Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rapport de stage
Sous le thème :
Service : Achat
1
Préface
2
Remerciements
3
Sommaire
Préface
Remerciements
L’introduction générale 1
La partie théorique 3
4
2- L’integration verticale 52
3- L’assurance Supply Chain 53
4- L’état de comparaison des solutions proposées 53
5- Résultat 55
Conclusion générale 56
Bibliographie 57
Annexe
5
Liste des figures
6
Liste des tableaux
en chiffre
7
L’introduction générale
8
entre dans la problématique, il faut tracer quelques notions ayant une
relation avec celle-ci, qui sont la stratégie d’achat ;l’achat internationale
et ses notions et l’externalisation, ses bénéfices et ses freins. Et enfin, on
entame la problématique de gestion de risque d’achat, tout en traitant les
trois principales types de risque d’achat avec ses techniques de couverture
proposées, sans oublier l’assurance Supply Chain qui demeure la dernière
solution pour l’entreprise.
Concernant la partie pratique, on ira traiter un cas stratégique au sein de
l’OCP, qui est les pièces de rechange de pompe, avec une analyse
approfondie de la problématique afin de sortir par un résultat présentant la
solution adaptée.
9
La Partie Théorique
Cette partie est entièrement focalisée sur les achats et toutes les notions
ayant en relation avec ces dernières, et spécialement notre problématique
qui est le risque d’achat.
Dans le Chapitre 1, on apporte un éclairage sur des rappels et des
définitions des notions d’achat, d’approvisionnement et sur le Supply Chain,
ainsi que on se focalise sur l’impact d’achat sur la rentabilité de l’entreprise,
et on cite l’évolution des achats.
Le Chapitre 2 détaille le concept de Marketing Achat. Notamment, on y
aborde les principes de la segmentation stratégique d’un portefeuille
d’achat, puis on développe les principales stratégies d’achat selon chaque
type d’achat. On illustre ainsi le processus d’achat et ses étapes. Les achats
internationaux et ses stratégies et ses concepts, l’externalisation et leurs
bénéfices et leurs freins.
Enfin, Le chapitre 3 est totalement focalisé sur le risque d’achat on illustre la
démarche de gestion de risque. Tout en évaluant les types de ce risque et
leurs occurrences. Une concentration pourtant sur 3 principaux risques
d’achat, voire le risque lié au prix sur les matières premières, le risque de
change et le risque lié au fournisseur, tout en traitant les modes de
couvertures possibles pour chaque type de risque d’achat. Pour finir, on met
l’accent sur un sujet d’actualité, qui est l’assurance Supply Chain et ses
limites.
10
Chapitre 1 : Définitions et Rappels préliminaires
Depuis un bail, les termes circulés autour de la fonction d’achat posent un
problème fondamental lié à la vision qu’on a de sa contribution, de plus, dès
l’apparition du concept de Supply Chain, beaucoup se demandeur si les
achats en constituent une partie intégré en amont, ou il s’agit d’une fonction
interdépendante. Cette partie va répondre à cette problématique.
1. Supply Chain comme une entreprise :
D’abord, on commence par le concept de la Supply Chain, comme l’auteur
du département MOSI des Hautes Etudes Commerciales (HEC) Paris dans
son ouvrage de référence, la Supply Chain est un ensemble des acteurs, ou
entités, qui concourent à eux tous à la satisfaction des clients finaux 1,
autrement toute Supply Chain est mixte par nature, car elle réunit les
sources d’entreprise internes et externes. Tout en contribue collectivement
et conjointement à la performance globale. Voir le Tableau 1 qui rassemble
des définitions des auteurs sur la Supply Chain.
Définitions et auteurs
Ellram (1991) : Réseau d’entreprises interagissant pour livrer un produit ou un service au client
final et impliquant un ensemble de flux partant des matières premières jusqu’à la livraison finale.
Christopher (1992) : Réseau d’organisations qui sont engagées de manière interactive dans
différents processus et activités qui produisent de la valeur sous la forme de produit et de
service pour le consommateur final.
ASLOG (2002) : terme anglo-saxon signifiant chaine logistique, démarche logistique globale, ou
encore chaine étendue d’approvisionnements. L’absence de transaction exacte et précise tient
au fait qu’en anglais « to Supply » veut à la fois dire approvisionner et fournier…
Tan (2001) : Package d’activités et d’opérations qui assurent les fonctions d’approvisionnement
à partir d’un réseau de fournisseurs, de transformation de ces approvisionnements en produits
intermédiaires et en produits finis, de distribution physique aux clients.
1 BAGLIN G, BRUEL O, KERBACHE L, NEHME J. & VAN Delft C. Management Industriel et Logistique – Conception
et Pilotage de la Supply Chain, 6ième édition, Economica, 2013.
2 DAVID D & THIERRY S. Management des Achats et de la Supply Chain, 2ième édition, Magnard Vuibert, 2012
11
Ces préavis étant énoncés, en termes d’organisation, la direction Supply
Chain est en charge de la conception de ce système logistique et
opérationnel global, ainsi que du pilotage de tous les flux de l’entreprise,
depuis les fournisseurs en amont jusqu'au client final en aval. Ainsi, le
management de la Supply Chain rameute l’ensemble des activités de
gestion et de pilotage des flux, organisées de façon transversale à
l’entreprise et même plus loin de ses limites juridiques, dans l’espoir de
satisfaire la demande finale dans tous ses dimensions (coût, qualité, délai,
flexibilité, réactivité, services associés), tout en cherchant à optimiser
économiquement l’allocation et l’utilisation des ressources, et à supprimer
les dysfonctionnements éventuels internes et externes 3.La notion de Supply
Chain Management (SCM) reste inapprochable, elle est distinguée de
concept tangible de la supply Chain qui est proche de la notion de la chaine
logistique intégrée.
Conceptuellement, la Supply Chain Management (SCM) peut s’appréhender
comme une philosophie managériale tournée vers le client final et reposant
sur la création de valeur relationnelle et la redistribution équitable du profit
généré collectivement. Le tableau ci-dessous résume quelques définitions
des auteurs sur la Supply Chain Management (SCM).
Tableau 2-Définitions de la Supply Chain Management 4
Définitions et auteurs
Cooper et al. (1997) : le SCM est une philosophie qui tend vers une gestion intégrée de
l’ensemble des flux du canal de distribution, des fournisseurs à l’utilisateur Final.
Tan et al. (1998) : le SCM comprend le management des approvisionnements depuis les
matières premières de base jusqu’à la mise à disposition du produit final (et éventuellement
le recyclage). Le SCM se focalise sur l’avantage compétitif et les modalités liés à l’utilisation
par la firme des processus, technologies et capacités gérés par les fournisseurs. Il constitue
une philosophie managériale qui réoriente les activités intra-organisationnelles traditionnelles
des partenaires commerciaux vers un objectif commun d’optimisation et d’efficacité.
Chopra et Meindl (2004) : le SCM représente un management des flux entre et parmi les
niveaux de la supply Chain dans le but de maximiser la probabilité totale de la supply Chain.
3 BRUEL Olivier, Management des achats – Décisions stratégiques, structurelles et opérationnelles, 2ième édition,
Economica , 2014
12
4 DAVID D & THIERRY S. Management des Achats et de la Supply Chain, 2ième édition, Magnard Vuibert, 2012
13
L’intégration Achats/Supply Chain :
Certains auteurs voient d’un bon œil que la meilleure gestion entre le Supply
Management (la gestion des approvisionnements/achats) et le Supply Chain
Aval (la gestion de la demande de client) augmente la performance
commerciale et la profitabilité de l’entreprise.
Larson et Halldorsson (2002) identifient 4 configurations hiérarchiques
possibles, dans un grand nombre de cas, la fonction achat englobe la
fonction Supply Chain dans un contexte de recherche des coûts bas. Mais
lorsqu’il arrive de savoir que les processus industrielles sont complexes, la
fonction Supply Chain peut être en charge des achats, afin d’assurer la
qualité du service dans l’approvisionnement des lignes de productions (le
cas de l’OCP). Concernant l’approche intersectionniste vise à mettre en
tension les achats et la Supply Chain afin de répondre au besoin
d’innovation en achats que dans les processus de la Supply Chain. Et enfin
l’approche intégrée de relabellisation a pour but d’accroitre la capacité de
reconfiguration des processus et des produits en fonction d’objectifs de coût
et de délai donnés par le client5, c’est ce que la figure ci-dessous illustre.
Figure 1- des approches hiérarchiques de l'intégration achats/Supply 6
Fonction achats
Fonction
Fonction SC achats
5 DAVID D & THIERRY S. Management des Achats et de la Supply Chain, 2ième édition, Magnard Vuibert, 2012
6 LARSON P.D et HALLDORSSON A. (2002), The journal of Supply Chain Management, vol. 3, n°4, p. 36-44
14
2. La classification des achats :
De façon simple, nous définirons le concept d’achats comme l’ensemble des
dépenses externes négociables d’une entreprise, en excluant les dépenses
sociales. Certaines dépenses comme les assurances, les dépenses de
Marketing et de communication, les travaux, les honoraires juridiques et
d’autres prestations de toutes natures n’entrent pas dans le champ des
achats.
A l’inverse, l’étendue donnée à la notion d’achat est limité dans la pratique
de la négociation. C’est ce qu’elles ont faites depuis longtemps et ce
qu’elles font encore aujourd’hui certains nombre d’entreprises, alors que les
missions, les rôles et les tâches de la fonction achats vont bien au-delà de
cette seule notion de négociation comme la connaissance de marché de
l’offre, le sourcing…
En symétrie du portefeuille des produits/services que vend une entreprise
en « aval » sur les marchés clients, le « portefeuille d’achats » d’une
entreprise est ainsi constitué de l’ensemble des familles de produits et ou
prestations achetées et nécessaires à son activité, qu’ils entrent dans la
composition des produits finis vendus, (ce qu’on appelle des achats de
production )ou qu’il s’agisse de produits ou prestations nécessaires au
fonctionnement interne de l’entreprise (on parle alors d’achat hors
production ou achats indirectes)7. Il est difficile de s’y retrouver dans les
différentes terminologies employées, selon la finalité attendue, on peut
parler de nature d’achats de classification comptable, classification
marketing, de segmentation marché…
L’ensemble aboutit à des familles d’achats dont les paramètres de définition
sont nombreux, mais on les résumés selon 8 catégories dans le Tableau 3.
Les produits de négoce Produits finis que l’entreprise achète pour les
revendre
15
fabrication en pleine responsabilité d’un sous-
ensemble complet sur toute la durée de vie d’un
produit finis
Les prestations intellectuelles Couvrant par exemple les achats d’études, les
prestations d’expertise ou d’assistance technique
de tous ordres,…
Ainsi qu’il est possible de trier ces types là en 6 logiques différentes que le
Tableau 4 illustre.
16
Tableau 4- Les logiques d'achats9
Logique Caractéristiques Exemples de segments
1 Produits et services standards, Location de voitures-
contenu technique faible, pas de Carburants
participation locale
2 Produits et services standards Nettoyage de bureaux
Contenu technique faible Protection incendie
Négociation locale additionnelle Emballages
Intérim
3 Produits standards Protections individuelles
Contenu technique faible ou fort Prestations informatiques
Implication des prescripteurs Télécommunications
4 Produits avec contenu Mécanique et chaudronnerie
technique fort
Prestations de formation
Implication des prescripteurs
Négociation locale additionnelle
5 Services industriels Maintenance génie civil
Contenu technique fort Nettoyage industriel
Déploiement spécifique avec
groupe projet
6 Investissements Equipements spécifiques de
procès
Contenu technique fort
Equipements industriels
Déploiement spécifique avec
groupe projet
17
Les secteurs pionniers :
Historiquement, les secteurs où la fonction achats a été présentée et
développée tôt sont ceux où, on trouve une pression économique très forte
et le poids des achats était important. Parmi ces secteurs, on cite
notamment l’automobile, l’électronique professionnelle et grand public et
l’électroménager. Ces entreprises se sont ainsi intéressées très tôt à la part
achats dans leurs produits finis, afin d’optimiser ces achats, de plus elles ont
créés très tôt puis développé des fonctions achats 10.
Depuis un bail, et précisément les années 1990-2000 qui ont connus un
mouvement d’externalisation ou ce qu’on appelle le outsourcing dans
certains secteurs comme la mécanique de précision, haute technologie,
télécommunications, avionique. Des politiques de recentrage sur « le cœur
de métier » appariaient comme un objectif qui pousse les entreprises à
augmenter la part des achats. De plus, dans un contexte de réduction des
coûts, on remarquant que la marge de manœuvre se réduisaient petit à petit
dans le domaine des achats directs, et mettre la lumière sur les achats
indirects, qui n’étaient pas au départ des dépenses externes visibles ou
importantes en valeur, ce qui faisait une nouvelle périphérie d’achat
intéressant à aborder.
Les achats aujourd’hui et les facteurs d’évolution :
Actuellement, l’évolution de la fonction achats dans les entreprises explicite
par les principaux points suivants :
-Le développement des secteurs pionniers, en traitant toutes les
problématiques et les nouveaux enjeux ;
-L’émergence d’un mouvement vers les plus petites entreprises.
-Les facteurs qui expliquent ces évolutions des achats dans les entreprises
sont :
La pression économique exercée sur l’entreprise comme les attentes du
marché client, la pression des concurrents, cette serrement peuvent être
continue (comme dans le secteur d’automobile ou l’électronique), ou
pouvant être le résultat d’une crise d’une évolution du marché, ou encore
liée à la situation particulière de l’entreprise elle-même, ainsi que les crises
sont favorables au développement de la fonction achats, où ces crises
aboutissent à une concentration de fournisseurs venant inverser le rapport
de force.
10 BRUEL Olivier & MENAGE Pascal, Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Dunod, 2014
18
-Le poids et la visibilité des achats dans une entreprise, spécifiquement la
visibilité des achats directs incite à plus d’attention, à l’inverse des achats de
poids faible en valeur et noyés dans les budgets globaux comme s’agissant
des achats hors production11.
-3%
L’effet d’une réduction des coûts d’achat de 3% aura pour conséquence une
augmentation de 36% du résultat opérationnel, bien entendu le fait de
réduire les coûts d’achat de 3% dépend d’un certain nombre de paramètres,
comme l’espérance de taux de gains sur achats sera moindre. Cette
variation dépend de la nature des achats concernés, généralement les
espérances de gains sont plus faibles sur les achats directs ou de
production, puisqu’ils entrent dans la composition des produits finis. Au
contraire, il est rare de réaliser des taux de gains dans les achats hors
production qui se situent couramment entre 10% et 30% des coûts. De plus,
une augmentation des prix des marchés, comme le prix de l’énergie
observée ces dernières années, peut avoir une baisse significative du
résultat opérationnel en dehors de toute réaction de l’entreprise, si la part de
ces achats est importante.
11 BRUEL Olivier & MENAGE Pascal, Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Dunod, 2014
12 BRUEL Olivier & MENAGE Pascal, Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Dunod, 2014
19
Chapitre 2 : La Stratégie d’achat :
La réflexion stratégique de l’entreprise est toujours concentré sur leur
positionnement dans le marché concerné, mais cette réflexion a tournée
vers les achats, en effet, au lieu d’avoir à positionner et vendre un
portefeuille de produits, elle a dirigé leurs regards vers une satisfaction d’un
portefeuille de besoins. Au lieu d’avoir à attaquer un marché client, elle a à
attaquer un marché fournisseur de façon proactive, en cherchant aussi à se
positionner par rapport à d’autres acheteurs. C’est parmi les objectifs du
Marketing Achat c’est ce qu’on va aborder dans la partie suivante.
1. Marketing Achat :
Le concept de marketing est apparu à la fin des années 1970 et a été mis
en application à la fin des années 1980. Ses principes fondamentaux
répondent au souci d’accroitre la performance de l’entreprise grâce à
l’efficacité du service achats. En effet l’objectif du service achats n’est pas
forcement d’obtenir le prix d’achat le plus bas, il s’agit de contribuer à
améliorer la performance de l’entreprise en recherchant des produits et des
services plus efficaces même à un prix globalement supérieur 13, ce concept
a des étapes à suivre, la première étape est la segmentation c’est ce qu’on
va aborder dans la section suivante.
1.1. La segmentation stratégique du portefeuille achats :
Cette étape consiste en un découpage de l’ensemble des produits,
prestations et services achetés par l’entreprise, de façon à parvenir à les
regrouper de façons pertinente et homogène en « familles ou segments de
produits » aussi appelés « catégories d’achat » 14. Ce découpage des achats
de l’entreprise en familles d’achats est un travail fondamental à exécuter
avant de bâtir une stratégie d’achats et donc d’engager des ressources. Ce
qui nous permettons à dire que l’efficacité de l’action stratégique dépend en
grande partie de cette segmentation.
13 MALAVAL Philippe & BENAROYA Christophe, Marketing Business to Business- Marketing industriel et d’affaires,
BtoBtoC, BtoBtoE, BtoAtoU, Pearson, 5ième édition, 2009
14 BRUEL Olivier, Management des achats – Décisions stratégiques, structurelles et opérationnelles, 2ième édition,
Economica , 2014
20
Les critères d’analyse des achats :
*Les freins à l’achat :
Pour chaque famille, il est nécessaire de citer les attentes des clients dans
l’objectif de satisfaire leurs besoins. Dans ce temps, on remarque que
l’origine des contraintes qui peut entraver l’achat vient des clients d’une
coté. D’une autre coté on trouve aussi le marché impose certaines
contraintes, c’est ce qu’on amène à distinguer les contraintes internes,
celles que les clients internes vont imposer lors de demandes d’achats, de
contraintes externes, celles qui sont en fonction du marché. Dans chacun
des cas, on identifie deux types de contraintes en fonction de leur origine :
les contraintes techniques et les contraintes commerciales. Du fait, La
classification des familles par indice de contrainte garantit la satisfaction des
clients internes.
*Le chiffre d’achat annuel :
Pour acheter, on doit tenir compte non seulement de la satisfaction de nos
clients, mais également de l’engagement des dépenses générées par
chaque famille. Pour chacune d’entre elles on détermine la somme des
achats consommés de chaque composant, le niveau d’engagement de
dépenses annuel. Certaines familles ont des chiffres d’achat annuels
importants, d’autres beaucoup plus faibles, là encore, on ordonne les
familles en fonction d’un indice de chiffre d’achat, la famille la plus
importante ayant l’indice le plus important 15.
Cette répartition des familles selon des indices, indice de contrainte et indice
de chiffre d’achat, va amener à construire ce que certains appellent la
matrice Risques/Profits, c’est ce qu’on va aborder dans le paragraphe
suivant
*La matrice risques /Profits ou « la matrice Kraljic »
Il est nécessaire de rappeler que l’objectif de la segmentation est de fixer les
stratégies adéquates pour chaque famille. Cette matrice a été élaborée à
l’origine par le Boston Consulting Group (BCG), détermine quatre segments
en fonction de l’importance plus ou moins grande des contraintes et du
chiffre d’achat, ce qui est indiqué dans la Figure 3.
21
Figure 3- la matrice Risques/Profits16
Achat
Achat lourd stratégique
Profit
Les risques
-Les achats dits simples (ex : fournitures de bureau) ont peu d'impact sur
le business de l'entreprise et se trouvent facile.
-Les achats dits lourds (ex : électricité) n'ont pas une grande valeur
stratégique mais l'approvisionnement peut être complexe.
-Les achats dits critiques (ex : moteur) ce sont des produits et services
qu’ils ne peuvent pas réaliser un gain important, et la disponibilité de ces
produits est problématique.
-Les achats dits stratégiques (ex : matière première) sont les plus
complexes. Ils sont différenciant pour l'entreprise dans un secteur
concurrentiel et il peut être difficile de se les procurer.
1.2. L’achat amont :
L’achat amont est un ensemble de démarches d’anticipation des achats et
qui regroupe « le marketing achats et l’élaboration des stratégies d’achat ».
Il s’agit donc bien de stratégies d’approvisionnement à la disposition de la
stratégie d’entreprise. Les étapes ci-après sont à mettre en œuvre de
manière permanente afin de disposer d’aides aux différentes décisions à
prendre dans le cadre d’un projet17.
16 BROUCKE.B, AUDINO.O, BROCHOT.M & DEBATTE. B, Les Fiches Outils des achats, Eyrolles, 2014
22
Figure 4- les étapes de l'achat amont18
Définition de
Expression Analyse du
la stratégie
du besoin marché
d'achat
23
Figure 5-le rôle d'acheteur/Utilisateur/Prescripteur19
Utilisateur
exprime ses
besoins et
contraintes
apporteàl'equipe Prescripteur cadre
Acheteur définit la son expérience lesaspectset
stratégied'achatet opérationnelle contraintes
met en place les techniques en
pratiques achats participant à la
identifiées avec définition des
l'équipegèreet besoins et à la
anime le projet formalisation des
spécifications
Marché
24
b-L ‘analyse du marché :
Cette partie consiste évidemment à analyser le marché de l’offre et celui de
la demande.
-L’analyse de l’offre :
Il convient tout d’abord d’évaluer les fournisseurs potentiels, d’identifier les
segments de marché susceptibles d’intéresser l’entreprise et ensuite de
détecter les fournisseurs ayant les capacités de production adéquates et
une bonne santé financière, cela dans une démarche prospective, c’est-à-
dire en tenant compte de la durée totale du projet ou du cycle de fabrication.
Les éléments de l’étude sont, dans un ordre indifférent :
-La mesure du marché fournisseurs : en identifiant l’ensemble des
fournisseurs existants et de sélectionner ceux qui peuvent répondre
potentiellement à nos exigences.
-La capacité de production : l’étude permet de répondre à la question
fondamentale « est-ce que les fournisseurs sont capables de s’adapter aux
besoins croissants du marché ? Quelle est leur capacité de production
actuelle et quelles sont leurs possibilités d’extension ?
-La santé financière : l’analyse permet de déterminer si les entreprises
potentiellement intéressantes ont une gestion financière saine.
-Les produits et la motivation des fournisseurs : il convient de détecter si
l’entreprise est une cible pour les fournisseurs potentiels. La connaissance
du cycle de vie du produit ainsi que son positionnement stratégique nous
renseigne de façon pertinente sur la motivation du fournisseur pour la
réalisation à long terme du type de produit ou prestation, l’objet de cette
analyse de marché.
-L’analyse des fournisseurs de nos fournisseurs : elle permet de
comprendre la dynamique du marché, voire de contrôler certains éléments
proposés par les fournisseurs.
-La détermination des obstacles à l’entrée d’un nouveau fournisseur :
maitrise de la technologie par très peu de fournisseurs, coût de transfert
important, délai de transfert généralement dû à la qualification du ou des
nouveaux fournisseurs.
-La détermination des obstacles à la sortie du ou des fournisseurs actuels :
contrat de partenariat en cours, savoir-faire du fournisseur, réglementations
sociales, confidentialité, compensations industrielles, situation de mono
source.20
25
-L’analyse de la demande :
Il est facile de comprendre que le produit restera présent sur le marché tant
que la demande existera. Il convient d’identifier les donneurs d’ordre leaders
sur le marché et connaitre leur politique à moyen et long terme.
-La définition de la demande : l’ensemble des besoins prétendants sur le
marché
-L’impact financier chez des fournisseurs : l’identification de degré de
l’attraction de l’offre d’une façon à intéresser les fournisseurs.
-Les obstacles venant des clients : ils viennent souvent de clients qui
achètent des systèmes complexes.
Un certain nombre d’outils permettent de représenter les résultats de
l’analyse, le schéma de PORTER est l’un des meilleurs outils d’analyse. La
Figure 6 montre ses composantes.
Figure 6- le Schéma de PORTER21
Nouveau
x
entrants
Contexte Fourniss
Légal eurs
Marché
existant
Nouvelle
s
Clients
technolo
gies
21 BRUEL Olivier, Management des achats – Décisions stratégiques, structurelles et opérationnelles, 2ième édition,
Economica , 2014
26
c-Les stratégies d’achats différenciés :
La dernière étape de la démarche est « la stratégie d’achat ». Pour simplifier
les choses, on a regroupé tous les choix possibles en 2 stratégies
concernées que la figure ci-dessous illustre, ce modèle est inspiré d’une
approche développée il y a plusieurs années par le cabinet AT Kearney,
structure de conseil réputée dans le domaine d’achat. Les 3 choix
correspondent aux achats dits lourds, et les derniers s’appliquent aux achats
dits stratégiques.
Figure 7- les stratégies d'achat22
Globalisation des
volumes
Globalisation du
sourcing
Partenariat et alliances
stratégiques
Les achats
Intégration fournisseurs stratégiques
aux processus
Amélioration des
spécifications
22 BRUEL Olivier, Management des achats – Décisions stratégiques, structurelles et opérationnelles, 2ième édition,
Economica , 2014
27
transférabilité des fournisseurs est aisée, peu coûteuse et relativement
rapide. Ça concerne l’entreprise ayant une position concurrentielle à l’achat
assez dominante, ce qui est nécessaire de rechercher des leviers
stratégiques pour renforcer sa position, on cite quelques-uns :
-La globalisation par la mutualisation des volumes d’une façon à réduire les
nombres de fournisseurs
-La Mise en concurrence
-La négociation des prix et des coûts ;
-Le développement de la base fournisseurs à un échelon plus large, par
consultation internationale et déploiement vers les LOW COST
COUNTRIES.
-Les achats stratégiques :
Des achats stratégiques ou des achats critiques ayant des risques majeurs,
l’entreprise cherche à privilégier la différenciation, tout en recherchant la
maitrise des coûts par conception avec les leviers prioritaires suivants :
-Une veille technologique.
-L’homologation de fournisseurs à profil dominant « innovateur »
-La structuration de relations à moyen/long terme, avec les fournisseurs
selon des mécanismes de partage des coûts et des gains si possible, cela
allant de pair avec un partenariat, en garantissant une qualité supérieure et
une livraison rapide et fiable.
-La mise en œuvre de processus de Co-développement avec l’application
éventuelle des approches de conception à coût « objectif ».
-La sécurisation des volumes par une gestion des stocks optimisée.
1.3. Le processus d’achat : une vision dynamique des stratégies achat :
Le processus d’achat est comme un système asservi, dans lequel les
démarches achats stratégiques et opérationnelles s’organisent autour de ce
processus comme le montre la Figure 8.
28
Figure 8- les étapes du processus d'achat 23
• Analyse des
besoins Lancement d'un Exécution du
• Analyse du appel d'offre contrat
• Validation des
marché
résultats
fournisseur • Préparation/Lan • Livraisons
• Choix de la cement d'appel • Signature du
• Audits
stratégie achats d'offre contrat
• Retours
• Cotation/sélection
d'expérience
d'un ou de
Achat amont Négociation
plusieurs
fournisseurs
-L’analyse des besoins, cette phase est importante, car un bon achat
commence par une définition claire des besoins, celles-ci sont à la fois
qualitative et quantitative et fait appel à des outils tels que : l’analyse
fonctionnelle (elle s’appuie sur une description du produit, d’une façon de
raisonner en « c’est fait pour » et non pas en « c’est fait de »), un plan
industriel et commercial (il trace les prévisions de consommation annuelle).
-Le Sourcing et constitution du panel fournisseurs, ce point a été traité
dans la partie Sourcing et gestion du panel fournisseurs.
-Le choix de la stratégie achats.
-L’appel d’offre et sélection du ou des fournisseurs, par un système
d’évaluation et de cotation.
-La négociation et contrat, relation de face à face aboutissent à choisir un
fournisseur après avoir défini avec lui les éléments clés de la
contractualisation, on distingue 4 types de contrats (l’accord-cadre, Contrat
cadre, Contrat, Bon de commande).
-L’exécution, incluant les livraisons, et tous les retours d’expérience du
terrain, avec règlement des litiges éventuels, pour se terminer par la gestion
de la fin de vie du produit.
29
Chapitre 3 : Les risques d’achat & l’assurance Supply Chain :
Dans ce chapitre, on aborde un sujet crucial dans le domaine des achats qui
est celui de la gestion des risques d’achat. En effet, l’approche des risques
est un sujet dont l’importance a considérablement crû dans le domaine des
achats au cours de ces dernières années, qu’il s’agisse de la volatilité des
prix de marché, des risques juridiques dus au renforcement d’un certain
nombres de législations, ou encore des risques liés aux événements
climatiques et géopolitiques dont l’impact ne fait que s’accroître dans une
économie mondiale de plus en plus globalisée.
Par ailleurs, nous allons voir dans la partie pratique que les risques sont un
déterminant important des stratégies d’achats.
1-L’analyse du risque achat :
Auparavant, il est nécessaire de définir ce qu’on appelle le risque d’achat,
qui est un ensemble des contraintes et des problèmes que l’entreprise
confronte au cours de l’achat d’un matériel, une matière première, etc. ces
contraintes ont des impacts sur l’entreprise ont été résumés en 3 niveaux
que la Figure 9 illustre.
Figure 9- les niveaux d'impact de risque d'achat
Réputation
Environnem-
entaux
Financiers
24 GUY Elien, un article sur « l’origine du risque et son impact sur la fonction d’achat » publié le 19/09/2012 sur le
magazine électronique Décisions-Achats.fr.
31
Figure 10- l'analyse PESTEL25
• Pression gouvernementale
Politique • Politique monétaire
• Instabilité géopolitique
• Taux de change
• Taux d'inflation
Economique • Montée des prix de MP
• Perturbation de la production
• Catastrophes naturelles
Social • Prolifération du terrorisme
• Pollution atmosphérique
Environnement • Baisse des ressources naturelles
Ce qui rend la tâche facile pour classer les risques d’achat autrement d’une
manière profonde que le Tableau 6 illustre.
Tableau 5- les types de risque d'achat 25
Classes des risques Facteurs principaux
Risques de prix Volatilité des prix de marché
26ABID. Abdellatif, Formation sur Supply Chain Risk Management : le risque au sein de la Supply Chain, principes &
outils, LEAN Group, 2016
27BRUEL O & MENAGE Pascal, Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Dunod, 2014
32
Conditions de règlement défavorable
28 BRUEL Olivier, Management des achats – Décisions stratégiques, structurelles et opérationnelles, 2ième édition,
Economica , 2014
33
La Figure 11 désigne la gravité de chaque type de risque d’achat, les
risques naturels et catastrophiques vient en 1er rang due à son occurrence
qui peut impacter la performance de l’entreprise d’une façon catastrophique,
ensuite, en trouve en 2eme rang les risques marché fournisseur, son
occurrence est très grave s’il arrive à un stade qu’on ne peut pas gérer (ex.
la défaillance d’un fournisseur mono-source), et enfin les risques de prix et
les risques financiers réservent une place dans une gravité significative et
presque certaine et récurrent à tout bout de champs.
Figure 11- la criticité des types de risque d'achat
-Risque opérationnel :
Risque de non-conformité qualité :
Même s’il est intensément diminué depuis un certain nombre d’années, le
risque qualité reste significatif, voire potentiellement importants dans un
certain nombre de secteurs, que ce soit en termes d’occurrence ou d’impact
sur les coûts. De plus, les mouvements de délocalisation et de sourcing low
cost ont eu tendance à mettre à nouveau cette problématique au tout
premier plan. Ce risque qualité peut être venu de dérives des processus de
fabrication et de contrôle, comme de changements dans les processus de
production par exemple.
Il est évidemment pas possible d’identifier toujours ce type de problème en
temps réel sauf à déléguer un spécialiste de l’équipe qualité en permanence
dans les sites de production, c’est pourquoi l’évaluation des processus
d’assurance-qualité des fournisseurs s’est développée au fil du temps, sans
être toutefois être une garantie absolue que tout fonctionne bien à un niveau
« zéro défaut »30.
29 FORTERRE. D & LAFARGE.C, Gérer les risques des achats à l’international, Dunod, 2013.
30 BRUEL O & MENAGE Pascal, Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Dunod, 2014
35
Risque de non –respect des délais et du niveau de service :
Des retards ou avances dans les livraisons, livraisons partielles, et autres
problèmes de ce type qu’il ne faut pas omettre , pour limiter ce risque, des
actions sont bien entendu à mettre en œuvre en matière de gestion des
prévisions, ou en matière de dispositifs logistiques à mettre en place.
Le même type de problèmes peut également advenir lorsqu’on ne raisonne
pas en délais de livraison, mais au niveau de service, lorsqu’il s’agit de
produits courants du marché. L’acheteur a un rôle particulier à jouer, d’une
part par la mise en place d’indicateurs de taux de service (service level
agrément), et d’autre part par l’animation d’un plan de progrès au niveau
des fournisseurs. Ces indicateurs doivent être définis de manière
contractuelle, et éventuellement associé à un système de pénalités dans les
contrats d’achat.
Certaines entreprises utilisent également un système de « bonus/malus », le
malus présente la partie pénalités, et le bonus venant récompenser les
fournisseurs lorsque les objectifs sont dépassés. Bien que ce système est
séduisant, mais il n’y a pas lieu de récompenser une surperformance si elle
n’est pas attendue.
Risque de défaillance du fournisseur :
Il est parmi les risques majeurs qui peuvent affecter la chaine
d’approvisionnement. Il survient en matière d’occurrence et d’évaluation en
deux phases :
-En amont de la relation avec l’entreprise en phase de qualification et
d’homologation ;
-En cours de la relation, en lien avec des causes conjoncturelles
défavorables qui perdurent sur le plan financier, liées à des difficultés
commerciales ou de tensions passagères en trésorerie.
On peut rétorquer en mettant en œuvre une évaluation et une surveillance
adaptée des fournisseurs. Mais une telle surveillance se fonde souvent sur
des éléments et données du passé (des exercices précédents), une analyse
financière doit être faite pour évaluer la santé financière du fournisseur au
niveau de rentabilité et de solvabilité. Toutefois, il paraît insuffisant.
Certaines entreprises évaluent la situation financière de leurs fournisseurs
de temps e temps ou autrement d’une offre à l’autre, ce qui pousse à
survenir comme ce problème, ainsi que le non transparence des
fournisseurs, qui s’enfuissent pour que le client ne prenne aucune idée sur
sa situation réelle. Il est difficile d’évaluer de cette manière certains
fournisseurs étrangers qui de par législation existante dans leur pays ne
sont pas tenus à la publication de leurs comptes.
36
Evidemment, un certain nombre de moyens existent pour tenter de sécuriser
ce risque, voire d’aider directement les fournisseurs à passer des caps
difficiles de nature conjoncturelle.
4. L’assurance Supply Chain et ses limites :
Comme étant la dernière solution, L’assurance de la Supply Chain est type
moderne de l’assurance, qui vise à couvrir les entreprises contre les risques
dits de la rupture de l’approvisionnement qu’on trouve parmi les sources de
la survenance de ce type de risque, notre problématique qui est le risque
d’achat, car son dépendance de la rupture d’approvisionnement est
significatif. L’assurance vient en 2ème rang pour lutter au mini ce risque.
En effet, 10% des entreprises au monde considèrent que l’origine de ce
risque est la sélection de leurs prestataires externes, c’est-à-dire, les
critères de choix des fournisseurs sur quoi l’entreprise se base n’est pas
assez suffisants pour que son processus d’achat se déroule d’une façon à
limiter les risques associé aux achats, du fait, presque 40% comme une
baisse moyenne de la valeur boursière des sociétés ayant subi des ruptures
de chaîne d’approvisionnement et presque 2 ans comme durée pour un
retour à la situation normale de l’activité. Auparavant, les compagnies
d’assurance avaient offris comme une solution, des divers produits
d’assurance s’est illustré dans la Figure 12.
Figure 12-les produits d'assurances Supply Chain 31
Assurance • Vol, incendie, accident,
Dommages/ dégâts d ’eau, les sinistres
pertes arrivent sans prévenir,
d'exploitation boulversant soit la vie
Carences FRS des entreprises, soit le
s fournisseur
Assurance
• Les marchandises
transport transportées contre les
risques liés au transport
assurance (n'importe quelle moyen
deransport).
• Les attaques
Cyber malveillantes contre les
Risk systèmes informatiques
31 Romain LAUNEY, séminaire d’innovation : les Entreprises face aux risques fournisseurs, les solutions d’assurance
et leurs limites. Centre des Hautes Etudes d’Assurance, 2013
37
Mais ces produits sont limités en termes des garanties soit en montants de
celles-ci, soit en l’entendu de la zone de couverture de ces produits
d’assurance qui est limité. En effet ce qui est couvert comme, par exemple
la perte d’exploitation est réduite en dommage matériel et les montants de
garanties ne sont pas assez suffisants. Le Tableau 7 illustre ce qui couvert
et ce qui n’est pas couvert.
Tableau 7- les risques couverts et non couverts 32
32 Romain LAUNEY, séminaire d’innovation : les Entreprises face aux risques fournisseurs, les solutions d’assurance
et leurs limites. Centre des Hautes Etudes d’Assurance, 2013
38
La Partie Pratique : Etude de cas de l’OCP
L’O.C.P est un établissement d’économie mixte dont l’activité est divisée
entre le commercial et l’industriel. Cependant le groupe est spécialisé dans
l‘extraction, le traitement, la valorisation et la commercialisation de la
principale ressource naturelle dont dispose le Maroc à savoir les phosphates
(notamment des engrais et de l’acide phosphorique). Avec un effectif
atteignant les 25.000 personnes et la nature de son activité, l’O.C.P joue un
rôle déterminant dans le développement économique et social du pays.
Au départ, l’O.C.P avait pour principales missions l’extraction et la
commercialisation des phosphates, mais avec les changements dont le
marché mondial fait l’objet, et plus particulièrement la concurrence qui
devient de plus en plus rude dans un contexte de mondialisation et de
globalisation imprégnant les cultures et les économies mondiales, face à de
tels enjeux l’O.C.P se voyait donc obligé d’étendre et de perfectionner son
activité pour mieux satisfaire ses clients.
Ainsi il s’est orienté vers la valorisation des phosphates. C’est dans ce sens-
là que les entités spécialisées ont vu le jour, elles ont pour mission la
transformation et le transport des dérivés des phosphates. Il s’agit des
Industries Chimiques de Safi et de JORF-LASFER, opérant pour la
valorisation des phosphates d’une part, et de MARPHOCEAN pour le
transport maritime des exportations de l'O.C.P d’autre part.
En effet, la fonction Achats constitue un levier stratégique pour le Groupe
OCP, notamment en matière de maîtrise de ses coûts d’acquisition des
biens et services, d’amélioration de sa compétitivité et de support de ses
projets de développement.
Les dépenses en matière d’acquisition des biens et services représentent en
effet une part importante des coûts de l’OCP. Les engagements globaux
réalisés en 2015 par les différentes entités Achats du Groupe OCP s’élèvent
à 17,2milliards DHS. La part des achats d’investissement et gros travaux de
maintenance représente environ 60% ; les achats de consommables
représentant 30% et les autres biens d’équipement 10%.
Une entreprise comme l’OCP, est exposée à de nombreux risques, de son
part de marché, son environnement, ses relations commerciales (que ce soit
avec des partenaires, des concurrents ou des clients)… L’enjeu pour
l’entreprise est d’identifier ces risques et d’élaborer des stratégies adaptées,
il est intéressant d’approfondir une catégorie précise de risques : les risques
d’achat.
Le problème que l’OCP a connu dans ce service, sur un produit « pièce de
rechange de pompe » du type consommable qui apparait simple mais
39
derrière cette simplicité, il se cache des gros problèmes qu’on a censé de
les identifier pour les contrôler et éviter ses impacts qui peuvent apparaitre
dans le temps, et causé une rupture dans la chaine d’approvisionnement.
Donc la question qui peut se poser est : Comment sécuriser l’achat des
pièces de rechange de pompe ?
Pour répondre à cette question on va identifier les risques d’achat qu’on
peut rencontrer tout au long de l’achat des pièces de rechange de pompe,
qui fait l’objet du deuxième partie d’analyse du questionnaire et enfin la
dernière partie va aborder les solutions et les suggestions proposées pour
éviter ces risques.
Toute information écrite dans cette partie est certainement analysé sur la
base d’un questionnaire professionnel, un ensemble des questions directes
que j’ai posées à l’équipe d’achat des engins, matériels et équipements BTP
à Khouribga, qui est composé de 12 personnes, dont 5 personnes m’ont
répondues à mes questions puisqu’elles sont spécialisées dans les achats
des pièces de rechange de pompe. Tout cela fait l’objet de la première
partie.
Chapitre 1 : Les Résultats de questionnaire :
1. Les renseignements généraux :
Le profil des professionnels
Q1 :
Figure 13- le sexe des acheteurs en pourcentage
Femme
40%
Homme
60%
Effectif pourcentage
Femme 2 40%
40
Homme 3 60%
Total 5 100%
Q2 :
Figure 14- l'âge des acheteurs en pourcentage
Entre 25 ans et
30 ans
20%
plus de 40
Entre 30 ans et
ans
40 ans
60%
20%
Effectif Pourcentage
Entre 25 ans et 30
1 20%
ans
Entre 30 ans et 40
1 20%
ans
Total 5 100%
41
Q3 :
Figure 15- la catégorie professionnelle des acheteurs en pourcentage
Responsable
40%
Acheteur
60%
Au bout de ces trois premières questions illustrées dans les tableaux et les
figures ci-dessus, on remarque que la majorité des professionnels ayant
répondu à ce questionnaire, sont des hommes ayant plus de 40 ans et ils
ont un profil d’acheteur.
Q4 :
Toutes les réponses sont dans le même sens dit que « l’équipe est
organisé par type d’article d’achat ».
Q5 :
Je les ai regroupées en 2 objectifs selon le tableau ci-dessous.
Tableau 10- les objectifs à MLT d'équipe d'achat
-Concrétiser des demandes d’achats dans
les meilleurs délais
-Conclure des accords et des contrats
Les objectifs à moyen et à long terme achats ayant le meilleur rapport
Qualité/Prix
Q6 :
Les professionnels ont la même réponse : « la politique d’achat orientée
par l’OCP est faire faire »
42
Q7 :
Figure 16- l'avis des acheteurs sur le processus d'achat en
pourcentage
Dur
20%
Souple
80%
Effectif Pourcentage
« Souple » « 4 80%
Dur » 1 20%
Total 5 100%
43
Tableau 12- l'analyse du produit
Q9 « Achat simple »
Q10 « En développement »
Q16 « Oui »
Q17
Le suivi des fournisseurs est en charge d’un département spécialisé en gestion des
Difficulté 4
d’homologation
venant des
utilisateurs
C
O Absence de 0
N politique globale
pour le service
T
achat
R
A
Dossier technique 1
I incomplet
N
T
L’absence des 11
E prévisions
S commerciales
Trop de 1
I
commandes
N
urgentes et non
T regroupées
E
Connaissance 0
R
tardive des
N besoins
E
S Fournisseur de 11
pièces de
rechange de
pompe imposé
par un prestataire
45
Manque de 0
communication
interne
Dépendance 11
technique vis-à-vis
du fournisseur
Maitrise de la 0
C technologie par
très peu de
O
fournisseurs
N
T
Normes strictes 0
R sur l’écologie et le
A recyclage
I
Entente sur le 0
N marché des
T fournisseurs
E
Instabilité sur le 0
S
marché
Situation 6
E
relationnelle
X tendue
T
E Situation 11
monopolistique
R
N Faible confiance 0
dans les nouveaux
E
fournisseurs
S
46
Q19 :
Figure 17- L'impact de risque d'achat de pièces de rechange de pompe
90
80
80
70
60
50
40
30
20
20
10
0
0
Financier Perte d'image Environnemental
47
5. Les techniques de couverture :
Cette partie engendre toutes les solutions possibles proposées à l’équipe
pour avoir l’avis de chacun mais, l’équipe a eu des préavis concentrés sur la
même idée, s’est montrée dans le Tableau 17.
Tableau 17- les techniques de couvertures possibles
« on a déjà utilisé ce type de contrat avec des demandes d’achats qui coûtent plus
de 10 MMAD, ça va pas marcher avec les pièces de rechange de pompe puisque ce
Q23 ne sont pas des achats stratégiques ayant des problèmes techniques récurrents. »
« Non, mais Ça peut être la dernière solution lorsqu’on n’aura pas de choix, même
48
Figure 18-Segmentation du portefeuille ciblé
Fournitures industrielles et
équipements
Pompe
2. L’analyse du besoin
2.1. Description du produit :
Dans le champ d’action, la problématique traitée menace presque la
majorité des marques de pompes que l’OCP possède, avec un échantillon
de 30 Marques de pompes, j’ai choisi une seule marque de pompe qui est
de type Pompe centrifuge, chimie normalisée ISO 5199- ISO2858. La
Figure 18 montre les pièces composantes de cette pompe.
49
Tableau 18 - La description du produit
le type du produit Fourniture des pièces de rechange de pompe
La nature stratégique du produit il est un composant clé d’un élément fini (pompe
centrifuge)
50
Tableau 19 - Grille d'identité du fournisseur ENSIVAL MORET
Dénomination ENSIVAL-MORET France
Représentation graphique
52
Figure 20- Représentation graphique de l'intensité du marché 33
ENSIVAL
Forte MORET
Moyenne
Faible
Positionnement du
fournisseur
Acteur mineur Acteur standard Acteur majeur
D’après ce qu’on a dans le Tableau 23, rend l’analyse très facile et enlumine
le positionnement du fournisseur que la Figure 24, le marché des fournitures
de pièces de rechange de pompe est un marché monopole naturel, c'est-à-
dire plus la production augmente, plus le coût moyen diminue. Le monopole
produit toujours à un coût inférieur à l’entreprise concurrentielle. Il peut donc
fixer un prix plus faible qui empêche d’autres entreprises d’entrer sur le
marché, c’est le cas d’ENSIVAL MORET France qui s’est positionné comme
un acteur majeur du marché en pénétrant le marché avec son coût faible
proposé, sans oublier que la stratégie de sélection des fournisseurs chez
l’OCP a facilité la tâche puisqu’elle est de type de moins disant, c’est
normal qu’on voit une forte intensité du marché visible chez le fournisseur
ENSIVAL MORET France.
4. L’évolution de risque d’achat :
4.1. L’identification du risque d’achat
Il existe 2 paramètres caractérisant le type de risque d’achat :
Leur origine : interne, Externe
Leur cause : commerciale, technique
53
La matrice des contraintes
Le Tableau 21 et le Tableau 22 sont les analyses de question 7 posée à
l’équipe d’achat extraction et traitement, pour chiffrer la criticité des deux
types de contraintes, ces notes ci-dessous sont les résultats obtenus en 6
paliers d’intensité croissante :
0 : « Sans impact pour l’achat »
2 : « Une faible gêne pour l’achat »
4 : « Une gêne dans certains cas »
6 : « Une gêne »
8 : « Une source de difficulté »
10 : « Un obstacle à l’achat »
Les contraintes internes :
Tableau 21- Les contraintes internes
urgentes et non
regroupées
54
Connaissances 5 10 Rarement qu’on
tardives des rencontre ce type de
besoins problème
Manque de 5 0 La communication
communication interne est excellente
interne et fiable
= 65 = 330
Taux de criticité = (330*10)/65 = 47,69 = 48
Les contraintes externes :
Tableau 22- les contraintes externes
Type de contrainte Facteur Notation (N) Total Commentaires
(K) 0 2 4 6 8 10
55
Situation 10 60 La négociation est
relationnelle tendue difficile du fait de cette
relation tendue.
= 65 = 400
Taux de criticité = (400* 10)/65 = 61,53 = 62
56
La cartographie des risques
Représentation graphique
Figure 21- Positionnement de risque selon le type d'achat 34
100
50
50 100
*L’analyse du graphique
La Figure 21 affirme que les risques externes sont le plus dominant dans la
matrice des contraintes, une pression subi par le fournisseur imposé dans
une situation de mono-sources, tout cela permet de positionner l’achat des
pièces de rechange de pompe dans les achats externes ou critiques, même
s’il est du type simple et standards, ces contraintes l’a fait modifier la nature
d’achat et de rendre un achat externe en introduisant une forte pression du
marché , cela nous permet d’identifier et classer les type de risque d’achat
des pièces de rechange que le groupe OCP confronte tout au long du
processus d’achat selon la méthode de la loi de Pareto.
57
La Figure 22 débrouille une analyse profonde sur le nombre de survenance
de chaque contrainte et la Figure 23 désigne les résultats obtenus sous la
forme d’un graphique.
Figure 22- l'analyse des risques par le nombre d’événement possible
58
5. La mise en place d’une stratégie d’achat
Selon les résultats qu’on a obtenus lors d’identification des contraintes
externes et internes de l’achat des pièces de rechange de pompe, la
stratégie adaptée pour ce type d’achat est la stratégie de différenciation qui
s’est montrée par la Figure 24, car l’achat de ce type de fourniture est
positionné dans le type d’achat critique d’après la matrice Kraljic.
Figure 24- Les stratégies d'achat selon chaque type 35
59
Sécurisation des volumes par l’optimisation de stock de sécurité est la
solution plus adapté pour ce type d’achat qui est non récurrent afin de limiter
les ruptures de stock dues aux aléas, des prévisions non conforme à la
demande, délai d’approvisionnement plus long que prévu …
-La sécurisation des volumes peut arriver aussi par l’engagement à long
terme, des contrats cadres à effectuer.
-Recherche de nouvelles sources est venu en 2ieme rang, parce qu’elle est
dure de trouver d’autres sources pour un produit spécifique comme la pièce
de rechange de pompe.
60
Au cours du processus d’achat de pièces de rechange de pompe, lors de
l’AMI, il y avait 3 fournisseurs qui manifestent leurs intérêts a propos de
l’offre concernant la demande d’achat de pièce de rechange de pompe,
mais lorsqu’il arrivait à l’étape de l’appel d’offre on a reçu 2 réponses, celui
de ENSIVAL MORET France qui accepte l’offre, et Maroc SEALING qui a
refusé l’offre sans avoir des raisons certaines d’elle expliquant ce refus,
mais Certainement les critères spéciales de la demande d’achat n’étaient
pas disponibles chez lui.
Ce point-là, m’a fait penser à classer ces 2 Fournisseurs, comme quoi
ENSIVAL MORET France est un fournisseur de Rang 1 et Maroc SEALING
est de Rang 2,
L’accompagnement de ce fournisseur de RANG 2 vient en 2ieme position,
cette solution consiste à absorber l'activité des fournisseurs. En plus de ses
activités de production des pièces de rechange de pompe, l’entreprise
décide de prendre le contrôle et d’assurer elle-même sa chaîne
d’approvisionnement. Mais cette proposition apparait très lourde et couteuse
pour l’entreprise.
3. L’assurance Supply Chain :
C’est la dernière proposition comme une solution définitive et certaine pour
éviter le risque de rupture d’approvisionnement, les compagnies
d’assurance offre des produits couvrant les problèmes liés à la chaine
d’approvisionnement, comme la baisse ou l’arrêt de la production
(assurance dommages/ pertes d’exploitation, carences fournisseurs suite à
dommages matériels), perte d’image, perte de valeur boursière (cyber risk)
etc.
Les solutions d’assurance proposés n’est pas assez suffisantes et limitées, il
faut distinguer les éléments qui sont couverts, et les autres qui est peu ou
pas couverts, on peut citer par exemple la défaillance d’un fournisseur pour
que ce type de risque être couvert, l’origine de cette état doit être un
dommage matériel. Ainsi que le coût qui est plus élève et les garanties n’est
pas suffisantes pour limiter les conséquences de risques d’achat,
précisément le risque fournisseur qui est apparu comme le risque dominant
que l’analyse précédente a détecté.
4. L’état de comparaison des solutions proposées :
D’après les remarques précédentes, la tâche est facile maintenant pour
avoir un résultat.
Le Tableau 23 résume les points forts et les points faibles de chaque
solution.
61
Tableau 23- L'état comparatif des suggestions proposées.
Solution Coût Taux de Couverture limites
5. Résultat :
62
Conformément à ce qui a été traité dans l’analyse, l’intégration verticale et le
partenariat demeurent les meilleures solutions, qui peuvent limiter l’impact
de l’ensemble de risque d’achat des pièces de rechange de pompe.
La première solution, sont taux de couverture est fort, car Les projets
d’intégration procurent un certain nombre d'avantages pour les
organisations qui les adoptent, il va avoir le contrôle de la chaîne
d’approvisionnement en absorbant l’activité de son fournisseur. Cette
solution permet à l’entreprise de maitriser la qualité et le coût des matières
premières et consommable de production, ainsi qu’il peut enrichir ses
savoirs en intégrant des compétences et de technologie auparavant non
maîtrisées. Mais il reste insuffisant puisque son coût est élevé, qui apparaît
un frein ce qui semble que l’entreprise doit repenser avant d’appliquer cette
solution.
La deuxième paraît assez confortable pour l’entreprise, puisque son coût est
faible par rapport à la première solution, mais comme toujours, il y a des
inconvénients freiner la mise en place de celle-ci, son taux
malheureusement n’est assez suffisamment fort, du coup il peut couvrir les
risques liés à la complexité du produit concerné, mais ça reste limité dans le
risque fournisseur, qui est jusqu’à maintenant, les professionnels cherchent
des solutions pour limiter ce risque. De plus, les responsables voient que le
partenariat est la solution adéquate à l’objectif de l’entreprise, c’est normal
puisque son mode d’attribution reste de choisir le meilleur prix/qualité ou ce
qu’on appelle « le moins disant ».
Enfin, la troisième solution a été éliminée due à son coût élevé et son
champ de couverture restreint. C’est vrai que l’assurance Supply Chain
peut couvrir une large possible des contraintes qui peuvent arriver mais si
on prend notre cas de pièces de rechange de pompe, son problème est
concentré dans un marché monopolistique, une pression subie par un
fournisseur qui paraît le seul fabricant de ces pièces. L’assurance ne peut
plus servir, lorsque le seul fabricant fait faillite, ce qui subit un arrêt de
production, même si les indemnisations sont des millions qui peuvent couvrir
ces dommages matériels, elle reste insuffisante puisqu’elle ne peut pas
assurer un nouveau Sourcing. En outre, L’assurance Supply Chain n’existe
pas encore au Maroc, du fait qui rend l’application de cette solution est
impossible mais on ne sait jamais ce qui peut arriver demain, ça peut être
possible dans le futur.
Conclusion générale
63
Le profil des acheteurs évolue lui aussi depuis quelques années. Et la
gestion des risques fait désormais partie intégrante de leurs missions, La
situation est d'autant plus paradoxale que souvent, les stratégies d’achats
des entreprises augmentent elles- mêmes les risques. Parmi ces risques on
trouve notre problématique qui est le risque d’achat. C’est vrai qu’il existe
des risques d’achat qui sont significatifs et certains dans le temps comme le
risque de change ou le risque de prix sur les matières premières, qu’on
trouve quotidiennement mais, leurs techniques de couverture sont très
vastes.
Au contraire, il y a des risques d’achat, leurs degrés de gravité se situe entre
Grave et catastrophique et qu’il est cruel de les stimuler ou limiter ses
impacts. Parmi ces risques on trouve le risque lié au fournisseur c’est le
risque qu’on a identifié lors de l’analyse de risque qu’on a fait sur le produit «
les pièces de rechange de pompe ». un risque qui tire son origine de la
situation mono-source, c’est-à-dire un seul fournisseur étranger fabricant de
ces pièces de rechange (ENSIVAL MORET France) qui le fait placer d’un
type d’achat simple à un type d’achat critique et spécifique due à son besoin
clés et leurs sources qui sont bordés à un seul fournisseur. De ce fait, la
dépendance vis-à-vis du fournisseur prend de l’importance, le marché s’est
retourné, la demande est devenue supérieure à l’offre, ce qui augmente le
risque et de le rendre plus dure à gérer. Dans ce type de risque, il est rare
de citer des solutions qui peuvent arrêter ses impacts, en allant d’un
dommage subi sur l’environnement, due à l’utilisation des composantes non
conformes aux normes RSE, jusqu’à des pertes financiers, Voire la faillite
due à une rupture d’approvisionnement. La stratégie adaptée à cette
situation est d’adapter une gestion de stock optimisée, qui semble
insuffisante ou de rechercher des nouveaux sourcing, qui sont lourdes de
les trouver, compte tenu de la spécificité de produit qu’on ne peut pas
trouver chez un autre fournisseur. Tous cela semblent insuffisants.
Après une recherche et une analyse approfondies, on a sorti d’une
suggestion qui apparait la bonne et qui peut stimuler un peu ce risque, qui
est le partenariat, pour remplir les besoins de l’entreprise, mais cette
suggestion ne peut pas être efficace que avec un suivi régulière du
fournisseur pour éviter la défaillance de celui-ci.
64
Bibliographie
65
66