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Finances publiques S4/E6

Les 17 types de contrôles :


1. Le contrôle juridictionnel ? La Cour des comptes juge les comptes des comptables
publics. En cas d'irrégularité, la responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable peut
être engagée. On dit alors que le comptable est en débet.
2. Le contrôle politique ? Le Parlement contrôle le Gouvernement par des moyens
d’information et d’investigation et par la mise en jeu de sa responsabilité.
3. Le contrôle Administratif ? Le contrôle de l’action administrative, permet de maintenir
l’appareil d’Etat dans les règles de droit qui la fondent et d’en conforter la légitimité auprès
des citoyens. Le contrôle se justifie par l’inégalité entre l’administration et les administrés,
par l’existence au profit du contrôle administratif de pouvoirs est également l’expression de la
subordination de l’administration à l’acteur politique.
4. C’est un contrôle a posteriori ? il est exercé après l’entrée en vigueur des actes le
contrôle a posteriori, ou exception d’inconstitutionnalité qui s’est traduit depuis 2010 en droit
interne français par la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), ne peut s’effectuer
qu’une fois la loi promulguée et dans le cadre d’un contentieux dont serait saisi un juge.
5. Le contrôle a priori ? Le contrôle a priori a pour avantage d’éviter la naissance de tout
inconvénient de l’inconstitutionnalité de la loi. Les éléments contraires à la Constitution sont
supprimés du texte avant même d’avoir pu porter atteinte à un justiciable.
6. Le contrôle parallèle ? Le présent type de contrôle permet de maintenir un suivi en
parallèle avec l’exécution des budgets au cours d’une année afin d’en tirer les risques qui
peuvent affecter la bonne réalisation des résultats estimes en matière d’exécution
budgétaire.
7. Le contrôle des ordonnateurs ? Les cours suprême des comptes contrôlent non seulement
les comptables, mais aussi les ordonnateurs. Plus précisément, elles contrôlent la gestion
des ordonnateurs. La compétence des ordonnateurs s'étend non seulement aux collectivités
territoriales mais aussi à leurs établissements publics et à leurs organismes.
8. Le contrôle des comptables ? Le ministère des finances opère un contrôle administratif du
travail de ses agents comptables. La Cour des comptes opère un contrôle juridictionnel des
comptes publics afin de s’assurer de leur conformité et sincérité.
9. Le contrôle sur pièce ? Le contrôle sur pièces est constitué par l’ensemble des travaux par
le contrôleur au cours desquels l’administration procède à l’examen critique des déclarations
à l’aide des renseignements et documents figurant dans les différents dossiers qu’elle
détient, et, le cas échéant, établit les redressements ou dégrèvements justifiés. Afin de
confirmer de bien confirmer la bonne transparence des opérations enregistrées.
10. Le contrôle sur place ? Le contrôle fiscal sur place est un contrôle sur terrain, c'est-à-dire
un ensemble d'opérations ou de techniques de vérifications menées sur place ou sur terrain
au sein d’une organisation dans le but de s'assurer de l'exactitude des déclarations
souscrites pour une année.
11. Contrôle de l’opportunité ? Examen de la pertinence du but de la décision prise, son
fondement et sa qualité intrinsèque par rapport au contexte.
12. Le contrôle de matérialité ? Dans le concept de contrôle de la matérialité on s’intéresse a
l’importance d’un élément d’information eu égard à son impact ou son effet sur le
fonctionnement de l’entité auditée. Une expression de la matérialité d’un élément particulier
dans le contexte de l’organisation dans son ensemble.

Ali Bendraou
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13. Le contrôle de l’efficacité ? Le contrôle de l’ "efficacité" est utilisé pour désigner le


résultat attendu, il s'agit de la capacité à arriver au résultat en fonction des objectifs fixés.
14. Le contrôle de l’efficience ? Le terme du contrôle l’ "efficience" qui est l'aboutissement au
résultat, à l'objectif, grâce à l'optimisation des ressources utilisées.
15. Le contrôle de légalité ? Le contrôle de légalité, vérifie la conformité des actes pris par
les collectivités territoriales et leurs établissements publics avec les dispositions législatives
et réglementaires en vigueur.
16. Le contrôle de la conformité ? Elle se définit comme l'obligation de veiller à ce que tous
les intervenants dans une organisation et le personnel s'assurent en permanence que soient
respectées, Les dispositions législatives et réglementaires propres aux activités concernées,
Les normes et usages professionnels et déontologiques, Les codes de conduites notamment
le code éthique et les procédures internes.
17. Le contrôle de la qualité ? Le contrôle de la qualité est activité opération destinée à
déterminer, avec des moyens appropriés, si le produit (y compris, services, documents, code
source) contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences préétablies et
incluant une décision d'acceptation, de rejet ou de retouche.

Les Types des ordonnateurs


- Ordonnateurs : Est qualité d’ordonnateur « toute personne ayant qualité, au nom de l’Etat,
d’une collectivité ou d’un établissement public, pour contracter, liquider une créance ou une
dette, ou encore pour ordonner, soit le recouvrement d’une créance, soit le paiement d’une
dette » …Sont des ordonnateurs, les ministres, maires, présidents des conseils régionaux et
généraux, directeurs d’établissements publics mais également tout administrateur doté par
délégation ou en qualité de suppléant de ce pouvoir financier.
-Sous-ordonnateur : Sont ceux auxquels les autorisations budgétaires sont délégués par les
ordonnateurs. Cette délégation constitue un transfert de compétence : Les ordonnateurs
n’ont plus disposition des crédits qu’ils ont délégués aux sous-ordonnateurs. Ils sont
nommés par voie d’arrêté visé par le ministre des finances. Les sous-ordonnateurs agissent
sous la responsabilité et le contrôle des ordonnateurs qui les instituent.
-Les ordonnateurs délégués : sont les désignés par les ordonnateurs pour exercer leurs
fonctions en leurs nom. Contrairement à la délégation accordée aux sous-ordonnateurs,
cette délégation ne porte que sur la signature.
-Les ordonnateurs suppléants : sont désignés pour exercer les fonctions des sous-
ordonnateurs ou des ordonnateurs délégués, en cas d’absence ou d’empêchement de ces
derniers.
Les Types des comptables publics :
-Comptable public : Est comptable public, tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour
effectuer au nom de l’Etat, des collectivités ou des établissements publics, des opérations de
recettes ou de dépenses ou de maniement de titres soit au moyen de fonds et valeurs dont il
a la garde soit par virement interne d’écritures... Parmi ces comptables, certains répondent à
une appellation spécifique : receveurs des impôts, receveurs des droits de douane,
percepteur…on distingue deux catégories de comptable : de droit et de fait

Ali Bendraou
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1-Comptable de droit :
-Comptable public du trésor : Qui est la trésorerie générale à l’échelon national, les trésoriers
régionaux et provinciaux à l’échelon régional et provincial et les percepteurs à ‘échelon
communal et l’agent comptable centrale des chancelleries diplomatiques et consulaires.
-Comptable public spécial : le comptable de l’enregistrement et timbre, celui des douanes,
des conservations foncières et les greffiers apurés de tribunaux.
2-comptable de fait : toute personne qui effectue, sans titre, des opérations de recettes et de
dépense ou de maniement de valeurs intéressant un organisme public. Il est responsable de
ses opérations dans mêmes conditions que le comptable public auquel il s’est dument
substitué.
Le principe de séparation des fonctions des ordonnateurs et des comptables :
Il peut être énoncé en deux points essentiels :
-Les fonctions des ordonnateurs sont distinctes de celles des comptables.
-les fonctions des ordonnateurs sont incompatibles avec celles des comptables.
Le but de cette séparation tient à feux ordres de considération :
-La nécessité d’une certaine division de travail.
-c’est la condition de l’organisation d’un contrôle des opérations administratives au stade du
paiement.
La Responsabilité des Ordonnateurs et des comptables :
Les ordonnateurs, Contrôleurs ou comptables publics encourent une responsabilité
disciplinaire, civile ou pénale sans préjudice des sanctions de la cour des comptes. Chaque
ordonnateur, Contrôleur ou comptable es responsable des actes qu’il a pris.
Les Ordonnateurs sont Personnellement responsables :

 Du respect des règles d’engagement, de liquidation et d’ordonnancement des


dépensés publiques.
 Le Respect de la règlementation relative aux marchés publics
 Le respect de la législation et la réglementation relative à la gestion du personnel
 Les ordres de réquisition dont ils ont fait usage en matière de paiement des
dépenses publiques
 LE respect des règles relatives à la constatation, à la liquidation et l’ordonnancement
des recettes publiques
Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement responsables de :

 La conservation des fonds et valeurs dont ils ont la garde


 La position des comptes externes de disponibilités qu’ils surveillent ou dont ils
ordonnent les mouvements
 L’encaissement régulier des recettes dont le recouvrement leur est confié
 Du contrôle de la validité de la dépense.

Ali Bendraou
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Le contrôle des ordonnateurs et des comptables publics :


-Les ordonnateurs sont soumis à un contrôle permanent assuré selon les règles propre de
chaque organisme public par les corps et les commissions de contrôle compétents et par le
ministre des finances.
-le contrôle sur place des comptables publics est assuré par les supérieurs hiérarchiques, les
corps de contrôle compétents et par l’inspection générale des finances.
-Le ministre des finances exerce les contrôles susmentionnés par l’intermédiaire de
l’inspection générale des finances.
Les outils d’évaluation de la gestion publique :
L’évaluation doit porter entre autres sur les éléments suivants :

 La pertinence des objectifs par rapport à la stratégie et à la structuration des


programmes
 La prise en compte des composantes d’efficacité Socio-économiques, de qualité de
service et d’efficience de gestion dans la définition des objectifs
 La formulation adéquate des objectifs (Claire et mesurable)
 La cohésion des programmes
 Le découpage éventuel en sous-programme.
 La désignation des acteurs chargés de la mise en œuvre de la politique et l’atteinte
des objectifs.
 Le système de coordination entre les différents acteurs de politique et programmes
intégrés
 ………..

Ali Bendraou

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