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Sommaire

Résumé .................................................................................................................................................... 3
Introduction générale............................................................................................................................... 4
Chapitre 1 : la logistique d’entreposage .................................................................................................. 6
Introduction du chapitre .................................................................................................................. 7
1- Définitions .............................................................................................................................. 8
2- Le Rôle de l’entrepôt ............................................................................................................. 8
3- Les principaux avantages...................................................................................................... 8
4- Les principaux buts du magasin .......................................................................................... 9
5- Les caractéristiques d’un magasin ....................................................................................... 9
6- Les risques de l’entrepôt ..................................................................................................... 11
7- La sécurité dans l’entrepôt ................................................................................................. 12
8- Types d’entrepôts public et privé....................................................................................... 13
9- Types d’entrepôts selon le besoin logistique...................................................................... 13
10- Les fonctions occupées par l’entrepôt logistique au sein de la Supply Chain ............ 14
11- Les opérations de l’entreposage ..................................................................................... 15
a- La réception ......................................................................................................................... 15
12- Pour une meilleure gestion de plateforme, il est conseillé de prendre en compte ces
éléments-là : ................................................................................................................................. 17
Conclusion du chapitre .................................................................................................................. 17
Chapitre : la logistique de distribution .................................................................................................. 19
Introduction du chapitre ................................................................................................................ 20
1- Définitions des concepts clés ............................................................................................... 20
2- Canal, réseau et circuit de distribution : ........................................................................... 20
3- Rôle de la distribution ......................................................................................................... 21
4- La logistique de distribution ............................................................................................... 21
5- Fonctions de la distribution ................................................................................................ 24
6- Canal de distribution : ........................................................................................................ 26
7- Types de canaux de distribution ........................................................................................ 28
8- Types de circuits de distribution ........................................................................................ 29
9- Mise en place d’un circuit de distribution ......................................................................... 29
10- Gestion d'un circuit de distribution ............................................................................... 30
11- Méthodes de distribution ................................................................................................ 31
12- Avantages et Inconvénients ............................................................................................ 32

1
13- Le Discount ...................................................................................................................... 32
14- La vente à distance .......................................................................................................... 32
15- La vente automatique ...................................................................................................... 33
16- Stratégie de distribution.................................................................................................. 33
Conclusion du chapitre .................................................................................................................. 34
Chapitre 3 : Etude par la méthode ABC…………………………………………………………………………………………….35

Etude par la méthode ABC et conclusions………………………………………………………………………………….36

Solutions envisagées………………………………………………………………………………………………………………….38

Conclusion générale .............................................................................................................................. 40


Bibliographie ......................................................................................................................................... 41

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Résumé
La prestation logistique devra devenir un état d’esprit, l’intérêt l’implantation des
entrepôts demeure indispensable vu ses grands intérêts qui touchent tous les secteurs
accompagnants. Pour une meilleure gestion de plate forme, il est conseillé de prendre en
compte plusieurs paramètres à savoir : Comprendre le fonctionnement de l'entrepôt et les
stratégies de stockage, connaître les notions de base relatives aux entrepôts, développer la
performance des entrepôts, maîtriser le processus de réception appréhender le processus
d'expédition et finalement optimiser son système d'information.

Mot clé : Entrepôt, plate-forme logistique, cross doking, opération d’entreposage.

Il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens, mais il faut qu'il les mette à la
disposition des consommateurs dans des conditions qui correspondent à leurs attentes. Dans le
cas contraire, il risque de connaître l'échec comme le vécurent de très nombreux chefs
d'entreprises qui négligèrent cette variable pensant qu'un bon produit ne pouvait que réussir.

La logistique de distribution consiste à apporter au consommateur final, les produits


dont il a besoin tout en respectant un circuit choisi qui organise la mise à disposition d’un
produit ou d’un service. Celle-ci est destinée à un intermédiaire ou à un consommateur.

L’objectif principal est de faire en sorte que le produit souhaité par le client soit au bon
endroit, à l’heure convenue, dans la quantité attendue et au meilleur cout

3
Introduction générale
La distribution est une fonction fondamentale d'une entreprise. Elle constitue l'un des
quatre éléments fondamentaux du marketing-mix. Selon Dubois P.-L. (1985), la distribution est
définie comme « l'ensemble des opérations par lesquelles un biens sortant de l'appareil de
production est mis à la disposition du consommateur ou de l'utilisateur. »

Pour distribuer ses produits, un fabricant ou un fournisseur a le choix entre deux


perspectives de distribution : la distribution directe (le fournisseur vend directement ses
produits aux consommateurs finals) et la distribution indirecte (le fournisseur utilise des
intermédiaires pour vendre ses produits)

La première perspective, c'est- à- dire la distribution directe, nécessite beaucoup de


ressources de la part du fabricant pour sa mise en place. Or la plupart des fournisseurs ne
disposent pas des ressources suffisantes pour se lancer dans la distribution directe. Même si
certains fournisseurs disposent du capital nécessaire à l'implantation des points de vente, ils se
rendent compte très souvent qu'il est plus rentable d'accroître leurs investissements dans
d'autres domaines. D'autre part, une stratégie de distribution directe impliquerait de nombreux
fournisseurs à devenir eux-mêmes distributeurs de produits complémentaires destinés au même
marché.

Pour ces raisons, la plupart des fournisseurs, optent souvent pour la deuxième
perspective c'est-à-dire la distribution indirecte. Ceci est surtout vrai pour les produits destinés
à la consommation courante.

Mais cette méthode (distribution indirecte) souvent inévitable compte tenu des
avantages économiques qu'elle procure aux fournisseurs, présente elle aussi une conséquence
majeure : un fournisseur qui délègue la vente de ses produits à des intermédiaires perd en effet
un certain contrôle sur son canal de distribution. Or ce contrôle n'est pas sans influencer l'image
de l'entreprise. En effet, le fournisseur ne peut pas considérer que son activité propre s'arrête à
partir du moment où les produits ont été achetés par des intermédiaires. Il se doit par contre de
conserver une vision précise de son marché et donc s'assurer que ses choix ne seront pas altérés
par tel ou tel intermédiaire impliqué dans le canal de distribution. Même, si pendant de
nombreuses années, l'objectif clairement affiché de la fonction de distribution a été purement
économique, le contexte actuel dans lequel les fournisseurs et les distributeurs exercent leurs
activités a considérablement évolué. Dans un contexte de marché saturé et d'une concurrence
vive et sans frontière, c'est dans la redéfinition des relations entre les acteurs du canal de

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distribution que certaines entreprises cherchent les voies de la compétitivité. Il apparaît donc
clair que la performance ne peut être seulement vue sous l'angle économique mais aussi sous
l'angle politique (Filser M., 2000). Cette position est aussi confirmée par Cliquet G. (1999)
lorsqu'il fait remarquer que le choix du canal de distribution n'a pas seulement pour objectif que
la réduction de coûts (avantage économique), mais aussi la maîtrise du canal.

Ainsi, la problématique de coordination des relations d'échange entre fournisseur et


distributeur devient un enjeu fondamental tant pour les praticiens que pour les théoriciens.
Cette préoccupation dépasse le cadre strictement économique du canal de distribution dans la
mesure où elle conduit bon nombre de chercheurs à repenser la nature des relations d'échange
entre les membres d'un canal de distribution. Plus que jamais, l'heure est au rapprochement
entre les acteurs du canal dans le cadre de relations de long terme. Or l'évolution actuelle de la
grande distribution sur le marché togolais comme la plupart des marchés des pays en voie de
développement laisse apparaître peu de place à la collaboration fournisseur - distributeur. Ce
marché est fortement caractérisé par la croissance du commerce informel et l'on note l'existence
de plusieurs intermédiaires entre le fournisseur et le consommateur final. Chaque acteur semble
agir d'une façon indépendante comme s'il n'existe aucune interdépendance entre les membres
du canal de distribution. Cette situation contribue à l'augmentation du degré d'incertitude sur
ces marchés et par conséquent fragilise la performance de la distribution des produits de
consommation courante et constitue selon Olivier A. et Renaud de Maricourt (1990) des coûts
supplémentaires pour les entreprises.

Face à cette situation, et la nécessité de faire face à de nombreuses incertitudes ainsi que
celle du respect de la qualité visant notamment à rassurer le consommateur final, les
fournisseur doivent mettre en oeuvre de nouvelles formes de pilotage logistique et de
coordination tout au long de leurs canaux de distribution.

5
Chapitre 1 : la logistique d’entreposage

Chapitre 1 :
La logistique
d’entreposage

6
Introduction du chapitre

Jadis l’approche traditionnelle ne voit dans l’entrepôt qu’un lieu banal, parfois un mal
nécessaire, structuré par un ensemble de fonctions accolées dont l’objectif est de livrer une
zone de chalandise données, avec l’apparition de l’approche système l’entrepôt devient une
entité qui vit et agit et pour ce faire s’organise selon deux axes l’action et l’organisation. Cet
L’action est caractérisée par les ordres qui sont donnés en ce qui concerne, les clients et les
produits. L’organisation intègre l’articulation entre le couple ‘Commande client / produits et le
service que l’on doit réaliser. Penser de la sorte permet aux industriels ou aux commerçants de
lier actions commerciale/logistique et production et approvisionnement. Elle induit le fait de se
poser la question du ‘style’ d’action dans lequel on se trouve ou celui que l’on entend créer.
Une vision de système permettra d’arbitrer selon que l’on entend conquérir un marché et donc
mettre en place des formes dédiés d’actions ou de se contenter d’un présence ce qui nécessitera
des formes, banalisées produits voire banalisé clients, donc dans cet exposé nous essayerons de
présenter l’entrepôt avec les différents flux qui lui sont liés ainsi la stratégie mise en œuvre.

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1- Définitions

a. entrepôt Bâtiment disposant d’une accessibilité poids lourds, dont la fonction


principale est d’abriter une activité de distribution, de stockage et ou d’expédition de
marchandises, parmi ses principales caractéristiques on cite • Hauteur sous plafond de 5.50 m
au moins, • Espace et volume homogène, avec en particulier des formes et hauteur régulières ; •
Des quais de chargement multiples; • La présence éventuelle de bureaux; • Une aire de
manœuvre d’au moins 20métres de profondeur; • Une résistance au sol supérieur au 3 tonnes
par mètre carré.

b. Plate-forme C’est un lieu où est réalisé le Cross- docking, désigne l’endroit où la


marchandise est réceptionnée pour la réexpédier dans un délai très court.

c. Cross - docking Est un système de distribution dans lequel les marchandises


réceptionnées par le centre de distribution ou la plate-forme ne sont pas stockées mais
préparées pour une réexpédition immédiate à destination des magasins. Quels que soient les
types de flux, la logique du " Zéro stock " à l'œuvre ces dernières années, aboutie à la définition
d'un mode opératoire qui cherche à allier la fluidité maximum des flux à l'obligation de créer un
lieu de convergence de ces derniers, afin d'assurer la livraison d'un mix produits. Le cross-
docking est un passage à quai, soit une technique fluide et sans durée de stock, ou l'on prépare
des commandes, par mixage de flux. Cette activité nécessite de repenser la notion de quai de
réception/expédition, du fait des surfaces utilisées ainsi que l'implantation générale de l'entrepôt
ou de la plate-forme.

2- Le Rôle de l’entrepôt

Un entrepôt central bien conçu doit être capable de remplir les fonctions suivantes :

 Réception de tous les produits compris dans l’activité industrielle de l’entreprise


propriétaire de l’entrepôt.

 Exécution d’un contrôle de qualité immédiat.

 Contrôle et inventaire des produits stockés.

 Stockage approprié des marchandises.

 Préparation des commandes destinées aux entrepôts régionaux et/ou aux clients.

 Expédition rapide des commandes.

3- Les principaux avantages

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Voici les principaux avantages de l’entreposage :

 Un rendement plus élevé : un prestataire logistique ne vous permet pas de


décider de la conception du bâtiment industriel, ni des solutions de stockage utilisées.

 Un contrôle des stocks : si vous possédez votre propre centre, vous aurez la
possibilité de maintenir vos stocks à flots, d’éviter les ruptures et de réaliser des prévisions plus
exactes.

 Une distribution plus économique : trouver un prestataire dont les installations


se trouvent à côté de votre entreprise peut être compliqué et peut entraîner des coûts
supplémentaires.

 Un meilleur service : en stockant vous-même vos marchandises vous pourrez


gérer les processus de préparation de commandes, ainsi que l’ensemble des éléments affectant
la satisfaction de votre client.

4- Les principaux buts du magasin


Le magasin a :
Un but économique. Il est l’un des éléments qui permettent à l’entreprise d’accomplir
sa politique d’optimisation des coûts.
Un but logistique. Il permet de maintenir des articles disponibles et à proximité de
l’utilisateur. Ce qui réduit considérablement les délais de livraison lorsqu’une demande est
émise.
Un but de régulation. Dans une chaîne d’activité, le magasin est un point de base qui
permet de maintenir une circulation mesurée et constante des flux d’articles en amont et en aval
de la chaîne.
Un but de sécurité. C’est un lieu où l’on range le matériel dans des conditions de
stockage spécifiques. L’accès y est limité à certaines personnes et les mouvements des articles
y sont contrôlés.
5- Les caractéristiques d’un magasin

Le magasin étant destiné à recevoir des articles dans le respect de certaines contraintes
prédéfinies, il est important de s’assurer que celui-ci soit adapté à la nature, à la quantité et aux
types de marchandises qui y sont stockées. Quatre principaux éléments sont alors à considérer :

(1) La capacité de stockage

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La capacité de stockage est le nombre de références
qu’un magasin est apte à recevoir. Dans la plus part des
cas, elle s’évalue en nombre d’unités de stockage. Ainsi,
on parle d’une capacité de stockage de 150 articles, de
200 sacs ; de 150 palettes ; de 25 tonnes ; de 350 casiers

Les quantités des commandes ne doivent pas conduire
au dépassement de la capacité de stockage du magasin.
La contrainte nécessite d’être toujours prise en compte
au moment de la commande d’approvisionnement.

(2) La position sur la chaîne logistique

En amont de la chaîne logistique, se trouvent les magasins de matières premières ; à


l’intermédiaire se situent les magasins de produits semi-finis et des encours de production, on
trouve aussi à ce niveau les magasins de transit. En aval de la chaîne, se localisent les magasins
de produits finis destinés à la vente.
Vu sous un autre angle et dans le cas d’un réseau de magasins, il est important de distinguer et
de différencier le magasin principal fournisseur de plusieurs magasins secondaires, le magasin
intermédiaire et enfin le magasin de transit. Car d’une position à l’autre, même si les buts se
rejoignent, les rôles, les priorités et les objectifs ne sont pas les même.

(3) Le caractère homogène

Il existe d’une part des magasins homogènes conçus pour recevoir un seul
produit ou une seule famille de produits et d’autre part des magasins hétérogènes
qui reçoivent indifféremment des articles de diverses natures.
(4) La température interne

L’affectation des marchandises dans le magasin prend toujours en compte les


conditions de stockages requises. En d’autres termes, le magasin doit offrir les conditions
idéales de température pour le stockage des articles qui y sont introduit
Les marchandises périssables ou facilement altérables par la chaleur sont conservées dans des
magasins climatisés ou réfrigérés. Les pièces métalliques quant à elles n’ont pas
nécessairement besoin de ces conditions. Pourtant, des produits tels que le tabac nécessitent un
magasin chaud et à température contrôlée.

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6- Les risques de l’entrepôt

Le magasin est un environnement de travail qui présente divers risques ou dangers. Ces
derniers sont étroitement liés aux infrastructures de stockage, aux produits stockés et au
matériel utilisé pour les opérations de manutention.

A- Les dangers chimiques

Il s’agit essentiellement des divers risques liés aux caractéristiques chimiques des
produits entreposés. Notamment :

o Les émanations de vapeurs toxiques (solvants, peintures, dérivés du pétrole…);

o Les émanations de fumées toxiques (échappement des engins de


manutention …);

o Les brûlures corporelles dues au contact avec certaines matières irritantes


(acides, combustibles …) ;

o Les émanations de poussières toxiques (rouille, poudres toxiques …)

B- Les dangers ergonomiques

Il s’agit des divers dangers pouvant occasionner des déformations ou des lésions
corporelles dans le temps. Les conséquences ne pouvant pas toujours être détectées à temps, il
est très souvent tard lorsque l’on se rend compte de leur présence. D’où, pour ces types de
dangers, la prévention reste le meilleur moyen de lutte. Il s’agit :

o Des déformations du dos dues à une mauvaise posture au travail ;

o Des lésions sur la colonne vertébrale causées par les tâches répétitives et
demandant un grand effort;

o Des lésions de muscles et des articulations ;

o De la fatigue oculaire due au mauvais éclairage ;

o De la fatigue ou des lésions du tympan causées par les nombreux bruits des
engins

C- Les dangers physiques

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Il s’agit de divers dangers liés à un mauvais entretien des infrastructures de stockage, au
non respect des normes de sécurité, à la manipulation du produit entreposé,
On retrouve dans ce registre :

o Les dangers liés aux sols (glissades, trébuchements et chutes …) ;

o Les risques d’électrocution ;

o Les risques liés à un travail prolongé dans des aires de stockage réfrigérés ;

o Les risques liés à un travail prolongé dans des aires de stockage à température
très élevée ;

o Les risques liés aux chutes ou au jets d’objets (blessures, fractures …)

o Les risques liés à la manipulation des produits stockés (blessures, coupures ou


lacérations…)

o Risques liés à l’utilisation d’un matériel hors d’usage ou inadapté (chute due à
l’emploi d’une échelle brisée ou non adaptée à la tâche…)

Evidemment, le respect des normes de sécurité et des principales instructions


(signalisation de sécurité) permettent de prévenir ces dangers.

7- La sécurité dans l’entrepôt


Le retour d’expérience sur les accidents majeurs montre que 85% de ces accidents sont
liés à des défaillances d’organisation et de management dans les entrepôts. Les accidents ont
non seulement des conséquences humaines, environnementales, mais aussi économiques. Un
entrepôts doit être équipé de : Les issues de secours doivent être parfaitement visibles ;
l’éclairage de sécurité; L’accès doit être totalement libre de tout produit pouvant gêner la
sortie; Dans la périphérie des issues de secours doivent se trouver L’alarme; ε Les éclairages
de sécurité; Les extincteurs; Donc pour la sécurité dans l’entrepôt il faut : Modalité de
stockage:

Une bonne organisation dans les techniques de stockage est indispensable et Chaque
famille de produits (inflammable, toxique, corrosive…) doivent être stockée dans des zones
différentes. Les engins de manutention : sont techniquement conçus pour éviter la production
de court-circuit ou d’étincelles favorisant les risques d’incendie ou d’explosion. Système
d’information: Le site doit aussi être équipé de systèmes d’information de gestion des
marchandises (progiciel / logiciel) performants : •Gestion des flux en entrée; •Gestion des flux
durant la période de stockage; •Gestion des flux en sortie.
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8- Types d’entrepôts public et privé

L’entreprise doit –elle posséder ces propres entrepôts, soit en les achetant, soit en les
construisant, ou doit-elle plutôt louer ces installations? Donc généralement on distingue trois
grandes catégories d’entrepôts à savoir : • Entrepôt public : Il s’agit de la location d’espace
dans un entrepôt partagé; et le Service d’entreposage fourni par un fournisseur de services
logistiques selon un contrat; • Entreposage privé : construction d’un entrepôt et la location à
long terme d’un entrepôt ;

• Entreposage mixe : location d’espace pour les périodes de pointe.

9- Types d’entrepôts selon le besoin logistique

L’entrepôt est une infrastructure logistique dont la fonction première est de protéger les
produits contre les pertes, dérobages ou la détérioration pendant une certaine période de temps
correspondant à la durée du stockage.

D’après la fonction logistique, l’entrepôt permet de disposer des stocks de


marchandises à proximité du lieu de leur future consommation.les avantages peuvent être non
seulement économiques (optimisation des coûts logistiques) mais aussi concurrentiels
(positionnement par rapport à un marché, forte réactivité, respect des délais…)

A- Entrepôt de production

Un entrepôt de production servent au stockage de matières et consommables


nécessaires pour la production, les produits semi-finis et enfin les produits finis destiné à la
consommation. D’après cette définition, on distingue :

o Les entrepôts de production en amont : utilisés pour le stockage des matières et


consommable de la production.

o Les entrepôts de stockage intermédiaire : utilisés pour conserver les encours de


production ou les produits semi-finis ;

o Les entrepôts de production en aval : utilisé pour le stockage des produits fini,
destinés à la consommation. C’est à partir de ces derniers que s’approvisionnent les
distributeurs

B- Entrepôt de distribution

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Un entrepôt de distribution est une infrastructure logistique où sont stockées les
marchandises en attente de livraison à d’autres distributeurs ou clients du réseau de distribution.
En d'autres termes, c’est le lieu d’entreposage des produits par les distributeurs avant leur
écoulement dans le marché de détail. Tout au long de la chaîne de distribution, on retrouve :

o Les entrepôts de gros : généralement détenus par les fabricants ou les


distributeurs en tête du réseau.

o Les entrepôts de demi-gros : détenus par les distributeurs intermédiaires

o Les entrepôts de détail : détenus par les distributeurs en fin de réseau, ceux, qui
livrent aux commerçants de détail

C- Entrepôt terminal

Généralement destiné au stockage des produits en fin de vie, l’entrepôt terminal est
utilisé pour l’élimination des produits en fin de vie ou le traitement des déchets de production,
eaux usées, huiles usées...qui demeurent un thème important de la logistique industrielle.
Parfois ouverts dans des zones souterraines (galeries ou anciennes mines non exploitées), les
entrepôts terminaux servent à stocker en toute sécurité des déchets dont la période
d’élimination est très longue, ou simplement ceux donc les caractéristique semblent provoquer
un risque pour l’environnement.

10- Les fonctions occupées par l’entrepôt logistique au sein de la


Supply Chain

Bien plus qu’un simple espace de stockage des marchandises, il vous permet de réaliser
des opérations de préparation de commandes et d’expédition dans des délais de temps
impartis et de répondre aux attentes de vos clients.

Sachez que pour vous démarquer de la concurrence, ce sont vos méthodes et solutions
de stockage, votre volume d’activité et votre gestion du centre qui feront la différence.

Voici quelques-unes des fonctions que devrait occuper votre entrepôt :

 Le stockage : fonction élémentaire d’un centre logistique, nous utilisons son


espace afin de stocker des articles avant de les expédier.

 La stabilisation des prix : le fait d’entreposer des références aide le marché à se


stabiliser et à ne pas succomber aux aléas saisonniers ; dans n’importe quel secteur d’activité
lorsque la demande augmente, les prix ont tendance à baisser, et lorsqu’elle diminue, à

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augmenter. Grâce aux entrepôts, les entreprises peuvent acheter des marchandises au préalable
afin de pouvoir répondre à d’éventuels pics de demande.

 La maintenance des marchandises : les professionnels ne cessent de vous


rappeler qu’il est dans votre intérêt de limiter vos stocks. Cette recommandation apparaît
comme nécessaire au vue des détériorations et des risques auxquels sont exposées les
marchandises stockées. Il est donc primordial de mettre en place toutes les mesures nécessaires
afin de préserver l’état des marchandises présentes dans les rayonnages.

 L’emballage : de nos jours, de nombreux entrepôts emballent les marchandises


et se chargent de l’exécution du processus de préparation des commandes.

11- Les opérations de l’entreposage

Ceci consiste à approcher la question en ne voyant qu’un bâtiment, avec du stock à


l’intérieur et une collection de fonctions et taches à accomplir.

Le déroulement du processus induit les opérations suivantes

• Les réceptions de marchandises • Les contrôles des marchandises • Les mises en stock
des produits • Le renseignement des bases de données sur les approvisionnements • La
réception des ordres de préparation de commandes • La préparation de commande • Le contrôle
de la préparation • Le conditionnement et l’emballage • L’allotissement des commandes •
L’organisation des expéditions • Le contrôle des expéditions • Le renseignement des bases de
données sur l’exécution des opérations de préparation expédition ; A ces fonctions peuvent
s’adjoindre, des taches physiques et des taches administratives Ainsi les opérations de
personnalisation technique des produits, de reconditionnement, voire de réalisation de tâches
dues aux impératif marketing de campagnes de ventes et de retour des produits. Et pour les
secondes taches on trouve au niveau administratif l’Inventaires et tenue de stocks, gestion des
personnels et des moyens, traitement et recyclage des déchets. On admettra aisément que si
cette approche n’est pas fausse, elle pêche par contre par une vue essentiellement
fonctionnaliste qui a toute les chances de déboucher sur une impossibilité de pilotage et
l’affectation de ressources sans trop de discernement en réaction à la conjoncture.

a- La réception
• Accueillir le chauffeur, ouvrir les portes arrière de la semi remorque et mettre à quai
le camion; • Déployer le pont de réception; • Prendre le bon de livraison qui se trouve sur la

15
première palette; • Prendre en charge le transpalette à conducteur porté; • Décharger le camion
palette par palette; • Fermer les portes de la semi; • Vérifier le bon de transport avec les palettes
reçues pour détecter d’éventuelles erreurs et contrôler visuellement l’état extérieur des colis et
palettes; • Ranger les palettes sur le carré de réception par références; • Contrôler la
marchandise quantitativement et qualitativement par rapport aux étiquettes qui se trouvent sur
le devant de la palette; • Accepter la marchandise. Il s’agit d’une part de Contrôler la
marchandise quantitativement (nombres de colis par palette et par références) et
qualitativement par rapport aux étiquettes qui se trouvent sur le devant de la palette et d’autre
part de Contrôler la marchandise quantitativement (nombres de colis par palette et par
références) et qualitativement par rapport aux étiquettes qui se trouvent sur le devant de la
palette.

b. Le stockage ;Dés que l’entrepôt reçoit la marchandise, on scinde le stock total en


deux parties: Le stock de réserve et le stock avancé « Zone de picking ».

c. Préparation de commande ; Un client a passé une commande auprès du fournisseur


qui nous la envoyé à l’entrepôt donc les opérations à suivre sont les suivantes : • Rendre le bon
de préparation de commande; • Prendre en charge le chariot élévateur ou le transpalette
électrique; • Repérer la travée et la zone picking concernée dans l’entrepôt par rapport au plan
de préparation; • Se rendre à l’adresse indiquée sur le bon de préparation; • Saisir les palettes ou
les nombres de colis indiqués sur le bon de commande ce qui va permettre de mettre à jour le
stock informatique; • Poser la marchandise rangée par client sur le quai d’enlèvement; • Édition
de la facture.

d. Expédition • Accueillir le conducteur : ouverture des portes arrières de la semi et


mise à quai du camion; • Déployer le pont de liaison; • Demander le bon d’expédition auprès du
responsable de l’entrepôt; • Prendre en charge le transpalette ; • Charger le camion; • Contrôler
le chargement et pointer les références après chaque palette mise dans la remorque;

Refermer les portes de la semi et repli du pont de liaison; • Donner au conducteur le


double du bon d’expédition.

e. Automatisation et informatisation ;Les activités de l’entreposage peuvent être


automatisées et informatisées initialement l’informatique était réservé à la transmission des
données mais on examinant les flux de processus de l’entrepôt. L’informatisation des processus
et l’automatisation ont permis de réduire significativement les stocks, d’améliorer le coût de
transport par un meilleur routage et l’organisation des fréquences en temps et en quantité, et

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d’obtenir une meilleure utilisation de l’espace d’entreposage et une réduction des coûts
salariaux de la manutention.

12- Pour une meilleure gestion de plateforme, il est conseillé de prendre


en compte ces éléments-là :
Comprendre le fonctionnement de l'entrepôt et les stratégies de stockage • L'entrepôt
(magasin) et la plateforme (cross docking) • Les schémas de flux (classique, stock consigné ou
magasin avancé fournisseur, plateformes départ, multi plateforme) • Les stratégies de stockage

Connaître les notions de base relatives aux entrepôts • La localisation de l'entrepôt, les
zones dans l’entrepôt, • Les moyens de stockage et les moyens de manutention, • Les règles de
sécurité, d'environnement et de gestion des déchets

Développer la performance des entrepôts• Déterminer les critères de performance d'un


entrepôt • Cartographier l'entrepôt pour améliorer l'utilisation des surfaces • Accroître la
fiabilité des stocks.

Maîtriser le processus de réception • Les grandes techniques d'approvisionnement et


leurs impacts • La planification des réceptions • L'automatisation des mouvements d’entrée.

Appréhender le processus d'expédition • Le délai de livraison en fonction des différents


types de clients, • L'analyse des contraintes de livraison, • Les étapes clés du processus
d'expédition (préparation, prélèvement, contrôles, emballages et conditionnements, chargement,
l'aspect documentaire), • Le plan de transport.

Optimiser son système d'information • Les fonctions à remplir par le système


d'information (de la gestion des données techniques à la gestion des emplacements en assurant
la traçabilité), • L'aspect EDI (échange de données informatisées), • Le WMS (Warehouse
Management System), • Gestion de flux physique : réception, mise en stock, préparation de
commande, expédition, transport, gestion de consigne, gestion de tout type de stockage.

Conclusion du chapitre

Si le terme d'entreposage est utilisé depuis bien plus longtemps que celui de la
logistique, ces deux activités sont étroitement liées, l'entreposage étant déjà un embryon de
logistique et la logistique ne pouvant se faire sans offrir une capacité d'entreposage.

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En effet, l'entreposage occupe une place remarquable dans la chaine logistique
puisqu'on le trouve en amont de la chaîne (comme étant une interface entre le fournisseur et
l'entreprise) et en aval de la chaîne ( entre l'entreprise et le client). Les entreprises deviennent
conscientes de la contribution de la bonne gestion de l'entrepôt dans l'optimisation des coûts
logistiques.
D'ailleurs, l’entrepôt représente un lieu de rencontre et de gestion de différents flux, de
réalisation d’opérations physiques et administratives, de création de valeur ajoutée, où la
rentabilité est un souci permanent, où les besoins de gestion sont importants.
Des entreprises optent pour l'internalisation de l'entrepôt, quand d'autres préfèrent externaliser
pour des raisons telles le manque de personnel qualifié pour la gestion de celui-ci, le manque de
moyen ou d'espace de stockage...et donc font appel aux services d'un prestataire logistique.

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Chapitre : la logistique de distribution

Chapitre 2 :
La logistique de
distribution

19
Introduction du chapitre

Il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens, mais il faut qu'il les mette à la
disposition des consommateurs dans des conditions qui correspondent à leurs attentes. Dans le
cas contraire, il risque de connaître l'échec comme le vécurent de très nombreux chefs
d'entreprises qui négligèrent cette variable pensant qu'un bon produit ne pouvait que réussir.

1- Définitions des concepts clés

La distribution :

On peut définir la distribution comme l’ensemble des activités réalisées par le fabricant
avec ou sans le concours d’autres institutions, à partir du moment où les produits sont finis
jusqu’à ce qu’ils soient en possession du client final et prêts à être consommés au lieu, au
moment, sous les formes et dans les quantités correspondant aux besoins des utilisateurs1. La
distribution inclut la vente de produits mais aussi de services (banques, assurances,…) mais
n’inclut pas automatiquement l’existence de magasins (vente de porte à porte, vente
automatique, vente en réseau, vente par internet,…). Elle ne nécessite pas forcément des
intermédiaires : vente directe du producteur au consommateur.

La distribution (place) est un P parmi les autres P : elle doit s’intégrer dans le marketing
mix de l’entreprise (par exemple un produit positionné haut de gamme, vendu à prix très élevé,
soutenu par une publicité ciblée se trouvera chez des spécialistes) mais c’est aussi une variable
stratégique.

2- Canal, réseau et circuit de distribution :

La distribution fait intervenir les notions de :

canal de distribution : c’est le chemin commercial parcouru par un produit pour


aller du producteur au consommateur final.

circuit de distribution : souvent confondu avec le canal de distribution, le circuit


de distribution regroupe l’ensemble des canaux par lesquels un même bien est acheminé du
producteur au consommateur.

réseau de distribution : c’est l’ensemble des personnes (physiques ou morales) qui


interviennent dans la distribution d’un bien ou d’un service.

20
2.1. Le canal de distribution :

Le canal de distribution3 est un sous ensemble du circuit constitué par des magasins
d’un même type (les supermarchés, les hypermarchés, …) ou caractérisé par l’utilisation d’une
méthode de vente particulière (vente à domicile, vente par correspondance,…).

2.2. Le circuit ou le réseau de distribution :

Un circuit peut comprendre plusieurs canaux, et seul le producteur choisit un circuit vu


qu’il en est le premier maillon, les autres intermédiaires ne peuvent sélectionner que des
canaux.

Un canal de distribution représente le chemin parcouru par le produit, du producteur au


consommateur. L’ensemble des canaux qu’un produit emprunte pour atteindre ses cibles,
constitue un circuit. Certains d’entre eux sont assez complexes. Celui du livre présente la
particularité liée à la relation éditeur - imprimeur. En effet, l’éditeur est celui qui commande
l’ouvrage à l’auteur, puis son impression à l’imprimeur.

3- Rôle de la distribution

Le rôle de la distribution pour le producteur et le consommateur.

Le rôle de la distribution vis-à-vis du producteur :

La distribution opère une régulation de fabrication en permettant son étalement sur
toute l'année, par le stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de la demande sont
amortis ;

La distribution participe à l'effort financier du producteur en payant les biens qu'elle
stocke sans avoir la certitude de les vendre ;

La distribution permet au producteur d'acheminer partout sa production ;

La distribution participe à des opérations publicitaires destinées à mieux vendre le


produit et service.

Le rôle de la distribution vis-à-vis du consommateur :

La distribution met à sa disposition ou qu'il se trouve et souvent quel que soit la
saison, le bien qu'il désire dans la quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire des gros
achats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.

4- La logistique de distribution
21
Définitions :

La logistique de distribution consiste à apporter au consommateur final, soit dans les


magasins de proximité ou dans les grandes surfaces commerciales, soit chez lui, les produits
dont il a besoin tout en respectant un circuit choisi qui organise la mise à disposition d’un
produit ou d’un service. Celle-ci est destinée à un intermédiaire ou à un

consommateur35.

La logistique est l'activité qui a pour objet de gérer les flux physiques ainsi que les
données informatives ou financières d'une organisation, dans le but de mettre à disposition les
ressources correspondant à des besoins déterminés, en respectant les conditions économiques
prévues, le degré de sécurité et de sûreté réputées satisfaisantes.

Pour le Council of Logistics Management « l'intégration de deux ou plusieurs activités


dans le but d'établir des plans, de mettre en œuvre et de contrôler un flux efficace de matières
premières, produits semi-finis et produits finis, de leurs points d’origine aux points de
consommation. Ces activités peuvent inclure le type de service offert aux clients, la prévision
de la demande, les communications liées à la distribution, le contrôle des

stocks, la manutention des matériaux, le traitement des commandes , le service après-


vente et les pièces détachées, les achats, l'emballage, le traitement des marchandises retournées,
la négociation ou la réutilisation d'éléments récupérables ou mis au rebut, l'organisation des
transports ainsi que le transport effectif des marchandises, ainsi que l'entreposage et le stockage
».

La politique de la logistique de distribution est l’organisation de la mise à disposition


d’un produit ou d’un service. Cette mise à disposition peut être réalisée par un intermédiaire
revendeur ou directement au consommateur

Les activités de la logistique de distribution

Le stockage en entrepôt (entreposage), et la gestion des stocks de produits finis

L’emballage, la constitution de kits ou de lots (kitting), le conditionnement à façon,


l’étiquetage.

La préparation de commandes

Le transport aval (après le lieu de stockage), qui se décompose en37 :

« Traction », c'est-à-dire le transport jusqu’à un point de répartition ou d’éclatement


ou de mise en tournée,

22
« Passage à quai », pour éclater, répartir ou mettre en tournée, sur d’autres
véhicules.

« Distribution »,c'est c’est-à-dire le transport du dernier Kilomètre, vers une autre

entreprise B to B (Business to Business) ou vers un particulier B to C (Business to

Consumer).

La logistique retour (ou reverse logistics) consiste à gérer l'acheminement de


marchandises défectueuses ou hors d'usage, du point de vente ou du domicile du consommateur
jusqu'au point de réparation, de recyclage ou de destruction définitive.

La logistique de distribution sera organisée en fonction de la typologie des produits


distribués et des contraintes documentaires et législatives (Marchandises dangereuses,

Marchandises de forte valeur ou d'intérêt stratégique,…)

Pour respecter les engagements pris auprès des clients et assurer la qualité du service, la
logistique de distribution de l’entreprise devra organiser ses systèmes d’exploitation et de suivi
en procédant :

- Mise en place de systèmes de transit (cross docking).

- Gestion des parcs de matériels, et notamment suivi de la maintenance et des


obligations légales (par exemple : chariot élévateur, grue, pont roulant, …

- Préparation de commandes assistées

- Systèmes électroniques (contrôle des entrées et sorties, systèmes antivols,


reconnaissance par codes-barres, identification par RFID,…

De nombreux moyens sont à la disposition de la logistique de distribution pour


organiser son exploitation :

- Communication, systèmes d'informations et supports d'informations

- Code-barres EAN, Radio-identification (RFID), Progiciel de gestion intégré, WMS,

TMS, WCS, SCM, …

Il est nécessaire dorénavant d’introduire la notion de développement durable. La


logistique de distribution doit rechercher des solutions sur l’organisation des transports
(écotaxe), l’utilisation de produits recyclables (emballage), la diminution de la consommation
d’énergie (manutention, entrepôts).

23
La logistique de distribution doit poursuivre son développement en incluant la notion de
mutualisation des opérations logistiques entre les filières de distribution.

Le schéma suivant montre les frontières de la logistique amont dans l’organisation de


l’entreprise. Celle-ci s’apprécie très tôt dans le circuit productif. En fait, elle apparaît dès
l’entrée de flux de matières au sein de la société. Son rôle est donc conséquent et au centre des
réflexions menées

5- Fonctions de la distribution

Pour faire passer un produit, d'un état de production à un état de consommation, des
fonctions5 doivent être remplies. Celles-ci se répartissent en 02 catégories : les fonctions
matérielles et les fonctions commerciales :

5.1- Les Fonctions matérielles :

Quatre fonctions matérielles6 différentes sont habituellement exercées par le


distributeur :

a. La Fonction de transport et d'éclatement de la production

C`est, généralement, la plus évidente, car on ne peut pas raisonnablement envisager de


mettre toutes les usines à proximité immédiate de toute la clientèle. Ainsi les fabricants opèrent
sur les marchés de plus en plus et obtiennent des économies d’échelle maximales dans la
production. De plus, en aval et en amont de tout le transport, la manutention engendre des
couts que l’on essaie de réduire en utilisant des containers, des palettes. Donc, la fonction de
transport correspond à l'acheminement du produit, aux opérations de manutention, et de façon
plus globale, à tout ce qui touche à la logistique qui permet d'éclater la production vers les
lieux de stockage et de distribution.

b. La fonction d'allotissement ou groupage :

C'est une opération dans laquelle nous réunissons dans un même moyen de transport
plusieurs lots de marchandises diverses mais de même destination et ce afin d'avoir un
chargement aussi complet que possible sur un trajet donné.

c. La fonction de fractionnement :

24
Elle consiste à diviser un lot de marchandise provenant d’un point donné en plusieurs
lots de taille inférieure pour que chacun de ces lots puisse atteindre sa propre destination.

d. La fonction de stockage :

Cette fonction permet à l'utilisateur de disposer des marchandises immédiatement ou


dans un délai donné. Toute détention de marchandises en stock fait naître des risques de
dépréciationé et des coûts.

5.2- Les Fonctions commerciales :

Nous considérons trois fonctions

a. La fonction d'assortiment :

C'est une fonction qui permet de regrouper des biens différents dans un même lieu grâce
à une sélection parmi tout ce qui est proposé aux clients par les fabricants.

L'assortiment peut être large (il regroupe diverses catégories de produits), profond
(offrant beaucoup de choix dans une ou plusieurs catégories de produits) ou combiner ces deux
caractéristiques.

b. La fonction de communication

La communication se fait dans les deux sens :

D'amont en aval : c'est la communication des distributeurs vers les clients.

La distribution est un média de première importance : affichage des prix, information


sur les caractéristiques des produits,… etc.

D'aval en amont : ce sont les remontées d'informations commerciales vers les


fournisseurs : chiffre de vente, appréciations qualitatives des distributeurs, réclamations de
clients,… etc.

c. Les services rendus à la clientèle: en fonction des attentes de cette dernière et des
particularités du produit : service après-vente, livraison à domicile, garantie, crédit.

Figure n° 01 : Liens commerciaux entre 3 producteurs et 5 consommateurs via un


Intermédiaire

25
Source : M.VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET, LA DISTRIBUTION, 2e
Edition BERTI,
Paris, 2005, P 30.

6- Canal de distribution :

Un canal de distribution est l'itinéraire parcouru par un produit ou un service pour aller
du producteur au consommateur.

Un canal de distribution est la voie d'acheminement de biens ou de services vendus, de


même nature, entre le producteur et le consommateur ou l'utilisateur final, avec intervention
éventuelle de commerçants et d'intermédiaires (ex :

fabricant/grossiste/demigrossiste/détaillant).

26
Figure n° 02 : Structure des circuits de distribution

Source : GAULIN, LAROCHE, Mc DOUGALL, MASSON, MAYER, EZELL, les commerces de


détail :
marketing et gestion, Gaëtan MORIN Editeur, 1993.

27
7- Types de canaux de distribution

Il existe 3 types de canaux de distribution:

Le canal ultra-court ou direct :il est caractérisé par l'absence d'intermédiaires
entre le producteur et le consommateur. La distribution se fait directement du producteur ou de
l'entreprise au consommateur/client final.

Le canal court :il comporte un intermédiaire entre le producteur ou l'entreprise et le


client. Cet intermédiaire peut être un détaillant, par exemple, qui revendra ensuite au client
final.

Le canal long :il intègre plusieurs intermédiaires. Ces intermédiaires peuvent être
un grossiste, un semi grossiste, un détaillant...

Figure n° 03 : Les types de canaux de distribution

Source: http://fr.slideshare.net/mamorimarouane/la-distribution-29433211 28/04/2016 22h59

28
8- Types de circuits de distribution

1. Le circuit direct

Le circuit direct15 ou ultra-court était fréquent dans les économies rurales. Il se


caractérise par l'absence de tout intermédiaire indépendant entre le producteur et le
consommateur. Il s'agit d'une distribution directe.

2. Le circuit court :

C'est un circuit qui n'a qu'un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur :
le distributeur. On peut la nommé une distribution semi-directe qui pourra être traditionnelle,
intégrée ou associée16.

3. Le circuit long

C'est un circuit d'au moins 4 niveaux autonomes : les producteurs traitent avec des
grossistes, qui travaillent chacun avec de multiples détaillants. Ce circuit est particulièrement
adapté à des marchés comportant de nombreux petits points de vente indépendants.

9- Mise en place d’un circuit de distribution

Mettre en place un circuit de distribution comporte plusieurs étapes : il faut


successivement étudier les besoins des clients, définir les objectifs poursuivis, identifier les
solutions de distribution envisageables et les évaluer.

1. Etude des besoins de la clientèle

Au préalable il faut chercher par une étude de marché à comprendre qui achète quoi, où,
quand, comment et pourquoi dans un marché déterminé.

2. Définition des objectifs et des contraintes

Chaque producteur doit concevoir ses objectifs de distribution à partir des principales
contraintes qui lui sont imposées par : le produit, les intermédiaires, les consommateurs.

2.1. Les caractéristiques du produit :

Les plus importantes à considérer dans le choix de circuit de distribution sont la durée
de vie, le volume, le degré de standardisation, la technicité et la valeur unitaire. Les produits
périssables exigent en général un circuit court, la raison de les acheminer rapidement.

29
2.2. Les caractéristiques des intermédiaires :

En général tous les intermédiaires n'ont pas les mêmes aptitudes à assumer les fonctions
aussi variées que le transport, la promotion, le stockage et le contact avec les clients, pas plus
qu'ils n'ont les mêmes exigences en matière de crédit, de remise et de délais.

2.3. Les caractéristiques de l'entreprise :

Les caractéristiques propres à l'entreprise telles que sa taille, sa puissance financière, sa


gamme de produits, son expérience passée en matière de distribution et sa stratégie marketing
affectent évidemment le choix de circuit.

2.4. Les caractéristiques liées à l'environnement :

Le choix d'un circuit dépend enfin des variables liées à l'environnement. Lorsque la
conjoncture économique est très frappante, cela affecte la vente des produits sur le marché, ce
qui poussera les producteurs à changer leurs stratégies marketing de façon à minimiser les
dépenses, par conséquent ils préfèrent le circuit court pour distribuer leurs produits aux
moindres coûts.

3. Identification des solutions

Cette identification veut que l'entreprise procède à une analyse des différentes solutions
possibles. Une solution en matière de distribution comporte trois éléments, à savoir :

La nature des intermédiaires qui assurent la vente et le transfert du produit sur le
marché ;

Le nombre des intermédiaires utilisés à chaque stade de distribution ;

Les responsabilités et engagements respectifs du producteur et de ses intermédiaires.

10- Gestion d'un circuit de distribution


A- Gestion d’un circuit de distribution :

Après avoir déterminé les grandes lignes de son système de distribution, l'entreprise doit
sélectionner, motiver et périodiquement évaluer ses intermédiaires20.

Le choix des intermédiaires

La motivation des intermédiaires

L'évaluation des intermédiaires

30
B- Choix d'un circuit de distribution

Le choix d'un circuit de distribution consiste à faire une combinaison des différents
canaux possibles. Par la suite, pour un canal donné, il faudra choisir les entreprises partenaires.

a. Contraintes

Pour ce faire, cinq grandes contraintes doivent être prises en considération par le
producteur lors du choix d'un circuit de distribution :

1. les contraintes légales

Pour certains produits (médicaments, tabac), le circuit de distribution est imposé par la
législation. De même, faut-il tenir compte de la réglementation en matière de refus de vente (un
fabricant ne peut pas refuser de livrer à un intermédiaire) ou de vente discriminatoire.

2. Les contraintes financières

Ces contraintes qui s'imposent au producteur vont également conditionner son choix
d'un circuit de distribution.

3. Les contraintes liées au produit

Elles concernent aussi bien ses caractéristiques techniques que son image.

4. Les contraintes liées à la clientèle

Elles portent principalement sur le nombre des clients et sur la dispersion géographique.

5. Les contraintes liées à l'appareil commercial

Ces contraintes demandent de prendre en considération les pratiques des intermédiaires


déjà en place (nombre et répartition géographique des points de vente et entrepôts, politique de
crédit et de remises, nature des services rendus

11- Méthodes de distribution

La vente aux consommateurs peut s'effectuer selon divers systèmes, techniques ou


méthodes. Ces méthodes peuvent être mises en œuvre par le commerçant appartenant aux
diverses formes d'organisation23.

De la vente traditionnelle en magasin, à la vente par distributeur automatique, toute une


série des méthodes ont vu le jour, mais c'est assurer le libre-service qui est, le phénomène le
plus marquant de ces vingt dernières années.

1. La vente traditionnelle en magasin

31
Il s'agit d'un point de vente fixe où l'on peut voir la marchandise et l'acquérir après un
dialogue avec le vendeur. Mais néanmoins, certains distributeurs conservent un service
traditionnel tel que pour la poissonnerie, la boucherie et même la charcuterie.

1. Le libre-service

Il se définit comme un mode de vente dans laquelle les marchandises sont exposées à la
vue et à la portée des clients ; ceux-ci se servant eux-mêmes, payant le montant de leurs achats
globalement à la caisse généralement située à la sortie, et emportant eux-mêmes les produits
achetés.

Cette technique nécessite le pré-conditionnement et le préemballage des produits, le


libre accès aux articles par le client sans l'intervention du vendeur dont le rôle passe au second
plan, ainsi que la présentation des produits à la vue du client avec un affichage apparent des
prix.

12- Avantages et Inconvénients

Avantages

Adapté à la production de masse, le libre-service permet une économie importante de


main d'œuvre et un gain de temps pour le client, à l'exception des files d'attente importantes aux
caisses.

Inconvénients

L'absence de tout contact humain constitue l'inconvénient majeur du libre-service. On


tente de pallier ce défaut en générant l'In Store Merchandising (fléchage, pancartes, ordre dans
le magasin, présentation agréable,...).

13- Le Discount

C'est un mode de vente en détail dans lequel les prix et les marges sont
systématiquement bas, grâce à une politique générale de réduction des coûts, notamment par un
équipement simplifié du magasin, un assortiment réduit, une rotation rapide des stocks et un
service réduit offert au client.

14- La vente à distance

La vente à distance est l'appellation plus récente de vente par correspondance (VPC). La
VAD est un mode de commercialisation qui offre au consommateur la possibilité de
commander, soit directement (par poste, téléphone ou bureau de prise des commandes), soit par

32
l'entremise d'un intermédiaire, des marchandises et/ou des services présentés dans un catalogue,
un journal, une revue, une brochure ou toute autre forme de promotion.

Ses avantages :

Pas de nécessité de disposer d’une force de vente ;

Pas de difficulté de parking, ni d'attente aux caisses ;

Pas de contraintes légales au niveau des heures d'ouverture : un service 24 heures/24 est
tout à fait convenable.

Pas d'investissement en présentation des produits, en localisation de magasin

Inconvénients :

Le produit ne peut pas être examiné avant l'achat ;

Vu le prix de revient du catalogue, certains distributeurs ont dû le faire payer au


consommateur ou le réserver à des clients ayant par le passé atteint un certain montant de
commandes.

15- La vente automatique

Avantage :

D'une part la possibilité de réaliser les ventes 24h/24 dans n'importe quel endroit et
l'absence de personnel de vente.

16- Stratégie de distribution

Il existe 3 stratégies de distribution :

1. Distribution ouverte

La distribution ouverte dite également intensive ou distribution de masse, consiste à


vendre les produits dans le grand nombre possible des points de vente, quelle que soient leurs
formes et dans toutes les régions du pays. C'est la politique adoptée par des entreprises telles
que coca-cola et son rival Pepsi-Cola, les stylos à bille Bic, les pellicules photo

Kodak.

2. Distribution exclusive

La distribution exclusive est une politique de couverture du marché dans le cadre de


laquelle le fabricant accorde, à un certain nombre de revendeurs, le droit exclusif de distribuer
ses produits dans une zone géographique donnée. Le fabricant limite lui-même son volume de

33
chiffre d'affaire mais, en revanche, contrôle parfaitement les conditions dans lesquelles est
écoulé son produit.

3. Distribution sélective

La distribution sélective est une politique de couverture, à mi-chemin entre la


distribution de masse et la distribution exclusive qui consiste à sélectionner les revendeurs en
nombre restreint selon des critères de compétence, de méthode de vente, d'image, d'assortiment,
etc. sans pour autant leur accorder l'exclusivité des ventes sur leur zone de chalandise…

Conclusion du chapitre

La logistique de distribution consiste à apporter au consommateur final, les produits


dont il a besoin tout en respectant un circuit choisi qui organise la mise à disposition d’un
produit ou d’un service. Celle-ci est destinée à un intermédiaire ou à un consommateur.

L’objectif principal est de faire en sorte que le produit souhaité par le client soit au bon
endroit, à l’heure convenue, dans la quantité attendue et au meilleur cout

34
Chapitre 3 :
Etude par la méthode
ABC

35
Etude par la méthode ABC et conclusions :
Etude par la méthode ABC :

Dans cette analyse, par la méthode ABC, nous allons classer les catégories des produits
selon leur sorties moyenne mensuel réalisées pendant l’exercice 2019.

Cette classification nous permettra d’accorder l’importance aux produits les bien
vendus, et à la base duquel on fixe un nouvel aménagement de la zone de stockage.

Selon la méthode ABC, la première étape à faire est la collecte des données. Dans notre
cas le nombre de sorties réalisées pendant l’exercice 2019 :

Catégories de produit Nombre de sorties


Coca cola 2060898
Hawai Tropical 307766
Pom's 248248
Shweps citron 41560
Ciel 935064
Sprite 307251
Coca cola zero 38593
Shweps tonic 101947
Hawai ananas 18630
fanta orange 128844
fanta citron 98665
top's cola 28417
top's orange 30534
top's pomme 16480
fanta pomme 36113
pulpy orange 30930
pulpy pèche 20479
totaux 4450419

36
L’étape suivante consiste à classer les données dans l’ordre décroissant, faire leur total,
calculer les pourcentages pour chaque catégorie (fréquence/total) et le pourcentage
cumulé :

Nombre de
Catégories de produit (les Part cumulée catégorie
Classement Quantité unitaire Part % Rang
parfums) % de produits
en %
1 Coca cola 2060898 46,31% 46,31% A 6%
2 Ciel 935064 21,01% 67,32% A 12%
3 Hawai Tropical 307766 6,92% 74,23% A 18%
4 Sprite 307251 6,90% 81,14% A 24%
5 Pom's 248248 5,58% 86,72% B 29%
6 fanta orange 128844 2,90% 89,61% B 35%
7 Shweps tonic 101947 2,29% 91,90% B 41%
8 fanta citron 98665 2,22% 94,12% B 47%
9 Shweps citron 41560 0,93% 95,05% B 53%
10 Coca cola zero 38593 0,87% 95,92% B 59%
11 fanta pomme 36113 0,81% 96,73% C 65%
12 pulpy orange 30930 0,69% 97,43% C 71%
13 top's orange 30534 0,69% 98,11% C 76%
14 top's cola 28417 0,64% 98,75% C 82%
15 pulpy pèche 20479 0,46% 99,21% C 88%
16 Hawai ananas 18630 0,42% 99,63% C 94%
17 top's pomme 16480 0,37% 100,00% C 100%
totaux 4450419 100,00%

Articles de classe A : 24% des articles font 81% de la valeur total du stock.

Articles de classe B : 35% des articles font 14% des articles du stock.

Articles de classe C : 41% des articles font 5% des articles du stock.

37
La dernière étape consiste à tracer la courbe des pourcentages cumulés :(diagramme de
Pareto)

B C
Val
eur
cu
A
mul
ativ
e

Nombre de catégories des produits

Solutions envisagées :

 Pour les produits de classe A, ils doivent être suivi avec un maximum d'attention et de
rigueur vu leur forte rotation et ainsi leur contribution importante dans la rentabilité de
l’entreprise.
 Pour cette raison, on doit appliquer à ces produits une méthode qui permettra d’éviter
toute rupture, donc la politique qui paraît la meilleure dans ce cas est celle du point de
commande qui consiste à s’approvisionner en quantité fixe à dates variables. (Méthode
de Wilson).

 Pour les produits de classe B, ils doivent être suivis avec une certaine préoccupation, la
politique la plus convenable pour cette catégorie de produits est celle du «
complètement périodique ».
 Cette méthode consiste à approvisionner des quantités variables à une date fixe ce qui
nous permettra d’avoir une gestion de stock simple et une immobilisation faible.

38
 La classe C doit être suivie du coin de l’œil car elle représente les produits en phase de
lancement ou en déclin. Pour les produits en phase de lancement, il faut tenter d'assurer
leur maturation.
 Pour ces produits qui font partie de la classe C, il paraît que la politique la plus valable
est celle de la méthode calendaire qui consiste à approvisionner une quantité fixe à date
fixe.

39
Conclusion générale
La disjonction des lieux de production et de consommation, a poussé la mise en place
d’infrastructure pour mouvementer les flux physiques. Dans un marché très mouvementé, la
distribution représente le moyen de la mise à disposition des produits au consommateur. Ce
dernier devenu très exigent et de plus en plus difficile à satisfaire. C'est dans cette optique, que
nous avons tentés de répondre à la problématique générale suivante : Comment améliorer la
gestion d’un réseau de distribution traditionnel ? En effet, créer de la valeur est devenu le
référentiel d'évaluation des entreprises et améliorer les performances, c'est maximiser les cash-
flows pour générer un retour sur capitaux investis supérieur au coût du capital. Dans une
première partie nous nous sommes intéressés à une question précise qui est: Quelle est la
stratégie utilisée dans le réseau de distribution des produits ? Nous avons constatés un conflit
au sein du canal, vu qu’on a perçu chez le distributeur que l’obtention de ses objectifs est
conditionnée par le producteur qui est en position de force, or que l’interdépendance,
l’incompatibilité des objectifs et les incongruités perceptuelles sont porteurs de conflit. Ainsi
nous avons confirmés nôtres première hypothèse dans le troisième chapitre qui est: La stratégie
de collaboration, réduit les conflits et aligne les différents acteurs de la SC autour d'un objectif
commun (satisfaire le consommateur final), car seule une relation collaborative
(gagnant/gagnant) aide à atteindre des résultats en harmonie avec la stratégie et les objectifs des
deux parties. Des notions de services aux clients ont pris une dimension dépassant parfois le
cadre opérationnel pour devenir une véritable culture. La logistique n'est donc, plus présentée
comme une fonction subalterne, mais comme une véritable valeur ajoutée pour le client. nous
avons affirmés notre seconde hypothèse : La gestion des produits en stock et le routage sont la
base de l’organisation de l’entrepôt. Quoi qu’il y’a d’autres points très importants à prendre en
considération, tel les infrastructures, la localisation,... La performance d'une chaîne logistique
repose tant sur les coûts que sur la qualité : passer aux flux tirés, préparer les livraisons et la
distribution, coordonner le transport. Pour cela, les maillons de la chaîne doivent être solidaires.
Cette démarche, faite de bon sens d'organisation, ne laisse pas de place à l'improvisation ou à
l'amateurisme. Dans la dernière partie nous avons cherché les méthodes et outils utilisés pour
évaluer la performance en matière de gestion de l’entrepôt et de plateforme de distribution,
L'application de la méthode ABC il a démontré qu'il était possible de mesurer la performance
tout au long la chaîne logistique justifiant notre troisième hypothèse qui est: L'évaluation
continue de la performance de l’entrepôt aide à avoir un avantage concurrentiel en étant à
l’avance sur son
environnement, cela permet à l’entreprise de saisir les opportunités tout en évitant les menaces.
40
Bibliographie
 Les Ouvrages:
Marc VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET : LA DISTRIBUTION, 2e Edition 2005.

Michel. ROUX : Entrepôts et magasins, concevoir et améliorer une unité de stockage,


éd. d’Organisation, 2001.

Marc VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET : LA DISTRIBUTION, 2e Edition 2005.

J.JALLAIS, Y.SIMON et P.JOFFRE: Canaux de distribution, Encyclopédie de gestion, et


Économica, 1997, Paris.

N.BRUDEY et C.DUCROCQ : La distribution, 3éd , Vuibert entreprise, Paris, 2000.

Gérard BAGLIN, Olivier BRUEL, Alain GARREAU et col : Management Industriel et


Logistique, 3e , éd. Economica, Paris, 1996.

• Webographie

• www.logistique.com.

• http://www.techniquesingenieur.fr/

• www.gs1fr.org

• www.logistqueconseil.org

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Table des matières
Résumé .............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

Introduction générale ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Chapitre 1 : la logistique d’entreposage ......................................... Erreur ! Signet non défini.

Introduction du chapitre ...................................................................................................... 7

1- Définitions ........................................................................ Erreur ! Signet non défini.

2- Le Rôle de l’entrepôt ........................................................ Erreur ! Signet non défini.

3- Les principaux avantages .................................................. Erreur ! Signet non défini.

4- Les principaux buts du magasin ....................................... Erreur ! Signet non défini.

5- Les caractéristiques d’un magasin .................................... Erreur ! Signet non défini.

6- Les risques de l’entrepôt ................................................... Erreur ! Signet non défini.

7- La sécurité dans l’entrepôt ................................................ Erreur ! Signet non défini.

8- Types d’entrepôts public et privé ..................................... Erreur ! Signet non défini.

9- Types d’entrepôts selon le besoin logistique .................... Erreur ! Signet non défini.

10- Les fonctions occupées par l’entrepôt logistique au sein de la Supply ChainErreur !
Signet non défini.

11- Les opérations de l’entreposage .................................... Erreur ! Signet non défini.

a- La réception ............................................................................................................... 15

12- Pour une meilleure gestion de plateforme, il est conseillé de prendre en compte ces
éléments-là : ............................................................................. Erreur ! Signet non défini.

Conclusion du chapitre ..................................................................................................... 17

Chapitre : la logistique de distribution .......................................... Erreur ! Signet non défini.

Introduction du chapitre .................................................................................................... 20

1- Définitions des concepts clés ............................................ Erreur ! Signet non défini.

2- Canal, réseau et circuit de distribution : ........................... Erreur ! Signet non défini.

3- Rôle de la distribution....................................................... Erreur ! Signet non défini.

4- La logistique de distribution ............................................. Erreur ! Signet non défini.

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5- Fonctions de la distribution .............................................. Erreur ! Signet non défini.

6- Canal de distribution :....................................................... Erreur ! Signet non défini.

7- Types de canaux de distribution ....................................... Erreur ! Signet non défini.

8- Types de circuits de distribution ....................................... Erreur ! Signet non défini.

9- Mise en place d’un circuit de distribution ........................ Erreur ! Signet non défini.

10- Gestion d'un circuit de distribution ............................... Erreur ! Signet non défini.

11- Méthodes de distribution............................................... Erreur ! Signet non défini.

12- Avantages et Inconvénients .......................................... Erreur ! Signet non défini.

13- Le Discount ................................................................... Erreur ! Signet non défini.

14- La vente à distance ........................................................ Erreur ! Signet non défini.

15- La vente automatique .................................................... Erreur ! Signet non défini.

16- Stratégie de distribution ................................................ Erreur ! Signet non défini.

Conclusion du chapitre ..................................................................................................... 34

Conclusion générale ......................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Bibliographie..................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

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