Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
AU CAMEROUN
AVERTISSEMENT
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT...................................................................................................................i
DEDICACES............................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................iv
LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES...........................................................................v
LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................vi
LISTE DES ABBREVIATIONS...........................................................................................vii
RESUME................................................................................................................................viii
ABSTRACT..............................................................................................................................ix
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE.................................................1
2. OBJECTIF DE L’ÉTUDE.............................................................................................4
3. HYPOTHESES GENERALES......................................................................................4
4. INTERET DE L’ETUDE...............................................................................................5
5. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE.....................................................................5
CHAPITRE 1 : LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS.........................................11
SECTION 1 : NOTION DU RISQUE...................................................................................11
SECTION 2: LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS..................................................21
CHAPITRE 2 : LA PERFORMANCE FINANCIERE DES EMF....................................29
SECTION1 : LE CONCEPT DE LA PERFORMANCE........................................................29
SECTION 2 : PRÉSENTATION DU CONCEPT DE LA PERFORMANCE FINANCIÈRE 37
PARTIE 2. LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS ET PERFORMANCE
FINANCIÈRE DANS LES MICROFINANCES AU CAMEROUN.................................46
CHAPITRE III : GESTION DES RISQUES FINANCIERS ET PERFORMANCE
FINANCIÈRE DANS LES MICROFINANCES AU CAMEROUN : METHOLOGIE
DE L’ETUDE..........................................................................................................................47
SECTION 1 : CANEVAS DE LA RECHERCHE..................................................................47
SECTION 2 : PRESENTATION DES VARIABLES ET DU MODELE ECONOMETRIQUE
DE LA RECHERCHE...........................................................................................................51
CHAPITRE IV : LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS ET PERFORMANCE
FINANCIÈRE DANS LES MICROFINANCES AU CAMEROUN ; ANALYSE DES
RESULTATS DE L’ETUDE DE TERRAIN.......................................................................65
SECTION 1 : STATISTIQUES DESCRIPTIVES SUR LES INFORMATIONS DU
QUESTIONNAIRE................................................................................................................65
SECTION 2 : ANALYSE MULTI VARIE OU STATISTIQUE D’ESTIMATION :
VERIFICATION DES HYPOTHESES DE RECHERCHE ET APPORTS DE L’ETUDE....84
CONCLUSION GENERALE................................................................................................90
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..............................................................................93
ANNEXE 2 : EXEMPLAIRE DU QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE.....................99
TABLE DES MATIERE......................................................................................................103
DEDICACES
A LA FAMILLE NYAMCHEU
REMERCIEMENTS
Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis qui m’ont apporté leur
soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche.
J’adresse des remerciements particuliers à tous les responsables des microfinances qui
ont pris mis leurs temps pour répondre à mon questionnaire. Veuillez trouver ici l’expression
de mon estime et ma considération.
RESUME
Mots clés : gestion des risques financiers, Performance financière, rentabilité, chiffre
d’affaire et profitabilité
ABSTRACT
The purpose of this dissertation is to show the influence of financial risk management
on the financial performance of microfinance. The analyzed devices fall under the choices of
credit risk management and liquidity risk management. Performance is apprehended in three
dimensions. It revises the profitability, the turnover. Based on a sample of 34 microfinances
institutions, our study shows that good credit risk management has a positive impact on the
revenue of microfinance, that the management of liquidity risk at an impact positive on
financial profitability
INTRODUCTION GENERALE
Depuis sa misent sur pied, les établissements de microfinance (EMF) connaissent des
avancées fulgurantes. Le fait de les attribuées des capacités de resocialisation et de
financement d’acteurs économiques exclus du circuit financier formel témoigne à suffisance
des apports de la microfinance au développement des pays en voie d’émergence.
Une évaluation du secteur de la microfinance en 2006 fait état d’un dynamisme remarquable
des activités, perçu par une vivacité de la concurrence qu’accompagne un taux de
bancarisation de l’ordre de 8 %. Cependant, en 2010, le rapport d’exercice de la COBAC fait
mention d’un accroissement des créances en souffrance à hauteur de 17,1 %, des créances
douteuses en progression de 23 % dans l’ensemble du secteur bancaire de la sous-région
Afrique Centrale BEAC (2006). Vingt ans après l’avènement de la microfinance, il y a lieu de
questionner le comment de ses performances.
En effet, de par la nature de leurs activités, les EMF s’exposent de façon permanente à
des risques1 pouvant entraîner des conséquences négatives sur les populations cibles
bénéficiant de leurs services. Servet (2005) place la gestion des risques2 au cœur des
nouveaux défis à relever par les EMF. Le risque est un élément incontournable dans la vie de
l’entreprise. L’entreprise moderne est exposée à des risques aussi diversifiés qu’élevés. Cette
exposition est liée aux évolutions techniques et industrielles, à l’accroissement de la part des
exportations et l’internationalisation des échanges économiques, aux innovations financières,
à l’intensification des contraintes juridiques et à la complexité des technologies employées.
Les risques en microfinance sont regroupés en quatre catégories. La première catégorie
regroupe les risques opérationnels qui sont liés aux activités courantes de l’institution de
micro-finance (IMF). La deuxième catégorie rassemble les risques externes dont le contrôle
échappe généralement à l’IMF. La troisième catégorie de risques est liée à la gestion
financière de l’IMF; tandis que la quatrième catégorie concerne les risques dits institutionnels
Churchill, Coster D (2001).
1
En finance le risque signifie la perte de l’argent suite à une opération financiere
2
Selon la norme ISO 31000 (2009) « activité coordonnées dans le but de diriger et piloter un organisme vis-à-vis
du risque »
Parmi ces risques, les risques financiers sont les plus spécifiques à l'activité bancaire et
financière et plusieurs de ces risques font l'objet de suivi réglementaire M. Rouach, G.
Naulleau (1998, 310).
Un risque financier est un risque de perdre de l’argent suite à une opération financière 3 ou une
opération économique ayant une incidence financière (par exemple une vente à crédit ou en
devises étrangère)4.
Les risques financiers correspondent aux différents risques inhérents aux activités
bancaires et financières, au sens large, et peuvent potentiellement concernés l'ensemble des
agents économiques. De par leurs activités essentiellement bancaires et financières, les
banques et institutions financières sont au premier rang des acteurs concernés par ces risques
financiers.5
Les risques financiers sont une préoccupation grandissante dans le monde entier.
Compte tenu de la conjoncture économique, toutes les entreprises, quelles que soient leur
nature et leur taille, cherchent à adopter un cadre robuste de gestion des risques financiers qui
réponde aux exigences réglementaires, facilite la prise de décision et rehausse leur
performance financière Mohamed Mokhtari (2018).
Les travaux antérieurs montrent un certain accord en ce qui concerne le lien entre les
pratiques de gestion des risques et la performance financière des organisations.
3
Partie du compte de résultat regroupant les charges financières telles que les charges d’intérêts, les
escomptes accordés, les pertes de change…
C’est n événement contractuel d’achat ou de vente pour échanger un actif contre paiement
4
www.wikipedia.fr consulté en septembre 2018
5
Google : https://www.mataf.net/fr/edu/glossaire/risques-financiers
Les recherches de Nocco et Stulz (2006) montrent comment la gestion des risques crée
de la valeur pour les actionnaires. Ils présentent les avantages du dispositif de la gestion des
risques.
Selon eux, la gestion des risques crée de la valeur pour l’entreprise et elle est un
avantage concurrentiel.
Nous délimiterons notre étude aux deux risques majeurs financiers auxquels sont
exposées les microfinances aux Cameroun :
- Risque de liquidité
- Risque de crédit
modes de gestion est donc actuellement au cœur des préoccupations des dirigeants » Anne
Del Pozo (2014).
Eu égard à ce qui précède, notre étude apportera les réponses aux questions suivantes :
Quel est l’impact de la gestion des risques financiers sur la performance financière des
microfinances au Cameroun ? Autrement dit, comment une bonne gestion des risques de
crédits peut- elle améliorer la performance financière des microfinances camerounaise ? En
d’autre thème nous volons examiner si la gestion des risques de liquidité peut-elle améliorer
la performance financière des microfinances camerounaises ?
2. OBJECTIF DE L’ÉTUDE
2.1. Objectif général
L’objectif général est d’analyser l’influence de la gestion des risques financiers sur la
performance financière des microfinances.
3. HYPOTHESES GENERALES
Pour aborder cette problématique nous allons examiner les hypothèses suivantes :
La gestion des risques financiers a un impact positif sur la performance financière des
microfinances
H1 : une bonne gestion de risque de crédit a un impact positif sur le chiffre
d’affaires des microfinances.
4. INTERET DE L’ETUDE
L’intérêt de cette étude est de recensé les risques financiers et fournir les techniques de
gestion appropriées aux microfinances pour leurs évitées la faillite.
Par ailleurs ce travail permettra d’anticiper sur les risques financiers que court les EMF et cela
montrera qu’une bonne gestion des risques financiers a un impact positif sur la performance
financière de leur entreprise.
5. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Nous avons opté dans cette étude pour une recherche quantitative parce que : L’enquête
quantitative se rattache à une vision strictement positive et empiriste, inspirée des sciences de
la nature. Au-delà du simple décompte d’individus émettant une opinion ou faisant état d’un
comportement, elle vise à tester des hypothèses et à illustrer des théories par la mise en
évidence de corrélations entre des variables. Elle mesure, sur les variables du questionnaire,
des inégalités de distribution et les corrèle avec d’autres distributions.
Notre recherche a pour l’objectif principal d’analyser l’impact de la gestion des risques
financiers sur la performance financière des EMF camerounaises. De la formulation de
Ainsi, la stratégie de recherche privilégiée est une enquête en coupe instantanée auprès
des acteurs des EMF susceptible d’avoir accès à des informations stratégiques et comptable
sur la gestion des risques financiers au sein de l’entreprise. Une approche corrélationnelles-
explicatives est retenue ici dans la mesure où on tente de déterminer à quel degré une relation
existe entre deux ou plusieurs variables, ceci dû aux faites que nous partons d’une hypothèse
principale selon laquelle la gestion des risques financiers pourrait influencer sur la
performance financière des EMF camerounaises, et à cette hypothèse principale sont
associées des hypothèses secondaires. Il sera également question d’utiliser l’économétrie qui
est une branche de la science économique consistant à vérifier les hypothèses à partir des
données chiffrées tirées de la réalité dans le but de mieux étayer notre recherche de relation ou
de liaison.
La technique d’échantillonnage est un moyen qui spécifie la façon dont les éléments
devant constituer l’échantillon sont tirés de la population de recherche. Il existe cependant
deux techniques (probabiliste et non probabiliste) parmi lesquels nous avons opté pour la
technique probabiliste qui nous permettra d’effectuer un échantillonnage aléatoire par la
méthode de la stratification.
5 Chargé de la clientèle
La technique de sondage retenu pour notre recherche est la stratification parce que
dans les EMF camerounaises, on ne s’intéresse pas à tout le monde mais plutôt aux acteurs
susceptibles d’avoir accès aux informations stratégiques et comptable à savoir : le directeur
général (DG), le directeur général adjoint (DGA), la direction commercial (DC), direction
administrative et financière (DAF), comptables, autre membre de la direction technique et
chargé de la clientèle
Il est question de procéder à l’analyse uni variée et bi variés de données collectées sur le
terrain. Ici l’Analyse uni variée qui utilise prioritairement la statistique descriptive et l’analyse
bi variée qui fait usage de la statistique descriptive par les tableaux croisées.
Nous avons jugé la régression linéaire comme la méthode d’analyse et d’estimation des
données Pour notre étude parce que non seulement notre variable dépendante (ou phénomène
étudiée) qui est ici la performance financière des établissements de micro finances (EMF)
camerounaises est analysée à travers des indicateurs quantitatifs que sont : évolution du
chiffre d’affaire de l’entreprise. Mais en plus les manipulations économétriques par la
méthode des MCO grâce à l’usage du test du STUDENT et du test de FISHER fournissent les
informations sur la significativité individuelle et globale des paramètres du modèle de
régression linéaire multiple afin d’évaluer l’impact ou l’influence des variables indépendantes
sur la variable dépendante.
Dans le cadre de notre recherche notre variable dépendante sera «la performance
financière (chiffre d’affaire, part de marché) des établissements de micro finances (EMF)
=la variable expliquée « la performance financière (chiffre d’affaire, part de marché) des
établissements de micro finances (EMF) camerounaises ».
=la constante
Ici on aura
Dans le cadre de cette recherche nous allons utiliser le test de STUDENT qui a pour rôle
principale l’Évaluation de la pertinence du modèle c’est à dire qui traduit la significativité
Dans le cadre de cette recherche nous allons aussi utiliser le test de FISHER qui a pour rôle
principale Évaluation globale du modèle c’est à dire qui traduit la significativité globale des
variables indépendantes sur la variable dépendante étudié, il offre la possibilité de quantifier
ou d’évaluer l’impact des variables indépendantes pris de manière générale sur le phénomène
étudié.
Dans le cadre de cette recherche nous avons eu recours à trois logiciels différents à
savoir : SPSS (Statistical Package for the Social Sciences) version 20 noté simplement
SPSS.20 et EXCEL version 7 noté simplement EXCEL.7 et STATA version 14 noté
STATA.14 pour l’analyse relationnelle.
La gestion des risques demeure au cœur des préoccupations des EMF, qu'elles soient
rurales ou urbaines. Or les réflexions à ce sujet sont éparses, et les EMF ne disposent pas
forcément de moyens financiers et humains, ni de panel d'outils techniques pour y faire face.
Plusieurs travaux de recherche ont été réalisés sur la gestion des risques dans les IMF. Ils ont
permis pour la plupart de mettre en exergue ses avantages.
Dans ce premier chapitre, notre réflexion portera dans un premier temps sur la notion
de risque. Ensuite, nous présenterons dans un deuxième temps l’objet de notre étude qui est la
gestion des risques financiers.
paramètres inconnus et à des incertitudes. Chaque activité crée donc un risque, mais
également un potentiel ou une opportunité.
Ainsi, il sera question dans cette section, d'exposer les différentes définitions contenues
dans la notion du risque, définir le risque financier, donner les différentes formes de risques
financiers, et les conséquences du risque financier.
1.1. Définition
Selon Cohen (2001) le risque correspond à l’occurrence d’un fait imprévisible (ou tout au
moins incertain) susceptible d’affecter les membres, le patrimoine, l’activité de l’entreprise et
de modifier son patrimoine et ses résultats. Cette définition reprend la définition courante du
risque, en insistant davantage sur les conséquences financières du risque Plot-Vicard (2010)
Selon le Grand Robert (2005), le risque est défini comme un « danger éventuel plus ou
moins prévisible ».
Selon Poumadere la définition la plus répandue est la suivante : « les risques constituent
une menace pour les êtres humains et ce à quoi ils, sont attachés. Associé à la notion
d’évènement, le risque se définit comme une entité à deux dimensions : probabilité d’une part
et conséquences d’autre part. Mesure d’un danger associant une mesure de l’occurrence d’un
évènement indésirable et une mesure de ses effets ou conséquences. »
COSO (2013) Report, quant à lui définit le risque comme « la possibilité qu’un
événement survienne et ait un impact défavorable sur la réalisation des objectifs »
Dans le domaine de la théorie des statistiques, le risque est défini comme la valeur
espérée d'une fonction de perte Emblemsvag et Kjolstad (2002). Le risque est associé à la
notion de perte comme dans le domaine de l'assurance qui le présente, comme le produit de
A la revue de ces définitions, nous pouvons retenir que le risque est compris comme
présentant la fois :
- Un effet d’incertitude sur les objectifs de l’entreprise, avec des impacts négatifs sur le
patrimoine, de la valeur, les comptes, les activités et l’exploitation;
- Un effet opportunité : renforcement du business model, alignement de l’appétence au
risque avec la stratégie d’entreprise.
Parmi les outils servant à l'identification des risques on citera les suivants :
L'examen des états financier permet de ressortir les vulnérabilités auxquelles l'entreprise
peut être affrontée. L'analyse des bilans, comptes de résultats, des annexes règlementaires et
rapport du commissaire aux comptes doit permettre d'identifier les risques susceptibles
d'affecter l'entreprise et les conséquences de leur réalisation. Le bilan doit être examiné au
travers de la situation nette (actif-passif), un accent doit être mis sur le poste d'actifs corporel
(Investissement et stocks) et les méthodes de leur évaluation. Coté passif, vérifier l'état des
provisions, des dettes et leur proportion par rapport aux fonds propres. Le compte de résultat
doit être analysé du côté de la formation du résultat.
Tous les documents qui circulent au sein d'une organisation même les mémorandums
peuvent contenir des informations indiquant un risque. Les comptes rendus des conseils
d'administration, des comités de direction et groupes stratégiques doivent être lus avec soin.
Une publicité d'un concurrent peut être porteuse de risque.
- Les questionnaires
Sont mis au point pour établir un profil de risque qui doit recouvrir pour l'essentiel les
risques de dommage aux biens, les pertes de revenus, les responsabilités et au moins
déterminer les principales vulnérabilités en ce qui concerne le personnel. Les questionnaires
sont rédigés avec précaution et sont destinés à n'importe quelle personne. C'est un outil
précieux de recueil d'information pour le gestionnaire des risques.
- Risques Institutionnels
Le succès d'une institution de microfinance est défini comme la capacité de cette dernière
à fournir, de façon indépendante, des services financiers à un nombre important de personnes
à faibles revenus, et ce de façon durable. L'évaluation des risques par rapport à cette définition
expose l'organisation à trois niveaux de risques institutionnels : risques liés à la mission
sociale, risques liés à la mission commerciale et risque de dépendance.
- Risques opérationnels
Le risque opérationnel est la vulnérabilité à laquelle est confrontée l'IMF dans sa gestion
quotidienne ainsi que la qualité de son portefeuille, le risque de fraude et le vol. Le risque
opérationnel est : Transactions (interne) Fraude, intégrité (interne) et Technologiques (interne)
- Risques Externes
Les dirigeants des EMF doivent évaluer les risques externes auxquels ces dernières sont
exposées. Une institution de micro finance peut disposer d'un personnel et d'un système de
gestion et de contrôle très performant, mais elle pourrait cependant être confrontée à
d'énormes problèmes provenant de son environnement. Il s'agit notamment de la concurrence
(implantation d'autres IMF, banques Commerciale et autres institutions de crédit), la
démographie (taux de mortalité, taux scolarisation mobilité de la population.), environnement
physique (inondation, éruption volcanique, cyclone, sécheresse), la macroéconomie
(dévaluation, inflation).
- Risques financiers
La vulnérabilité financière d'une EMF se résume aux risques réels subis par ses emplois
(actifs ou patrimoine) ou ses ressources (passifs ou dettes). Elle est composée de risques liés
aux crédits, de liquidité, de marché.
C'est les plus spécifiques à l'activité bancaire et financière et plusieurs de ces risques font
l'objet de suivi réglementaire. M. Rouach, G. Naulleau (1998)
Le risque financier c'est le risque de perdre de l'argent suite à une opération financière
(sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière (par
exemple vente à crédit ou en devise étrangère.6
Les risques auxquels les EMF font face peuvent être repartir en trois (03) catégories qui
suit :
- Le risque de crédit : c’est le risque de perte sur une créance ou celui d’un débiteur (une
entreprise défaillante par exemple) qui n’honore pas sa dette à échéance Philippe
Thomas et Cecile Kharoubi (2016).
- Le risque de liquidité : il se rapporte au manque de liquidité disponible pour faire face
aux créances
- Le risque de marché : Le risque de marché est défini comme étant le risque de pertes
provenant de variations de la valeur au marché de positions en actions et en
obligations au compte de négociation, ainsi que de positions en devises et en denrées.
Dans le développement qui suit, nous ne retiendrons que les risques financiers sur la
quelle est portée notre étude : risque de liquidité, risque de crédit.
La notion de liquidité est parfois difficile à cerner; on dit qu’« il est plus facile
d'identifier la liquidité que de la définir précisément » Crockett (2008). Réduite à sa plus
simple expression, elle désigne la facilité avec laquelle un agent économique peut avoir accès
à des fonds au moment où il en a besoin. Appliquée au domaine bancaire, elle représente la
capacité d'une institution de financer l'expansion de ses avoirs et d'honorer ses obligations aux
échéances prévues, sans enregistrer de pertes inacceptables Comite De Bale (2008a).
La liquidité joue donc un rôle majeur dans la gestion d’un établissement de crédit. En
premier lieu, la règlementation bancaire impose aux établissements de crédit la détention d’un
minimum d’actifs liquides. Cette obligation prend la forme de réserves obligatoires qui
représentent un pourcentage des dépôts collectés. Mais, outre les obligations règlementaires,
les banques doivent également détenir des liquidités suffisantes pour faire face aux demandes
de retrait de la part des déposants qui peuvent intervenir à tout moment dans le cas des dépôts
à vue et dans le cas exceptionnel des dépôts à terme.
Sardi (2002), souligne que «le risque de liquidité ou précisément le risque d’absence
de liquidité donc d’illiquidité, est le fait pour une banque de ne pas pouvoir faire face à ses
engagements par l’impossibilité de se procurer les fonds dont elle a besoin». Il souligne
également un autre aspect du risque de liquidité qui est celui de ne pouvoir trouver, à un
instant donné, des instruments financiers destinés à ouvrir ou à couvrir une position, ou de
devoir les acheter ou les vendre à prix anormal, du fait de l’insuffisance ou de l’absence de
liquidité sur le marché.
De même, Larsy (2010), souligne que « le risque de liquidité c’est le risque pour la
banque de ne pouvoir faire face à ses engagements financiers. Globalement la banque dispose
d’un montant de ressources égal à celui de ses emplois mais le problème est que le degré
d’exigibilité des ressources ne correspond pas au degré de liquidité ».
Le principal risque encouru par une EMF est le risque de perte de revenus dans le
cadre de l'activité de crédit due à des erreurs de traitement, à des informations erronées, à un
non-respect de la politique de crédit, à de fausses garanties et à des fraudes de la part des
employés. A chaque prêt octroyé, l'EMF s'expose à un risque de crédit lié à la capacité de
remboursement future du client.
Le risque de crédit est le plus connu et constitue la plus grave des vulnérabilités d'une
institution de microfinance. C'est la détérioration de la qualité du portefeuille crédit qui cause
les pertes et crée des charges énormes en gestion de la défaillance. Ce risque aussi connu
comme le risque de défaillance, est lié à l'incapacité du client de respecter les termes du
contrat de prêt.9
Un seul crédit ne pose pas un risque énorme parce que le pourcentage sur le
portefeuille total est insignifiant. Néanmoins, la défaillance peut facilement s'étendre d'un
petit nombre de crédits à une portion importante du portefeuille.
Les EMF doivent en permanence faire preuve de rigueur et prudence à l'égard de leur
approche du risque de crédit. En effet, il n'est pas impossible en matière d'octroi de crédit de
voir certains préteurs modifier l'affectation du crédit en fonction de la croissance ou du
ralentissement de l'économie. C'est pourquoi, les demandes de crédit doivent faire l'objet
d'une analyse rigoureuse et minutieuse. Les décisions sont prises et rendues en toute
transparence par des experts en risque de crédit, parfaitement compétents, s'appuyant sur des
normes et des méthodes éprouvées. La constance en matière d'octroi de crédit doit être l'une
7
Petit dictionnaire financière et bancaire, édition 1981.
8
Encyclopédie Encarta 2009
9
Manuel de gestion des risques en microfinances, Ibidem, p.38
10
Wikipédia, l'Encyclopédie libre 2011
des priorités des préteurs (Banque, IMF, COOPEC, ...) que ce soit en période de prospérité
qu'en période de crise.
Pour les professionnels, le secteur des EMF est un secteur à haut risque. Il est primordial
de comprendre l’origine des risques financiers auxquels ils sont exposés afin de de pouvoir
mieux les évaluer et les maitriser.
La politique d’un établissement peut aussi consister à souscrire des emprunts à court terme
en vue de financier le portage d’actifs plus long. Ces actifs peuvent être des crédits accordés à
la clientèle Calvet (2002).
marchés entraîne une perte de compétitivité, fraude, incidents technique, crise sociale
Dubernet (1997).
- La crise économique : en période de tension conjoncturelle, l’obtention des fonds sur
les marchés devient difficile et coûteuse pour tous. La liquidité du marché affecte
directement la capacité à lever les capitaux d’un établissement. Elle se manifeste par
les volumes échangés, le niveau des taux et ses fluctuations régulières, la difficulté à
trouver les contreparties fiables sur un marché tendu Bessic (1995).
o Conséquences
La perspective même du risque de liquidité amène les institutions financières à faire son
possible pour éviter cette issue. Si elle doit faire appel à des ressources extérieures pour
remplir ses engagements, elle sera amenée à accepter de vendre des actifs ou d’emprunter des
fonds à n’importe quelle condition l’exposant ainsi au risque de liquidité du marché et au
risque de liquidité de financement. Le risque de liquidité intrinsèque de la banque se dégénère
alors en risque de prix et de taux, par le niveau des marchés sur lesquels elle opère. Pour une
banque commerciale, ce risque peut être l’émergence de plusieurs autres risques : risque de
défaut pour cette banque, mais aussi un risque de perte de valeur ; et, dans le cas d’une crise,
une baisse brutale des actifs détenus par la banque qui peut être à l’origine interbancaire de
cette crise de liquidité Delille (2010).
Une EMF est exposée au risque de contrepartie dans la mesure où elle détient des
portefeuilles de créances sur divers agents économiques qui sont les particuliers et les
entreprises, mais aussi les établissements de crédit et l’État. Les engagements de hors bilan
sont aussi à l’origine des risques de contrepartie, qu’il s’agisse des engagements de
financement ou de garantie, ou alors des engagements sur des actifs financiers (opérations sur
titres, sur devises et sur instruments dérivés). Les facteurs de risque liés au risque de
contrepartie et dont les variations pourraient influencer la valeur du portefeuille des créances
et des engagements de la banque peuvent être :
- Un taux d’intérêt
- Un cours de change (pour les opérations à l’international)
Nous pouvons citer quelques conséquences négatives du risque crédit sur l’activité des
institutions financières :
En effet, le risque de crédit peut provoquer par effet de contagion une crise
systémique. La stabilité globale du système financier est, dans un tel contexte, compromise ;
Étant donné les conséquences désastreuses que peut avoir le risque crédit et le risque
de liquidité tout le système bancaire et financier, la mise en place d’une réglementation
prudentielle est apparue nécessaire.
La gestion du risque s'attache à identifier les risques qui pèsent sur les actifs de
l'entreprise (c'est-à-dire ce qu'elle possède pour sa pérennité, ses moyens, ses biens.), ses
valeurs au sens large, y compris, et peut être même avant tout, sur son personnel.
Dans cette deuxième section, nous allons donner la définition de la gestion des risques
ensuite énumérer le processus de gestion des risques et enfin présenter la gestion des risques
financiers.
La gestion de risque peut être définie comme « l’ensemble de politique, des stratégies,
des dispositifs de maitrise, de contrôle et de suivi ainsi de moyens humains, financiers et
matériels mis en œuvre par une organisation afin de d’identifier, de détecter, limiter et
maitriser les risques liés directement ou indirectement à ses activités » Dufour et Al (2014).
Selon COSO-ERM : « le management des risques est un processus mis en œuvre par
le conseil d’administration, la direction générale, le management et l’ensemble des
collaborateurs de l’organisation. Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi
que dans toutes les activités de l’organisation. Il est conçu pour identifier les événements
potentiels susceptibles d’affecter l’organisation et pour gérer les risques dans les limites de
son appétence pour le risque. Il vise à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des
objectifs de l’organisation » COSO 2 (2004).
Ces différents points de vue mettent l’accent sur l’importance de ce processus dans la
mise en œuvre de la stratégie et des activités d’une organisation.
n retif,
e1.Id
évalu
ecla iortésp
u
risq
p ale
etls6. p
en res
m
A
litq
u
rocéd vl iesp
rtaég2.D
esu
m rl rsq
ou e s
u
évl’e5. alu
erfictéT
s et l litq
3.É
rocéd
p orp esu
esab
u rtd es
les résu lta ts eu
to tren
vr4.M ls u erlsi sq
atén e s
u
tac n
on
resp trôlesabiéu s
Source : Anita Campion, Improving Internal Control : A Practical Guide for Microfinance
Institutions, Technical Guide No. 1 (Washington D.C. : MicroFinance Network and GTZ, 2000).
chacun de ses domaines d'activité. Ils fixent pour chaque indicateur une fourchette de valeurs
acceptables en dehors de laquelle l'IMF subit une exposition excessive. En outre, ils
déterminent la fréquence à laquelle chaque indicateur doit être suivi et analysé.
3ème étape : Élaborer les politiques et des procédures pour atténuer les risques
Tout comme les précédentes, cette étape est une étape de contrôles préventifs. Une fois
les stratégies de mesure des risques adoptées, la direction élabore des procédures et directives
opérationnelles saines pour atténuer chaque risque conformément au seuil défini à l'étape
précédente. Ces directives et procédures indiquent clairement aux employés comment mener
des transactions et intégrer des mesures de contrôle interne efficaces.
Ici il s'agit de contrôles à la fois détectifs et correctifs. L'IMF doit définir de façon
précise des indicateurs et paramètres permettant de déterminer quand un risque n'est pas
correctement contrôlé. Par la suite, le conseil d'administration et la direction étudient les
résultats d'exploitation pour évaluer si les politiques et procédures actuelles permettent d'avoir
l'effet escompté et si l'IMF gère ses risques de façon appropriée. Certains indicateurs, tels que
la qualité du portefeuille, doivent être surveillés à un rythme hebdomadaire ou mensuel, tandis
que d'autres, tels que l'efficacité opérationnelle, n'exigent pas un suivi aussi fréquent.
politiques et procédures et, éventuellement, détecteront des expositions aux risques non
identifiées précédemment. La direction devra alors élaborer de nouvelles mesures de contrôle
des risques et superviser leur mise en œuvre. Elle peut offrir à son personnel une formation
supplémentaire, décider de modifier des politiques et procédures existantes ou d'en créer de
nouvelles. Une fois les nouveaux contrôles instaurés, l'IMF teste leur efficacité et évalue les
résultats.
La stratégie de gestion du risque de liquidité devrait porter sur tous les aspects
qualitatifs et quantitatifs. Ainsi, cette stratégie devrait traiter d’éléments tels que :
Pour Augros & Queruel (2000), «la mesure du risque de liquidité doit permettre
d’évaluer l’aptitude de l’établissement à faire face à ses exigibilités, à différentes échéances
étalées dans le temps. Pour ce faire, on compare les amortissements respectifs de ses emplois
et de ses ressources en fonction de leurs échéanciers contractuels ou probables ».
Les passifs, quant à eux, sont classés selon leur degré d’exigibilité :
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer le risque de liquidité : la méthode des impasses,
le profil d’échéance, la méthode des nombres et le surplus de base.
Dans ce chapitre, nous avons essayé de présenter des concepts sur des risques
financiers qui sont considéré comme étant les plus spécifiques à l'activité bancaire, puisqu’il
engendre des pertes graves pour le système bancaire.
A cet effet, les banques doivent poursuivre certaines règles de gestion des risques
financiers afin de faire face à ce risque majeur. Ces règles, qui sont devenues de plus en plus
contraignantes, devraient permettre aux EMF de mieux connaitre et gérer les risques qu’ils
assument. Elles doivent être respectées à tout moment, car elle pourra avoir un impact sur sa
performance financière.
La performance a toujours été un sujet controversé. Chaque individu qui s'y intéresse :
chercheur, dirigeant, client, actionnaire, etc. l’aborde selon sa propre conception. Ceci
explique, sans doute, le nombre important de modèles explicatifs proposés dans la littérature
et les nombreux sens élaborés autour de ce concept. Il s'agit d'une notion multidimensionnelle,
mais nécessaire pour évaluer toute décision prise.
Dans ce chapitre, nous allons mettre en évidence, tout d’abord, la notion générale de
performance à travers la présentation de ses différentes définitions et critères ensuite, nous
focalisons sur la performance financière qui constitue l’objet de notre étude.
Ainsi, cette performance par rapport à l’auteur s’analyse selon deux critères
- L’efficacité : qui définit dans quelle mesure l’objectif est atteint, quel que soit es
moyens mis en œuvre ;
- La productivité : qui compare les résultats obtenus aux moyens mis en exergue.
Par ailleurs, selon Lebas (1995) la performance se désigne et s’identifie par un ensemble
de caractères communs qui sont liés à la :
Pour cet auteur, la performance n’existe que si on peut la mesurer et cette mesure ne peut
en aucun cas se limiter à la connaissance d’un résultat. Alors, nous évaluons les résultats
atteints en les comparants aux résultats souhaités.
1.2.1. L’efficacité
Dans le langage courant de la gestion, on parle de l’efficacité lorsqu’on veut mettre en
relation les résultats et les objectifs. Elle signifie que les actions menées ont permet de
L’efficacité est le meilleur rapport possible entre le degré de réalisation des objectifs et
les moyens mis en œuvre pour l’obtenir, néanmoins, l’efficacité est la capacité à obtenir un
résultat.
D’après Bouquin (2008) « l’efficacité est le fait de réaliser les objectifs et finalités
poursuivis », Cependant, pour Voyer (2002), l’efficacité peut être orientée vers l’intérieur ou
l’extérieur de l’unité. L’efficacité interne est mesurée par les résultats obtenus comparés aux
objectifs que nous avons fixés et l’efficacité externe est déterminée par les bons résultats
obtenus, l’atteinte des objectifs en fonction de la cible et du client et la production des effets
voulus sur les cibles, en lien avec la mission.
En effet, Voyer propose le ratio suivant pour mesurer l’atteinte des objectifs fixés.
1.2.2. L’efficience
L’efficience, quant à elle, « maximise la quantité obtenue à partir d’une quantité
donnée de ressource ou minimise la quantité de ressources consommées pour une production
donnée » Malo J-C et Marth EJ.C., (2000). Nous entendons alors par efficience, la mesure
d’absence de gaspillage dans l’emploi de ressources (humaines, technique, financières et
autres) tout en étant efficace
C’est pourquoi Voyer (2002) souligne que l’efficience est une relation générique
englobant les concepts de productivité et de rendement. La productivité mesure plus
Une action sera donc considérée comme efficiente si elle permet d’obtenir les résultats
attendus au moindre coût. La performance est un résultat optimal obtenu par l’utilisation la
plus efficiente possible des ressources mises en œuvre.
En somme la manière dont les entreprises utilisent sa ressource financière peut être
une source de performance financière.
Efficacité : mesure de
la réalisation des
objectifs internes
Performance
Efficience : relation
entre les moyennes mises
en œuvre et les résultats
Source : Bescos P.L ET al, « contrôle de gestion et management », Montchrestien, 4ème édition,
paris, 1997, p42.
Ainsi, lorsque la performance est entendue comme le résultat d’une action, l’analyse de la
mesure sera prioritaire orientée sur la capacité d’une entreprise à atteindre ses objectifs
Bouquin H (2004).
Lorsque la performance repose sur une appréciation des processus mis en œuvre (c’est-à-
dire les différents modes d’obtention du résultat) Baird (1986), son évaluation requiert
d’intégrer dans l’analyse les conditions d’obtention du résultat
Enfin, lorsque la performance traduit un succès d’une action Bourguignon (1995) elle
apparait comme une construction sociale. Ici, la performance devient une notion contingente
appelée à savoir une signification variable au gré des attentes des parties prenantes.
Source : Kaanit Abd Gafour : élaboration d’un tableau de bord prospectif, magistère,
université de Batna, 2002, p56.
d’une culture solide de l’entreprise et des qualités de management Barette et Berard (2000) et
Saulquin et Schier (2007).
Les indicateurs peuvent être classés en deux groupes : les indicateurs internes et les
indicateurs externes.
Les indicateurs de résultat : tels que le volume mensuel de la production, le coût de cette
production. Ces indicateurs évaluent la rentabilité de l’entreprise.
Les indicateurs de moyen : tels que les quantités et le cout des matières consommées, le
coût et le temps de main d’œuvre, la taille des séries produites, etc.
Les critères d’efficacité et d’efficience étant définir plus haut, nous aborderons ici
uniquement les critères de l’économie de ressources et la qualité.
Ainsi, une entreprise économise lorsqu’elle évite les dépenses jugées inutiles.
Autrement dit, lorsqu’elle utilise de manière rationnelle ses ressources. Cette utilisation
contribue à l’amélioration de la performance de l’entreprise.
En effet, une meilleure économie des ressources nécessite également la réduction des
coûts liés à la réalisation d’une relation avec un autrui et à l’intérieure même de l’entreprise.
Autrement dit, une réduction des coûts de transaction. Il s’agit entre autres des coûts
d’acquisition d’informations, des coûts relatifs aux procédures de contrôle, des coûts de
renégociation.
2.2.2. La qualité
La qualité est définie selon la norme comme l’aptitude d’un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences. La qualité est également importante
pour les propriétaires de l’entreprise, car elle participe à l’objectif de rentabilité
Sur le long terme, elle participe à bonifier les investissements humains et financiers et
à reconnaître l’outil de travail, ainsi que l’image de l’entreprise.
La qualité est le seul facteur qui peut affecter la performance à long terme d’une
entreprise. La performance financière est un attribut mesurable et observable qui permet de
définir la qualité d’un produit ou d’un service.
Nous allons d’abord présenter les caractéristiques d’un bon indicateur avant de parler
des différents types d’indicateurs.
La rentabilité
La rentabilité est un indicateur qui représente la capacité d’une entreprise à réaliser des
bénéfices à partir des moyens mis en œuvre.
Selon Hoarau (2008) « la rentabilité est l’aptitude de l’entreprise à accroitre la valeur des
capitaux investis, autrement dit à dégager un certain niveau de résultat ou d revenu pour un
montant donné de ressources engagées dans l’entreprise ». La rentabilité représente
l’évaluation de la performance des ressources investies par des apporteurs de capitaux. C’est
donc l’outil d’évaluation privilégié par l’analyse financière, on distingue deux types de
rentabilité : la rentabilité économique et la rentabilité financière.
- La rentabilité économique
- La rentabilité financière
Résultat net
Rentabilité financière=
Capitaux propre
La profitabilité
Selon Hoarau (2008) la profitabilité peut être définie comme l’aptitude de l’entreprise à
secréter un certain niveau de résultat ou revenu pour un volume donné.
La profitabilité d’une entreprise est sa capacité à générer des profits à partir de ses ventes.
Elle compare le résultat net comptable (bénéfice ou perte) au chiffre d’affaire hors taxes de
l’exercice comptable.
L’autofinancement
Le chiffre d’affaire
Selon Bernard, Y., et Colli, (1996) « Le chiffre d'affaires est défini comme étant un
montant global obtenu, au cours d'une période donnée des ventes de biens et services,
effectuées par un agent économique ». Le chiffre d’affaires est une donnée essentielle issue
du compte de résultat d’une entreprise. Il donne une indication sur le niveau de l’activité et
permet des comparaisons et analyses dans le temps et dans l’espace.
Le chiffre d’affaires représente en valeur monétaire, l’ensemble des recettes réalisées par
une entreprise pendant une certaine durée. C’est un indicateur important car il permet non
seulement de comparer les différentes entreprises d’un même secteur, mais aussi de mesurer
la performance d’une entreprise entre deux périodes données.
Le chiffre d’affaires peut également être calculé à partir des différents éléments
facturés (ce calcul est généralement effectué par type de marchandise, produit ou service puis
additionner pour donner un chiffre d’affaires global) :
En effet, la politique financière est l’ensemble des pratiques mises en œuvre par les
dirigeants d’une firme pour appréhender les flux financiers qui la traversent et influer sur eux
dans le sens voulu. Elle est une pratique orientée vers l’accomplissement d’un but ou, plus
exactement, vers l’atteinte d’un ensemble d’objectifs.
La finalité de la stratégie n’est pas seulement de dégager un profit ponctuel, mais d'assurer
la pérennité de cette génération de profit.
2.4.2. La compétitivité
La compétitivité est l’aptitude pour une entreprise, à faire face à la concurrence
effective ou potentielle. Elle désigne la capacité de l’entreprise à occuper une position forte
sur un marché.
Selon Sauvin (2005) « Être compétitif, c'est être capable d'affronter la concurrence
tout en se protégeant »
En effet, l’auteur pense que c’est l’intensité de la concurrence qui amène les
entreprises à construire une compétitivité globale composée de la compétitivité coût et de la
compétitivité hors coût.
La compétitivité coût
Les économies de dimension sont composées des économies réelles qui résultent de la
réduction de la quantité de facteurs de production pour bien produire et des économies
monétaires qui naissent de la possibilité de négociation que l’entreprise a envers ses
partenaires. Ces économies entrainent une diminution des coûts unitaires de production ou
coût moyen.
La différenciation doit prendre en compte aussi les aspects qualitatifs de l’entreprise qui
sont à l’origine d’un avantage compétitif hors coût. L’entreprise se distingue par la qualité de
ses prestations. Selon SAUVIN (2005), la qualité, est aussi et surtout la capacité d’adaptation
aux besoins de plus en plus variés et complexes de ses clients.
La compétitivité hors coût concerne également le temps ; l’entreprise doit être réactive,
produire et vendre à contre cycle. Elle doit éviter tout décalage temporel entre l’offre et la
demande.
L’objectif de cette partie était de définir et présenter le concept de gestion des risques
financiers ainsi que le concept de la performance financière et ressortir le lien existant entre la
gestion des risques financiers et la performance financière.
Dans le premier chapitre, le concept de gestion des risques financiers a été clairement
défini dans tous ses contours, de même que les différents concepts qui y sont lies, puis une
présentation de la typologie des risques financiers et ces méthodes de gestion pour réduire les
risques financiers.
Les études quantitatives exploitent aussi bien les traditionnelles enquêtes par
questionnaires, que des produits plus élaborés tels que des baromètres d’opinion. La forme de
ces enquêtes est parfaitement étudiée en fonction de l'échantillonnage et du mode
11
NB : dans les études qualitatives pures, la majorité des auteurs propose de créer des mini-codages en vue de
repérer et surtout ordonnées les différentes propositions récupérées à l’issue de l’échange avec les personnes
ressource.
La recherche qualitative est une approche qui met l’accent sur la collecte des données
principalement verbales plutôt que des données qui peuvent être mesurées. Les informations
Ainsi, la stratégie de recherche privilégiée est une enquête auprès des employés des
microfinances.
1.2.3. L’échantillon
Notre échantillon est constitué de trente-quatre (34) individus/ acteurs ayant accès aux
informations stratégiques sur la gestion de risque financiers au sein des EMF du Cameroun
rencontrées dans la ville de Yaoundé.
indicateurs. Nos variables indépendantes sont celles qui agissent sur la variable
dépendante, elles ne peuvent donc être détachées de la variable dépendante dans le
cadre de notre étude.
Variables intermédiaires ou impliquées : Lorsque l’effet d’une variable causale sur la
variable dépendante subit l’action d’un troisième ensemble de variables, ces dernières
sont appelées variables intermédiaires. Ce sont en fait des variables dépendantes par
rapport à la variable causale, mais elles sont indépendantes pour ce qui concerne la
variable étudiée. Ce sont des variables intermédiaires dont certaines
Identification des variables et des hypothèses
Il est question dans cette sous-section de rapprocher chaque variable indépendante
avec l’hypothèse qui la soutienne.
C'est une variable qui est nécessaire à la réalisation de la relation entre les variables
dépendante et indépendante. Dans notre exemple, ces variables sont présentées ce dessous.
Description de la variable
Nom de la variable
Type ou nature de la garantie (maison, voiture etc.) exigé ou présentée par les EMF
du Cameroun aux clients.
Variable Dépendante
Dispositions que prend EMF pour Quelles sont les dispositions que prend Q15
limiter le risque de crédit. votre EMF pour limiter le risque de
crédit ?
Type ou nature de la garantie (maison, Quel type de garanties votre EMF Q10
voiture etc.) exigé ou présentée par les exige-t-elle le plus souvent pour
EMF du Cameroun aux clients accorder les crédits aux clients ?
La qualité de résultat financier (bilan Au sein de votre structure, quel est Q23
comptable et compte de résultat) l’indicateur des états financiers le plus
présenté par les clients aux EMF du importants pour vous ?
Cameroun.
Échelle nominale
Tableau 6. Usage des données recueillis sur le terrain dans notre recherche.
Source : auteur inspiré des documents issus du site http : // w w w. spss.com
nous avons jugé la régression linéaire comme la méthode d’analyse et d’estimation des
données Pour notre étude parce que non seulement notre variable dépendante (ou phénomène
étudiée) qui est ici la performance financière des établissements de micro finances (EMF)
camerounaises est analysée à travers des indicateurs quantitatifs que sont : évolution du chiffre
d’affaire de l’entreprise, évolution de la rentabilité financière de l’entreprise, évolution du total
actif de l’entreprise, évolution du total passif de l’entreprise, évolution du bénéfice net de
l’entreprise , évolution du besoin en fond de roulement de l’entreprise etc. mais en plus les
manipulations économétriques par la méthode des MCO grâce à l’usage du test du STUDENT et
du test de FISHER fournissent les informations sur la significativité individuelle et globale des
paramètres du modèle de régression linéaire multiple afin d’évaluer l’impact ou l’influence des
variables indépendantes sur la variable dépendante.
Dans le cadre de l’économétrie, nous pouvons considérer qu’un modèle consiste en une
présentation formalisée d’un phénomène sous forme d’équation dont les variables sont des
grandeurs économiques. L’objectif du modèle est de représenter les traits les plus marquants d’une
réalité qu’il cherche à styliser. Le modèle est donc l’outil que le modélisateur utilise lorsqu’il
cherche à comprendre et à expliquer des phénomènes et explicite des relations.
H6 : absence de colinéarité entre les variables explicatives, cela implique que la matrice
H8 : n k+1, le nombre d’observation est supérieur au nombre des séries explicatives.
NB : il est bon de noter que les différents logiciels utiliser pour fournir les résultats par
les sorties de machines vérifient automatiquement tous ces hypothèses.
sous la forme
=la variable expliquée « la performance financière (chiffre d’affaire, part de marché) des
établissements de micro finances (EMF) camerounaises ».
=les variables explicatives « dispositions que prend EMF pour limiter le risque de
crédit »
= les variables explicatives « Type ou nature de la garantie (maison, voiture etc.) exigé
ou présentée par les EMF du Cameroun aux clients »
=la constante
Ici on aura
NB : il est bon de noter que les logiciels statistiques actuels tels que : R, SPSS, STATA,
EWIEW etc. fournissement directement les valeurs estimées des paramètres du modèle
linéaire simple ou multiple ainsi que leurs décisions et leur significativité et il ne nous reste
plus qu’à interpréter les résultats fournis par ces différents logiciels.
Dans le cadre de cette recherche nous allons utiliser le test de STUDENT qui a pour
rôle principale l’Évaluation de la pertinence du modèle c’est à dire qui traduit la significativité
individuelle de chaque variable indépendante sur la variable dépendante étudié ce test de
Dans le cadre de cette recherche nous allons aussi utiliser le test de FISHER qui a pour
rôle principale Évaluation globale du modèle c’est à dire qui traduit la significativité globale
des variables indépendantes sur la variable dépendante étudié, il offre la possibilité de
quantifier ou d’évaluer l’impact des variables indépendantes pris de manière générale sur le
phénomène étudié.
assimilées par le modèle. A cet effet, le ajusté permet d’avoir une appréciation plus
réaliste des résultats du modèle (Evrard et al, 2000).
Relation particulière observée entre deux variables, qui peut être positive ou négative.
Une corrélation est positive quand les deux variables évoluent dans le même sens (quand
l’une augmente, l’autre augmente) ; elle est négative quand les deux variables évoluent en
sens opposé (quand l’une augmente, l’autre diminue). L’existence d’une corrélation peut
suggérer l’existence d’un lien de causalité entre les variables, mais la corrélation n’est pas
nécessairement synonyme de causalité. On utilisera entre autres la corrélation simple qui
permet d’étudier la liaison entre deux variables c'est-à-dire la plus ou moins grande
dépendance, mais le problème se pose quand on veut tirer les conséquences des résultats, que
nous fournit la statistique grâce à des outils de mesure de ces liens de dépendance.
Mathématiquement trois types de liaison peuvent être envisagés :
La liaison nulle signifie qu’il n’y a aucune influence d’un caractère sur l’autre.
NB : l’instrument qui mesure dans la pratique le degré plus ou moins grand de dépendance
Dans le cadre de cette recherche nous avons eu recours à trois logiciels différents à savoir
SPSS.20, STATA.14 et EXCEL.7 en effet, le dépouillement du questionnaire s'est fait à l'aide
du logiciel SPSS (Statistiques Package for the Social Sciences) version 20, système
compréhensif d’analyse de données. L'analyse descriptive à travers les graphiques grâce au
logiciel EXCEL version.7 pour décrire la population échantillonnée a été d’une grande aide.
La validation des différents tests d’hypothèse et l’analyse relationnelle à travers le modèle
économétrique pour faire ressortir les liens entre les différentes variables s’est faite grâce au
logiciel STATA SE.14. Nous avons sollicité ce logiciel parce qu’il permet d’importer ou
d’exporter les données d’un logiciel à l’autre.
Cette évaluation se fait à partir de la valeur de appelée encore R-ajusté dans le tableau
L’interprétation est l’action d’expliquer une donnée recueillit à partir d’un phénomène,
une situation, ou une expérience. Cette interprétation doit apporter l’essentiel de ce que le
chercheur aura mis en évidence de façon spécifique. Mais encore une fois, cela ne se fait
pas à partir de simples préjugés ou de croyances plus ou moins entachées de bon sens.
L’interprétation doit s’inscrire dans au moins trois niveaux qui lui serviront de cadre de
référence et d’appui théorique. Enfin, le contexte même de l’enquête et les spécifiés
l’univers observé qui doivent constituer la base primordiale de la mise de sens dans les
relations entre les faits analysés. Autrement, l’interprétation aura une allure abstraite et
désincarnée ; chaque explication-interprétation doit montrer comment elle s’appuie sur le
terrain et comment elle en puisse concrètement son sens. La procédure d’interprétation ou
grille d’analyse, est un ensemble de cadres référentiels et de connaissances théoriques
préalables qui permettra d’effectuer de mises de sens, des synthèses et des généralisations
que l'on peut s'estimer le droit, et les capacités, de faire. Il est évidemment bien entendu que
cette grille est déjà très largement prédéterminée par la méthode de recueil de données ; elle
s'apparentera donc beaucoup aux techniques ethnologiques mais sans en respecter
strictement toute la rigueur. Dans ce chapitre il sera question de présenter la statistique
descriptive de l’étude, de présenter les résultats de l’étude, de vérifier les hypothèses, de
faire des recommandations/ suggestions.
Tableau 7. Sexe
Sexe du répondant/répondante
Effectifs Pourcentage
Masculin 18 52.9
Féminin 16 47.1
Total 34 100.0
Effectifs Pourcentage
Comptables 8 23.5
Autre 4 11.8
Total 34 100.0
38%
Société Anonyme
Société Personnelle(SP)
62%
Sour
ce : auteur à partir des données de l’enquête.
61.8
ts
60.0
ts
n
ie
en
40.0 14.7 17.6
cl
m
5.9
es
e
ge
al
20.0
d
ga
ci
t
er
ar
en
t
0.0
m
au
p
s
m
la
éf
se
co
e
d
à
d
e
n
as
re
d
o
p
si
u
u
ct
is
re
m
fa
is
o
n
la
la
o
e
’h
r
su
d
n
t
s
es
en
er
u
em
ti
q
is
n
ai
R
’u
p
u
n
q
o
e
n
u
e
sq
d
ri
e
u
le
q
is
R
1.2.2. Quels sont les éléments qui composent les dossiers de demandes de crédit dans
votre structure ?
Quels sont les éléments qui composent les dossiers de demandes de crédit dans votre
structure ?
Effectifs Pourcentage
Total 34 100.0
1.2.2. Au sein de votre structure, l’entreprise accorde-t-il des délais de paiement qui
peuvent conduire au risque de non-paiement du crédit par le client ?
58.8
60.0
50.0
40.0
20.0
10.0
0.0
Oui Non Parfois
1.2.4. Au sein de votre structure, quel est le délai du paiement/ règlement client?
41.2
45.0
40.0
32.4
35.0
26.5
30.0
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
Moins de 30 jours 30 jours 90 jours
32%
Oui
Non
68%
1.2.6. Au sein de votre structure, sur quel aspect s’oriente la politique de couverture des
risques de crédit ?
Graphique 7. Aspect sur lequel s’oriente la politique de couverture des risques de crédit
47.1
50.0
45.0
40.0 32.4
35.0
30.0
20.6
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
Négociation des délais clients contrôle et suivie des autre
court comptes de trésorerie
1.2.7. Quel type de garanties votre EMF exige-t-elle le plus souvent pour accorder les
crédits aux clients ?
58.8
60.0
50.0
40.0
30.0
20.6
17.6
20.0
10.0 2.9
0.0
Le nantissement L’hypothèque La caution autre
1.2.8. Exigez-vous aux clients qui sollicitent auprès de votre EMF du crédit une
régularité comme client dans votre structure ?
85.3
90.0
80.0
70.0
60.0
50.0
40.0
30.0
20.0 8.8
5.9
10.0
0.0
Oui Non Parfois
1.2.9. Quel est en moyenne l’effectif estimatif de vos clients par jour ?
41.2
45.0
40.0 35.3
35.0
30.0
25.0 20.6
20.0
15.0
10.0
2.9
5.0
0.0
Moins de 10 clients [26 - 41] clients [42 - 57] clients [58 + [clients
1.2.10. Au sein de votre structure, offrez-vous des délais de paiement long pour ne pas
perdre des meilleurs clients ?
Graphique 11. Offre des délais de paiement long pour ne pas perdre des meilleurs clients
47%
53% Non
Parfois
1.2.11. Quelles sont les dispositions que prend votre EMF pour limiter le risque de crédit
?
Graphique 12. Dispositions que prennent les EMF pour limiter le risque de crédit
52.9
60.0
50.0
40.0 29.4
30.0
17.6
20.0
10.0
0.0
En appliquant les pénalités Diminuant la durée du crédit Limitant des engagements
de retard
1.2.12. Quel type de crédit de crédit d’exploitation accordez-vous le plus aux clients de
votre EMF?
Graphique 13. Type de crédit d’exploitation est accordé le plus aux clients des EMF
38%
Escompte commercial
Ouverture de crédit (autorisation
de découvert, facilité de caisse)
62%
1.2.13. Concernant les emprunts, quel est le type d’emprunt qui sont le plus sollicité par
les clients de votre EMF ?
Graphique 14. Type d’emprunt le plus sollicité par les clients des EMF
61.8
70.0
60.0
50.0
40.0
26.5
30.0
11.8
20.0
10.0
0.0
Court terme Moyen terme Long terme
1.2.14. Quel type de crédit de moyen et long terme accordez-vous le plus aux clients de
votre EMF ?
Graphique 15. Type de crédit de moyen et long terme accordé le plus aux clients des EMF
52.9
60.0
50.0
40.0
30.0 17.6
14.7
11.8
20.0
2.9
Crédit de fonctionnement
10.0
crédit d’investissement
Aucune idée
le crédit-bail
0.0
1.2.15. Quel type de crédit d’investissement accordez-vous le plus aux clients de votre
EMF ?
Graphique 16. Type de crédit d’investissement accordé le plus aux clients des EMF
70.6
80.0
60.0 26.5
40.0 2.9
20.0
e
ag
0.0
tir
t
e
en
td
e
em
tr
oi
au
ip
dr
qu
c
ve
’é
ta
d
êt
en
Pr
m
se
tis
es
v
’in
tdi
éd
cr
de
e
gn
Li
1.2.16. Quel montant de crédit de long terme accordez-vous le plus aux clients de votre
EMF?
Graphique 17. Montant de crédit de long terme accordé le plus aux clients de l’EMF
Quel montant de crédit de long terme accordez-vous le plus aux clients de votre EMF?
Effectifs Pourcentage
autre 8 23.5
Total 34 100.0
Graphique 18. Appréciation faites à l’égard de la gestion de risques de crédit des EMF
38.2
35.3
40.0
35.0
26.5
30.0
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
Passable Assez Bien géré Bien géré
1.3.1. Au sein de votre structure, sur quel aspect s’oriente la politique de couverture des
risques de liquidité ?
Graphique 19. Aspect sur lequel s’oriente la politique de couverture des risques de
liquidité
44.1
45.0 38.2
40.0
35.0
30.0
25.0 17.6
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
négociation des délais clients contrôle et suivie des autre
courts comptes de trésorerie
29%
1.3.3. Au sein de votre structure, quel est l’indicateur des états financiers le plus
importants pour vous ?
44.1
45.0
40.0
32.4
35.0
30.0
25.0
20.0
11.8 11.8
15.0
10.0
5.0
0.0
Le besoin en fonds de le chiffre d’affaires le résultat net autre
roulement
1.3.4. Au sein de votre structure, à quoi sert prioritairement l’analyse des marges ?
32%
Le seuil de rentabilité
la marge de sécurité
68%
1.3.5. A votre avis, à quoi sert prioritairement la gestion du risque financier au sein de
votre EMF ?
Graphique 23. Rôle principale de la gestion du risque financier au sein des EMF
44.1
40.0 26.5
30.0 11.8
20.0 2.9
10.0
ce
an
0.0
m
s
or
n
ût
on
o
rf
co
cti
ati
pe
l'a
s
de
u
la
al
de
de
Év
on
i
iv
cti
e
Su
ur
du
es
Ré
m
de
e
èm
st
sy
du
n
tio
ra
io
él
m
A
44.1
41.2
45.0
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0
15.0 8.8
5.9
10.0
5.0
0.0
Médiocre Passable Assez Bonne Bonne
41.2
45.0 38.2
40.0
35.0
30.0
20.6
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
Passable Assez Bien géré Bien géré
47.1
50.0
41.2
45.0
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0 11.8
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
50.0
50.0
45.0 38.2
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0 11.8
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
50.0
50.0
45.0
35.3
40.0
35.0
30.0
25.0
14.7
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
41.2
45.0 38.2
40.0
35.0
30.0
20.6
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
50.0
50.0
45.0
35.3
40.0
35.0
30.0
25.0
14.7
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
52.9
60.0
50.0
38.2
40.0
30.0
20.0
8.8
10.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
47.1
50.0
45.0 38.2
40.0
35.0
30.0
25.0
14.7
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
52.9
60.0
50.0
40.0
26.5
30.0 20.6
20.0
10.0
0.0
En Hausse En Baisse Stable
1.4.9. En prenant en compte la gestion des risques financiers, quelle appréciation faites-
vous à l’égard de la performance financière dans les EMF du Cameroun actuellement?
38.2 38.2
40.0
35.0
30.0
25.0
20.0 14.7
15.0
8.8
10.0
5.0
0.0
faible passable assez bonne bonne
pour limité les risques de crédit au sein des EMF du Cameroun», les types de la garantie
( maison, voiture au sein des EMF du Cameroun », la politique de couverture de risque de
liquidité ( analyse de la trésorerie)au sein de EMF du Cameroun », la qualité de résultat
financier ( bilan comptable) au sein des EMF au Cameroun » est dite significative.
Robust
PERFORMANCE_FINAN_EMF Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]
Source :
. Sortie du logiciel STATA.14.
Au sujet de la pertinence, on peut dire que la relation statistique entre la variable expliquée
(dépendante) qui est «la performance financière (chiffre d’affaire, rentabilité financière) des
EMF camerounaises » et les variables explicatives (indépendantes) que sont : «existence d’un
service de renseignement de la santé financière au sein des EMF du Cameroun»,« des
dispositions que prennent les EMF pour limité les risques de crédit au sein des EMF du
Cameroun», les types de la garantie ( maison, voiture) au sein des EMF du Cameroun », la
politique de couverture de risque de liquidité ( analyse de la trésorerie)au sein de EMF du
Cameroun », la qualité de résultat financier ( bilan comptable) au sein des EMF au Cameroun
» se présente comme suit :
Des dispositions que prennent les EMF pour limiter les risques de crédit au sein des
EMF du Cameroun : La régression linéaire est dite positive entre des dispositions que
prennent les EMF pour limiter les risques de crédit au sein des EMF du Cameroun et la
performance financière (chiffre d’affaire, rentabilité financière) des EMF car le coefficient
Sur un plan purement économique et de la gestion, cela traduit simplement que des
dispositions que prennent les EMF pour limiter les risques de crédit au sein des EMF du
Cameroun est plus déterminant pour expliquer la performance financière (chiffre d’affaire,
rentabilité financière) des EMF camerounaises dans le contexte camerounais d’où le signe
EMF car le coefficient relatif à cette variable est positif ( = +0,1919329). Et significatif
(Pr>|t|=0,026<0,05) pour un seuil de significativité de 5%. Cela signifie concrètement que Les
types de la garantie (maison, voiture) au sein des EMF du Cameroun prennent EMF
Cameroun à une influence positive et significative sur la performance financière sur les EMF
du Cameroun. Ce qui confirme notre hypothèse de recherche H1, selon laquelle, une bonne
gestion du risque de crédit des EMF du Cameroun a une influence positive sur le chiffre
d’affaires des EMF camerounaises
Sur un plan purement économique et de la gestion, cela traduit simplement que les
types de la garantie (maison, voiture) au sein des EMF du Cameroun est plus déterminant
pour expliquer la performance financière (chiffre d’affaire, rentabilité financière) des EMF
camerounaises dans le contexte camerounais d’où le signe positif ou le plus de son paramètre
( = +0,1919329).
rentabilité financière) des EMF camerounaises dans le contexte camerounais d’où le signe
financière) des EMF car le coefficient relatif à cette variable est positif ( = +0,2366698).
Et significatif (Pr>|t|=0,001<0,05) pour un seuil de significativité de 5%. Cela signifie
concrètement que la qualité de résultat financier (bilan comptable) au sein des EMF du
Cameroun a une influence positive et significative sur la performance financière sur les EMF
du Cameroun. Ce qui confirme notre hypothèse de recherche H2, selon laquelle, une gestion
du risque de liquidité des EMF du Cameroun a une influence positive sur la rentabilité des
EMF camerounaises
paramètre ( = +0,2366698).
Il est juste question ici de présenter les hypothèses afin de mettre en lumière celle qui
sont confirmée et non confirmée
Hypothèses Résultat
H1 Une bonne gestion de risque de crédit a un impact positif sur le chiffre Confirmé
d’affaires des micros finances.
CONCLUSION GENERALE
Maîtriser et gérer les risques est une tâche importante pour les responsables des EMF ;
moyennant des différentes méthodes de gestion et outils de gestion, les responsables peuvent
atténuer ces risques et faire accroître la performance de leurs établissements.
Nous avons tout d'abord passé en revue les différents arguments théoriques mettant en
exergues cette influence pour développer deux hypothèses ; puis nous avons étudié
empiriquement la validité de ces hypothèses à l'aide d'un questionnaire adressé aux différentes
EMF de la ville de Yaoundé.
Les résultats obtenus montrent qu’au regard des activités financiers, la gestion des risques
financiers étudiées expliquent fortement la performance financière des EMF au Cameroun
Au niveau managérial.
Au niveau managérial, cette étude va permettre aux EMF d’améliorer leur performance
financière.
Au niveau scientifique
Au niveau académique
Cette étude constitue une base de recherche ou base d’éléments qui pourra servir de
tremplin pour des recherches futures auprès des étudiants néophytes dans la recherche.
Cette étude comporte, comme tout travail de recherche des limites qu'il convient de
relever en vue de mieux cerner la portée de ses résultats.
iii. Recommandations,
Cette étude exploratoire permet de poser les amorces de plusieurs recherches futures ; elle
s’est limitée par exemple au cas spécifique de la gestion des risques financiers et performance
financière dans les EMF, avec un échantillon constitué de trois cent quatre-vingt-dix (34)
microfinances du Cameroun rencontrées dans la ville de Yaoundé. Il serait intéressant de
mener la même étude dans un contexte plus général. Par exemple, cette étude pourrait
s’étendre non plus seulement à la ville de Yaoundé mais aussi à d’autres villes du Cameroun
Il serait aussi intéressant de mener cette étude dans d’autres pays d’Afrique qui pourrait
présenter des résultats différents selon les cultures.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES GENERAUX
OUVRAGES SPECIALISES
13. Barette, J., Bérard J. (2000). Gestion de la performance lier la stratégie aux
opérations. Revue internationale de gestion. 24 (4).
14. BARTHELEMY (2004 : 11), Gestion de risque : méthodes d’optimisation globale, 2e
Edition, Edition d’organisation paris.
15. BERNARD, Y et COLLI, J.C. : Dictionnaire financière et économique, 5e éd. du
seuil, Paris, 1996.
16. Bescos P.L ET al, contrôle de gestion et management, Montchrestien, 4ème édition, paris,
1997.
17. Bessis (1995). Gestion des risques et gestion actif-passif des banques, Editeur(s) :
Dalloz.
18. BHIMANI ALNOOR ET AL: contrôle de gestion et gestion Budgétair, édition
Pearson Education France, paris, 2006.
19. Bocco, B-S. (2010). Perception de la notion de performance par les dirigeants de
petites entreprises en Afrique. La Revue des Sciences de Gestion : Direction et
Gestion. Janvier Février 241.
20. BOGLIOLO FELIX, Améliorez votre performance économique ! Tout ce que vous
avez toujours voulu savoir sur la Création de Valeur sans jamais oser le demander,
Editions d’organisation, 2000.
21. BOUQUIN H, le contrôle de gestion, presses universitaires de France, collection
gestion ,6ème édition, paris, 2004.
22. BOUQUIN HENRI, le contrôle de gestion, 8ème édition, presse universitaire d
France, Paris, 2008.
23. BOURGUIGNON.A, Peut-on définir la performance ?, revue française de
comptabilité, 1995.
24. BOURGUIGNON.A, Peut-on définir la performance ?, revue française de
comptabilité, 2000.
25. CABY JEROME ET GERARD HIRIGOYRN, la création de valeur de l’entreprise,
2ème édition, Economia Paris 2001.
26. CALVET Henri (2002), Méthodologie de l’analyse financière des établissements de
crédits, 2 ième édition, Economica, Paris.
27. CALVET Henri (2002), Méthodologie de l’analyse financière des établissements de
crédits, 2ième édition, Economica, Paris.
28. CHURCHILL C. et COSTER D. (2001), Manuel de gestion des risques en
microfinance, CARE.
29. Darsa Jean-David et Dufour Nicolas (2014), le cout du risque, 2e édition, édiction
Gereso, le Mans.
30. DE COUSSERGUES Sylvie (2007), Gestion de la banque : du diagnostic à la
stratégie, 5ième édition, Dunod, Paris.
31. DESMICHT François (2007), Pratique de l’activité bancaire : gestion comptable,
commerciale, informatique et financière, 2ième éditions, Dunod, Paris.
32. DUBERNET Michel (1997), Gestion actif-passif et tarification des services
bancaires, édition Economica, Paris.
33. Dufour et Al (2014), le cout du risque, 2e edition, Edition Gereso, le Mans.
34. ECOSIP, sous la direction de Cohendet et Al. Cohérence, pertinence et évaluation,
Economica, 1995.
35. Emblemsvag, 1. Et Kjolstad, L.E. (2002). Strategic risk-analysis: a field version.
Management Decision, 40(9).
36. G. Charreaux (1996), Mode de contrôle des dirigeants et performance des firmes,
Revue d'Economie Industrielle.
37. HOAREAU, CHRISTIAN, Maitriser le diagnostic financier, 3ème édition, Revue
fiduciaire, 2008.
38. ISO31000 (2009), Risk Management Principles and Guidelines.
39. Kaanit Abd Gafour , élaboration d’un tableau de bord prospectif, magistère,
université de Batna, 2002.
40. KHEMKHEM.A, la dynamique de contrôle de gestion, Dunod, 1976.
41. Kwan et Eisenbeis, (1995), Bank Risk, Capitalization and inefficiency
42. LARSY Marc (2010), Mesure et gestion des risques bancaires, édition Dalloz, Paris.
43. LEBAS, oui, il faut définir la performance, revue française de comptabilité, 1995.
44. LEROY FREDERIC, les stratégies de l’entreprise, 3ème édition, paris Dunod, 2008.
45. M. ROUACH, G. NAULLEAU., le contrôle de gestion bancaire et financière, Paris,
1998.
46. M. ROUACH, G. NAULLEAU., le contrôle de gestion bancaire et financière, p.310
Paris, 1998.
47. Malo J-L et Marthe J.C., l’essentiel du contrôle de gestion, édition d’organisation,
2ème édition, 2000.
48. BESCOS P.L ET AL, contrôle de gestion et management, Montchrestien, 4ème
édition, paris, 1997, 2000.
49. Manuel de gestion des risques en micro-finances, Ibidem, p.38
50. MARDERS Henri-Pierre & MASSELON Jean-Luc (2009), Contrôle interne des
risques, 2ième éditions, Eyrolles, Paris.
51. MARION A, ET AL, diagnostic de la performance d’entreprise, concepts et méthode,
Dunod 2012.
52. MARMUSE CHRISTIAN, performance, Encyclopédie de gestion, tome 2, 2ème
édition, Economia Paris, 1997.
53. Marmuse, C. (1997), Performance in Simon & Joffre. Encyclopédie de Gestion, Tome
2, 2ème édition, Economica.
54. Michel Barabe et Olivier Meller (2006), Manager, DUNOS, Paris, 2006, P346.
55. Mike Goldberg et Éric Palladini, (2010), Gestion du risque et création de la valeur
avec les microfinances.
56. Philippe Thomas et Cecile Kharoubi (2016), Analyse du risque de crédit Banque et
Marché.
57. Plot-Vicard (2010), analyse des travaux récents sur le risque.
58. ROUACH et NAULLEAU (2006:102) ; Le Contrôle de Gestion Bancaire et
Financier. 4e éd, Paris : Revue Banque Édition. 2006.
59. Raymond Alain thieatert et al (2007), Méthode de recherché en gestion 4 edition
Dunod, paris.
60. SAHUT JEAN MICHEL, JS LANTZ; la création de valeur et performance financière
dans le telecom, la revue du financier, 2003.
61. SARDI Antoine (2002), «Audit et contrôle interne bancaire», volume 1, édition Afges,
Paris.
62. Saulquin, J-Y., Schier, G. (2007). Responsabilité Sociale des entreprises et
performance : Complémentarité ou substituabilité ? La Revue de Sciences de Gestion.
N°222.
63. SAUVIN THIERRY, la compétitivité de l’entreprise : L’obsession de la firme allégée
édition Ellipses, Paris, 2005.
64. Selon BAUMARD & IBERT (2007), recherche en management, 3e édition, pp228-262
65. SERVET J. (2005), « Le besoin d’objectifs principaux nouveaux pour la
microfinance : lutter contre les inégalités et faire face aux risques, Techniques
Financières et Développement, n° 78.
66. VOYER Pierre tableau de bord de gestion et indicateurs de performance, 2ème
édition, Presse de l’université du Québec, 2002.
ARTICLE
WEBOGRAPHIE
DICTIONNAIRES
ANNEXE DU DOCUMENT
S2Q04 1=C’est le risque qu’un tiers n’honore pas à ses engagements 2=Risque de défaut /____/
3=Risque de non paiement de la facture de la part des clients 4=Risques opérationnels
5=Risques sur la mission commerciale 6=Autres (à préciser)…………………………………………
Quels sont les éléments qui composent les dossiers de demandes de crédit dans votre structure?
3=autre (à préciser)………………………
Quel montant de crédit de long terme accordez-vous le plus aux clients de votre EMF?
S2Q19 /____/
1=Moins de 1500 000 FCFA 2=1500 001-5000 000 FCFA 3= 5000 001-10 000 000 FCFA
4=10 000 001 FCFA et plus 5=autre (à préciser)…………………………………
de manière personnelle, quelle appréciation faites-vous à l’égard de la gestion de risques de crédit au
sein de votre EMF ?
S2Q20 /____/
1=Mal géré 2=Passable 3=Assez Bien géré 4=Bien géré 5=Très Bien géré
SECTION 3 : GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITE
au sein de votre structure, sur quel aspect s’oriente la politique de couverture des risques de liquidité ?
S3Q21 /____/
1=négociation des délais clients courts 2=obtention des délais client de valeur très élevé
3=contrôle et suivie des comptes de trésorerie 4=autre (à préciser)…………………………………………
Dans la politique de maitrise de la liquidité de votre entreprise, quel indicateur utilisez-vous le plus ?
S3Q22 /____/
1=Délai de règlement clients 2= délai de paiements fournisseurs 3 =aucun indicateur
4=Autres (à préciser)………………………………………………………………………………….
au sein de votre structure, quel est l’indicateur des états financiers le plus importants pour vous ?
S3Q23 /____/
1 =Le besoin en fond de roulement 2 = le chiffre d’affaires 3= le résultat net
4=autre (à préciser)…………………………………………
au sein de votre structure, à quoi sert prioritairement l’analyse des marges ?
AVERTISSEMENT...................................................................................................................i
SOMMAIRE.............................................................................................................................ii
DEDICACES............................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................iv
LISTE DES FIGURES ET GRAPHIQUES...........................................................................v
LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................vi
LISTE DES ABBREVIATIONS...........................................................................................vii
RESUME................................................................................................................................viii
ABSTRACT..............................................................................................................................ix
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE.................................................1
2. OBJECTIF DE L’ÉTUDE.............................................................................................4
2.1. Objectif général.......................................................................................................4
2.2. Objectifs spécifiques...............................................................................................4
3. HYPOTHESES GENERALES......................................................................................4
3.1. Hypothèse fondamentale........................................................................................4
3.2. Hypothèses spécifiques...........................................................................................4
4. INTERET DE L’ETUDE...............................................................................................5
5. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE.....................................................................5
5.1. Choix de la catégorie de notre recherche : une recherche quantitative............5
5.3. La technique d’échantillonnage : méthode de la stratification.....................................6
5.4. La méthode d’analyse des données..............................................................................7
5.5. Présentation et Spécification du Modèle de recherche : Modèle de Régression
Linéaire Multiple.................................................................................................................7
5.6. Type et explication des tests utilisés dans cette recherche...........................................9
5.7. Les logiciels utilisés dans notre recherche...................................................................9
CHAPITRE 1 : LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS.........................................11
SECTION 1 : NOTION DU RISQUE...................................................................................11
1.1. Définition...............................................................................................................11
1.1.1. Les outils d’identifications du risque...........................................................13
1.1.2. Les différents types de risques dans les EMF.............................................14
1.2. Définition du risque financier..............................................................................15
1.1. La typologie des risques financiers.....................................................................15
1.3.1 Le risque de liquidité............................................................................................15
1.3.2. Le risque de crédit................................................................................................17
1.2. Les sources (causes) et conséquences des risques financiers............................18
SECTION 2: LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS..................................................21
2.1. Définitions de la gestion de risque.............................................................................21
2.2. Processus de gestion des risques................................................................................22
2.3. Gestion du risque de liquidité et de crédit..................................................................24
2.3.1. La gestion des risques de liquidité.......................................................................24
2.3.1.1. Les stratégies de gestion du risque de liquidité........................................24
2.3.1.2. Les mesures du risque de liquidité............................................................25
2.3.1.3. La couverture du risque de liquidité.........................................................26
2.3.2. Gestion du risque de crédit......................................................................................27
2.3.2.2. Les mesures du risque de crédit........................................................................27
1.2.14. Quel type de crédit de moyen et long terme accordez-vous le plus aux clients de
votre EMF ?...................................................................................................................74
1.2.15. Quel type de crédit d’investissement accordez-vous le plus aux clients de votre
EMF ?............................................................................................................................75
1.2.16. Quel montant de crédit de long terme accordez-vous le plus aux clients de votre
EMF?.............................................................................................................................75
1.2.17. De manière personnelle, quelle appréciation faites-vous à l’égard de la gestion
de risques de crédit au sein de votre EMF ?..................................................................76
1.3. STATISTIQUES DESCRIPTIVES SUR LA GESTION DU RISQUE DE
LIQUIDITE.......................................................................................................................76
1.3.1. Au sein de votre structure, sur quel aspect s’oriente la politique de couverture
des risques de liquidité ?................................................................................................76
1.3.2. Dans la politique de maitrise de la liquidité de votre entreprise, quel
indicateur utilisez-vous le plus ?....................................................................................77
1.3.3. Au sein de votre structure, quel est l’indicateur des états financiers le plus
importants pour vous ?...................................................................................................77
1.3.4. Au sein de votre structure, à quoi sert prioritairement l’analyse des marges ?. . .78
1.3.5. A votre avis, à quoi sert prioritairement la gestion du risque financier au sein de
votre EMF ?...................................................................................................................78
1.3.6. De manière personnelle, quelle appréciation faites-vous à l’égard de la gestion
du risque financier au sein de votre EMF?....................................................................79
1.3.7. De manière personnelle, quelle appréciation faites-vous à l’égard de la gestion
du risque de liquidité au sein de votre EMF?................................................................79
1.4. STATISTIQUES DESCRIPTIVES SUR LA MESURE DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE...................................................................................................................80
1.4.1. Au sein de votre structure, comment appréciez-vous l’évolution de votre chiffre
d’affaire ?.......................................................................................................................80
1.4.2. Au sein de votre structure, comment appréciez-vous l’évolution de votre
Rentabilité financière ?..................................................................................................80
1.4.3. Au sein de votre structure, comment appréciez-vous l’évolution de votre besoin
en fond de roulement ?...................................................................................................81
1.4.4. Au sein de votre structure, comment appréciez-vous l’évolution de votre part de
marchés ?.......................................................................................................................81