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& Banques
(Antenne d'Abidjan) BRVM-DC/BR - SGBCI-BICICI-ACCESS BANK-BOA-CI
Tel : 20-33-85-00 - Fax : 20-32-07-51
Présenté par
ZARROUR Ali
Sous la co-direction de
SOMMAIRE
SOMMAIRE.................................................................................................1
REMERCIEMENTS.......................................................................................4
SIGLES ET ABREVIATIONS...........................................................................6
LEXIQUE....................................................................................................8
AVANT-PROPOS............................................................................................11
INTRODUCTION GENERALE........................................................................12
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES PME/PMI ET DU MARCHE DES CAPITAUX DE LA CÔTE D'IVOIRE.................................................................18
II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE ANALYSE BANCAIRE.............................................................................58
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI..............................................69
III. PROPORTION DE S.A IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL DE S.A INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTR
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT....................................77
CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS AUX BANQUES DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI...........................................................9
CAS DE LA TUNISIE.............................................................................115
CHAPITRE III : EVALUATION DES FORCES ET FAIBLESSES DE NOS DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES...................................................117
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES APPROCHES.................................12
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES.....................................................131
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE...................................................
CONCLUSION GENERALE...........................................................................
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES............................................................142
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................146
REMERCIEMENTS
C'est pour moi un agréable devoir d'exprimer ma profonde gratitude à tous ceux et celles dont la collaboration et l'assistance incommensurables ont co
n Mes parents qui n'ont reculé devant rien pour assurer mon éducation, ma réalisation, aujourd'hui je vous dédie ce travail et vous assure de mon infinie
n Mes enseignants qui ont su me transmettre leurs connaissances, leur savoir-faire et qui ont fait de moi un être utile en société ;
n Personnel de service de l'UFRA pour m'avoir accueilli dans votre merveilleuse université et pour avoir facilité mon intégration ;
- M. ABO Marc et M. BALE Wilfried (respectivement Adjoint Sous-directeur du réseau et Responsable Service Commercial & Marketing - BOA-CI).
- Miss FOFANA Aminata (Assistante Antenne Nationale de la Bourse de Côte d'Ivoire - BRVM);
n Dirigeants des entreprises interrogées pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité malgré leur emploi du temps chargé en permanence, à savoir :
§ Responsable du Fichier d'entreprises informatisé de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire, M. KOSSONOU Kouassi ;
n Pour terminer, sincères remerciements à mon Directeur de mémoire Dr. JABERT Marcel et également Directeur de l'UFRA ainsi qu'à notre très chère D
SIGLES ET ABREVIATIONS
LEXIQUE
Antenne Nationale de Bourse (ANB) : Représentation nationale de l'ensemble des structures centrales privées du marché boursier régional (La BRVM e
Bulletin officiel de la Cote : Document officiel de la BRVM ; il permet de diffuser, après chaque séance de cotation, les informations relatives au marché
Capitaux permanents : C'est une partie du passif d'un bilan comptable d'une entreprise, ce sont des ressources de long terme. En comptabilité, les ca
différés et des dettes à long terme.
Capitaux propres : Les capitaux propres (appelés aussi fonds propres), ou «equity capital» en anglais, désignent ce que l'entreprise possède (bâtiments
Directoire : Organisme collégial, composé de cinq (5) membres au plus, chargés de la gestion de certaines sociétés anonymes. Les membres du directo
Etablissement financier : Personne ou entreprise qui, sans être inscrite sur la liste des banques, fait profession habituelle d'accomplir des opérations fin
Excédent brut d'exploitation : L' excédent brut d'exploitation est le solde entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation qui ont été consom
Fonds de roulement : Excédent des ressources stables sur l'actif immobilisé d'une entreprise. En d'autres termes, c'est la part des capitaux perm
financement de son exploitation.
En effet, c'est un déséquilibre économique caractérisé par une (enflure) hausse générale, durable, cumulative et plus ou moins forte des prix ou par l'a
pays pratiquant la fixation administrative des prix.
Krach (boursier) : Effondrement financier ou boursier apparaissant souvent à la suite de mouvements spéculatifs et révélant l'existence d'une crise.
Marché au comptant : C'est un marché sur lequel, la livraison des biens échangés et leur paiement ont lieu pratiquement simultanément et immédiatem
Obligations à bons de souscription d'actions : Il s'agit d'une obligation permettant de souscrire à un nombre donné d'actions à un prix déterminé à l'ava
Obligations à coupon zéro : Il s'agit d'obligations sans coupon (intérêt) annuel. En contrepartie, le prix d'émission de ce type d'obligation est très inférieu
Portefeuille (Titres) : Ensemble de titres détenus par un particulier ou par une institution. Un portefeuille peut contenir des titres de créance, des ac
financiers.
Rapport annuel d'activité : Document publié par les sociétés après la clôture de leur exercice annuel et diffusé à toute personne, actionnaire ou non, qu
l'assemblée générale ordinaire et comprend trois parties : le rapport de gestion, le rapport financier et le rapport des commissaires aux comptes.
Risque systémique : Risque lié à un dysfonctionnement isolé qui conduirait à la destruction du système dans son ensemble à cause des interactions fin
Subprimes : Ce sont des crédits très risqués comprenant les prêts hypothécaires, les cartes de crédits, les locations de voitures, accordés aux Etats-Un
risques pris par les prêteurs.
AVANT-PROPOS
Les étudiantes et étudiants qui intègrent l'École Supérieure de Gestion vont y vivre une période exaltante et déterminante de leur existence ; cinq ans
niveau Bac+2 et deux ans pour les diplômés Bac+3/4. Ils y viennent avec enthousiasme et des rêves à la fois semblables et différents.
«C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale» écrivait Georges Bernanos. La mission de l'ESG est d'entreten
se réaliser tout en jouant pleinement leur rôle de citoyen responsable dans leur pays aussi bien que dans le village mondial. Notre ambition est de satis
passées ensemble à l'ESG, ils puissent devenir des citoyens et citoyennes libres et justes, entreprenants et solidaires, attentifs à leurs proches comme
et demain.
Ainsi, parce que le savoir est porteur de responsabilités, l'ESG se distingue en alignant les composantes du Savoir sur celles du Savoir-faire et Savoir-Êtr
C'est en ces termes que s'est exprimé M. DERHY Armand, Directeur de l'ESG de Paris, et c'est dans cette vision que nous avons préparé le diplôme de
recherche qui a pour thème : « LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES PME/PMI EN COTE D'IVOIRE ».
INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise est un ensemble de moyens humains, matériels et financiers dont le but est de réaliser des profits ; elle doit être compétitive à tous les n
Elle manifeste très souvent, des difficultés de fonctionnement dues à un manque en apport de capitaux. En effet, elle s'avère quelquefois incapable d
d'aller vers des sources de financement externes. Pour ce faire, elle s'adressera soit aux agents économiques à capacité de financement ou à ceux dev
structurel ou conjoncturel. Dès lors, le financement viendra soit du marché monétaire (essentiel pourvoyeur de capitaux de court et de moyen terme) ou
Les marchés monétaires et particulièrement les banques ont pour rôle de mobiliser l'épargne et de faire des crédits dans le souci majeur, de financer
PME/PMI se plaignent régulièrement du manque d'efficacité des banques, car la plupart de leurs demandes de crédits subissent des refus catégoriques
De même, le marché boursier avec sa configuration actuelle, ne semble pas se présenter comme étant une «solution alternative» aux yeux des investis
souci prioritaire de financer à coût réduit le développement des entreprises et des Etats. Malheureusement, cette incapacité à s'adapter à leur environne
n Les entrepreneurs de Côte d'Ivoire ont-ils une bonne connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils évoluent ?
De cette question centrale, découlent les questions subsidiaires suivantes auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de notre recherche.
1- Le marché des capitaux répond-il aux attentes des PME/PMI en matière de financement ?
2- Les conditions et critères d'octroi de crédits bancaires constituent-ils un obstacle en matière de financement des PME/PMI ?
3- Les conditions de financement proposées par le marché financier sont-elles à la portée de toutes les entreprises que forme la catégorie PME/PMI ?
? Aider les dirigeants des PME/PMI à mieux comprendre l'environnement économique dans lequel ils évoluent ;
? Amener ces entrepreneurs à la maitrise des critères et conditions d'octroi de crédits bancaires ;
? Permettre aux entrepreneurs d'une part, de découvrir et de maitriser les conditions d'accès au Marché Financier Régional et d'autre part, de découvrir
Pour la réalisation de nos objectifs, nous avons formulé les hypothèses suivantes :
Hypothèse centrale : La non maitrise des mécanismes des marchés financiers et monétaires par nos entrepreneurs est la cause principale de leur prob
H 1 - Les critères et conditions d'octroi de crédits bancaires représentent pour les PME/PMI un barrage pour l'obtention de crédits sollicités.
H 2 - Le financement par la Bourse semble être une solution alternative possible, mais uniquement pour certaines formes d'entreprises.
DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Conscients de l'importance que représente l'accès à des sources de financement externe pour une PME/PMI, nous nous sommes efforcés d'analyser la
Au départ, neuf (9) banques ont été sollicités. Cependant, seulement quatre (4) d'entre elles (SGBCI-BICICI-BOA-CI-ACCESS BANK) ont accepté de
entreprises, mais seules quatre (4) d'entre elles (GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, ETS FoB2, SNPC, PLASTICA) ont accepté de répondre à nos question
réponses obtenues sont quasi similaires et ont un sens. L'échantillon du marché boursier reste représentatif avec la participation de la BRVM et du DC/
Pour l'élaboration de la première partie, nous avons collecté de nombreuses informations issues de lectures d'ouvrages spécialisés d'économie, de fina
revues et travaux antérieurs en relation avec notre thème. Par ailleurs, le recours aux services de l'Internet pour la consultation de nombreux sites de réf
Pour ce qui concerne la deuxième partie, nous avons adressé un courrier (contenant une demande d'information et un questionnaire en pièce jointe) au
vous pour des entretiens individuels avec les personnes ciblées afin de mieux cerner notre sujet. Pour ce faire, les guides d'entretiens préparés comp
sans difficultés. En effet, elle a débuté en fin d'année (période de clôtures des comptes) ce qui rendait certaines personnes indisponibles pour la ré
méthode des tris à plat.
Notre travail se limitera à analyser le financement des PME/PMI par les banques et la BRVM. Nous situerons en première partie, le cadre théorique
BRVM).
Ensuite, en une deuxième partie, nous effectuerons le diagnostic critique du financement des PME/PMI par les banques et la BRVM.
Et enfin, pour terminer, nous nous chargerons de formuler des propositions et recommandations pour l'amélioration des prestations de tous nos acteur
Les intervenants du marché des capitaux interagissent différemment les uns avec les autres dans la poursuite de leurs activités quotidiennes. Ils s
propres. Nous pouvons donc dire que chacun de ces intervenants, se caractérise de façon particulière. Il serait alors important, en vue de mieux les app
De ce fait, nous nous attèlerons d'abord à définir et présenter l'ensemble PME/PMI selon le contexte de la Côte d'Ivoire. Ensuite, sera passé en revu
monétaire, singulièrement le système bancaire ivoirien. Enfin, dans l'optique de mieux affiner notre analyse et dans le souci de guider le lecteur, nous dé
A titre d'information, une PME française et/ou européenne réalisant un chiffre d'affaires de 250 millions de francs et employant 200 salariés correspon
milliards de francs CFA et employant environ 2000 salariés.
Toute entreprise réalisant un chiffre d'affaires de moins de 150 millions de $ employant moins de 1000 salariés et dont la part du capital détenu par un
Il faut noter que dans l'ensemble, ces entreprises se différencient par le nombre de personnes qui y exercent, le capital financier qui les constitue, la res
n L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (E.U.R.L) : c'est une forme de société à responsabilité limitée. Elle est constituée d'un ass
concurrence du montant de ses apports, sauf s'il a commis des fautes de gestion ou a accordé des cautions à titre personnel. L'associé unique est
dernier ou par un tiers. Son régime fiscal est lié à son chiffre d'affaires.
n La Société à Responsabilité Limitée (S.A.R.L) : La S.A.R.L est une société « intermédiaire ». Son capital social minimum est de 1.000.000F CFA. La S.A
réunis en considération des personnes. Leur responsabilité vis-à-vis du paiement des dettes sociales est limitée au montant des apports. La société es
n Société Anonyme (S.A) : la S.A appartient à la famille des sociétés de capitaux. Les associés, appelés « actionnaires », détiennent des actions négo
10.000.000F CFA. Cette forme de société peut désormais comporter, tout comme la S.A.R.L, un (1) seul actionnaire. S'ils sont nombreux, leur responsa
d'Administration assisté d'une direction générale ou soit par un conseil de surveillance assisté d'un directoire. Son régime fiscal est fonction de son chif
n La Société Coopérative (S.C) : Elle a une constitution particulière, en ce sens qu'elle se définit comme une organisation à but non lucratif dont les
capital est divisé en parts sociales. Son fonctionnement est toutefois pareil à celui d'une société anonyme. Au plan de la fiscalité, on peut noter que l
que reçoivent les coopérateurs.
· industrie manufacturière ;
· commerce de gros ;
· commerce de détail ;
· services.
Concernant le critère du niveau d'activité, l'on retient les trois (3) caractéristiques suivantes :
Ainsi, d'après les critères retenus ci-dessus, on classe les PME/PMI de la façon suivante :
· Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur de l'Industrie Manufacturière, toute s
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 2000.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 1.500
· Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur du Commerce de gros, toute société q
qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 1.000.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 500.000.000F CFA
· Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur du Commerce de détail, toute s
permanent et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 250.00
· Est considérée comme Moyenne Entreprise / Moyenne Industrie et appartient au secteur des services, toute société qui emploi
un chiffre d'affaires annuel inférieur à 500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 250.000.000F CFA.
· Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur de l'Industrie Manufacturière, toute société q
et qui réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 500.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 300.000.000F CFA
· Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur du Commerce de gros, toute société qui emp
réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 300.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 150.000.000F CFA.
· Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur du Commerce de détail, toute société qui e
réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 150.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 75.000.000F CFA.
· Est considérée comme Petite Entreprise / Petite Industrie et appartient au secteur des services, toute société qui emploie mo
chiffre d'affaires annuel inférieur à 150.000.000F CFA ou qui a un total bilan annuel inférieur à 75.000.000F CFA.
Source : Mémoire de fin d'étude1(*).
Le marché de capitaux permet la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de finance
financier (objet de ce chapitre). Qu'est-ce qu'un marché financier ?
Le marché financier se définit comme étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent des titres financiers à moyen et long terme. Il est divisé en d
Le marché primaire est le marché sur lequel s'effectuent les premières émissions de titres à moyen et long terme. Le marché secondaire est celui sur l
titres, émis dans un premier temps, puis échangés par la suite, portent différentes nomenclatures qui dépendent surtout de la nature de l'Émetteur. Ils
privé (PP). Les sociétés faisant un appel public à l'épargne peuvent émettre des actions ordinaires, des actions privilégiées, des obligations, des obligat
suivantes : « Bons du Trésor », s'il s'agit de titres émis par l'Etat, quand il s'agit d'une émission provenant d'une industrie ou d'une entreprise commerc
alors par « Certificat de dépôt », etc.
Nous allons à présent nous intéresser à la structuration de ce marché et recenser les différents acteurs qui y interviennent.
Les responsabilités des différents acteurs et intervenants du marché financier ont fait l'objet d'une nette séparation suivant les standards internationau
savoir :
· un pôle public, constitué du Conseil des Ministres de l'UEMOA et du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Fina
· un pôle privé, composé de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement
Ce dernier pôle comprend également les intervenants commerciaux, notamment les Sociétés de Gestion et d'Intermédiation (SGI), les Organismes de P
les Conservateurs, les Apporteurs d'Affaires, les Sociétés de Conseil en Investissements Boursiers et les Démarcheurs.
Les deux (2) autres organes de Direction sont constitués d'une part, de la conférence des Chefs d'Etats et d'autre part, de la Commission de l'UEMOA.
Le Conseil Régional a été régi le 3 juillet 1996 par une convention entre les Etats membres de l'UEMOA. Cette structure a été mise en place le 20 oc
l'épargne (APE) et d'autre part, de l'habilitation et du contrôle des intervenants sur le marché financier régional.
· formuler le cas échéant un veto sur l'introduction des sociétés à la cote de la BRVM ;
· contrôler l'ensemble des structures privées du marché (BRVM, DC/BR, SGI, SGP, Sociétés de conseils en valeurs mobilières, les A
Le CREPMF dispose de nombreux pouvoirs (règlementaires, décisionnels, de contrôle, d'enquête, de sanction, etc.) lui permettant de mener à bien ses
ou toute autre recette qu'il perçoit au titre de ses activités.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est chargée de l'organisation du marché boursier ainsi que de la diffusion des informations.
Nous effectuerons une étude plus détaillée de cette structure dans les paragraphes qui suivent.
Le Dépositaire Central est une structure qui a démarré ses activités le 16 septembre 1998. Il est chargé de la conservation et de la circulation des valeu
agréées par le CREPMF. Il fait office de banque de règlement et peut détenir des encaisses des négociateurs.
· centraliser la conservation des comptes courants des valeurs mobilières pour ses adhérents ;
· régler et de livrer des opérations de bourse en organisant pour chaque SGI la compensation valeur par valeur entre les titres ach
· régler les soldes qui résultent des compensations relatives aux opérations de marché et le paiement de produits attachés à la d
Les SGI, constituées sous forme de sociétés anonymes, exercent à titre principal les activités de négociations de valeurs mobilières en bourse et de con
- les SGI de réseau, qui sont créés par des institutions financières telles que les banques ;
- les SGI de place, qui émanent d'un ensemble d'opérateurs d'un même Etat ;
- les SGI indépendantes, qui ont pour origine l'esprit d'entreprise de groupes de sociétés et/ou de personnes physiques.
Les SGP (habilités par le CREPMF) sont des personnes morales dont le capital social minimum est de 40.000.000F CFA et dont leur fonds propres ne se
titres de leurs clients en étant bien sûr sous mandat. Les SGP ne doivent donc pas détenir les titres et/ou les fonds de leurs clients.
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées par le Conseil Régional) qui transmettent les ordres de leurs clients aux SGI et/ou qui mettent
Ce sont des personnes physiques ou morales (habilitées par le CREPMF) qui ont pour rôle d'orienter le choix de leurs clients sans se substituer à eux qu
· Les démarcheurs
Ils ont pour métier de faire des offres de services ou de donner des conseils, de façon habituelle, en vue de susciter la souscription, l'achat, l'échange et
· Les conservateurs
Ce sont les banques de l'Union autorisées à exercer des activités de teneurs de compte et de compensateurs pour le compte des clients.
Ce sont des organismes financiers qui collectent l'épargne des agents économiques en émettant des actions ou des parts.
a) Ses missions
· l'organisation du marché ;
Bien que le siège de la BRVM et une antenne nationale de la Bourse soient localisés à Abidjan, il est important de rappeler que la Bourse est égalem
notamment pour missions :
· d'assister les acteurs locaux du marché (SGI, émetteurs, investisseurs et autres acteurs, etc.) ;
b) Ses objectifs7(*)
Outre sa principale mission d'accompagnement de la politique économique libérale, amorcée dans la zone, et de renforcement de l'intégration des écon
2. le renforcement de la structure financière des entreprises qui pourront mobiliser des capitaux à long terme ;
3. la réduction des coûts d'intermédiation financière par la mise en relation directe des offres et demandes de capitaux.
Les conditions d'admission au premier et au second compartiment de la Bourse Régionale sont présentées dans le Règlement Général de la Bourse et d
L'admission à la cote est l'ultime étape de la chaine de financement de l'entreprise. Elle constitue une décision stratégique à long terme nécessitant
compartiment pour les obligations.
L'action matérialise le titre de propriété des personnes morales ou physiques (actionnaires) qui ont apporté des capitaux ou des biens nécessaires à la
actionnaires dont :
· le droit à la gestion (approbation des comptes sociaux, répartition des bénéfices, élection des organes de gestion : Conseil d'Ad
Il existe plusieurs types d'actions (actions privilégiées, actions de priorité, actions gratuites, etc.). Mais dans le cas de notre mémoire, nous allons nous
Le marché des actions de la BRVM se subdivise en deux (2) compartiments. Pour prétendre au marché des actions, la société doit être constituée sous
2) Premier compartiment
Pour être admise au premier compartiment, la société candidate doit répondre aux conditions suivantes:
· elle doit présenter une capitalisation boursière d'au moins 500.000.000F CFA ;
· elle doit diffuser au moins 20% de son capital dans le public dès l'admission en bourse ;
· elle doit avoir une marge nette sur chiffre d'affaires de 3% sur chacune des trois (3) dernières années ;
· elle doit s'engager à publier les estimations semestrielles (chiffre d'affaires et de tendances de résultats, etc.).
3) Second compartiment
Est admissible au second compartiment de la cote régionale tout titre de capital répondant aux conditions suivantes :
· l'engagement à la diffusion dans le public au moins 20% de son capital dans un délai de deux (2) ans, ou 15% en cas d'introduct
1) Définition de l'obligation
Les obligations sont des titres de créance qui donnent à leurs détenteurs la qualité de créancier de la collectivité émettrice. L'émetteur s'engage à les r
d'un même emprunt bénéficient toutes des mêmes droits. La charte de chaque emprunt est constituée par son contrat d'émission qui précise les princi
· le prix d'émission ;
· le taux d'intérêt ;
- les obligations "à taux fixe" : le montant du coupon est fixé une fois pour toute lors du lancement de l'emprunt ;
- les obligations "à taux variable" : le montant du coupon varie selon l'évolution des taux de référence (taux du marché monétaire ou taux du marché obl
Dans le cadre de notre étude nous nous intéresserons uniquement aux obligations à « taux fixes ». On peut souscrire à des obligations lors de leur é
d'obligations (obligations à bons de souscription d'actions, obligations à coupon zéro, etc.).
· s'engager par écrit à diffuser les informations requises par la Bourse Régionale, notamment la publication des comptes annuels
Pour les Etats membres, les titres émis sont admis de plein droit.
C. LA COTATION
La BRVM est un marché au comptant dirigé par les ordres boursiers. Elle fonctionne avec un système de cotation quotidienne depuis le 12 novembre 2
Côte d'Ivoire (pays où siège la BRVM). Pourtant, lors du démarrage de ses activités le 16 septembre 1998, il n'y avait que trois (3) séances de cotati
(CEC). Les SGI devaient acheminer les ordres de bourse vers les ANB qui se trouvent dans leurs pays. Ces antennes se chargeaient à leur tour d'achem
Cotation Electronique Décentralisée (CED) qui est pratiquée. Dès lors, chaque SGI se rend à l'ANB de son pays pour effectuer les saisies et suivre l'é
retenue est le « fixing ». Il s'agit d'un processus visant à déterminer le cours coté d'une valeur donnée. Il se traduit par une confrontation de tous les ord
a un (1) seul fixing à la BRVM et il a lieu tous les jours de cotation à 10h45 (GMT). Quant au dénouement des transactions, il intervient trois (3) jours ouv
Source : BRVM
D. LA COMPENSATION
Le marché financier est un marché au comptant, avec un dénouement glissant des transactions sur trois (3) jours. Cela permet aux opérateurs de conn
Les dénouements sont garantis, grâce à la mise en oeuvre de Fonds de Garantie constitué par les SGI. Ce qui permet de couvrir d'éventuelles défaillan
Les titres circulent exclusivement sous la forme dématérialisée. Ils sont conservés chez un Dépositaire Central unique et les règlements s'opèrent exclu
E. LA TARIFICATION9(*)
L'adhésion au marché financier régional en qualité d'intermédiaire agrée, teneur de comptes titres et Émetteur entraine la perception de commissi
représentant 5% est rétrocédée au CREPMF afin de contribuer à son financement. Les tarifs de la BRVM et du DC/BR sont publiés par avis au Bulletin O
F. BREF APERCU DE LA FISCALITE : L'IMPOT SUR LES REVENUS DES VALEURS MOBILIERES (IRVM)
L'impôt sur le revenu est assis sur le revenu des personnes physiques et des sociétés à caractère commercial. Dans notre cas, l'imposition concerne
celles relatives à la décision du Conseil des Ministres du 3 juillet 1996 en vue de l'harmonisation de la fiscalité des valeurs mobilières dans l'UEMOA. A
adopté est la retenue à la source, libératoire de tout autre impôt.
· Particuliers Exonération
Imposition au BIC ou à l'IS ou exonération totale totale. de réemploi dans un délai de trois (3) ans.
sous condition
· Sociétés
Source: Année Boursière de la BRVM10(*)
A. DEFINITION DE LA BANQUE
La banque11(*) est un organisme financier qui concentre des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le change et l'émission de billets de
Dans une définition un peu plus juridique, on peut définir la banque12(*) comme étant un établissement de crédit. Elle est habilité à recevoir du public de
B. ROLES DE LA BANQUE
· le service de caisse, qui recouvre tous les services matériels que les banques offrent à leur clientèle ;
· l'octroi de crédits pour la trésorerie (court terme) et les investissements (moyen et long terme) ;
L'ensemble des banques de la Côte d'Ivoire, chapeauté par la Banque Centrale forme le « système bancaire ivoirien ». On y distingue différents types de
pays membre de l'Union Monétaire Ouest-Africaine (UMOA), a pour Banque Centrale la BCEAO. C'est un établissement public international dont le siège
ï de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, en veillant notamment à leur solvabilité vis à vis des déposants ;
ï et en particulier de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler l'usage via les « taux d'intérêt directeurs ». La théorie économ
d'agir sur l'inflation.
Le marché bancaire ivoirien est en pleine effervescence depuis l'année 2008. On y observe des mouvements dans tous les sens, qui pour le moment lu
banques qui avaient à elles seules près de trois cent (300) agences réparties sur l'ensemble du territoire. Les plus importantes13(*) banques classées p
Ø la Banque Atlantique CI fusion de ses deux (2) banques du groupe Atlantique que représentaient la Banque Atlantique de Côte d'Ivoire (BACI) et la Co
Ø la Société Générale de Banques en Côte d'Ivoire (SGBCI), filiale de la Société Générale (France) ;
Ø la Banque Internationale pour le Commerce et pour l'Industrie de la Côte d'Ivoire (BICICI), filiale de groupe BNP PARIBAS.
A. DEFINITION DU CREDIT
Le crédit est un acte de confiance se traduisant par un prêt en nature ou en espèces consenti en contrepartie d'une promesse de remboursement dans
Ce sont des crédits dont la durée est inférieure à trois (3) mois, cela peut aller jusqu'à deux (2) ans, mais il perd la possibilité du réescompte sauf a
banques de dépôts. Peuvent rentrer dans cette catégorie :
· les crédits par caisse (escompte, avance en compte courant, facilité de caisse ou découverts) ;
La durée de ces crédits varie de deux (2) à cinq (5) ou sept (7) ans et sont destinés au financement des investissements. Ils peuvent être mobilisés moy
· les crédits d'exploitation qui sont des crédits de mobilisation d'une créance commerciale.
La durée de ces crédits est généralement supérieure à sept (7) ans. Les différentes opérations de cette catégorie sont :
· le financement d'investissements ;
Le risque est un phénomène aléatoire correspondant à une situation où le futur n'est prévisible qu'avec des probabilités. On l'oppose à l'incertitude qui c
une prévision affectée d'une probabilité égale à un (1). Il existe deux (2) sortes de risques de crédit que sont le « risque de non remboursement » et le «
B. LES DIFFERENTS TYPES DE RISQUES
Ce risque est appelé « risque de non-paiement » ou « risque de non remboursement partiel ou total ». Il est inhérent à toute opération de crédi
d'investissement.
Ce risque intervient lorsque le débiteur ne peut respecter ses engagements à l'échéance convenue. Pour se couvrir, le banquier doit faire face à ses pro
Il peut assortir son contrat de prêt ou de crédit de garanties destinées à le protéger en cas de défaillance du demandeur.
Quelles sont donc les sûretés exigées par les banques en matière de financement ?
La garantie est synonyme de sûreté accordée au créancier pour le recouvrement de sa créance. Pour améliorer la sécurité de ses engagements et su
garanties. On distingue deux (2) types de sûretés que sont : la « sûreté réelle » et la « sûreté personnelle ».
La garantie réelle est un engagement d'une entreprise mise à la disposition de sa banque sous forme d'un bien mobilier ou immobilier. On distingue deu
1) Le nantissement
Il y a nantissement lorsque le débiteur remet, par contrat, un bien mobilier ou immobilier entre les mains de son créancier et ceci pour garantir le payem
Ø le fonds de commerce ;
Ø le matériel professionnel ;
2) L'hypothèque18(*)
C'est un droit que possède un créancier sur un bien immobilier de son débiteur et qui, si la dette n'est pas levée à l'échéance et sans le rendre propriétai
du débiteur.
Appelées aussi « sûretés personnelles », ces garanties sont constituées par l'engagement d'une ou de plusieurs personnes de rembourser le créan
« cautionnement », de « l'aval » et de « gage ».
1) Le cautionnement19(*)
On parle de « cautionnement » lorsqu'une somme d'argent ou une valeur est déposée en garantie d'une obligation contractive.
2) L'aval20(*)
En matière financière, l'aval est un engagement écrit pris par l'avaliseur ou avaliste (donneur de l'aval) de payer tout ou partie du montant d'un effet de c
3) Le gage21(*)
Le gage est un contrat par lequel un débiteur remet un objet mobilier qui lui appartient entre les mains de son créancier, en garantie du paiement d
d'antichrèse.
A. LA FORME JURIDIQUE
Quand on parle de « forme juridique » d'une entreprise, on fait référence à son statut juridique. Le choix de la forme juridique dépend :
- de la nature de l'activité ;
- du nombre de participants ;
- du régime matrimonial, du régime fiscal et social de l'entreprise et du créateur ;
- du degré d'engagement ;
- de la responsabilité du créateur ;
a) Définition
La capitalisation boursière est une variable qui mesure la surface boursière d'une société cotée.
b) Mode de calcul
Elle est égale au produit du cours boursier du titre par le nombre d'actions formant le capital. En d'autres termes, soit N, le nombre d'actions constituant
Ø CB = N x C
Un indice boursier est une moyenne mobile pondérée par les capitalisations boursières ou non, des cours des actions des sociétés cotées ou d'une
marché boursier et pour mesurer l'évolution de celui-ci. L'indice BRVM10 représente les dix (10) valeurs les plus actives du marché boursier régional.
Il est actualisé tous les trois (3) mois. Quant à l'indice BRVM Composite, il représente l'ensemble des valeurs inscrites à la cote de la Bourse Régionale.
Certains indices boursiers sont calculés à partir de moyennes arithmétiques simples (somme des cours divisée par le nombre de titres). L'indice pond
élément le composant (cas des indices BRVM).
a) Définition
Le ratio cours-bénéfice ou PER est le rapport entre le cours de l'action d'une société et son bénéfice net par action. Lorsque le bénéfice utilisé pou
d'années ce bénéfice rembourse le prix de l'action.
b) Mode de calcul
Soit C le cours de l'action, N le nombre d'actions composant le capital et E, le bénéfice net par action, le PER est obtenu par la relation suivante :
Ø PER = C / E
a) Définition
Le taux de rendement est le taux de rémunération du capital investi en action. C'est le rapport du dividende par action sur le cours du titre avant distrib
placements (compte d'épargne, obligations, etc.)
b) Mode de calcul
Soit D, le dividende versé par action et C, le cours de l'action avant détachement du coupon de dividende, le taux de rendement, (r) de l'action est :
Ø (r) = (D / C) x 100
F. LE PAY-OUT RATIO
a) Définition
Il s'agit d'un ratio qui est à comparer au rendement, il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out élevé, cela signifie que l'entre
proviennent pas des bénéfices réalisés par la société ; ce qui pourrait donc inquiéter les investisseurs.
b) Mode de calcul
Les deux (2) éléments pris en compte pour la détermination du pay-out ratio sont :
- et le bénéfice par action (BPA). Dans ce cas, le bénéfice par action est le bénéfice brut, celui réalisé avant déduction des taxes et impôts.
G. LA PLUS-VALUE
a) Définition
C'est la différence positive entre le prix d'achat d'un titre et son prix de vente.
Elle représente le gain que réalise un investisseur sur la vente de son titre.
b) Mode de calcul
Soit Ca, le prix d'achat d'un titre et Cv, son prix de vente, la plus-value est :
Ø P = Cv-Ca
NB : Lorsque le prix d'achat est supérieur au prix de vente, la plus-value est négative, on dit que l'investisseur réalise une moins-value.
a) Valeur nominale
La valeur nominale d'une obligation est la somme d'argent que l'Émetteur emprunte. Il s'agit alors du montant qu'il faudra rembourser à l'échéance. Cett
b) Prix d'émission
Le prix d'émission correspond au prix auquel l'obligation est émise. A certaines occasions, le prix d'émission diffère de la valeur nominale. La différence
Comme son nom l'indique, il s'agit du cours de l'obligation sur le marché boursier à un temps (t).
Le coupon représente pour le détenteur d'obligation, les revenus perçus à intervalles réguliers pendant toute la durée de l'emprunt. On parle de coupon
reçu après imposition.
J. LA NOTATION
La notation correspond à la signature de l'Émetteur, c'est-à-dire sa capacité à rembourser les intérêts et la dette contractée auprès des détenteurs des
incidence sur le niveau du taux facial. Plus le risque de défaillance de l'Émetteur est important, plus le taux d'intérêt exigé par le marché sera élevé.
K. SPECULATION
La spéculation désigne l'action risquée, dans une transaction marchande (commerciale ou financière), cherchant à tirer profit par anticipation de l'évolu
Le comportement spéculatif, compte tenu des prévisions qu'effectue le spéculateur, consiste, par exemple, à acheter à un instant (t) pour revendre à u
peuvent ne pas se réaliser; c'est pour cela qu'il n'y a spéculation qu'en « situation d'information parfaite ».
C'est le taux d'intérêt qui sert à calculer le montant du coupon que l'entreprise versera à son créancier. On parle de « taux brut », lorsqu'il s'agit du taux d
II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE ANALYSE BANCAIRE
Le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête de l'argent.
Le taux de base bancaire (TBB) est le taux d'intérêt annuel fixé par la banque et qui sert de base au calcul du prix des crédits qu'elle consent. Il est
marché (loi de l'offre et de la demande). La banque ne peut prêter, en principe, en dessous du taux de base bancaire car c'est le taux à partir duquel elle
B. ANALYSE FINANCIERE
C'est un ensemble de techniques qui permet de synthétiser et d'analyser d'un point de vue économique et financier les documents comptables d'une so
des règles de comptabilité générale et des règles fiscales.
C. LA NOTION DE CRITERE
Le temps est à la fois une ressource économique et une dimension du choix. C'est parce qu'il existe une préférence temporelle que se pose, au momen
Une crise financière concerne les acteurs en difficultés financières, ayant du mal à payer leurs engagements à leurs créanciers. Les agents économ
différente, peut être régionale, nationale, mondiale, ou se limitée à un seul secteur d'activité.
Par contre, une crise économique est caractérisée par un profond retournement de la situation économique d'un pays, d'une nation ou d'une zone géo
larges. La période de récession alors engagée se traduit souvent par une montée du chômage, de nombreuses faillites, des tensions sociales et souven
Le marché financier (boursier) se définit comme étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent des titres financiers à moyen et long terme.
Le système bancaire est l'ensemble des banques chapeauté par la Banque Centrale qui en est son organe d'émission de la monnaie. La banque quant
crédit, le change et l'émission de billets de banque.
Il ressort que l'ensemble PME/PMI, système bancaire et marché financier interviennent sur le marché des capitaux sous la contrainte de règles
fonctionnement. Ainsi, les PME/PMI dans leur requête de financement sont contraints à obéir à une panoplie d'exigences requises par ce marché.
Les interactions entre les différents acteurs du système financier ivoirien favorisent l'apparition de difficultés inhibant leur épanouissement. En effet,
d'analyser de façon approfondie afin de faire ressortir tous les aspects qui font sa spécificité. Après avoir présenté les résultats de financement e
évaluerons les forces et faiblesses de ces différents intervenants. Au final, nous nous efforcerons de proposer des solutions en vue d'une amélioration
L'APE est le processus par lequel une personne morale publique ou privée (Émetteur) vend des titres au public (investisseur) afin d'obtenir des capitaux
est effectué.
Pour pouvoir faire un appel public à l'épargne, il faut respecter impérativement la démarche suivante :
· la première étape oblige l'Émetteur à designer une Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) qui l'assistera dans la mise en place de l'opération, la d
· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) adressera une demande au CREPMF. Cette demande comportera une note d'information qui décrit :
- le capital de l'émetteur ;
· le Conseil Régional (CREPMF) examinera la demande. Si le dossier répond aux critères d'éligibilité prédéfinis, il accordera son visa à l'opération ;
· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) mandatée, assurera avec l'aide de son réseau de placement, la diffusion des titres dans le public.
Au terme du processus de souscription sur le marché primaire, l'émetteur se verra dans l'obligation de s'introduire en bourse. Pour ce faire, une autre dé
b) L'entrée en bourse
Les étapes à suivre pour une introduction au marché secondaire sont les suivantes :
· l'émetteur désignera soit une nouvelle SGI ou la même qui a été sollicité au départ (lors de la demande d'introduction au marché primaire) ;
· le dossier sera examiné par le Conseil d'Administration de la BRVM qui rendra sa décision ;
· lorsque la décision est favorable, la BRVM informe le Conseil Régional (CREMPF) qui à sept (7) jours pour donner son avis ;
· et enfin, une fois admis à la cote de la Bourse, les titres seront librement transigés sur le marché secondaire par les investisseurs de l'UEMOA et de l'ét
C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE
L'appel public à l'épargne est une étape très importante de la vie d'une société et la décision d'y procéder doit être prise à la lumière de l'ensemble des fa
· les coûts : les frais initiaux liés à l'appel public à l'épargne et à l'introduction en bourse sont non négligeables (honoraires des conseillers juridiques et d
du visa du Conseil Régional, commission d'introduction à la Bourse Régionale, frais relatifs à l'impression du prospectus, etc.).
- les frais liés à la réglementation, la vérification, aux communications ainsi que la commission de capitalisation chargée annuellement par la Bourse Ré
Certains de ces coûts sont relatifs à la taille de l'émission, de sorte que, en dessous d'un certain seuil, il n'est pas souhaitable de procéder à un APE. Co
La préparation d'un appel public à l'épargne peut durer plusieurs mois et requiert un engagement complet de la part de l'équipe de direction. Suite à l'in
d'Administration, les assemblées des actionnaires, la conformité avec les lois et règlements, de même que les rencontres avec les analystes financiers
· Obligations d'information
L'APE et l'introduction en bourse impliquent des obligations d'information de la part des émetteurs (ces obligations sont inscrites aux Règlements gé
moment opportun contribue à renforcer la confiance qui existe entre le public et l'émetteur.
L'appel public à l'épargne et l'introduction en bourse présentent de nombreux avantages pour la société et ses actionnaires, dont voici les principaux :
a) Pour la société
D'importantes ressources stables à moyen et long terme sont disponibles pour le financement de la croissance d'une société.
2) Notoriété
La cotation des titres d'une société lui offre une visibilité. Elle lui permet d'améliorer ses relations d'affaires avec ses partenaires tels que les banques, le
3) Croissance externe
L'apport de fonds propres permet de consolider la structure de capital en améliorant les rapports DETTE/FONDS PROPRES et d'augmenter la capacité d
5) Financement ultérieur
Outre l'augmentation de la capacité d'emprunt, l'APE et l'admission à la cote de la Bourse Régionale facilite le financement ultérieur de la société, par l'
ou non en actions ordinaires).
L'introduction en bourse permet d'envisager l'octroi d'options d'achat d'actions ou d'autres types de régimes d'intéressement aux employés clés.
Le marché secondaire organisé permet un échange plus important sur les titres.
2) Planification successorale
Le cours coté permet d'établir avec certitude la valeur des titres pour les fins de succession ou autre.
3) Nantissement
Les titres cotés peuvent être donnés en nantissement pour garantir des emprunts bancaires.
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES
Tableau 5 : Liste des sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010
Source : www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR
Après analyse du tableau ci-dessus, nous constatons que toutes les sociétés cotées à la BRVM au 29/03/2010 sont uniquement des sociétés anonym
constat. Or rappelons que suite à l'analyse juridique des PME/PMI, nous avons constaté qu'elles se présentaient sous quatre (4) formes (S.A, S.A.R.L, S
des actions sur le marché primaire.
Une analyse plus approfondie des différentes sociétés cotées nous a permis de constater que ces dernières ont réalisé dans leur ensemble d'énor
d'affaires qui n'atteint même pas les 2 000 000 000F CFA).
En effet, BERNABE CI réalisait en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005 respectivement les chiffres d'affaires suivants : 9 842 000 000F CFA, 9 219 000 0
période, une autre société FILTISAC CI réalisait les chiffres d'affaires suivants : 30 861 000 000F CFA, 33 171 000 000F CFA, 29 255 000 000F CFA, 2
réalisés ainsi que la prise en compte d'autres critères, nous remarquons que toutes ces S.A sont classées dans les différentes catégories suivantes :
· grandes entreprises ;
· ou même multinationales.
En somme, nous pouvons retenir que du fait de leur taille et ne remplissant pas la condition de « forme juridique », les PME/PMI ont un accès relativem
peuvent donc être émis que par des sociétés de capitaux ou des sociétés d'Etat.
Quelle est la part de S.A ivoiriennes cotées par rapport à celle inscrite dans les fichiers informatisés de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte
III. PROPORTION DE S.A IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL DE S.A INSCRITES A
Tableau 6 : Nombre de S.A ivoiriennes cotées et non cotées
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) dénombrait à la date du 13 février 2010, sept cent quatre-vingt-dix (790) sociétés
cotées était de trente-deux (32), soit environ 4% du nombre total de sociétés inscrites à la CCI-CI. Bien que répondant à la condition de forme juridique
plusieurs causes notamment :
- les garanties exigées par le marché s'avèrent compliquées à obtenir par les sociétés souhaitant y accéder ;
- l'absence de culture boursière et méconnaissance des opportunités qu'offre le marché financier, etc.
Pour pallier à ces difficultés, un nouveau compartiment a été créé dans le but d'accompagner particulièrement ces sociétés anonymes dans leur introdu
Il s'agit d'un mécanisme de facilitation d'accès à la Bourse des entreprises du secteur privé après une période d'incubation de deux (2) ans. Cette faci
accompagnée d'une SGI.
· introduction de 20% du capital en Bourse dans un délai maximum de deux (2) ans ;
La demande d'inscription se fait auprès du DC/BR. Ce projet mis en application depuis 2009 doit normalement permettre d'accroître le nombre de S.A c
· codification ISIN (International Securities Identification Numbers), il s'agit d'une reconnaissance internationale (Cross Listing) ;
Après avoir analysé les conditions d'accès nous avons fait les constats suivants :
- l'exigence au niveau de la forme juridique est toujours retenue comme étant une condition principale à l'introduction sur ce nouveau compartiment ;
- le nombre d'années de compte certifié exigé a été réduit à une seule année pour ce compartiment ;
- la capitalisation boursière exigée pour toute entreprise candidate a été ramené à 200 000 000F CFA.
Il est bien vrai que les conditions d'accès à ce compartiment ont été allégées par rapport à certaines conditions d'accès aux compartiments des acti
comme étant une condition sine-qua-non que toute entreprise qui souhaite accéder à ce marché doit impérativement respecter. Ce projet facilite, au
Grandes entreprises, etc.).
Doit-on pour autant affirmer que ce projet facilite l'insertion de toutes les PME/PMI sur le marché boursier ?
La réponse ne peut être que négative car au niveau des PME/PMI, ce projet ne facilite que l'insertion des S.A, les autres entreprises se voient une fois d
NIVEAU DE CONNAISSANCE
AUCUNE BREVE BONNE
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L X
ETS FOB2 X
SNPC X
PLASTICA X
Proportion
TOTAL 3
75% 0
0% 1
25%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI interrogés.
Sur un total de quatre (4) dirigeants de PME/PMI interrogés (GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L, SNPC, PLASTICA, Ets FoB2), trois (3) d'entre eux
connaissance de ce type de marché. Ce taux élevé de méconnaissance du marché boursier par les entrepreneurs interrogés illustre bel et bien un m
activités du Marché Financier et de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation, d'éducation et même de formation ont été menées à l'encontre du public
d'entreprises n'ont pas eu une connaissance suffisante des opportunités qu'offre le marché, ce qui explique sans doute leur désintéressement aujourd'h
Mais alors comment les PME/PMI peuvent-elles bénéficier des nombreuses opportunités qu'offre ce marché en matière de financement ?
Au cours de nos recherches et suite à nos différentes analyses, nous avons constaté que dans leur ensemble les PME/PMI ont un accès relativeme
formant cet ensemble ne remplissent pas les critères de formes juridiques. De plus, quand bien même cette condition était remplie, certaines contrain
bénéficient des avantages de ce marché en y investissant ?
Quels sont les différents canaux que peuvent emprunter les PME/PMI pour obtenir des fonds qui leur permettront de répondre à leurs divers besoins de
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU
Pour une société anonyme, il existe deux (2) façons de financer les investissements à long terme : Faire un emprunt et/ou émettre des actions.
Rappelons que le financement via le marché primaire se fait soit par appel public à l'épargne, soit par emprunt privé. Il est constitué de titres à place
trésorerie de l'émetteur.
Le Placement Privé de Titres consiste en l'émission de titres à l'attention d'un public restreint (investisseurs institutionnels, personnes morales) en des
dans le cas des APE.
Rappelons que sont réputés faire appel public à l'épargne, les sociétés(S.A), les États ou toute autre entité émettrice de valeurs.
A part l'émission de titres sur le marché primaire (par APE ou par PP), les PME/PMI ne répondant pas aux critères et conditions d'accès ont la poss
s'avérer être très bénéfique pour l'entreprise qui s'y engage. En effet, l'investissement doit se faire dans un but de rentabilité, de réalisation de plus-val
donc pour les PME/PMI une autre manière d'obtenir des fonds sur ce marché à condition qu'il y ait une « situation d'information parfaite » propice à la
pertes liées à une mauvaise anticipation des cours des titres acquis.
Le financement bancaire est toujours conditionné par un apport de garanties. Elles sont la plupart du temps financières (gage d'espèces, compte bloqu
personnel représentant un certain pourcentage ou même la totalité du montant du projet. Un entrepreneur peut donc décider d'investir directement
S'agissant d'un marché au comptant, avec un délai de dénouements des opérations sur trois (3) jours, les plus-values que réalisera ce dernier à la su
entreprise.
Les actions différent des dettes dans la mesure où elles représentent une participation au capital d'une société. En achetant une action, l'investisseur
cette distinction à deux (2) implications importantes:
· le fait de détenir des actions ne donne droit à aucun remboursement des montants investis.
Alors, comment les actionnaires gagnent-ils à partir de la participation au capital que leur confère la propriété d'une action ?
En achetant une action émise au préalable par une société anonyme, l'investisseur devient alors « copropriétaire » la société. Il bénéficie donc de s
s'approprier de ses profits futurs, car le bénéfice net réalisé par celle-ci est soit réinvesti dans l'affaire ou distribué en partie aux actionnaires so
précisément à son Conseil d'Administration. Il peut décider d'augmenter ou même de diminuer ses dividendes distribués comme bon lui semble. Afin
net de 50 000 000F CFA, après impôt et service de la dette. Supposons que la société distribue 20 000 000F CFA aux actionnaires en dividendes et gard
Figure 5 : Exemple de répartition du bénéfice réalisé par une société aux actionnaires
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca3.html
Lorsqu'un dividende est payé, les actionnaires reçoivent un montant proportionnel à leur participation au capital de la société. Donc si une société a
dividendes. Dans ces circonstances, un actionnaire détenant 2% de la société, soit quatre cent mille (400 000) actions, recevra 400 000F CFA, un actio
qu'il existe différentes manières pour une société de repartir son bénéfice net. Si la société décide de réinvestir en totalité ses profits, d'où vient alors le
Une société qui décide de réinvestir ses profits en totalité à en principe pour objectif principal « la croissance ». Cette croissance devrait donc lui per
notion.
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
Dans ce scénario, l'actionnaire considère que le rendement de son investissement se valorise par le biais d'une hausse du cours de l'action. Ce cours
rendement total au profit de l'actionnaire est composé du revenu des dividendes auquel s'ajoute une plus-value de capital issue de la croissance de la s
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/description_action/wcca4.html
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_actions/les_risques_afferents_aux_actions/index.html
De l'analyse de la figure ci-dessus, nous constatons que la notion de «volatilité» d'un titre est mise en évidence. En effet, le titre (B) est plus volatile que
Dans ce cas précis, le choix de l'action à acquérir dépendra des objectifs que s'est fixé l'investisseur. Pendant que l'un choisira le titre ayant le co
rendement), un autre préférera choisir le titre (B) dont le cours est plus volatil. Ce dernier prend certes d'énormes risques mais il se focalise surtout sur
s'avérera très profitable pour cet actionnaire lors de la cession de ce titre au moment opportun. La valeur d'un investissement en action repose donc
reconnaître cette réussite.
Pour se protéger des risques afférents à l'investissement en action, l'investisseur doit dans un premier temps effectué une analyse financière et éco
serviront d'outils d'aide à la décision.
Avant de décider d'investir sur une place boursière, l'investisseur tient compte en général des indices de cette place, ce qui lui permet de comparer l
utilisés au niveau de la BRVM, il s'agit des indices BRVM10 et BRVM Composite. L'analyse de l'évolution de ces indices sur une période donnée lui pe
boursière plus rentable.
19981999200020012002200320042005200620072008
Indice BRVM 10
94,6197,0877,2784,1182,3688,26102,7149,87130,95224,85192,08
Taux de croissance
2,61%-20,41%8,85%-2,08%7,16%16,36%45,93%-12,62%71,71%-14,57%
Indice BRVM C
98,0591,3474,7677,4674,3476,5387,61112,68112,65199,45178,17
Taux de croissance
-6,84%-18,15%3,61%-4,03%2,95%14,48%28,62%-0,03%77,05%-10,67%
Source : CD des données boursières allégées 1998-2008 in L'Année boursière de la BRVM 23(*)
Figure 9 : Evolution des indices BRVM10 et BRVMC de 1998 à 2008
Avant de débuter notre analyse, il est important de rappeler que les courbes d'évolutions relatives aux indices BRVM10 et BRVM Composite évoluent p
l'évolution de l'indice BRVM10.
Pour une bonne analyse du graphique ci-dessus nous allons la diviser en trois (3) grandes périodes.
La première période débute de 1999 et se termine en 2002. Elle est caractérisée par une succession de baisse suivie de hausse de la performance du m
années.
Les taux de croissance de l'indice BRVM 10 passent respectivement de -20,41% à +8,85% pour ensuite rechuter à -2,08%. Une seconde période allan
Composite se traduit également par une hausse respective des taux de croissance de +7,16%, +16,36% et +45,93%. La plus forte croissance a été id
similaire à la première, montre des taux de croissance oscillant entre des valeurs tantôt négatives tantôt positives. En effet, le taux de croissance a é
période 2007-2008, la baisse des indices BRVM10 et BRVM Composite ont engendré une baisse du taux de croissance de - 14,57%. Après analyse de
d'investir ou non sur cette place boursière. Il devra comparer son évolution à celle des autres places.
1) La capitalisation boursière
La capitalisation boursière, qui représente la valeur transactionnelle totale du marché, constitue également un indicateur significatif. Elle est publiée en
A titre d'exemple, la société SONATEL SENEGAL occupe le premier rang en 2005, 2006 et 2007 avec des capitalisations boursières respectives de 670 1
CÔTE D'IVOIRE qui est apparue en 2005 uniquement en sixième (6ème) position des dix (10) meilleures capitalisations boursières avec une capitali
SENEGAL plutôt que ceux de la CIE CÔTE D'IVOIRE. Il bénéficiera des plus-values résultant d'une éventuelle cession de ces titres en cas de hausse
maturité. L'investisseur doit, pour affiner son analyse, utiliser d'autres indicateurs tels que les bénéfices par actions distribués, le ratio cours-bénéfice, le
Exemple : Supposons que la société Shell Côte d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à 1 260 000 action
Le BPA est égal à 1 125 092 147 / 1 260 000 = 892,93F CFA.
Le PER mesure le nombre de fois que l'on paye le BPA pour acheter l'action. Par exemple, si le BPA d'une société est de 14 662F CFA par action et si le c
que l'on paye douze (12) fois les bénéfices pour acheter l'action.
Le PER doit donc être apprécié selon deux (2) critères : le BPA attendu pour l'exercice fiscal et le taux de croissance escompté pour les années à ven
divisé par le PER du secteur ou du marché. Le PER relatif au secteur est égal à la moyenne (pondérée ou non) des PER des entreprises du même sec
cotées.
Par exemple, si le PER de la société SONATEL est de seize (16) alors que le PER du secteur est de vingt (20), le PER relatif est de 16 / 20 = 0,8.
Si le PER relatif est inférieur à un (1), on peut légitimement espérer une remontée du cours de bourse et réciproquement s'il est supérieur à un (1).
4) Le rendement
Le rendement permet de mesurer ce que rapporte l'action par rapport à ce qu'elle a coûté. Un rendement élevé peut être dû à la faiblesse du cours de bo
valorisation élevée de l'action comme d'une politique de distribution très généreuse. Quoiqu'il en soit, il est important, en tant qu'actionnaire, de prendr
pour son rendement. Inversement, il est possible d'acheter un titre dont le rendement est faible à condition d'anticiper une forte progression du cours de
Exemple : Lorsqu'une société a distribué 10 000F CFA de dividende par action et affiche un cours de 76 500F CFA, son rendement sera de : (10 000 / 76
Ce résultat est la rémunération à laquelle l'investisseur devra s'attendre en fin d'exercice si le montant de dividende versé demeure constant.
5) Le pay-out ratio
Le pay-out est à comparer au rendement car il permet de mieux l'apprécier. Si le rendement est fort et le pay-out élevé, cela signifie que l'entreprise est e
le taux de croissance du BPA. En effet, c'est la croissance à venir qui permet de justifier le PER. Si le marché anticipe un fort développement de l'entrepr
Exemple : Supposons que la société Shell Côte d'Ivoire a réalisé au 29 décembre 2006 un bénéfice net égal à 1 125 092 147F CFA et à 1 260 000 action
Cette valeur signifie que l'entreprise alloue 67% de son bénéfice aux actionnaires.
Les obligations sont des titres à revenus fixes où la rentabilité est garantie à la différence des actions.
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Source : www.guide-finance.ch/ica_french/les_marches/les_obligations/description_obligation/index.html
Une entreprise peut décider de prêter de l'argent à une autre entreprise par acquisition de titres de créances que représentent les « obligations » dans u
qu'elle recevra à intervalles réguliers pendant toutes la durée du prêt. A l'échéance, elle se verra rembourser la totalité du montant prêté, c'est-à-dire le «
de paiement de ces derniers sont précisés dans la charte relative à l'emprunt. Elle considérera un certain nombre d'informations liés l'émission des ob
son taux d'intérêt, de son mode de remboursement ainsi que des garanties obtenues. Suite à l'analyse des caractéristiques de l'Émetteur et de celle
maturité ou lors de sa cession (sur le marché secondaire). Pour ce faire, il tiendra compte des critères suivants :
- la durée de l'emprunt ;
- le mode de remboursement ;
Le tableau ci-dessous permet de comparer les caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires.
Tableau 10 : Comparaison des principales caractéristiques de deux (2) emprunts obligataires
Pour une meilleur compréhension de notre analyse nous allons nommer l'emprunt obligataire du Trésor Public de Côte d'Ivoire : Emprunt (A) et celui de
Nous remarquons que ces deux (2) emprunts proviennent d'Émetteurs différents. L'un provenant de l'ETAT de Côte d'Ivoire et l'autre provenant de la So
sont toutes les deux admises sur le compartiment obligataire du marché secondaire de la BRVM. Le premier élément que nous allons considérer dan
Émetteurs, nous constatons que le taux proposé par l'Emprunt (A) est nettement plus intéressant que celui proposé par l'Emprunt (B), la différence (6,5
l'Emprunt (B), le premier étant de trois (3) années et le second de cinq (5) années. L'Emprunt (A) s'avère plus intéressant pour un investisseur car
obligations de l'Emprunt (A) sera plus rentable que sur celles provenant de l'Emprunt (B), car l'investisseur gagnerait plus et en peu de temps. Quant au
en une seule fois d'où l'utilisation du terme « IN-FINE ».
De plus, les revenus que percevra un investisseur suite à l'acquisition de ces titres seront exonérés de l'IRVM. On dit alors que les revenus sont « défisc
ces emprunts sont identiques et égal à 10 000F CFA. Les revenus perçus étant exonérés d'impôt, le montant du coupon brut est égal au montant du cou
plus d'intérêts par acquisition des obligations émanant de l'Emprunt (A) plutôt que de celles de l'Emprunt (B).
Outre la prise en considération de tous ces éléments, il est nécessaire de considérer sérieusement les garanties obtenues par l'Émetteur. En effet, dans
que le second Émetteur ne présente aucune garantie. Partant de la logique qu'un Etat ne puisse faire faillite, il serait plus prudent et plus rentable pour u
Les obligations sont des placements relativement stables, mais de moindre rendement que les actions.
La valeur d'une obligation évolue en fonction de l'offre et de la demande sur le marché et surtout des taux d'intérêt. En effet, le cours d'une obligat
l'obligation baisse. Même si la sécurité reste la qualité principale des obligations, ces placements ne sont pas dénués de tout risque :
· le risque de taux : lorsque les taux d'intérêt augmentent, les obligations récentes sont plus attractives et, par conséquent, les o
l'occasion de la baisse des taux d'intérêt ;
· le risque de signature : lorsqu'un émetteur fait faillite, il ne peut plus honorer ses engagements et donc assurer le paiement des
Un entrepreneur peut investir en action ou en obligation et décider d'attendre la maturité de son investissement dans le cas des obligations ou atte
directement sur le marché secondaire.
Après avoir acquis des titres suite à une bonne analyse boursière, financière et économique des Émetteurs, l'investisseur a déjà commencé sa spécul
réaliser une plus-value.
Ainsi, une action SONATEL achetée à 20 000F CFA le 02 janvier 2003 et revendue à 175 000F CFA le 31 décembre 2007 permet d'obtenir une plus
dividendes).
Un investisseur décide d'acquérir une obligation sur le marché secondaire à 10 000F CFA dont le taux d'intérêt est de 6,50% après avoir effectué une a
par exemple de nouvelles obligations à un taux d'intérêt inférieur à 6,50%, l'obligation acquis par notre investisseur verra leur prix du marché augmenter
dernier pourra alors profiter de la différence qui résultera de la vente à ce moment précis de son titre. Il réalisera ainsi une plus-value. Par contre, l'émi
investisseur. En effet, ce dernier verra le cours de son obligation baisser, ce qui peut éventuellement entrainer la réalisation d'une moins-value en cas de
En somme, les plus-values ou l'espoir de plus-values peuvent compenser l'absence ou la faiblesse des revenus des titres pour justifier un investissemen
(prévoir) une hausse en achetant un titre moins cher pour ensuite le revendre plus cher plus tard. Mais qu'en est-il du financement des PME/PMI par les
Tableau 11 : Evolution des ressources et des emplois clientèles du secteur bancaire de 2005 à 2008
NB: Tous les montants sont en milliards de FCFA
Figure 12 : Evolution des ressources et emplois clientèles des banques de 2005 à 2008
L'analyse du tableau des ressources et emplois des banques nous permet de faire les constats suivants :
Les ressources se sont élevées à la fin de 2006 à 1806 milliards de FCFA contre 1688 milliards en 2005, enregistrant ainsi une hausse de 118 milliards c
A la fin de 2007, ces ressources ont atteint un montant de 2166 milliards de FCFA contre 1806 milliards l'année précédente, réalisant ainsi une hausse c
Quant aux ressources collectées à la fin de 2008, elles se sont une fois de plus élevées jusqu'à atteindre les 2395 milliards de FCFA contre 2166 milliard
Le taux de croissance en baisse par rapport à celui de la période précédente s'est chiffré à 10,57%.
Dans l'ensemble, les ressources collectées par le système bancaire ont évolué en hausse tout au long de cette période (de 2005 à 2008) avec une légè
évolué également à la hausse dans leur ensemble.
En effet, à la fin de 2006, ils se sont élevés à 1277 milliards de FCFA contre 1176 milliards à fin 2005, réalisant ainsi une hausse de 101 milliards, soit un
A la fin de l'exercice 2007, les emplois clientèles ont conservé leur tendance haussière jusqu'à atteindre un niveau de 1522 milliards de FCFA contre 127
En 2008, la clientèle des banques a largement bénéficié de crédits. Ce phénomène s'est traduit par une augmentation de 649 milliards de FCFA entre
importante et cela prouve bien que le réseau bancaire ivoirien est en pleine évolution depuis 2005.
En effet, le système bancaire a en réalité résisté pendant toutes ces années à deux (2) crises que sont :
· la crise financière internationale qui s'est transformée en crise économique mondiale (qui a débuté en 2007) ;
De 2005 à 2008, on assiste à un retour à la confiance des épargnants qui est soutenu par le développement des services bancaires, ce qui a favorisé un
Pour leur part, cette situation a entrainé un retour à la confiance au niveau des banquiers qui ont financé de plus en plus les investissements durant ce
2007 résultait de l'inexistence des « subprimes » au sein de leurs actifs. En effet, ces dernières ne portent pas ce genre d'actifs qui a causé la perte de g
juste non plus d'écarter le fait que les conséquences d'une telle crise ne tarderont pas à atteindre les banques de Côte d'Ivoire. Pour prévenir ses effets,
NIVEAU DE CONNAISSANCE
MAUVAISE MOYENNE BONNE
SGBCI X
BICICI X
BOA-CI X
ACCESS BANK X
TOTAL 1 3 0
Proportion 25% 75% 0%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Dans le groupe de banquiers interrogés, l'un (1) d'eux (25%) avouait avoir une mauvaise connaissance des PME/PMI qui l'approchait pour des deman
approximative de ces dernières. Ceci laisse entrevoir que les banques approchées, manifestent dans leur majorité, une connaissance approximative de
Les trois quarts des banques approchées (SGBCI, BICICI, BOA-CI) reçoivent en moyenne, mensuellement, plus de dix (10) dossiers de demande de créd
Par contre, il s'est avéré qu'Access Bank est la moins sollicitée en matière de demande de crédit. Pour mener à bien notre interprétation, nous allons pa
La BICICI est une banque qui fut créé en 1961. Elle fait partie du groupe BNP PARIBAS. Elue meilleure banque en 2008, elle dispose d'un centre d'affai
bancaires de Côte d'Ivoire. Concernant la SGBCI, c'est la première banque de l'UEMOA, car elle détient plus de 20% de la part de marché en termes
agences réparties sur l'ensemble du territoire (Abidjan, Soubré, Bouaké, Aboisso, etc.). Pour sa part, la BOA-CI, banque à vocation régionale et continent
· une expérience africaine unique (un développement continu depuis près de 30 ans) ;
· un réseau puissant avec plus de deux mille six cent (2600) personnes prêt à servir la clientèle. De plus, elle dispose de cent soix
pays;
· une offre étendue et diversifiée avec une gamme complète de produits bancaires et financiers. On note également l'existence
financière performante, etc.
Banque également à vocation régionale et continentale tout comme la BOA-CI, filiale d'ACCESS BANK PLC (Nigeria), elle s'est implantée en Côte d'Iv
signaler qu'aujourd'hui, près de 80% de l'ancien effectif a quitté la banque à la suite de plusieurs problèmes illustrés par des licenciements, grèves, dép
a probablement entrainé une perte de confiance au niveau des personnes physiques ou morales vis-à-vis de cette banque.
De par l'analyse de toutes ces banques, nous constatons que les trois (3) banques les plus sollicitées (SGBCI, BICICI, BOA-CI) sont d'anciennes banque
se reflétant à travers leurs performances en termes de rang occupé par rapport aux autres banques du pays, de croissance de leur réseau sur le territo
doute le fait qu'elle soit moins sollicitée que les autres établissements bancaires.
En somme, la confiance inspirée par la banque, ses performances, sa solvabilité et sa capacité à accorder des crédits sont autant de critères qui intéres
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Dans l'ensemble, les crédits proposés à la clientèle PME/PMI sont soit des crédits à court, moyen ou long terme. Quant à ACCESS BANK, elle propos
que les crédits à court terme sont d'une durée inférieure à deux (2) ans et concernent les facilités de caisse, les découverts bancaires, les escomptes c
sont d'une durée de deux (2) à dix (10) ans. Ils portent sur les crédits immobiliers, les crédits-bails, les crédits d'investissements, etc. Quant aux crédits
disposant de ressources longues et dont le bilan est favorable à de tels prêts. Etant arrivée nouvellement, ACCESS BANK semble se protéger du risque
Tableau 15 : Avis des dirigeants des PME/PMI concernant la notion de critère d'analyse
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI
Les dirigeants ont été interrogés quant à leur perception de la notion de « critère » d'analyse que retenaient les banquiers pour l'étude d'un dossier d
montre de façon explicite que ces derniers n'ont pas une bonne perception de cette notion, qui leur permettrait sans doute d'augmenter leur chance
d'analyse d'un dossier de demande de crédit et la notion de «condition» d'analyse d'un dossier de demande de crédit.
Les spécialistes en recherche de financement reconnaissent que beaucoup de choses sont à faire du coté des dirigeants des PME/PMI dans leur d
financer, les dirigeants des PME/PMI non plus ne sont pas toujours bien préparés.
Comment alors augmenter les chances des PME/PMI de décrocher un financement selon les experts en financement bancaires ?
· il faut commencer par rédiger un bon plan d'affaires, appelé «business plan», qui donnera une idée exacte de son projet. Il d
banquier pour susciter son intérêt. Le business plan est l'ambassadeur de l'entreprise car il véhicule l'image de l'entreprise. En
banquier analysera les documents fournis dans le but d'évaluer les risques ;
· de nombreux experts estiment que les entrepreneurs sont classés selon leur expérience technique et leur aptitude à la gestion
l'un des principaux critères sur lequel s'attarde le banquier. Il est donc conseiller aux dirigeants d'initier des projets en conformité
· le dirigeant doit disposer d'un apport personnel consistant afin d'accroitre ses chances d'obtenir un financement (en général de
rapport à certains critères relatifs à la société, à son activité, etc.
· avant de rencontrer le banquier pour un concours, l'entrepreneur doit être sûr de bien connaître son entreprise (bonne connais
clients, de ses fournisseurs, son statut juridique, ses projets, etc.) ; bien connaître son entreprise signifie de pouvoir en parler aisé
· il est important de se préparer dans les moindres détails pour un entretien prévu avec le banquier. L'attitude de l'entrepreneur p
le rendez-vous, sans oublier de documents importants et surtout de soigner sa tenue ;
· lors de l'entretien, l'entrepreneur gagnerait à se faire assister par exemple d'un financier et d'un commercial de talent;
· le dirigeant doit montrer qu'il est compétent dans son domaine (connaissance en gestion, conduite d'équipe, etc.).
Les dirigeants des PME/PMI méconnaissent la notion de critère d'analyse que retient le banquier pour l'étude d'une demande de crédit. Par conséq
impressions au banquier. Dans ce cas, il leur est difficile d'anticiper certaines difficultés et donc de les exposer clairement au banquier. Ce dernier préfé
Tableau 16 : Composition d'un dossier de demande de crédit selon les banquiers interrogés
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Un dossier de demande de crédit, dans son ensemble, doit donner au banquier une image «fidèle» et «transparente» de l'entreprise. Il est en général co
l'octroi éventuel de crédit au client. Dans notre cas rappelons qu'il s'agit de la clientèle PME/PMI. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive, en effet e
garanties proposées, etc.).
· plan de trésorerie ;
· plan de financement ;
· évolution de l'entreprise ;
· description de l'activité ;
DEGRE DE DIFFICULTE
AUCUNE PRESENCE
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L X
ETS FOB2 X
SNPC X
PLASTICA X
TOTAL 4 2 2
Proportion 100% 50% 50%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI
Pour la majorité des dirigeants interrogés, les documents exigés par les banquiers pour leur analyse du risque, constituent une difficulté qui peut être s
demandés par les banques lors de la demande de crédit. Par contre, tous les dirigeants ne sont pas unanimes à ce sujet. Cependant, certains d'ent
abandonneront leur demande de crédit, d'autres s'adresseront à des banques plus souples dans leurs conditions d'octroi de crédit. C'est donc dire q
diverses conformément aux objectifs qu'elles poursuivent.
TAUX DE BASE BANCAIRE (TBB) CREDIT COURT TERME CREDIT MOYEN TERME
SGBCI 10,75% Découvert = 10,75 à 14,75% ; Escompte taux maximum = 14% TBB + marge
BICICI 11% TBB + marge TBB + marge
BOA-CI 10,75% TBB + marge ; Escompte = TBB+6,5% TBB+6%(Taux minimum= TBB+2,5%
ACCESS BANK Non communiqué Non communiqué Non communiqué
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Les taux de base bancaires des différentes banques formant notre échantillon tourne autour de 10,75%. Quant aux autres taux d'intérêts, ils sont soit fi
le client. Ce taux de 10,75% est très élevé comparé par exemple au taux de base bancaire de la France qui tourne autour de 8 à 9 % et de celui des Etats
Avec des taux aussi élevés que pensent réellement les dirigeants des PME/PMI interrogés ?
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux d'intérêts offerts par les banques
Tableau 19 : Avis des dirigeants concernant les taux d'intérêts bancaires proposés
OPINIONS
TRES ELEVES ELEVES ACCEPTABLES
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L X
ETS FOB2 X
SNPC X
PLASTICA X
TOTAL 1 2 1
Proportion 25% 50% 25%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Plus de la moitié des dirigeants des PME/PMI interrogés reconnaissent que les taux d'intérêts que leur offrent les banques sont élevés. Cela constitue
crédits obtenus en général de court terme, les dirigeants des PME/PMI se trouvent obliger soit de renoncer à leur demande ou soit de supporter les lou
pas le « choix » comme le soulignait l'un d'eux. Selon les banquiers, plusieurs causes expliquent ces taux élevés.
G. LA REGLEMENTATION BANCAIRE
Introduit dans le dispositif prudentiel en 1991, le ratio de structure du portefeuille vise à s'assurer de la bonne qualité des crédits distribués par les ba
leur portefeuille et de déterminer également l'encours des créances mobilisables auprès de l'Institut d'émission. Par ailleurs, ce ratio constitue un indic
et systémiques. Malgré ces fondements, le ratio de structure du portefeuille ne fait pas l'unanimité au sein de la profession bancaire. Son approche p
effet, les éléments d'analyse de ce ratio ne prennent pas en compte la qualité des relations entre les établissements de crédit et leurs clients ainsi que
présentés dans le tableau ci-dessus nous renseigne que ces banques sont très loin du minimum réglementaire qui est de 60%.
Ces différents ratios montrent que les banques en général octroient peu de crédits aux PME/PMI pour le bon déroulement de leurs activités.
Les ratios sont des outils de comparaison qui visent à analyser la gestion, la rentabilité et la structure financière d'une entreprise. Les ratios cont
autonomie, son indépendance financière, ses performances, sa solvabilité et sa trésorerie.
Les ratios le plus souvent utilisés au niveau du système bancaire sont les suivants :
Il permet de connaître la capacité de l'entreprise à se financer par ses propres moyens (capital social, réserves).
Ratio de remboursement des dettes = Dettes à Moyen et Long terme / Capacité de remboursement (CAF)
Un multiple égal à trois (3) ou quatre (4) signifie que trois (3) ou quatre (4) années de résultat de l'entreprise (CAF) seront nécessaires pour rembourser
sa part exige par contre un résultat inférieur à la durée moyenne des prêts.
· le ratio d'endettement
· le ratio suivant pourrait être nommé « ratio de sécurité financière » car le fonds de roulement est une marge de sécurité pour l'e
Ce ratio est égal au FR net / FR brut (NORME BCEAO >5 ou 10%) ; 5% pour les entreprises à cycles courts et 10% pour les entreprises à cycles longs.
· le ratio de rentabilité
Le ratio de rentabilité le plus utilisé par certaines banques de Côte d'Ivoire par rapport à l'activité est :
Le ratio obtenu est à comparer avec ceux obtenus dans d'autres entreprises du même secteur d'activité. Ce ratio doit être strictement supérieur à cinq (
Tableau 21 : Les garanties difficiles à rassembler selon les dirigeants des PME/PMI
REPONSES
GALAXY INFORMATIQUE S.A.R.L Comptes bloqués
ETS FOB2 Gages d'espèces et cautions
SNPC Aucune
PLASTICA Dépôts à termes
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des dirigeants des PME/PMI.
Les garanties difficiles à rassembler pour les dirigeants des PME/PMI concernent principalement les garanties en espèce. Il s'agit de comptes bloqué
d'argent que les banques ont tendance à exiger pour mieux se couvrir des différents risques se rattachant à l'opération de prêt.
Tableau 22 : Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers
REPONSES
ACCESS BANK HYPOTHEQUE ET DEPOT EN ESPECE
BICICI HYPOTHEQUE ET LES ESPECES
BOA-CI HYPOTHEQUE
SGBCI HYPOTHEQUE ET GARANTIES EXTERIEURES
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Auparavant, les banques avaient tendance à exiger en plus des garanties financières, certaines garanties hypothécaires. Les garanties hypothécai
documents relatifs aux biens à hypothéquer (exemple : les certificats de propriété de biens immeubles). De plus, les banques avaient très souvent des
préfèrent exiger en plus des garanties hypothécaires, certaines garanties financières (qui ne restent pas sans difficultés pour les dirigeants des PME/PM
REPONSES
7 jours DE 7 à 30 jours plus de 30 jours
SGBCI X
BICICI X
BOA-CI X
ACCESS BANK X
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
La durée moyenne de traitement d'un dossier de demande de crédit varie d'une banque à une autre selon plusieurs critères (nature du crédit sollicité,
jours à plusieurs mois et peut avoir des conséquences directes sur le déroulement des activités de l'entreprise ayant sollicité la banque (ralentissemen
façon continue, etc.). Nous pouvons affirmer que la durée moyenne de traitement de crédit par les banques constitue souvent un frein au bon déroulem
REPONSES
SGBCI CELA DEPEND DU FINANCEMENT ET DES GARANTIES PROPOSEES
BICICI 7 JOURS
BOA-CI ENVIRON 7 JOURS
ACCESS BANK CA DEPEND DU NIVEAU DE GARANTIE PROPOSE
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
Lorsqu'une banque accepte d'accorder le crédit sollicité, elle met environ sept (7) jours pour mettre le montant crédit à la disposition de la PME/PM
Certaines sûretés telles que les garanties hypothécaires engendrent des procédures formelles longues qui retardent l'octroi du crédit. En effet, ce n'es
disposition du client.
REPONSES
25% DE 25% A 50% PLUS DE 50%
SGBCI X
BICICI X
BOA-CI X
ACCESS BANK X
TOTAL 1 1 2
Proportion 25% 25% 50%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
B. POURCENTAGE DE REFUS DE FINANCER LES PME/PMI AU COURS DE CETTE MEME PERIODE
REPONSES
25% DE 25% A 50% PLUS DE 50%
SGBCI X
BICICI X
BOA-CI X
ACCESS BANK X
TOTAL 1 3 0
Proportion 25% 75% 0%
Source : Elaboré à partir des réponses obtenues des cadres des banques approchées.
La SGBCI et la BICICI, toutes les deux (2) filiales de banques françaises, l'un leader du marché et l'autre acteur principal du système bancaire ivoirien, o
La banque of Africa, a réalisé autant de validation de dossiers que de refus (entre 25 et 50% dans les deux cas) au cours de l'exercice 2008. Quant à
cours de cette même période.
Les validations de dossier de demande de crédits sont dues à plusieurs causes dont :
Quelles sont par contre les différentes causes qui ont entrainé les refus des dossiers de demande de crédits des PME/PMI ?
Les causes sont nombreuses, nous allons pour notre part ne citer que les plus importantes, il s'agit notamment :
· de la complexité des business plans ou plans d'affaires reçus de quelques PME/PMI (présentant des données illogiques, doute
risques liés à une possibilité d'octroyer le crédit sollicité ;
Eu égard à leur contribution à la création d'emplois et à la réduction du taux de chômage, les PME occupent une place prépondérante dans le tissu éco
du total des entreprises, 99,7 % en Egypte, 93,2 % en Jordanie, 80 % au Liban et près de 56 % dans la bande de Gaza.
Pour donner la pleine mesure d'importance de la PME en Tunisie et un peu partout dans le monde, il est généralement admis que les concours banca
Tunisie environ 800 à 900 millions de dinars sont octroyés à ce segment de clientèle différencié.
Le modèle économique national repose aujourd'hui, et en grande partie, sur un soutien total aux initiatives, surtout innovant. Car c'est à ce niveau-l
d'emploi.
Toutefois, toute initiative innovante a besoin d'investissements adéquats. D'où la nécessité de s'entourer d'une assise de financement très solide. Il
entreprise. Il faut donc savoir identifier rapidement toutes les ressources financières adaptées aux besoins réels de ces nouvelles activités.
Les activités innovantes ont besoin, justement, d'une complémentarité financière totale. La signature, le 24 juin 2005, d'une convention de cofinanceme
ainsi que le projet d'une deuxième convention avec les SICAR régionales, donnent toute sa profondeur à la question du financement de l'entreprise et de
Le rôle de la banque consiste justement «à centraliser les demandes de projets, pour les
traiter et les accompagner tout au long de leur réalisation, en complémentarité totale avec les autres structures financières».
La banque a reçu environ 115 projets. En plus des dix approuvés, 83 projets sont
actuellement en cours d'examen dont la valeur totale d'investissement de ces projets est
d'environ 94MD. Les crédits demandés sont de l'ordre de 58MD. La part de la banque des PME serait de 32MD.
On observe dans ce contexte que «la porte est ouverte même aux activités agricoles, à
condition qu'elles soient porteuses d'une meilleure valeur ajoutée et orientée en grande
Par ailleurs, on note que la banque «finance également les projets d'extension, à condition qu'ils ne soient pas liés à des restructurations financières ». D
D'un autre côté, et pour élargir sa base de financement, «la banque a décidé de baisser le plancher de financement à 80 mille dinars au lieu de 100 mil
de 20 mille. Ainsi, la banque finance tous les projets dont l'investissement varie entre 80 mille et 4 MD. Il est clair que la BFPME (Banque pour le Fin
appelées à faire valoir leur compétence et leur savoir-faire.
Notons que l'expérience tunisienne a débuté en 1996, avec un programme-pilote de mise à niveau touchant tous les niveaux de l'entreprise (100 en
entreprises avant la fin du démantèlement tarifaire en 2007. A titre d'illustration, le gouvernement, via la création d'une taxe, a permis la mise sur le mar
A l'instar de la Tunisie, l'Etat de Turquie a, pour sa part, mis en place un « fonds commun » alimenté par de multiples taxes qui, entre autre, permet à cer
A. LES FORCES
1. La BRVM vient pallier à l'incapacité de nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long terme des entreprises.
2. Elle assure une mobilisation des ressources régionales du fait de la diversité des Émetteurs et Investisseurs.
Les sociétés éligibles à la cote ont la possibilité de lever d'importants fonds et de réaliser des opérations capitalistiques (Fusion- acquisition, émis
numéraire, etc.) sur un marché couvrant les huit (8) pays de l'UEMOA.
Les entreprises souhaitant y investir ont également la possibilité d'acquérir des titres provenant des divers Émetteurs des pays de l'union. Par conséque
3. La mise en application du projet de PLC doit faciliter l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI.
La Bourse Régionale a permis une réduction sensible des coûts d'intermédiation, et par la même occasion une plus grande rémunération aux épargnant
5. La crise financière internationale n'a pas pour autant affectée les activités de la BRVM. En effet, les secousses subies par les marchés financiers d
financières des pays en développement comme celle de la Côte d'Ivoire.
B. LES FAIBLESSES
Sur un total de 790 sociétés anonymes inscrites à la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, seules trente-deux (32) sont actuellement
total des S.A inscrites à la CCI-CI.
Jadis aire de stabilité emmenée par la locomotive ivoirienne, l'UEMOA souffre aujourd'hui de la violence en Côte d'Ivoire qui fragilise la région. Outre cel
2005. De plus, le dernier coup d'Etat du 17 février 2010 qui a déstabilisé l'ex président du Niger, M. TANDJA Mamadou28(*) a contribué a accentué cette
Depuis le démarrage des activités de la BRVM, peu d'actions de sensibilisation, d'éducation et de formation ont été mis au service du public. Pour notr
nombreux investisseurs potentiels. La raison est que celle-ci se trouve principalement dans les locaux de la BRVM (comme par exemple les revues trim
Sur le marché boursier de l'UEMOA, il existe deux (2) produits financiers à savoir les obligations et les actions. Alors que sur les autres places boursière
Le projet de PLC, bien que favorisant l'insertion des S.A, représente une faiblesse dans la mesure où il ne vise que cette forme juridique d'entreprise. D
ce compartiment.
A. LES FORCES
La résistance du système bancaire et son évolution se sont illustrées à travers la progression des indicateurs financiers en 2008 et 2009. Dans l'ensem
Côte d'Ivoire. Il s'en suit une évolution du système, illustrée entre 2008 et 2009 par un renforcement des réseaux d'agences.
En effet, la SGBCI, comptait à son actif au 31/12/2008 un total de quarante et une (41) agences réparties sur l'ensemble du territoire. La BICICI en co
tendance à en faire de même.
2. Le système bancaire offre aujourd'hui une large panoplie de produits aux PME/PMI et adoptent une stratégie basée sur une innovation continue.
L'observation de la configuration actuelle du marché montre qu'une ambiance électrique y réside. C'est le résultat de la forte concurrence liée à
professionnelles, plus ouvertes au financement des entreprises ont changé le comportement des anciennes. Face à cette concurrence, les banques iv
et d'imaginer des services attendus pour attirer vers elles toutes les catégories de clientèles. Les défis à ce niveau ont été et sont toujours nombreux; i
et services, etc. Tout ceci doit permettre de mieux accompagner le secteur privé.
Bien que faisant l'objet de nombreuses critiques de la part des dirigeants des PME/PMI interrogées, les banques restent leur acteur privilégié en ma
acteur de financement que représente la BRVM est quasi inexistant dans les pensées et reflexes des dirigeants des PME/PMI. En effet, il en va de
manifeste que les PME/PMI ne connaissent pas le marché financier et ne semblent pas trouver un intérêt indiscutable à se financer à travers ce cana
préféreront s'adresser aux banques qui oeuvrent sans cesse pour adapter leurs produits aux différents besoins de ce type de clientèle.
4. Il reste encore une grande proportion de la population non bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire. Ce qui entrainera sans doute une abondance des
insignifiant. Il reste encore environ 85% de la population à bancariser. De ce fait, si elles parviennent à la conquérir, les banques pourront augmenter con
5. L'existence d'une Banque Centrale, d'une réglementation identique, d'une même Commission Bancaire constitue un point fort pour le système bancai
B. LES FAIBLESSES
1. Les exigences bancaires en matière de documents empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité.
2. Les taux d'intérêts élevés proposés par les banques de Côte d'Ivoire constituent un cumul de charges financières (agios). Ces agios sont insupportab
3. La réglementation bancaire en vigueur ne favorise pas le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de financement. Afin de se p
veiller sur un contrôle de l'application stricte de la réglementation prudentielle. Elle impose des normes parfois contraignantes pour les entrepris
financement. Prenons à titre d'illustration le ratio suivant :
Ratio d'indépendance financière = capitaux propres / capitaux permanents (norme BCEAO >50%).
Cette norme de 50% pénalise les entreprises dont les capitaux propres sont inférieurs à ce pourcentage.
Ces ratios représentant des difficultés même pour les banques, certaines d'entre elles ont d'énormes difficultés à les respecter. En effet, rappelons qu
banques de Côte d'Ivoire étaient en déphasage avec les règles en vigueur, notamment la faiblesse des fonds propres dont certains étaient négatifs.
s'inscrivent dans le temps et pénalisent très souvent les PME/PMI à besoins urgents de capitaux.
5. Les exigences en matière de garanties bancaires constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit. Le risque politique que traverse la Côte d
toujours respectés. Les décisions de justice, parfois ont tendance à condamner les banques qui sont alors laissées à leur sort. Il est donc difficile pour
A. LES FORCES
1. Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux.
2. Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
B. LES FAIBLESSES
1. Existence de mauvaises gestions internes au niveau de certaines PME/PMI se traduisant par l'incapacité ou la difficulté à rassembler les
2. Existence d'un manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés.
3. L'incapacité à fournir les garanties exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les capitaux souhaités.
L'organisation du marché financier, ses intervenants, son fonctionnement sont méconnus de la majorité des dirigeants des PME/PMI. Les oppo
entrepreneurs de Côte d'Ivoire. Les actions de promotion et d'éducation qui doivent être menées devraient permettre :
- un recours plus important des PME/PMI au marché financier pour leur financement ;
- et une plus grande animation du marché secondaire par les PME/PMI pour l'obtention de capitaux.
Pour atteindre ces objectifs, les actions ci-après peuvent être réalisées :
- journées portes ouvertes à l'Antenne Nationale de Bourse et dans la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire ;
- promouvoir l'information boursière auprès de la population à travers des séminaires, conférences, colloques, etc. ;
- insérer des rubriques économiques au journal télévisé afin de diffuser les informations du marché financier ;
- permettre la diffusion du BOC et des revues spécialisées au marché boursier sur l'ensemble du territoire national.
Les hommes politiques de chacun des huit (8) pays membres de l'UEMOA doivent s'efforcer de maintenir une certaine stabilité politique en prenant l'e
démocratiquement leurs Etats et permettre à chaque peuple de choisir librement ses représentants. De plus, la liberté d'expression doit être respectée p
De nouveaux produits doivent être crées sur le Marché Financier Régional, notamment les parts sociales, les produits agricoles (café, cacao, etc.) et
permettra sans doute à de nombreuses formes juridiques d'entreprises d'avoir leur place sur ce marché en tant qu'Émetteur. Cela favorisera un dévelop
La BRVM doit envisager la création d'un nouveau compartiment spécialisé à l'ensemble PME/PMI. En plus de cela, elle doit prévoir une plate-forme ada
S.A.R.L pourront y accéder en émettant des parts sociales , les sociétés coopératives agricoles pourront émettre des produits agricoles, etc.
- Il faut organiser des échanges avec des dirigeants d'entreprises afin de les former et les informer sur les conditions bancaires et le type de documents
Les différents taux appliqués aux crédits doivent faire l'objet d'assouplissement pour favoriser le financement des PME/PMI. Pour ce faire, la banque de
Il faudra réduire la durée au niveau du traitement des dossiers de demande de crédit ainsi que les durées de décaissement en cas de validation. Pou
demandes de crédit des PME/PMI. Celui-ci permettra de réduire le nombre d'intervenants sur lesdits dossiers.
Pour s'adapter au contexte des PME/PMI, il est nécessaire que la banque mette en place en son sein un service composé d'experts comptables. Ces d
précise le patrimoine de celle-ci.
· Les PME/PMI doivent tenir une comptabilité saine, actualisée et contrôlée en permanence par un expert-comptable qualifié, de
matière de demande de crédit bancaire.
· Les PME/PMI doivent faire une évaluation régulière de leur patrimoine afin d'être situé sur les biens qui peuvent être éventuellem
· Les dirigeants des PME/PMI doivent s'entourer de professionnels en matière de conseils financiers dans le but de définir c
financements adéquats.
· Les PME/PMI doivent se préparer aux exigences des partenaires financiers en matière de transparence, de gouvernance, de per
Pour pallier aux nombreuses difficultés que rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de financement bancaire ou boursier, ces dernie
· LE CAPITAL INVESTISSEMENT
Le capital-investissement est une activité financière qui consiste pour un investisseur à entrer au capital des sociétés qui ont besoin de capitaux propre
en bourse, d'où son nom de «capital fermé». C'est donc un mode de financement du haut de bilan. Ce sont, en général, des sociétés de gestion. Elles lèv
pour leurs besoins de développement.
De nombreux organismes de financement du développement ont ouvert des départements spécialisés dans le financement du secteur privé pour partic
d'une certaine taille. Les financements qu'ils mettent à la disposition des entrepreneurs restent importants en valeur (jusqu'à plusieurs milliards de FCF
entrainer une délocalisation de nombreux bureaux régionaux qui étaient installés en Côte d'Ivoire. Ces derniers ont délocalisé dans la sous-région. Cepe
les demandes de financement de ce pays.
De nombreuses entreprises n'obtiennent pas de crédits car très souvent elles ne présentent pas de garantie ou de cautionnement solide. C'est pou
garantie destiné aux PME/PMI. Il y a trois (3) fonds de garantie régionaux auxquels les entreprises peuvent faire appel en cas de besoin, à savoir :
- Gari S.A situé au TOGO à Lomé (Fonds de garantie des investissements privés en Afrique de l'ouest) ;
La microfinance29(*) ou « la banque des pauvres » est l'ensemble des services financiers délivrés dans un cadre formel et destinés aux population
économique ou ayant un projet économique.
Cette définition sous-entend donc que la microfinance n'est pas destinée à tous les « pauvres » mais bien plutôt à ceux d'entre eux qui ont la volonté de
Nous pouvons retenir les IMF comme une bonne alternative dans le financement des petites entreprises car on constate qu'en général, ce sont très s
noter que les institutions de microfinance se sont beaucoup développées en Côte d'Ivoire.
Les PME s'avèrent être au premier plan de leur politique générale. En effet c'est ce que soulignait M. KOKI30(*)Antoine en ces termes : « Les PME e
connaissance du secteur, nous voulons faire de ces PME de véritables partenaires et non des clients. ». C'est donc un mode de financement à ne pas né
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTH
Au terme de nos recherches et après avoir effectué un diagnostic critique, nous allons à présent apporter des éléments de réponses aux préoccupation
· Les entrepreneurs de Côte d'Ivoire ont-ils une bonne connaissance des marchés financiers et bancaires dans lesquels ils évolue
Les enquêtes réalisées nous permettent de constater que dans leur ensemble, les entrepreneurs ont une mauvaise connaissance des marchés financ
n'avaient aucune connaissance concernant le marché financier ou marché boursier. Il s'en suit alors une ignorance des différentes opportunités que po
système bancaire ainsi que ses exigences en matière de financement semblent être méconnues de certains dirigeants de PME/PMI. En conséquence, c
· Le marché des capitaux répond-il aux attentes des PME/PMI en matière de financement ?
Le marché des capitaux, dans son ensemble, parait être efficacement organisé.
Par contre, par rapport à notre analyse, nous pouvons soutenir que les deux (2) marchés étudiés présentent chacun des difficultés concernant l
financement de cette catégorie d'entreprises.
En effet, elles ont tendance à financer les PME/PMI en les proposant des crédits de court, moyen ou long terme. Cependant, de nombreux facteurs (c
concerne la BRVM, bien qu'oeuvrant sans cesse pour assurer son développement au sein de la Côte d'Ivoire d'abord, puis de l'UEMOA ensuite, elle
marché. Par conséquent, cette catégorie d'entreprises n'a pas la possibilité de levée directement des fonds pour répondre à leurs divers besoins de fina
En somme, nous pouvons retenir que le marché des capitaux dans son ensemble à d'énormes difficultés à répondre aux attentes des PME/PMI en mati
· Les conditions et critères d'octroi de crédits bancaires constituent-ils un obstacle en matière de financement des PME/PMI ?
1. Les conditions et critères d'octroi de crédit constituent des freins de par leur nature.
2. Les dirigeants de certaines PME/PMI ignorent ces conditions et critères exigés par les banques.
Fort de cela, de nombreuses PME/PMI souffrent de financement et pourraient se voir menacées de cessation d'activité, voire de fermeture.
Par contre, pour les PME/PMI bien informées et rassemblant les conditions requises pour l'obtention de crédit, il n'existe pas de difficultés majeures.
· Les conditions de financements proposés par le marché financier sont-elles à la portée de toutes les entreprises que forme la c
Suite au diagnostic critique effectué dans le cadre du financement des PME/PMI par la BRVM nous avons constaté que les conditions proposées par c
catégorie. Les seules sociétés S.A autorisées de par leur forme à accéder à un tel marché ne peuvent le faire qu'après une période d'incubation de d
répondre aux exigences du marché en termes de taille, ces dernières ne seront plus considérer comme faisant toujours partie des PME/PMI. On peu
réellement à la portée de toutes les entreprises que forme la catégorie PME/PMI.
A l'issu des réponses émises ci-dessus, il convient de vérifier à présent les hypothèses suivantes :
B. VERIFICATION DES HYPOTHESES
· Hypothèse centrale : La non maitrise des mécanismes des marchés financiers et monétaires par nos entrepreneurs est la cause
Pour de nombreux dirigeants de PME/PMI, le marché financier comme source de financement reste encore méconnu. Redoutant le fait de l'ouvertur
derniers manifestent un désintéressement. Pour sa part, les efforts de la BRVM quant à l'information du public restent encore insuffisants.
Dès lors, les banques de leur coté sont de plus en plus sollicitées par cette tranche d'entreprises. De plus, les entrepreneurs n'approchent pas suffisam
l'analyse d'une demande de crédit.
· H1 - Les critères et conditions d'octroi de crédits bancaires représentent pour les PME/PMI un barrage pour l'obtention de crédit
L'hypothèse H1 est confirmée dans la mesure où les dirigeants des PME/PMI ont des difficultés à répondre aux critères d'analyses recherchés par les
beaucoup de difficultés à réunir les conditions de financement bancaire.
· H2 - Le financement par la Bourse semble être une solution alternative possible mais uniquement pour certaines formes d'entre
L'hypothèse H2 est confirmée dans la mesure où seules les sociétés anonymes sont autorisées de par leur forme juridique à accéder au marché financi
Au niveau du financement par le marché boursier, il faut retenir que les difficultés incombent tant aux PME/PMI qu'à la Bourse. D'une part, les dirigean
Par conséquent, ils ne profitent pas des nombreuses opportunités qu'offre ce marché. D'autre part, les exigences du marché boursier ne sont pas toujou
sont favorisées par la mise en oeuvre du projet de Pré-Listing Compartiment (PLC). Néanmoins, l'ensemble des PME/PMI peut avoir recours au marché
Au niveau du financement par le système bancaire, l'on constate quasiment les même difficultés. En effet, les problèmes d'obtention de financement au
bancaires requis. Cependant, les banques ne sont pas exemptes de cette situation. Elles exigent aux demandeurs PME/PMI, un ensemble de docume
assez élevés et donc difficiles à supporter par les entreprises.
De tout ce qui précède, nous retenons les forces et les faiblesses suivantes :
v Les forces
Ø Au niveau de la BRVM
- La BRVM vient pallier à l'incapacité de nombreuses banques à subvenir aux besoins de financement à long terme des entreprises ;
- Elle assure une mobilisation de ressources régionales du fait de la diversité des émetteurs et investisseurs ;
- La mise en application du projet de PLC doit faciliter l'introduction en Bourse de S.A appartenant à l'ensemble PME/PMI ;
- Les différents taux offerts par le marché boursier sont plus intéressants que ceux offerts par le système bancaire ;
- La crise financière internationale n'a pas pour autant affectée les activités de la BRVM.
- Le système bancaire offre aujourd'hui une large panoplie de produits aux PME/PMI et adoptent une stratégie basée sur l'innovation ;
- Il reste encore une grande proportion de la population non bancarisée à conquérir en Côte d'Ivoire ;
- L'existence d'une Banque Centrale, d'une réglementation identique, d'une même Commission Bancaire.
- Les PME/PMI sont en grand nombre ; ce qui permet une bonne concurrence au niveau des intervenants du marché des capitaux ;
- Les PME/PMI sont dans le champ de visé de tous les acteurs économiques et font la une de nombreux débats.
v Les faiblesses
Ø Au niveau de la BRVM
- Les exigences bancaires en matière de documents empêchent certaines PME/PMI d'obtenir le financement souhaité ;
- La réglementation bancaire en vigueur ne favorise pas le plein épanouissement des PME/PMI en matière d'obtention de financement ;
- Les exigences en matière de garanties bancaires constituent un réel frein quant à l'obtention de crédit ;
- Existence d'un manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés ;
- L'incapacité à fournir les garanties exigées par les banques empêche les PME/PMI à obtenir les capitaux souhaités.
CONCLUSION GENERALE
Le financement des PME/PMI en Côte d'Ivoire est une activité qui régi son système économique. En effet, les entreprises dans leur diversité constituen
ressources nécessaires à leur croissance. Une partie de ces ressources provient de son environnement externe, le marché des capitaux. L'octroi de fina
et la Bourse. Ces exigences ne sont pas toujours connues et favorables aux PME/PMI. Ceci laisse entrevoir des failles dans le système de financement
- mise en place du projet de PLC favorisant l'insertion de nouvelles sociétés au marché financier ;
- une plus grande animation du marché secondaire par les PME/PMI pour l'obtention de liquidité.
· effectuer des efforts de stabilisation de la situation politique dans les pays membres de l'UEMOA par les gouvernements ;
· des séminaires de formation sur les différents documents indispensables à l'obtention du crédit ;
Il faut aussi tenir compte de l'existence d'atouts réels au niveau des PME/PMI.
Ces atouts cités sont entachés par une multitude de faiblesses dont :
- le manque de culture bancaire et boursière chez la majorité des dirigeants des PME/PMI interrogés ;
Les mesures correctives suivantes peuvent être adoptées en vue de la satisfaction des PME/PMI dans leur quête de financement :
· organiser régulièrement des réunions, des rencontres et des échanges avec les banquiers et responsables du marché boursier ;
Pour pallier aux nombreuses difficultés que rencontrent les dirigeants des PME/PMI quant à l'obtention de financement bancaire ou boursier, ces dernie
· le capital-investissement ;
L'obtention de financement s'avèrera être avantageux pour les PME/PMI. En effet, ceci leur permettra de réaliser les emplois prévus à cet effet. Cepend
PME/PMI. En matière de gestion, d'autres aspects doivent être pris en compte quant à l'allocation des capitaux obtenus.
Tableau 11 : Evolution des ressources et des emplois clientèles du secteur bancaire de 2005 à 2008......................................................................................
Tableau 13 : Proportion mensuelle des dossiers de demandes de crédits reçus des PME/PMI durant l'exercice 2008............................................................
Tableau 15 : Avis des dirigeants des PME/PMI concernant la notion de critère d'analyse..........................................................................................100
Tableau 16 : Composition d'un dossier de demande de crédit selon les banquiers interrogés..........................................................................................102
Tableau 17 : Les difficultés à rassembler les documents de demandes de crédit...............................................................................................104
Tableau 19 : Avis des dirigeants concernant les taux d'intérêts bancaires proposés...........................................................................................106
Tableau 21 : Les garanties difficiles à rassembler selon les dirigeants des PME/PMI..........................................................................................110
Tableau 22 : Garanties difficiles à rassembler par les PME/PMI selon les banquiers..........................................................................................111
Figure 5 : Exemple de répartition du bénéfice réalisé par une société aux actionnaires.........................................................................................80
Figure 12 : Evolution des ressources et emplois clientèles des banques de 2005 à 2008.................................................................................................94
1. OUVRAGES
· BANLIAT Christian, CHERIEF Idir and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, 523 pages.
· BICHOT Jacques, CROCHAT Max and all « Lexique d'économie », 5ème édition DALLOZ, Paris, 1995, 574 pages.
· CAMARA Lucien « La gestion des risques en microfinance : Comment gérer avec efficacité les risques d'une institution de mic
· DE LA BRUSLERIE Hubert « Analyse financière : Information financière et diagnostic », 3ème Edition DUNOD, Paris, 2006, 486 pa
· GUILLIEN Raymond, VINCENT Jean and all « Lexique des termes juridiques », 14ème Edition DALLOZ, Paris, 2003, 619 pages.
· N'DA Paul « Méthodologie de la recherche de la problématique à la discussion des résultats : Comment réaliser un mémoire, u
collection PEDAGOGIE.
2. ARTICLES ET RAPPORTS
· AGBIA Lucien, « Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence », PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 20
· AGBIA Lucien, « Les 500 premières entreprises de Côte d'Ivoire », PME MAGAZINE, hors-série n°18, EDIPRESS, Abidjan, 2009, 9
· AGBIA Lucien, « Marché bancaire ivoirien : L'effervescence », PME MAGAZINE, hors-série n°13, EDIPRESS, Abidjan, 2008, 78 pa
· AGBIA Lucien, « Où trouver des fonds pour créer son entreprise ? », PME MAGAZINE, hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009
· BAMBA Mamadou et MIESSAN Mathieu, « La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémo
2008, 99 pages.
· BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE DE GRAP
· BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. spéciale 1
· BRVM, « Zoom sur une valeur de la cote : SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à l'épargne », REVUE TRIME
· BRVM, « Zoom sur une valeur de la cote : UNIWAX/ Apprendre la Bourse : Les opérations sur titres », REVUE TRIMESTRIELLE,
· CLARE Bertrand et THIEBAUT Dominique, « ATLASECO 2010 », LE NOUVEL OBSERVATEUR, Ed. MEDIAOBS, Paris, 2010, 266 pa
· YAO Augustin, KALAMBRY Alexis and all, « Banques africaines : Le grand défis des ressources humaines », AFRIQUE COMPETE
3. WEBOGRAPHIE
· www.cain.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFG_198_0031
· www.memoireonline.com/07/09/2285/m_Le-marche-financier-regional-de-lUEMOA-et-les-entreprises-Burkinabe-Quel-bilan-un
08/02/2010.
ANNEXE I
ANNEXE II
BRVM ET AU DC/BR.
Structure :
Fonction :
Contact :
1 -- Le marché financier est-il organisé efficacement de sorte à répondre aux attentes des entrepreneurs désirant obtenir des fonds ? Justifier la répo
Pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
3 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché primaire du marché financier ? Pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
4 -- Parmi les formes d'entreprises suivantes laquelle/lesquelles peut/peuvent accéder au marché secondaire du marché financier ? Pourquoi ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
5 -- Quelle est la durée nécessaire pour une levée de fonds par une entreprise lorsqu'elle a effectué un appel public à l'épargne ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
6 -- Apres avoir franchi l'étape de son introduction au marché primaire, combien de temps mettent les titres pour être cotés ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
7 -- Une société peut-elle être présente à la fois sur le marché des actions et sur celui des obligations ? Pourquoi ?
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
8 -- Une société peut -elle décider de ne pas coter ses obligations émises sur le marché primaire ? justifiez votre réponse svp.
OUI NON
....................................................................................................................................................................................................................................
9 -- Quelles sont au niveau du marché boursier les indicateurs qui nous permettent d'apprécier la situation financière d'une entreprise ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
11 -- Vu le nombre élevé d'entreprises répondant aux critères de taille, de formes etc. comment se fait-il qu'après dix années d'existence, quelques-u
......................................................................................................................................................................................................................................................
12 -- Quels sont les avantages liés à l'introduction en bourse pour une société ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
13 -- Une société introduite en bourse peut-elle à un moment donné décider de se retirer pour des raisons personnelles ? Pourquoi ?
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
14 -- Quelle est/sont le/les secteur(s) d'activité(s) qui a/ont bénéficié(s) largement de leur introduction en bourse ? (pouvez-vous nous citer quelques
......................................................................................................................................................................................................................................................
15 -- Qu'en est-il du marché des droits ? Pourquoi l'activité sur ce marché est presque inexistante ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
16 -- Quels sont les « faits » qui traduisent un développement ou une croissance d'une entreprise cotée ? (augmentation de capital ...)
......................................................................................................................................................................................................................................................
17 -- Les différents taux offerts par le marché financier sont-ils plus avantageux par comparaison à ceux offerts par les banques ? Justifiez votre rép
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
18 -- Quelle est la différence entre la valeur nominale d'une action et sa valeur d'émission ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
19 -- La fiscalité appliquée au niveau du marché financier est-elle favorable aux sociétés cotées et non cotées ? Justifiez votre réponse svp
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
20 -- Pouvez-vous nous donner au moins 3 exemples de sociétés cotées ayant vu leur situation financière s'améliorer suite à leur introduction en bou
......................................................................................................................................................................................................................................................
21 -- S'agissant des conditions d'admission actuelles à remplir, est-il aisé selon vous pour une PME/PMI de s'introduire sur le marché financier ?
OUI NON
Pourquoi?
......................................................................................................................................................................................................................................................
22 -- Les conditions admises pour l'obtention de financement sur le marché boursier sont-elles plus avantageuses que celles imposées par les banqu
OUI NON
Pourquoi?
.............................................................................................................................................................................................................................................................
23 -- Quelles sont les particularités de la BRVM dans le financement des entreprises en Côte d'Ivoire ?
FORCES :...............................................................................................................
.............................................................................................................................
FAIBLESSES :.......................................................................................................................................................................................................................................
24 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui ont fait faillite suite à leur introduction en bourse ? Pourquoi ?
OUI NON
25 -- Existe-t-il des cas de sociétés qui ont connu une amélioration de leur situation financière voire même un développement de leur structure suite
OUI NON
Exemple(s) :........................................................................................................................................................................................................................................
26 -- D'après vous le projet de « pré listing compartiment » permettra-t-il de faire augmenter le nombre de sociétés cotées ? les conditions d'admissio
au marché primaire et secondaire ? Pourquoi ?
OUI NON
.............................................................................................................................................................................................................................................................
27 -- Quelles sont les actions à envisager pour rendre ce type de financement efficace ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
ANNEXE III
.............................
Structure :
Fonction :
Contact :
......................................................................................................................................................................................................................................................
2 -- Le réseau bancaire est-il efficacement organisé de sorte à répondre aux attentes des entrepreneurs ? justifiez votre réponse svp.
......................................................................................................................................................................................................................................................
Banque commerciale.
Banque spécialisée.
Banque mixte.
Autres (précisez svp) :.......................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
5 -- Quelles sont les différentes causes qui poussent les PME/PMI à solliciter un crédit auprès d'une banque ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................
6 -- Quelle est la moyenne des dossiers de demande de crédit, sollicités par les PME/PMI, traités par mois ?
Moins de 10 De 10 à 20 Plus de 20
OUI NON
8 -- Quels est le secteur d'activité au niveau des PME/PMI qui a le plus bénéficié de financement de votre banque au cours de votre dernier exercice ?
Industrie manufacturière.
Commerce de gros.
Commerce de détail.
Services.
9 -- Quelle est la proportion moyenne de dossiers de demande de crédit sollicitée par les PME/PMI, qui ont bénéficié de votre part d'un financement a
demande de crédits ?
................................................................................................................................................................................................................................................
11 -- Les PME/PMI qui ont subi un refus de leur demande de crédit ont-elles un compte Entreprise domicilié dans vos livres ?
OUI NON
12 -- Avez-vous une bonne connaissance des différents entrepreneurs des PME/PMI qui vous approche pour des demandes de crédits ?
13 -- Comme on le dit souvent la confiance inspirée au banquier par l'équipe de management de l'entreprise est très importante lors de la sollicitation
solvable ? Pourquoi ?
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
14 -- Quels est le processus d'analyse d'un dossier de demande de crédit par votre banque ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
16 -- Combien de temps met une entreprise pour encaisser le montant du crédit que vous lui accordez en général ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
OUI NON
Si Oui, quelle est la proportion qu'elles représentent par rapport à l'ensemble de votre portefeuille clientèle entreprises ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
18 -- Quels sont les différents types de crédits proposés à la clientèle PME/PMI ? Quelles sont leurs caractéristiques ainsi que leurs durées respectiv
......................................................................................................................................................................................................................................................
19 -- Quels sont les documents que vous exigez impérativement pour la constitution d'un dossier technique complet de demande de crédit par les PM
......................................................................................................................................................................................................................................................
20 -- Quelles sont les informations (en termes de ratio) que vous recherchez au cours de l'analyse financière des documents collectés ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
21 -- Quels sont les différents taux d'intérêts que vous proposez aux PME/PMI ?
................................................................................
OUI NON
Si Oui, lesquels ?
....................................................................................................................................................................................................................................
23 -- La réglementation bancaire actuelle est-elle favorable à l'octroi de crédits sollicités par les PME/PMI ? Pourquoi?
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
24 -- Quelles sont les garanties exigées des PME/PMI en matière de demande de crédit ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
25 -- Quelles sont les garanties qui sont difficiles à rassembler par les PME/PMI ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
26 -- Quelles sont les particularités de votre banque dans le financement des PME/PMI ?
FORCES...............................................................................................................................................................................................................................................
FAIBLESSES.........................................................................................................................................................................................................................................
27 -- Quels sont d'après vous les axes possibles d'amélioration de vos prestations quant à l'octroi de crédits aux PME/PMI ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
ANNEXE IV
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES PME/PMI QUESTIONNAIRE ADRESS
Structure :
Fonction :
Contact :
......................................................................................................................................................................................................................................................
2 -- Quelles sont les causes qui vous obligent à solliciter les banques pour une demande de crédits ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
3 -- Quels sont les différents types de crédits que vous demandez aux banques ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
4 -- Votre banque vous a-t-elle déjà refusé une demande de crédit ? Pourquoi?
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
5 -- Quel est l'impact d'un rejet de votre demande de crédit sur le déroulement normal de vos activités ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
6 -- Dans le cas où la banque accepte d'octroyer le crédit demandé, quelle est la durée nécessaire au décaissement du montant du crédit convenu ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
7 -- Le financement via les banques vous a-t-il permis d'améliorer votre situation financière ou a-t-il favorisé le développement de votre entreprise ? J
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
8 -- D'après vous quels sont les critères d'analyse que les banques utilisent pour l'étude d'un dossier de demande de crédits ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
9 -- Tout en sachant que l'octroi de crédits représente un risque pour la banque prêteuse, quelles sont les garanties que les banques ont tendance à v
......................................................................................................................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................................................................................................................
11 -- Quels sont les différents taux que vous impose la banque lors d'une demande de crédit ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
Elevés.
13 -- Quels sont les documents que vous exige la banque pour la constitution d'un dossier technique complet de demande de crédit ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
OUI NON
Si Oui lesquelles ?..............................................................................................................................................................................................................................
15 - Savez-vous de combien de banques est composé le réseau bancaire ivoirien ? De combien d'agences ? et parmi elles, lesquelles sont des banque
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
Mauvaise
Normale
Bonne
OUI NON
Quel est le rôle qu'il joue lorsque votre entreprise exprime un besoin de financement externe ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
18 -- Que savez-vous du marché boursier, de ses conditions d'accès, de ses intervenants et de son fonctionnement ?
......................................................................................................................................................................................................................................................
19 -- N'est-il pas avantageux pour votre société d'obtenir ses financements à partir du marché financier ? justifiez svp votre réponse.
OUI NON
......................................................................................................................................................................................................................................................
OUI NON
Si Oui lesquelles ?..............................................................................................................................................................................................................................
Signature :
ANNEXE V
N°
REPONSE 1 REPONSE 2 REPONSE 3
Question
PME PME PMI
Etablissement FORWARD BIG BETER GALAXY INFORMATIQUE Société Nouvelle des Produits C
ETS FOB2 GALAXY INFORMATIQUE SNPC
1 Entreprise individuelle S.A.R.L S.A.R.L
OUATTARA Bertrand SAYEGH Tarek HALLAL Alia
07 84 89 84 05 05 10 51 21 75 42 80
Maîtrise de gestion RAS RAS
2 40 RAS
Librairie papeterie Vente de matériels Fabrication de produits chim
informatiques
RAS Plus de 10
Financement de
l'accroissement
2 Financement du BFR Augmentation de la Financement des besoins de tr
rentabilité
Diversification des articles
Découvert,
Découverts,
Escompte,
3 Crédit de très court et de court terme Escompte,
Crédit documentaire,
Crédit import
Crédit-bail sur véhicules
4 Oui Oui Oui
Réduction de nos ambitions
Non satisfaction des besoins de la clientèle commerciales
Pas de conséquence directe mais retards sur règlemen
5 Baisse du chiffre d'affaire et du résultat, Ralentissement de l'activité
d'approvisionnement sur matières
Problème de trésorerie Non satisfaction de la
demande
6 3 semaine et plus entre 30 et 120 jours Immédiat
Augmentation des
importations annuelles
Satisfaction continuelle de la
clientèle, Impacts positifs: règlement rapide de
7 RAS
augmentation du chiffre Impacts négatifs: augmentation des charge
d'affaire et du rendement,
augmentation de l'effectif du
personnel
Capital social,
Bilan des 3 derniers exercic
Chiffre d'affaires annuel,
Solvabilité, chiffre d'affaires,
Actifs immobilisés,
8 Capacité de remboursement et d'endettement, Actif immobilisé
Volume des importations,
autonomie financière Actionnariat,
Personnalité du dirigeant et
Activité de la société
ses relations commerciales.
Hypothèques et comptes
9 Gage d'espèces Engagement de l'actionnaire majoritaire par signature
bloqués à l'étranger
N°
REPONSES
Question
0 Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
0 BRVM
0 FOFANA Aminata
0 Assistante Antenne Nationale de la Bourse de Côte d'Ivoire
0 20 32 66 85
1 Bonne organisation (marché régulé, régulier, réglementé avec un organe de contrôle des dates précises de dénouements et des taux intéres
2 Pas profondément (il y a eu des effets psychologiques entrainant une baisse des cours qui a eu pour conséquence d'augmenter le volume d
d'une interconnexion entre la BRVM et les autres places boursières.
3 ET 4 S.A
5 Cela dépend du rôle que va jouer la société de gestion et d'intermédiation
6 RAS
7 Oui (cas de SIFCA-CI)
8 Oui, s'il s'agit d'emprunts privés
9 Capitalisation boursière, dividendes distribués, valeur ajoutée, résultat net, etc.
10 Confère lexique
11 Refus de respecter la transparence, refus d'ouvrir le capital au public
12 Obtention de capitaux longs, amélioration de l'image, de la notoriété de l'entreprise, motivation du personnel, valorisation de la société
13 RAS
14 Télécommunication, industrie
15 Marché peu connu
16 Augmentation de capital, augmentation des dividendes distribués, amélioration du résultat net...
17 Taux d'intérêts du marché financier sont plus intéressants que ceux du réseau bancaire (les taux d'intérêts sur obligations tournent autour d
18 Confère lexique
19 Pas toujours car il y a des taux qui sont revus à la baisse (exemple le taux d'imposition concernant les intérêts sur obligations qui sont pass
20 SMB-CI, SOLIBRA-CI, SIVOM-CI
21 Pas aisé pour les PME/PMI de s'introduire sur notre marché du fait de l'exigence d'abord au niveau de la forme juridique
22 Conditions avantageuses comparées à celles des banques (de nombreuses sociétés obtiennent le financement à long terme souhaité sur c
23 Marché organisé, financement à long terme, place boursière plus sécurisée que les autres places etc.
23 Conditions d'admission, faiblesse des produits offerts, lourdeurs procédurales, fiscalité non harmonisée.
24 Oui mais aucun lien avec son introduction en bourse
25 RAS
26 Bonne perspective nous sommes optimistes quant à l'augmentation du nombre de société sur ce marché car les conditions ont été analysé
27 Organiser des séminaires pour mieux nous faire connaitre, proposer de nouveaux produits, alléger les procédures en générale (admission et
08 décembre 2009
N° Question REPONSES
0 Dépositaire Central / Banque de Règlement
0 DC/BR
0 KANDE Oumou
0 Responsable Back-Office
0 20 32 66 85
1 Bonne organisation (ce marché offre beaucoup d'opportunités aux investisseurs, il est ouvert aux sociétés solvables, il est bien réglemen
2 Pas profondément (car la BRVM a assez de clients nationaux et régionaux)
3 ET 4 S.A
5 La durée varie selon le programme de communication (publicité...), cela dépend du rôle joué par la SGI mais en général c'est environ de 1
6 De manière automatique mais il ne faut pas dépasser 3 jours
7 Oui (c'est le cas de NESTLE, SMB, SAFCA, etc.)
8 Non dès lors qu'il y a APE, il y'a obligation de coter
9 Capitalisation boursière, paiement de dividende, per etc.
10 Confère lexique
11 La transparence effraie certains dirigeants et d'autres refusent d'ouvrir leur capital au public
12 Bonne image, capitaux longs, notoriété, transparence(les investisseurs ont confiance en la société), marché réglementé donc la société p
13 Oui (en cas de faillite)
14 Secteur télécommunication
15 RAS
16 Capitalisation boursière, cours de l'entreprise, vérification des dividendes, etc.
17 Taux avantageux (taux du marché financier varient tandis que ceux du système bancaire restent fixes)
18 Confère lexique
19 www.chamco-ci.org/fiscaliteuemoa.htm
20 Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la BRVM 2006-2007
21 Conditions pas avantageuses pour les PME/PMI
22 RAS
23 Financement à long terme de l'activité des entreprises, marché organisé et réglementé, les taux varient.
23 RAS
24 Oui mais cela n'est pas lié à son entrée au marché boursier
25 Voir année boursière 2005-2006 et les 10 ans de la BRVM 2006-2007
26 Bon projet avec des conditions plus souples (ex: une seule année de compte certifié)
27 Plusieurs actions sont à envisager au niveau du Conseil Régional et de l'Etat
05 janvier 2010
N° Question REPONSES
0 SOCIETE GENERALE DE BANQUES EN CÔTE D'IVOIRE
0 SGBCI
3 Banque universelle
0 JOULAUD Jean-Marc
0 Directeur commercial entreprises
0 20 20 15 54
2 Pas suffisamment
4 Aucun
5 Besoin de financement à court terme, besoin de financement à moyen et long terme, besoin de financem
6 > 20
7 Oui
8 Secteurs de l'industrie manufacturière, commerce de gros, de détail, entreprises de services.
9a > 50%
9b <25%
10a Bonne qualité des dossiers
10b Documents portant des données illogiques
11 Oui
12 Bonne
13 Aucun
14 Voir questionnaire
15 D'une semaine à un mois
16 Dépend du financement accordé
17a Oui
17b 80%
18 Crédit court, moyen et long terme
19 3 derniers bilans, prévision en termes d'activité et de rentabilité sur la durée de demande de crédit, descri
20 Ratio d'endettement (fonds propre/ dette long et moyen terme)
21 TBB (10.75%) + majoration suivant plusieurs critères (taille, risques et les garanties proposées)
22 Non remboursement, risque de retard, risque d'image
23 C'est lié à l'environnement de l'entreprise et non pas à la réglementation bancaire elle-même et à la défail
24 Caution personnel, gage des marchandises, nantissement du matériel, hypothèque, garanties extérieures
25 Hypothèque et garanties extérieures
26a Expérience, liquidité disponible, bonne image, solidité de la banque, services à la carte aux entreprises
26b RAS
27 RAS
06 janvier 2010
N°
REPONSES
Question
0 BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE DE CÔTE D'IVOIRE
0 BICICI
3 Banque mixte
0 JABER ADOU Lina
0 Responsable d'agence
0 20 32 67 30 / 09 09 09 28
2 Rés Réseau bancaire efficace (concernant la BICICI nous avons des outils de suivi et des produits adaptés aux besoins des des entrepren
4 Aucun
5 Besoins de trésorerie, besoin d'investissement (financer leurs activités en général)
6 10 à 20
7 Oui
8 Commerce de détail (surtout dans le domaine de la santé on fait référence aux pharmacies)
9a >50%
9b 25% à 50%
10a Présence de garantie, bon environnement du compte
10b Absence de garanties suffisantes
11 Oui
12 Bonne connaissance
13 Aucun lien
14 Bilan-environnement-analyse
15 > 30 jours
16 De 30 jours a 180 jours
17a Oui
17b Pas de chiffre précis mais le nombre de comptes professionnels dépasse largement celui des comptes particuliers
18 Crédit à court terme (découvert, facilité de caisse), à moyen terme (crédit d'investissement) et à long terme etc.
19 Bilan, compte d'exploitation personnel (crédit à moyen terme) et plan de trésorerie (crédit à court terme)
20 Ratio de solvabilité (norme : 20% pour les entreprises commerciales et 25% pour les entreprises industrielles), ratio d'endettement (dette
21 TBB (11%) + 5 points en général, le taux d'intérêt définitif est fixé après négociation entre la banque et le demandeur de crédit
22 Risque de non remboursement
Réglementation bancaire efficace (on est dans un environnement de concurrence parfaite, on a des taux de références qui tournent actue
23 veulent.
24 Hypothèque ou caution d'une tierce personne, espèce ou titres, etc.
25 Hypothèque et les espèces
26a Longue expérience, existence d'un département filière professionnelle pour les PME/PMI, produits adaptés aux besoins de la clientèle ent
26b Circuit de décision est long, les garanties exigées doivent couvrir notre engagement à hauteur de 100% au moins
27 Se prononcer rapidement sur les dossiers de demandes de crédits et se sécuriser sans trop exiger au client
20 janvier 2010
N°
REPONSES
Question
0 BANQUE OF AFRICA - CÔTE D'IVOIRE
0 BOA-CI
3 Banque commerciale
0 ABO Marc
0 Adjoint Sous-Directeur du réseau
0 20 30 34 00 aux postes 614 ou 479
2 Efficace à leur niveau tant au plan national qu'a l'international
4 Pas profondément
5 Crédits de court, de moyen et de long terme
6 >20
7 Oui
8 Tous les secteurs
9a 25% à 50%
9b 25% à 50%
10a Domiciliation des règlements et de paiements, marché que possède l'entreprise, un peu de jugement de valeur
10b Pas de signature, garanties, informations fournies ne sont pas logiques
11 Oui
12 Pas suffisamment
13 Aucun
Réception du dossier--> simulation(consiste à faire ressortir la quotité)--> avis du gestionnaire(si négatif, fin du processus/si positif : suite du
d'exploitation(en général les 2 ont le même avis-si négatif fin du processus, le gestionnaire contacte le client et l'informe/si positif : suite du
14 des fonds à la disposition du client.
15 7 jours à 30 jours
16 Environ 7 jours
17a Oui
17b 40%
18 Crédits de court terme (facilité de caisse, découvert bancaire), de moyen et de long terme (crédits de financement et de développement de l
19 Courrier de demande de crédits, états financiers, copie du dernier dossier de crédit(s'il existe),copie des garanties, évolution de l'entreprise(c
de l'exercice précédent, bref historique de l'entreprise, liste claire de son actionnariat, description de l'activité, liste des principaux produits et
règlements, liste des concurrents, etc.
20 RAS
21 TBB = 10.75% et les autres taux sont négociables suivants plusieurs critères.
22 Falsification des dossiers comptables, garanties non remboursées, dépôt de bilan en cas de mauvaise gestion, etc.
23 Défavorable (aux niveaux suivants : TBB élevé comparé à celui des Etats-Unis, ratios et trop d'exigences)
24 Hypothèque, DAT, compte bloqué, assurance
25 Hypothèque
26a Large étendue du réseau, transparence, banque indépendante, produits en développement (passage bientôt de Corporate Bank à Retail Bank
26b Dépendent de la réglementation bancaire (concernant le TBB trop élevé), faible taux de bancarisation, non identification des PME/PMI dans
Proposer des produits attractifs à des taux attractifs, création d'une structure commune à toutes les banques pour d'éventuelles critiques su
27 entreprise, entreprise multinationale dans notre portefeuille entreprise.
14 janvier 2010
N° Question REPONSES
0 ACCESS BANK
0 ACCESS BANK
3 Banque commerciale
0 De GONZAGUE Yannick
0 Gestionnaire
0 48 07 93 10
2 Pas suffisamment
4 Oui
5 Besoins d'investissements, financement de bons de commande, difficultés dans la gestion des charges quotidiennes
6 <10
7 Oui
8 Commerce de gros
9a 25%
9b 25% à 50%
10a Niveau de garanties proposées par les clients
10b Complexité du business plan
11 Oui
12 Pas suffisamment
13 Aucun lien
14 Etude du fonctionnement de l'activité, étude du positionnement de l'entreprise sur le marché, de l'équipe managériale, des créances client
15 7 jours
16 7 jours maximum
17a Oui
17b 100%
18 Découverts bancaires : 12 mois, crédits de court terme : maximum 6 mois et financement de bons de commande : ponctuel.
19 Etats financiers et business plan
20 Ratio de solvabilité, d'endettement, de rentabilité tous avec une norme égale à 65%
21 Taux plus bas que ceux proposés par les autres banques
22 Risques de non remboursement, risque de détournement de fonds, risque sur la garantie apportée par le client
23 Efficace
24 Dépôt en espèce, hypothèque sur un bien, caution personnelle de demandeur etc.
25 Hypothèque et dépôt en espèce
26a RAS
26b RAS
27 RAS
21 janvier 2010
ANNEXE VI
LA TARIFICATION AU NIVEAU DU MARCHE BOURSIE
SOMMAIRE..........................................................................................................1
REMERCIEMENTS..................................................................................................4
SIGLES ET ABREVIATIONS.....................................................................................6
LEXIQUE..............................................................................................................8
AVANT-PROPOS..................................................................................................11
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................12
DEMARCHE METHODOLOGIQUE...........................................................................16
a) Ses missions....................................................................................34
b) Ses objectifs....................................................................................35
2) Premier compartiment..................................................................36
3) Second Compartiment..................................................................37
C. LA COTATION.....................................................................................39
D. LA COMPENSATION.............................................................................41
E. LA TARIFICATION................................................................................41
A. DEFINITION DE LA BANQUE..................................................................43
B. ROLES DE LA BANQUE.........................................................................43
A. DEFINITION DU CREDIT........................................................................46
1) Le nantissement.......................................................................49
2) L'hypothèque..........................................................................49
b) Les garanties personnelles..................................................................50
1) Le cautionnement.....................................................................50
2) L'aval...................................................................................50
3) Le gage..................................................................................50
A. LA FORME JURIDIQUE..........................................................................51
a) Définition......................................................................................52
b) Mode de calcul................................................................................52
a) Définition......................................................................................53
b) Mode de calcul................................................................................53
a) Définition......................................................................................54
b) Mode de calcul................................................................................54
F. LE PAY-OUT RATIO..............................................................................54
a) Définition......................................................................................54
b) Mode de calcul................................................................................55
G. LA PLUS-VALUE..................................................................................55
a) Définition ......................................................................................55
b) Mode de calcul................................................................................55
b) Prix d'émission................................................................................56
J. LA NOTATION.....................................................................................57
K. SPECULATION.......................................................................................57
II. LES CONCEPTS ET OUTILS FINANCIERS UTILISES DANS NOTRE ANALYSE BANCAIRE.................................................................................................58
B. ANALYSE FINANCIERE.........................................................................58
C. LA NOTION DE CRITERE.......................................................................59
CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS A LA BRVM DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI...................................................................
b) L'entrée en Bourse...........................................................................65
a) Pour la société..................................................................................67
2) Notoriété................................................................................67
3) Croissance externe.....................................................................67
5) Financement ultérieur.................................................................68
2) Planification successorale...........................................................68
3) Nantissement..........................................................................69
II. L'EXIGENCE DE FORME JURIDIQUE : UN OBSTACLE POUR LE MOMENT INFRANCHISSABLE POUR LES PME/PMI.......................................................69
III. PROPORTION DE SA IVOIRIENNES COTEES PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL DE SA INSCRITES A LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRI
VI. LES TYPES DE FINANCEMENT POSSIBLES DES PME/PMI PAR LE CANAL DE LA BRVM : EMISSION OU INVESTISSEMENT..........................................
1) La capitalisation boursière............................................................85
4) Le rendement..........................................................................87
5) Le pay-out ratio.......................................................................88
CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS AUX BANQUES DANS LE FINANCEMENT DES PME/PM.............................................................
b) Opinion des dirigeants des PME/PMI sur les taux d'intérêts offerts par les banques........................................................................................106
G. LA REGLEMENTATION BANCAIRE.........................................................108
CHAPITRE III : EVALUATION DES FORCES ET FAIBLESSES DE NOS DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUE...........................................................................
A. LES FORCES.......................................................................................117
B. LES FAIBLESSE.................................................................................118
A. LES FORCES.......................................................................................120
B. LES FAIBLESSES.................................................................................121
A. LES FORCES........................................................................................123
B. LES FAIBLESSES.................................................................................123
CHAPITRE IV : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS A L'ENDROIT DES DIFFERENTS ACTEURS ECONOMIQUES APPROCHES....................................
IV. REPONSES AUX QUESTIONS SOULEVEES DANS LA PROBLEMATIQUE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES............................................................131
CONCLUSION GENERALE....................................................................................138
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................146
* 1 _ Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN, « La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, A
* 2 _ Mamadou BAMBA et Mathieu MIESSAN, « La problématique du financement des PME sur le marché bancaire ivoirien », Mémoire de fin de cycle (Master Finance et Marchés des Capitaux), UFRA, A
* 3 _BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 13.
* 5 _Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, République du Niger, Sénégal, République Togolaise.
* 6 _Monsieur Philippe-Henri DACOURY-TABLEY, de nationalité ivoirienne, il est nommé Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) depuis le 8 février 2008 par le Conseil
l'UMOA.
* 8 _BRVM, « Zoom sur une valeur de la cote : SHELL Côte d'Ivoire / Apprendre la Bourse : Appel public à l'épargne », REVUE TRIMESTRIELLE, N°43, Ed. ACDI, Canada, 2009, page 15.
* 10 _BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 37.
* 11 _ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 52.
* 12 _ Raymond GUILLIEN, Jean VINCENT and all « Lexique des termes juridiques », 14ème Edition DALLOZ, Paris, 2003, page 70.
* 13 _Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence », PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 17.
* 14 _Lucien AGBIA, « Banques ivoiriennes : A l'épreuve de la concurrence », PME MAGAZINE, hors-série n°17, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 17.
* 15 _ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF, Alain-Charles MARTINET, Lexique de gestion, Paris, 6ème Edition Dalloz, 2003, page 151.
* 16 _ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 438.
* 17 _ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 260.
* 18
_ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 277.
* 19
_ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 78.
* 20
_
Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 48.
* 21
_ Christian BANLIAT, Idir CHERIEF and all « Lexique de gestion », 6ème édition DALLOZ, Paris, 2003, page 259.
* 22
_
www.brvm.org/Default.aspx?tabid=99&language=fr-FR, visité le 29/03/2010.
* 23
_BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, page 168.
* 24
_
- BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. PRESSE DE GRAPHIQUE INDUSTRIE SA, Mali, 2005-2006, page126.
- BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. spéciale 10 ans, 2006-2007, page
* 25
_
BRVM, « Bourse régionale des valeurs mobilières Afrique de l'ouest 10 ans », L'ANNEE BOURSIERE DE LA BRVM, Ed. Spéciale 10 ans, 2006-2007, pages 118 et 123.
* 26
_ - BICICI, « Rapport annuel 2008 », Abidjan, 2009, page 15.
* 27
_ Gnassingbé Eyadema était un homme politique togolais, né le 26 décembre 1935 à Pya (Togo) et décédé le 5 février 2005 à 10 km du sol tunisien. Il a occupé durant 38 ans, de 1967 à sa mort, le poste
* 28
_ Au pouvoir depuis 1999, le président nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme constitutionnelle très critiquée par la communauté internationale lui permettant de se maintenir en poste a
* 29
_ Lucien CAMARA « La gestion des risques en microfinance : Comment gérer avec efficacité les risques d'une institution de microfinance ? », Ed. PLANTATION, Abidjan, 2006, page 14.
* 30
_Président Directeur Général d'EXCELLFINANCES in Lucien AGBIA « Où trouver des fonds pour créer son entreprise ? », PME MAGAZINE, hors-série n°16, EDIPRESS, Abidjan, 2009, page 44.