Vous êtes sur la page 1sur 74

Stage d’Approfondissement S8

« L’optimisation du processus de
l’entreposage a l’import et la
performance de la chaine logistique :
Cas de LA RAM Cargo »

Elaboré par :
Farnaoui Mohamed Jad

Sous l’encadrement de :

Madame EL Kartit Imane : Enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale de


Commerce et de Gestion de Marrakech

Monsieur AMINE Yassine : Chef de Centre Fret Aéroport Marrakech


Ménara

Année universitaire : 2021/2022


Résumé

Dans un monde caractérisé par la mondialisation et la globalisation des échanges, satisfaire le


client devient un dénuement et aussi un défi que chaque organisation doit le confronter pour
faire face à la concurrence acharnée, pour concrétiser ceci la bonne gestion des chaines
logistiques est un élément primordial pour arriver à une certaine efficacité et efficience qui
permet davantage de répondre aux attentes des clients.

L’élément le plus important dans le processus du commerce international c’est la partie du


transport de la marchandise et son acheminement, c’est la partie qui consomme plus de temps
et de cout.

De ce fait, le fret aérien devient de plus en plus un mode de transport privilégié et commence à
concurrencer les autres modes de transport grâce aux multitudes des avantages qui présente,
mais garantir la sécurité et la sureté des vols reste le souci majeur du fret aérien.

Toutefois, l’optimisation des processus du fret aérien nous permet d’avoir une chaine logistique
performante et par suite répondre à toutes les exigences du client et être compétitive sur ce
marché du transport aérien.

Dans cette vision, s’inscrit la finalité de notre étude, nous analysons la fonction de l’entreposage
a l’import au sein de la RAM Cargo et comment l’optimisation de ce processus nous permettra
d’avoir une chaine logistique performante du fret aérien, cette analyse se fera à l’aide de
plusieurs observations et un contact direct avec le processus et les différents intervenants.

Pour peaufiner davantage l’étude on a fait appel à 2 méthodes d’analyse logistique à savoir le
diagramme d’ISHIKAWA et la méthode d’analyse de déroulement qui va nous permettre de
bien déterminer les anomalies et les problèmes qui entrave l’évolution du processus
d’entreposage, de cette base on a proposé des pistes d’amélioration qui serviront à améliorer la
fonction et prendre des décisions rapides et efficaces

1
Abstract

In a world characterized by the globalization of exchanges, it becomes so challenging for each


organization to satisfy a customer in such a fierce environment forced by other organizations,
in order to achieve this, a good management of supply chains is an important part. To ensure
that the organization is effective and efficient it must meets customers expectations.

The most important element in international trading process it is the transport of goods and
delivery services, this is the most time consuming and expensive part.

As a result, airfreight is becoming increasingly important and preferred method of


transportation and it is beginning to compete other modes of transportation due to the multitude
of its advantages. However, to ensure the safety and the security of flights remains the major
concern of airfreight.

The optimization of airfreight processes allows us to have an efficient supply chain and meet
all customers requirements which will be helpful to compete in this air transport market.

In this version, fits the purpose of our study, we analyse the fonction of import warehousing
within RAM cargo and how the optimization of the process will helps us to have an efficient
airfright supply chain. Using several observations, direct contact with the process and the
various stakeholders have helped us to analyse this.

To further refine the study, we used two different methods of logiscal analysis, the ISHTKAWA
diagram and the method of progress analysis, which will allow us to clearly determine the
anomalies and the problems which hinder the evolution. From this warehousing process, from
this base, improvement areas have been proposed, that will serve to improve function and make
quick and efficient decisions.

2
Remerciement

En préambule à ce rapport, je voudrais adresser mes remerciements les plus sincères aux
personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce rapport qu’au
corps professoral et administratif de l’école nationale de commerce et de gestion de Marrakech
pour leurs efforts considérables et qui ont contribué à la réussite de cette formidable année
universitaire.

Je tiens à remercier sincèrement Madame ELKARTIT Imane, qui, en tant qu’encadrante s’est
toujours montrée à l’écoute et très disponible tout au long de la réalisation de ce travail, ainsi
Je tiens également à remercier Monsieur AMINE Yassine, chef de centre fret de la RAM Cargo
à l’aéroport Marrakech pour son encadrement et ses orientations et son accueil tout au long de
mon stage et de la rédaction du ce rapport.

Je remercie également Monsieur ELKHALOUFI Abderrahim, le responsable du service export


import au sein de la RAM Cargo qui m’a aidé beaucoup, on me présentant les informations et
les données nécessaires pour réaliser ce travail.

Je remercie l’ensemble du staff de la RAM Cargo pour l’accueil sympathique et chaleureux et


leur coopération professionnelle tout au long de cette période.

3
Sommaire

Introduction générale.................................................................................................................. 6

Partie Théorique : Processus d'entreposage et la performance de la chaine logistique : Revue de


la littérature .............................................................................................................................. 10

Chapitre 1 : La logistique d’entreposage dans le fret aérien : Définitions et généralités. ........ 11

Section 1 : Le Fret aérien : ................................................................................................... 11

Section 2 : La logistique d’entreposage : ............................................................................. 20

Chapitre 2 : La chaine logistique performante : ....................................................................... 27

Section 1 : La chaine logistique : état de l’art : .................................................................... 27

Section 2 : Focus sur la performance d’une chaine logistique : ........................................... 34

Partie pratique : Optimisation du processus de l’entreposage a l’import et la performance de la


chaine logistique : Cas de la RAM Cargo ................................................................................ 40

Chapitre 1 : Présentation du terrain d’étude : ........................................................................... 42

Section 1 : La RAM Cargo en chiffres : ............................................................................... 42

Section 2 : Présentation de fonction d'entreposage à l'import de la ram cargo .................... 44

Chapitre 2 : Optimisation du processus d'entreposage à l'import : Analyses des résultats ...... 50

Section 1 : Analyse des anomalies du processus de l’entreposage : .................................... 50

Section 2 : Propositions d’amélioration et actions correctives : .......................................... 56

Conclusion :.............................................................................................................................. 61

Bibliographie ............................................................................................................................ 64

Webographie ............................................................................................................................ 66

Annexes .................................................................................................................................... 67

4
Liste des figures
Figure 1: Le tarif général .......................................................................................................... 16
Figure 2: Les tarifs spéciaux .................................................................................................... 16
Figure 3: Fonctionnement de la LTA de groupage .................................................................. 19
Figure 4: Entrepôt standard ...................................................................................................... 22
Figure 5: Entrepôt de ventilation .............................................................................................. 23
Figure 6: Organigramme d'un entrepôt logistique.................................................................... 26
Figure 7: Le champ de la supply chain .................................................................................... 31
Figure 8: Les relations entre la logistique et la supply chain ................................................... 32
Figure 9: les différents maillons d’une chaîne de production .................................................. 37
Figure 10: Triptyque : Qualité-Coût-Délai ............................................................................... 38
Figure 11: Tableau de bord type d'un entrepôt ......................................................................... 39
Figure 12:Organigramme du département d’exploitation Cargo ............................................. 43
Figure 13:Tractage du FRET par le cariste de l’avion jusqu'au Terminal Cargo. ................... 46
Figure 14:Le pointage physique du fret à base du manifeste du vol ........................................ 46
Figure 15:Émission des Avis d’arrivée et des notes de livraison ............................................. 47
Figure 16: Diagramme d'ISHIKAWA...................................................................................... 52
Figure 17: Diagramme d'Ishikawa de la ram cargo .................................................................. 54
Figure 18: Symboles utilisés en analyse de déroulement ......................................................... 55
Figure 19: Réception du fret avec RFID .................................................................................. 59

5
Introduction générale

Dans nos jours le Fret aérien ou le transport aérien de marchandises commence à devenir un
mode de transport très intéressant et privilégié dans le commerce international et les échanges
entre les pays du monde chose qui a donné une nouvelle dimension au secteur du fret avec des
nouvelles règles du jeu économique au monde, qui sont fondées sur des notions comme les flux
tendus, le pilotage des flux, le juste à temps et surtout la sécurité de la chaine logistique avec
tous ces maillons.

Le transport aérien ou le fret aérien est une activité qui est soumise aux règlements de l’IATA
et régi par des conventions internationales et des accords.

Le fret aérien est règlementé par 2 textes qui sont important , le premier est signé le 12 Octobre
1929 , il s’agit de la convention de Varsovie , le deuxième texte c’est le protocole de la HAYE
qui est signé le 20 septembre 1955, l’objet de la rédaction de ces textes c’est pour unifier les
règles du transport aérien, bien évidemment la majorité des compagnies aériens du transport
ont signé plusieurs conventions internationales entre elles comme sorte d’engagement pour
respecter les conditions du transport par rapport aux normes de la sécurité par rapports aux
tarifications communes ( la dégressivité du tarif, c’est une notion qui veut dire que le client ou
l’expéditeur a intérêt à payer un montant pour un poids qui supérieur à celui qui est transporté
réellement ,c’est la notion de PAYANT POUR et les tarifs ULD (Unit Load Devices) ou l’unité
de chargement aérienne et les tarifs spéciaux ou Corates : specific commodity rates qui sont
appliqués à des catégories bien spécifiques et particulières de la cargaison), ces conventions et
ces accords font référence principalement à l’IATA ( International Air Transport Association),
ces conventions permettent aux compagnies aériennes d’avoir une bonne vision sur le métier
du fret et avoir un cadre de référence pour se baser et pour se protéger , il permet aussi pour les
expéditeurs ou les clients de bénéficier des services de qualité , des tarifs concurrentiels et
intéressants, les conventions aident également à déterminer les responsabilités de toutes les
parties prenantes dès la signature de la LTA ( lettre de transport aérien ) jusqu’à la livraison et
la remise de la marchandise a sa destination, donc toutes les pertes et les avaries sont à
indemniser sans la nécessité que le destinataire ou le client appelé également expéditeur ait à
apporter la preuve de la faute du transporteur, mais le transporteur peut être exonérer de cette

6
responsabilité dans certains cas où il prouve qu’il a pris toutes les mesures nécessaires ( cas
d’une force majeure) etc.

Le fret aérien peut être intéressant et envisageable que le fret maritime si par exemple la valeur
de la cargaison est supérieure à 4 fois la valeur du transport ou si le cout du transport aérien est
4 fois moins que le fret maritime et il existe plusieurs types du contrat de fret aérien (charter et
part-charter) avec des conditions d’application bien précises mais ce type de contrats est libre
bien pour sa tarification et même pour sa réglementation

Grace a de la mondialisation, la voie aérienne pour le transport de marchandise a beaucoup


évolué durant ces années et aussi sa fréquence d’utilisation augmente jour après jour, surtout
pour les envois internationaux.

En 2019, on peut constater que plus de 61 millions de tonnes est livrées et transportées par voie
aérien dans tous les coins monde. Malgré que la pandémie de coronavirus ait freiné et retardé
les échanges mondiaux, mais IATA affirme qu'en 2021 le volume du trafic de transport aérien
mondial a évolué par un pourcentage de 18.7 % et donc il revient à son niveau optimal d'avant
la pandémie.

Le fret aérien est la solution idéale pour les livraisons et les cargaisons qui nécessitent des délais
d’acheminements courts et rapides en traversant de longues distances à travers les continents,
le transport aérien est la meilleure solution pour les livraisons urgentes , de un il nous permet
d’éviter ou de réduire ce qu’on appelle le transit-time des cargaisons pour essayer de minimiser
le plus les ruptures des charges dans la chaines logistique et même d’optimiser le cadre d’un
time -to- market, le fret aérien est aussi sécurisé grâce à des règlementations sévères dans ce
sens, les marchandises sont acheminées dans des conteneurs et des palettes standardisées pour
faciliter les opérations de chargement et de déchargement

Le transport aérien est privilégié donc pour les produits avec une durée de vie très limitée
comme les fruits et légumes etc. aussi pour les produits fragiles comme les équipements
médicaux et les matériaux de laboratoire également pour les marchandises avec une valeur
économique élevée comme les bijoux les diamants etc.

Selon IATA , le fret aérien a dépassé le niveau pré-pandémie, avec une demande qui est en
hausse avec presque 4,4% en mars 2021 par rapport à mars 2019 et qui augmente mois après
mois , les volumes augment également avec une hausse de 0,4% par rapport à février 2021 ceci
est expliqué par les conditions économiques qui restent favorables pour le fret aérien ( une large

7
demande d’exportation qui augmente, les délais de livraison qui augmentent pour les autres
transports ce qui rend le fret aérien privilégié ) donc le transport aérien de marchandise reste
l’aspect positif du monde de l’aviation , la crise nous a montré que ce secteur peut relever et
dépasser tous les défis fondamentaux grâce à l’innovation , le fret aérien conserve toujours
l’élan après la pandémie pour assurer son efficacité et son efficience

En ce qui concerne le Maroc et l’Afrique on remarque une augmentation de la demande de


24,6% en mars 2021 par rapport à 2019, c’est une forte croissance et évolution qui dépasse
toutes les régions du monde, ceci est dû à l’expansion des voies du commerce entre l’Afrique
et l’Asie qui nous a donné cette forte croissance. La RAM ou la royale air Maroc est une partie
prenante essentielle du tissu économique nationale , depuis toujours cette compagnie s’est
engagé et mobilisée pour accomplir sa mission et son rôle qui s’agit d’accompagner les
entreprises marocaines qui s’ouvrent sur des marchés internationaux et aussi de mettre toutes
ses performances et ses expertises au services de la dynamique des échanges et des clients que
ça soit au niveau national ou international, grâce à cette orientation l’activité du fret de la
compagnie Royal Air Maroc connait une croissance et un développement remarquable , ces
derniers résultent de la volonté de la compagnie de s’ouvrir sur le monde. Et comme j’ai eu
l’occasion de passer un stage d’approfondissement au sein de la Ram Cargo, je vois que c’est
important de traiter une problématique sur le service import et plus précisément le processus
d’entreposage , vu que ce dernier est un élément important dans la chaine logistique du fret a
l’import c’est dans cette perspective que s’inscrit cette étude qui se présente comme suit :
l’optimisation du processus d’entreposage a l’import et la performance de la chaine logistique
du fret aérien.

Donc c’est quoi d’abord le fret aérien ? c’est quoi une chaine logistique performante ? comment
l’entreposage nous nous permet d’avoir une bonne chaine logistique ? quelles sont les
problèmes rencontrés lors de l’entreposage ? et comment améliorer ce processus

L’objectif de l’étude c’est de montrer le rôle de l’optimisation du processus de l’import et


surtout la partie de l’entreposage sur la performance de la chaine logistique du fret aérien, et
pour se faire nous allons analyser ce processus grâce a une observation participante et une
confrontation avec toutes les parties prenantes et les intervenants qui entre en contacts dans ce
processus d’entreposage

Pour mener une étude efficace et pertinente, le rapport sera divisé en 2 grandes parties :

8
Première partie : qui est une partie théorique qui se subdivise à son tour en deux chapitres, dont
on va s’intéresser au revue littérature qui vise à évoquer les concepts théoriques qui ont une
relation directe ou indirecte avec la problématique et aussi pour se familiariser avec cette
dernière et la cadrer pour démontrer les liens qui existent

Deuxième partie : une partie pratique qui se compose également de deux chapitres le premier
vise à présenter le terrain d’étude dans nos cas c’est le secteur du fret aérien et plus précisément
la Ram Cargo Marrakech et un deuxième chapitre pour étudier et analyser la problématique
dans le cas de la ram cargo Marrakech toujours.

9
Partie Théorique : Processus d'entreposage et la performance de la
chaine logistique : Revue de la littérature

10
Chapitre 1 : La logistique d’entreposage dans le fret aérien :
Définitions et généralités.
Section 1 : Le Fret aérien :
A. Les définitions :
Affrètement : une activité ou le transporteur délègue la tâche et la charge d’effectuer
toute ou une partie du transport par voie aérienne a un transporteur.
Le fret aérien : selon IATA ce sont tous les biens transportés par voie aérien non
accompagnés par des passagers, à l’exception des bagages.
Un vol régulier : tout simplement il s’agit d’un vol qui est planifié annuellement ou
quotidiennement à l’avance avec des jours et des horaires bien précises pour lui
permettre de répondre à la demande de la clientèle.
Un vol non régulier : on peut l’appeler également un vol affrété, un vol à la demande ou
même un vol charter, il s’agit d’un vol vendu complètement à une date et destination
précise par une campagne aérienne, ce type des vols est soumis aux mêmes contraintes
que les vols normaux ou réguliers.
Le Pré ou Post-acheminement : c’est une opération qui consiste à acheminer la
marchandise à destination ou à départ d’un aéroport, pour les compagnies aérienne
l’acheminement est plus économique et rentable s’il est effectué par voie terrestre « fret
aérien camionné » ou encore « vol camionné », la compagnie aérienne effectue donc ce
voyage sous la LTA avec des tarifs et des conditions propres du fret aérien.

B. Les différents types de fret :


Il existe principalement 3 types du fret aérien :

Le fret général (General Cargo) : on peut l’appeler aussi fret traditionnel il s’agit d’un
fret qui n’est pas caractérisé par son urgence, il est caractérisé aussi par son petit volume
ce qui lui donne la possibilité d’être transporter en unités de charge sur plusieurs vols
réguliers avec une possibilité d’être pré-acheminer ou post-acheminer avec d’autre
mode de transport (transport routier par exemple).

Le fret express : c’est un type de fret qui peut être expédier jusqu’au client final (Door
to Door), il doit respecter les contraintes du temps qui sont très sévères et rigoureuses il
est caractérisé par son urgence (le délai de livraison est très court et varie entre 24h et 4
11
jours), il s’agit généralement des petits envois transportés généralement sur des aéronefs
qui sont un type d’avion spécial pour les compagnies « expressisstes » ou intégrateurs.
Un intégrateur peut prendre en charge toutes les opérations du transport Door to Door
ainsi que l’acheminement en amont et en aval par voie terrestre, le tri, les formalités
douanières plus le transport principal (aérien), généralement les intégrateurs disposent
d’une flotte d’avion adressée au transport de la marchandise et aussi une flotte de
camions et véhicules routiers, parmi les intégrateurs les plus connus on trouve : FEDEX
et DHL

Le fret charter : c’est un type adapté à tout type de cargaison, il est transporté dans des
vols non réguliers ou charter pour répondre à des besoins spécifiques d’acheminement

C. Les types de marchandises transportées par voie aérienne :


Plusieurs types de marchandises sont transportées par avion parmi c’est type on retrouve :

Les produits périssables (sous température dirigée) : ce sont des types des produits qui
doivent être consommés frais, leurs voyages nécessitent des conditions spéciales parmi
ces produits on a : les fleurs et plantes, les viandes, les poissons, les fruits et légumes et
les produits pharmaceutique etc…
Les animaux vivants
Les produits à forte valeur économique, comme par exemple les œuvre d’art, les
produits de luxe, les produits high-technologies etc.
Les produits des compétitions internationales : ce sont également des produits à forte
valeur ajoutée comme les voitures et les motos de courses, les matériels de la logistique
des grands événement etc…
Les campagnes humanitaires ou promotionnelles : dans ce type on trouve des vins de
luxe, les produits de la mode, les produits de première nécessité pour les campagnes
humanitaires et les foires internationales

Pour ce type de marchandise le critère du délai de livraison est déterminant et primordiale,


généralement ces produits traversent le monde et parcourent de longues distances, ce sont donc
transportés en flux tendus

12
D. Le marché du fret aérien
a. La déréglementation
Plusieurs accords ont été signés dans ce sens on trouve :

Les accords des Bermudes : le transport aérien était règlementé par IATA, cette dernière
décidait la tarification, surveillait l’application de ces tarifs et sanctionnait les
compagnies aériennes, édictait des cadres réglementaires du transport à respecter et
offrait des certificats pour les agents du fret, les décisions de IATA et ces règlements
doivent être respectés à l’unanimité.

La déréglementation américaine :elle appliquée au début des années 1980 , elle basée
sur la liberté totale d’exploitation et une liberté totale des tarifs, mais cette
déréglementation a subi plusieurs conséquences, on retrouve : une hausse et un
effondrement des tarifications, plusieurs compagnies aériennes ont abandonné les vols
les moins rentables , les créneaux vides sont occupés par des nouveaux entrants ( les
sociétés de groupages), qui ont créé par la suite des hubs pour le groupages de la
marchandise ( groupage de fret) et qui proposent des services de livraisons a domiciles
, alors la naissance des intégrés, cette déréglementation a permet de multiplier les offres
des services des compagnies du fret aérien, on parle donc des compagnies de l’express
ou expressisstes.

La déréglementation européenne : l’union européen a mis en place une stratégie de


déréglementation , un premier paquet en 1987 pour assouplir les règles déjà établies ,
en 1990 un deuxième paquet de mesures qui a pour objectif d’ouvrir le marché du
transport aérien , un troisième paquet en 1992 qui vise à créer un licence communautaire
de transport aérien pour les compagnies de l’union européen , et aussi consacrer des
principes pour le libre accès au marché avec une liberté des tarifications avec une
possibilité que les états imposent des obligations de service à caractère public

Toutes ces mesures de déréglementation et de libéralisation du marché du transport et du fret


aérien trouvent plusieurs limites dans la nécessité d’offrir et de garantir une sureté et une
sécurité de ce transport aérien

13
b. Les moyens de transports :
Les moyens de transport aérien ne cessent pas d’évoluer depuis les années 40, avec des
capacités maximums de 2 à 3 tonnes sur des distances courtes, après 1945 l’apparition des
avions cargo DC-4 avec une capacité de 4 tonnes avec une distances moyennes de 200 km,
actuellement un avion-cargo peut supporter jusqu’à 110 tonnes, A380 peut transporter jusqu’à
150 tonnes

c. Les infrastructures :
Les infrastructures du transport aérien ont beaucoup développé mais ce développement n’est
pas suffisant vu que la majorité de ces aéroports sont saturés plus que les contraintes liées à
l’environnement (bruit) chose qui est un obstacle au développement de ce secteur

d. La demande
Au niveau international, représente que 4% du tonnage des frets transportés par contre ces 4%
représente 47% des échanges commerciaux en valeur et qui atteint les 2500 milliards de dollars.

Le fret aérien a connu une évolution importante en termes de volume qui touche les 4,4%
jusqu’à 2020, mais le fret aérien et le type le plus sensible aux variations et aux fluctuations du
marché surtout au niveau des tarifs pas comme les autres modes de transport, si ce type des
devenu moins compétitifs les expéditeurs tourneront vers d’autres modes transports (le
maritime par exemple).

Les clients du fret aérien sont trop exigeants et donnent une grandes priorité pour la rapidité
d’exécution et de livraison de la marchandises, les expéditeurs testent alors la durée du transport
Door to Door, mais le fret aérien connait un grand inconvénient , c’est que les conteneurs
aériens ne sont pas compatibles avec les autres moyens du transport, il doivent donc être chargés
et déchargés sur les aéroports ce qui donne des ruptures de charges , le fret aérien est aussi
pénalisé par les servitudes de nuit qui sont imposés par la majorité des aéroports , en parallèle
le fret maritime a beaucoup évolué , surtout avec la diminution des délais d’acheminement avec
une bonne organisation du temps de passage dans les ports ( simplifications des formalités
douanières et la conteneurisations etc. .), le fret aérien n’exige pas trop de formalités en termes
d’emballage pas comme le fret maritime.

e. Offre :
Ils existent plusieurs produits ou plutôt les offres « produit » de l’aérien, on retrouve :

 Vrac

14
 Conteneur : les envois qui sont transportés par conteneurs n’existent qu’entre aéroport
et aéroport, pas d’intermodalité
 Groupage : ce type bénéficie d’un tarif très bas mais l’inconvénient c’est le temps de
livraison qui est très lent
 Express colis : les délais de livraison sont garantis
 Services intégrés : ces services garantie une responsabilité totale du point de départ
jusqu’à l’arrivé

En ce qui concerne les transporteurs, on peut remarquer que le fret aérien représente presque
20% des revenus et des recettes des compagnies aériennes, donc ces dernières essayent
toujours de développer l’efficacité de leurs services et leur organisation pour gagner en
délais de livraison et du transport, pour cela elles développent des systèmes de HUB, aussi
la rapidité du transit et même la traçabilité des envois avec une efficacité d’Edition des
paperasses.

E. La tarification du fret aérien


a. La tarification du marché et d’affrètement :
Les tarifs sont soumis à la loi de l’offre et la demande du fret aérien, la tarification est négociable
d’une manière libre

L’affrètement est soumis également à la loi de l’offre et la demande, elle est calculée à l’heure
exacte du vol

b. La tarification publiée :
IATA publient régulièrement des grilles contenant des tarifs applicables par ses adhérents c’est
le TACT : The air cargo Tariff), ces tarifs se calcule en se basant sur les ULD (Unit Load
Devices), la nature, la qualité de cargaisons et l’itinéraire.

Les étapes pour déterminer les tarifications sont :

 Détermination du poids brut réel de l’expédition en Kg


 Détermination du poids fictif : le volume /6
 Détermination du poids taxable : on prend le poids le plus importants
 Identification de la relation (lieu de départ / lieu d’arrivée)
 Identification de la nature de la cargaison
 Détermination de la valeur déclarée (généralement 110% CIP, une déclaration implique
une surtaxe intitulée ad valorem

15
Figure 1: Le tarif général

c. Les tarifs spéciaux :


Commodity rates ou Corates ou appelé également tarifs spéciaux, ces tarifs donnent la
possibilité au fret de bénéficier des tarifs réduits mais sous conditions par exemple un itinéraire
précis ou une catégorie de cargaison précise ou des quantité importante

Figure 2: Les tarifs spéciaux

Les frais complémentaires au tarif :

 La taxe de LTA : ce sont des frais pour émettre le document de transport soit par la
compagnie aérienne ou l’agent du fret
 La taxe de l’aéroport : taxes due au transporteur, ce sont des frais d’enregistrement de
la compagnie aérienne
 La taxe de la sureté : une taxe pour sécuriser le fret en transport aérien
 La taxe d’assurance du risque : c’est un surcout d’assurance supporté par les
transporteurs
 La taxe de la surcharge carburant ou la BAF : varie en fonction des fluctuations du prix
du fuel sur le marché

NB : ces taxes sont d’un caractère obligatoire

16
 Les frais customs : des frais qui couvrent la transmission des données à l’export
 Ad valorem : frais de déclaration de la valeur du fret
 Frais de traitement
 Assurance tous risques : la majorité des compagnies proposent de assurances tous
risques qui couvrent toutes les avaries

NB : ce sont des taxes et frais optionnels

F. Les documents du transport aérien :


a. La lettre de transport aérien : LTA
Toutes les relations commerciales, la documentation est une étape essentielle de ce processus,
le contrat du transport est représenté par ce qu’on appelle un document du transport, la LTA ou
lettre de transport aérien. En anglais c’est AWB ( Airway Bill) elle est considéré comme un
contrat du fret aérien ou du transport entre le client ( l’expéditeur) et le transporteur, les agents
du fret avec une agrégation peuvent émettre la LTA en leur au lieu du transporteur, en ce qui
concerne la forme pour émettre une lettre de transport aérien est juridiquement libre, mais en
générale l’IATA propose une forme internationale c’est ce qu’on appelle la LTA universelle,
cette dernière est utilisée dans la majorité des échanges et contrats commerciaux de transport
aérien que ça soit au niveau national ou international.

La différence entre un connaissement maritime et une LTA c’est que cette dernière ne peut pas
être négociable car elle répond à ces fonctions, on retrouve :

 Une preuve sur la conclusion du contrat de fret ou du transport aérien


 Considéré comme un accusé de réception des marchandises de point de vue de leur
client
 Elle considéré également comme une facture des frais et taxes du transport aérien.
 Un document d’assurance ou cas ou la marchandise est assuré par la compagnie aérienne

La LTA peut comprendre entre 9 à 14 exemplaires, avec 3 orignaux obligé par la convention
de Montréal, en plus de 6 copies, aussi le transporteur peut ajouter 5 copies pour leurs besoins
d’usages :

 La copie originale 1 : pour le transporteur initial (couleur verte)


 La copie originale 2 : pour la destination (couleur rose)
 La copie originale 3 : accusé pour le client ou l’expéditeur (couleur bleue)
17
 La copie 4 : comme reçu de livraison (couleur orange)
 La copie 5 : destinée pour l’aéroport de l’arrivée (couleur bleue)
 Les copies 6,7, et 8 : pour les autres transporteurs (couleur bleue)
 La copie 9 : pour l’émetteur (le transporteur), (couleur bleue)
 Les copies de 10 à 14 : ce sont des copies de plus pour le transporteur émetteur.

La LTA est un document obligatoire pour tous les transports du fret par une compagnie aérienne
ou par les agents du fret, la lettre de transport aérien est émise et établie lorsque le client ou
l’expéditeur présente sa marchandise, donc la LTA ne doit jamais être signée ou validée avant
que le client présente sa cargaison pour l’agent ou la compagnie, tous les éléments doivent
figurer et s’insérer au moment de sa rédaction et aucune modification n’est tolérée par la suite.

Voir annexe 1

b. LTA de groupage :
La lettre de transport aérien de groupage en anglais c’est House Air Way Bill ou HAWB, c’est
une pièce documentaire utilisée par les groupeurs du fret pour les expéditions regroupées ; les
LTA de groupage dépendent d’une LTA mère c’est la MASTER Air Way Bill ou MAWB avec
un numéro qui figure sur la LTA du groupage, donc pour le cas d’une expédition groupée
plusieurs LTA de groupage sont regroupées sous une unique LTA mère ou il figure le nom du
groupeur comme un expéditeur

18
Figure 3: Fonctionnement de la LTA de groupage

G. La sécurité et la sureté du transport aérien :


a. Sécurité et sureté
Sécuriser un vol repose sur la mise en place de plusieurs actions qui va permettre par la suite
d’avoir une certaine fiabilité de la circulation par voie aérienne : les certifications de sécurité et
de qualité , le contrôle et l’entretien des flottes aérienne, des plans précises de la navigation par
voie aérienne et des infrastructures conformes et haute qualité, la sécurité peut être définit
comme la totalité des règles qui sont élaborées et mises en place pour assurer le déroulement
technique normal de l’acheminement des clients ( passagers) et de la marchandise ( le fret),
tandis que la sureté c’est une mise en places de plusieurs mesures et règles qui ont pour objets
d’éviter tous les actes malveillants et dangereux qui peuvent causer des risques pour les envois
et les expédition.

b. Objectifs et principes :
L’objectif ultime du transport aérien est d’assurer la sureté du fret transporté par voie aérienne,
donc avoir un contrôle physique de la marchandise chargée dans chaque avion, chaque

19
marchandise embarquée dans une avion doit être conforme aux procédure et exempte de tout
risque qui peut causer des problème pour l’avion et pour les passagers , la sécurité de la
marchandise doit être objet de vérification et du contrôle des personnels habilités, et dans des
locaux sécurisés avec l’aide du matériel de haute technologie. La sureté du fret aérien remise
sue les deux décrets publiés le 18 décembre 2003 ces derniers précisent que tous les personnes
qui interviennent dans le processus de transport aérien doivent assister à des formations
continues parce qu’ils sont tous responsables sur la sureté et la sécurité du transport aérien, les
bagages et la marchandises doivent respecter les normes de sécurité avant d’être embarqués sur
l’avion et faire l’objet du vérification et un contrôle de sécurité qui va permettre d’obtenir le
certificat de sécurité pour le chargement, en général tous les maillants qui entrent dans la
chaines logistique du transport aérien doivent être conformes et compatibles avec les normes
de sureté et de sécurité aérienne.

Section 2 : La logistique d’entreposage :


Aujourd’hui, les entrepôts ont un grand rôle au niveau de la gestion de la supply chain. Un entrepôt
a pour but d’offrir un service d’entreposage et de distribution de haute qualité à distributeurs. Que
ce soit au niveau d’un entrepôt d’usine, d’un entrepôt central, d’un entrepôt de distribution ou d’un
entrepôt de détaillant, les entrepôts sont différents en fonction de leurs caractéristiques.
Généralement, les activités comme la réception, le contrôle, le regroupement, l’approvisionnement,
la préparation et l’expédition sont les opérations important dans le processus d’entreposage. (Lloyd,
1994)

A. Qu’est-ce qu’un entrepôt ? et qu’est-ce que l’entreposage ?


Un entrepôt est l’ensemble des installations ou les marchandises convergent, ces dernières
peuvent être soit ramassées soit destinées à être distribuées encore une fois, ce passage par les
entrepôts et les plateformes donne des ruptures de charge surtout avec le transbordement et le
transit d’un mode a un autre,

L’entreposage consiste donc à recevoir et à héberger la marchandise et les produits finis dans
des locaux spéciaux dédiés à cet effet, la durée d’entreposage n’est pas précise, elles varient
selon la nature du produit et de la marchandise, l’entreposage peut rencontrer plusieurs
contraintes qui limite son efficacité à savoir la superficie des bâtiments et des infrastructures,
la manutention, le suivi et le control et aussi le matériel utilisé pour réussir cette activité.
L’entreposage est choisi pour plusieurs raison comme la praticité, la sécurité et les couts bien

20
sur surtout quand on parle d’entreposage des matières premières et des pièces de production,
les matières en attente de livraison sont aussi concernées par le processus de l’entreposage chose
qui facilite la gestion des stocks en libérant les espaces dans les magasins de vente et dans les
locaux de production. Les systèmes d’information sont un élément aussi important dans le
processus de l’entreposage car il permet de nous fournir en temps réel des informations sur les
quantités existantes dans l’entrepôt à l’aide des numéros de Gencod ou les étiquettes RFID (la
radio fréquence pour l’identification), elle permet aussi de fournir toutes la paperasse de la
gestion administratives.au sein de la chaine logistique, l’activité de l’entreposage est une étape
important qui a pour objectif de

 Stockage spéculatif de la marchandise et des produits


 Conservation et de protection des marchandises et des frets,
 La gestion des magasins et des locaux et la localisation
 La manutention
 La régularité d’approvisionnement aux clients
 Une bonne planification de la production et regroupement des marchandises
 Le conditionnement, la personnalisation et le post-manufacturent
 La préparation des marchandises et des produits dès leur réception jusqu’à la livraison
 Réduction et minimisation des couts logistiques à travers l’optimisation des délais et la
massification des flux

L’activité de l’entreposage a plusieurs objectifs, mais l’objectif primordiale de cette logistique


c’est d’optimiser les couts en maintenant la qualité, l’entreposage vise également à maximiser
les espaces de stockage et d’organiser les ouvriers et la main d’œuvre d’une manière efficace
en tirant profit des matériels et des engins de manutention, pour bien organiser la gestion des
demande, l’entreposage nous permet également de contrôler et suivre la sécurité des
marchandises.

 Entrepôt ou plate-forme ?: généralement il faut faire la différence entre ces deux


notions, la première différence c’est que l’entrepôt est considéré comme le lieu ou en
stocke les marchandises et les produits tandis que les plates-formes logistiques ce sont
des locaux de réception des marchandises avec u e réexpédition immédiate c’est ce
qu’on appelle le cross docking, parfois on trouve des bâtiments et des infrastructures
mixtes qui amalgament entre les deux , souvent les entrepôts sont gérés par des
prestataires logistiques ou par l’entreprise elle-même.

21
B. Les différents types des entrepôts :
La gestion des locaux d’entreposage est différente selon chaque type d’entrepôt et selon la
nature de la marchandise entreposée, il existe plusieurs types d’entrepôt avec une grande
différence pour faire face aux contraintes des flux et des produits stockés

a. Entrepôt standard :
C’est un entrepôt avec un système logistique et équipé avec des matériels physiques pour
permettre de réaliser toutes les activités à savoir :

 La réception
 La préparation
 La livraison

Figure 4: Entrepôt standard

b. La plate-forme d’éclatement :
C’est un type d’entrepôt construit uniquement pour effectuer le dispatch de la marchandise qui
arrive d’un premier point ( un camion A) et doit être rechargé dans un autre point ( un camion
B) pour être destiné à une zone géographique précise, comme c’est déjà mentionné, il s’agit du
principe de cross docking, qui est une activité logistique qui ne s’appuie pas sur le stockage
dans un entrepôt (opération qui s’exécute de quai à quai), cette opération est fluide grâce aux
systèmes d’information entre toutes les parties prenantes de la chaines logistique ( le
fournisseur, le transporteur, et le client), les entreprises qui utilisent ce types des entrepôts on
trouve : FEDEX et UPS

22
c. Entrepôt de ventilation :
Un entrepôt qui dédié à la notion de la ventilation nécessitent une très grande réactivité avec
une bonne gestion bien sûr, ce type d’entrepôt nous permet de préparer les commandes du
clients (uniquement avec les marchandises livrées en entrepôts), cette étape est différente du
cross docking, ce type d’entrepôt est dédié souvent pour la gestion et le traitement des produits
périssables et frais qui doivent être livrés dans des courtes délais

Figure 5: Entrepôt de ventilation

C. Entrepôt logistique : structure, infrastructures, équipement et organigramme :


Les ressources humaines sont la clé de voute de la réussite de n’importe quel entrepôt, le
matériel a aussi un rôle primordial dans ce processus.

a. La structure d’un entrepôt :


Plusieurs exigences sont présentes et pour faire face la structure doit être conforme et de qualité,
les quais sont destinés pour recevoir la marchandise et la livrer, les zones sont aussi scindées à
un nombre précis des allées, qui sont composées elles aussi à des emplacements.

Les quais : ce sont des zones de chargement et de déchargement de la marchandise, le


rôle du quai c’est de faciliter l’accès pour les moyens du transport qui transportent la
marchandise en ceci en leurs allouant une zone de stockage mais qui est temporaire.
Les zones réelles : c’est la zone importante du quai qui est découpée en plusieurs zones,
elles sont destinées au stockage des marchandises et des produits, chaque zone est
caractérisée par quelle que chose spécifique
Les zones virtuelles : c’est une zone dédiée au stockage fictive, elle existe seulement
dans les systèmes d’informations et permet aux responsables d’avoir une idée sur leur

23
entrepôt, c’est une zone donc transitoire qui n’est pas destinée au stockage définitif ou
réel
Dalle de préparation : une surface dédiée à recevoir la marchandise pour la préparer
immédiatement, elle utilisée dans les entrepôts de ventilation
Les allées : ce sont les zones destinées au stockage, le nombre des allées varie selon la
capacité de l’entrepôt, les allées sont caractérisées par des numéros qui présentent le
code de la zone

b. Les infrastructures et les équipements d’un entrepôt :


Les meubles : ce sont des structures de métal dédié au stockage, ils sont modulables en
termes de hauteur et largeur en fonction de la palette qui va être stockée (la taille
standard de la palette est de 80 x 120 cm) ; la construction des meubles prend en compte
les chariots et les caristes.

Les papetiers : ce sont les meubles fréquemment utilisés, ils permettent le stockage des
palettes.

Les aires de masse : ce sont des zones destinées à l’entreposage au sol avec une capacité
qui peut être définie et calculée d’une manière automatique en fonction des palettes
dédiées au stockage.

Débords : des zones de l’entreposage de type « air masse » ; les dimensions varient en
fonction des palettes qui déterminent cette surface

Rack d’accumulation : il s’agit des paletiers qui nous permettent de stocker les palettes,
les produits sont traités donc par palette d’une façon homogène

Rack adressé : c’est une infrastructure de métal avec une capacité de stockage limité à
une seule catégorie de marchandise

Rack variable : c’est un rack d’accumulation, avec une souplesse en termes de


détermination des dimensions selon les besoins du stockage.

24
Rack dynamique : c’est un type de rack qui implanté dans une pente pour permettre la
facilité de progression des palettes au moment de réception et de chargement.

Les emplacements : ce sont des airs et des zones de stockage qui se trouvent à
l’intérieure des paletiers, la totalité des emplacements nous donne ce qu’on appelle un
alvéole

Les niveaux : ils sont déterminés par les responsables, ces niveaux se sont destinés pour
donner références pour les meubles, grâce un code pour identifier l’emplacement.

Adresse de stockage : c’est une adresse qui comporte les codes de l’allée, de la zone, de
l’emplacement et du niveau du meuble de stockage, cette adresse permet à l’ERP de
gérer d’une manière efficace l’emplacement et les mouvements des marchandises
stockées.

Radio-guidage : un système de gestion en temps réel des actions et des mouvements de


stockage et de chargement-déchargement de la marchandise.

Ils existent aussi des équipements de manutention pour faciliter le travail des personnels dans
l’entrepôts parmi ces équipements on trouve :

 Les transpalettes
 Le chariot de préparation
 La caisse des palettes
 La palette
 Le roll de manutention

c. Organigramme d’un entrepôt logistique :


L’organigramme ci-dessous regroupe les postes occupés dans le cadre de la gestion des
entrepôts

25
Figure 6: Organigramme d'un entrepôt logistique

D. Les activités de l’entrepôt :


 La réception : c’est l’étape du traitement des flux de la marchandise qui entrent dans
l’entrepôt, avant leurs réception les marchandises font objet de commande de l’entrepôt,
le contrôle de la marchandise est une étape important de l’activité de la réception, donc
les marchandises sont donc contrôlées et identifiées
 Le stockage : le stockage de la marchandise c’est l’étape qui vient entre la réception et
la préparation, le stockage consiste à déposer la marchandise dans des zones destinées
à cette activité en attendant le moment de leur préparation
 La préparation : avant que la marchandise soit livrées, elles doivent faire objet d’une
préparation à savoir la préparation de la documentation nécessaire comme les bons de
livraison les labels etc.
 L’assemblage : appelé également le co-manufacturing c’est une activité qui consiste à
assembler plusieurs pièces pour construire un produits finis qui va faire l’objet d’une
livraison.
 La gestion des systèmes d’information : les systèmes d’information nous permettent
d’avoir une idée claire sur la situation de l’entrepôt chose qui nous permet de dresser et
élaborer des plans de gestion et d’approvisionnement etc.
 La ventilation : c’est une activité qui nous permet de gérer les flux tendus sans ruptures
de charge, elle consiste à repartir les quantités de la réception sans les stocker pour lors
préparer pour une autre livraison

26
 La livraison : c’est l’étape qui vient après la préparation des commandes, ces transporter
les marchandises vers le client final à travers des moyens de transport
 La gestion des aléas : les aléas d’un entrepôt sont différents comme la casse, le reliquat,
l’inventaire, les retours des marchandises, blocage et déblocage des marchandises,
substitution des équipement et matériels,
 La traçabilité :la traçabilité est un élément primordial de la distribution de la
marchandise, elle nous permet d’éviter les risques et d’’auditer la qualité
 La gestion des matières spéciales : l’alcool, les matières dangereuses.

Chapitre 2 : La chaine logistique performante :


Depuis longtemps le commerce nous offre une prospérité économique, un divertissement
culturel et surtout l’ouverture sur le monde, donc avoir une chaine logistique efficace est devenu
une tendance grâce à une gestion collaborative qui va nous permettre d’atteindre la
performance.

La logistique est une fonction qui a beaucoup évolué vers ce qu’on appelle aujourd’hui la supply
chain, cette dernière est accompagnée par certains contraintes et défis que ceci soit
technologiques et ou en termes de la gestion et du management, le moyens mis en œuvre sont
plus humains que techniques, donc c’est quoi une chaine logistique ? et quand cette chaine peut
être qualifiée comme performante ?

Section 1 : La chaine logistique : état de l’art :


A. Logistique : origine, définition, et périmètre :
a. Origine :
La logistique a commencé avec l’armée. Elle vient de l’officier en charge du « logis », la
personne qui prend soin des troupes pendant les combats ainsi que de toute l’organisation en
dehors des batailles.

Elle s’est ensuite étendue à l’industrie automobile. Dans un premier temps, la logistique a
attaqué la gestion du stockage et l’entreposage des pièces détachées, des pièces de rechange et
des produits de la manière la plus optimale possible. La révolution industrielle vient avec ses
progressions technologiques majeures, tout en accélérant son développement avec la nécessité
d’une gestion des flux plus efficace.

27
Dans les années 1980 et 1990, elle était en croissance et devenait un élément central pour toutes
les entreprises. Nous commençons à voir une désintégration de la division et le concept
d’exclusion commence à émerger. Nous sommes déjà dans une organisation simple, mais dans
une approche optimale d’efficacité et de contrôle des coûts.

b. Définition :
La logistique est la gestion des flux physiques de produits vers le client final selon un cahier
des charges précis : dans les meilleurs délais, tout en assurant la qualité du service, et en
optimisant les stocks et les flux. Cette gestion des flux nécessite des outils innovants, qui
assurent une traçabilité en temps réel ou une image de stock.

La gestion des flux physiques/de données, la mise à disposition des ressources pour atteindre
les objectifs, la maîtrise des coûts sont des critères à considérer, et mettre en valeur en compte
pour optimaliser son plan et sa stratégie logistique.

Les prestations logistiques peuvent être intégrées (gérées par la marque comme un service en
interne) comme elles peuvent être externalisées (confiées à un prestataire spécialisé de type
3PL).
La logistique comprend de nombreux services qui façonnent la chaîne logistique :

 Transport amont (logistique externe) : Acquisition des biens et des services nécessaires
aux différentes entités internes de l’entreprise en fonction des besoins respectivement
exprimés.
 Réception : Réception des marchandises dans la chaussée, puis envoi aux étagères
 Stockage : Stocker les produits sur un site particulier à l’aide d’un service d’outils de
gestion intelligent.
 Préparation : Choisir en stock entrepôt puis mettre en place B2B ou B2C en fonction de
chaque processus de marque et type de produit
 Expéditions : Commandes confiées au transporteur chargé de s’assurer que la
commande est disponible pour le client final, qu’il s’agisse d’un magasin ou d’un client
physique
 Transfert en aval : Distribution des produits vers le client final, en mettant en œuvres un
réseau d’intervenants ou de prestataire
 Service de transport : Assistance dès que la demande du transporteur est traitée en cas
d’anomalie ou de retard de livraison
 Logistique inverse.

28
c. Périmètre de la fonction logistique :
A part son aspect transversal, la logistique peut recouvrir dans son périmètre des fonctions
comme :

En amont :

 Régulation de l'approvisionnement en matières premières


 Équilibre entre l'offre et les besoins de production
 Gestion du panel fournisseurs et optimisation des achats

Au sein du site de production/transformation :

 Gestion du stockage
 Gestion des niveaux de stocks
 Analyse de la qualité des composants de production
 Amélioration des flux (produits, informations, ressources, etc.)
 Définition et mise en place de systèmes d'information adaptés

En aval :

 Préparation des commandes


 Gestion du service client
 Schémas de distribution améliorés
 Gestion des retours et du recyclage

d. Les sous-systèmes logistiques

Considérant l’entreprise comme un système dans lequel se déploient différentes activités de la


logistique, un sous-système logistique peut être définit comme un sous-ensemble, un module
ou un sous-groupe d’activités remplissant la même fonction dans le système. On distingue
ainsi :

Le sous-système « approvisionnement » : Il a pour but la mise à disposition des matières et


composants nécessaires aux différents services internes de l’entreprise (production, entrepôts
et magasins, chantiers …), en fonction des besoins respectivement exprimés ;

29
Le sous-système « production » : se rapporte à l’ordonnancement des flux entre les ateliers.
Les opérations de transformations du produit mettent en œuvre des moyens humains (effectif)
matériels (machines), et techniques (énergie) dont les flux sont à planifier ;

Le sous-système « distribution » : Il intègre toutes les activités de mise à disposition des


composants aux sites ou unités de production (distribution interne), et de produits finis auprès
des entrepôts de distribution ou des clients (distribution externe) ;

Le sous-système « soutien logistique » : En externe, il vise à maintenir chez le client le produit


vendu en état de fonctionnalité au travers du service après-vente (maintenance préventive et
curative), et donc mettre à disposition les pièces de rechange. En interne, il regroupe et organise
les activités secondaires mises en œuvre pour soutenir et assurer une exécution stable et
continue des activités principales (hébergement, restauration, sécurité…) ;

Le sous-système « gestion des retours »

B. Supply chain :
a. Définition de la supply chain :
La supply chain ou la chaine logistique, elle peut être définie comme l’ensemble des flux
(physiques, informationnels et financiers) dans l’entreprise et entre l’organisation et son
environnement et son écosystème à savoir : l’approvisionnement, la gestion des stocks, les
échanges informationnels et les flux et transactions monétaires et financières.

La supply chain est généralement définie comme la totalité et l’ensemble des parties prenantes
et participants de la chaine logistiques étendue qui est composée par des fournisseurs et s’entend
jusqu’au client final et selon (Li S, 2006), il n’existe pas un consensus sur la définition
académique de la supply chain.

30
Figure 7: Le champ de la supply chain

La coordination des flux informationnel et des flux physiques entre les composantes de la
chaine nous permet de satisfaire le client final.

b. Le point d’interaction entre la logistique et la supply chain management :


Ils existent des divergences entre la définition de la supply chain et son champ d’application et
aussi par rapport à son emplacement à l’égard de la fonction logistique, ces différents peuvent
être résumées dans 4 visions :

 Une vision « traditionnaliste » : la logistique contient la supply chain, dans cette vision
la supply chain est qualifiée comme la fonction qui consiste à répondre aux problèmes
logistiques en dehors de l’entreprise (les liens avec les clients et fournisseurs)
 Une vision de ré appellation : tout simplement la logistique peut avoir comme autre nom
la supply chain
 Une vision unioniste : la SCM contient la logistique
 Une vision intersectionniste : la Supply chain et la logistique se complètent
partiellement. (Larson P.D., Perspectives on logistics vs. SCM: a survey
of SCM professionals”, 2007)

31
Figure 8: Les relations entre la logistique et la supply chain

c. Les familles de la chaine logistique (supply chain) :


 La planification ou la SCP (la supply chain planning) : la planification est l’élément
important du processus de la chaine logistique
 L’exécution ou SCE (la supply chain exécution) : c’est la fonction qui permet la gestion
des achats, des approvisionnements, de production, des stocks et le transport comme le
Manufacturing Execution System=MES ou les Warehouse M (Lyonnet,
2019)management system = WMS ou transport management system=TMS
 La mesure ou SCEM (supply chain event management) : elle vise à piloter et contrôler
la chaine de la logistique.

d. La fonction de la chaine logistique :


La chaine logistique a pour but de piloter la totalité des processus et des ressources qui
permettent la bonne circulation des flux matières premières, informations et financiers depuis
le premier maillon de la chaine qui est le fournisseur jusqu’au clients final, cette chaine
logistique est fondée sur 5 axes :

L’ajustement rapide des réponses de l’organisation pour répondre aux besoins de la


clientèle
Réduction du temps de la réalisation des procédures lors de leurs mises en œuvre
Utilisation économique et optimale des capacités industriels de l’entreprise
La recherche d’un cout globale minimum
Une haute qualité et une bonne maitrise des différents processus

Lors de son fonctionnement la chaine logistique prend en considération plusieurs contraintes


surtout au niveau social qui ont un fort impact à savoir la sécurité, la traçabilité la précaution et
le recours a plusieurs modes de transport pour limiter la dépendance au transport routier, cette

32
responsabilisation environnementale ou sociétale va permettre à la chaine logistique de prendre
plusieurs procédures.

e. Les avantages et les apports de la Supply chain management :


La supply chain a permet l’entreprise d’avoir plusieurs avantages on trouve :

Taux d’efficacité supérieur :


Quand l’entreprise est en train d’intégrer les chaines d’approvisionnement, la
logistique intégrée et les stratégies innovantes, l’entreprise sera donc en excellente
position pour prévoir les demandes et agir en temps réel, c’est donc l’un des
principaux avantages de la supply chain management, donc l’entreprise sera en
mesure de s’adapter aux fluctuations des marchés et les cycles de vie courtes des
produits.
Diminuer les effets de cout :
Parmi les avantages de la supply chain c’est qu’il nous permet de réduire les couts
dans tous les domaines parmi les importants on a l’amélioration des systèmes
d’inventaire, ajustement les espaces de stockage pour les produits finis,
l’amélioration de la réactivité des systèmes pour répondre aux exigences des clients
et l’amélioration des relations distributeurs/vendeurs
Augmenter la production : la bonne coordination entre toutes les parties prenantes
permet d’améliorer les plans de production
Augmenter le niveau de coopération : ma communication entez les différents acteurs
permet d’avoir un accès plus rapide aux prévisions, rapports, devis statuts et tout
cela en temps réel
Pas de retards dans les processus : la communication permet de diminuer les retards
dans les processus, et ceci grâce à la coordination en temps réel entre tous les acteurs,
cela permet d’éviter les envois tardifs des fournisseurs, les erreurs logistiques dans
les différents canaux de distribution et les retards sur les chaines de production
Réseau amélioré de la chaine logistique : combiner toutes les informations récoltées
sur les différents domaines de l’entreprise permet d’avoir un réseau de chaine
d’approvisionnement amélioré.

Généralement plusieurs avis existent sur les deux notions la logistique et le SCM. Quelque uns
disent qu'il y a une différence entre eux, tandis que d'autres non.

33
Cependant, les termes "gestion de la chaîne logistique" et "d’approvisionnement" sont toujours
confondus ou utilisés de manière interchangeable. En effet, personne ne peut nier qu'il existe
des différences entre les deux

En premier lieu la fonction de la logistique est une partie intégrante de la gestion de la chaîne
d'approvisionnement. L'accent est mis donc sur comment déplacer un produit ou des matériau
d’une manière efficace pour qu'il arrive au bon endroit et au bon moment. Elle permet de gérer
des activités comme l'emballage, le transport, la distribution, l'entreposage et la livraison. Au
contraire, SCM comprend un champ plus large d'activités à savoir l'approvisionnement
stratégique en matières premières, permettre d’obtenir des meilleurs prix pour les biens et les
matériaux et la coordination et la communication des efforts de transparence de la chaîne
d'approvisionnement dans le réseau de partenaires.

Deuxièmement, la logistique permet une gestion des flux dans une seule organisation, au
contraire le SCM amalgame plusieurs organisations dans un même processus. Et, enfin, si la
logistique permet de gérer les informations et les flux physiques d’une manière indépendante
les uns des autres, tandis que le SCM cherche à gérer les flux physiques grâce aux flux
d'informations.

Section 2 : Focus sur la performance d’une chaine logistique :


Les chaines logistiques sont liées directement a des systèmes qui sont composés des élément
évolutifs et interdépendants entre, dans ces systèmes la perturbation et la fluctuation dans un
seul maillon peut impacter d’une manière négative sur la performance de la totalité de la chaine
logistique. Pour cela , les organisations doivent posséder et utiliser des outils d’analyse pour
but de faire face et analyser les risques qui peuvent influencer d’une manière négative la
capacités de l’entreprise a présenter un service efficace et de qualité pour le consommateur
final, on peut remarquer également que la réduction des incertitudes de la chaine logistique
permet à l’organisation de réaliser une performance logistiques et aussi commerciale,
l’amélioration et l’optimisation des chaines logistiques nécessitent des grands efforts choses
qui crée des fluctuations et des perturbation qui impacte directement la performance de la
chaine, donc optimiser une chaine peut être une source de risques et des couts supplémentaires
(Lhoussaine Ouabouch, 2014)

34
A. La performance en mangement : Définitions et enjeux :
a. Définition :
La performance est la clé de voute et levier de réussite en organisation, la performance peut être
définie comme une démarche de suivi et de control des rendements de tous le département de
l’entreprise, mettre en place de ces programmes sont bénéfique pour l’organisation et de toutes
les parties prenantes.

La gestion de la performance ou le management de la performance repose sur le soutien


permanent des collaborateurs afin de les stimuler pour atteindre les objectifs fixés soit
individuellement soit au niveau organisationnel pour l’entreprise, le système de management
de performance est un ensemble de processus qui sont mises en œuvre pour maximiser la
performance et atteindre les objectifs.

b. La performance en 4 points :
En premier lieu, la notion de la performance est utilisée toujours dans des contextes caractérisés
par l’évolution, le pilotage de la performance, l’évaluation de la performance sont des notions
utilisées généralement, on peut déduire donc que la valeur représente l’élément primordiale de
la performance.

En plus la notion de la performance est multi dimensionnelle est change selon chaque courant
et chaque école ;

En troisième lieu, la cohérence et la pertinence ce sont des notions qui va avec la performance,
la cohérence veut dire des décisions qui sont prises en suivant une certaine logique entre elles
avec des degrés de préférence , tandis que la notion de la pertinence peut être définie en générale
comme l’ensemble des relations entre les collaborateurs et leurs degrés d’importance dans
chaque processus, donc on peut remarquer que la performance est une simple sommation entre
la cohérence et la pertinence.

Finalement, la performance est considérée comme un concept subjective et change selon le


changement du contexte. (Issor, 2017)

c. La performance un concept multidimensionnel :


La notion de la performance est un concept multi dimensionnel parce que la performance
globale est difficilement mesurable en matière technique , cette dernière est considérée comme
l’agrégation des performances que ça soit au niveau économique, sociale et aussi
environnementale, la performance en général est un concept flou et multidimensionnel qui ne

35
peut être défini que dans le contexte où il est mobilisé et employé, il existe aussi ce qu’on
appelle la performance d’ordre stratégique ou la performance à long terme chose qui nous
permet de garantir la continuité et la pérennité de l’entreprise et faire face à la concurrence,
pour mesurer cette performance il est faut implanter des système d’excellence comme
indicateur pour mesurer, la performance organisationnelle est une dimension de la performance
qui repose sur l’efficacité des structures organisationnelles, c’est la façon qui permet à
l’entreprise d’atteindre les objectifs , elle comporte plusieurs indicateurs comme la qualité, la
mobilisation des ressources humaines, l’environnement du travail, la productivité et les
relations avec les clients. Ils existent plusieurs facteurs qui permet d’atteindre la performance
organisationnelle savoir le respect de la structure formelle, les relations entre les parties
prenantes , et une structure flexible, il en a d’autres types de la performances que ça soit
économique et financières et qui sont relatives à la survie de l’organisation et mesure la
rentabilité des investissements et des ventes grâce à des indicateurs de profitabilité,
productivité, la performance en général repose et intègre la création de la valeur pour les clients,
fournisseurs et tous les composants de la chaine organisationnelle.

La performance a une autre dimension c’est la performance commerciale et logistique, cette


performance permet à l’entreprise de développer la qualité et les moyens mis œuvre pour
assurer cette dernière, la performance logistique repose sur plusieurs facteurs qui garantit
l’efficacité des chaines logistiques et grâce à des indicateurs on peut mesurer et suivre cette
performance

B. La performance de la chaine logistique :


a. La performance logistique : critères et dimensions
la performance logistique a beaucoup évolué lors de ces dernières années, les premières
techniques et procèdes pour mesurer et évaluer cette notion reposent sur les structures des couts
à savoir les couts de transport, des stocks et de la production, présentement les couts ne sont
pas suffisants pour mesurer d’une manière fiable la performance de la chaine logistique,
d’autres critères entre dans le jeu par exemple la réactivité environnementale, les services
clients , les gestion du patrimoine et le management de la qualité. D’autre courant font inclure
la notion du temps et la rapidité comme critères de performance en plus que l’agilité, la
flexibilité et la productivité, pour réussir tous ces éléments il faut prendre en considération les
exigences de tous les composants de la chaine , actuellement pour faire face à la difficulté et

36
l’ambiguïté de l’évaluation de la chaine logistique plusieurs cadres théorique ont été mises en
place , des cadres qui se basent sur la performance stratégique, tactique et opérationnelle dans
une chaine, par suite un modèle intégrant les exigences des partenaires de la chaine a été élaboré
ce dernier est nommé SCOR ( Supply chain Operation Reference) qui repose sur 4 éléments :
la fiabilité – la flexibilité – les couts – les actifs. Tous les modelés qui s’attachent à l’évaluation
de la performance logistique donnent une grande gravité aux partenaires de l’entreprise et leurs
exigences, donc pour avoir une mesure fiable de la performance de l’entreprise et sa chaine il
faut donc bien définir les objectifs pour savoir les mesurer.

b. Objectifs et indicateurs de la performance logistique :


La vision stratégique de l’entreprise vise à définir des objectifs à moyen et longs termes, donc
en évaluant la performance d’une entreprise il faut mesurer les indicateurs financiers et
économique mais sans oublier les objectifs soulignés à long terme, donc pour mesurer la
performance d’une supply chain il faut prendre en considération les exigences des clients
(service client) et le triptyque (qualité-cout-délai)

En ce qui concerne le service client, c’est un élément essentiel de la stratégie de l’entreprise,


pour mesurer cette performance on peut intégrer des indicateurs comme :

 La fréquence et renouvellement des offres des produits


 La rapidité des flux
 La personnalisation des demandes
 Le respect des délais et des dates de livraison

L’ADN de la chaine logistique consiste à respecter et répondre à la demande des clients, c’est
la satisfaction client

Figure 9: les différents maillons d’une chaîne de production

L’acronyme QCD (Qualité-cout-délai) est utilisé pour définir et synthétiser les objectifs d’un
service, dans le cas optimal c’est essayer de trouver une bonne combinaison entre ces trois
éléments.

37
Figure 10: Triptyque : Qualité-Coût-Délai

C. Mesurer la performance de la chaine logistique :


La performance de la chaine logistique repose sur le succès des stratégies engagées, ils existent
des conditions de réalisation de cette performance

Une supply chain cohérente avec la stratégie de l’organisation : il s’agit de répondre


d’une manière efficace aux stratégie soulignées.
Une supply chain qui répondent concrètement aux besoins des clients : pas de rupture
dans le processus, aucune fragilité dans un maillon n’est acceptée, la fragilité mène
toujours vers la défaillance, une anticipation est toujours souhaitable pour répondre à
toutes les exigences des clients.
La chaine logistique est un levier de croissance : la supply chain est une différenciation
face aux concurrents, en suivant et maitrisant les qualités, couts et délais.
Une supply chain adaptative : être capable à s’adapter à toutes les fluctuations et
changements du marché.

D. Le Lean et la chain logistique :


Le service logistique connait plusieurs difficultés et contraintes et pour cela il faut toujours
négocier avec :

Engineering : amélioration des nouveaux produits à travers des plannings innovant

La fabrication : en juste à temps c’est difficile à prévoir la demande c’est pour cela des plannings
de prévisions sont largement demandés

Les achats : le but c’est la diminution de ces couts, grâce aux solutions des expéditions
et la diminution des couts unitaires

Pour poursuivre cette performance les progiciels de gestion intégrés jouent un rôle
primordial dans la bonne gestion de toutes les activités et service
38
E. Qu’est-ce qu’un entrepôt performant ?
L’entrepôt a comme fonction de recevoir la marchandise, la stocker, puis se dirige vers la
production ou vers le service client, toutes ces activités doivent se réaliser avec une haute
maitrise et une maximum performance, dans le but de respecter les délais et les couts associer
à la chaine logistique, donc analyser le rôle d’un entrepôt dans une chaine logistique

Le rôle essentiel d’un entrepôt est de transiter les marchandises et produits dans les plus courts
délais en fonction de la demande des clients donc un entrepôt performant contribue à :

Satisfaire les clients : en respectant les délais et la qualité des services en mobilisant
toutes les ressources nécessaires etc.
La maitrise des couts logistique : satisfaire les clients en maitrisant les couts logistiques
L’évolutivité de l’entrepôt : il faut toujours suivre comme évolue l’entrepôt à l’aide des
indicateurs pour mesurer cette évolution et cette performance (taux de remplissage-le
CA/m2 ainsi que le pourcentage des couts logistiques / CA – le taux d’utilisation des
équipements- cout transport/CA – Montant transport express)

Figure 11: Tableau de bord type d'un entrepôt

39
Partie pratique : Optimisation du processus de l’entreposage a
l’import et la performance de la chaine logistique : Cas de la
RAM Cargo

40
L’étude théorique expliquée dans la partie précédente, nous a permis de tirer une conclusion
que le fret aérien et le transport aérien en général est un mode de transport qui a une grande
importance dans le commerce international et les échanges entre les pays, le transport aérien
est beaucoup développé lors de ces dernières décennies grâce au développement des
technologies et de la mondialisation. Le fret aérien commence à concurrencer les autres modes
de transport et demeure un mode qui est très privilégié pour certains types de marchandise, le
transport offre également plusieurs avantages pour les expéditeurs comme la rapidité de
l’acheminement, la régularité des vols etc. Dans autre coté le fret aérien confronte des
contraintes qui entrave son développement, à savoir les normes de sécurité sévères dans ce
mode de transport et aussi les procédures à suivre pour effectuer le fret aérien comme la
documentation etc. Malgré tout ça le fret aérien reste un mode de transport qui occupe une
grande place dans le commerce international et pour garantir la performance de la chaine
logistique du fret aérien toutes les étapes de processus doivent être effectuer avec une grande
efficacité pour garantir le bon acheminement et surtout pour garantir la sécurité de l’aventure
aérien, en ce qui concerne ce processus le contrôle physique et documentaire de la marchandise
est une étape primordial du processus du fret aérien , il y en aussi d’autre étapes dans ce
processus avec une grande importance surtout pour les compagnies aériennes comme le
chargement , le tractage, l’entreposage , et la préparation des commandes , tout ça pour garantir
une chaine logistique performante qui répond aux exigences des clients et surtout aux
fluctuations et aux perturbations du marché .

Pour illustrer empiriquement et pratiquement ces notions , nous étudierons le cas de la


compagnie aérienne marocaine, la royale air Maroc, et plus précisément la fonction et le
processus d’entreposage a l’import , cette étude de cas va nous permettre d’analyser la fonction
de l’import au sein de la compagnie ou j’effectuais mon stage, ce département s’intéresse à
toutes les opérations de l’importations de la marchandises et les étapes de son acceptation avant
d’être introduite au territoire marocain , nous allons découvrir la fonctionnement de ce
département et les intervenants de processus , nous allons s’intéresser également à l’activité de
l’entreposage au sein du magasin d’importation en analysant son fonctionnement

Pour détecter les problèmes et les anomalies et trouver des pistes d’amélioration qui vont
permettre d’améliorer cette activité et par suite la chaine logistique du fret aérien de la ram
cargo.

41
Chapitre 1 : Présentation du terrain d’étude :
Section 1 : La RAM Cargo en chiffres :
A. Présentation de la direction RAM Cargo :
La Ram Cargo est une filière qui fait partie du groupe Royal Air
Maroc, La ram Cargo est officialisée en Janvier 2010, elle se
spécialise en fret aérien, c’est une filiale à hauteur de 100%, cette
dernière est considérée comme le leader et le numéro 1 sur le
marché marocain avec une vision de s’ouvrir sur d’autre marchés
et devenir un leader africain et mondial.

La stratégie de la ram cargo est basée et se traduit par des commandes d’aéronefs neufs et des
offres commerciales spécialisées ainsi que la mise en place des plateformes performantes. Ces
efforts ont été renforcés par des certifications comme ISO 9001-2008 du ministère du
commerce et d’industrie, la ram cargo a mis en services des plateformes à Casablanca et
Marrakech etc. Pour répondre aux besoins logistiques du fret aérien garantissant une bonne
gestion des flux et des traitements automatisés des processus, et des équipements de haute
qualité.

La ram cargo réalise 20 milles tonnes du fret aérien chaque année, la ram a signé plusieurs
conventions avec des intervenants comme l’association marocaines des exportateurs pour
faciliter le climat des affaires, la ram cargo assure une couverture de tout le territoire marocain
grâce à des agences et des aérogares elle est également présente en Europe à travers des
représentations commerciales la ram cargo assure plusieurs vols dans le monde entier parmi les
destinations on trouve : Paris-Milan-Rome-Barcelone-Londres-Bruxelles-Francfort etc. elle
assure également des vols à destination de l’Afrique comme : Addis-Abeba – Alger-Le Caire-
Dakar-Bamako-Ouagadougou etc. En plus des vols interne comme à Marrakech – Casablanca
– Tanger et laayoune

La ram cargo est donc spécialisée donc dans la conception, la commercialisation, le transport
et le traitement des marchandises destinées au fret aérien, la ram cargo se charge aussi pour le
compte des autres compagnies aériennes étrangères pour faciliter l’acheminement des
marchandises d’origine marocain ou à destination du Maroc.

42
La ram cargo détient une flotte composée de 55 avions avec 21 parmi eux sont des Boeing 737-
800, la flotte de la ram cargo est la suivante :

 1 B747-400
 5 B767-300
 1 B757-200
 21 B737-800
 6 B737-700
 6 B737-500
 6 B737-400
 4 A321-200
 4 avions régionaux ATR 72

Ces appareils supportent une capacité moyenne du fret de 10 tonnes,

B. Organigramme du département d’exploitation Cargo :


Le département d’exploitation Cargo est composé de 4 services principaux :

Figure 12:Organigramme du département d’exploitation Cargo

C. Les produits et services offerts par la RAM Cargo :


La direction Cargo de la RAM propose une large catégorie des produits et services pour
répondre aux exigences des clients et pour répondre également aux exigences en termes
logistique pour chaque type de marchandise transportée, parmi les produits et services on
retrouve/

Cargo Fresh : concerne les exportations des matières périssables comme les fruits, les
légumes, les poissons, etc.

43
Cargo Val : c’est une offre spécialisée pour le fret de forte valeur économique comme
les bijoux, l’argent, les objets précieux ou les expéditions qui dépasse les 1000 dollars
par kilogramme.
Cargo ART : concerne les transportations des produits traditionnels et d’artisanats qui
ça soit vers les particuliers ou vers les professionnels.
Cargo Special : pour tout type de fret qui nécessite des traitements spéciaux comme les
expéditions hors gabarit, matières dangereuses et aussi les animaux vivants.
Cargo Tech : c’est un type qui entre dans le cas d’une vision des flux tendus qui exige
un respect total des délais de livraison, il est alors caractérisé par une forte efficacité.
Cargo Vet : c’est un type de fret qui permet une expédition rapide des articles
vestimentaires vers les grossistes et les grands magasins.
Cargo Express : concerne les expéditions urgentes qui demandent un traitement séparé
et spécial.

D. Présentation du centre d’exploitation fret RAK

Section 2 : Présentation de fonction d'entreposage à l'import de la ram


cargo
A. Présentation de la fonction import et le traitement du fret à l’arrivée :
La procédure de l’import s’applique au fret et à la marchandise qui arrive au territoire marocain,
cette fonction est gérée par le département de la direction cargo pour le compte de la RAM et
ses compagnies assistées

a. Liste des principaux intervenants et les documents de référence :


Plusieurs intervenants entre en contact durant le processus de l’importation on retrouve :

 Agent d’Ecor
 Agent CCO Fret
 Duty Officer Fret
 Magasinier
 Manutentionnaire
 Agent de sécurité

44
Et pour garantir le bon déroulement du processus de l’importation du fret il faut se référer à des
documents que ça soit interne de la compagnie ou externes utilisés au niveau mondial parmi
ces documents on retrouve :

 Manuel TACT Réglementation


 Consignes de sureté
 Manuels IATA des marchandises dangereuses, de transport des animaux vivants,
périssables
 Procédure « traiter les envois de valeur ». Document interne de la compagnie
 Procédure « assurer le traitement des animaux vivants ». Document interne de la
compagnie
 Procédure « traiter les expéditions de matières dangereuses ». Document interne de la
compagnie
 Procédure « traiter les irrégularités opérationnelles Fret ». Document interne de la
compagnie
 Procédure « Maitriser les enregistrements de la direction Cargo ». Document interne de
la compagnie.

b. Processus de traitement de fret à l’importation :


Le processus du traitement du fret a l’import est composé de plusieurs étapes qui sont mises en
place pour garantir le bon fonctionnement de l’activité et garantir surtout la fluidité et la sureté
du processus.

Le processus est détaillé comme suit :

 Etape 1 : préparer l’arrivée du vol , donc il faut prendre connaissance du fret qui va
arriver et des consignes qui sont associées ( nature du fret expédié, l’origine et la
destination par expéditions, poids du fret qui arrive, le nombre d’ULD par vol et aussi
le nombre de colis par expéditions), il faut aussi prépare ce qu’on appelle le dossier du
vol qui est rédigé par l’agent d’ECOR , ce dernier inscrit le numéro de vol, l’origine et
la destination , il regroupe également les messages liés au vol et met les demandes de
traitement spécial du fret.
 Etape 2 : Suivi de l’opération du tractage : c’est une étape qui veille sur la réception du
fret dans les délais et les conditions programmés à l’avance avec le Handler piste, cette
étape est assurée par l’agent d’ECOR.

45
Figure 13:Tractage du FRET par le cariste de l’avion jusqu'au Terminal Cargo.

 Etape 3 : récupération du manifeste (voir annexe 2) et les LTA du vol : consiste à


recevoir la documentation du vol par l’agent d’ECOR et accuse la réception par la
signature de la décharge prévue à cet effet.
 Etape 4 : réaliser le contrôle documentaire du vol : vérifier la cohérence entre les
informations du manifeste et des LTA.
 Etape 5 : traiter les écarts documentaires
 Etape 6 : remettre les copies du manifeste : ces copies sont à remettre pour le magasinier
 Etape 7 : Ecorer le fret : c’est une étape réaliser par le magasinier il s’agit d’un pointage
physique de la marchandise et vérifier la cohérence avec la documentation rattachée.
 Etape 8 : traiter les dommages et les écarts.

Figure 14:Le pointage physique du fret à base du manifeste du vol

 Etape 9 : Organiser et classer et entreposer le fret : le magasinier s’assure de cette étape


qui est effectuer par des manutentionnaires à cet effet le fret est ranger et classer en

46
magasin banalisé a l’import selon les 2 derniers chiffres de la LTA, les colis sont
correctement placés ( numéro LTA visible), les petits colis sont placés en hauteur, les
colis HEA qui signifie heavy sont obligatoire en bas, les colis hors gabarit sont stockés
dans des zones spéciales du magasin et finalement stockage du fret spécial en suivant
les procédures
 Etape 10 : compléter les informations du dossier du vol : le manifeste de pointage, de
control, messages d’annonce fret spécial etc. (voir annexe3)
 Etape 11 : clôturer le vol et transmettre les données à la douane.

Figure 15:Émission des Avis d’arrivée et des notes de livraison

B. Analyse des sous processus d’entreposage de la RAM Cargo :


Comme nous avons mentionné auparavant, l’enregistrement, le contrôle et la réception de la
marchandise en plus que l’entreposage se font par le magasinier a l’import, il exerce plusieurs
taches, on retrouve :

 La récupération du manifeste et les autres documents rattachés au vol dès son arrivée,
ces documents sont à récupérer auprès de l’agent import
 Un contrôle physique de la marchandise et des colis et détecter les écarts qui existe par
rapport au manifeste du pointage en détectant les anomalies constatées
 La sélection des marchandises qui sont à transborder, et l’établissement des bordereaux
de transfert et livraison à l’export

47
 Introduction et classement de la marchandise dans le magasin.

a. La récupération des manifestes auprès du service Ecor :


A l’importation , le magasinier est responsable de récupérer les manifestes et les documents du
vol auprès de l’agent import à l’arrivée du vol, comme il est responsable également de suivre
les mouvements journaliers et collaborer étroitement avec d’autres intervenants , à savoir
l’agent import et le cariste import, en fait c’est l’agent Ecor qui pilote et guide les opérations
liées à l’import, la magasinier aussi est chargé d’assurer le tractage de la marchandise vers les
zones du fret d’une façon immédiate après l’atterrissage de l’avion.

Les problèmes et les anomalies ou tout retard de l’acheminement du fret doivent être signalé
directement à l’agent import ou au cariste import pour prendre les mesures nécessaires pour
réussir l’opération de la réception du fret et préparer le matériel de déchargement ou peu
importe.

En moment de la réception des documents rattachés au vol, le magasinier est tenu de rentrer en
contact avec l’agent import pour la récupération de la copie du manifeste pour continuer le
processus, ce dernier doit être vigilant et vérifie le nombre des pages reçues en notant bien sur
l’heure de la récupération des documents sur le manifeste.

L’agent d’import clôture le vol en précisant l’heure et l’émargement (cachets) sur le manifeste,
il faut noter bien évidemment que le traitement des vols doit se faire en fonction de la
chronologie des arrivées des vols sauf et seulement sauf pour les expédition urgentes qui
nécessitent un traitement spécial.

b. Pointage et contrôle physique de la marchandise :


Cette tache a pour objectif de comparer et de s’assurer que les envois mentionnés sur le
manifeste sont réellement reçus à l’arrivée du vol et s’assurer également qu’elles sont reçues en
bon état et en bonne conformité.

Le magasinier a comme responsabilité de vérifier les positions sur le manifeste reçu, et compare
les numéros des LTA apparents sur la marchandise avec les numéros des LTA sur le manifeste,
il compte également le nombre des colis reçus (en séparant les colis dénombrés de ceux qui ne
le sont pas afin d’éviter le double comptage des colis), le magasinier doit prendre en
considération aussi les marquages indiqués sur la marchandise comme la position à respecter et
les conditions d’entreposage.

48
Après le magasinier annote le manifeste d’une manière d’indique que les colis reçus sont en
conformité avec le manifeste et encercle le nombre des colis, en cas d’anomalie le magasinier
doit indiquer le type de cette dernière en face de la position concernée par ce présent problème,
finalement le magasinier au cas de dommages le magasinier doit établir les constats qui montre
que le fret est réceptionné en mauvaise état et non conforme.

Le manifeste qui est récupéré par le magasinier doit être retourné à l’agent responsable de
l’import daté (date et heure exacte) et émargé (cachet du magasinier).

c. La sélection du fret en transbordement :


Quand les opérations de la réception et du contrôle sont terminées, le magasinier a un rôle de
différencier entre le fret qui est à transbordé et le fret local.

Le fret en transbordement doit être chargé sur des chariots séparés, en respectant bien sur les
consignes de la manutention (fragile –lourd-haut-bas-etc.) et de façon que ce fret est simplement
identifié par le magasinier responsable de l’export lors du contrôle pour l’acceptation du fret
(les numéros des LTA doivent être visibles sur la cargaison).

Les marchandises qui sont à transborder sont reprises sur un document nommé « le bordereau
de transfert », les cases de ce dernier sont à remplir en totalité.

Le document « bordereau de transfert » doit être établi en deux copies, une copie originale à
récupérer par le magasinier de l’export et une autre copie demeure dans le manuel garde au
niveau du service de l’importation.

Le bordereau de transfert doit être daté (date et heure exacte) et émargé (cachets des deux
magasiniers, a l’import et à l’export).

d. L’introduction du fret et classement au magasin pour l’entreposage :


Après la distinction entre le fret à transborder et le fret local, le magasinier assure l’introduction
et le classement du fret dans le magasin import ;

Et bien sûr en fonction de la nature de la marchandise, on distingue les différentes zones de


stockage :

 Un magasin banalisé pour le fret normal


 Le frigo pour le fret périssable
 Le coffre pour les envois de forte valeur économique

49
 Les zones spéciales pour les marchandises dangereuses, les dépouilles mortelles, les
marchandises heavy etc.)

La structure du magasin doit faire l’objet d’une instruction locale en précisant pour chaque
terminal cargo les zones de stockage qui sont utilisées.

Pour les gares du fret raccordées au système de gestion cargo spot, les irrégularités doivent être
corrigées ou signalées à l’agent import pour les modifier sur le système.

L’entreposage en magasin doit être effectué en prenant compte les consignes de sécurité :

 Les colis sont stockés correctement de façon que le numéro de la LTA soit visible
 Les petites expéditions en haut
 Les colis heavy en bas (obligatoirement)
 Pour stocker et déstocker il faut utiliser les palettes en bois
 Prendre en considération le traitement spécial des matières dangereuses

Les marchandises dangereuses sont entreposées dans une zone dédiée à cette catégorie de
marchandises, cet espace de stockage est décontaminé d’une manière régulière a raison d’une
fois par an au niveau du RAK (aéroport de Marrakech).

Chapitre 2 : Optimisation du processus d'entreposage à l'import :


Analyses des résultats
Section 1 : Analyse des anomalies du processus de l’entreposage :
Un magasin désorganisé est un vrai problème logistique, ce dernier entrave la fluidité du
processus d’entreposage, la mauvaise gestion des techniques d’entreposage augment la
fréquence et le risque des accidents comme elle affecte directement l’efficacité des opérations
que ça soit pour la marchandise ou pour les systèmes d’entreposage. En ce qui concerne la ram
cargo la gestion du magasin import a une grande importance sur le bon déroulement de la chaine
logistique du fret, un bon entreposage permet à la compagnie d’avoir une idée claire sur le
magasin et ses composantes comme elle permet de bien gérer et prévoir les autres envois et
aussi le temps de magasinage et de livraison des marchandises pour le client final.
L’entreposage peut confronter des contraintes qui peut diminuer l’efficacité de la fonction et
son bon déroulement chose qui pousse à l’apparition des anomalies qui peut créer des risques
majeurs pour l’entreprise.

50
Après avoir passé mon stage au sein de la ram cargo et plus précisément dans le service import,
j’avais un contact direct avec tout le processus de l’arrivée du fret dès l’arrivée du vol jusqu’à
l’introduction au magasin, durant cette période j’ai effectué plusieurs analyses et entretien pour
essayer de déterminer le déroulement de la fonction d’entreposage et de magasinage au sein de
la ram cargo Marrakech. Certes il faut mentionner que dans cette période de l’année l’activité
du fret n’est pas caractérisée par une grande fréquence par rapport aux autres périodes des
années, mais malgré ça j’avais un contact direct avec les marchandises qui arrive et j’ai pu
assister à plusieurs types et chacune nécessite un traitement spécial comme les dépouilles
mortelles et les produits périssables, et les marchandises fragiles.

L’actuel terminal cargo de Marrakech cause plusieurs limitations qui pousse à la diminution de
la capacité de traitement du fret, ainsi que la dégradation de la qualité de service.

Parmi les missions qui m’ont été confiées durant cette période , c’est de soulever les causes de
la diminution de l’efficacité de la fonction d’entreposage et les causes de déclassement des colis
en essayant de proposer des solutions qui permettront de trouver des solutions, le déclassement
des colis signifie qu’il y a un décalage entre le classement sur le système informatique et le
classement physique au niveau de l’entrepôts, ce décalage cause plusieurs problèmes pour la
compagnie surtout au niveau de la livraison du fret aux clients.

Les anomalies que j’ai pu constater au niveau du processus d’entreposage sont :

 Le mauvais classement : le classement de la marchandise ne correspond pas au


classement sur les systèmes d’informations
 Manque ou excédant des colis : le nombre des colis qui figure sur le manifeste ne
correspond pas au colis réellement localisé
 Colis introuvable : les marchandises mentionnées sur le manifeste n’existent pas au
niveau du magasin import
 Une capacité limitée des locaux destinés à l’entreposage
 Le matériel n’est pas développé chose qui entrave le stockage des matières qui nécessite
des traitements spéciaux
 Absence d’un service de livraison surtout pour les clients particuliers
 Inégalités en matière de charge de travail des ressources humaines

Certes il faut prendre en considération l’influence de la pandémie sur la qualité de services du


fret à cause de la diminution de l’activité après cette crise, mais le fret aérien est un secteur qui

51
nécessite une vigilance totale d’une part pour garantir la sécurité et la sureté de la chaine
logistique et d’autre part pour répondre aux fluctuations de l’économie mondiale, pour définir
l’origine et les causes de ces anomalies , j’ai essayé d’adopter 2 méthodes logistiques , la
méthode d’ISHIKAWA d’une part et la méthode d’analyse de déroulement d’une part

A. La méthode d’ISHIKAWA :
Le diagramme d’Ishikawa ou le diagramme cause et effet, ce dernier permet d’identifier les
causes et les effets d’une anomalies avec une manière synthétique , cet outil managériale et
logistique permet de bien identifier les problèmes et de trouver les solution potentilles , il offre
donc une vision globale des causes qui génèrent les problèmes et le découlement des effets,
c’est un bon outil de gestion des risques, le modèle d’ISHIKAWA ce compose de 5 grandes
composantes ou les 5 M on retrouve :

 La matière : toute matière consommable, matières premières ou peu importe


 Le milieu : c’est l’environnement et le contexte qui impacte le projet ou la fonction
 La méthode : il s’agit des procédures existantes, les flux d’informations etc.
 Le matériel : les matériaux nécessaires pour le bon déroulement d’un projet ou une
fonction
 La main-d’œuvre : il s’agit des ressources humaines

Figure 16: Diagramme d'ISHIKAWA

Grace a plusieurs séances de brainstorming, et des réunions et des échanges avec les différents
intervenants dans le processus d’entreposage, j’ai pu soulever les causes des anomalies grâce à
la méthode d’Ishikawa.

On ce qui concerne :

52
 Le milieu :
Il y a un problème de climat à Marrakech surtout à l’été (une haute température),
Il y a aussi un problème d’éclairage ce qui rend le contrôle des colis et
l’étiquetage une opération difficile chose qui donne le mauvais classement de la
marchandise.
Il y a également un problème de superficie, un magasin import avec une capacité
très limité, parfois les colis volumineux se disperse dans des différentes zones
dans le magasin sans les mentionner dans le système

 La méthode :
Il existe une surcharge du travail pour les caristes surtout, parce que l’affectation
des vols à traiter se fait d’une manière aléatoire en fonction de la feuille des
arrivées
L’introduction du fret au magasin se fait parfois sans support (le manifeste)
chose qui engendre la non traçabilité des colis
Le magasinier parfois également stocke les colis sans prendre en considération
la visibilité des étiquettes et des instructions de la marchandise chose qui
engendre des problèmes, par exemple des marchandises qui nécessitent un
traitement spécial sont traitées d’une façon normale
La mauvaise saisie des informations sur le système cargo spot chose qui donne
un décalage entre ce qui est réel et virtuel

 Le matériel :
Une insuffisance des matériels, (nombre des chariots insuffisants, palettes
insuffisantes, un frigo d’une qualité moyenne, le scanner n’est pas développé
etc.
Les chariots tracteurs et les élévateurs sont généralement en panne chose qui
donne une difficulté pour tracter et stocker la marchandise
Un manque d’outil informatique, on remarque que les outils informatiques sont
absents dans le magasin import, chose qui ne permet pas d’actualiser et de
poursuivre le classement et l’emplacement du fret surtout pour le magasinier

Ce manque d’équipement engendre une surcharge de travail et par la suite augmente


le risque opérationnel

53
 La main-d’œuvre :
Il y a véritable problème au niveau de formation et de compétences des
manutentionnaires, ces derniers ne bénéficient pas des formations qui suivent le
développement du métier, ceci engendre plusieurs erreurs et fautes soit au niveau
de l’acheminement ou le classement du fret
Un grand manque des ressources humaines qui par conséquences engendre une
surcharge de travail.

Milieu Matériel Matière

Climat dur Manque d’outils info

Éclairage Matériel obsolète

Superficie Anomalies
détectées

Problème de tractage Problème de compétence

Fret sans support Manque d’effectifs

Étiquetage invisible

Méthode Main-
D’œuvre

Figure 17: Diagramme d'Ishikawa de la ram cargo

B. Méthode d’analyse de déroulement :


La méthode d’analyse de déroulement ou on peut l’appeler également APP (analyse en
profondeur de processus), c’est une étude et une analyse chronologique de processus, cette
méthode est plus détaillée et intervient dans un intervalle très restreint, dans le but de déterminer
les différentes étapes d’un processus. L’objectif ultime de cette méthode c’est d’identifier et

54
d’améliorer l’efficience du processus, et pour améliorer ce dernier il faut diviser les taches en
taches à valeur ajoutée et d’autre a non-valeur ajoutée.

Cette analyse se base sur 4 phases et repose sur le principe du PDCA ( Plan-Do-Check-Act),il
repose également sur l’observation d’une manière séquentielle pour déterminer les évènements
qui se succèdent , c’est une méthode donc qui se base directement sur le terrain, l’objectif c’est
déterminer comment ce processus crée de la valeur d’un point de vue, d’un autre , les taches
qui ne sont pas demandées par le client sont considérées comme des taches a non-valeur ajoutée,
pour réaliser une analyse efficace du processus il faut d’abord bien identifier et délimiter le
périmètre de l’étude et d’identifier également les objectifs de ce processus analysé.

Pour faciliter l’utilisation de cette méthode nous utilisons une symbolisation standardisée.

Figure 18: Symboles utilisés en analyse de déroulement

L’analyse du déroulement est résumée dans ce tableau

Période : juin 2022 Analyse de déroulement Magasin de l’import

Processus : entreposage du fret au magasin Proposition


Num Actions et description Résultats attendus Observation A C E R I
Décision
1 X Distinguer le fret en Transférer le fret à Magasinier X

transbordement l’export mentionne T sur le


manifeste
2 X Distinguer le fret en Classifications Le magasinier X

fonction de sa nature dans les bonnes spécifie le fret


zones spécial oralement
3 X Introduction du fret selon Mettre le fret dans Introduction sans X

sa zone la bonne zone support

55
4 X Manutention du fret dans Visibilité des Mauvaise X

les rayons étiquettes manutention,


5 X Actualisation Faciliter la Procédure X

d’emplacements des frets livraison appliquée


introduits seulement à
l’inventaire
6 X X Remettre le manifeste Le rapprochement Non appliqué X

d’intro a l’agent Ecor at actualisation suer


système
7 X Contrôle de l’état Détection des Non appliqué X

classement des colis anomalies


 A : améliorer
 C : combiner
 E : éliminer
 R : reformuler
 I : insérer

Cette analyse nous a permet d’identifier les différentes étapes du processus de l’entreposage et
les classifier comme des taches à valeur ajoutée ou des taches a non-valeur ajoutée, nous
remarquons également que les observations faites dans certaines étapes ne sont pas adéquates
avec la procédure à suivre donc des mesures correctives doivent être mises en place on remarque
également que dans certaines étapes aucune procédure n’est appliquée chose qui entrave
l’efficience du processus , c’est observations nous a permet d’identifier les actions qui doivent
être appliquées pour corriger ces anomalies.

Après avoir détecté les causes et les problèmes des anomalies dans le processus de l’entreposage
grâce aux deux méthodes à savoir la méthode d’ISHIKAWA et la méthode d’analyse du
déroulement d’un processus, nous procédons maintenant à des propositions pour essayer
d’améliorer la fonction de l’entreposage a la ram cargo.

Section 2 : Propositions d’amélioration et actions correctives :


Pour éviter et éliminer les causes de ces anomalies de la fonction d’entreposage, deux solutions
apparait interessantes.la première consiste à réorganiser le processus de l’entreposage tandis
que la deuxième consiste à intégrer la technologie RFID dans ce processus.
56
A. Réorganisation de la fonction d’entreposage
Après avoir étudier le processus grâce à la méthode d’analyse de déroulement, plusieurs actions
ont été identifiées, certaines taches doivent être soit reformuler, améliorer et insérer, ces actions
permettront de réorganiser la fonction d’entreposage, nous proposons donc des différentes
recommandations qui peuvent se transformer en solutions pour éliminer les anomalies du
processus d’entreposage parmi les recommandations on retrouve :

 L’amélioration de la procédure de distinction du fret en transbordement : ajouter


dans le système cargo spot (le système utilisé par le département d’exploitation) la lettre
T devant chaque marchandise destinée à être transbordée et l’imprimer dans le manifeste
pour essayer d’éviter les risques de caractère opérationnels lors du traitement du
transbordement du fret

 La procédure de distinction et d’introduction du fret : cette étape est faite en


fonction de la nature du fret, cette étape doit être changé par l’introduction de la
marchandise sur la base d’une copie de manifeste original

 Insertion d’un outil informatique au niveau du magasin import : cette solution


permettra au magasinier d’actualiser les emplacements des marchandises introduites
lors de leur changement de position et aussi pour faciliter la recherche au moment de la
livraison et la remise pour le client

 Le manifeste cashté : le manifeste lors de l’introduction du fret doit être cashté par le
magasinier avant la remise à l’agent d’Ecor pour faire le rapprochement avec le
manifeste de pointage et pour l’actualisation du fret déclasser dans le cargo spot

 Une fiche de suivi : une fiche de suivi des tâches quotidiennes doit être ajoutée, pour
essayer de déterminer et détecter les anomalies opérationnelles, cette fiche est remplie
par le magasinier et remise au chef pour l’actualisation sur le cargo spot.

 Programmer des formations annuelles ou semestrielle pour les ressources humaines


pour rester toujours à jour avec l’évolution des métiers du fret, bien préparer les
employés pour passer les tests d’obtention des certificats (comme les certificats pour
traiter le fret des matières dangereuses)

57
 Améliorer l’infrastructure dédiée à l’entreposage : améliorer l’éclairage pour éviter
les problèmes de visibilité, avoir un frigo pour recevoir les matières périssables et les
entreposer pour une longue période, avoir un scanner développé pour éviter tous les
risques etc.

 Renforcer le staff technique : pour éviter les problèmes de surcharge de travail et avoir
des plans d’affectation des taches bien déterminée.

B. Identification automatique RFID :


RFID ou Radio Frequency Identification c’est un outil qui nous permet de lire et sauvegarder
et collecter et stocker et récupérer des données à distance grâce à des balises métalliques, qui
sont appelées les « Tags RFID » ces dernières peuvent être collées dans les produits et qui
réagissent aux ondes radios et par suite il fait la transmission des données sur une base à
distance, cet outil on peut dire qu’il peut remplacer les codes-barres , mais parfois des problèmes
de confidentialité et d’éthique entrave sa efficacité, en ce qui concerne la logistique cette
méthode nous garantit une bonne traçabilité des colis dans un entrepôt , elle peut être utilisée
également comme système antivol et comme moyen pour identifier les produits.

Cette méthode peut être utilisée au niveau du processus de l’entreposage du fret a la RAM
Cargo pour essayer de délimiter les anomalies de l’identification et de traçabilité des colis.

Cet outil peut être utilisé dans plusieurs situations dans le processus d’entreposage on retrouve :

 Réception des colis : grâce à un lecteur RFID placé sur la palette ou le chariot, il sera
donc lu au niveau global (étiquette palette par exemple) et au niveau contenu (les
étiquettes des cartons), le lecteur RFID va transmettre les données en temps réel au
système de gestion des informations, avec des informations bien détaillées sur le produit
qui est réceptionné avant son introduction au magasin import.

58
Figure 19: Réception du fret avec RFID

 Stockage sur les rayons : le stockage est effectué par le chariot élévateur, l’étiquette
RFID est posée sur l’emplacement et lue, chose qui permet au système d’information
de déduire la liste des colis stockés et leur emplacement exact

 Stockage en chambre froide : grâce à la technologie RFID les palettes sont identifiées
et réutilisable dans un lecteur fixé sur le portique de la chambre ou le chariot permet
d’enregistrer les informations et les données comme la température, la date, l’heure etc.

 Localisation des chariots en entrepôt : on peut localiser les chariots grâce aux
balisages des rayons à l’aide du RFID, le système d’information peut savoir à chaque
moment où se localise le chariot dans l’entrepôt dans le but d’optimiser le temps et les
actions.

 Préparation des colis pour les clients : grâce au tag RFID, le contenu est identifié
facilement, le magasinier peut associer le colis facilement avec son bon de préparation
en minimisant le risque de l’erreur opérationnelle surtout pour les grandes quantités, le
RFID nous permet également d’automatiser les données acquises.

Cette méthode du RFID présente plusieurs avantages pour la ram qui peuvent l’aider à optimiser
son processus et par suite la chaine logistique du fret cette technique va permettre de :

 Contrôler les colis réceptionnés sur si un tunnel RFID est implanté chose qui va
accélérer les ’identification et le processus d’entreposage et faciliter les opérations
d’entrée et de la sortie du magasin

59
 Rechercher un colis en entrepôt, l’utilisation de cet outil va optimiser le temps de la
recherche et les mouvements pour retrouver l’emplacement de la marchandise.

 Automatiser les taches : cette technique nous permet de réduire les taches manuelles
surtout celles liées à l’identification, préparation des colis et validation des livraisons, à
l’aide du RFID aucun control manuel n’est nécessaire et par défaut l’intervention des
humaines va réduire, les opérations sont précises et rapides.

 Elimination de tous les risques opérationnels et des erreurs surtout humaines, le RFID
garantie l » exactitude des données générées

Par contre cette méthode peut avoir certains inconvénients si « elle est mal utilisée et
gérée
 Les problèmes d’interférences surtout au niveau des aéroports, l’utilisation d’u gel
systèmes peut causer des perturbations
 Le cout élevé de l’étiquettes un peu prés 2 dhs par unité.
 La collision des colis peut perturber la lecture des étiquettes
 Le lecteur des étiquettes est impossible à travers des fluides
 Blocage des systèmes RFID à cause d’une surcharge de lecture

Toutes ces propositions peuvent améliorer la fonction de l’entreposage au sein des magasins
de la ram cargo chose qui va permettre de réduire et d’éliminer les anomalies de ce
processus qui sera automatisé grâce à ces techniques comme le système RFID, une
réorganisation de la fonction est aussi nécessaire, surtout après l’identification de plusieurs
anomalies liées aux infrastructures, au personnel, aux méthodes de gestion,

Optimiser la fonction d’entreposage va permettre de faciliter toute la chaine logistique des


clients, une collaboration entre toutes les parties prenantes et vivement recommandé, une
compagnie aérienne qui respecte les exigences de ces clients sera un leader dans ce domaine
et pour y arriver à ce niveau, l’optimisation des processus a une grande importance, pour
arriver à la performance des chaines logistique recherché au niveau du fret aérien.

60
Conclusion :

Le transport de la marchandise est un secteur qui ne cesse pas de se développer lors de ces
dernières décennies , grâce au transport de la marchandise les échanges internationaux ont
beaucoup évolué, le transport de la marchandise est considéré donc comme un pilier du
commerce international, grâce au développement des moyens du transport et des infrastructures
on peut transporter tous types de marchandise en toute sécurité peu importe la distance, et pour
être performant sur ce domaine il faut toujours suivre les nouvelles tendances et des dresser des
plans et des systèmes de gestion efficaces pour répondre aux fluctuations du marché et de
l’économie et surtout pour répondre aux exigences des clients en termes de qualité de service ,
tarification et délais de livraison.

Dans ce présent rapport nous nous sommes spécialisé dans le secteur du fret aérien ,ce dernier
qui transporte plus de 1 sur 3 des échanges commerciaux en terme de valeur et se spécialise
plus précisément dans les envois des produits couteux et de forte valeur économique, le fret
aérien dans son coté a beaucoup développé dernièrement , surtout au niveau des infrastructures
avec des aéroport sophistiqués et des aérogares pour recevoir le flux du fret et des hubs , les
moyens de transport ont aussi développé avec l’apparition des aéronefs tous cargos etc.
plusieurs intervenants entrent en contact dans le domaine du fret aérien pour réussir cette chaine
logistique leur souci majeur c’est la sécurité du domaine et l’efficacité de la chaine logistique
que ça soit l’étape du tractage de la marchandise, d’acheminement, d’entreposage etc.

La filiale Cargo de la royale air Maroc , est un leader national et africain du domaine du fret
aérien , c’est un tunnel qui relie l’Afrique avec les autres côtés du monde, dans la stratégie de
son développement , la royale air Maroc a développé un réseau de relations internationales pour
améliorer sa position sur le marché comme elle a amélioré également ses infrastructures et sa
flotte des avions pour s’aligner avec les exigences de l’économie internationale, la chaine
logistique du fret aérien est une chaine assez compliquée dans son fonctionnement vu que la
sécurité et la traçabilité sont les éléments primordiale et qui détient la plus grande importance,
pour cela la Royale air Maroc a essayé toujours d’améliorer cette chaine logistique pour être
toujours à la hauteur et répondre aux attentes de ces clients, à travers l’optimisation des
composants et des processus et des sous-processus comme le processus de la gestion des
commandes et des réservations, le processus de contrôle et de transportation des matières
61
dangereuses et le processus de l’entreposage, ce dernier m’a attiré plus durant toute ma période
au sein de la compagnie , la premier remarque que j’ai fait ces que l’activité au sein de la ram
cargo Marrakech a beaucoup baissé après la pandémie avec une petite amélioration dans les
chiffres de ce premier semestre de 2022 par rapport à l’année dernière , certes l’activité est dans
son niveau inférieur chose qui a poussé à dégrader la qualité au sein de plusieurs fonction y
compris la fonction d’entreposage à l’importation, l’entreposage joue à rôle essentiel dans la
chaine logistique du fret aérien surtout avec des volumes élevés de la marchandises et
l’optimisation de ce processus est une nécessité pour garantir la performance de la chaine d’où
vient la problématique de comment optimiser le processus de l’entreposage et comment cette
optimisation va nous permettre d’avoir une chaine logistique performante.

La fonction ou le processus d’entreposage au sein de la royale air Maroc cargo à Marrakech


confronte plusieurs contraintes qui influence d’une manière négative son bon fonctionnement
chose qui pousse à l’apparition de plusieurs anomalies qui entravent son efficacité parmi les
problèmes constatés , nous avons ceux liés aux méthodes de gestion , et aussi à la non
qualification et l’insuffisance des ressources humaines , les infrastructures peu développées et
aussi la non cohérence entre les systèmes d’information et ce qui passe réellement dans le
processus, après une constatation et une analyse de ces problèmes et de ces anomalies grâce à
la mobilisation de certains outils et méthodes logistique comme la méthode d’ISHIKAWA et
la méthode d’analyse de développement qui nous ont permet de bien détecter les problèmes
d’une manière précise et détaillée chose qui va faciliter de trouver les actions correctives et les
pistes d’amélioration et de recommandations pour optimiser ce processus et tourner dans un
rendement optimale et qu’il soit encore plus rentable pour la compagnie.

Parmi les recommandations proposées avec l’analyse de ces anomalies on trouve d’abord
l’amélioration des infrastructures et les systèmes de gestion sans oublier la qualification des
ressources humaines à travers des formations etc. et d’adopter les nouvelles technologies de
gestion des entrepôts comme la technique du RFID.

Travailler sur une telle problématique qui nécessite de l’analyse et de l’esprit critique pour
trouver des solutions d’amélioration , m’a permet de déduire que la chaine logistique est
considérer comme un seul corps et le mauvais fonctionnement d’un seul maillon de cette chaine
peut impacter la performance de toute la chaine surtout une telle chaine sensible comme la
chaine du fret aérien, ce travail m’a permet également d’apprendre les nouveaux outils de la
logistique d’entreposage soit pour l’import ou l’export , le domaine du fret aérien ou du
transport aérien en général est un domaine qui nécessite une grande vigilance pour sécuriser
62
tous les intervenants et les composants, le domaine aérien un domaine qui ne cesse de
développer grâce au développement des sciences et des nouvelles technologies.

C’est vrai que le transport aérien est un mode de transport privilégié mais parfois ce n’est pas
le cas surtout pour quelques types d’expédition , vu son cout élevé et les procédures et les
formalités soit à l’import ou à l’export par rapport à d’autre modes de transport moins exigent,
comme c’est mentionné déjà la chaine logistique aérienne est un chaine un peu fragile est qui
nécessite le bon fonctionnement de tous les maillons, dans le cas de la ram cargo Marrakech la
fonction d’entreposage confronte des contraintes qui entrave sa performance surtout les
contraintes financières, pour améliorer et optimiser un processus il faut investir pour le cas de
l’entreposage il faut investir dans les infrastructures et les systèmes de gestion mais avec la
baisse de l’activité après la pandémie les contraintes financières restent un vrai problèmes pour
le développement de cette activités aussi l’aspect touristique de la ville de Marrakech reste un
problème de développement surtout que cette dernière ne connait pas une grande activité
économique par rapport à Casablanca ou Tanger donc investir dans l’amélioration de la chaine
logistique peut être pas le bon choix mais ceci ne veut pas dire que le secteur du fret aérien doit
rester comme ça parce que la non optimisation des processus engendre des couts
supplémentaires qu’on peut les éviter facilement donc trouver des solutions peu couteuse reste
la solution idéale pour avoir une chaine logistique « performant » du fret aérien.

La pandémie à beaucoup impacter le commerce international et aussi la guerre entre la Russie


et l’Ukraine est un catalyseur de cette crise, la question qui se pose maintenant c’est comment
retourner à l’état initial et à la situation pré-pandémie soit au niveau nationale ou international ?
et c’est quoi le rôle du transport aérien dans cette équation ?

63
Bibliographie

Autissier, D. (2017). Peter Ferdinand Drucker – Une analyse « historico-déductive » du


management. Les Grands Auteurs en Management , pp. 29-40.

Baret, P. (2006). Chapitre 6. L'évaluation contingente de la Performance Globale des


Entreprises : une méthode pour fonder un management sociétalement responsable
?Responsabilité sociale de l'entreprise. De Boeck Supérieur.

Bocco, B. S. (2010, janvier). Perception de la notion de performance par les dirigeants de petites
entreprises en Afrique. La Revue des Sciences de Gestion, pp. 117-124.

Chakravarthy, B. S. (1986, seprembre/octobre). Measuring strategic performance. Strategic


Management Journal, pp. 437-458.

Cohen, M. a. (1989, fevrier). Resource Deployment Analysis of Global Manufacturing and


Distribution Networks. Journal of Manufacturing and Operations Management, 2, 81-
104, pp. 81-104.

Colin, J. (s.d.). le supply chain management existe-t-il réellement? stratégies logistiques.

Coraze, M. (2003). Les bases de la gestion logistique au sein d'un entrepôt. e-theque.

de Saeger, A. B. (2015). Le diagramme d'Ishikawa : Les liens de cause à effet. 50 Minutes.

Errouqui, C. M. (2018). le transport aérien. le Génie editeur.

Issor, Z. (2017, Février 17). La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples
dimensions. Projectics / Proyéctica / Projectique, pp. 93-103.

Kamyab Samii, A. (2004). Stratégie logistique : supply chain management . Dunod.

Lai, K. (2004). Service Capability and Performance of Logistics Service Providers. .


Transportation Research Part E: Logistics and Transportation Review, pp. 385-399.

Larson P.D., P. R. (2007). Perspectives on logistics vs. SCM: a survey of SCM professionals”.
,Journal of Business Logistics, 1-24.

64
Lhoussaine Ouabouch, M. A. (2014, janvier). La performance des chaînes logistiques face aux
multiples incidents perturbateurs en amont, en interne et en aval. questions de
management, pp. 73-83.

Li S, R.-N. B.-N. (2006). “The impact of supply chain management practices on competitive
advantage and organizational performance”,. Omega, 107-124.

Lloyd, A. (1994). Distribution Functions: Warehousing. Canadian Logistics Journal, vol. 1, no


1, décembre 27 p.

Lyonnet, B. M.-P. (2019). Supply Chain Management. Dunod.

Médan, P. (2008). Logistique et Supply Chain Management : Intégration, collaboration et


risques dans la chaîne logistique globale. Dunod.

Mocellin, F. (2019). Gestion des stocks et des magasins : Pratiques des méthodes logistiques
adaptées au lean manufacturing. Dunod.

Venturelli, N. P. (2017). transport logistique. le Génie Editeur.

65
Webographie

https://www.gefco.net/fr/glossaire/definition/entreposage/

https://www.mecalux.fr/blog/logistique-d-entreposage

https://www.qualtrics.com/fr/gestion-de-l-experience/employe/performance-management/

https://www.piloter.org/techno/SCM/performance-supply-chain.htm

https://www.clog.fr/definition-logistique/

https://www.faq-logistique.com/Logistique.htm

http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Sous-systemes.htm

https://cargo.royalairmaroc.com/

https://www.eiphedeix-international.fr/analyse-de-deroulement/

https://www.bluelean.fr/blog/outils-lean/l-analyse-de-deroulement.html

https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/tech-rfid-4187/

66
Annexes
Annexe 1 : LTA (lettre de transport aérien)

67
Annexe 2 :Manifeste

68
Annexe 3 : Dossier vol Arrivée fret

69
Tables de matières

Introduction générale.................................................................................................................. 6

Partie Théorique : Processus d'entreposage et la performance de la chaine logistique : Revue de


la littérature .............................................................................................................................. 10

Chapitre 1 : La logistique d’entreposage dans le fret aérien : Définitions et généralités. ........ 11

Section 1 : Le Fret aérien : ................................................................................................... 11

A. Les définitions :...................................................................................................... 11

B. Les différents types de fret :................................................................................... 11

C. Les types de marchandises transportées par voie aérienne : .................................. 12

D. Le marché du fret aérien ........................................................................................ 13

a. La déréglementation ........................................................................................... 13

b. Les moyens de transports : ................................................................................. 14

c. Les infrastructures : ............................................................................................ 14

d. La demande ........................................................................................................ 14

e. Offre : ................................................................................................................. 14

E. La tarification du fret aérien................................................................................... 15

a. La tarification du marché et d’affrètement : ....................................................... 15

b. La tarification publiée : ...................................................................................... 15

c. Les tarifs spéciaux : ............................................................................................ 16

F. Les documents du transport aérien : ...................................................................... 17

a. La lettre de transport aérien : LTA ..................................................................... 17

b. LTA de groupage : ............................................................................................. 18

G. La sécurité et la sureté du transport aérien : .......................................................... 19

a. Sécurité et sureté ................................................................................................ 19

b. Objectifs et principes : ........................................................................................ 19

Section 2 : La logistique d’entreposage : ............................................................................. 20

70
A. Qu’est-ce qu’un entrepôt ? et qu’est-ce que l’entreposage ? ................................. 20

B. Les différents types des entrepôts : ........................................................................ 22

a. Entrepôt standard : ............................................................................................. 22

b. La plate-forme d’éclatement : ............................................................................ 22

c. Entrepôt de ventilation : ..................................................................................... 23

C. Entrepôt logistique : structure, infrastructures, équipement et organigramme : .... 23

a. La structure d’un entrepôt : ................................................................................ 23

b. Les infrastructures et les équipements d’un entrepôt : ....................................... 24

c. Organigramme d’un entrepôt logistique : .......................................................... 25

D. Les activités de l’entrepôt : .................................................................................... 26

Chapitre 2 : La chaine logistique performante : ....................................................................... 27

Section 1 : La chaine logistique : état de l’art : .................................................................... 27

A. Logistique : origine, définition, et périmètre : ....................................................... 27

a. Origine : .............................................................................................................. 27

b. Définition : ......................................................................................................... 28

c. Périmètre de la fonction logistique :................................................................... 29

d. Les sous-systèmes logistiques ............................................................................ 29

B. Supply chain : ........................................................................................................ 30

a. Définition de la supply chain : ........................................................................... 30

b. Le point d’interaction entre la logistique et la supply chain management : ....... 31

c. Les familles de la chaine logistique (supply chain) : ......................................... 32

d. La fonction de la chaine logistique : .................................................................. 32

e. Les avantages et les apports de la Supply chain management : ......................... 33

Section 2 : Focus sur la performance d’une chaine logistique : ........................................... 34

A. La performance en mangement : Définitions et enjeux : ....................................... 35

a. Définition : ......................................................................................................... 35

b. La performance en 4 points : .............................................................................. 35

71
c. La performance un concept multidimensionnel : ............................................... 35

B. La performance de la chaine logistique : ............................................................... 36

a. La performance logistique : critères et dimensions ............................................ 36

b. Objectifs et indicateurs de la performance logistique : ...................................... 37

C. Mesurer la performance de la chaine logistique : .................................................. 38

D. Le Lean et la chain logistique : .............................................................................. 38

E. Qu’est-ce qu’un entrepôt performant ? .................................................................. 39

Partie pratique : Optimisation du processus de l’entreposage a l’import et la performance de la


chaine logistique : Cas de la RAM Cargo ................................................................................ 40

Chapitre 1 : Présentation du terrain d’étude : ........................................................................... 42

Section 1 : La RAM Cargo en chiffres : ............................................................................... 42

A. Présentation de la direction RAM Cargo : ............................................................. 42

B. Organigramme du département d’exploitation Cargo : ......................................... 43

C. Les produits et services offerts par la RAM Cargo :.............................................. 43

D. Présentation du centre d’exploitation fret RAK..................................................... 44

Section 2 : Présentation de fonction d'entreposage à l'import de la ram cargo .................... 44

A. Présentation de la fonction import et le traitement du fret à l’arrivée : ................. 44

a. Liste des principaux intervenants et les documents de référence :..................... 44

b. Processus de traitement de fret à l’importation : ................................................ 45

B. Analyse des sous processus d’entreposage de la RAM Cargo : ............................ 47

a. La récupération des manifestes auprès du service Ecor : ................................... 48

b. Pointage et contrôle physique de la marchandise : ............................................ 48

c. La sélection du fret en transbordement : ............................................................ 49

d. L’introduction du fret et classement au magasin pour l’entreposage :............... 49

Chapitre 2 : Optimisation du processus d'entreposage à l'import : Analyses des résultats ...... 50

Section 1 : Analyse des anomalies du processus de l’entreposage : .................................... 50

A. La méthode d’ISHIKAWA : .................................................................................. 52

72
B. Méthode d’analyse de déroulement : ..................................................................... 54

Section 2 : Propositions d’amélioration et actions correctives : .......................................... 56

A. Réorganisation de la fonction d’entreposage ......................................................... 57

B. Identification automatique RFID : ......................................................................... 58

Conclusion :.............................................................................................................................. 61

Bibliographie ............................................................................................................................ 64

Webographie ............................................................................................................................ 66

Annexes .................................................................................................................................... 67

73

Vous aimerez peut-être aussi