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DEDICACE
A MES PARENTS
REMERCIEMENTS
Tout l’effort consenti pour la réalisation de cette œuvre est sans doute le résultat de la
bienveillance d’un certain nombre de personnes. C’est donc l’occasion pour nous de
témoigner notre profonde et honnête gratitude à leur endroit, nous pensons notamment à :
Enfin, à toutes les personnes que nous n’avons pas pu citer ici, qui ont contribué de
multiples façons à la réalisation de ce travail, nous leur exprimons notre sincère
reconnaissance.
AVANT-PROPOS
RESUME
La trésorerie est un facteur clé de longévité pour toute entreprise. Elle doit de ce fait
être au centre des préoccupations des dirigeants. C’est encore plus le cas dans une entreprise
comme ENEO Cameroon, en situation de monopole dans un secteur aussi stratégique que
celui du courant électrique.
Notre passage au sein d’ENEO nous a permis de déceler des insuffisances dans la
gestion de sa trésorerie. Elles se manifestent par des difficultés de recouvrement des créances
clients, l’absence d’une politique de choix de banque, les difficultés de l’entreprise à payer ses
fournisseurs à l’échéance ou encore le recours systématique aux facilités bancaires.
L’objectif principal de ce mémoire est d’améliorer la gestion de la trésorerie d’ENEO
à travers une meilleure une meilleure politique financière. De manière spécifique, il s’agit
après avoir décrit la gestion de la trésorerie au sein d’ENEO, de faire un état de cette gestion,
ressortir les points faibles et prescrire des mesures pour les corriger. Nous avons adopté une
démarche qualitative, assorti d’une approche inductive. L’analyse s’est faite au travers des
entretiens avec le personnel, d’observations, de la consultation de documents internes et
externes à l’entreprise.
Notre travail s’achève par une série de recommandations notamment la mise en place
d’une grille de choix de banque, la multiplication des contrats de factoring, l’implémentation
effective du logiciel de gestion de la trésorerie de l’entreprise. La mise en œuvre effective de
ces mesures permettra indéniablement d’améliorer la gestion de la trésorerie au sein d’ENEO.
ABSTRACT
SOMMAIRE
Dedicace................................................................................................................................. i
Remerciements ...................................................................................................................... ii
Avant-propos ........................................................................................................................ iii
Resume ................................................................................................................................ iv
Abstract ..................................................................................................................................v
Liste des sigles et abreviations .............................................................................................. vi
Liste des tableaux et graphes ............................................................................................... vii
Sommaire ........................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................1
INTRODUCTION GENERALE
Une entreprise, quelle que soit sa taille ou son activité, est une organisation c'est-à-dire
« la coordination rationnelle d’un certain nombre de personnes et de moyens en vue
d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée ». Ainsi, Tout dirigeant voulant garantir la
longévité de son entreprise devra être attentif à un certain nombre de facteurs dont les plus
importants sont le chiffre d’affaires, la rentabilité, le risque et surtout la trésorerie.
documentaire qui nous permettra de présenter les concepts de notre sujet et s’appuiera sur des
documents obtenus au sein de l’entreprise, des articles publiés sur internet ; l’observation
participante afin de mieux comprendre les activités liées au cycle de trésorerie de l’entreprise,
ainsi que des entretiens semi-directifs réalisés avec certains responsables de la sous-direction
trésorerie.
Notre travail sera organisé en 02 parties de 02 chapitres chacune. La première,
exclusivement théorique sera intitulée CADRE THEORIQUE DE LA RELATION ENTRE
GESTION DE LA TRESORERIE ET POLITIQUE FINANCIERE EN ENTREPRISE, la
seconde beaucoup plus pratique s’intitulera DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET
ANALYTIQUE DU LIEN ENTRE GESTION DE LA TRESORERIE ET POLITIQUE
FINANCIERE A ENEO et débouchera sur des recommandations faites à la direction de
l’entreprise.
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE DE LA RELATION ENTRE
GESTION DE LA TRESORERIE ET POLITIQUE
FINANCIERE EN ENTREPRISE
CHAPITRE 1:
LA GESTION DE LA TRESORERIE AU SEIN D’ENEO SA
Ce chapitre vise dans un premier temps à présenter ENEO dans son environnement
(Section 1), après quoi nous nous attarderons sur la trésorerie et sa gestion au sein de
l’entreprise (Section 2).
I. ENVIRONNEMENT INTERNE
La notion d’environnement interne renvoie aux facteurs directement liés à l’entreprise,
les facteurs sur lesquels elle a la possibilité d’agir.
➢ La production
La Direction de la Production est la principale unité au cœur de l’activité d’ENEO.
Elle est chargée de produire le courant électrique, à travers l’exploitation et la maintenance
des ouvrages hydrauliques et thermiques de production. Elle a pour mission de produire
l’énergie électrique pour fournir au secteur public et aux clients industriels sur l’ensemble du
territoire, en conformité avec les exigences de performances et le cahier des charges du
Contrat de Concession, et de manière à préserver et respecter les normes de sécurité et de
protection de l’environnement.
➢ La distribution
Le réseau électrique permet de transporter puis de distribuer l'électricité jusqu'aux
consommateurs. Il existe 02 types de réseaux :
- Le Réseau de transport : qui permet d’acheminer l’énergie des sources de production
jusqu’au transformateur HTB/HTA encore appelé poste source.
- Le réseau de distribution : qui permet d’acheminer l’énergie du transformateur
HTB/HTA jusqu’au client final. Il permet de transporter l'énergie électrique à l’échelle
locale, des centres de distribution vers le client final : les petites et moyennes
entreprises, les villes, les grandes surfaces, les commerces, les artisans, les
particuliers...Il est réparti en 09 régions électriques à savoir : Douala, Littoral & Sud-
Ouest, Ouest & Nord-Ouest, Centre, Sud, Yaoundé, Sanaga Océan, Nord, Est.
I.3 Missions
Les différentes missions de la société ENEO S.A sont les suivantes:
→ Vision
ENEO CAMEROUN a pour vision en tant que force motrice du secteur électrique et
catalyseur de croissance, de fournir une énergie fiable, un service de qualité, en étant un
modèle de gouvernance en Afrique.
II.1 Le Macro-environnement
Il s’agit ici de l’ensemble des éléments externes pouvant peser sur les orientations
stratégiques de l’entreprise et sur lesquels elle n’a aucune influence. Nous y présenterons
donc tour à tour les aspects politico-légal et économique de l’environnement de l’énergie
électrique au Cameroun.
❖ L’environnement politico-légal
Il détermine les règles en vigueur sur le marché, lesquelles vont encadrer et
conditionner l’activité des entreprises. Dans le cadre des réformes économiques engagées en
2011 en accord avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, le
gouvernement a restructuré le secteur de l’électricité afin de réduire son poids financier sur le
budget de l’Etat et d’améliorer sa contribution au développement économique et social du
pays. Une nouvelle loi (Loi n° 2011/022 du 14 décembre 2011) régissant le secteur de
l’électricité a été adoptée et promulguée par le Chef de l’Etat.
Cette loi a par la suite fait l’objet d’une relecture, ce qui a abouti le 16 décembre 2013
à la signature d’un protocole d’avenant et d’un relevé détaillant les points de relecture et
résumant les accords de principes arrêtés entre les parties sur les principaux sujets suivants :
les travaux de réhabilitation du barrage de Song Loulou , le transfert des barrages réservoirs à
EDC , le transfert de l’activité de transport et de gestion du réseau de transport, la qualité de
service, les objectifs de branchement, la mise à jour de la formule tarifaire. Ces accords de
principe sont détaillés et formalisés dans le projet d’Avenant n° 2 aux Contrats de Concession
(un premier avenant avait été conclu en 2006) signé le 7 août 2015 par la République du
Cameroun et ENEO.
Le secteur électrique au Cameroun est donc marqué par la présence de l’Etat qui a
multiplié des structures afin de faciliter la gestion de ce secteur stratégique. C’est ainsi qu’on
distingue :
• Le Ministère de l’énergie et de l’eau (MINEE) : chargé de donner l’impulsion
politique nécessaire à l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques et stratégies
dans le domaine de l’électricité ;
• L’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL) : qui assure la
régularisation, le contrôle et le suivi des activités d’exploitation des opérateurs du
secteur de l’électricité, dans le cadre de la politique définie par le gouvernement ;
• Electricity Development Corporation (EDC) : chargée de la gestion pour le compte
de l’État, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité, l’étude, la préparation
ou la réalisation de tout projet d’infrastructure dans le secteur de l’électricité. EDC
participe également à la promotion et au développement des investissements publics
et privés dans le secteur de l’électricité. Elle s’occupe aussi de l’exploitation directe
des barrages réservoirs du pays, conformément aux contrats de concession existant
entre l’État et les opérateurs ;
• L’agence d’électrification rurale (AER) : chargée de promouvoir l’électrification
rurale sur l’ensemble du territoire national, en accordant l’assistance technique et
financière aux opérateurs et communautés ;
• La Société Nationale de Transport de l’Electricité (SONATREL) : chargée
d’assurer le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport.
❖ L’environnement économique
Le secteur de l’électricité a la particularité de fournir un service final ayant le statut
d’intrant pour la presque totalité de l’appareil productif ; il est de ce fait un facteur décisif de
compétitivité. D’après le rapport des travaux de l’Institut National de la Statistique sur les
comptes nationaux trimestriels (3ème trimestre 2015) publié en Janvier 2016, le troisième
trimestre de l’année 2015 est marqué par une nette amélioration de l’activité économique avec
une croissance du PIB de +7,0 % par rapport au trimestre correspondant en 2014. Le secteur
secondaire après une croissance à deux chiffres lors du 2ème trimestre 2015 (+10,4 %,) a
réalisé un taux de croissance de +9,4 % au 3ème trimestre 2015 par rapport au troisième
trimestre de 2014. Ce dynamisme du secteur secondaire étant donc essentiellement imputable
entre autres à l’accroissement du niveau d’activité de production et de distribution d’eau et
d’électricité (+8,3%) par rapport au même trimestre de l’année 2014. La consommation finale
des ménages qui s’est améliorée de +4,6% par rapport au troisième trimestre de 2014 est
portée par une forte demande de certains produits du secteur secondaire tels que l’eau et
l’électricité (+12.2%).
ENEO CAMEROON entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au
Cameroun couvre à peine 50% du territoire national, avec une consommation annuelle
d’environ 165 kilowattheures. Il convient aussi de déplorer l’absence d’une réserve, « Le
système électrique au Cameroun fonctionne sans une réserve de puissance suffisante. Par
conséquent, l’indisponibilité de tout ou partie d’une usine de production provoque un
déséquilibre offre/demande et se traduit très souvent par une non fourniture de l’énergie
électrique » (Joël Nana Kontchou, 2015).
→ Les fournisseurs
Ils fournissent les inputs dont l’entreprise a besoin pour son activité. Sont considérés
comme fournisseurs ENEO ceux figurant sur la liste officielle des fournisseurs établie par la
Direction des Services Généraux. Ainsi, nous avons deux types de fournisseurs à savoir ;
- Les fournisseurs locaux : il s’agit des fournisseurs domiciliés sur le territoire
national ; ils englobent :
▪ les fournisseurs hors chaine de paiement immédiat ou à vue. Il s’agit
principalement des prestataires de service tel que les hôtels, Africa Security
etc…
▪ les fournisseurs chaîne qui sont payés à échéance de 60 jours à l’instar de LAW
BROTHERS, EDAUCE ELEC.
- Les fournisseurs étrangers : ce sont des fournisseurs domiciliés hors du territoire
national. Ils sont traités comme des fournisseurs hors chaine; On peut citer des
entreprises telles que SCHNEIDER, CODIREL FRANCE (livraison du matériel
électrique), TRANSFIX (livraison des transformateurs) etc…
→ L’Etat
ENEO est liée contractuellement à l’Etat dans le cadre de son activité (contrat de
concession et licence de vente d’électricité). De plus, ENEO est tenue de reverser à l’Etat les
impôts et taxes qu’elle collecte.
→ Les banques
L’entreprise entretient des relations avec plusieurs banques notamment United Bank
for Africa, Commercial Bank of Cameroon, la Banque Gabonaise et Française Internationale,
→ Les assurances
ENEO assure son personnel, son matériel de production et de transport d’énergie, ses
véhicules, ses engins et autres biens. Elle assure également ses achats et leur transport entre
autres. Parmi les compagnies d’assurance, nous pouvons citer :
- ASCOMA pour les maladies (75% du personnel y est assuré)
- ACTIVA pour les véhicules
- CHANAS ASSURANCE pour les ouvrages de production.
→ Les concurrents
Il faut noter qu’en ce qui concerne le secteur de l’énergie électrique au Cameroun,
ENEO CAMEROON bénéficie d’une situation de monopole car elle est la seule entreprise
productrice de l’énergie électrique au Cameroun et donc n’a pas de concurrents directs.
Toutefois, en concurrence élargie, peuvent être considérés comme concurrents d’ENEO toutes
les personnes produisant de façon indépendante d’autres formes de sources d’énergie
électrique (énergie solaire, énergie éolienne…).
→ Les partenaires
Parmi les partenaires d’ENEO CAMEROON, nous pouvons recenser ses actionnaires
(L’Etat du Cameroun à travers ses institutions (Société Nationale des Hydrocarbures, Société
Nationale de Raffinage, Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers, Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale), le Groupe Actis, le personnel d’ENEO), ...), ses clients et fournisseurs
présentés plus haut, les institutions financières, les compagnies d’assurance, des transitaires,
plusieurs autres organismes et industries, publics et privés.
Autres Compensation
revenus
3% de l'Etat
7%
Vente de
courant
électrique
90%
- Pour les fournisseurs agréés étrangers : Ici les moyens utilisés sont plus
variés ; on distingue :
• Les chèques
Un chèque est un titre par lequel une personne (le tireur) donne l'ordre à un banquier
(le tiré), de payer à vue une somme d'argent à son profit ou à une troisième personne (le
bénéficiaire).
Les effets de commerce notamment :
• Les traites
Encore appelée lettre de change, la traite est un document écrit par lequel le vendeur
(tireur) donne ordre à l’acheteur (tiré) de payer à vue ou à une date déterminée une certaine
somme à lui-même ou à un tiers (bénéficiaire).
→ Les clients
Les clients ENEO ont la possibilité de régler leurs factures :
- En espèces dans les agences commerciales ENEO.
- A travers des entreprises partenaires notamment EXPRESS UNION, EXPRESS
EXCHANGE, MAVIANCE.
- Via leurs mobiles à travers les applications MTN Mobile Money ou Orange Money.
- Par virement bancaire pour les plus gros clients (Clients Haute tension)
→ Les prévisions
• Les recettes
Les prévisions d’encaissements s’appuient sur un certain nombre d’éléments :
- Les études du comportement des clients qui permettent d’anticiper avec plus ou
moins d’exactitude la date et le mode de paiement des factures à venir ;
- L’accroissement supposé de la demande (qui est lui-même fonction de la politique
commerciale de l’entreprise sur la période) ;
- Les rendements de distribution ;
- Le taux de recouvrement prévisionnel ;
- Les subventions versées par l’Etat à titre de compensation sont forfaitaires et fixées
d’avance ce qui rend leur prévision certaine.
La gestion des encaissements se fait au niveau de la direction commerciale par
l’intermédiaire du logiciel Customer Management Service (CMS). L’interfaçage de ce dernier
avec KYRIBA permet d’affiner la qualité des prévisions de recettes.
• Les dépenses
Les prévisions des dépenses se font sur la base des données historiques et tiennent
également compte de la politique d’investissement de l’entreprise sur la période. Les délais de
règlements fournisseurs (30 et 60 jours) permettent de faire des prévisions mensuelles
relativement exactes sur la base des factures mises à disposition de l’entreprise ; ces
prévisions se font grâce à l’interfaçage entre KYRIBA et SAGE 1000.
Par ailleurs, le trésorier procède chaque mois à un rapprochement entre les frais
bancaires du mois et ceux du mois précédent, détermine les écarts et cherche à en déceler les
causes.
CHAPITRE 2 :
ANALYSE CONCEPTUELLE ET THEORIQUES DE LA
GESTION DE LA TRESORERIE ET DE LA POLITIQUE
FINANCIERE
à atteindre des objectifs définis grâce à l’emploi d’êtres humains et à la mise en œuvre
d’autres ressources ».
Cette dernière définition semble la plus complète dans le cadre de notre étude.
5. évaluation de la trésorerie
Il existe 03 approches permettant de mesurer la trésorerie d’une entreprise : l’approche
bilancielle, l’approche statique et l’approche dynamique.
a. Approche bilancielle
Elle s’appuie sur le bilan fonctionnel et permet d’estimer la trésorerie de l’entreprise
après avoir préalablement déterminé le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.
→ Le bilan fonctionnel
C’est le bilan préconisé par le plan comptable. Il est dit fonctionnel parce-que les
postes y sont classés d’après la fonction à laquelle ils se rapportent. Les fonctions en question
sont :
➢ La fonction investissement : regroupe les postes capitaux propres, dettes financières
(quelles que soient leurs dates d’échéance) ainsi que les amortissements et provisions.
➢ La fonction investissement : concerne les immobilisations incorporelles, corporelles
et financières (quelles que soient leur durée de vie), ainsi que les charges à répartir sur
plusieurs exercices et les primes de remboursement des obligations.
➢ La fonction exploitation : au sens large, elle reçoit tous les autres postes, c'est-à-dire :
- A l’actif : les postes directement liés aux opérations du cycle d’exploitation, stricto
sensu (stocks, créances clients et comptes rattachés…) qui représentent l’actif
circulant d’exploitation (ACE) ; les postes liés aux opérations diverses (créances
diverses, capital souscrit appelé non versé…) qui représentent l’actif circulant hors
exploitation (ACHE); les postes de disponibilités (banques, Centres de Chèques
Postaux, caisse…) correspondants à l’actif de trésorerie (AT)
- Au passif : les postes liés directement aux opérations du cycle d’exploitation, stricto
sensu (dettes fournisseurs et comptes rattachés, dettes fiscales et sociales…),
constituant les dettes d’exploitation (DE); ceux liés aux opérations diverses (dettes sur
immobilisations, dettes fiscales relatives à l’impôt sur les bénéfices…) constituant les
dettes hors exploitation (DHE); les concours bancaires courants et les soldes créditeurs
de banque qui constituent le passif trésorerie (PT).
- Les actifs circulants d’exploitation et hors exploitation, qui constituent des emplois,
donc des besoins de financement ;
- Les dettes d’exploitation et hors exploitation, qui constituent des ressources de
financement.
Les besoins et les ressources induits par les opérations de l’entreprise ne s’équilibrent
pas. Généralement, les besoins excèdent les ressources, de sorte que la différence : (ACE +
ACHE) – (DE + DHE) représente un besoin de financement « résiduel » qui s’appelle une
ressource correspondante. Cette ressource est naturellement le FR. D’où la dénomination de
« besoin en fonds de roulement » qui est donnée à l’expression (ACE + ACHE) – (DE +
DHE).
❖ BFR d’exploitation
BFRHE = Actif circulant hors exploitation (ACHE) – Dettes hors exploitation (DHE)
Composante généralement mineure du BFR, le BFRHE peut être très variable d’un
exercice à l’autre.
→ La trésorerie
La trésorerie (appelée parfois trésorerie nette) est la différence entre l’actif de
trésorerie et le passif de trésorerie.
T = AT – PT
T = FR – BFR
Commentaire :
• Si FR > BFR, le fonds de roulement finance en totalité le BFR et il existe un excédent
de ressources qui se retrouve en trésorerie.
• Si FR < BFR, le fonds de roulement ne finance qu’une partie du BFR. La différence
doit alors être financée par crédit bancaire.
b. Approche statique
Cette approche s’appuie sur les ratios de trésorerie. Un ratio est un chiffre ou un
pourcentage utilisé en analyse financière. Il résulte d’une division opérée entre deux éléments
issus du compte de résultat, du bilan ou de l’information boursière. Cet indicateur peut être
exploité afin d’apprécier la situation d’une entreprise, son évolution, ou encore pour réaliser
des comparaisons entre plusieurs sociétés du même secteur1.
Ce ratio devrait être supérieur à 1, afin que les créances et les effets à recevoir en
particulier permettent de faire face aux échéances des dettes auprès des fournisseurs, des
organismes sociaux et de l'Etat.
𝑇𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑑′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓(𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é𝑠)
Ratio de liquidité immédiate (R2) = 𝐷𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 à 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑎𝑛
Ce ratio n'a pas un grand intérêt en raison des délais de paiement des dettes auprès des
tiers.
• Mode de calcul
Produits encaissables d’exploitation
=
Ou T.E
Variation = VARIATION TRESORERIE D’EXPLOITATION
• Si ETE > 0 : Cela signifie que l’exploitation a sécrété un excédent après financement
du Besoin en Fonds de Roulement d’exploitation. Cet excédent pourra servir aux
règlements :
✓ Des intérêts d’emprunts,
✓ De charges exceptionnelles,
→ Le tableau de financement
Emplois Ressources
Dividendes CAF (A partir de l’EBE)
Acquisitions d’immobilisations Augmentation de capital
Variation des créances d’exploitation Augmentation des dettes financières
Variation des créances hors exploitation Cessions d’immobilisations
Variation des dettes d’exploitation
Variation des dettes hors exploitation
= Variation de la trésorerie nette (+/-)
A. LE FONDS DE ROULEMENT
Le contrôle de l'équilibre financier se limite en général à l’examen du fonds de roulement
et au calcul d'un certain nombre de ratios.
ACTIF PASSIF
Besoins en fonds roulement Fonds de roulement
Trésorerie (excédentaire) Trésorerie (déficitaire)
à court terme. Selon cette thèse, les stocks accumulés pour faire face aux demandes
saisonnières de pointe sont entièrement financés par des emprunts à court terme. L'utilisation
de ces stocks « temporaires» entraîne la formation de flux de liquidités qui deviennent
disponibles pour le remboursement de ces concours. L’idée de « liquidation automatique » a
été étendue à l'ensemble de l'excédent des valeurs de roulement sur les dettes à terme.
Autrement dit, les capitaux circulants « temporaires » seraient financés par les exigibilités
immédiates et les capitaux circulants « restants » par des ressources permanentes : le fonds de
Roulement. Le fonds de roulement constitue donc une marge de sécurité : il correspond aux
pertes que peut subir une entreprise sans que celle-ci soit obligée de vendre une partie de ses
immobilisations ou d’emprunter. En l'absence de cette marge, le dégonflement des crédits à
court terme résultant d'une cause quelconque, par exemple d'une baisse momentanée de
l’activité, plonge l'entreprise dans une crise de trésorerie en la mettant en état de cessation de
paiement.
B. LES RATIOS
La méthode des ratios fournit une deuxième catégorie d'instruments de mesure de
l’équilibre financier.
La situation de trésorerie d'une firme, c’est-à-dire sa sécurité, dépend des entrées et des
sorties de fonds provenant de la transformation des éléments de l'actif et du passif. C'est
pourquoi la confrontation de la liquidité des emplois et de l’exigibilité des ressources donne
une série d'indices d’appréciation de l’équilibre financier. Cependant, la méthode des ratios
présente un certain nombre de limites qui tiennent à la fois à ses principes fondamentaux, et à
la manière dont on peut l'utilise.
permettant pas de donner une mesure de la capacité immédiate de règlement, cette définition
est utile pour cerner le degré de confiance des tiers notamment des banquiers, envers la firme.
A cet égard, on utilise trois types de ratios : les ratios de fonds de roulement, les ratios
d'autonomie financière et le ratio de solvabilité générale.
Indique dans quelle mesure les actifs réalisables à moins d’un an couvrent les dettes échéant
dans un an au plus. Supérieur à 1, il révèle l'existence d'un fonds de roulement net. C'est donc
un indicateur de sécurité.
Qui indique la part des besoins courants financés par les ressources présentant un certain
caractère de stabilité. Son complément à 1 évalue les ressources extérieures ( fournisseurs,
Etat, banquiers, etc. ).
L’entreprise sera en principe solvable tant que les risques de pertes, ou d'immobilisation
durable, courus par les actifs de roulement n'atteignent pas la valeur du ratio.
Ces deux ratios s’interprètent de la même façon que le fonds de roulement. Une valeur
faible peut signifier l'approche de sérieuses difficultés de trésorerie, à moins que l'entreprise
ne profite comme c'est le cas des affaires de négoce, de longs délais de la part des fournisseurs
comparés à des stocks et à des créances à rotation rapide. A contrario, un ratio trop élevé
lorsque le cycle d'exploitation ne le justifie pas, peut-être l'indice de l'existence de ressources
stables trop importantes ou mal employées qui pèsent sur la rentabilité de l'affaire.
Un troisième ratio ayant une signification proche du précèdent doit être cité. Il compare le
fonds de roulement net aux stocks :
Fonds de roulement net
---------------------------------
Stocks
Selon que le fonds de roulement net couvre plus ou moins les stocks, l'entreprise finance
plus ou moins ses valeurs réalisables et disponibles à l’aide de ses dettes à court terme.
Capitaux propres
---------------------------------
Passif exigible
Communément appelé « ratio d'autonomie financière » est d'autant meilleur qu'il est plus
élevé. L'insuffisance de capitaux propres est souvent à l'origine de difficultés de trésorerie
pour l'entreprise. Les banquiers exigent traditionnellement que :
Capitaux propres
---------------------------------
Capitaux permanents
Ne soit pas, en principe, inférieur à 50 % (2). En effet, au-dessous de ce seuil, ils considèrent
l'entreprise comme très vulnérable car trop dépendante à l’égard des tiers. Au contraire, une
valeur élevée indique l'existence d'un potentiel d’endettement. On utilise parfois pour
exprimer la même idée, le ratio:
Capitaux propres
---------------------------------
Dettes à moyen et long terme
Autofinancement
----------------------- mesure le pouvoir de l'entreprise à « désintéresser » ses créanciers.
Passif exigible
De même, le ratio :
Dettes financières à long et moyen terme
---------------------------------------------------
Autofinancement
donne le nombre d’exercices nécessaires pour rembourser les dettes financières grâce aux
ressources d'exploitation, toutes choses égales par ailleurs.
Chiffre d’affaire
-----------------------
Passif total envers les tiers
qui permet de constater si l'entreprise utilise toutes les possibilités de crédit dont elle peut
bénéficier. En particulier, l'entrepreneur peut juger si s’étant trouvé à court de trésorerie, il a
su tirer parti de sa capacité d'emprunt pour obtenir de ses banquiers les fonds dont il a
manqué.
Actif total
---------------------------------
Total des Dettes
et rejoint la notion de « situation nette ». C'est avant tout un indicateur de liquidation qui
intéresse surtout le banquier.
risques liées à l’activité peuvent permettre une amélioration voire une optimisation de la
trésorerie, tous en recherchant l’objectif d’une trésorerie zéro.
De ce qui précède, nous pouvons dire que la trésorerie et plus globalement sa gestion
constitue un enjeu majeur pour toute entreprise désirant être performante sur le plan financier.
pression sur les clients, les fournisseurs et le personnel ou encore la gestion des
contraintes liée à l’état ;
La sécurité ou l’indépendance : L’absence d’agressivité sur les marchés conduit à la recherche
de stabilité, de sécurité. En ce sens, toutes les décisions ont pour objectif principale de
maintenir la situation acquise. Ceci peut impliquer des politiques visant la stabilité au plan
commercial, autrement dit on optimise la publicité ou de la force de vendre, mais aussi la
recherche de risque minimum au plan financier, autrement dit pas de nouveaux
investissements, pas de placement spéculatif et on cherche à couvrir les risques financiers.
B. Les contraintes
La recherche de l’atteinte des différents objectifs ne se fait pas sans la présence de
certaines contraintes pesant sur les décisions. Ainsi plusieurs contraintes fondamentales ont
un effet sur la vie financière des sociétés.
1. La solvabilité
Avec une vision plus juridique, l’entreprise est dite solvable si ses actifs permettent de
rembourser ses dettes et à défaut on constate l’insolvabilité de l’entreprise par l’état de
cessation de ses paiements. Ainsi l’entreprise peut être juridiquement solvable et se retrouver
à un moment donné en situation d’insolvabilité du point de vue financier, dans la mesure où
cette notion de solvabilité résulte de la comparaison entre les flux de recette et les flux de
dépense.
2. La rentabilité
L’appréhension de la rentabilité est délicate d’une part car c’est une mesure à long
terme et d’autre part du fait de la discontinuité dans les calculs de résultat. En outre elle peut
s’apprécier de diverses manières en fonction des différents points de vue adoptés par chacun
des agents économiques concernés. Par exemple pour les créanciers, autrement les banques, la
rémunération de leur prêts et garantie par contrat, alors que les actionnaires ne sont rémunérés
par le solde disponible qu’une fois que les autres apporteurs de capitaux ont été payés, ce sont
les créanciers résiduels. Globalement, la rentabilité doit être suffisante pour répondre à 2
impératifs :
- Le financement à long terme qui est généré par l’apport des actionnaires dont le
cycle est indéterminé puisqu’il ne prend fin que lorsque l’actionnaire récupère ses
fonds à la fin de la durée de vie de l’entreprise, ou par les emprunts à long terme dont
la durée est alors déterminée
- Le financement de l’exploitation. Il s’agit de la gestion des crédits de trésorerie et
des crédits commerciaux.
Pour résumer, le but ultime de la politique financière est alors de faire coïncider les
différents cycles et faire en sorte que quel que soit la phase du cycle d’exploitation,
l’entreprise puisse atteindre les différents équilibres déjà évoqués pour préserver sa solvabilité
et sa rentabilité.
A- INVESTISSEMENT ET LIQUIDITE
Le contrôle de la formation des flux de liquidité repose sur la connaissance des
conditions de formation de la liquidité et sur la connaissance des effets de l’investissement
sur le flux de liquidité.
Fondée sur une prévision à très court terme l'entreprise s'efforce de réaliser une
synchronisation aussi parfaite que possible des entrées et des sorties de fonds. Mais cette
synchronisation n'est jamais totale. La forme de la « courbe de trésorerie » suggère par
conséquent les décisions à prendre : financement et placement.
- Le crédit fournisseur
La part du crédit fournisseur dans les dettes à court terme est remarquable. Il représente en
moyenne 30% de ce type d’engagements. Par ses modalités de fonctionnement le crédit
fournisseur est plus proche des capitaux permanents que des dettes à court terme puisque ce
crédit est sans cesse renouvelé. Cette forme de crédit complète et même supplée dans certains
secteurs à l'insuffisance des concours de longue durée. Un exemple typique à cet égard nous
est fourni par le comportement dans ce domaine des entreprises de distribution. En effet, les
grandes surfaces bénéficient généralement d'un délai de quatre-vingt-dix jours pour régler
leurs fournisseurs alors qu'elles sont payées au comptant par leurs clients. Elles disposent
ainsi de ressources permanentes à court terme pouvant financer leur croissance.
On peut raisonnablement fixer la part des crédits bancaires à environ 20% de l’ensemble
des dettes à court terme. Il convient de distinguer deux types de crédits bancaires à court
terme qui nous semblent de nature différente ; d'une part « les crédits bancaires d'exploitation
», et d'autre part « les crédits bancaires de dépannage » :
- Les crédits de dépannage, tels les découverts en compte courant et l'escompte d'effets
commerciaux permettent de pallier un déficit momentané de trésorerie. Ce sont des « facilités
» que l'on doit utiliser sur la garantie de rentrées imminentes. En d'autres termes ils assurent la
couverture d'une désynchronisation éventuelle entre les flux de rentrée et de sortie de fonds.
Ce second type de crédits bancaires à court terme est délicat à utiliser car immédiatement
touché par toute mesure d'encadrement du crédit. Libéralement accordé par les banques dans
les périodes de haute conjoncture il incite les entreprises à commettre des imprudences : en
finançant des dépenses d'exploitation - voire d’équipement - à l'aide de tels concours,
l'entrepreneur affaiblit la structure financière de son affaire qui devient à la merci d'un
changement de politique de crédit. Les crédits de dépannage doivent donc être employés avec
le souci de pouvoir s'en passer très rapidement. Pour cela il convient de limiter leur utilisation
aux seuls besoins momentanés posés par les échéances.
selon des modalités préalablement établies. Il finance aussi les factures clients avant
leur échéance. Il est en règle générale non plafonné.
❖ Titrisation : elle repose sur l’obtention de financement en contrepartie d’une cession
de ses factures. Elle assure ainsi de garder la main sur le recouvrement et la gestion
des encaissements.
❖ Escompte : il s’agit d’une facilité bancaire permettant un financement contre des
garanties de type lettre de change ou traite. Ces dernières doivent être signées par le
client débiteur et le fournisseur doit donc subir les délais de retour qui parfois annulent
l’intérêt du préfinancement avant échéance. L’escompte est plafonné et ce seuil est
négocié entre l’entreprise et la banque.
octroyée par la banque pour les créances export. Elle se détermine dans son montant et
ses modalités lors de sa mise en place.
-. La facilité de caisse
Ce crédit permet de gérer ses sorties d’argent immédiates (charges et factures fixes,
cotisations…) en fonction du décalage prévu pour les rentrées d’argent. Il consiste en une
autorisation de découvert en compte transitoire. Il s’agit d’un crédit utilisable sur une
courte période mensuelle prédéfinie. En effet, la signature d’un contrat stipulant les délais,
périodes et taux d’intérêt est obligatoirement ultérieure à l’utilisation des facilités de caisse.
Les délais et montants autorisés sont négociés et fixés en fonction des besoins d’exploitation
connus ou prévus. Il y a une obligation de rebasculer vers une situation créditrice des comptes
le reste du mois, une fois la période contractée dépassée. Les conditions des facilités de caisse
convenues sont renégociées chaque année après la consultation de tous vos justificatifs de
comptabilité (Bilan, compte de résultat…) pour convenir s’il y a besoin ou non de les moduler
en fonction d’une évolution de votre activité.
L’utilisation de ce crédit est soumise à des frais bancaires ainsi que des intérêts
proportionnels à l’importance des sommes créditées et la longueur des délais de
remboursement. Le décompte de ces agios se fait de manière trimestrielle et est connue sous
le nom d’agios, lesquels seront prélevés directement sur vos comptes.
- Le découvert
Le découvert est différent de la facilité de caisse dans la mesure où le compte n’est pas
tenu de retrouver une situation créditrice après avoir perçu et utilisé l’avance sur
compte convenue. Il est également utilisé sur de courtes durées, du moins selon des
modalités contractées avant utilisation. La durée maximum de cette dernière est généralement
de 1 an sans restriction de durée minimum. Il est le plus approprié pour certaines entreprises à
activité cyclique dont le cycle d’exploitation exige d’avancer des charges fixes avant de
pouvoir percevoir des encaissements qui sont le plus souvent tardif. Là également une
renégociation annuelle des clauses et modalités du contrat est prévues.
Le découvert donc est ce qui correspond le mieux à des fluctuations de décalage entre
recettes et dépenses tout au long de l’année. Il vous permet de remédier à ces décalages de
trésorerie tout en vous permettant de vous acquitter de vos charges fixes et sans perturber les
délais d’exploitation. Les agios à payer et les conditions de résiliation de contrat sont les
mêmes que ceux concernant les facilités de caisse.
- L’escompte
Pour ce faire, la lettre de change doit être établie en bonne et due forme, stipulant
l’échéance et le montant du règlement et mettant en évidence l’acceptation de l’accord par le
client. Ceci vous permet d’atteindre une trésorerie plus positive en terme de liquidité et ce
comparativement aux crédits à court terme préalablement cités. Ainsi, il revient au dirigeant
Pour profiter de ce crédit, la banque fait payer différents types de frais comme des :
Toutes ces commissions et d’autres, doivent obligatoirement être détaillées dans le contrat
d’escompte négocié avec votre banque. La modification ou résiliation de contrat est sujette
aux mêmes conditions antérieurement citées.
- Le Dailly
Dans certaines situations, les entreprises sont dans l’obligation d’accorder à leurs clients
une échéance de paiement pour résister à la rude concurrence du marché. De ce fait, il se
trouve que parfois elles peuvent subir des retards dans le règlement des créances contractées
par les clients.
Ainsi, une entreprise peut se retrouver en difficulté de trésorerie à cause de ce retard de
paiement. Pour trouver une solution au déficit de la trésorerie, l’entreprise peut demander de
l’aide auprès de son banquier qui lui proposera un financement dans le cadre de la Loi
DAILLY.
Enfin, il faut savoir que la technique de crédit « Dailly » présente des avantages ainsi que
des inconvénients ;
• Avantages : Une plus grande aisance à mobiliser ses créances dans la mesure où il est
possible de le faire dès la facturation.
• Inconvénients : Contrairement à l’escompte classique, il ne s’agit pas d’un moyen de
recouvrement. Il faut savoir que le bénéficiaire du crédit est tenu de suivre le
remboursement de ses dettes.
DEUXIEME PARTIE :
DEMARCHE METHODOLOGIQUE DU LIEN ENTRE
GESTION DE LA TRESORERIE ET POLITIQUE
FINANCIERE A ENEO
Cette partie du travail est une suite logique de la précédente car elle nous permet
effectivement de concilier la théorie à la pratique. Il s’agit au moyen d’enquêtes de faire un
état des lieux de la gestion de la trésorerie à ENEO, dégager ses faiblesses et faire des
recommandations afin de les corriger. Cette deuxième partie sera structurée en deux
chapitres : l’un décrivant le cadre méthodologique (Chapitre 3) et l’autre visant à présenter
les résultats de l’enquête et les recommandations (Chapitre 4).
CHAPITRE 3 :
APPROCHE METHODOLOGIQUE DE LA RELATION ENTRE
GESTION DE LA TRESORERIE ET POLITIQUE FINANCIERE
A ENEO
Toute recherche scientifique s’appuie sur une méthodologie de travail. Ce chapitre met
en avant les étapes qui nous ont permis d’aboutir au présent travail. Lesdites étapes
constituent la démarche méthodologique qui a servi à analyser la gestion de la trésorerie et
son lien avec la politique financière d’ENEO. Ainsi, après avoir présenté notre méthodologie
de travail (section 1), nous étudierons la relation entre la gestion de la trésorerie d’ENEO et sa
politique financière (section 2).
→ Approche qualitative
On distingue 02 grands types d’analyse : l’analyse qualitative et l’analyse quantitative,
chacune impliquant des techniques et des exigences particulières (Aktouf, 1992 ; P21).
Nous avons adopté une approche qualitative car nous tentons de saisir la réalité telle
que la vivent les employés d’ENEO, nous nous efforçons à comprendre la réalité en essayant
de pénétrer de l’intérieur l’univers observé ; autrement dit nous cherchons à constituer tous les
indices fiables pour décrire la réalité étudiée. Nous pouvons également justifier le choix de
l’approche à travers l’objet de l’étude qui est celui de proposer une démarche rationnelle
d’amélioration de la gestion de la trésorerie à travers la politique financière d’ENEO.
L’approche qualitative traduit une simple description, un simple dénombrement avec
quelques ratios plus ou moins élémentaires, soit une analyse en profondeur d’ordre
psychosociologique, sociologique, avec interprétation des résultats et extrapolations. C’est
dire que cette analyse a un aspect humain très poussé. Elle cherche aussi bien à mettre en
évidence des faits nouveaux, inattendus, qu’à dégager des tendances globales ou des indices
généraux qui indiqueraient les distinctions au sein de la population soumise à l’étude. Cette
analyse se fonde sur l’observation d’un phénomène permettant ainsi de saisir sa signification,
de le comprendre en profondeur et non d’en rechercher sa fréquence.
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques de chacune de ces approches.
Eléments de
Eléments caractéristiques
l’analyse
→ Démarche inductive
L’approche que l’on adopte dépend généralement de l’état d’avancement des
connaissances théoriques des concepts quant au problème de décision que l’on étudie, mais
aussi et surtout du type d’objectif de recherche que l’on se fixe. Ainsi donc chaque étude peut
mettre en œuvre induction ou déduction. Dans notre cas nous mènerons l’induction.
Dans cette approche, l’on ne fixe pas au préalable des hypothèses, on part plutôt des
observations limitées et on interfère des hypothèses et des théories. Ici on observe des
caractéristiques précises sur un ou plusieurs individus (objets) d’une classe et on essaie de
démontrer la possibilité de généraliser ces caractéristiques à l’ensemble de la classe
considérée.
L’induction est l’approche que nous avons adoptée vu que nous avons rassemblé une
série d’observations spécifiques pour arriver à formuler une conclusion générale. De plus
notre étude est spécifique en ce sens qu’elle est liée à une organisation précise et découle
d’une situation bien définie.
Le choix d’une approche qualitative inductive conduit à l’utilisation d’une catégorie
d’outils de collecte et d’analyse des données.
SOURCES
Secondaires Primaires
D’INFORMATION
- Enquête auprès des chefs de
- Bilan comptable département gestion de la
- Compte de résultat trésorerie, paiements,
Internes - Tableau des flux de trésorerie relations bancaires et auprès
- Rapport d’audit interne d’un analyste du département
gestion de la trésorerie
- Observation
- Mémoires sur la gestion de la
trésorerie
Externes - Livres sur la gestion de la
trésorerie
- Sites web
Source : Par nos soins
→ L’étude documentaire
Elle nous a permis de collecter les données secondaires, à travers des techniques telles
que la recherche documentaire et la remontée des filières bibliographiques.
La recherche documentaire nous a permis de ressortir l’historique, les missions,
l’environnement d’ENEO S.A ; la remontée des filières bibliographiques quant à elle, a
permis d’appréhender les concepts liés à la gestion de la trésorerie, ses enjeux, à appréhender
la notion de politique financière.
Pour chacune des phases de l’étude documentaire, nous nous sommes servis des
informations tirées du site web d’ENEO, les rapports obtenus en interne, les ouvrages et sites
web sur la gestion de la trésorerie et son optimisation, tous les documents liés directement ou
indirectement à ces notions.
→ L’observation
La validité interne d’une recherche est obtenue lorsque le chercheur observe vraiment
ce qu’il veut. le chercheur a intérêt à multiplier les observations pour préciser la signification
de ce qu’il étudie.
Nous avons adopté l’observation participante pour notre étude. Notre stage au sein de
la sous-direction trésorerie d’ENEO CAMEROON SA nous a permis d’appréhender la
gestion de la trésorerie au sein de l’entreprise en travaillant successivement dans chacun des
services de la sous-direction ; ceci nous a permis de collecter des informations fiables et de
faire face aux réalités de la gestion quotidienne de la trésorerie au sein d’ENEO, tout en
identifiant quelques insuffisances de gestion.
→ L’entretien
Nous avons procédé à des entretiens semi-directifs diligentés par un guide d’entretien.
Les thèmes ont été choisis avec le souci d’objectivité des réponses attendues de notre
interlocuteur. L’avantage de cette méthode est qu’elle donne à l’interlocuteur la liberté
d’extérioriser sa connaissance du sujet abordé ainsi que la possibilité d’orienter le débat en
fonction des objectifs qu’il voudrait atteindre. A cet effet, nous avons veillé à respecter toutes
les règles d’application y afférent.
Lors de son administration, le principe de non-directivité et le respect des supports et
des durées ont été pris en compte. La règle des entretiens précise qu’au cours de ceux-ci,
l’interviewé devra spontanément aborder ou après interrogation de l’enquêteur un certain
nombre de thèmes en rapport avec l’objet de l’étude. En outre, il est question de ne pas
intervenir de façon directe en orientant le discours, en imposant une vision externe.
Autrement dit ne pas proposer à l’interviewé des thèmes de réflexion extérieurs à son
discours, donner son avis, interpréter, induire des réponses, émettre des jugements de valeur,
couper la parole, avoir peur des silences et relancer systématiquement alors que l’interviewé
réfléchissait.
Comme support matériel, nous avons réalisé nos entretiens pendant 10 à 15 (quinze)
minutes. La retranscription du discours s’est faite à l’aide d’un bloc-notes et un crayon à bille
pour noter les mots ou thèmes mentionnés par l’interviewé en vue d’un approfondissement
ultérieur.
Nous avons observé au long de nos entretiens une ouverture et une bonne disposition
d’écoute de la part de nos interlocuteurs. Nous avons pu interviewer le chef du département
→ Présentation du verbatim
Le verbatim est un compte rendu fidèle des propos prononcés par l’interviewé. C’est la
reproduction mot à mot de propos tenus par une personne interviewée d’après Lendrevie et
Levy (2014). Il s’agit ici de transcrire les réponses des interviewés.
Tableau n° 4: Tableau du verbatim
Ainsi, la politique financière d’ENEO sera efficace si elle parvient à atteindre ces
objectifs, en minimisant les ressources utilisées. La gestion de la trésorerie à ENEO a pour
objectif majeur d’assurer la liquidité et la solvabilité de l’entreprise, ce qui justifie l’utilisation
des ratios de liquidités comme un indicateur de la bonne santé de la trésorerie.
✓ Points de divergence
Trésorerie et politique financière sont deux notions certes liées, mais ne poursuivent
pas toujours les mêmes objectifs. En effet, la gestion de la trésorerie d’ENEO diffère de la
politique financière d’ENEO. De même que la trésorerie diffère du résultat net, la trésorerie
représentant le disponible dans les caisses d’ENEO et dans ses différents comptes bancaires
alors que le résultat net n’a pas une substance physique, c’est une donnée obtenue en
appliquant des règles comptables.
Ces précisions faites, nous allons passer à l’analyse de la politique financière d’ENEO.
CHAPITRE 4 :
PRESENTATION DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS
L’objet de ce dernier chapitre est de présenter les conclusions tirées au terme de notre
investigation et d’apporter une réponse pertinente et conséquente à notre problématique afin
d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixés. Ainsi, nous présenterons dans un premier temps,
une évaluation de la trésorerie d’ENEO selon deux approches (section 1), et dans un second,
nos recommandations aux dirigeants de l’entreprise (section 2).
En 2015, le ratio de liquidité générale est de 0,58 ce qui signifie que pour chaque
Franc CFA dû, ENEO possède 0,58 Franc d’actifs à court terme. Ses dettes à court terme sont
couvertes 0,58 fois par ses actifs à court terme.
En 2016, ce ratio est de 0,57 autrement dit, les dettes à court terme sont couvertes 0.57
fois par les actifs à court terme.
En 2017, le ratio de liquidité générale est estimé à 0,55 ce qui signifie que pour chaque
Franc CFA dû, ENEO possède 0,55 Franc d’actifs à court terme.
Le ratio de liquidité générale est inférieur à 1 sur les 03 années ; par ailleurs on
constate qu’il diminue au fil du temps. Ceci laisse à penser que l’entreprise à des problèmes
de liquidité.
D’autres mesures peuvent s’avérer utiles pour évaluer la pertinence du ratio de
liquidité générale, comme le ratio de liquidité réduite et le ratio de liquidité immédiate.
Pour chaque Franc CFA dû, ENEO possède respectivement 0,51 (en 2015), 0,49 (en
2016) et 0,48 (en 2017) Franc d’actifs à court terme hors stocks. On constate que les ratios de
liquidité générale et ceux de liquidité réduite ont des valeurs proches ce qui signifie que
l’entreprise a très peu de stocks. Sur toute la durée de l’étude, le ratio de liquidité réduite est
inférieur à 1 ce qui indique que l’entreprise peine à faire face à ses engagements à l’échéance.
Pour évaluer la pertinence du ratio de liquidité réduite, le ratio de liquidité immédiate
peut s’avérer très utile. Il privilégie davantage les liquidités pures, en retranchant du
numérateur les valeurs réalisables.
Sur toute la durée de l’étude, le ratio de liquidité immédiate est inférieur à 0,5 ce qui
signifie que l’entreprise peine à faire face à ses engagements immédiats.
Globalement, l’analyse par les ratios nous montre qu’ENEO n’est pas suffisamment
liquide et peine à faire face à ses engagements, ce qui confirme les résultats obtenus aux
termes de nos différents entretiens. Il faut noter cependant que l’analyse statique présente un
certain nombre de limites notamment le fait qu’elle se fonde uniquement sur le passé de
l’entreprise et ne prend pas en compte les flux futurs, d’où la nécessité de la compléter par
une analyse dynamique.
25000000 000
20000000 000
15000000 000
10000000 000
5000000 000
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
-5000000 000
-10000000 000
-15000000 000
Les flux de trésorerie d’exploitation sont ceux générés par l’activité normale et
principale de l’entreprise. Leur analyse se fait à travers l’Excédent de Trésorerie
d’Exploitation (ETE) qui est la différence entre les recettes et les dépenses d’exploitation.
Globalement, les ETE sont positifs sur la période d’étude ce qui signifie que les
activités courantes ont la plupart du temps généré suffisamment de ressources financières
pour couvrir les dépenses courantes. On notera que les flux négatifs sont le plus souvent dus
aux défaillances des gros clients notamment l’Etat et ALUCAM, ou alors à des augmentations
brusques des charges d’exploitation.
Les free cash-flows positifs ont été utilisés pour rembourser les investisseurs. Les free
cash-flows négatifs eux correspondent à des besoins que l’entreprise devra couvrir grâce au
cycle de financement (capitaux propres et ressources d’emprunt).
✓ Analyse des flux de financement
Le tableau suivant présente l’évolution des flux de financement :
Source : Tableau des flux de trésorerie ENEO, calculs effectués par nos soins
Graphe n° 3 : Evolution de la situation nette de trésorerie d’ENEO
25000000 000
20000000 000
15000000 000
10000000 000
5000000 000
-
01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016 01/01/2017
Tableau n° 12: Grille comparative des tarifications des produits et services bancaires
proposés
Cette grille est un outil qui servira lors des négociations préalables à l’ouverture d’un
compte bancaire. Elle permettra à l’entreprise de s’assurer que les conditions qui lui sont
offertes sont les meilleurs possibles.
❖ Le factoring
L’affacturage ou factoring est l’opération par laquelle une entreprise cède ses créances
à une société spécialisée (appelée factor) qui lui en verse directement le montant et supporte
les risques d’insolvabilité du client de l’entreprise.
L’affacturage présente un certain nombre d’avantages notamment :
• L’entreprise est payée rapidement (en moyenne 24H à 48H, selon le factor),
indépendamment des facilités de règlement qu’elle a pu accorder au client ;
• L’entreprise n’a pas besoin d'attendre l'échéance d'une facture clients pour disposer
des fonds ;
• L’entreprise dispose d'une plus grande visibilité sur sa trésorerie sans dépendre d'un
règlement ;
• L’entreprise optimise ses disponibilités (trésorerie) qu’elle peut donc utiliser à d'autres
fins ;
• L’entreprise gagne du temps en sous-traitant la gestion du poste clients, c'est-à-dire le
suivi, la relance et le recouvrement des factures qu’elle émet ;
• L’entreprise peut ainsi se consacrer à ses autres clients, à sa bonne marche et à son
développement ;
• L’entreprise limite les risques d'impayés ; le factor peut prendre en charge le suivi et le
recouvrement des impayés en cas d'insolvabilité de vos clients.
Pour se prémunir d'un éventuel problème de règlement (avoirs, litiges, impayés...), le
factor évalue le risque qu'il prend et constitue un fonds de garantie en conséquence. Pour
l'alimenter il retient, au fur et à mesure des premières factures, une somme proportionnelle à
l'encours de votre poste clients (c'est-à-dire l'ensemble des factures émises par votre entreprise
sur vos clients). Une fois le fonds constitué, le factor peut alors financer jusqu'à 100 % du
montant de vos factures. Les sommes qui restent sur le fonds de garantie vous sont restituées
en cas de rupture de vos relations avec le factor ou de non renouvellement du contrat.
Nous préconisons la signature d’autres contrats de factoring étant donné que le contrat
actuel ne couvre pas l’intégralité des créances sur l’Etat. Cette solution permettra à ENEO de
recouvrer près de 85 Milliards de FCFA de créances dans des délais assez courts. Cette
méthode présente comme inconvénients le montant relativement élevé de la commission
d’affacturage à verser au factor (qui viendra grossir les charges financières) d’une part et
d’autre part le fait que beaucoup de sociétés d’affacturage ne disposent pas des capacités
financières suffisantes pour couvrir un tel montant de créances.
❖ La compensation de créances
L’incapacité de l’Etat à faire face à ses engagements vis-à-vis d’ENEO contraste avec
le fait qu’ENEO continue de payer de lourds impôts à l’Etat. Nous pensons qu’une
compensation de créances ferait office de solution. Concrètement, ENEO ne devra plus payer
d’impôts jusqu’à ce que le montant des impôts dus soit équivalent à celui des créances sur
l’Etat. Une telle mesure nécessite des concertations avec l’Etat et devra être matérialisée par
la signature d’une convention.
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES :
MEMOIRES :
➢ Ngombi P., (2016), Le contrôle interne du cycle de trésorerie dans une entreprise de
service : cas de COFINI SARL, mémoire ESSEC, non publié, 90 P.
➢ Atangana G., (2016), Gestion de la trésorerie et performance financière à Eneo
Cameroon, mémoire ESSEC, non publié, 86 P.
➢
SITES WEB :
http://www.investiraucameroun.com/finance/2108-9269-malgre-une-conjoncture-morose-les-
credits-accordes-par-les-banques-camerounaises-ont-progresse-de-28-9-au-1er-trimestre-2017
http://www.investiraucameroun.com/gestion-publique/2808-9310-l-etat-camerounais-dope-la-
tresorerie-des-entreprises-grace-au-remboursement-des-credits-tva-pour-16-milliards-de-fcfa
http://www.economie.gouv.fr/facileco/quels-sont-objectifs-lentreprise
http://www.agenceecofin.com/entreprises
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ /trésorerie/79448
ALPHONSI G. & GRANDJEAN P., « Pratique de gestion et d’analyse financière », Les
éditions d’organisation, Paris, 1984, p. 229 ;
https://www.petite-entreprise.net/P-3143-88-G1-flux-de-tresorerie-definition.html
Plan Comptable Général, Art. 932-9 et 10 ;
JUHEL J. – C., « Gestion Optimale de la Trésorerie des Entreprises », Thèse pour le doctorat
d’Etat en Gestion, Septembre 1978 ;
ANNEXES
ENEO BANQUE
DATE LIBELLE DEBIT CREDIT REMARQUES DATE LIBELLE DEBIT CREDIT REMARQUE
SOLDE GL SOLDE RELEVE
TOTAL - - TOTAL -
SOLDE RAPPROCHE - SOLDE RAPPROCHE
Months
Headings Amount janv-17 févr-17 mars-17 avr-17 mai-17 juin-17 juil-17 août-17 sept-17 oct-17 nov-17 déc-17
Frais et Cions
Agios bancaires
Frais Ram Fonds
TOTAL
Invoice discounting
Emprunts
Lignes de crédit
TOTAL CONCOURS BANCAIRES
LC
REMDOC
TOTAL CREDOC-REMDOC
TOTAL
DEDICACE ............................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. ii
AVANT-PROPOS................................................................................................................. iii
RESUME .............................................................................................................................. iv
ABSTRACT ........................................................................................................................... v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES ............................................................................ vii
SOMMAIRE ....................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE LA RELATION ENTRE GESTION DE
LA TRESORERIE ET POLITIQUE FINANCIERE EN ENTREPRISE .................................5
CHAPITRE 1:LA GESTION DE LA TRESORERIE AU SEIN D’ENEO SA ........................7
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE...........................................................7
I. ENVIRONNEMENT INTERNE .....................................................................................7
I.1 Historique et Evolution ..................................................................................................7
I.2 Activités d’ENEO CAMEROON ..................................................................................8
I.3 Missions ........................................................................................................................8
I.4 Valeurs et vision ...........................................................................................................9
I.5 Structure organisationnelle et ressources .......................................................................9
II. ENVIRONNEMENT EXTERNE ...........................................................................10
II.1 Le Macro-environnement...........................................................................................10
II.2 Le Micro –environnement...........................................................................................12
SECTION 2 : PRESENTATION DU PROCESSUS DE GESTION DE LA TRESORERIE
AU SEIN D’ENEO...............................................................................................................15
I. ORIGINE DE LA TRESORERIE D’ENEO ..................................................................15
I.1 Les recettes ..................................................................................................................15
I.2 Les dépenses ................................................................................................................15
I.3 Moyens et délais de paiement ......................................................................................16
I.4 Les modes de financement ...........................................................................................19
II. POLITIQUE DE GESTION DE LA TRESORERIE D’ENEO ...................................19
II.1 Présentation du logiciel de gestion de la trésorerie KYRIBA ......................................19
II.2 Les étapes de la gestion de la trésorerie à ENEO .........................................................20
CHAPITRE 2 : ANALYSE CONCEPTUELLE ET THEORIQUES DE LA GESTION DE
LA TRESORERIE ET DE LA POLITIQUE FINANCIERE .................................................24