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SOMMAIRE........................................................................................................................................1
DEDICACE..........................................................................................................................................3
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................4
SIGLES ET ABREVIATIONS..................................................................................................................5
LEXIQUE............................................................................................................................................6
RESUME............................................................................................................................................7
ABSTRACT.........................................................................................................................................8
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................................9
PREMIERE PARTIE : FIRST TRUST, UN EMF SOUMIS A LA PROBLEMATIQUE DU NON-
REMBOURSEMENT DE CREDITS PAR LES CLIENTS............................................................................11
CHAPITRE 1 : FIRST TRUST EVOLUANT DANS UN ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL.................12
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE LA FTSL.................................................................12
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE LA FTSL S.A...........................................................16
CHAPITRE 2 : STAGE A LA FIRST TRUST SAVING AND LOANS, UN CADRE DE DETECTION DU
PROBLEME...................................................................................................................................19
SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE...................................................................................19
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE............................................................................................22
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT..............................................26
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT.................................27
SECTION 1 : GENERALITES SUR LE RISQUE DE CREDIT..................................................................27
SECTION 2 : LES MOYENS DE SECURISATION DU CREDIT ET LA GESTION DES IMPAYES...............33
CHPITRE4 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT A LA FTSL : CRITIQUES ET
SUGGESTIONS..............................................................................................................................37
SECTION1 : PRESENTATION DU PROCESSUS D’OCTROI DE CREDIT A LA FIRST TRUST..................37
SECTION2 : ANALYSE CRITIQUE....................................................................................................40
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................43
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................................44
ANNEXES.........................................................................................................................................45
TABLE DES MATIERES......................................................................................................................46
DEDICACE
A Mes
Parents
REMERCIEMENTS
Au-delà d’être une simple formalité académique, nous avons l’obligation de nous
acquitter d’un devoir en exprimant notre reconnaissance à tous ceux qui de prêt et de loin, de
manière direct et indirect, ont contribué à la réalisation de ce travail.
Recouvrement : désigne l’utilisation de tous les moyens légaux, qu’ils soient amiables ou
judiciaire pour obtenir d’un débiteur le paiement d’une créance.
Garanti : ce sont des moyens juridiques permettent à une structure financière le risque de
crédit et de se couvrir contre les risques générés par l’octroi de crédit.
Fonds de garantie : somme que le client débiteur doit déposer à l’institution financière avant
le décaissement du client, ou devra continuer pendant le remboursement d’une partie de la
dette.
Asymétrie d’information : situation au sein de laquelle les parties au contrat n’ont pas la
même information.
Audit interne : est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maitrise de ses opérations qui peu de vérifier le degré d’exactitude
des informations organisationnelles ou financières aux dirigeants de l’entreprise
RESUME
La First Trust Savings and Loans est une institution de micro finance au Cameroun qui a
commencé ses activités en 1996 en tant que EMF de première catégorie. Sous autorisation du
ministère des finances, elle passe en deuxième catégorie le 25 octobre 2005.La FTSL a connu
des mutations profondes et a aujourd’hui un capital social de 4 886 980 000 (quatre milliard
huit cent quatre-vingt-six millions neuf cent quatre–vingt mille FCFA). Le présent rapport a
été réalisé à la suite d’un stage académique effectué dans cette entreprise du 13 Juin au 12
Aout 2022. Durant notre séjour à la First Trust, particulièrement à l’agence du rond-point
express, nous avons eu à effectuer diverses taches. Cependant, nous avons effectué la majeure
partie de notre stage au service de crédit ou nous avons remarqué que le gestionnaire de crédit
faisait face à de nombreuses &é²demandes de crédits, et un bon nombre de crédit accordées
n’étaient pas rembourses normalement ; d’où le choix de notre thème : « La gestion du
risque de crédit dans un EMF de 2eme catégorie : cas de la FTSL ». Le choix de ce thème
a été fait dans le but de comprendre les mécanismes de gestion du risque de crédit à la FTSL.
Afin de réduire les créances en souffrance. D’où la problématique de savoir comment la FTSL
peut-elle gérer efficacement le risque de crédit ? Pour y parvenir, nous avons fait une analyse
des informations recueillies en entreprise et une analyse des documents, et nous les avons
confrontés aux enseignements théoriques et académiques. De cette analyse, nous avons
constaté des insuffisances dans la gestion du crédit à savoir : une insuffisance du personnel
pour mieux gérer les crédits et un mauvais montage de dossier de crédit. C’est ce qui nous a
amené à formuler certaines recommandations comme la formation du personnel, une
meilleure organisation des documents en segmentant les dossiers de crédits de façon à
apporter une solution unique à chaque compartiment de crédit et mettre un accent sur le calcul
des ratios ; ce qui va permettre de déterminer avec un peu plus de précision la rentabilité de
l’activité financée dans le but de lutter contre le risque de crédit
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
L’économie bancaire peut se définir comme l’une des branches de la macro-économie
qui étudie de façon détaillée l’activité des banques sur un plan micro-économique et leur
impact sur l’économie dans son ensemble. L’activité bancaire a toujours été en pleine
mutation avec la crise bancaire de 1990 et l’avènement du secteur de la microfinance. Dans
un environnement économique en plein développement, plusieurs activités naissent pour
dominer le taux de chômage et font ainsi pour la plupart recours au financement des banques
ou des EMF sous forme de crédits. Le terme crédit désigne ici une opération par laquelle une
personne met à la disposition d’une autre personne une certaine somme d’argent
remboursable à une certaine échéance contre paiement d’une dune rémunération. Cette
fonction de mettre à la disposition des agents économiques un nouveau pouvoir d’achat est en
grande partie assurée par les institutions financières plus précisément par les EMF. Les
institutions de microfinance apparaissent au Cameroun dans les années 1990 avec la crise du
secteur bancaire, avec pour principale mission d’offrir des services bancaires aux populations
évoluant en marge du circuit bancaire classique. D’après le règlement
n°01/02/CEMAC/UMAC/COBAC, la microfinance est une activité pratiquée par les
établissements agréés n’ayant pas le statut de banque ni d’établissement financier et qui
effectuent à titre de profession habituelle les opérations de collecte de l’épargne et octroi de
crédits aux populations évoluant pour la plupart en marge du circuit bancaire traditionnel. De
nos jours, cette activité s’est fortement développée pour s’éloigner significativement de
l’activité des banques traditionnelles impactant ainsi de manière importante l’économie. La
microfinance consiste donc un instrument de lutte contre la pauvreté. Il faut noter que
l’opération d’octroi de crédit constitue l’une des activités principales d’un EMF. Cependant,
toute activité de crédit présente des risques dont le plus important est le risque d’insolvabilité
encore appelé risque de contrepartie : ce risque désigne la possibilité que le débiteur ne
respecte pas ses engagements pour des raisons diverses. Dans le cadre de notre formation en
vue de l’obtention du diplôme de brevet de technique supérieur, nous avons effectué un stage
académique à la First Trust Saving and Loans Agence de Biyem-Assi. Durant notre séjour
dans cette structure, nous avons été affectées dans différents services parmi lesquels le service
de crédit qui nous a particulièrement intéressés. Suite aux difficultés rencontrées par les
gestionnaires de crédits, nous avons constaté une défaillance au niveau de la gestion du risque
de crédit. Ainsi, nous avons trouvé utile de mener une étude approfondie sur ce problème d’où
le choix de notre thème intitulé : « la gestion du risque de crédit au sein d’un
établissement de microfinance de 2 e catégorie : cas de la First Trust Saving and Loans ».
C’est dans cette perspective que nous nous posons les questions :
La First Trust Saving and Loans en abrégée FTSL, est une grande structure constituée
d’un ensemble d’éléments en interaction orientées vers la réalisation d’un objectif. Elle
entretient au quotidien des relations avec son environnement. Dans le cadre de ce chapitre, il
sera question pour nous ici de présenter la FTSL dans sa généralité. Pour ce fait, ce chapitre
sera divisé en 2 principales sections. D’une part, nous présenterons l’environnement interne
de la FTSL (section 1), et d’autre part, nous décrirons l’organisation et le fonctionnement de
la FTSL (section 2).
Cette section sera divisée en 02 principales sous parties : d’une part l’objet et l’historique de
la FTSL, et d’autre part les missions et perspectives de la FTSL
I. Identification de l’entreprise
1. Objet et historique de la FTSL
La First Trust Saving and Loans (FTSL), est un EMF créée en 1996 au Cameroun et qui a
commencé ses activités en tant que EMF de première catégorie. Le 25 octobre 2005, la FTSL
a obtenu l’autorisation du ministère des finances pour exercer comme EMF de 2eme
catégorie. Le 18 octobre 2009, ORAGROUP devient actionnaire majoritaire de la FTSL avec
97,42% des actions, tandis que seulement 2,58% des actions sont détenues par les nationaux.
La gestion de la FTSL dispose de 19 agences réparties dans 6 régions du Cameroun dont 8
agences au littoral, 3 agences dans le centre, 1 agence dans le Nord-ouest, 3 agences dans le
Sud-ouest, 3 agences à l’ouest, et 1 agence dans l’extrême-nord
Tableau 1: récapitulatif des agences
Régions Agences
Littoral Akwa
Bonabéri
New-bell
Bonamoussadi
Ndokoti
Dakar
Mboppi
melon
Centre Nlongkak
Mokolo
Biyem-assi
Ouest Bafoussam
Dschang
Bagangté
Nord-ouest bamenda
Sud-ouest Limbé
Buea
kumba
Extreme-nord Kousseri
La promotion de l’épargne
Il s’agit ici d’encourager le public à épargner une partie de leurs revenus pour des besoins futurs, la
structure reçoit donc constamment les fonds du public sous forme de dépôt a vue ou à terme.
La création d’une source de capital en vue de l’octroi de crédit
On entend par crédit l’acte par lequel la banque met des fonds à la disposition d’un client ou
d’un tiers en contrepartie d’une rémunération appelée intérêt.
2. Organisation de la FTSL
L’organisation de la FTSL repose sur 2 principaux types d’organes : les organes
décisionnels et les organes opérationnels ou exécutifs.
a- Les organes décisionnels
Assemblée générale
Elle réunit tous les actionnaires de la FTSL et constitue l’organe suprême de
délibération des décisions. Elle est souveraine et ses décisions s’appliquent à tous, toute
décision pris par l’assemblée générale doit être conforme à la loi, aux statuts et règlement de
l’entreprise.
Le conseil d’administration
Présidée par un PCA, le conseil d’administration est un organe de gestion dont seule
l’assemblée générale peut limiter et augmenter ses compétences. Il est charge de convoquer
l’assemblée générale, de recruter, de nommer, et licencier les cadres. Il doit prendre toutes les
ressources nécessaires à la sauvegarde des fonds et la maitrise des risques liées à l’activité de
l’entreprise.
La direction générale
C’est l’organe de gestion, elle est chargée de la politique générale définie par le conseil
d’administration. Elle élabore des stratégies à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs qu’elle se
sera fixées et qui auront été approuvées par le conseil d’administration.
Le département d’audit
Il s’assure régulièrement de la Boone conduite de l’activité des différents services, de la
collecte dans les normes de l’information comptable et financière, de l’efficacité des politiques de
crédit, du respect des normes en matière de risque et de la formulation des recommandations visant à
l’amélioration l’efficience et du rendement des services. Il veille également a la protection du
patrimoine de l’entreprise, fait des rapprochements et des analyses dans le but d’éviter des
malversations et de redresser les erreurs commises par les employées lors de l’exercice de leurs taches,
b- Organes opérationnels
Les organes opérationnels sont ceux charges d’exécuter les résolutions prises par les organes
décisionnels. Nous avons entre autres :
Le service administratif et comptable :
Il est en charge de centraliser toutes les opérations comptables de la direction des
agences, et contrôler leur traitement informatique ; de veiller à la bonne gestion des stocks de
valeurs bancaires, du pointage des journées comptables, et de rapprochements bancaires et de
l’archivage des journées comptable.
Le service informatique :
Il assure la maintenance du matériel informatique et la gestion de tous les équipements
informatiques. A cet effet, il installe les logiciels bureautiques, installe les paramètres, assiste
et forme des utilisateurs, sécurise et sauvegarde des données comptables de l’entreprise.
Le compte d’épargne
Le compte courant
Les dépôts
2. Concurrents de la FTSL
a) La concurrence directe
Elle est constituée des autres établissements de micro finance qui proposent les mêmes
services que le FTSL et situées non loin de celle-ci. Nous pouvons citer entre autres :
CCC PLC
SOFINA
FINEC
UFC
FOCEP
Advans Cameroun.
b) La concurrence indirecte
Ce sont les autres structures financières réalisant les mêmes opérations que le FTSL
située partout sur le territoire Camerounais. Nous avons :
RENAPROV
La régionale
Afriland first Bank
CCA Bank
Société générale Cameroun
En conclusion, il était question pour nous dans ce premier chapitre de faire une
présentation générale de la FTSL. Pour cela, nous avons tout d’abord présent son
environnement interne et externe. Il en résulte que la FTSL est un EMF de 2eme catégorie de
forme juridique S.A, qui évolue dans un environnement assez concurrentiel, et qui offre des
produits et services compétitifs sur le marché.
CHAPITRE 2 : STAGE A LA FIRST TRUST
SAVING AND LOANS, UN CADRE DE
DETECTION DU PROBLEME
Du 13 juin au 12 aout 2022, nous avons effectué un stage académique d’une durée de
2 mois. Durant cette période nous avons effectué de nombreuses taches dans divers services
de la FTSL. Pour mieux étayer le déroulement de notre stage, ce chapitre sera divisé en 2
principale sections : la première sectionnera consacrée a l’entrée en stage et aux différentes
activités menées, et la 2eme section présentera les difficultés quotidiennes rencontrées et la
mise en évidence du problème.
I. Accueil et insertion
1. Accueil
Nous avons eu l’occasion d’effectuer notre stage à la FTSL sur une période allant du
13 juin au 12 aout 2022. Très grande était notre joie lorsque nous avons reçu un appel du
personnel de la FTSL nous informant qu’un stage académique nous avait été accordé pour une
durée de 2 mois a la FTSL, agence de Biyem-Assi. C’est ainsi que le 13 juin au 12 aout 2022
a notre arrivée, nous nous sommes immédiatement diriges vers la charge des opérations Mme
Albertine Soldat Atanga Effa qui a été très accueillante a notre égard.
2. Insertion
Nous avons été présentes aux différents chefs de services, a tout le personnel de
l’entreprise et au chef d’agence Mme LEUMANI Sandrine. Par la suite, l’assistant du chargé
des opérations Mr DJOKE Cyril nous a fait part des différentes tâches qui nous incomberaient
tout au long de notre stage, ainsi que des principes moraux d’entreprise que nous étions tenu
de respecter pour le bon déroulement de notre stage. Nous avons parcouru plusieurs sévices et
réalise différentes tâches liées directement ou indirectement à l’activité de l’entreprise.
Tout au long de notre stage, nous avons été affectés dans différentes services ou
plusieurs taches nous ont été confiées. Elles consistaient à :
*Encore appelé back office, ce service a pour but de contrôler toutes les opérations de caisse.
Dans ce service nous avons effectué des taches telles que ;
*Vérifier la conformité des données reportées sur les pièces comptables, et celles sur le
brouillard comptable en nous attardant particulièrement sur la conformité de la date, du
montant, du nom et du numéro de la pièce ;
*Effectuer l’archivage des journées comptables après contrôle : c’est à dire nous classions par
ordre numérique les pièces de caisses et leur justificatif en fonction de la liste du journal.
*Relever les irrégularités constatées et apporter des mesures correctives.
b) le service de caisse
Assister les caissiers dans leurs taches en vérifiant la régularité des pièces issues des
opérations de transfert Western Union, transfast, Ria, et Africash ;
Remplir a chaque fin de journée, les formulaires récapitulatifs de la totalité des
transferts effectués par chacun des caissiers.
Faire des photocopies.
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE
Notre séjour à la FTSL a certes été bénéfique pour nous, mais nous avons rencontrés quelques
difficultés lors de notre stage.
Les deux mois passés au sein de la FTSL se sont avères très bénéfiques voir
indispensable à notre formation. Ce passage en entreprise a été pour nous d’un grand apport
tant sur le plan professionnel le sur le plan personnel.
De toucher du doigt les réalités des opérations relatives aux services bancaires. Nous
avons en l’occurrence appris à prospecter un client, comment se comporter face à un
client selon l’humeur qu’il nous présente c’est à –dire toujours être souriant et savoir
garder son sang-froid ;
De nous imprégner des obligations de la vie socio-professionnel c’est à –dire de
l’assiduité, de la ponctualité, l’amour du travail, la disponibilité et surtout le respect.
Toutes ces qualités importantes et nous permettrons d’évoluer avec plus d’aisance
dans le monde professionnel et même dans notre vie courante ;
De développer en nous l’esprit d’équipe, et d’expérimenter les liens de subordination ;
De mieux acquérir les notions d’impression et de photocopie, et une maitrise de l’outil
informatique et des logiciels de la bureautique tels que Word et Excel ;
De savoir comment monter un dossier de crédit, et l’exigence qui s’y rattachent : la
collecte maximale des informations sur l’identité du client sa profession, son revenu
mensuel, ses relations avec les autres banques et établissements de micro finance (s’il
a d’autres comptes bancaires ou non, s’il est endetté ou non) ;
De mieux comprendre le fonctionnement d’un un établissement de micro finance et
ses différents services.
b) sur le plan personnel
Ce stage nous a permis de :
Combattre la peur et la timidité lors des échanges avec les différents prospects pendant
les prospections
Savoir écouter les autres
Créer des relations amicales et un réseau professionnel à travers la connaissance des
personnes exerçant dans le domaine de la finance.
Avoir l’esprit de tolérance, de patience et travailler avec passion.
Comprendre les autres et s’adapter à leur tempérament
2. Difficultes rencontrées
Durant notre passage en entreprise, nous avons fait face à de nombreuses difficultés :
La FTSL est établissement qui existe depuis 1996 au Cameroun, ceci est u atout
important car ça augmente sa crédibilité et sa fiabilité auprès de sa clientèle. Elle a donc
gagne une certaine notoriété grâce à son ancienneté.
Avant tout déblocage des fonds de crédit, la FTSL procède d’abord à une
sensibilisation générale de la clientèle. Elle organise une réunion avec ses futurs débiteurs,
réunion durant laquelle elle leur explique clairement et avec transparence tous les termes du
contrat, les règles et conditions d’octroi du crédit, et les sanctions qui leur seront infligées en
cas de défaillance.
La FTSL effectue de façon journalière et mensuelle des contrôles sur pièces et sur
place de toutes les opérations effectuées. A travers son service d’audit, des contrôleurs sont
déployés dans toutes les agences à chaque début de mois afin de vérifier la concordance entre
les pièces comptables et les informations enregistrées dans la base de données ceci permet à
l’entreprise de lutter contre les fraudes, et de s’assurer que les employés effectuent leur travail
dans le respect des règles et des procédures en vigueur.
La micro finance est une entité effectuant plusieurs activités à l’instar de l’octroi des
crédits. Le crédit est généralement une somme que le préteur met à la disposition de
l’emprunteur et qui sera remboursée à une certaine échéance en plus d’une rémunération
appelée intérêt. Durant notre stage, nous avons eu l’opportunité de visiter plusieurs services,
mais le service dans lequel nous avons le plus séjourne est le service de crédit. Nous avons
ainsi pu nous familiariser au processus pratique de l’octroi d’un crédit. Dans cette seconde
partie de notre rapport, notre étude portera sur une analyse théorique du risque de crédit en
général (chapitre3) et par la suite nous présenterons de façon critique le processus d’octroi de
crédit à la FTSL (chapitre4).
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DE
LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
Le risque peut-être définit comme une éventualité d’un évènement qui peut causer un
dommage. C’est un danger éventuel plus ou moins prévisible. L’activité bancaire est liée à
une multitude de risque. Dans le souci de mieux étayer les contours de ce chapitre, nous
présenterons tout d’abord les généralités sur le risque de crédit (section1) ensuite nous
présenterons les effets du no remboursement sur la santé financière de l’EMF (section2).
b- Le risque de liquidité
Il apparait lorsque le client se trouve dans une situation de manque de liquidité
temporaire ou conjoncturelle. On parle ici de risque de non-paiement.
c- Le risque lie à l’activité du débiteur
Ce risque est lie à une baisse du chiffre d’affaires dont les conséquences se font surtout
ressentir au niveau de la rentabilité, et de la liquidité si la chute est durable. En effet,
l’entreprise en difficulté financière va faire un remboursement de ses engagements par
priorité, ce qui peut entrainer un remboursement tardif de sa dette envers la banque.
Les causes des impayés que nous considérons ici sont les facteurs qui conduisent à une
situation de non-respect d’échéance de prêt. Elles peuvent être regroupé en deux catégories :
soit elles sont liées à l’EMF, soit elles sont inhérents à l’emprunteur.
Les causes des impayés liées à EMF peuvent être multiples. Parmi les plus significatives nous
avons :
Le retard dans le déblocage des fonds conduit à une situation d’impayé souvent dans le cas où
ou les fonds sont mis à la disposition du client avec un retard sur le délai de la réalisation de
l’objet pour lequel le crédit a été demandée. Ainsi, ces fonds vont être utilisés par le client à
d’autres fins que celles pour lesquelles le crédit était destiné. Comme on sait que le crédit est
remboursée grâce aux recettes produites par l’activité financière, c’est bien attendu, il ne soit
finalement pas remboursé.
Pour s’assurer de l’effectivité de la réalisation de l’objet pour lequel le crédit a été demande,
l’institution doit suivre souvent ses débiteurs. Ce suivi se passe par des visites de
l’exploitation, des appels téléphoniques pour se renseigner sur les difficultés que le débiteur
rencontre afin de l’aider à trouver des solutions aux éventuels problèmes qui pourraient
conduire à une situation d’impayé. Tout prêt devrait faire l’objet d’un suivi au moins une fois
par période bien déterminée.
Parmi les crédits mis en place par l’institution et qui finissent en impayé, il Ya ceux dont les
dossiers ont été mal étudiées. Ici on peut citer en exemple, les chèques visées sur des comptes
débiteur ou encore les dossiers incomplets. Mais comme sus indiquée, les causes des
impayées ne proviennent pas seulement d l’institution, elles peuvent également provenir de
l’emprunteur.
b- Les causes liées à l’emprunteur
Les causes liées a l’emprunteur peuvent être regroupes en deux (02) catégories :
La mauvaise gestion : lorsque le client gère mal le crédit qui lui a été accordé par
l’institution, il ne pourra pas atteindre l’objectif visé et n’aura donc pas les recettes
prévues pour pouvoir rembourser la dette. Pire encore, cela peut entrainer la faillite
ou l’insolvabilité du débiteur. C’est ce qui se passe souvent avec les entreprises
individuelles dans lesquelles les promoteurs confondent souvent les caisses de
l’entreprise avec leurs derniers personnels. Mais quelques fois, la mauvaise foi est
cause de l’impayé.
L’asymétrie d’information : elle représente une situation dans laquelle toutes les
parties au contrat ne disposent pas de la même information. A titre d’illustration,
dans le marché de crédit, le client qui sollicite un crédit auprès d’une banque est seul
à connaitre la situation réelle de son projet ou de son entreprise et la réalité de ses
intentions. Parfois, ce dernier ignore l’évolution future de son secteur d’activité pour
lequel il sollicite un financement, évolution qui pourra impacter le remboursement
du dit crédit. Cette asymétrie constitue alors une imperfection du marché qui peut
aboutir à une section adverse ou à un aléa moral.
La sélection adverse : elle dérive de l’asymétrie informationnelle. Elle part du fait que
dans la signature du contrat, il y’a une personne qui est mieux informée que l’autre,
personne n’a confiance en la déclaration de l’autre. Face à cette situation, les enchères
sont élevées afin que chaque partie se couvre du risque.
En ce qui concerne le contrat de crédit, ceux considèrent comme très risques
pourraient amener les banques à augmenter le taux d’intérêt à un niveau qu’elles
jugent nécessaire, le taux d’intérêt élevé attirerait uniquement des projets risquées au
détriment des projets moins risquées.
L’aléa moral : on parle d’alea morale lorsque le client d’une banque modifie l’objet
pour lequel il a contractée un crédit. Cette modification va forcément impacter la
capacité de remboursement de crédit. De même, certains débiteurs profitant de
l’asymétrie d’information qui peut exister dans la relation du crédit, rn encaissant le
montant puis disparaitre par la suite, car ils ne donnent pas les bonnes informations qui
pourraient aidera suivi. C’est le cas d’un débiteur qui après avoir contracte le prêt,
détourne les fonds de l’objet pour lequel le prêt a été accordé. C’est ainsi qu’après
quelques mouvements ils se retrouvent en situation d’impayé. Parmi ceux que
l’institution arrive à joindre, il y’en a qui justifient ces impayés par des faits externes
tels que les fluctuations des prix dans leur secteur d’activité.
Pour les créances devenues irrécouvrables, l’institution perd non seulement la partie
irrécouvrable, mais aussi les produits non recouvrés. Ceci influence négativement les
prévisions financières de l’institution.
Les impayés influencent fortement la rotation du portefeuille, car lorsqu’il y’a des impayés,
l’institution devient plus prudente et du fait d’un respect accru des normes d’octroi de crédit
éditées par les autorités monétaires, elle se trouve limitée pour continuer à consentir d’autres
facilites a d’autres clients. Les capacités d’octroi de crédit de l’institution étant affectées, les
demandes de certains bons emprunteurs ne vont pas être satisfaites, ce qui affectera
automatiquement la productive du portefeuille et par-là, la rentabilité de l’institution.
Le recouvrement des impayés nécessite l’engagement des frais qui sont comptabilises en
charge par l’institution.
Le recouvrement se fait en deux étapes : il peut être mené à l’amiable ou par règlement
judiciaire.
Le recouvrement à l’amiable :
Le suivi des impayés par l’institution augment les charges de la structure. La saisie de la
justice par l’EMF rencontre un certain nombre de difficultés. En effet, le processus judiciaire
est lent et ne peut constituer une solution à un redressement rapide de la situation. Ensuite, les
frais de justices sont parfois exorbitants au regard des montants de crédits octroyés dans un
contexte de micro finance. Enfin, les garanties présentées ne sont souvent pas légales.
Les impayés et la créance irrécouvrable sont une menace pour la pérennité d’un EMF.
Les impayés sont un élément dangereux pour la crédibilité de l’entreprise, non seulement
auprès des autorités monétaires, mais aussi auprès de ses différents partenaires. Les impayés
peuvent servir d’indicateur sur la manière dont les facilites sont consentes par le gestionnaire
de l’institution. Il faut reconnaitre que la plupart des impayés sont causes non pas par de
mauvais emprunteurs mais par des institutions de crédit qui n’ont pas mis en œuvre une
méthodologie efficace (CGAP, 2001). Ceci peut s’expliquer par le fait qu’il n’y’a pas que de
mauvais clients mais aussi des mauvais prêts.
Une institution qui accumule des impayés voit ses fonds propres diminuer en provisionnant
ces impayés. Ainsi, sa capacité à prendre des engagements va aussi se réduis, car la majorité
des ratios COBAC à respecter est fonction des fonds propres. Ceci va réduire la productivité
de l’institution et pousser cette dernière a la faillite.
4-le recouvrement
Le recouvrement des créances désigne l’utilisation de tous les moyens légaux qu’ils soient
amiables ou judiciaires, pour obtenir d’un débiteur le paiement d’une créance. Il existe deux
types de recouvrement à savoir :
Il passe par :
La gestion des impayés dans un EMF est très importante, elle nécessite une grande
attention, car la crédibilité de l’institution en dépend. Pour gérer les impayés il faut connaitre
leurs causes et leurs couts, respecter la règlementation, mesurer et contrôler les impayés.
L’hypothétique :
C’est une sureté immobilière constituée sur un bien immeuble apportée en garantie de la dette
par le débiteur ou un tiers. Elle confère au créancier le droit de vendre les biens en cas de
défaillance du débiteur. L’immeuble pris en garantie peut-être soit l’immeuble financier par le
crédit à couvrir, soit un autre immeuble appartenant à une tierce personne ou au débiteur.
Le nantissement :
C’est une garantie sans dépossession donnée en échange d’un emprunt qui permet au débiteur
de garantir une dette au débiteur de garantir une dette au créancier en lui cédant un bien
corporel (gage) ou incorporel (titres, fonds de commerce…) dont il est propriétaire.
L’assurance :
Elle prend le relai sur les difficultés de l’emprunteur liées à la maladie ou en cas de décès.
L’assurance pourra donc selon les termes du contrat rembourser le capital restant dû.
a- Le cautionnement
C’est un contrat par lequel la caution s’engage envers le banquier qui accepte d’exécuter une
obligation présente ou future contractée par le débiteur si celui-ci est défaillant. Ainsi, on
distingue le cautionnement personnel et solidaire qui implique qu’en cas de non-
remboursement du débiteur, le préteur peut exiger de la caution au même titre qu’a
l’emprunteur le remboursement de la totalité de la dette restante : le cautionnement
indivisible qui implique que si plusieurs ont accepté de se porter caution, le créancier a
n’importe laquelle des cautions.
b- La garantie autonome
C’est un engagement par lequel le contre garant s’oblige en considération d’une obligation
souscrite par le donneur d’ordre et sur instruction de ce dernier a payé une somme déterminée
au garant soit sur première demande de la part de ce dernier, soit selon les modalités
convenues.
3- Outils d’analyse
Les outils d’analyse sont considérés comme moyen de sécurisation en ce sens qui ils
permettent au banquier de savoir à quelle tupa de client il à faire, et de mesurer la probabilité
de réalisation du risque. On distingue :
L’ancienneté des clients dans l’institution bancaire : elle fournit à l’EMF une
meilleure visibilité sur les possibilités de rentabilité du crédit par le client, et permet
également à ce dernier de connaitre plus ou moins les enjeux d’un crédit en termes de
risque et d’impact sur le revenu et le bien-être du crédit.
L’ancienneté du client dans son activité : qui permettent de déterminer si oui ou non le
client maitrise son activité.
La centrale a risque des EMF (CREMF) : C’est une plate-forme d’information sur les
clients des EMF au sujet des engagements que ceux-ci ont contracte dans les EMF.
Elle a été créée par le COBAC, et elle permet de lutter efficacement contre le
problème de l’asymétrie d’information entre l’EMF et ses clients.
La fiabilité des informations reçues, et la comparaison des garanties exigées avec les
garanties proposées, voir si les garanties couvrent les risques.
La micro finance est une activité règlementée, dans la sous-région Afrique centrale. Elle est
soumise à la réglementation COBAC. C’est ainsi que depuis 2002, la COBAC a mis à la
disposition des EMF et du public un <<recueil des textes relatifs à l’exercice de activités de
micro finance>>.
Le calcul des pertes sur créances irrécouvrables permet d’apprécier l’impact réel des
provisions pour créances douteuses et des abandons de créances sur les états financiers.
Notons que les provisions pour créances douteuses impactent le résultat d’exploitation de
l’institution, et les pertes sur créances irrécouvrables décapitalisent l’EMF.
Le gestionnaire d’une institution de micro finance, pour maitriser les impayés, doit mesurer et
contrôler ces derniers, afin d’avoir une idée précise de l’impact de ceux-ci sur la vie de son
institution. La notion de la mesure des impayés passe par la maitrise de celle de l’encours du
crédit. Cette dernière est le montant total du capital restant dû par rapport au montant total du
crédit octroyé par L’EMF. Ainsi, les ratios basés sur l’encours de crédit permettent au
gestionnaire de l’institution d’analyse sa relation financière avec sa clientèle, et ceci afin de
diagnostiquer l’état de Santee financière de son institution.
CHPITRE4 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA
GESTION DU RISQUE DE CREDIT A LA
FTSL : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Avant d’énoncer ses conditions, il est important de préciser que l’opération de crédit à
la FTSL S.A a pour fondements l’activité de l’emprunteur, sa capacité de financement et la
promesse de remboursement du crédit dans les délais convenus.
Deux conditions sont préalables à l’octroi d’un crédit par le first trust : le client doit y
avoir un compte collecte. Si tel n’est pas le cas, il devra au préalable l’ouvrir afin de pouvoir
postuler au crédit. Le compte collecte étant le seul canal de remboursement des crédits.
Par la suite le client doit avoir une source de revenus régulière et bien déterminée. Il
peut s’agir d’un salaire, d’une pension retraite, ou de revenu d’une activité commercial licite.
2- Outils d’analyse
La FIRST TRUST se sert de plusieurs éléments dans l’analyse des dossiers de crédits.
Notamment :
L’ancienneté du client dans son activité : qui permettent de déterminer si oui ou non le
client maitrise son activité.
La centrale a risque des EMF (CREMF) : c’est une plate-forme d’information sur les
clients d’EMF au sujet des engagements contre le problème de l’asymétrie
d’information entre l’établissement et ses clients.
La fiabilité des informations reçus et la comparaison des garanties exigées avec les
garanties proposées, voir si les garanties couvrent les risques.
L’agent de crédit se rend sur le lieu d’activité du client, et à son domicile. Durant cette
visite, il devra rassembler toutes sortes d’informations à partir de ses propres observations. La
visite du local commercial doit se faire pendant les heures de travail. Ceci lui permet non
seulement d’avoir une idée sur la fréquence des opérations y effectuées, mais aussi de
collecter les informations relatives à l’activité professionnelle du client et de les comparer
avec celles fournies par le client en agence.
Un entretien entre le client et son gestionnaire de crédit, qui s’assure des conditions
d’exigibilités de prêt et de l’existence des garanties.
L’évaluation de tous les éléments de façon minutieuse, l’appréciation de la pertinence
et de l’authenticité du document produit, et contre vérification des informations reçues
du client.
Evaluation de sa capacité de remboursement
Transmission du dossier au chef d’agence : qui lui aussi vérifiera a son niveau la
conformité du dossier, l’adéquation entre le montant sollicite, le revenu du potentiel
débiteur, et les garanties apportées.
La soumission du dossier de crédit au comité ou les membres du comte régional
exposent leur point de vue avant l’accord du crédit. Le chef d’agence à son tour
transmet le dossier à la direction générale pour information.
3. Moyen de sécurisation
Afin de sécuriser au mieux les crédits qu’elle accorde, la FIRST TRUST exige de ses
clients des garanties. Il s’agit de :
a- L’hypothèque
C’est une sureté immobilière sur un bien immeuble apportée en garantie de la dette par
le débiteur ou un tiers. Elle confère au créancier le droit de vendre le bien en cas de
défaillance du débiteur. L’immeuble pris en garantie peut être soit l’immeuble financier par le
crédit à couvrir, soit un autre immeuble appartenant à une tierce personne ou au débiteur.
b- Le nantissement
C’est une garantie sans dépossession donnée en échange d’un emprunt qui permet au
débiteur de garantir une dette au créancier en lui cédant un bien corporel (gage) ou incorporel
(titres, fonds de commerce…) dont il est propriétaire.
Tout client sollicitant un crédit doit souscrire à une police d’assurance. Elle prend le
relais en cas de décès du client. L’assurance se charge de rembourser le montant de sa dette.
Les frais d’assurances représentent 1% du capital empruntée.
d- Le fonds de garantie
Il désigne une somme que le client débiteur devra constituer pendant la durée
d’amortissement du crédit. En effet, à chaque échéance, le montant des versements du client
est constitué du capital, des intérêts, des commissions et du fonds de garantie. Ce fonds
représente une garantie en ce sens que, si à un moment donnée le client se trouve dans
l’incapacité de finir le remboursement de sa dette, ou fait preuve de mauvaise foi, la FTSL
peut décider de se servir de ce fond pour compenser tout ou une partie du montant restant dû.
SECTION2 : ANALYSE CRITIQUE
Dans cette section, nous présenterons tout d’abord les manquements repères au sein de
la FTSL et par la suite nous développerons quelques suggestions.
I. Remarques
1. Remarques d’ordre général
La FTSL ne dispose pas d’un service d’archives ce qui complique la tâche aux
employés à chaque fois qu’les ont besoin d’un fichier. En effet, le service d’archive a
pour fonction d’organiser et de gérer l’ensemble des documents indispensable à la
conduite inaltérable de l’activité de l’entreprise : il a pour but de permettre à
l’entreprise de disposer à tout moment de ses fichiers.
Une connexion internet parfois lente qui entraine un ralentissement bides activités,
surtout des opérations de transfert d’argent.
Une fonction marketing presque absente ce qui aurait pourtant augmentée sa clientèle
et par conséquent son chiffre d’affaires.
II. Suggestions
1. Suggestions d’ordre général
Mettre sur pied un service d’archive qui se chargera du rangement des dossiers
physiques et numériques de l’entreprise, afin qu’ils soient facilement accessibles en
cas de besoins ;
Créer un département précis pour le service de opérations ce qui va permettre à
l’entreprise de décentraliser son activité et d’optimiser ses résultats ;
Mettre en place une fiche de présence afin d’instaurer plus de sérieux et emmener les
employés à fournir un travail optimal.
Après avoir analysé les différents outils de gestion du crédit et les procédures au sein
de la FTSL, nous allons proposer des recommandations pour faire face aux différentes
faiblesses que nous avons pu déceler
En définitive, il était question pour nous dans cette partie de faire une analyse de la
gestion tout d’abord analyse la gestion du risque de redit analyse de façon pratique la
gestion du risque de crédit.
CONCLUSION GENERALE
Dans le cadre de notre formation de BTS en banque, nous avons effectué un stage
académique a la FTSL S.A. ce stage avait pour objectif de nous amener à nous donner
l’occasion de confronter les enseignements théoriques dus à la réalité de la pratique en
entreprise. Durant notre stage, nous avons effectuée diverses tâches qui nous ont enrichi aussi
bien sur le plan académique que sur le plan professionnel : il nous a été donne de constater
qu’un grand nombre de client ne rembourse pas les crédits qui leurs avaient été accordés : ce
qui justifie le choix de notre thème :<<gestion du risque de crédit dans un EMF : cas de la
FIRST TRUST SAVING AND LOANS>>. Il était donc question pour nous de répondre à la
question de comment la FTSL peut-elle gérer de façon efficace le risque de crédit ? De cela,
nous avons pu délimiter notre travail en deux grandes parties : la première partie portait sur la
présentation de la FTSL comme un EMF soumis à la problématique du non-remboursement
des crédits par les clients ; la seconde portait sur l’analyse de la gestion du risque de crédita
les clients. Nous avons pu constater par notre travail que les risques dans le processus d’octroi
de crédit sont nombreux. Ces risques s’observent a travers le fait que la rentabilité du projet
financée est difficile à définir du fait d’une clientèle évoluant dans le secteur informel. La
FTSL ne s’attarde pas sur l’ancienneté du client ce qui accroit significativement le risque de
crédit. S’agissant de la question posée a l’introduction, qui était celle de s’avoir comment la
First Trust peut-elle gérer efficacement le risque de crédit ? il en résulte que la FTSL doit
déborder de nouvelles stratégies en vue de minimiser au maximum le risque de crédit. Pour
pallier ces problèmes nous avons émis plusieurs suggestions.
Notre travail regorge pour nous un triple intérêt : tout d’abord, les recommandations et
autres solutions apportées permettront aux dirigeants de la FTSL d’améliorer leur procédure
de gestion du risque pour une meilleure efficacité de la structure. Ensuite ces
recommandations pourront être utilisées par les dirigeants des autres EMF et banques
commerciales pour la bonne gestion du risque de crédit ; et enfin un intérêt personnel car ce
travail nous permettra d’approfondir nos connaissances en tant qu’étudiant en banque.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS
LEXIQUE
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : FIRST TRUST, UN EMF SOUMIS A LA PROBLEMATIQUE DU NON-
REMBOURSEMENT DE CREDITS PAR LES CLIENTS
CHAPITRE 1 : FIRST TRUST EVOLUANT DANS UN ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL.
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE DE LA FTSL
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE DE LA FTSL S.A
CHAPITRE 2 : STAGE A LA FIRST TRUST SAVING AND LOANS, UN CADRE DE DETECTION DU
PROBLEME
SECTION 1 : LE DEROULEMENT DU STAGE
SECTION 2 : EVALUATION DU STAGE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
CHAPITRE 3 : ANALYSE THEORIQUE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT
SECTION 1 : GENERALITES SUR LE RISQUE DE CREDIT
SECTION 2 : LES MOYENS DE SECURISATION DU CREDIT ET LA GESTION DES IMPAYES
CHPITRE4 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT A LA FTSL : CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
SECTION1 : PRESENTATION DU PROCESSUS D’OCTROI DE CREDIT A LA FIRST TRUST
SECTION2 : ANALYSE CRITIQUE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES