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Evouna Bernadette Sonia Fin-3
Evouna Bernadette Sonia Fin-3
Evouna Bernadette Sonia Fin-3
SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................................................................ i
DEDICACE ..............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ...............................................................................................................................iii
FICHE SIGNALETIQUE ....................................................................................................................... iv
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................v
RESUME ................................................................................................................................................. vi
ABSTRAT .............................................................................................................................................. vii
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU
STAGE ................................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL DES ARTS
ET METIERS .......................................................................................................................................... 3
CHAPITRE 2: DEROULEMENT DU STAGE ...................................................................................... 9
DEUXIEME PARTIE : EXPOSE DU THEME ............................................................................... 11
CHAPITRE 3 : STYLE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE DES SALARIES DANS
UNE ENTREPRISE 12
CHAPITRE 4 : IMPACT DU STYLE DE MANAGEMENT SUR LA PERFORMANCE ................ 26
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................. 30
ANNEXES ............................................................................................................................................ 31
TABLES DE MATIERES..................................................................................................................... 33
DEDICACES
Mon cher papa M. BELINGA ATANGANA THOMAS qui est et demeure mon
soutien moral et financier
Ma mère adorée Mme MENGUE ABOMO MARIE THERESE qui est mon
indéfectible et mon épaule
Ma fille, mon amour qui est ma seule motivation.
REMERCIEMENTS
Au final, nous ne saurions terminer sans remercier le staff administratif, et sans oublier de
saluer la confiance et l’affection, constante et déterminante de notre famille.
FICHE SIGNALETIQUE
LOGO
AVANT PROPOS
La recherche de l’emploi au Cameroun de nos jours est un problème très important. En effet,
la croissance vertigineuse de la population est l’une des causes de ce fléau. Ainsi, les
difficultés liées à la création des emplois justifient le fort taux de chômage qui prévaut dans
le pays. Pour y remédier, le gouvernement camerounais dans l’arrêté ministériel N° :
MINESUP (Ministère des Enseignements Secondaires) du 27 Décembre 1971 a autorisé
des écoles privées professionnelles pour la formation des jeunes camerounais. C’est dans
cette optique que les centres de formation professionnelle en général et le Centre de
Formation Professionnelle des Arts et Métiers en abrégé CFPAM en particulier est un
cycle d’enseignement professionnel placé sous l’égide du Ministère de l’Emploi et de le
Formation Professionnelle (MINFOP) qui est sanctionné par l’obtention du Diplôme de
Qualification Professionnelle (DQP).
Ce centre, avec pour vocation de former en huit (08) mois comporte en son sein des
spécialités telle que : Secrétariat Bureautique, Maintenance, Management, Audio-visuel,
et bien d’autre. Situé à EKOUNOU en face de l’entrée Gazolent, le centre ouvre ses
portes à toute la jeunesse Camerounaise.
L’accès dans cet institut de formation se fait sur étude du dossier. Cependant, pour
concilier les connaissances théoriques et pratiques acquises à l’école pendant six mois, un
stage académique de deux mois est obligatoire, d’où la nécessité de mon passage comme
stagiaire académique dans ce même centre de formation qui m’a fait bénéficier en plus d’une
expérience pratique et professionnelle dans mon apprentissage, question pour moi de facilité
l’insertion. Compte tenu des activités effectuées au sein de l’entreprise, ce système nous offre
la possibilité de percevoir les réalités du monde professionnel que nous sommes appelés à
affronter après notre formation.
RESUME
Le présent rapport de stage retrace notre séjour au sein de l’entreprise CFPAM durant une
période de trois mois.
L’objectif principal dudit stage académique est la mise en pratique des notions reçues en
cours théoriques au moyen de l’observation, la mise en œuvre des outils de la gestion des
ressources humaines dans notre entreprise.
ABSTRAT
This report retraces our stay within the company during a period of 03 months. The main
objective of the academic internship and practical application of the concepts received in the
theorical course by means of observation. The implementation of human resources
management tools in our company (CFPAM).
INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise est un acteur économique produisant des biens et/ou des services pour d’autres
acteurs en dégageant des bénéfices ; c’est un lieu de finalités multiples et contradictoires, un
lieu d’affrontement entre des intérêts divergents. Etant une organisation complexe,
contingente, en recherche incessante d’équilibre, il est difficile d’expliquer son
fonctionnement humain car elle semble être le lieu de déterminismes multiples et complexes,
un lieu où domine l’incertitude. Son monde est caractérisé par une grande pression
concurrentielle et par une forte exigence de performance ; toute entreprise cherche à survivre
au milieu de multiples contraintes et sous l’action de différents acteurs aux objectifs parfois
différents. Pour ce faire, elle se doit d’être performante. La performance est un terme
constant et universel, relatif au pilotage d’une entreprise ; une entreprise est dite performante
si elle est simultanément efficace et efficiente, elle est dite efficace quand elle réalise les
objectifs qu’elle s’est fixés, et efficiente quand elle cherche à minimiser l’emploi de ses
moyens et gère au moindre coût ses ressources. Cependant, le management est trop souvent
contraint aux caractéristiques de l’environnement actuel, il est majoritairement décrit comme
un processus de pilotage permanent du changement dans l’incertitude et la complexité. Pour
bien comprendre les évolutions récentes des théories et des pratiques du management, il
convient de prendre en compte l’environnement qui se caractérise par la mondialisation des
activités qui correspond à une extension du champ d’action géographique des entreprises.
Dans cette perspective et faisant suite au stage d’imprégnation effective en vue de l’obtention
d’un certificat de fin de formation, nous nous sommes rendues du 19 Avril au 19 Juin 2021
au sein du CFPAM pour effectuer un stage venant ponctuer le semestre de formation déroulé
dans ladite structure. Cette entreprise ayant une organisation bien structurée, plus ou moins
autonome combinant les facteurs et moyens de service qu’elle écoule sur un marché afin de
réaliser son profit tout en adoptant des stratégies managériales pour être performante d’où
notre thème : « l’impact du style de management sur la performance d’une entreprise : cas
du CFPAM »
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
ET DEROULEMENT DU STAGE
Dans cette première partie il sera question pour nous de présenter la structure dans laquelle
nous avons effectué notre stage ses membres le fondateur et ses différent partenaires .Tout en
donnant les détails sur l’immersion que nous avons faite tout le long de notre période de stage.
Comment était la prise de contact, le cadre, l’encadreur professionnel, les taches et missions et
autres ;
Durant cette période l’apprenant doit être capable de déceler les difficultés rencontrées sur le
terrain et apportés des solutions ; durant cette immersion nous devons être aptes à donner les
difficultés que nous avons eues en effectuant nos missions.
A- Historique
Crée depuis 2016, par l’Association Hope Concept, le CFPAM est reconnue
juridiquement en 20181 et s’inscrit en droite ligne avec les prescriptions du chef de l’Etat du
10 Février 2018 à l’occasion de la 52ème édition de la fête nationale de la jeunesse, « ne
demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire
pour votre pays ».
Le CFPAM œuvre au travers des programmes de lutte contre le chômage, les fléaux
sociaux, l’immigration clandestine, par l’autonomisation de la jeunesse et le renforcement des
capacités des chercheurs d’emplois via des formations professionnelles offertes avec le
concours des partenaires aux métiers des TIC, Audiovisuel, Communication, Gestion et
Beauté, etc.
B- Objectifs
1
Voir à propos les agréments respectifs du CFPAM : Arrêté n° 071/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACDdu et Arrêté
n°175/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF§SACDdu
A- Organisation du Centre
Dirigé par son promoteur Monsieur Job TATKEU, le CFPAM est un centre bien structuré.
Il a une situation géographique bien précise, une carte signalétique montée par nous et un
organigramme. Avec l’aide de ses partenaires, il a pu former et ce en deux ans seulement plus
de mille (1000) jeunes.
1- Situation géographique
Le CFPAM a actuellement huit (8) services dont six (6) sont opérationnels et les deux
(2) autres non. Il s’agit de :
sollicités dans les entreprises, gère les contrats de travail des formateurs, élabore la politique de
formation de l’entreprise en accord ses supérieurs hiérarchiques.
Le CFPAM a pris en compte cet adage qui dit qu’« une seule main ne peut attacher un
paquet ». A cet effet, il a noué des partenariats avec certaines structures pour l’accompagner
dans l’atteinte de ses objectifs. Outre le MINJEC qui coordonne de manière générale toutes les
activités qui ont trait aux jeunes, le MINEFOP qui assure la tutelle du centre et le
MINTRANSPORT qui assure la tutelle de l’auto-école, il a des partenaires spécifiques tels
que :
L’auto-école ANGE RAPHAEL, qui forme les apprenants pour la conduite automobile
et leur permet d’aller à l’examen national pour l’obtention du permis de conduire.
b. Les filières
2
Suivant la convention de partenariat signée par les deux parties le 26 avril 2019
REDIGE ET PRESENTE PAR EVOUNA BERNADETTE SONIA Page 6
IMPACT DU STYLE DE MANAGEMENT SUR LA PERFORMANCE
DES SALARIES DANS UNE ENTREPRISE : CAS DU CFPAM
Cuisine-Bar-Restaurant BEPC
Pâtisserie CEP
Esthétique BEPC
Coiffure BEPC
Il est important de relever à ce niveau qu’on fera non seulement une description de
notre espace de travail mais également la présentation de son environnement matériel.
Avant toute chose, rappelons que le CFPAM compte deux campus, notamment le
campus A et le campus B :
Le campus A est composé : du bureau du chef centre, de la direction de la formation et
de l’orientation, de la direction de la communication et du marketing, d’une salle multimédia,
de la salle de réunions, des toilettes modernes, et de deux salles de classes.
Le campus B quant à lui regorge : la direction générale, le service comptable, trois
salles de classes, deux toilettes modernes et une pièce inoccupée jadis restaurant
En ce qui concerne la dispension des cours, ils sont repartis en deux groupes à savoir :
Les cours du jour et les cours du soir. Les cours du jour sont repartis comme suit : les cours de
08h à 12h et les cours de 13h à 17. Les cours du soir vont de17h à 21h, ces cours se font trois
fois la semaine suivant une rotation de filière : soit de lundi à Mercredi pour les uns, et de
mercredi à vendredi pour les autres, le samedi étant réservé pour les cours de conduite qui ne
sont pas obligatoire. Le centre fonctionne six jours sur sept c’est-à-dire de Lundi à Samedi.
Chaque session a huit mois de cours théoriques et deux de stages.
À l’entrée du centre se trouve le service d’accueil supervisé par la DCM, Le hall est
bordé par des meubles, juste dans le hall on aperçoit la première salle de cours. À droite du
service de formation. Longent des escaliers pour accéder à la salle 3 des cours. À gauche, un
couloir conduit respectivement aux toilettes et à la salle des machines. Toujours à gauche, les
2- L’environnement matériel.
Le centre n’étant pas encore très grand, le directeur fait des efforts pour doter ce
dernier d’un environnement matériel de pointe qui se présente comme suit.
DÉSIGNATIONS CARACTÉRISTIQUE UTILISATEURS
Direction de la communication
Encriers
Parapheur Secrétariat
Routeur Pour connexion internet Tous les services
Téléphones fixe Direction
Agrafeurs Tous les services
Notre stage s’est étendu sur deux (2) mois. Ainsi, il sera donc question pour nous de présenter
de façon précise le déroulement de celui-ci
SECTION I : ACCUEIL, INTEGRATION ET TÂCHES EFFECTUEES
A- Accueil et intégration
Nous tenons à noter de prime abord que l’accueil est une valeur propre à l’Africain. Il
est l’un des points focaux permettant d’apprécier ou non une entreprise.
A notre arrivée dans la structure au lieu-dit CFPAM le 19 AVRIL 2021 à 7h du matin. Nous
avons été chaleureusement accueilli par les membres de l’administration précisément par la
DAF qui nous a fait un résumé du centre et nous a présenté notre lieu de stage à savoir la
Direction Générale. Durant cette première journée, nous avons eu une prise de contact avec le
DIRECTEUR qui nous a assigné mes différentes taches dans son service ainsi que ses
attentes. La prise de contact avec tout le staff nous permis de relever comment se vêtir, parler
à la hiérarchie, savoir quoi faire et ce qui était proscrit.
B- Les tâches effectuées
Durant la période de notre stage nous avons effectué plusieurs tâches à savoir :
Toujours veiller à ce que son bureau soit assainit ;
Superviser les travaux effectués par le menuisier dans le bureau du Directeur.
Classer et archiver les dossiers des apprenants.
Organiser le bureau du directeur.
Veiller à ce que le directeur consulte les documents contenus dans le parapheur.
L’organisation des réunions entre lui et les différents collaborateurs ou avec des
apprenants du centre ou des externes.
Faire des saisies et des impressions de documents qu’il nous a confiés
Outre nos tâches assignées au service du directeur nous avons eu à effectuer des missions
dans le service du secrétariat :
Concernant les difficultés que nous avons rencontré durant la période de stage elles sont
multiples nous pouvons citer entre autre :
- Sur le plan professionnel : nous avons déplorez le fait de ne pas vraiment avoir
effectué les taches en rapport avec la gestion des ressources humaines. Notre travail était
beaucoup plus orienté vers le secrétariat de direction ; Les tâches assignées n’étaient pas du
cadre de la gestion des ressources humaines ; Le manque de reconnaissance lorsque nous
avons fait une tache ; Jamais, nous n’avons été présents lors du montage de bulletin de paye.
Ou lors d’un entretien d’embauche ; Ces situations ne nous ont véritablement pas permis de
mettre en œuvre toute l’étendue de nos connaissances théoriques acquises ;le manque de
communication dans certains cas.
- Sur le plan personnel : nous avons ressenti beaucoup de frustration face à la réaction
du D.G sur certaines situations.
Même s’il est vrai que l’obligation contractuelle pèse sur le salarié devrait être un catalyseur
important pour l’atteinte des objectifs de ce dernier, afin d’optimiser sa performance, il n’en
demeure pas moins que le style de management l’est davantage. En réalité en étant dans de
meilleurs conditions de travail en terme de management le salarié peut se surpassé. Raison
pour laquelle, il est important dans cette partie de notre travail de présenter les grandes
théories sur le management avant de nous appesantir sur l’impact du style de management
dans la performance des salariés en entreprise.
Au regard de l’impact que peut avoir un bon management dans la performance du salarié,
plusieurs auteurs se sont lancés dans l’élaboration des théories afin de permettre aux managers
d’adopter un style propre qui pourra booster le salarié de sorte que la notion de performance
étant de bien définie soit l’aboutissement final.
Avant de présenter les différents styles de management nous définirons dans un premier
temps le mangement. Le management peut être définit comme étant la mise en œuvre des
moyens humains et matériels d’une entreprise pour atteindre ses objectifs. Il correspond à
l’idée de gestion de conduite ou de pilotage des individus.
La question des styles de management est une préoccupation constante des analyses des
organisations, car :
- Sur le plan descriptif, il s’agit du vécu quotidien des entre le détenteur de l’autorité et
celui qui subit, « le subordonné » ; elle permet de diagnostiquer un certain nombre de
problèmes liés au climat social et à la structure de l’organisation ;
- Sur un plan analytique, cette question fait le lien entre la légitimité du pouvoir et la
motivation des hommes au travail.
Et de nombreux auteurs se sont essayés avec des modèles et des grilles, notamment :
1- La grille managériale de BLAKE et MOUTON
d’utiliser les moindres pouvoirs légitimes, punitifs et coercitifs. Cette incapacité résulte de la
crainte de compromettre ses relations avec ses collaborateurs. Ce style a pour inconvénient
d’une part une atmosphère prétendue stable, mais pas nécessairement très productif ; son
attention est centrée sur les relations et la satisfaction de ses collaborateurs l’atmosphère est
bonne au détriment de la productivité.
Il n’y a pas de perfectionnement, pas de challenge donc pas d’avenir.
c) Le style Produire ou périr(9,1)
Dans ce cas, le leader est autoritaire ou exigeant.
Ce dernier est caractériser par un dirigeant stricte et autoritaire, il a une basse préoccupation
pour le personnel, sa seule préoccupation statique pour ce qui est de la production ; Il juge les
besoins des employés sans importance et sans finalité objective. Il fournit à ses employés
l’argent et s’attend en retour à la performance. Il y a peu ou pas d’allocation pour la
coopération ou la collaboration. Il pressurise ses employés par des règles et des punitions pour
réaliser les buts de l’entreprise et ne tolère aucuns échecs et le respect des délais est de
rigueur. Le personnel très orienté sur la tâche est très fort dans les délais. Ils sont intolérants
de ce qu’elles voient comme dissidence. Ce style est souvent appliqué par des entreprises en
position d’échec réel ou perçu, comme dans la gestion de crise. Le manager ne s’intéresse
qu’aux seuls éléments quantitatifs relevant de la gestion des tâches de production et porte peu
d’attention aux attentes des individus.
Ce qu’il devrait faire c’est de savoir être ferme mais pas autoritaire.
d) Le style milieu de la route(5,5)
Ce style est caractériser par un dirigeant essayant d’équilibrer les buts de concurrence de
l’entreprise et les besoins des travailleurs ; il dirige en donnant une certaine préoccupation au
personnel et à la production, espérant réaliser une performance acceptable. Il croit que chacun
fait de son mieux. Le résultat de ce style de management est de faire des compromis dans
lesquels ni les besoins de la production ni ceux du personnel ne sont entièrement atteints.
L’entreprise obtient des résultats corrects en établissant un équilibre entre les nécessités
opérationnelles de la production et la satisfaction des aspirations des employés.
Ayant un souci équivalent pour ces deux types de préoccupations, il maintient un bon moral
et un niveau satisfaisant de production.
e) Le style d’équipe(9,9)
L’Américain Rensis Likert3 analyse les différences des résultats obtenus par les directeurs des
diverses compagnies d’assurance membres d’une association professionnelle. Il constate que
les directeurs peu performants ont des caractéristiques communes :
- Leur attention est centrée sur la tâche à accomplir et pas sur les hommes ;
R. Likert affine alors ses analyses et propose le principe de relations intégrées comme
principe majeur d’organisation. Les valeurs personnelles de chacun doivent être intégrées
pour que les individus travaillent plus efficacement. Pour ce faire, une organisation reposant
sur le travail de groupe est la plus efficace.
Il propose un modèle de gestion des organisations fondé sur les interactions entre
responsables et subordonnés. Il caractérise alors quatre styles de management :
Le style de management se reflète dans la manière dont le manager prend ses décisions et
dont il les fait appliquer par ses subordonnés. Si le manager impose ces décisions, son style
est qualifié de style autoritaire, si par contre il donne une totale liberté à son personnel, on
utilise le terme de « laisser-faire » Entre ces deux extrêmes existent de multiples possibilités
pour faire participer les individus mais la plupart des auteurs comme R. Likert simplifie
l’analyse en distinguant les managements autoritaire, paternaliste, consultatif et participatif
tout en donnant aux deux derniers styles l’étiquette de « démocratique »
a) Le management autoritaire
Le manager aime probablement imposer ses décisions mais il aime également faire partager
ses idées et ses goûts et surtout faire plier autrui à ses volontés. Il lui arrive donc de changer
d’avis simplement pour contrer un subordonné et mieux s’affirmer. Il décide de tout et
contrôle tout car il pense que les personnes placées sous ses ordres n’atteindront jamais ses
compétences dans aucun de leurs domaines d’activité. Il ne voit donc guère l’utilité de mieux
les connaître et mieux les comprendre, d’autant que leurs salaires et les avantages matériels
dont ils bénéficient suffisent, selon vous, à les motiver.
b) Le management relationnel
Le manager considère ses collaborateurs un peu comme ses enfants. Il doit donc tout leur
apprendre et surtout les aimer comme on aime ses enfants. Cet amour constitue leur principale
motivation et l’affection qu’ils lui portent, sa principale source de satisfaction. Il décide sur
l’essentiel mais laisse faire sur le détail. Les informations qu’il transmet aux subordonnés et
celles qu’il reçoit d’eux sont fortement chargées d’affectivité car elles doivent d’abord lui
rassurer mutuellement sur les sentiments qu’il éprouve les uns à l’égard des autres. Il contrôle
avec une main de fer dans un gant de velours car qui aime bien châtie bien. Il laisse donc
volontiers la bride sur le cou aux « fortes têtes » qui refusent son affection mais c’est pour
mieux les prendre en défaut et mieux leur faire comprendre qu’elles méritent d’être punies.
Qu’elles prennent des initiatives ou qu’elles n’en prennent pas, il arrive donc toujours à ses
fins et il oublie volontiers de sanctionner ceux qui auront la sagesse de faire amende
honorable. L’objectif du manager est de tout rassembler autour de lui, de créer un groupe. Il
décide tout seul mais il tient quand même les avis des collaborateurs qui sont comme ses
admirateurs au travail. Cela présente des avantages et des inconvénients. Comme avantages
on a le sentiment d’appartenance, entraide au sein du groupe .Comme limites on a la
confusion entre la vie personnelle et professionnelle, isolement du service qui peut devenir un
état dans l’état.
c) Le management participatif
Le manager se considère, non comme un décideur, mais comme un animateur car il estime
que la seule manière de motiver un individu c’est de lui donner des responsabilités et de les
aider à les exercer. Il assume, certes, la responsabilité finale, mais il accepte qu’on remette en
cause ses idées et il demande à ses collaborateurs de participer activement au choix des
objectifs qu’ils vont poursuivre. Il consacre donc beaucoup de temps à la communication et il
regrette que, malgré ses efforts, son personnel lui reproche de ne pas lui donner assez de
responsabilités.
L’objectif du manager est de susciter des échanges et des réflexions de groupe afin de traiter
les situations rencontrées de façon complète. Le Mode de décision appliqué est la prise de
décision en équipe avec prééminence du responsable. C’est plus motivant, cela suscite la
participation et permet de gérer la complexité. Pourtant il peut se heurter au refus de
participation et de prise de responsabilité. Chacun des collaborateurs reconnaît les
compétences des autres.
d) Le management consultatif
Le manager déclare volontiers qu’un patron doit savoir décider après avoir consulté les
subordonnés les mieux placés pour l’informer. Lui seul dispose en effet du recul nécessaire
pour choisir les grandes orientations. Ce qu’il apprécie le plus chez ses collaborateurs, c’est
leur compétence technique. Il choisit donc les intéressés avec le plus grand soin et il affecte là
où il pourra exploiter cette compétence avec le maximum d’efficacité. Il accorde une grande
importance aux procédures de contrôle et il pense que ses subordonnés les acceptent
volontiers puisqu’elles s’exercent en arrière-plan. Le manager décide tout seul mais avec avis
des salariés, la communication fonctionne à double sens mais il y a très peu d’influence des
subordonnés.
En fait, ses collaborateurs ne savent pas si, dans la difficulté, il se révèle faible ou autocrate. Il
les laisse sans directives, il ne les encourage pas quand ils réussissent et il ne les sanctionne
pas quand ils échouent. Ils lui considèrent donc comme un patron peu fiable qui se
désintéresse de leur travail. Peut-être éprouvent-ils à son égard indifférence et mépris car,
pour eux, le pire défaut d’un dirigeant c’est d’être inexistant.
- les subordonnés : leurs aptitudes, leurs motivations, leur implication, leur adhésion aux
objectifs de l’entreprise, leur personnalité (et notamment leur tolérance à l’incertitude) ;
Nous avons vu qu’il y a autant de styles possibles, Ceux-ci sont évolutifs dans le temps et
dans l’espace en fonction de l’environnement de l’entreprise. Les mutations rapides de
l’environnement technico-économique, de l’évolution sociale (refus de l’autorité, montée de
l’individualisme….) et des efforts faits par les organisations pour s’adapter à ses changements
- le fait que le dirigeant se voit contesté et qu’il doive négocier avec différents
partenaires.
En pratique, le style de management n’est pas réellement choisi par le dirigeant, il résulte
d’une interrelation entre :
- les subordonnés : leurs aptitudes, leurs motivations, leur implication, leur adhésion aux
objectifs de l’entreprise, leur personnalité (et notamment leur tolérance à
L’incertitude) ;
La performance de l’entreprise est le fait que celle-ci, sous la conduite des dirigeants, atteigne
les objectifs, qu’ils lui ont fixés. L’entreprise est dite performante quand elle assure sa
pérennité, car elle sait s’adapter ou influencer les états de l’environnement. La performance
combine efficacité et efficience. L’efficacité est la réalisation des objectifs fixés tandis que
l’efficience est la recherche à minimiser l’emploi des moyens, l’entreprise efficiente gère au
moindre coût ses ressources. Les atouts de la pérennité de l’entreprise sont la productivité du
travail et donc la compétence et la motivation du personnel.
Depuis plusieurs années, la performance tend à être abordée dans une logique plus globale
que la seule appréciation de la rentabilité pour l’entreprise ou pour l’actionnaire. La
performance est considérée comme fonction de l’interaction entre la motivation qui distingue
l’organisation, sa capacité organisationnelle et les forces du contexte externe.
La performance est le corollaire du management, elle doit s’apprécier au regard de la finalité
et des objectifs de l’entreprise, sur la base de critères pertinents. La performance de
l’entreprise résulte aussi de son intégration dans un milieu dont il importe de comprendre et
de maîtriser les règles du jeu.
Desreumaux présente une synthèse des analyses sur les déterminants de la performance en
proposant les relations suivantes :
- la performance est fortement dépendante des données de l’environnement économique ;
Les déterminants sont donc nombreux, combinatoires, contagieux, avec des pondérations
différentes. Mais nous allons porter notre analyse sur la performance organisationnelle, la
performance stratégique et concurrentielle, la performance humaine et la performance
économique.
1. La performance organisationnelle
Inspirée des études de Taylor (F. Taylor est le fondateur de l’OST) et de Fayol (H. Fayol est
le fondateur de la rationalité administrative), cette approche a dominé le premier demi-siècle.
Elle a nourri les travaux de l’école dite de l’OST (Organisation Scientifique du travail). La
performance organisationnelle concerne la manière dont l’entreprise est organisée pour
atteindre ses objectifs et la façon dont elle parvient à les atteindre. M. Kalika, propose quatre
facteurs de l’efficacité organisationnelle :
- la valeur actuelle nette (VAN) : la somme des flux de trésorerie actualisés générée par un
investissement moins la valeur de cet investissement
- le taux de rentabilité interne (TRI) : taux de rentabilité attendu par les apporteurs (pour qu’il
y ait efficience de l’investissement)
c) la compétitivité économique
La compétitivité économique est une notion économique qui s’applique à une entreprise, un
secteur économique, ou un territoire. Elle désigne la capacité d’une telle entité à fournir et
vendre durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné en
situation de concurrence.
- de la présence d’infrastructures
- de la part de marché : c’est la comparaison entre le chiffre d’affaire par rapport au même
critère pour l’ensemble des entreprises présentes sur un marché donné.
Après avoir mis en avant les différentes théories sur les styles de managements, nous allons
dans ce chapitre présenter d’une part une analyse portant sur les écarts entre la théorie et la
pratique tout en prenant tout en émettant des constats sur le lieu où nous avons effectué notre
stage .Notre étude vise à relever les comportements des managers dans la pratique, et relever
les écarts entre les comportements dans notre entreprise et les connaissances théoriques que
nous avons de ce domaine. Comme nous le savons déjà les dirigeants d’une entreprise doivent
avoir un style de management propre qui peut permettre la prospérité de la structure,
améliorer sa productivité, permettant de bons rapports entre les employés et assurer la
performance de chacun dans un cadre propice.
Cette section nous permettra d’énoncer les constats effectués dans notre structure de stage
puis apporter une analyse pour ses constats
Pour établir des constats dans notre rapport il nous incombe tout d’abord de connaitre le style
de management que l’on retrouve dans notre structure de mise en stage, savoir si on a un style
far ou un mixage de plusieurs styles.
Le style le plus utilisé allant dans le cadre du manager de notre structure est directif. Qui
peut être définit comme étant un style très autoritaire le manager décide et les collaborateurs
exécutent. Il prend les décisions le plus souvent seul. Le seul avantage ici est la rapidité dans
l’exécution des taches.
- le manque de confiance,
-le stress,
Après notre enquête dans notre structure de stage nous avons ces constats qui nous ont été
rapporté ; nous ajoutons aussi à cela :
- la pression constante dans les délais des tâches assignées aux employés.
- le manque de reconnaissance
- le surmenage
- le manque de leadership
Le manque de leadership dans notre structure de stage nous avons relevé l’absentéisme. Le
management inadapté ou l’absence d’un manager peut engendrer des dégâts de même nature
sur la motivation des salariés et des équipes. La présence du leader dans l’entreprise est très
importante.
Les managers devraient prendre plus de temps à comprendre plus clairement ce qui motive les
employés.
Le bon manager se doit de coordonner les taches des subordonnés afin que soient atteints les
objectifs de l’entreprise de motiver ses troupes de veiller sur l’exécution des taches gérer les
besoins de l’organisation et l’harmonie de la structure.
SECTION 2 : SUGGESTIONS
Notre étude portera sur l’implémentation des solutions que nous avons mise sur pied pour le
bon fonctionnement de l’entreprise et les performances des salariés c’est ainsi que nous nous
interrogez sur le comportement que dois adopter un bon manager, comment doit-il se
comporter avec ses collaborateurs comment doit être son leadership, comment motiver son
personnel, le style de management à avoir, comment communiquer avec ses salariés. Tous ses
éléments sont très important pour l’atteinte des objectifs de l’entreprise et favoriser
l’épanouissement des salariés
a- Le style de management
Il y’a pas de style idéal le leader doit adapter son style en prenant en compte ses objectifs
ses compétences et sa façon de manager ses troupes .Le manager devrait utiliser le style
participatif il fait participer ses collaborateurs à la prise de décisions il délègue il se doit
de coopérer et laisser de l’espace à la créativité des salariés ;
Mais un manager n’est pas forcément un leader être leader c’est avoir une vision que l’on
communique à ses collaborateurs c’est la capacité de rendre l’impossible réel ;il s’agit ici de
faire ce faut et d’être responsable des résultats bons comme mauvais
Tout bon manager-leader doit motiver les troupes il doit savoir concilier un pont entre es
besoins des salariés aux besoins de l’organisation.
CONCLUSION
Chaque personne est unique et les expériences personnelles accumulées tout au long de la vie
accroissent encore ces différences entre les individus. Les managers peuvent avoir la
possibilité de se servir des groupes pour améliorer la qualité du travail et aussi pour satisfaire
le besoin d’appartenance au groupe que ressentent les employés. Dans le cas du CFPAM, le
style de management adopté en est un des facteurs clé de performance ; ce dernier met en
place une équipe solidaire et collaborant pour atteindre les objectifs de la société qui est
surtout de satisfaire le public et les clients, un système de communication très efficace est mis
en œuvre pour assurer une prise de décision, surtout les décisions devant être prises dans
l’incertitude.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Anciens rapport
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ANNEXES
CONSEIL DE
DIRECTION
CC
(Chef centre)
DFOR
SCS DCM
(Division de la BEP DAF
(Servicede la (Direction de la
formation et de (Bureau de l’étude
comptabilité et de la comptabilité et du (Division
l’orientation) des projets) administrative
solde) marketing)
et financière)
ORGANES DE ASSISTANT
FORMATION FORMATEURS TECHNICO- COMMERCIAUX STAGIAIRES
ARTISTISTIQUE
CONSEIL
DE REDIGE ET PRESENTE PAR EVOUNA BERNADETTE SONIA Page 32
DELEGUE
IMPACT DU STYLE DE MANAGEMENT SUR LA PERFORMANCE
DES SALARIES DANS UNE ENTREPRISE : CAS DU CFPAM
TABLES DE MATIERES
SOMMAIRE ............................................................................................................................................ i
DEDICACE ..............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS ...............................................................................................................................iii
FICHE SIGNALETIQUE ....................................................................................................................... iv
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................v
RESUME ................................................................................................................................................. vi
ABSTRAT .............................................................................................................................................. vii
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU
STAGE ................................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNEL DES ARTS
ET METIERS .......................................................................................................................................... 3
SECTION I : Historique et Objectifs du Centre Professionnelle des Arts et Métiers ................ 3
A- Historique ........................................................................................................................... 3
B- Objectifs ............................................................................................................................. 3
SECTION II : Organisation et fonctionnement ............................................................................. 3
A- Organisation du Centre .................................................................................................... 4
B- Le fonctionnement du Centre de Formation Professionnelle des Arts et Métiers ....... 7
CHAPITRE 2: DEROULEMENT DU STAGE ...................................................................................... 9
SECTION I : ACCUEIL, INTEGRATION ET TÂCHES EFFECTUEES ................................. 9
A- Accueil et intégration ........................................................................................................ 9
B- Les tâches effectuées .......................................................................................................... 9
SECTION II : APPORT DU STAGE ET DIFFICULTES RENCONTREES .......................... 10
A- Apports du stage .............................................................................................................. 10
B- Difficultés rencontrées..................................................................................................... 10
DEUXIEME PARTIE : EXPOSE DU THEME ............................................................................... 11
CHAPITRE 3 : STYLE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE DES SALARIES DANS
UNE ENTREPRISE .............................................................................................................................. 12