une rupture ou une disponibilité du produit.

Une entreprise qui commercialise doit tenir compte de ces paramètres afin de mieux évoluer sur le
marché.
2.3.3. La disponibilités et le type de vente:
Si l’entreprise surstock, le produit est en principe disponible au moment de la demande.
Il s’agit du type de vente, le plus répandue, qui engendre d’ailleurs des problèmes de gestion des
stocks.

Si l’entreprise vend la commande et le produit n’est pas disponible, il faut convenir d’un délai avec
le client pour rendre le produit disponible.

Par livraison on attend la capacité de l’entreprise à faire parvenir les produits de ses magasins
jusqu’à la destination du client. Cette livraison comprend :
- Le traitement administratif de la commande
- La composition physique de la commande
- Le transport et les manutentions de déchargements ou de chargement
- Éventuellement le montage pour le client.

2.3.4. Le service après-vente (SAV) et les autres éléments du service


Pour de nombreux produits, l’entreprise doit assurer un service après-vente, dont les éléments sont
les suivants :

 La remise en état rapide en cas de panne (réparation ou échange).

 La fourniture des pièces de rechanges.

 Il est également indispensable que l’entreprise maîtrise d’autres éléments du service.

 Les relations administratives pour permettre une souplesse dans la gestion des commandes
(réservations, groupages ou éclatements ou modifications des commandes).

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 Renseigner les clients (disponibilité des produits, délais de livraison, les prix etc…) ;

 L’aide et le conseil pour améliorer la logistique des intermédiaires.

2.4. L’environnement logistique de l’entreprise


2.4.1. A l’intérieur de l’entreprise
Il existe des éléments externes à la fonction logistique qui est susceptible de générer des conflits
dans le travail, une bonne organisation des objectifs empêche ces conflits.

a. La Direction générale
La Direction générale peut imposer à la fonction logistique des contraintes en termes de budget,
d’objectifs de croissance et d’orientation technologie.

b. La Direction marketing
Les contraintes qu’elle impose sont liées à la gamme, la définition des produits ainsi que le choix
du canal de distribution. En effet suivant la stratégie de l’entreprise, la distribution peut passer par
l’intermédiaire au fournisseur ou directement au détaillant. La conception du réseau de dépôt et de
livraison est totalement différente.

c. La Direction du personnel
Elle répercute auprès de la fonction logistique les contraintes qu’elle subit du faite :
- Du marché de l’emploi
- De l’orientation générale définie par la direction générale

2.4.2. A l’extérieur de l’entreprise


Le logisticien est confronté à des problèmes de prévisions de la demande qui sont eux-mêmes liés
à la fluctuation de l’offre.
Des achats de matières premières sont soumis aux aléas du marché de l’offre de la part des
fournisseurs. Il s’agit d’aléas sur la disponibilité et sur le prix.

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Chapitre 3 : approvisionnement et gestion des stocks


La gestion de l’approvisionnement et la gestion des stocks sont des activités très liées et très
importantes pour les fonctionnements d’une entreprise des secteurs industrielles ou commerciaux.
Le budget des approvisionnements est toujours plus important pour le compte de fonctionnement
des entreprises. Ainsi les hommes chargés de l’approvisionnement de l’entreprise dépensent le plus
que ceux qui sont à la caisse.

Par ailleurs, la performance d’une forme de commerce est déterminée par l’approvisionnement,
car celui-ci a un impact sur la qualité d’un produit à vendre ainsi que les prises de commande. C’est
pourquoi c’est souvent une affaire qui nécessite connaissent bien du marché et savoir bien acheter.

La gestion des stocks est aussi délicate et elle peut être considérée comme une partie intégrante
de la gestion des approvisionnements. En effet la détention d’un stock surabondante au sein d’une
entreprise génère d’important coût entraîne l’immobilisation des ressources (financières, et
personnelles). Par ailleurs l’influence des stocks peut conduire à la rupture qui est pénalisée pour
l’entreprise. C’est pourquoi il faut chercher en permanence à optimiser le niveau de stocks des
matières premières dont dispose l’entreprise.

1. Définition et objectif de l’provisionnement


L’approvisionnement englobe l’ensemble des opérations permettant à l’entreprise de se procurer à
l’extérieur un bien ou service nécessaire à son bon fonctionnement à savoir :
 Les matières premières, les marchandises, le matériel et les fournitures diverses, les services
extérieurs, etc…
L’approvisionnement génère des coûts que la bonne gestion doit permettre de les réduire.

La fonction approvisionnement a pour objectif d’optimiser :


o Les prix des biens et services de telle sorte que pour eux le produit soit de qualité
comparable, le prix retenu soit le plus bas possible.
o La qualité d’un produit d’une part et celle du fournisseur d’autre part doivent non seulement
contribuer à la compétitivité de l’entreprise, mais aussi assure une sécurité nécessaire. La
qualité du fournisseur se mesure par son sérieux et son habilité qui se traduit par le respect
du délai de la livraison et de certains engagements ;
- Le respect des délais d’approvisionnement pour le bon fonctionnement de l’entreprise ;
- La gestion globale du coût de stockage qui comprend le coût de passation des commandes.
Le coût de passation du stock et coût de pénurie.

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2. Les sources d’approvisionnement


Selon leur politique d’approvisionnement, certaines entreprises préfèrent traiter avec un seul
fournisseur à qui elle reste fidèle tandis que d’autres préfèrent travailler avec des fournisseurs
multiples. Chacun de ces deux options comportent des avantages et des inconvénients.

2.1. Option fournisseur unique


Les avantages liés à cette option sont :
- L’obtention des remises importantes, conséquentes des quantités achetés ;
- Les facilités de payement que le fournisseur peut accorder à ses clients fidèles (délais de
règlements plus longs) ;
- Réduction des niveaux de stocks compte tenu de régularité de l’approvisionnement garanti
par un fournisseur unique ;
- Réduction des coûts de commandes et de surveillances des commandes.

L’option fournisseur unique comporte aussi des inconvénients qu’il ne faut pas négliger. Il s’agit
surtout de la dépendance entière de l’entreprise vis-à-vis d’un fournisseur et qui peut avoir par
conséquence, le fait pour elle de subir des difficultés éventuelles et des risques encourus par le
fournisseur.

2.2. Option fournisseur multiples


L’option fournisseur multiple comporte des avantages comme des inconvénients. En ce qui
concerne les avantages elle permet :
 D’éviter à l’entreprise, la dépendance totale d’un seul fournisseur, limitant ainsi les risques
encourues en matière d’approvisionnement ;
 De mettre régulièrement en concurrence les anciens fournisseurs avec les nouveaux.
Les inconvénients sont :
 Faire que les différents fournisseurs ne présentent pas les mêmes qualités de produits ;
 Le coût de revient des approvisionnements est généralement plus élevé. Cela s’explique
par le fait que les coûts de commandes sont plus élevés.

3. Gestion des stocks


Le stock représente la conséquence d’un écart entre le flux d’entrée et le flux de sortie sur une
période de temps déterminé. Donc le stock désigne l’ensemble des produits destinés à la vente,
mais aussi les matières premières ou les pièces détachées que l’entreprise possède en vue de
fabriquer les produits finis ou de procurer des services.

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Lorsque l’on parle de gestion des stocks, il s’agit proprement dit de la tenue et du suivi d’une
quantité de marchandises dans un magasin. C’est une activité à deux branches : la gestion des
mouvements de marchandises (entrées et sorties) et la gestion des réapprovisionnements.

Selon l’organisation de l’entreprise, ces deux tâches peuvent être confiées à une seule personne ou
à deux profils de personnels différents :
o le magasinier pour la gestion des mouvements d’entrée et de sortie ;
o le gestionnaire des stocks pour la gestion des réapprovisionnements.

Le stock partout où il se trouve, joue un rôle nécessaire de régulation, de production et de vente. Il


permet d’assurer une gestion continue de flux physique malgré le déséquilibre entre les charges et
les capacités des différentes cadences de production et de vente, entre les variations de délai de
livraison et dotation de produit et enfin entre les écarts, la demande prévue et la demande réelle.

Cependant, les éléments du stock peuvent représenter de 20 jusqu’à 60% des actifs de l’entreprise.
Ils engendrent de ce fait, un besoin important d’investissement et par conséquent, il mobilise la
trésorerie. Ils sont d’autre part un frein à la réactivité de système de production face à l’évolution
actuelle de la plupart de marché caractérisé par l’augmentation de la variété de produit.

Les indicateurs suivants sont liés à la gestion de stock : - Le taux de rotation de stock : (C’est le
nombre de fois que le stock se renouvelle au cours d’une période de référence « un mois, deux
mois … ») - Le taux de rupture de stock : (le pourcentage de nombre de demande non satisfaite
immédiatement à partir de stock par rapport au nombre de demande satisfaite.) Ces deux
indicateurs permettent d’évaluer la performance de votre gestion

3.1. Les différents types de stocks


Dans les différents types d’entreprises commerciales, on rencontre plusieurs types de stock :
1. Stock de marchandises/ entreprises commerciales ;
2. Les matières premières. Ce sont des composantes qui sont également appelées des intrants
achetés par l’entreprise et destinés à concourir au processus de fabrication ;
3. Les matières consommables : Ce sont des produits qui participent au processus de production et
facilitent l’obtention des produits finis ou semi-finis ;
4. Les produits finis ;
5. Les pièces de rechanges et des matériels pour le parc machines, les outillages, les pièces,
matériaux, produits pour l’entretien des bâtiments ;
6. Les stocks de pièces de maintenance.

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3.2. Objectif de la gestion des stocks


La gestion des stocks a pour finalité de maintenir à un seuil acceptable le niveau des services pour
lequel le stock considéré existe. Il n’y a pas d’objectif absolu valable pour toutes les entreprises,
pour tous les produits, pour toutes les catégories de stocks. L’objectif correspondra toujours à un
contexte particulier. De plus, il ne sera pas figé, mais évoluera dans le temps. En effet, l’un des
objectifs de la gestion de stocks est précisément d’aller vers une performance accrue par une
meilleure maîtrise des stocks.
Cette gestion implique différents types d’opérations :
▪ Le magasinage avec entrées, stockage, sorties des articles ;
▪ La tenue d’un fichier consacré à la tenue des stocks ;
▪ L’imputation dans la comptabilité des entrées /sorties ;
▪ Le classement des stocks en catégories.

3.3. Optimisation du niveau de stocks


Comment minimiser le stock considéré en conservant un niveau de service suffisant ? La réponse
à cette question va dépendre de la nature du stock. Dans tous les cas, toutefois, il faudra agir sur la
véritable cause du stock ou du surstock. Donnons quelques exemples :
 mauvaise qualité des prévisions entraînant des stocks dormants ou morts ;
 excès de prudence en ce qui concerne les stocks de sécurité ;
 irrégularité et manque de fiabilité dans le fonctionnement des machines ;
 déséquilibre des cadences ;
 importance de la taille des séries dans la fabrication par lots...

Le niveau du stock dépend naturellement de deux facteurs : les entrées et les sorties. Souvent il ne
sera pas possible de jouer sur les sorties (appelées par la production) et la seule façon de réguler le
niveau moyen du stock consistera à modifier le mode des entrées.

3.4. Le magasin
La notion de magasin dans la pratique s’étend à tout lieu sous contrôle où un stock peut être rangé
et géré. Il peut donc aussi bien s’agir d’un espace clôt ou une salle fermé, d’un aire de stockage à
l’air libre (plus connu sous le nom de Yard). D’après nos observations, la notion d’entrepôt est le
plus utilisée pour des salles qui reçoivent exclusivement des marchandises en transit.

3.4.1. Fonctions du magasin


Le magasin est avant tout un espace de stockage où les marchandises sont rangées suivant un ordre
bien précis.

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Il permet de garder un état juste des stocks ; il assure pour chaque article un point de gestion entre
l’approvisionnement et la consommation. C’est le lieu où l’on pointe les entrées et les sorties ; le
magasin offre des emplacements de stockage bien matérialisés, ce qui permet de réaliser des
inventaires afin de garantir l’exactitude permanente des quantités de marchandises disponibles.

3.4.2. Principe de fonctionnement du magasin : les mouvements des marchandises.


A l’entrée : contrôle quantitatif et qualitatif, allotissement, pointage et mise à jour des quantités en
stock
A l’intérieur : stockage dans les zones et emplacements appropriés ;
A la sortie : prélèvement, préparation des commandes, pointage et mise à jour des quantités en
stock.

3.5. Les inventaires


L’inventaire est le décompte périodique des quantités de marchandises stockées. Il permet de
garantir l’exactitude des chiffres sur les différents stocks. A la différence d’un décompte annuel
des quantités, l'inventaire peut être permanent ou tournant.

3.5.1. Inventaire permanent et tournant


Avec un inventaire permanent, le décompte des quantités disponibles dans le stock se fait à chaque
entrée et à chaque sortie d’un article. Ce qui permet de faire en permanence des écritures juste, car
les écarts sont corrigés immédiatement.

Avec un inventaire tournant, des listes d’articles différentes sont fournies à des périodes bien
définies. Le décompte des quantités de stocks disponible se fait alors plusieurs fois durant l’année.
Il permet de s’assurer que les stocks sont justes, évite de conserver trop longtemps les erreurs
éventuelles d’écriture, et déclenche la correction des anomalies. La périodicité de l'inventaire
tournant peut être déterminée, pour certains articles selon leur famille ou classification.

3.5.2. Principe de l’inventaire


Déclenchement : l’inventaire peut être déclenché par une demande formelle du décompte des
articles suivant des listes fournies à des périodes définies, ou simplement après constat d’une
anomalie dans les stocks.

Déroulement : comptage des quantités exactes disponibles ; analyse des écarts (écarts sur le
nombre de références et écarts de quantités) ; vérification et validation des nouvelles valeurs ;

Fin : mise à jour des quantités dans le logiciel de gestion des stocks. Ces mises à jour font l’objet
de mouvements d’entrée ou de sortie de marchandise selon la nature de l’écart. La régularisation
de ces écritures est effectuée par le service financier et comptable, après valorisation des stocks.
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3.6. La gestion des réapprovisionnements


Approvisionner, c’est alimenter le magasin, c’est faire du stock. En d’autres termes, l’activité
d’approvisionnement des stocks est génératrice d’immobilisations financières. Afin d’éviter tout
risque de cumul de charge, des méthodes d’optimisation appropriés à chaque catégorie de stocks
sont appliqués lors des approvisionnements.

Il existe deux méthodes principales de gestion des réapprovisionnements :


o les méthodes empiriques (expérimentales). Elles sont fondées sur l’utilisation des
historiques de consommation dans le calcul des besoins futurs ;
o les méthodes prévisionnelles. Bien que tenant compte des historiques, celles-ci sont
essentiellement fondées sur l’utilisation des variables de l’environnement, du marché des
consommateurs.

La planification des besoins dans une industrie fait appel à des méthodes d’approvisionnement
fondées sur des techniques tels que les méthodes de travail comme : juste à temps, méthode
Kanban.

3.6.1. La Méthode Juste à temps


Le Juste-à-temps, est une méthode d'organisation et de gestion de la production, propre au
secteur de l'industrie, qui consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication.

Appelée aussi « flux tendu » ou « 5 zéros », elle consiste à minimiser le temps de passage des
composants et des produits à travers les différentes étapes de leur élaboration, de la matière
première à la livraison des produits finis. Les cinq zéros correspondent à zéro panne, zéro papier,
zéro stock, zéro délai et zéro défaut.

 La Démarche du juste-à-temps
Le juste-à-temps est un ensemble de techniques logistiques visant à améliorer la productivité
globale d'une entreprise en réduisant les stocks et les coûts induits par ces stocks.

L'organisation d'un système de production JAT se base sur une série de signaux visuels : l'absence
d'un produit sur une étagère, ou sur un tableau à fiches (étiquette, ou kanban en japonais), doit être
synonyme de la mise en production (ou de la commande) du produit manquant.

Le juste-à-temps concerne tous les aspects de la logistique en amont et en aval de la production,


de l'usine et les relations avec la sous-traitance.

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Le principe du juste-à-temps est que la production est "tirée" par la demande et non par l'offre : il
faut produire puis livrer (dans un temps très court) ce qui est demandé "instantanément" par le
client (production en "flux tendu").

Ce système exige une coordination très poussée entre les divers acteurs (fournisseurs,
transporteurs, fabricants, distributeurs, etc.) et peut poser des problèmes en cas d'incident à un point
ou un autre de cette « chaîne étendue », en coupant momentanément le flux.

Généralement, les prévisions de production sont communiquées par le client à ses fournisseurs en
plusieurs temps : prévision sur les quantités à produire pour l'ensemble du temps de vie du produit
puis prévisions pour le mois suivant, la semaine suivante, le jour suivant, les heures suivantes.

Ces prévisions peuvent détailler également les types d'ensemble/sous-ensembles différents à livrer.

Cette coordination ne présume pas des méthodes employées pour tendre les flux. Un flux tendu
peut être un flux tiré ou un flux forcé (ou poussé) ; le flux tendu est cependant associé à une
organisation en flux tiré (appel par l'aval, en kanban).

 Pourquoi applique-t-on ce principe dans l'industrie ?


 pour répondre à l'organisation de la production du client : approvisionner le client en ensembles
ou sous-ensembles ou composants dont il a besoin immédiatement afin de répondre à
l'organisation de sa production (approvisionnement, en bout de chaîne, des ensembles, sous-
ensembles à assembler immédiatement) ;

 pour éviter la constitution de stocks chez le client, stocks qui sont coûteux en trésorerie, coûteux
en espace de stockage et qui risquent également de rester inutilisés (risquant donc d'être abîmés,
dépréciés, périmé, ...).

Cette méthode d'appui à la production comme porte cependant des risques multiples et peut avoir
des conséquences négatives :

 risque de rupture de production chez le client : livraisons en retard en raison de problème de


production chez le fournisseur ou chez ses fournisseurs eux-mêmes en JAT, de difficulté de
transport, défaillance du fournisseur (en rupture d'approvisionnement, en grève...), livraisons
de lots de composants défectueux (qui ne peuvent être remplacés rapidement par d'autres lots)...

 risques environnementaux : livrer en JAT suppose des moyens de transports rapides et flexibles
(camions) et interdit donc des moyens de transport moins "énergivores" (train, transport
maritime ou fluvial...).

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3.6.2. Méthode le kanban


C’est un mécanisme permettant d'asservir la production ou l'approvisionnement d'un composant à
la consommation qui en est faite. Le support de l'ordre de reconstitution est une étiquette accrochée
à chaque lot qui est produit ou approvisionné. Lorsque le lot est consommé, l'étiquette retourne
dans le tableau.

Tant qu'il y a des étiquettes dans le tableau, le producteur prend la dernière, réalise le lot
correspondant, y fixe l'étiquette et fait parvenir ce lot au consommateur.

Un kanban (terme japonais signifiant « fiche » ou « étiquette ») est une simple fiche cartonnée
que l'on fixe sur les bacs ou les conteneurs de pièces dans une ligne d'assemblage ou une zone de
stockage.

Cette méthode, déployée à la fin des années 1950 dans les usines Toyota, est mise en place entre
deux postes de travail et limite la production du poste amont aux besoins exacts du poste aval.
Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive et relativement
régulière.

Le nombre de kanban en circulation doit être limité pour éviter la constitution d'en-cours trop
importants. La méthode kanban ne dispense pas cependant d'établir des prévisions de vente et un
programme de production détaillé à moyen terme.

Le système Kanban fonctionne entre les postes de production aval et amont :


 L'opérateur aval entame un conteneur. Il libère alors le kanban de manutention fixé sur le
conteneur et le dispose dans une boîte,
 Le manutentionnaire ramasse le kanban de manutention et va au poste amont,

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 Au poste amont, il enlève le kanban de production du conteneur plein, le met dans une autre
boîte et lui substitue le kanban de manutention,
 Il ramène le conteneur plein avec le kanban de manutention au poste aval,
 Quand l'opérateur du poste amont a rempli un conteneur, il regarde la boîte de kanbans de
production. S'il y a un kanban, il l'enlève, le fixe à un conteneur vide et reprend la production.
S'il n'y a pas de kanban, cela veut dire que les en-cours sont suffisants et il attend.

 Règles d'implantation du système Kanban

Règle 1 : Pour une référence d'article donnée, un poste de fabrication produit des pièces par lots
de taille réduite, et dont la quantité est toujours fixe. Ce lot de pièces est placé dans un conteneur,
sur lequel on fixe le kanban.

 dès que la première pièce d'un conteneur est consommée par le poste aval, le kanban qui était
fixé sur celui-ci est transféré sur le planning du poste amont.

Règle 2 : La consommation de pièces faite par le poste aval doit se réaliser par multiples entiers
de la taille d'un lot (par ex.: 5 conteneurs par jour).

 Toute consommation sans Kanban doit être prohibée

 Toute consommation plus grande que celle écrite sur le Kanban doit être prohibée

 Un Kanban doit être physiquement attaché à un conteneur.

Règle 3 : Le poste amont doit produire uniquement la quantité d'articles nécessaires à la


consommation du poste aval pour une période de temps donnée (la journée par exemple). Une
étude approfondie doit être réalisée pour déterminer cette consommation, et la quantité de kanban
à mettre en circulation qui en résulte.

 Toute production passant outre le nombre du Kanban doit être proscrite

 Si plusieurs pièces sont à produire sur une machine, on procède par ordre de celle qui a été
livrée en premier

Règle 4 : La fabrication par Kanban suppose une qualité zéro défaut.

Règle 5 : On doit minimiser le nombre de Kanban afin de réduire le nombre d’en-cours

Règle 6 : Les Kanbans doivent être en mesure de s’adapter à de légères fluctuations de demande.

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3.7. Les enjeux de la gestion des stocks


Les responsables de la gestion des stocks doivent perpétuellement rechercher l’équilibre juste entre
le niveau de satisfaction des consommateurs et les coûts engendrés par la constitution des stocks.
Une quantité élevée de stocks (sur stockage) peut provoquer :
 des charges financières élevées. Des charges fixes (Salaires du personnel, bâtiment, étagères,
engins lourds de manutention …) et des charges variables (frais d’entretien, quittances
d’électricité, pertes dues à la détérioration ou à l’obsolescence des produits stockés …) ;

 des immobilisations des capitaux. Chaque article qui entre en stock est valorisé et réduit ainsi
les facilités de trésorerie;

Une quantité trop faible de stocks peut provoquer :


 une augmentation des risques de rupture de stocks, avec quelques fois des conséquences
financières graves;

 la désorganisation d’un système de production entier (goulots d’étranglement, augmentation


des stockages intermédiaires) ;

 une diminution des bénéfices de vente et une perte de la clientèle déçue par la mauvaise qualité
de service (retard de livraison, disponibilités insuffisantes, ruptures …).

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Chapitre 4 : analyse des principales étapes de l’approvisionnement

4.1. Analyse des besoins de l’utilisateur


Les différents services de l’entreprise expriment leurs besoins sur les supports qui sont souvent des
fiches standards des demandes d’achats.
On distingue deux types de besoins : Les besoins répétitifs et les besoins occasionnels.

 les besoins répétitifs : ceux sont des besoins relatifs aux produits régulièrement consommés par
l’entreprise pour son fonctionnement.

Exemple : les matières premières, les marchandises, les consommables etc.


 les besoins occasionnels : l’achat des produits destinés à satisfaire ces besoins nécessite souvent
une démarche spécifique qui peut faire l’objet de la mise en œuvre de tout le processus à étudier
dans la procédure d’approvisionnement.

Exemple : un nouvel ordinateur, un nouveau mobilier de bureau.

4.2. La définition de produit


Il existe 3 cas possibles concernant un produit acheté.

 Le produit à acheter est nouveaux


Il n’est donc pas référencier dans l’entreprise et l’acheter doit contacter les fournisseurs potentiels
puis demander aux services qui à exprimer le besoin pour savoir, si les propositions fait lui sont
faite leurs conviennent.

 Le produit est connu sur le marché :


Le produit connu sur le marché est déjà référencier dans l’entreprise. Il convient alors de s’assurer
que les références correspondent bien aux produits souhaités par le service utilisateur.

 Le produit n’existe pas sur le marché


Le produit n’existe pas sur le marché et il n’est pas référencier dans l’entreprise. Il convient alors
de le retenir dans des documents appelés cahiers de charges qui constituent l’ensemble des
instructions fournies par le demandeur et en fonction des quelles le fournisseur du produit demandé
doit le concevoir et le fabriquer.

4.3. La recherche et la sélection des fournisseurs


Pour une meilleure sélection des fournisseurs, il est indispensable de connaître d’une part les
caractéristiques des produits à acheter et d’autre part l’ensemble des possibilités offertes sur le
marché. Le service utilisateur qui demande le produit peut en fournir les caractéristiques.

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Quant à la possibilité sur le marché, elle est recensées à partir de documents divers telles que les
revues, les annuaires, les catalogues, les affiches, les publicités etc….

Le produit à acheter étant déterminer et les fournisseurs possibles connues, la sélection de ces
derniers repose sur 4 critères essentiels : La qualité, les conditions de payement, le prix et le service.

Parmi les 4 critères de sélection la qualité et le service sont souvent les plus déterminants.

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