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Etablissement : IFMOTICA

Gestion de logistique et transport

Crée par : Srabes Ikram, El Maghnaouy Youssra, Azirar Meryem


Filière : Logistique aéroportuaire et gestion de fret
Classe : LA102
Encadré par : Mr. Ouslimane Driss

1
Remerciements

Nous aimerons exprimer nos remerciement les plus profond à


notre encadrant Mr. OUSLIMANE DRISS professeur à
IFMOTICA, qui nous a encadré avec patience et
encouragements durant la réalisation de ce travail. Ses conseils
nous ont été bien utiles.

Nous adressons nos s’insères remerciements à tous ceux qui


nous ont porté, de près ou de loin, pour leur aides et leurs
encouragements, qu’ils trouvent ici l’expression de notre
profonde reconnaissance.

2
Dédicace

Nous dédions ce mémoire à notre très chers parents pour tous les

sacrifices qu’ils ont fait pour nous, qu’Allah les préserve et les

accorde une bonne santé.

Ainsi qu’à tous nos amis(e) et toute personne qui nous a soutenus et

accompagnées durant les moments de la préparation de ce projet.

Merci

3
Sommaire

Introduction ………………………………………………..………..…………….………….. 4

PARTIE 1: …………………………………………………..………………………….….…. 5

Chapitre 1 : c’est quoi la logistique ? …………………………………………………..….… 5

Section 1: …………………………………………………………………………………..….... 5

 Définition de la logistique ………………………………………………………..……. 5


 L’intérêt de la logistique à l’entreprise …………………………………………..…...... 6
 La gestion de la logistique ………………………………………………………..….... 6

Section 2: …………………………………………………………………………………...….... 8

 Les déférents domaines de la logistique …………………………………………..…... 8


 La règle d’or de la logistique ………………………………………….……...…………..11
 Les 4 buts de la logistique …………………………………………………………..…...14

Chapitre 2: le transport ……………………………………………………….…………..…...15

Section 1: ……………………………………………………………………………….………..15

A. Définition …………………………………………………………..……………...…...15
B. Enjeux ……………………………………………………………………………..…...16
C. Moyens: ……………………………………………………………………….…..…...17
 Modes de transport ……………………………………………………...……17
 multimodal……………………………………………………………………17
D. Sécurité……………………………………………………...…………………..………18

Section 2 : …………………………..……………………………………………………….……19

L’agrément de transport au Maroc : ……………………………………………………….……19

Le droit……………………..……………………………………………………….……19
PARTIE 2 : …………………………..……………………………………………………………20

Chapitre 1 : transport routier international ……………………………………………….……20

Section 1 : …………………………....…………………………………………………………..…20

Stratégie du transport routier……………………………………………………………..……20

Missions de la Direction du Transport Routier et de la Sécurité Routière : .……………23

Section 2 : les parties au contrat de transport de marchandises …………………………………25

Chapitre 2 : la tarification de transport routier …………..………………………………………25

Section 1 : tarification …………………………..…...……………………………………………...25

Section 2 : étude de cas ………………..……………………………………………………………25

Conclusion …………………………..………………………………………………………………26

4
Introduction

L’intitulé “Gestion logistique et transport” se substitue à


l’ancienne dénomination “Transport logistique”, devenue obsolète
face aux mutations des métiers de la logistique et du transport.
La logistique devient un des facteurs majeurs de la
compétitivité des entreprises, tant pour la maîtrise des coûts que pour
celle des niveaux de service.
L’ouverture des marchés, le développement des infrastructures
et l’importance de nouvelles possibilités en matière d’échange de
données conduisent un nombre croissant d’entreprises à définir leur
activité en termes de flux matériels et informationnels.
La logistique doit intégrer les flux d’approvisionnement, de
production et de distribution dans un système global, cohérent et
rentable.
Elle doit, aussi, assurer le pilotage de ce système, son adaptation
rapide et souple à l’évolution des marchés.
Elle répond donc à un double besoin
d’organisation/rationalisation et de gestion/communication, dans le
cadre d’un large éventail de techniques liées à l’exploitation de la
chaîne logistique (entreposage, manutention, transitique, productique,
transport...).

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Partie 1
Chapitre 1 : c’est quoi la logistique ?
Section 1:

La logistique constitue un service à part entière dans la plupart des


entreprises de moyenne et grande taille. Cette fonction transversale aux autres
services est stratégique et influence considérablement l’activité de l’entreprise.
Ce dossier vous explique à quoi correspond la logistique en entreprise, quelle est
son importance et vous présente en quoi consiste la gestion de la logistique en
entreprise.

 Définition de la logistique :

La logistique peut être définit comme l’activité cherchant à maitriser les flux
physiques d’une entité afin de mettre à disposition et de gérer des ressources
correspondant aux besoins. Il s’agit donc d’optimiser la gestion des moyens pour
atteindre les objectifs prédéfinis. C’est dans le domaine militaire que le terme
logistique est apparu, il s’agissait de l’organisation du ravitaillement des troupes
afin qu’elles puissent conserver leurs capacités opérationnelles dans la durée.

 L’intérêt de la logistique à l’entreprise :

La logistique est importante pour tous les acteurs de l’entreprise car elle
influence son activité. C’est, dans la plupart des entreprises, une fonction
transversale qui concerne l’ensemble des services et permet de les lier le plus
efficacement possible. Elle fait partie de la chaine de valeur.
La logistique est un véritable outil de compétitivité qui a pour but d’améliorer la
coordination des services de l’entreprise et de les mobiliser pour poursuivre un
objectif commun : la satisfaction des clients. Dans certains secteurs d’activité, la
logistique peut constituer un avantage concurrentiel.

6
L’objectif de la logistique en entreprise porte à la fois sur du court terme
(optimisation des flux physiques quotidiens) et sur du moyen à long terme (mise
en place de plans d’actions pour optimiser les paramètres de production et de
stockage).

 La gestion de la logistique :

La logistique consiste à gérer tout ce qui concerne le transport et le stockage des


produits de l’entreprise : véhicules nécessaires au transport, fournisseurs de
l’entreprise, entrepôts, manutention…, en optimisant leur circulation pour
minimiser les coûts et les délais.

La gestion de la logistique s’effectue désormais grâce aux systèmes


d’informations de l’entreprise. Pour que celle-ci soit performante, l’entreprise
doit idéalement utiliser une codification claire et identique pour chaque fonction
de l’entreprise, et utiliser la télétransmission des informations

L’objectif de la fonction logistique de l’entreprise est de coordonner les produits


en circulation de manière à ce que les produits circulent en continue (pour
diminuer les délais de livraison) et à regrouper les produits (pour diminuer les
coûts).

La chaîne logistique de l’entreprise gère les flux le plus efficacement possible


pour réduire les principaux coûts suivants : coûts d’approvisionnement, coûts
d’acheminement, coûts de production, coûts de stockage.

La gestion de la logistique s’appuie sur des indicateurs pour mesurer la


performance du système en place et détecter les points que lesquels l’entreprise
doit progresser, comme par exemple :

Pour les approvisionnements : taux de disponibilité et délais de livraison ;


Pour le stockage : suivi de la valeur du stock, des pertes de valeur et de la
couverture des stocks ;

7
Pour le transport : Coût moyen par produit et taux de remplissage du moyen
de transport ;

Section 2 :
 Les déférents domaines de la logistique :
 Logistique des achats :
Face à la mondialisation et à une concurrence exacerbée, les entreprises
doivent accroître leur compétitivité et réduire leurs coûts. Or les achats
représentent une part significative du chiffre d'affaires des entreprises. C'est
pourquoi aujourd'hui, les postes achats et logistique sont devenus des
fonctions stratégiques aux multiples facettes. C'est à l'acheteur de diminuer
les coûts et de faire faire des économies. Pour se faire, il doit augmenter la
marge et établir des relations pérennes avec les fournisseurs afin d'augmenter
la performance de l'entreprise. L'acheteur doit mettre au point une véritable
stratégie, délocaliser ou externaliser s'il le faut tout en prévenant les risques
juridiques liés à sa fonction. A l'heure actuelle de nombreuses formations
répondent à l'évolution du métier. Elles appréhendent la gestion de la chaîne
logistique, la gestion des stocks et approvisionnements, l'optimisation de
l'organisation d'entrepôt, le tableau de bord logistique, le perfectionnement au
Management de la Supply Chain, la maîtrise de la gestion de la production
assistée par ordinateur ou encore la gestion de production par planning. Elles
forment le responsable Achat ou encore le Manager de la Supply Chain. Au
cours de sa formation, le stagiaire analyse en détail les méthodologies et les
processus achats afin de les adapter dans son entreprise. Le but est que les
cadres ou ingénieurs en formation acquièrent la maîtrise globale de la
fonction Achats. Pour synthétiser : Les formations Achats se concentrent sur
la maîtrise de l'ensemble des démarches relatives aux achats : gestion du
suivi des commandes (gestion commerciale), des stocks (magasinage et
stocks), des budgets (gestion financière) grâce à de nombreux outils. Les

8
formations Logistique vous permettront d'atteindre une optimisation des
coûts, des flux tendus et de la gestion des stocks par l'apprentissage des
divers moyens de transport à disposition : formation logistique par route,
formation logistique par voie ferrée, formation logistique par mer ou par air.

 Logistique du stockage :

La logistique de stockage est une sous-composante de la logistique dans les


entreprises disposant de stocks. Elle désigne le stockage et la gestion
systématiques de marchandises dans des entrepôts. Dans le souci d'optimiser
la gestion des stocks, les entreprises ont recours à des logiciels de logistique
spécifiques permettant de rationaliser les processus de réception, de transport
et de stockage des marchandises. Le secteur de la logistique de stockage
nécessite l'emploi d'un personnel qualifié, responsable de la planification et
de l'organisation logistiques. Sa tâche consiste à réceptionner, préparer,
charger, ranger, transporter et conditionner les marchandises. Le stockage des
marchandises doit être effectué dans les règles de l'art, en fonction de leur
état et de leurs propriétés (suivant qu'elles sont solides, liquides, explosives,
toxiques, périssables, etc.). En outre, des plans de chargement doivent être
établis dans le respect des dispositions légales, ainsi que des plans de tours.
La logistique de stockage a pour objectif de réguler et d'améliorer le flux de
matériel, d'informations et de valeur, de l'acquisition à la vente.

 Logistique de la distribution (de la vente) :

La logistique de distribution, c’est la pratique des méthodes de la logistique


traditionnelle pour une gestion optimisée des flux des commandes clients de
l’entrepôt du fournisseur (entrepôt d’usine, entrepôt de distribution…) jusqu’au
lieu de livraison convenu dans le contrat commercial.
Elle s’étend aussi à la logistique du dernier Km, s’intéresse à la fois à la

9
circulation des flux physiques à travers le réseau de distribution (gestion des
transports, gestion des stocks…), mais aussi à la gestion des infrastructures
logistiques qui composent ce réseau (implantations, gestion d’entrepôt…).

 Logistique interne:

On appelle logistique interne l’ensemble des activités qui ont pour objectif
d’assurer la mise à disposition dans les délais souhaités par les différentes unités
de production et/ou d’assemblage des références et quantités voulues de MP et
en-cours de production dans les meilleures conditions de coût. La réalisation de
ce processus implique la définition de règles de gestion : stocks, transport entre
les sites de stockage, etc.

 Logistique externalisée:

De nos jours, l’externalisation logistique est un procédé auquel les entreprises


ont de plus en plus souvent recours. Il s’agit pour une entreprise industrielle ou
commerciale de confier tout ou partie d’une chaîne logistique, assurée
préalablement à l’interne, à un prestataire extérieur.
L’externalisation logistique, de même que l’externalisation de façon générale,
permet à l’entreprise de transformer ses coûts fixes en coûts variables,
permettant ainsi de concentrer ses propres ressources (financières et humaines
notamment) sur sa production et son propre savoir-faire.
Dans le contexte de la mondialisation, avoir recours à l’externalisation
logistique est également un moyen de se rapprocher physiquement de ses clients,
situés généralement dans des zones géographiques bien plus diverses que ce que
pouvait connaitre une entreprise il y a encore de cela quelques décennies.

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 Logistique industrielle:

Traditionnellement, les secteurs industriels focalisaient leur attention sur la


production et la satisfaction de la demande. Progressivement, les entreprises
industrielles prennent conscience de l’importance de la logistique dans leurs
activités, et améliorent celles-ci au moyen de différentes méthodes et outils
technologiques.
La «Lean Production», issue du Système de Production Toyota, est une
technologie majeure de gestion industrielle, bien plus qu’une tendance ou d’un
outil pour augmenter la productivité.
Le «Lean» permet de faire entrer le changement dans l’entreprise à cadence
dirigée, non seulement par la Direction mais aussi par les opérationnels
travaillant dans le processus.
Lean est aussi générale, dans le sens où elle s’applique non seulement aux
processus de production mais aussi aux processus administratifs et aux services.
Elle s’applique aussi au développement des nouveaux produits.

 La règle d’or de la logistique :


 Construire une stratégie logistique adaptée :

Il s’agit ici de choisir la dimension de son activité logistique en tenant


compte de ses besoins. Appuyez-vous sur la quantité de commandes
qu’il faut traiter, le nombre d’articles à stocker ainsi que leur
volumétrie. Si vous avez moins de 50 commandes par jour, une petite
logistique vous convient parfaitement. Les règles d’adressage ne sont
pas complexes puisque c’est à la commande que le picking des articles
se fait. Les membres de l’équipe peuvent passer d’un rôle à un autre.
Mais si vous avez un volume de commandes excédant les 50
commandes jusqu’à 1 000 commandes environ par jour, votre
logistique doit être structurée. Votre entrepôt doit donc être

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rigoureusement ordonné, avec chacun des employés affecté à une tâche
bien précise.
Au-delà des 1 000 commandes par jour, le plus adapté est une
logistique industrialisée. Il faut automatiser les processus, avec des
chaînes d’acheminement robotisées. Vous pouvez dans ce cas utiliser
un logiciel de gestion d’entrepôt ou une Warehouse Management
System (WMS) pour une optimisation du traitement des différentes
commandes.
 Améliorer la qualité du travail :

Il est ici question d’optimiser au mieux les chemins de picking


logistique en limitant au maximum les déplacements inutiles ou qui ne
sont pas réellement productifs. Pour cela, pensez à procéder à un
traitement par lot et à définir un excellent adressage au niveau des
rayonnages. La santé des membres de votre équipe logistique étant
importante pour un travail optimal, vous devez, par ailleurs, faire en
sorte de limiter au maximum le port de charges importantes en vous
équipant d’engins adaptés, comme des convoyeurs qui serviront à faire
glisser les colis en cours de préparation.
Vous pouvez également vous servir de transpalettes de bonne qualité,
de chariots élévateurs, etc. Il est, par ailleurs, essentiel d’utiliser un
matériel de grande qualité (écrans, étiquetage, lecteurs de codes à
barre, balances…) pour les traitements logistiques qui sont par nature
répétitifs. Avec un tel dispositif, le travail ne pourra qu’aller beaucoup
plus vite et être de meilleure qualité.
 Structurer les espaces de l’entrepôt :

Les entrepôts peuvent rapidement être sujets à un grand désordre.


Pourtant, l’optimisation de l’espace d’un entrepôt est primordiale pour
sa survie et pour l’activité de l’entreprise. Prévoyez donc des espaces

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clairement délimités pour chaque type de tâche qui doit être effectuée :
zones de surstock, de préparation des commandes, de convoyage, les
rayonnages, etc. Veillez à ce que ces espaces soient logiquement
disposés les uns par rapport aux autres.
Il est généralement conseillé d’établir un adressage de l’entrepôt dans
lequel chacun des produits a une place déterminée. L’adressage le plus
utilisé consiste à donner un numéro à chaque rayonnage, ensuite à
chaque étagère, enfin à chaque compartiment de sorte qu’un produit se
trouvant dans le 3ème rayon, sur la 1ère étagère au niveau du 5ème
compartiment soit enregistré comme étant à l’emplacement 315. S’il
est prévu une dizaine de rayons le produit sera numéroté 030105, ainsi
de suite.
 Procéder à un contrôle de qualité sans failles :

Les erreurs d’acheminement des commandes doivent absolument être


évitées, car un client qui reçoit le mauvais produit, un produit
défectueux ou encore une commande avec un colis manquant, n’est
généralement pas très contente. Pour éviter de se retrouver confronté à
de tels problèmes, effectués donc un contrôle de qualité impeccable à
toutes les étapes du processus logistique est crucial.
La vigilance doit être plus accrue au moment de l’emballage des
produits pour s’assurer que tous les articles commandés seront
expédiés. Une garantie en plus est de se tourner vers un transporteur
qui propose un suivi des colis lors du convoyage.

 Mécaniser la gestion des ruptures de stock non prévues

Une rupture de stock qu’on n’avait pas vu venir génère pour l’entreprise
des coûts supplémentaires de traitement et une grande insatisfaction au
niveau des clients. En cas de survenance d’une telle rupture, déclencher

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un ensemble de processus automatisés est nécessaire pour en limiter
l’impact négatif. Des courriels transactionnels doivent rapidement être
adressés aux clients pour les mettre au courant de la rupture et de la date
de la disponibilité prochaine des produits.

 Maîtriser les étapes logistiques pour une bonne coordination :

Une bonne optimisation logistique requiert de bien comprendre les


différents processus logistiques et les ajuster convenablement. Une
telle compréhension permet d’instaurer un standard de qualité au
niveau du fonctionnement de l’entrepôt. Parfaitement maîtrisés, non
seulement par le responsable logistique, mais aussi par les équipes, ces
processus permettent de gagner en agilité et assurent ainsi une
meilleure gestion des urgences.

 Les 4 buts de la logistique :

1. Toutes les capacités doivent être bien exploitées


2. Travailler avec des réserves minimales
3. Assurer des livraisons le plus rapide possible
4. Respecter les délais

14
Chapitre 2: le transport

Section 1:
A. Définition :

Le transport est le déplacement d'objets, de marchandises, ou


d'individus (humains ou animaux) d'un endroit à un autre. Les modes de
transport incluent l'aviation, le chemin de fer, le transport routier,
le transport maritime, le transport par câble, l'acheminement par pipeline et
le transport spatial. Le mode dépend également du type de véhicule ou
d'infrastructure utilisé. Les moyens de transport peuvent inclure les véhicules
à propulsion humaine. L’automobile, la moto, le scooter, le bus, le métro,
le tramway le train le camion, la marche à pied, l’ascenseur, l’hélicoptère, le
bateau ou l’avion, etc. Le type de transport peut se caractériser par son
appartenance au secteur public ou privé.

B. Enjeux :

Le transport est un service (public ou privé selon les cas) nécessaire ou utile
pour de nombreux actes et activités de la vie courante. Le type de transport et
son caractère plus ou moins intermodal ont des conséquences en matière de
consommation d'espace et d'énergie, ainsi qu'en matière d'émissions de polluants
et de gaz à effet de serre (et donc en matière de santé environnement). Il est
aussi devenu un secteur économique lié à l'industrie du transport qui s'est
développée simultanément dans les domaines public et prévu depuis
la révolution industrielle. Ce développement a contribué au phénomène
de mondialisation, ainsi qu'au développement du tourisme de destinations
lointaines.

Le transport est un enjeu stratégique majeur, fragilisé par la montée rapide des
coûts énergétiques et la raréfaction de certaines ressources (foncières
notamment). Les investissements énormes qui y sont liés, sont à mettre en

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perspective des services rendus dans le modèle économique global où
la mobilité joue un rôle majeur. Les transitions énergétiques attendues semblent
imposer avant tout une utilisation économe des ressources, ce qui implique
d'inventer des transports du futur innovants, aux rendements globaux améliorés7,
pour ne pas mettre en péril jusqu'aux ressources nécessaires à la transition (on
parle de « transport intelligent » et « dé-carboné »). Un des enjeux est
sa durabilité qui implique aussi une opinion publique informée et consciente des
enjeux globaux et locaux du transport.

C. Moyens:
 Modes de transport :

Les modes de transport sont généralement classifiés selon les voies de


communication utilisées : transports terrestres (routier et ferroviaire ou guidés),
les transports maritime et fluvial le transport aérien. Le choix d'un mode de
transport peut être effectué en fonction de la disponibilité du moyen de
transport, de ses qualités (capacité, rapidité, sécurité, conformité aux
réglementations applicables aux marchandises, au commerce...), et de son coût,
par exemple. Pour le transport de marchandises dangereuses ou sensibles, la
notion de sûreté est aussi prise en compte.

 Multimodal :

Pour aller d'un point à un autre, il est souvent nécessaire de combiner ces
différents modes de transport. Il s'agit alors de transport multimodal, ou
intermodal, ou plurimodal, ou combiné. L'expression transport
intermodal désigne surtout le transport de marchandise, pour le transport de
voyageur on utilisera la notion plus générale d'inter modalité ou de multi
modalité. Cette combinaison de plusieurs modes de transports s'est nettement
modifiée grâce à l'arrivée d'internet et des technologies de l'information (TIC)
mobiles comme le téléphone portable. En effet, l'enchaînement de plusieurs

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modes nécessite la connaissance de nombreuses données (horaires, localisations,
correspondances) qui peuvent être apportées par les TIC. Il y a alors un
décloisonnement possible de toutes les solutions de mobilité : covoiturage, auto
partage, transport public, vélo en libre-service. Cette « nouvelle » mobilité est
parfois appelée 2.0 ou 3e mode (après le transport public et la voiture
individuelle privée).

Certaines marques telles que Tictac trip se positionnent depuis peu dans ce
secteur, en prônant l'inter modalité.

D. Sécurité :

La vitesse de circulation, variable, est en soi un facteur de risque qui fait de


la sécurité des transports un enjeu important. Les questions de sécurité sont
complexes et prennent en compte l'ensemble des éléments constituant un
transport : le véhicule, le conducteur, la marchandise, les personnes transportées,
les animaux et les infrastructures.

Le Transport de matières dangereuses est réglementé, pour des raisons de


sécurité. Au-delà, et depuis le 11 septembre, l'ouvrage de référence,
réglementant le transport de marchandises dangereuses (A.D.R.) aborde aussi les
questions de sûreté, afin de limiter les risques d'attentats perpétrés avec des
matières et des produits détournés de leur moyen de transport. Sur tous les
véhicules qui transportent des matières dangereuses, figurent sur une plaque
orange un code d'identification du danger, appelé parfois code Kemmler et un
numéro ONU qui indiquent quels types de matières est transportées dans le
véhicule.

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Section 2 :
L’agrément de transport au Maroc :
Au Maroc, l'agrément ou autorisation de transport est une autorisation
délivrée aux citoyens marocains qui en font la demande, pour exploiter
le service public de transport. Souvent délivrés dans des conditions très floues,
elles visent à aider les rentiers.

Le droit :

Le Dahir no 1.63.260 du 24 joumada II 1383 (2 novembre 1963) relatif aux


transports par véhicules automobiles sur route tel qu'il a été modifié et complété
par la loi no 16.99, stipule dans son article 5 que :

Quiconque veut exploiter un service public de transports routier en commun de


voyageurs par véhicules automobiles, doit :

1. être marocain ;

2. être personnellement agréé à cet effet ;

3. obtenir, en outre, pour chacun des véhicules affectés au service, une carte
d'autorisation spéciale.

D'après les articles suivants, les agréments sont délivrés par une "commission
des transports" pour une durée de sept ans renouvelable.

Il n’existe aucun critère de sélection ni de suivi des rentiers ni aucun bureau de


dépôt des demandes des agréments.

Par ailleurs, l’existence d’un agrément ne garantit pas à la population


l’exploitation de celui-ci – si le détenteur de l’agrément ne trouve pas preneur
pour le prix qu’il souhaite il peut prendre la décision de laisser celui-ci dormir et
ne rien faire du tout.

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Partie 2 :
Chapitre 1 : transport routier
Section 1 :

Stratégie du transport routier

Le secteur du transport routier, qu’il s’agisse du transport en commun de


personnes ou du transport de marchandises constitue l’un des principaux
facteurs contribuant directement ou indirectement à la mobilité des citoyens
et aux flux de marchandises, ainsi qu’au processus de production et de
développement des échanges commerciaux tant au niveau national
qu’international.
La prédominance du transport routier résulte de la part de ce mode qui
réalise 75 % des flux de transport de marchandises (hors phosphates) et 35
% des déplacements interurbains de personnes. De même que ce mode de
transport contribue à la création d’environ 200.000 postes d’emplois directs
sans compter les postes d’emplois indirects.

Considérant ces données et eu égard aux défis majeurs auxquels le Maroc


est confronté en ce début du 3ème millénaire, ainsi qu’aux aspirations et
objectifs stratégiques définis dans le programme gouvernemental et dans la
stratégie nationale de la compétitivité logistique ; le secteur du transport
routier est devenu la pierre angulaire de toutes les problématiques liées à la
sécurité, à la coopération, au partenariat, à la cohésion sociale et au
développement socio-économique et politique. Pour ces raisons, la nécessité
de développer la capacité de ses services sur les plans de qualité, de sécurité
routière et de coût est impérieuse.

Dans ce cadre ; le Ministère de l’Equipement, du Transport et de la


Logistique déploie des efforts sans précédents en vue de réformer l’arsenal
juridique réglementant le secteur, de mettre à niveau l’élément humain sur le

19
plan professionnel et social et la mise à niveau des différentes prestations de
transport routier et la révision des procédures y afférentes en vue de
remplacer le régime d’autorisation par celui de déclarations et l’adoption de
cahiers de charges, ainsi que le renforcement de la coopération
internationale bilatérale dans le domaine du transport international par route.

S’agissant de la sécurité routière, le fléau des accidents de la circulation sur


nos routes constitue une véritable hécatombe décimant quotidiennement les
vies de dizaine de citoyens innocents, et provocants des handicaps durables
pour des centaines de victimes, ce qui entraine d’énormes souffrances aux
familles et proches des victimes.

De même que résultent de ces accidents, des répercussions négatives au


niveau social et économique du fait qu’ils entrainent quotidiennement plus
de 11 tués et 34 blessés graves, nonobstant leur coût social et économique
lourd estimé à 13 milliards de Dh/an.

Aussi, le traitement du fléau des accidents de la circulation requiert la


mobilisation de toutes les instances concernées par cette problématique :
Administrations et société civile en vue de doubler d’efforts et de
coordination dans la lutte contre ce fléau.

Dans ce cadre, le Ministère de l’Equipement, du Transport et de la


Logistique œuvre pour renforcer l’arsenal du contrôle routier et de
répression en vue de limiter les comportements irresponsables de certains
conducteurs et accompagner ces efforts par des actions de sensibilisation, de
communication et d’éducation routière et la mise à niveau des
infrastructures et de secours aux victimes des accidents de la route. De
même qu’une nouvelle approche est adoptée pour la coopération avec la
société civile basée sur la contractualisation avec les associations de la

20
société civile, sur des programmes intégrés d’éducation routière et l’examen
d’opportunité de leur financement.

En ce qui concerne la qualité des services offerts aux citoyens et aux


usagers, les efforts du Ministère de l’Equipment et du Transports sont
concentrés actuellement sur l’amélioration des services relatifs aux permi s
de conduire et aux cartes grises et ce, conformément aux orientations
émanant du programme gouvernemental relatives au rétablissement de la
confiance entre l’Administration et le citoyen et à la simplification des
procédures administratives.

C’est ainsi qu’en vue d’affronter ces défis et la mise en œuvre des mesures
d’urgence de réforme et de mise à niveau du secteur du transport routier et
de la sécurité routière, le Ministère de l’Equipement, du Transport et de la
Logistique a élaboré une feuille de route axée sur les thèmes suivants :

 Réforme du secteur du transport en commun de personnes par route ;


 Mise à niveau du transport en commun de personne en milieu rural ;
 Mise à niveau du transport de marchandises par route ;
 La sécurité routière ;
 Amélioration des services liés aux permis de conduire et cartes grises ;
 Mise à niveau de l’administration.

Missions de la Direction du Transport Routier et de la Sécurité


Routière :

Modifie le 11-04-2014 N° 2

La Direction du Transport Routier et de la Sécurité Routière a pour mission :

 D’élaborer et mettre en œuvre la politique du ministère en matière de


transport routier et de sécurité routière.

21
 D’élaborer les études stratégiques du secteur et toutes les études nécessaires
au développement du secteur.
 De préparer les plans d’action pour la mise en œuvre de la stratégie de la
sécurité routière.
 De suivre et évaluer la mise en œuvre de la stratégie de la sécurité routière;
à ce titre elle est le secrétariat du comité permanent de sécurité routière.
 D’élaborer la politique menée en matière d’éducation routière. Définir les
règles et conditions d’organisation des examens de permis de conduire ainsi
que les dispositions relatives à l’enseignement de la conduite et de la
sécurité routière.
 D’élaborer les études spécifiques à la sécurité routière.
 De piloter et coordonner l’ensemble des travaux législatifs et réglementaires
concernant le code de la route.
 D’élaborer la réglementation relative à la sécurité des transports routiers et
veiller à son application.
 D’élaborer la réglementation des transports routiers et veiller à son
application.
 D’animer, organiser et contrôler la profession du transport routier.
 De veiller à l’exécution des accords internationaux en matière de transport
routier et de sécurité routière.
 D’homologuer, suivre et contrôler les établissements agrées (centres de
visite technique, établissements d’enseignement de la conduite, agences de
location de voitures sans chauffeur…).
 D’élaborer les règles de délivrance des permis conduire et d’immatriculation
des véhicules.
 D’élaborer les règles du contrôle des transports routiers et les sanctions
administratives.
 D’élaborer les règles de contrôle technique et d’homologation des véhicules
automobiles et de leurs accessoires.

22
 De tenir et suivre l'observatoire des transports routiers.
 D’assurer le suivi technique de la mise en œuvre des plans d’action des
établissements sous tutelle.

Section 2 :
Les parties au contrat de transport de marchandises :

Droit de transport

Le droit du transport est le droit qui s'applique aux transporteurs, aux clients et
utilisateurs des moyens de transport et aux intermédiaires ainsi qu'aux
revendeurs de billets.
Les transporteurs peuvent être des transporteurs routiers, des transporteurs
ferroviaires, des transporteurs maritimes ou des transporteurs aériens.
Le droit du transport se divise en plusieurs catégories selon :
 selon qu'il s'agit de transport de voyageurs ou de marchandises ;
 selon le mode de transport considéré ; ainsi il existe le droit maritime, le
droit aérien, le droit du tourisme, le droit du transport terrestre et le droit
du transport multimodal ;
 selon qu'il s'agit de transport national (ou intérieur), soumis à la législation
du pays considéré, ou de transport international, régi par des conventions
internationales, telles que la convention de Varsovie pour le transport
aérien, la convention CMR ou la convention TIR pour le transport routier,
ou la convention de Berne pour le transport ferroviaire.
Le droit du transport s'appuie principalement sur le contrat de transport et n'est
applicable dans la majeure partie des cas qu'à la condition qu'un tel contrat
existe.
En règle générale, le transporteur est soumis à une obligation de résultat :
acheminer à bon port les marchandises en bon état et les voyageurs sains et sauf,

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dans les délais convenus. Il ne peut se libérer de cette obligation que dans le cas
de force majeure, mais il peut parfois limiter sa responsabilité par convention.

Chapitre 2 : la tarification de transport routier

Section 1 :

Tarification :

Le principe général est celui de la libre négociation des tarifs.

Le rapport poids-volume est 1 tonne pour 3 m3

 tarification en mètre linéaire

Pour les prestations de transport routier en groupage, les transporteurs peuvent


rendre des cotations prenant en compte le poids, le volume ou l’occupation au
sol.

L’occupation au sol est en lien direct avec ce qu’on appelle le mètre linéaire.

ML = longueur de la palette en M * largeur de la palette en M / 2.40 M

Section 2 : étude de cas

Soit un envoi d’une entreprise de 18 palettes euros (hauteur 1.84m) non


gerbables, pesant chacune 163kg.

L’envoi sera effectué dans un véhicule articulé de type Tautliner.

La grille tarifaire est la suivante :

De 3t à De 5t à De 10t à De 15t à De 20t


4.99t 9.99t 14.99t 19.99t à24.99t
Porteur 55.4 49.20 41.52 32.96 25.87
Véhicule 68.57 59.32 43.78 40.96 35.85

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articulé
Train 72.13 66.30 54.36 48.24 36.85
routier

Frais fixe par envoi : 5euro

 rapport :

1ML = 1760KG

Problème :
Calculer le cout de transport pour cette livraison

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Conclusion
Les données :
18 plt  (1.2m*0.8m)
Hauteur = 1.84 m/plt
Non gerbables
Poids /plt =163kg
1ML  1700kg
 Mètre linéaire pour livraison :

ML = (Langueur * largeur)/2.40m = (1.2*0.8)/2.40=0.4ML/plt

∑ML = 18plt *0.4= 7.2 ML

On sait que: 1ML= 1760KG

7.2ML= x ?

X= 7.2*1760= 12672kg
Poids par mètre linéaire : 12672KG

Poids réel = 163*18=2934 KG

Poids taxable = 12672 kg = 12.672T

Prix /KG = 43.78€ /T

Cout de livraison = (43.78*12.672) +5=559.78€

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