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I.

Première Partie : Etapes d’exécution d’une Dépense


Publique
I.1. les Opérations de dépenses
- Les dépenses du pouvoir central, de la province et des entités territoriales
décentralisées sont autorisées respectivement par la loi des finances, l’édit
budgétaire et la décision budgétaire.
L’exécution de la dépense publique comporte deux phases ; la phase
administrative et la phase comptable.
La phase administrative comprend les étapes d’engagement, de liquidation
et d’ordonnancement.
La phase comptable comporte l’étape de payement.
Les dépenses sont engagées, liquidées et ordonnancées avant d’être payées.
Toutefois, certaines dépenses limitativement énumérées peuvent, dans les
conditions prévues par les textes en vigueur, être payées sans
ordonnancement préalable et faire l’objet d’un engagement, d’une
liquidation et d’un ordonnancement de régularisation. (Article 81)
Phase administrative de la dépense publique
- L’engagement juridique de la dépense publique est l’acte par lequel le
pouvoir central, la province ou l’entité territoriale décentralisée crée ou
constate à son encontre une obligation de laquelle résultera une charge. Il
est consécutif ou concomitant à l’engagement comptable qui consiste à
réserver les crédits.
Les autorisations d’engagement constituent la limite supérieure des
dépenses pouvant être engagées.
Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses
pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année.
- Sous réserve des dispositions particulières concernant les crédits évaluatifs,
les engagements sont limités au montant des autorisations d’engagement
régulièrement inscrites dans les lois des finances, les édits budgétaires et les
décisions budgétaires. Ils sont soumis au visa préalable des contrôleurs
budgétaires.
Ils sont retracés dans la comptabilité administrative de l’ordonnateur.
- La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le
montant exact de la dépense. Elle est faite par les ordonnateurs au vu des
titres et pièces établissant le droit acquis par les créanciers.
Sauf dans les cas d’avance ou de paiement préalable autorisés par les lois et
règlement, les ordonnateurs peuvent fixer droits des créanciers, y compris
pour ce qui concerne les acomptes sur les marchés des travaux, biens ou
services, qu’après constatation du service fait.
- L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel l’ordonnateur donne
l’ordre au comptable public assignataire, conformément aux résultats de la
liquidation, de payer la dette de l’Etat.
A cet effet, l’ordonnateur émet un titre de paiement qu’il transmet au
comptable public pour prise en charge et règlement.
- Un décret du Premier ministre, délibéré en Conseil des ministres, sur
proposition du ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses
attributions, fixe la forme et les énonciations du titre de payement. (Articles
82 ; 83 ; 84 ; 85 et 86)
Phase comptable de la dépense publique
- Le paiement est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Sous réserve
des exceptions prévues par les lois ou règlement, les paiements ne peuvent
intervenir avant :
 l’échéance de la dette
 l’exécution du service ;
 la décision individuelle d’attribution des subventions ou allocations.
Toutefois, des acomptes et des avances peuvent être consentis au personnel,
aux entrepreneurs, aux fournisseurs et aux prestataires des services
conformément aux lois et règlements en vigueur.
- Les comptables publics principaux assignataires des dépenses procèdent à
la mise en règlement des titres de paiement.
Le décaissement se fait par relise d’espèces, par virement ou d’autres
instruments de paiement dans les conditions autorisées par les lois et
règlement en vigueur.
Le paiement d’une dépense est libératoire lorsque le décaissement
intervient selon l’un des modes de règlement prévus l’alinéa précèdent au
profil du créancier attiré ou de son représentant qualifié.

- Les comptables publics principaux assignataires sont chargés de vérifier la


régularité des opérations d’engagement, de liquidation, et
d’ordonnancement de chaque dépense au moyen des pièces justificatives
dûment prévues par les lois et règlement en la matière.
- Tout opposition ou toute autre signification ayant pour objet de suspendre
le paiement doit être adressée au comptable public principal assignataire de
la dépense. A défaut pour le saisissant ou l’opposant de remplir les
formalités prescrites en la matière, l’opposition ou la signification sera
réputée non avenue.

- Lorsque le créancier de l’Etat refuse de recevoir le paiement, la somme


constatée est consignée auprès du comptable public principal assignataire et
l’opération est enregistrée dans sa comptabilité dans l’attente de la solution
du litige.

- Lorsqu’à l’occasion des contrôles prévus en matière de dépenses à


l’article137 du présent décret, des irrégularités sont constatées par le
comptable public principal assignataire, il est tenu de retisser de payer la
dépense.
Le comptable public principal assignataire est tenu d’adresser à
l’ordonnateur concerné une déclaration écrite et motivée de son refus de
payer, accompagnée des pièces rejetées avec une copie réservée au ministre
ou échevin ayant les finances dans ses attributions.
Si, malgré le refus de payer du comptable public principal assignataire, le
ministre ou échevin ayant les finances dans ses attributions au niveau du
pouvoir central, provincial et local, saisi par l’ordonnateur concerné, donne
ordre, par écrit, d’exécuter le paiement, le comptable public principal
assignataire annexe au titre de paiement, une copie de la déclaration de rejet
et l’original de l’acte de réquisition qu’il a reçu et en adresse copie à la cour
des comptes. Dans ce cas, la responsabilité du ministre ou l’échevin ayant
les finances dans ses attributions au niveau du pouvoir central, provincial et
local subroge celle comptable public principal assignataire et ce dernier
procède au paiement sans délai.
Le comptable public principal assignataire ne peut exécuter un ordre de
réquisition du ministre en charge des Finances au niveau central, provincial
et de l’échevin en charge des Finances au niveau local, si son rejet est
motivé par :
 L’absence des crédits disponibles ;
 Le défaut de service fait ;
 L’absence de visa préalable du contrôleur budgétaire ;
 L’omission ou l’irrégularité des pièces.
(Articles 87, 88, 89, 90, 91 et 92 du RGCP)

La prescription en matière des dépenses publiques


- Sans préjudice des dispositions prévues en matières civiles, toute créance
non payée et non réclamée par le bénéficiaire dans le délai de quatre ans à
partir du premier jour de l’année suivant celle au cours de laquelle les droits
ont été acquis, est prescrit au profit de l’Etat.
Ce délai peut être suspendu ou interrompu suivant les intentées par le
créancier pour obtenir paiement.
Les cas interruptifs de prescription sont :
 La demande de paiement ou la réclamation écrite du créancier ;
 Le recours formé devant une juridiction ;
 La communication écrite d’une administration concernant le lait
générateur, l’existence, le montant ou le paiement de la créance,
l’émission d’un moyen de règlement.
Le cas suspensifs des prescriptions sont :
 L’incapacité du créancier ou le cas de force majeure le
concernant ;
 L’opposition par un tiers.
(Article 93 du RGCP)

 Concernant des Opérations de trésorerie et de patrimoine (confer les


articles 94 à 109 du RGCP).

 Pour en savoir plus sur des opérations d’exécution du budget et sur les
opérations de Dépense voir le Manuel des procédures et du circuit de la
dépense publique.

La garde des fonds publics par la Banque Centrale du Congo


- Sauf dans le cas prévus aux articles 99 et 100 du présent décret, toutes les
administrations et tous les services publics, y compris les projets émargeant
au budget du pouvoir central, sont tenus de déposer toutes leurs
disponibilités dans le compte général du Trésor ouvert en livres de la
Banque centrale du Congo qui assure, conformément à l’article 176 de la
constitution, la garde des fonds publics.
- Sous réserve des dispositions de l’article 100 du présent décret, toutes les
administrations et tous les services publics, y compris les projets émargeant
aux budgets des provinces et des entités territoriales décentralisées, sont
tenus de déposer toutes leurs disponibilités dans le compte unique ouvert
par la province ou par l’entité territoriale décentralisée en les livres de la
Banque Centrale du Congo qui assure, conformément à l’article 176 de la
Constitution, la garde des fonds publics.
- Les modalités de dépôts et de retraits de fonds publics à la Banque Centrale
du Congo font l’objet d’une convention entre la Banque Centrale du Congo
et le Trésor public.
Cette convention détermine les modalités d’ouverture et de fonctionnement
des comptes ainsi que les pièces justificatives à produire.
Ces modalités concernent le dépôt et le retrait des fonds, la nature des
imprimés de valeur, les procédures utilisées, les heures d’ouverture des
guichets de la Banque Centrale du Congo, les délais exigés pour les retraits
des fonds, les modalités de plafonnement des comptes ainsi que les
procédures de correction d’écritures.
(Article 124 ; 125 et 126 du RGCP)

Gestion des Finances du Pouvoir central


 L’autorité responsable
L’ordonnateur est chargé de la tenue et du suivi de la comptabilité administrative
de l’engagement des dépenses ou de la constatation des recettes jusqu’à
l’ordonnancement.
Le comptable public est habilité à tenir la comptabilité des opérations
budgétaires de recouvrement de recettes et de paiement de dépenses, qui
constituent la comptabilité générale de l’ensemble des opérations.
Le comptable public tient également la comptabilité des matières.
(Article 101 de la LOFIP)
La compétence et de la responsabilité en matière d’exécution du budget
Sont compétents en matière d’exécution du budget, l’ordonnateur et le comptable
public.
L’ordonnateur :
Est ordonnateur, le responsable d’institution, le ministre, le responsable de
budget annexe ou la personne déléguée par lui au niveau central et au niveau
déconcentré.
L’ordonnateur a le pouvoir, dans la limite des crédits budgétaires qui lui sont
accordés par les lois de finances, d’engager, de liquider et l’ordonnancer les
dépenses nécessaires au fonctionnement de son institution ou ministère, ou
service déconcentré, ou budget annexe rattaché.
Il le fait dans le respect des lois, règlements et instructions qui régissent la
matière, et sous réserve du pouvoir de régulation des crédits budgétaires du
ministre ayant le budget dans ses attributions et du pouvoir de gestion de la
trésorerie du ministre ayant les finances dans ses attributions.
Dans les conditions fixées par arrêté du ministre ayant le budget dans ses
attributions, un contrôleur budgétaire est affecté auprès de chaque
ordonnateur.
Les dispositions des articles 112 à 115 de la LOFIP déterminent les
modalités du contrôle effectué par le contrôleur budgétaire.
(Articles 103,104 de la LOFIP)
Le comptable public :
Est comptable public, tout agent ayant qualité pour exécuter, au nom et pour
compte du pouvoir central, des opérations de recettes et de dépenses, de
maniement de fonds et valeurs qu’il détient ainsi que les opérations se rapportant
aux biens publics.
Le comptable public chargé de la tenue et de l’établissement des comptes du
pouvoir central veille au respect des principes et des règles de gestion des
finances publiques.
Il relève de la responsabilité du ministre ayant les finances dans ses attributions.
(Article 109 de LOFIP)
REGIME DES SANCTIONS (1)
Les reformes apportées par cette loi ont amélioré la procédure de contrôle
d’administration. Toute personne physique sont passibles des poursuites et
sanctions.
- Les ordonnateurs sont responsables des certifications qu’ils délivrent. Les
membres du Gouvernement encourent, en raison de l’exercice de leurs
fonctions, les sanctions prévues par la constitution et les lois de la
République. Ils sont également responsables des résultats atteints par
rapport aux objectifs attachés au budget de programmes établi et exécuté
sous leur autorité.
Les ordonnateurs, autre que les membres du gouvernement, et les
comptables publics encourent une sanction qui peut être disciplinaire, civile
et/ou pénale.
- Est passible d’une sanction pour faute de gestion au niveau du pouvoir
central, toute personne :
o Qui n’aura pas respecté les règles d’engagement des dépenses ;
o Qui aura engagé des dépenses sans en avoir le pouvoir ou reçu
délégation ;
o Qui aura engagé des dépenses sans disponibilité des crédits ;
o Qui aura effectué une dissimulation de nature à permettre la fausse
imputation d’une dépense ;
o Qui se sera procuré à soi-même ou à autrui un avantage injustifié,
sous toute forme, entrainant un préjudice pour le pouvoir central ;
o Qui aura omis en méconnaissance de la loi fiscale, de remplir les
obligations qu’elle impose aux fins d’avantager indûment les
contribuables ;
o Qui aura enfreint les règles relatives à l’exécution des recettes et des
dépenses du pouvoir central ou à la gestion des biens appartenant au
pouvoir central ou qui, chargée de la tutelle ou du contrôle des
services du pouvoir central, aura donné son approbation aux décisions
incriminées.
La sanction pour faute de gestion réside dans la condamnation de la
personne incriminée, à une amende dont le montant ne pourra atteindre
le double du traitement ou salaire brut annuel alloué à la date de
l’infraction sans être inférieur au quart.
Outre les sanctions énumérées ci-dessus, le fonctionnaire encourt une
sanction disciplinaire, civile et/ou pénale.
- Toute personne qui s’ingère dans les opérations de recettes, de dépenses ou
de maniement de valeurs sans avoir qualité pour le faire ou sans avoir le
titre de comptable public, est réputée comptable de fait. Sans préjudice des
sanctions pénales ou administratives qu’elle peut encourir, elle est soumise
aux mêmes obligations et assume les mêmes responsables qu’un comptable
public.

- Sans préjudice des dispositions du code pénal, les fautes de gestion visées à
l’article 129 de la présente loi commises par les contrôleurs budgétaires, les
comptables publics, les ordonnateurs autres que les membres de
gouvernement et les responsables d’institution, sont examinées et jugées
par le Cour des comptes.
Toutefois, la responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable est mise
en cause d’une décision de débet prononcée par la Cour des comptes.
(Article 128 ; 129 ; 129 ; 130 ; 131 de la LOFIP)

REGIME DES SANCTIONS (2)


Les reformes apportées par cette loi ont amélioré la procédure de contrôle
d’administration. Toute personne physique sont passibles des poursuites et
sanctions.
- Les ordonnateurs sont responsables des certifications qu’ils délivrent.
Les ordonnateurs responsables d’institutions provinciales, ministres
provinciaux, responsables des organes locaux et échevins encourent, à
raison de l’exercice de leurs fonctions, les sanctions prévues par la
Constitution. Ils sont également responsables des résultats atteints par
rapport aux objectifs attachés au budget de programmes établi et exécuté
sous leur autorité.
Les ordonnateurs, autres que ceux cités ci-dessus, et les comptables publics
encourent une sanction qui peut être disciplinaire, civile et/ou pénale.

- Est paisible d’une sanction pour faute de gestion à l’égard de la province ou


de l’entité territoriale décentralisée toute personne :

o Qui n’aura pas respecté les règles d’engagement des dépenses ;


o Qui aura engagé des dépenses sans en avoir le pouvoir ou reçu
délégation ;
o Qui aura engagé des dépenses sans disponibilité des crédits ;
o Qui aura effectué une dissimulation de nature à permettre la fausse
imputation d’une dépense ;
o Qui se serait procuré à soi-même ou à autrui un avantage injustifié,
sous toute forme, entrainant un préjudice pour la province ou l’entité
territoriale décentralisée ;
o Qui aura omis en méconnaissance de la loi fiscale, de remplir les
obligations qu’elle impose aux fins d’avantager indûment les
contribuables ;
o Qui aura enfreint les règles relatives à l’exécution des recettes et des
dépenses de la province ou de l’entité territoriale décentralisée, ou à la
gestion des biens appartenant à ces dernières ou qui, chargé de la
tutelle ou du contrôle des services de la province ou de l’entité
territoriale décentralisée, aura donné son approbation aux décisions
incriminées.
La sanction pour faute de gestion réside dans la condamnation de la
personne incriminée à une amende dont le montant ne pourra atteindre le
double du montant du traitement ou salaire brut annuel alloué à la date
de l’infraction sans être inferieur au quart.
Outre les sanctions énumérées ci-dessus, le fonctionnaire encourt une
sanction disciplinaire, civile et/ou pénale
- Toute personne qui s’ingère dans les opérations de recettes, de dépenses ou
de maniement de valeurs sans avoir qualité pour le faire ou sans avoir le
titre de comptable public, est réputée comptable de fait. Sans préjudice des
sanctions pénales ou administratives qu’elle peut encourir, elle est soumise
aux mêmes obligations et assume les mêmes responsabilités qu’un
comptable public.

- Sans préjudice des dispositions du code pénal, les fautes de gestion, visées
à l’article 214 de la présente loi, commises par les contrôleurs budgétaires,
les comptables publics et les ordonnateurs autres que les membres du
gouvernement provincial et de l’assemblée provinciale ou de l’exécutif et
de l’organe délibérant local, sont examinées et jugées par la Cour des
comptes.
Toutefois, la responsabilité personnelle et pécuniaire du comptable est mise
en cause au moyen d’une décision de débet prononcée par la Cour des
comptes.
(Articles 213 ; 214 ; 215 ; 216 de la LOFIP)
I. Deuxième Partie : Notion sur la connaissance de
l’Extrait du livre de Caisse.

I. Extrait du livre de caisse.


La présentation du livre de caisse.
Le livre de caisse est un document comptable dans lequel on enregistre tout
mouvement d’entrée ou de sortie au fur et à mesure de leur exécution, toutes les
opérations des recettes et des dépenses.
Et aussi un document principal de l’Etat auquel sert pour la traçabilité des deniers
publics des recettes et des dépenses.
C’est une collection des comptes dans lesquels les transactions des comptes sont
enregistrées. C’est un document qui permet d’enregistre l’ensemble des recettes
perçues et des dépenses effectués.
Les opérations des recettes et des dépenses du Comptable Public Principal sont
enregistrées au jour le jour dans un document unique nommé « livre de caisse de
Modèle 35C 75A.
Il est obligatoire que l’original, deux duplicata et la souche doivent porter les
mêmes écritures.
L’enregistrement des écritures dans le livre de caisse est dicté par un certain
nombre de principes et règle de la comptabilisation.
Seul le Comptable Public Principal est chargé de la tenue de la comptabilité.
Suivant l’article 34 du RGCP stipule que, conformément aux articles 131 et 216
de la Loi relative aux Finances Publiques, le Comptable Public Principal est
personnellement et pécuniairement responsable des opérations dont il a charge.
Cfr article 118 et 119 du Règlement général sur la comptabilité publique. Pour
plus de compréhension.
Et aussi appeler Extrait du livre de caisse (ELC) Est un ensemble de document
comptable qui sert enregistré des opérations comptables des recettes et des
dépenses.
L’Extrait du livre de caisse est composée de :
- La couverture du livre de caisse ;
- Jeu d’exemplaire des Folios estampies et codifiés ;
- Les pièces comptables ou justificatives portant des signatures des autorités
compétentes.
I.1. La couverture du livre de caisse comporte deux parties le recto et le
verso.
 le verso de la couverture du livre de caisse est composé des
indications précisant la localisation du bureau comptable :
— localité comptable ;
— service ;
— code comptable ;
— adresse ;
— mois et année.
NB : ses informations ci-dessus sont obligatoires ça fait partir de règle de la
comptabilisation.
 Le recto de la couverture du livre de caisse contient aussi des informations
techniques des opérations effectuées du mois concerné.

I.2. Jeu d’exemplaire des folios


Le Comptable Publique Principal enregistre au jour le jour les opérations des
recettes et des dépenses dans un document nommé « Folio du livre de caisse de
Modèle 35 C 75 A, estampies et codifiés à la Direction de Règlementation et de
Qualité Comptable (DRQC)». Il se présente sous forme d’un carnet à plusieurs
Folios regroupés en jeu de 4 exemplaires pour chaque écriture dont 3 volants et
une souche.
 D’un original (blanc) : destiné à la cour de comptes ;
 De deux duplicata (vert et jaune) : dont l’un (jaune) est destiné à la
Direction de Règlementation et de Qualité Comptable DRQC et l’autre
(vert) destiné à la Reddition des Comptes;
 Et une souche(Rose) indétectable à garder dans le livre de caisse pour
servir aux archivages et aux différents services des contrôles.
NB : Il est obligatoire que l’original, deux duplicata et la souche doivent porter
les mêmes écritures.

I.3. Structure du folio du livre de caisse


Le folio du livre de caisse est aussi un imprimé de valeur, à la même valeur que
le dernier billet de monnaie national courant dans le République Démocratique
du Congo. Cependant, toute écriture mentionnée dans ce folio est considéré
comme « écriture comptable ». Et effet, le Comptable Public Principal est
personnellement et pécuniairement responsable des opérations dont il a charge.
Chaque exemplaire du folio comporte un certain nombre de colonnes et mention
comptable.
Quant à nous, pour une meilleure compréhension nous divisons le Folio du livre
de caisse en cinq parties à savoir :
- Première partie du folio du livre de caisse.
Dans la partie supérieure, chaque folio du livre de caisse porte les mentions
comptables.
 Province (région) : concerne la situation géographique du bureau
comptable ;
 District (sous-région) : concerne également la situation géographique du
bureau comptable ;
 Comptable de (service) : renseigne le secteur d’affection du comptable ;
 Localité : précise davantage la position géographique du bureau
comptable ;
 Code comptable : c’est l’identité chiffrée du Ministère ou Service
utilisateur ;
 Mois : indique la période concernée par les opérations comptables ;
 Année : renseigne également la période à laquelle se rapportent les
opérations comptables.
N.B : ces informations sont strictement obligatoires suivant les règles de la
comptabilisation.
- Deuxième partie du Folio du livre de caisse.
Au début du tableau des données comptables, le folio du livre de caisse comporte
5 colonnes à savoir :
 Colonne « Date » : enregistre le jour de passation des écritures
comptables ;
 Colonne « Service » : indique le service dépensier ou générateur de la
recette ;
 Colonne « Motif des entrées et des sorties de fonds » : reçoit le libellé (la
dénomination) soit de la recette, soit de la dépense ;
Et en dessous de la mention de « Motif des entrées et des sorties de fonds »,
il y a les mentions « Encaisse ou report » : renseigne la situation de
l’encaisse du mois antérieur ;
 Colonne « Numéro d’ordre » : compose 4 sous-colonnes, elle reçoit le
numéro des écritures au fur et à mesure de leur passation ;
 Colonne des signes conventionnés « X ou 0 » : X, s’il s’agit d’une
dépense (sortie de fonds) et 0 lorsqu’il s’agit d’une recette (entrée de
fonds).
N.B : ces informations sont obligatoires en suivant les règles de la
comptabilisation.

- Troisième partie : Codification de la grille des Imputations (Dépenses).


GRILLE DE LA CODIFICATION DE LA DEPENSE
(IMPUTATION BUDGERAIRE)
Fonction Nature Localisation géographie
Exercice Grande Sous Section Chapitre Programme Action Compte Article Litera Province Ville/ Commune,
Fonction fonction Titre CPE Territoire Secteur et
chefferie
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28

La structure de la nomenclature des dépenses retient une grille de


codification de 28 digits structurée comme suit :
Position Nombre de digits Désignation
1à2 2 Exercice budgétaire
3à7 5 Fonction et Sous-fonction
8à9 2 Section
10 à 12 3 Chapitre
13 à 14 2 Programme
15 à 16 2 Action
17 à 21 5 Nature économique
22 1 Source de financement
23 à 28 6 Localisation
TOTAL 28

Pour plus des précisions détaillées, consulter la nomenclature


budgétaire de la RDC édition 2015 Tome II Dépenses.

- Quatrième partie : les Colonnes des Entrées des fonds et des sorties des
fonds.
Les deux colonnes portent les écritures comptables chiffrées de chaque opération au fur et à
mesure d’exécution des entrées (recette) et des sorties de fonds (dépense).
Et les données chiffrées ne devraient pas comporter ni rature et surcharge.

- Cinquième partie : la colonne « Rapprochement »


C’est une colonne réservée pour la Direction de reddition des comptes est utilisée
pour le rapprochement des données.

I.4. Les pièces justificatives ou pièces comptables.


De la comptabilité de nature de dépenses :
Concernant le service :
- CHB : l’ordre de paiement informatisé « O.P.I » émise à la Direction de
Trésor et de l’Ordonnancement « DTO » et Attestation de paiement émise
l’ordonnateur Délégué du Gouvernement « O.D » ;
- BPO : le bordereau d’envoie des fonds « BEF » et le bordereau de
versement des fonds de la banque ou institution financière concernée ;

Concernant d’autres services les pièces justificatives sont toutes précisées et


détaillées dans le « Vade-mecum des Pièces Justificatives de la Dépense
Publique ».

Les principes généraux de la comptabilisation


L’enregistrement des écritures au livre de caisse est dicté par un certain
nombre de principes dont les plus caractéristiques sont :
1. Le comptable enregistre à son livre de caisse au fur et à mesure de leur exécution,
toutes les opérations des recettes et des dépenses qu’il effectue (la fréquence de
passation des écritures au livre de caisse est dictée par l’exécution des opérations) ;
2. L’excédent des recettes sur les dépenses, résultant de la différence des montants en
entrée et sortie de fonds (encaisse théorique) doit à tout montant concorder avec le
montant constituant son encaisse matérielle (espèces + T.V.E.) ;
NB : un T.V.E. est tout document qui sert à couvrir des espèces devant être détenues
par le comptable (chèque, décharge des CPS non encore justifiée).

3. Le comptable doit établir en fin de journée, la situation de sa caisse. Toute différence


constatée doit être appuyée d’un P.V. de déficit ou d’excédent, comme une recette ;

4. Le comptable arrêt ses écritures à la fin de chaque mois et adresse au plus tard le
cinquième jour du mois suivant, au service de la comptabilité publique aujourd’hui
« Direction de la Règlementation et Qualité Comptable DRQC en sigle », deux copies
des Extraits du livre de caisse dûment datées, signées et revêtues de la formules :
« certifié sincère et véritable et arrêté à la somme de Francs Congolais » en
soulignant l’encaisse certifiée toute lettres;

5. Le comptable joint aux extraits du livre de caisse les pièces justificatives exigées pour
les montants de ses écritures ;

6. Après vérification des opérations enregistrées par le comptable, la DRQC adresse au


comptable « une Feuille d’observation »(F.O) contenant les remarques éventuelles ;

7. Dès réception de la F.O., le comptable doit se conformer strictement aux instructions


reçues. Les écritures rectificatives constituent des opérations nouvelles à enregistrer
par le comptable dans le livre de caisse du mois en cours ;

8. Les inscriptions au premier folio du mois débutent par le report dans la colonne
« entrées de fonds » de l’encaisse matérielle dégagée à la fin du mois antérieur
(prendre soins de barrer la mention report).

Au livre de caisse deux mentions se relayent selon les circonstances : c’est-à-dire,


c’est la présence de l’une ou l’autre. Leur cohabitation est interdite en cas de
passation des écritures.

Report : disparaît en début du mois au premier folio.


Encaisse : disparaît en cours du mois en cas d’utilisation de plusieurs folio pour
Abondance d’écritures.

9. Pour une inscription simultanée de chaque exemplaire de folio, le Comptable insère


entre- eux, des papiers carbones de dimensions suffisantes. Les inscriptions sont
portées au L.C de manière indélébile et de façon à en assurer une lecture claire et
précise sur chaque feuillet ; le Comptable soignera particulièrement le forme des
chiffres qui ne peuvent prêter à confusion.

10.Au bas de chaque folio rempli avant la clôture mensuelle, le Comptable portera dans
les colonnes. « entrées et sorties de fonds », les totaux respectifs des opérations
après en avoir vérifié l’exactitude ; Ces totaux sont exactement reportés dans les
deux colonnes correspondants au début du folio suivant (Prendre soins de barrer la
mention encaisser).

11.Tout libellé doit être bref mais complet de manière à permettre d’établir sans
confusion possible la matière et l’imputation.

12.L’inscription de chaque opération doit concorder parfaitement avec les pièces


justificatives annexées ou conservées par le Comptable.

13.Le Comptable enregistre séparément les recettes et les dépenses sans les confondre
dans la seule inscription de leur solde ; Cette disposition obéit au principe de
l’universalité budgétaire qui veut, par sa règle du produit brute, que les recettes et
les dépenses figurent, sans aucune contraction de leur montant.

14.Les montants inscrits ne peuvent comporter ni surcharge, toute erreur dans ces
montants devrait être rectifiée par inscription, soit d’une opération complémentaire
de même sens, soit d’une contrepartie en annulation de l’écriture fautive.
 Complémentaire : sous-estimation d’un montant
 Contrepartie : surestimation d’un montant

15.Les erreurs dans les inscriptions autres que le montant des opérations peuvent être
rectifiées par nature soignée et réinscription claire qui sera paraphée par le
Comptable.

16.Si un folio devient inutilisable au point de nécessiter une annulation, le Comptable


trace en diagonal deux barres parallèles à l’intérieur desquelles il portera la mention
« ANNULE » sous sa signature. Les feuillets annulés seront joints dans la transmission
des comptabilités.

17.Seul le comptable public principal est chargé de la tenue de la comptabilité.


Lui seul est le responsable de la caisse de la tenue du compte bancaire, et des écritures
comptables.
Il est le seul habilité, puisque responsable personnellement à signer les chèques, lorsque
ce mode de paiement est requis.
18.Si le comptable constate une irrégularité sur un paiement, il rejette purement et
simplement la dépense tout en donnant toute explication utile motivant ce rejet.
Pratiquement ce rejet prend la forme d’une annulation.

19.Lorsque les pièces justificatives sont insuffisantes pour effectuer paiement, le


comptable suspend ledit paiement, en attendant la régularisation provenant du sous-
gestionnaire de crédits ou du chef de mission.

20.Au début de chaque mois, si l’Encaisse du mois antérieur est zéro, le comptable est
obligé d’inscrire la mention « NEANT » dans la colonne des Entrées des Fonds et
barrer le mot « report » dans la colonne de Motifs des entrées et des sorties des
Fonds.

21.Au début de chaque mois, même s’il y a l’Encaisse du mois antérieur, il faut quand
même le comptable mentionne « le montant de l’Encaisse du mois antérieur » dans
la colonne des Entrées des Fonds et barrer « report » dans la colonne de Motifs des
entrées et des sorties des Fonds.

22. Le comptable est obligé de numéroter les pièces justificatives, doit toujours
commencer par le code comptable, suivi du mois de l’année et du numéro d’ordre
de comptabilisation dans le livre de caisse tout en respectant l’ordre chronologique
par opération.

23.La première écriture doit être commencée à la première ligne c.à.d. en dessous de la
case « Encaisse ou report » dans la colonne de Motifs des entrées et des sorties des
Fonds.

Quelques codes comptables répertoriés


No CODE SERVICE OBSERVATION
1 0100 D.G.I/D.G.E
2 011 D.G.I/D.U.K
3 0200 FINANCES/BUDGET
4 0245 AFF. FONC/LUKUNGA
5 0254 CABINET AGRICULTURE
6 0255 SANTE PUBLIQUE
7 0256 Justice/Administration
8 0257 AFF. ETRANGERES
9 0259 MINES
10 0263 ENVIRONNEMENT
11 0264 S.G/ADM. DU TERRIT.
12 0265 PNC/LUKUNGA
Non Concerné
13 0267 HOTEL DE VILLE DE KINSHASA (Concerne l’hôtel
de ville)
14 0268 E.T.P.S (Emploi Tr. Pn)
15 0269 TRANSP. TERRESTRE
16 0270 PORTEFEUILLE
17 0271 T.P.I
18 0272 P.T.T
19 0274 CAB. /INTERIEUR
20 0275 DGM/D.P.K
21 0276 DGM/D.G
22 0277 BIENS SAISIS ET CONFISQUES
23 0282 URB. HABITAT
24 0283 ECONOMIE NATIONALE
25 0284 AFF. FON. / MT-AMBA
26 0286 TOURISME
27 0288 AFF. FONC. /FUNA
28 0289 AFF. FONC/TSHANGU
29 0290 CULTURES ET ATRS
30 0326 ENERGIE
31 0329 AFF. FONCIERES/TITR. IMMOB.
32 0331 P.M.E (Industrie)
33 0335 HYDROCARBURES
34 0350 JUSTICE MILITAIRE
(Haute Cour et Auditorat Général)
35 0369 TRANSPORTS AERONNAUTIQUES
CIVILS
36 0370 TRANSPORT/MARINE
37 0371 P.N.C/FUNA
38 0372 P.N.C/MONT-AMBA
39 0373 P.N.C/TSHANGU
40 0374 CAB/INFO. ET PRESSE
41 0618 S.G PLAN
42 0640 COMMERCE EXTERIEUR
43 0646 PARQUET GEN. DE LA REPUBLIQUE
44 0714 QPORTS ET LOISIRS
45 0769 RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TEC.
46 0778 INSP. GEN. POLICE JUD. PARQUETS
47 0779 CADASTRE MINIER
48 0400 FINANCES PAIE/PERS.
49 0401 FINANCES PAIE/PERS.
50 0402 ANCIENS COMBATTANTS
51 0403 SPORTS ET LOISIRS
52 0404 PENSIONS CIVILES
53 0405 EPSP (EDN ZONE II)
54 0406 EPSP LUKUNGA (EDN ZONE I)
55 0407 SANTE PUBLIQUE/FONAMES
56 0408 SERVICE PENITENTIAIRE
57 0409 DEF.NAT. (EMG-FARDC)
58 0510 UNIKIN
59 0511 ED. NAT. /ESU
60 0512 DEPENSE ESU/ISC
61 0517 FONCTION PUBLIQUE
62 0530 HOTEL DE VILLE
63 0536 CABINET FINANCES
64 0537 DEV. RURAL
65 0538 EPSP/MAKELELE
66 0545 EDUCTION NATIONALE/FUNA
67 0546 ED. NAT/MONT AMBA
68 0547 ED. NAT/TSHANGU
69 0548 CABINET BUDGET
70 0549 HOP. GEN. DE KINSHASA
71 0550 HOP. GEN. DE KITAMBO
72 0551 SANTE PUBLIQUE/CLIN. KIN.
73 0552 CNPP/MONT-AMBA
74 0554 D.G.I-D.G
75 0555 FINANCES/I.G.F
76 0558 PRES. DE LA REPUBLIQUE
77 0560 ASSEMBLEE NATIONALE
78 0561 PRIMATURE
79 0562 COUR DES COMPTES
80 0563 RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Fusionné avec
81 0564 CABINET SOL. ET AFF. HUM. 0567 Affaire Soc.
Hum et
82 0565 CAB. GENRE ET FAMILLE
83 0566 INPP
84 0567 CABINET AFF. SOC AH.S.N
Fusionné avec
85 0568 CAB. CULTURES ET ARTS 0569 Cabinet
Sports et Loisirs
86 0569 CABINET SPORTS ET LOISIRS
87 0570 CABINET INDUSTRIE
88 0571 CABINET TOURISME
89 0572 CPCC
90 0573 RENAPI
91 0574 CABINET PLAN
92 0575 CAB. TRANSCOM.
93 0576 CABINET/ITPR
94 0577 CAB/DEV. RURAL
95 0578 CAB. AFFAIRES ETRANGERES
96 0579 CAB. DECENT. ET AM.TER.
97 0580 CAB/COMM. ET MEDIAS
98 0581 ECNT/ CABINET
99 0604 AFFAIRES ETRANGERES/ S.G
100 0605 ECOLE NATIONALE DES FINANCES
101 610 INSP. MED. /CLIN. NGAL.
102 0611 SANTE PUB. /DISP. PUBL.
103 0612 PAIE SANTE PUBLIQUE
104 0613 EMPL. TRAV. ET PREV. SOCIALE
105 0614 DIV. URB. DES FINANCES
106 0615 INTERIEUR
107 0616 TRANS. ET VOIES DE COM.
108 0617 AFFAIRES SOCIALES/ S.G
Non Concerné
109 0620 CAB. GOUV. VILLE DE KIN (Concerne l’hôtel
de ville)
110 0631 P.M.E
111 0634 PENSION CIVILE/FUNA
112 0635 PENSION CIVILE/TSHANGU
113 0636 PENSION CIVILE/MONT-AMBA
114 0637 PENSION CIVILE/LUKUNGA
115 0638 DEFENSE NATIONALE
116 0647 COURS ET TRIBUNAUX
117 0648 CAB/ECONOMIE NATIONALE
118 0651 SG/RELATION AVEC LE PAR
119 0652 FOMECO
120 0653 DGRAD/DG
121 0685 DGI. DIR. URB. DE KIN
122 0686 DGRAD-DUK/EST
123 0687 DGRAD-DUK/OUEST
Fusionné avec
124 0688 Cabinet DROITS HUMAINS Cabinet de Justice
code 0864
125 0689 CAB. AGRICULTURE ET DEV. RURAL
126 0690 POLICE NATIONALE
127 0691 S.G/RECONSTRUCTION
128 0692 CONF. INT. SUR LA PAIX DANS LA
REGION DE GRANDS LACS
129 0693 SENAT
Fusionné avec
130 0695 COOP. INTER. ET REGIONALE Cabinet Affaires
étrangères code
131 0696 S.G/DECENTRAL ET A.T
132 0697 S.G/DROITS HUMAINS
133 0698 S.G/ INFO. ET PRESSE
134 0699 CENI
Comptabilité des
135 0800 MAG. GEN. /MATIERES matières (non
concerné)
Non concerné
136 0801 HVK/MATIERES (Concerne l’hôtel
de ville)
137 0815 OBS. NAT. DROITS HUMAINS NON
138 0817 HAUTE AUTORITE DE MEDIAS
139 0818 COMMISSION. ETHIQUE NON
140 0819 DEL. GEN. FRANCOPHONIE
141 0820 DEL. GEN. MONUSCO
142 0821 SG/ COOP. INTERNATIONALE
143 0822 SG/C.O.N
144 0823 SG/ENVIRONNEMENT
145 0824 S.G/ITPR
146 0825 S.G/PNTC
147 0826 S.G/URBANISME ET HABITAT
148 0827 S.G/MINES
149 0828 S.G/ENERGIE
150 0829 S.G/TOURISME
151 0830 S.G/CULTURES ET ARTS
152 0831 S.G/ HYDROCARBURES
153 0832 S.G/JEUNESSE
154 0833 S.G/BUDGET
155 0834 S.G/ECONOMIE NATIONALE
156 0835 S.G/AFF. SOC. ACT. HUM ET S.N
157 0836 S.G/AGR. PECHE ET ELEV.
159 0842 ASSEMBL.PROVIN. /KIN
159 0857 CABINET/PTT
160 0858 CABINET/MINES
161 0859 CABINET/SANTE PUBLIQUE
Fusionné avec
162 0860 CABINET/MIREPA 0580
CAB/COMM. ET
MEDIAS
Fusionné avec
163 0861 CABINET/P.M.E 0570 CABINET
INDUSTRIE
164 0862 CABINET/ESU
165 0863 CABINET/DEF. NAT.
166 0864 CABINET/JUSTICE
167 0865 CABINET/PORTEFEUILLE
Fusion avec le
168 0866 CABINET COMMERCE Cabinet de
l’Economie code
0648
169 0867 CABINET/EPSP
170 0868 CABINET DE L’ENERGIE
171 0869 CABINET DES HYDROCARBURES
172 0870 CAB. /EMPL. TRAV. ET PR. SOC.
173 0871 CAB. /FONCTION PUBLIQUE
174 0872 CAB. /AFF. FONCIERES
175 0873 CAB. /URBANISME ET HABITAT
176 0874 S.G /COMMERCE EXTERIEUR
177 0875 S.G/INDUSTRIE
178 0876 S.G/POTEFEUILLE
179 0877 S.G/AFFAIRES FONCIERES
180 0878 S.G/ EPSP
181 0879 S.G/SANTE PUBLIQUE
182 0880 INSP. GEN. D’AUDIT PNC
183 0881 AUTORIYE AVIATION CIVILE
184 0882 V.P. BES. SOC. DE BASE
185 0883 S.G DU GOUVERNEMENT

Troisième Partie : Présentation du corps Comptable


Définition : Suivant le règlement général sur la comptabilité publique définie le
Comptable Public comme suit :
- Est Comptable Public, tout agent ayant qualité pour exécuter, au nom et pour compte
du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée des
opérations de recettes et de dépenses, de maniement de fonds et de valeurs qu’il
détient ainsi que les opérations se rapportant aux biens publics.
Le comptable public, chargé de la tenue et de l’établissement des comptes du pouvoir
central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée ainsi que de l’organisme
auxiliaire, du compte d’affectation spéciale ou du compte des concours financiers,
veille au respect des principes et des règles de gestions des finances publiques. Il
s’assure notamment de la sincérité des enregistrements et du respect des procédures . .
. . . (Article 18 de la RGCP).
- En d’autre terme le Comptable Public exécute des opérations de recettes, de dépenses
et de trésorerie du budget. Il gère la tenue de la comptabilité générale et budgétaire et
la comptabilisation des valeurs inactives. Il contrôle la validité des ordres de recouvrer
et de payer ainsi que des créances.

Rôle du Comptable Public Principal


- le Comptable Public exécute des opérations de recettes, de dépenses et de trésorerie du
budget. Il gère la tenue de la comptabilité générale et budgétaire et la comptabilisation
des valeurs inactives. Il contrôle la validité des ordres de recouvrer et de payer ainsi
que des créances.

Les obligations des comptables publics


- A la fin de chaque trimestre, les comptables publics principaux déposent, à la cour des
comptes, leurs comptabilités mensuelles et les pièces justificatives y afférent. (Article
28 du RGCP)
- Les comptables publics sont désignés par le ministre du pouvoir central ayant les
finances dans ses attributions. Il indique les attributions et les matières relevant de
leurs compétences.
Tout poste comptable public est placé sous la responsabilité d’un seul comptable
public principal.
Avant d’entrer en fonction, les comptables publics sont astreints à la constitution de la
garantie et à la prestation de serment devant le ministre du pouvoir central ayant les
finances dans ses attributions ou son délégué.
Aucun comptable public ne peut entrer en fonction s’il n’a justifié de
l’accomplissement de ces deux formalités. Toutes fois, la prestation de serment n’est
requise que lors de la première installation.
La formule de serment est définie par un décret du Premier ministre portant règlement
d’administration des comptables.
Sans préjudice de l’alinéa 3 du présent article, un arrêté du ministre de pouvoir central
ayant les finances dans ses attributions fixe les conditions de constitution, de gestion et
de libération des garanties des comptables publics en complément à l’article 50 du
présent décret. (Article 29)
- Les comptables publics principaux assignataires sont accrédités auprès des
ordonnateurs, des contrôleurs budgétaires en ce qui concerne les assignations des
dépenses de la Banque Centrale du Congo ou d’une banque commerciale, dans les
conditions particulières fixées par instructions du ministre de pouvoir central ayant les
finances dans ses attributions et, le cas échéant, d’autres comptables publics
principaux avec lesquels ils sont en relation.
Ils peuvent déléguer leurs pouvoirs à un ou plusieurs mandataires ayant qualité pour
agir en leur nom et sous leur responsabilité dans les conditions prévues à l’article 56
du présent décret. (Article 30)
- Les comptables publics sont astreints à l’exercice des contrôles tels que définis à
l’article 137 du présent décret. (Article 31)
- Les comptables publics principaux procèdent à l’arrêt de leurs écritures à la fin de
chaque mois.
Au 31 décembre de chaque année, ils procèdent obligatoirement à l’arrêt de toutes les
caisses publiques et produisent leurs balances de comptes. A cette date, il est établi un
procès-verbal constant et détaillant l’état de l’encaisse, derniers et valeurs ainsi qu’un
état d’inventaire du patrimoine.
Ils produisent, chacun en ce qui le concerne, un compte de gestion de l’exercice qui
comporte la balance, les pièces justificatives et commentaires y afférents.
Un arrêté du ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions fixe
les modalités relatives à l’organisation, au déroulement, au délai d’exploitation et de
publication des rapports de ces opérations. (Article 32)
- Les comptes de gestion des comptables publics principaux sont soumis à la Cour des
comptes au plus tard le 31 mars de l’exercice suivant celui au titre duquel ils sont
établis.
Le non transmission des comptabilités dans les délais à la Cour des comptes constitue
une faute de gestion dans le chef du comptable public principal. Dans ce cas, un
comptable public est commis d’office par le ministre du pouvoir central ayant les
finances dans ses attributions pour produire le compte de gestion du comptable public
défaillant ou empêché. (Article 33)

Responsabilité du comptable public


- conformément aux articles 131 et 216 de la loi relative aux finances publiques, le
comptable public est personnellement et pécuniairement responsable des opérations
dont il a la charge. (Article 34 du RGCP)
- le comptable public répond des responsabilités administratives, pénales, civiles et
disciplinaires devant les instances compétentes pour fautes gestion commises dans
l’exercice de ses fonctions.
Toutefois, la responsabilité pécuniaire d’un comptable public est établie par la cour
des comptes et le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions.
(Article 35 du RGCP)
- la responsabilité du comptable public est engagée lorsque :
 un déficit ou un excédent de caisse, un manquant des matières a été
constaté ;
 une recette n’a pas été recouvrée conformément aux dispositions légales et
réglementaires en la matière ou en violation des dispositions réglementant
l’admission des recettes en non-valeurs ;
 une dépense a été irrégulièrement payée en manquement aux obligations
de contrôles énumérées à l’article 137 du présent décret ;
 par la faute du comptable public, l’Etat a dû procéder à l’indemnisation
d’un tiers. (Article 36 du RGCP)
- le comptable public dont la responsabilité est établie a l’obligation de verser, de ses
deniers personnels, une somme égale au montant du déficit ou manquant constaté, de
la perte de recette subie, de la dépense payée à tort ou de l’indemnité mise de son fait à
la charge de l’Etat, sans préjudice de l’amende fixée aux articles 129 et 214 de loi
relative aux Finances publiques. En cas d’un excédent, le comptable public procède à
une prise recette du montant excédentaire et le reverse au compte général du Trésor,
au compte unique de la province ou l’entité territoriale décentralisée.
Les gestionnaires de fait entrainent, pour leurs auteurs qualifiés de comptable public
de fait, les mêmes obligations et responsabilités que celles des comptables publics.
(Article 37 du RGCP)
- Le comptable public de fait est passible d’une amende en raison de son immixtion
dans les fonctions de comptable public.
Cette amende est calculée suivant l’importance et la durée de la détention ou de
maniement des deniers. Son montant ne pourra dépasser le total des sommes indument
détenues ou maniées. (Article 38 du RGCP)
- Le comptable public n’est pas tenu de déférer aux ordres contraires aux lois,
règlements et instructions régissant la fonction de comptable public qui engageraient
sa responsabilité personnelle et pécuniaires. (Article 39 du RGCP)
- Parfois la responsabilité des comptables publics sont mise en jeu au cas de non-respect
du règlement, statut et loi relative aux Finances publiques. Cependant, ils ont
l’obligation de se soumettre aux usages et coutumes.

La mise en jeu de la responsabilité du comptable par le Ministre


des Finances
La procédure non contentieuse
- La procédure non contentieuse n’est engagée qu’en l’absence des faits constituant un
délit, détournement ou malversation.
Lorsqu’il a été constaté une situation engageant la responsabilité pécuniaire du
comptable public, celle-ci est mise en jeu par émission d’un ordre de versement en son
encontre. Cet ordre de versement est émis, ) la demande de l’ordonnateur
d’accréditation, par le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses
attributions ou son délégué et notifié immédiatement à l’intéressé par lettre
recommandée avec accusé de réception.
Le comptable public peut, dans un délai que quinze jours à compter de la date de
réception de l’ordre de versement, solliciter un sursis de versement auprès du ministre
du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions se prononce dans un délai
d’un mois à compter de la réception de la demande de sursis. Passé ce délai, le sursis
est réputé accordé.
La durée du sursis de versement est limitée à une année. Toutefois, elle peut être
prolongée par le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou
son délégué si le comptable public a présenté une demande en décharge de
responsabilité ou une demande en remise gracieuse.
Dans cette hypothèse, la durée du sursis expire à la date de la notification de la
décision statuant sur ces demandes.

- Le comptable public qui n’a pas présenté de demande de décharge de responsabilité ou


dont la demande a été rejetée, totalement ou partiellement, peut demander la remise
gracieuse des sommes laissées à sa charge, intérêts compris.
A la différence de la décharge de responsabilité, la remise gracieuse n’a pas pour effet
d’éteindre la responsabilité du comptable public. Elle autorise seulement le comptable
public à ne pas payer de ses deniers personnels tout ou partie de la somme qui a été
mise à sa charge.

La procédure contentieuse
- La procédure contentieuse est entamée d’office, si le comptable public ou l’un de ses
agents s’est rendu coupable de détournements ou de malversations.
Dans les autres cas, la procédure contentieuse intervient o l’issue de la procédure non
contentieuse, si l’agent comptable n’a pas versé la somme due.
Dans le cas de détournement ou de malversation, concomitamment à l’ouverture de la
procédure contentieuse de mise en jeu de la responsabilité du comptable public,
l’ordonnateur d’accréditation informe immédiatement le ministre du pouvoir central
ayant les finances dans ses attributions des faits, en vue de la saisine de la justice.
La ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué
dépose une plainte en justice, conformément au droit commun.
En absence du sursis de versement ou à l’expiration du sursis, si le comptable public
n’a pas acquitté la somme réclamée, un arrêté de débet est immédiatement décerné à
son encontre en remplacement de l’ordre de versement.
L’arrêté de débet est un acte administratif qui peut faire l’objet d’un recours devant le
conseil d’Etat.
L’émission d’un arrêté de débet entraine la saisie du cautionnement au bénéficiaire du
Trésor public et le calcul d’intérêts au taux légal à compter du jour de la constatation
du déficit ou du manquant.
Le prélèvement sur le cautionnement a lieu à l’initiative du payeur général central si le
cautionnement est constitué en numéraire ou valeurs, et l’initiative du ministre du
pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué s’il s’agit d’une
caution solidaire. Dans ce cas, le ministre du pouvoir central ayant les finances dans
ses attributions ou son délégué notifie à l’association le débet constaté à la charge du
comptable public et dont le versement incombe à l’association.
- Les arrêtés de débet sont systématiquement transmis à la cour des comptes.
Les arrêtés de débet produisent les mêmes effets et sont soumis aux mêmes règles
d’exécution que les décisions juridictionnelles. Ils sont susceptibles de recours.
- L’apurement de tout débet émis à l’encontre d’un comptable public au pouvoir central
qui en poursuit le recouvrement par toutes voies de droit sur l’intérêt ou sur toute
personne publique ou privée dans laquelle le comptable public a un intérêt. Les cas
échéant le pouvoir central les fonds nécessaires au rétablissement immédiat de
l’équilibre de la comptabilité de l’organisme public auquel le tort a été causé.

A quoi sert la feuille d’observation ? (FO)


La feuille d’observation est un document établi par un contrôleur pendant la
période d’une mission auprès de bureau comptable ou d’un service demandé.
Elle permet de valider ou invalider des hypothèses ou de vérifier des
observations ou des expérimentations intérieur.
Ce stade de la recherche est indispensable dans tout le domaine scientifique,
surtout en matière des finances publiques.
La feuille d’observation (F.O) établi par un Contrôleur auprès d’un bureau
comptable d’après un contrôle minutieuse ou d’un service demandé pendant une
mission de service ou un travail quelconque sert à présenter les défaillances de
l’observation retenue dans l’Extrait du Livre de Caisse (ELC) ou encore de
redresser les écritures Comptables et d’instruire les comptables défaillants.

Liste des Acronymes


ANAPI : Agence Nationale pour la Promotion des Investissements
ANR : Agence Nationale des Renseignements.
BRB : Brigade des Recettes du Bandundu.
CDMT : Cadre des Dépenses à Moyen Terme
CDSMT : Cadre des Dépenses Sectoriel à Moyen Terme.
CENI : Commission Electorale Nationale Indépendante.
CFAP : Classification des Fonctions des Administrations Publiques.
(COFOG en anglais)
CSAC : Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication.
DGM : Direction Générale de Migration
DGRK : Direction Générale des Recettes de Kinshasa.
DPSB : Direction de Préparation et Suivi du Budget.
DRKAT : Direction des Recettes de Katanga.
DSCRP : Document de la Stratégies.
EPSP : Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
ESU : Enseignement Supérieur et Universitaire.
ETD : Entité Territoriale Décentralisée.
GFS : Manuel de Statistique des Finances Publiques.
FMI : Fonds Monétaire International.
IADM : Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale.
IGF : Inspection Générale des Finances.
LOFIP : Loi relative aux Finances Publique.
PNMLS : Programme Nationale Multisectoriel de lutte contre le
Sida.
PRAIGEFI : Projet d’Appui Institutionnel à la Gestion des
Finances publiques.
PSRFP : Plan Stratégique de Réforme des Finances Publiques
PPTE : Pays Pauvres Très Endetté
PTNTIC : Poste Télécommunication et Nouvelle Technologies de
Communication
REPERE : Régie Provinciale d’Encadrement et Recouvrement
RDC : République Démocratique du Congo
SECOPE : Service de Contrôle de la Paie des Enseignants
SOFIDE : Société Financière de Développement
SENAPI : Service Nationale d’Approvisionnement et d’Imprimerie
BCC : Banque Centrale du Congo
BDE : Bon d’Engagement
CA : Conseil des Adjudications
CSC : Cahier Spécial des Charges
DCB : Direction du Contrôle Budgétaire
DCCT : Division de la Centralisation de la Comptabilité du Trésor
DO : Débit office
DPE : Dépense par Procédure d’Exception
DMP : Direction des Marchés Publiques
DTO : Direction du Trésor et de l’Ordonnancement
FPF : Facture pro format
GC : Gestion de Crédit
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
MAJ : Mise à jour
MAD : Mise à Disposition des Fonds
NIF : Nouvel Identité Fiscal
OD : Ordonnateur Délégué du Gouvernement
OEF : Ordre d’Envoie des Fonds
DGDP : Direction Générale de la Dette Publique
OV : Ordre de Virement
Parsec : Secrétaire particulier du Ministre
PEB : Plan d’Engagement Budgétaire
RAP : Reste à payer (comptable)
RGCP : Règlement Général sur la Comptabilité Publique
SPCA : Secrétaire Permanent du Conseil des Adjudications
TP : Titre de paiement
FO : Feuille observation
PV : Procès - Verbal
CHB : Compte Hors Budget
BVM : Budget de voie Moyen
BPO : Bon pour Ordre
BPC : Bon provisoire Caisse
TVE : Titre valant espèce
OPI : Ordre de paiement informatisé
ELC : Extrait du livre de caisse
LC : livre de caisse
République Démocratique du Congo

COMPTABLE (localité) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CODE COMPTABLE

Adresse Physique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
N° Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

COUVERTURE DU LIVRE DE CAISSE POUR LE MOIS DE . . . . . . . 20 . . .

Direction :

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