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République Algérienne Démocratique Et Populaire

Ministère De La Formation Et De L’enseignement Professionnel


Institut National Spécialisé De La Formation Professionnelle
INSFP_MARAVAL_ORAN
Mémoire De Fin De Formation Pour L’obtention Du Brevet De Technicien Supérieur

DANS LA BRANCHE COMPTABILITE ET FINANCE

Thème :
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE

PRESENTE PAR : ENCADREE PAR :


Melle, BACHIRI IKRAM Mme, YOUSFI Malika

2017-2020
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

REMERCIEMENTS

Je voudrais tout d’abord remercier ALLAH, qui m’a donné la force de réaliser ce modeste
travail, et à mes chers parents qui m’ont soutenu, aidés jusqu’au bout.

Je remercie ma mère Fati pour son soutient, courage, et amour.

Je remercie par-dessus tout Mr. SOUILLAH le directeur du complexe GP2/Z.

Je remercie aussi Mr. MANSOUR, le chef de département finances/juridiques, pour ces


précieux conseils, et pour son écoute.

J’adresse mes remerciements les plus sincères à mon encadreur Mme AYOUNE et Mme
YOUSFI, qui m’ont offert leur savoir, et leur temps précieux malgré leur occupation.

Je remercie Mme. HAMZA REGUIG, qui m’a beaucoup aidée, et qui m’a appris beaucoup de
choses, et m’a apportée soutient et conseils.

Je m’adresse aussi à tous les agents du service trésorerie, Mme. DINEDANE, Mme. AMIER,
Mme. LESSOUED, Melle. MOKHTARI, Mr. NOUAR.

Je m’adresse aussi à tous les membres du département finances, pour leur conseils,
disponibilités en cas de besoin, et leur aide, pendant ma période d’induction.

Je remercie aussi les membres du Département Ressources Humaines, qui nous ont soutenus,
accompagnés, et nous ont offert les informations nécessaires, pour le bon déroulement de cette
période d’apprentissage, ainsi que leur aide et soutien pour la réalisation de ce modeste travail.

Je remercie les membres du jury pour leur présence, écoute et conseils.

Je remercie aussi tous ceux qui ont contribués de près ou de loin à l’élaboration de ce travail,
ainsi que toute l’équipe du complexe GP2/Z.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

LISTE DES ABREVIATIONS

DGE : DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES.

IBS : IMPOT SUR LE BENEFICE DES SOCIETES

SWIFT : C’EST UNE MESSAGERIE ELECTRONIQUE INTERBANCAIRE

KTP : PROGICIEL DE GESTION DE TRESORERIE

SFF : SECTION SAISIE DES FLUX FUTURS

PCR : SECTION PREVISIONS, CONTROLE ET REPORTING

GMR : SECTION GESTION DES MOYENS DE REGLEMENT

BEA : BANQUE EXTERIEUR D’ALGERIE

BOG : BUREAU D’ORDRE GENERAL

UPS / DHL : SERVICE INTERNATIONAL D’EXPEDITION.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

PLAN DE TRAVAIL
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
INTRODUCTION GENERALE
Problématique
Hypothèses
L’outil de travail utilisé
Méthodologie
Choix du thème
PARTIE I : THEORIQUE
Chapitre I : GENERALITES SUR LES FINANCES ET COMPTABILITE
Section 1 : définitions et concept des finances
1-Historique
1-définition
3- objectifs et propriétés
Section2 : définitions et concept de comptabilité
1-Historique
2-Définition
3- objectifs et propriétés
CHAPITRE II : GESTION DE LA TRESORERIE ET NOTIONS D’OPTIMISATION
Section 1 : définitions
Section 2 : rôles et fonctions du trésorier
Section 3 : Importance et objectif de la gestion de la trésorerie
Section 4 : Notion d’optimisation
Chapitre III : Modes de paiement internationaux
Section 1 : la remise documentaire
Section 2 : le crédit documentaire
Section 3 : le transfert libre
PARTIE II : PRATIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DU COMPLEXE GP2/Z ET DU DEPARTEMENT
FINANCES ET JURIDIQUES
Chapitre III : Etude de cas et optimisation
Justification de la sélection de l’échantillonnage

Conclusion générale
RECOMMENDATIONS
ANNEXES / SOURCES

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

INTRODUCTION GENERALE

La trésorerie d'une entreprise peut être analysée comme l'ensemble de ses possibilités de
paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a contracté. La situation
de trésorerie découle des conditions dans lesquelles les disponibilités vont se présenter les unes
par rapport aux autres dans le temps. C’est ce qu'exprime la notion de solvabilité définie comme
l'aptitude d'un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-ci viennent à échéance.
La gestion optimale de la trésorerie consiste à prévoir, contrôler et maîtriser la dimension et la
date des exigibilités et celles des disponibilités spontanées résultant du fonctionnement de
l'entreprise, et, à se procurer en temps voulu et au moindre coût les disponibilités
complémentaires qui sont éventuellement nécessaires. Autrement dit la gestion optimale de la
trésorerie a pour objectif d’assurer la liquidité de la firme au moindre coût.

Chaque année des milliers d'entreprises sont confrontées à des difficultés de trésorerie. Le
phénomène n’affecte pas seulement des entreprises de petites et moyennes dimensions ou
encore non rentables. Les difficultés de trésorerie que connaissent les entreprises tiennent à
l'évolution que connaissent les économies modernes. Mais ne peut-on également supposer que
la gestion de la trésorerie nécessite une plus grande rigueur sur le plan pratique et une nouvelle
approche sur le plan théorique. Pendant longtemps, en effet, la conjoncture économique avait
rendu facile le paiement des dettes et le remboursement des prêts par les entreprises qui avaient
su s'endetter. Le nombre de celles qui se heurtent « au mur d'argent » ne cesse d'augmenter.

A la lumière de ces faits il apparaît donc nécessaire de redéfinir les données et les objectifs
d’une gestion optimale de la trésorerie des entreprises. L'intérêt de cette réflexion est double :

La gestion de la trésorerie déborde donc largement le court terme. Elle relève d'une étude
économique des besoins de financement de l'entreprise et se trouve à la charnière des problèmes
financiers et des problèmes d'exploitation. La trésorerie n'est pas le solde de flux monétaires,
mais la synthèse de toutes les politiques de l'entreprise. La gestion de la trésorerie joue donc un
rôle essentiel dans la vie des entreprises.

L'optimum de la gestion se définit par la compatibilité étroite qui existe entre la liquidité et la
rentabilité. A court terme, la solvabilité ne doit pas reposer sur la détention de liquidités mais
sur de sérieuses prévisions concernant, d’une part, le comportement des flux monétaires à court
terme et même à très court terme, et, d'autre part, l'évolution de la structure du patrimoine qui
conditionne la formation même de ces flux. A long terme seule une rentabilité élevée assure à
l'entreprise un volume d'autofinancement compatible avec une politique d'endettement qui
procure à l'entreprise des ressources nouvelles. Une gestion optimale de la trésorerie est une
gestion qui maximise à la fois liquidité et rentabilité. La gestion de la trésorerie, c’est-à-dire de
la liquidité de la firme, s'articule donc autour d’une action conjoncturelle, dont l'objectif est de

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

maintenir le solde bancaire le plus proche de zéro par la maîtrise des flux d'entrée et de sortie
de fonds ;
PROBLEMATIQUE :

La gestion de la trésorerie concerne l’analyse et la maitrise de la différence de rythme entre


d’une part, les décaissements pour le paiement des fournisseurs, des salaires des employés, des
loyers, des taxes, des équipements, et d’autre part, les encaissements des clients pour les
produits et les services vendues ou bien des produits obtenus de la mobilisation des sources de
financement1. D’où nous allons dans ce mémoire traiter le point suivant, afin d’arriver à
optimiser la gestion de la trésorerie.

- Quel est l’impact du solde bancaire sur la gestion de la trésorerie, et comment


l’optimiser ?

HYPOTHESES :

Afin d’arriver à répondre à la question posée, nous avons posés les hypothèses suivantes :

- Le solde bancaire n’est pas optimisé (ne se rapproche pas du zéro-principe de trésorerie
zéro) à cause des montants non consommés.
- Le solde bancaire n’est pas optimisé (ne se rapproche pas du zéro-principe de trésorerie
zéro à cause du délai non respecté.

L’outil de travail utilisé : la lecture documentaire.

Dans un contexte de surabondance d'informations (infobésité) et de diversité de ses supports,


les processus de recherche documentaire et de validation de l'information requièrent la mise en
application d'une méthodologie efficace dans l’élaboration de ce mémoire.

Méthodologie :
ce travail nous à la fois permis de bien étudier la gestion de la trésorerie, et cerner les difficultés
qui ne nous permettent pas l’atteinte de la trésorerie zéro, ce mémoire concernera non seulement
le volet exploitation mais aussi le volet investissement, et sera divisé en deux parties, une partie
théorique et une seconde pratique, la partie théorique est divisée en trois chapitres :
- Présentation du complexe GP2/Z et du département Finances et Juridique
- Gestion de la trésorerie et notions d’optimisation
- Modes de paiement internationaux.
En second lieu, la partie pratique se fera autour de trois chapitres également :
- Les modes de paiement appliqués à GP2/Z.
- Processus de traitement d’un mode de paiement au sein de GP2/Z
- Etude de cas

1
www.efe.fr , EFE Formation Professionnelle, art de Valéry CORNU publié le 13 janvier 2016.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Choix du thème :

La gestion de trésorerie concerne l’analyse et la maitrise de la différence de rythme entre d’une


part, les décaissements pour le paiement des fournisseurs, des salaires, des loyers, taxes,
équipements et d’autre part les encaissements en provenance des clients pour les Biens et
Services vendues, ou produits obtenus de la mobilisation des sources de financement.
Ni la détention de liquidités importantes, ni un fonds de roulement positif, tout en grevant la
rentabilité de l’entreprise, ne garantissent sa sécurité.
A terme la rentabilité des emplois est le gage de la solvabilité. Dans la courte période, la
recherche du volume de l’actif minimum conduit à concilier des contraintes de sécurité et de
rentabilité.
La politique de trésorerie repose sur la maitrise de l’évolution de la situation financière de la
firme dans tous ses aspects, d’où une amélioration de la situation courante ainsi qu’une bonne
optimisation, permettras l’atteinte de l’objectif du trésorier qui est trésorerie zéro.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

PARTIE I :
THEORIQUE

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Chapitre I : Généralités sur


les Finances et la
Comptabilité

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 01 : comptabilité :
1) Définition de la comptabilité :

La comptabilité est une discipline pratique, consistant à schématiser, répertorier et enregistrer


les données chiffrées permettant de refléter et de qualifier, pour un agent ou une entité, aussi
bien l’ampleur de son activité économique que ses conséquences sur l’inventaire de son
patrimoine.
Dans le domaine commercial et administratif cette discipline est mise en œuvre par le
comptable ou l’agent -comptable, éventuellement assistées d’experts comptables et de
logiciels, bureaux ou agences spécialisés.
La comptabilité est l’ensemble des systèmes de gestion mis en œuvre dans une entreprise
organisée.
La comptabilité peut être définie comme un système d’organisation de l’information
financière qui permet :
De saisir, classer et d’enregistrer les données de base chiffrées résultant de flux réels ou
financiers :
De fournir après traitement approprie, un ensemble d’information conforme aux besoins de
divers utilisateurs intéressés.
Pour garantir la qualité et la compréhension de l’information produite, la tenue de la
comptabilité implique :
Une organisation répondant aux exigences de collecte, de tenue, de contrôle, de présentation
de communication et de vérification ;
La mise en œuvre de méthodes et de procédures ;L’utilisation d’une terminologie commune.
2) Utilité :
La comptabilité est le moyen de :
 Connaitre le montant et l’origine de <<résultat >> : économiques notamment :
 . Aider à vérifier le bien –fondé de décision prises : à cet égard on peut estimer qu’il
s’agit également d’un outil concourant à la l’évaluation et à la prévision :
 . De suivre au jour le jour le montant de sa caisse (dans le cas d’un commerce, d’une
entreprise)
 . De connaitre la valeur du patrimoine concerné, son évolution sa valeur ajoutées, par
une comptabilité et l’ampleur des engagements vis-à-vis des tiers : engagements reçu
ou données ::.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

3) Les types de comptabilité :


La comptabilité nationale :
Elle permet d’analyser, au niveau de toute la nation, les flux réel ou financiers entre les divers
agents économiques : entreprises, ménage, Etat, extérieur.
La comptabilité publique :
C’est la comptabilité des structures d’un agent économique particulièrement important :
l’Etat.
La comptabilité générale de l’entreprise :
Elle enregistre chronologiquement les flux et a pour objectifs :
-de connaitre la situation de l’entreprise, à tout moment ;
- de déterminer le résultat :: profit ou perte :: des activités d’une période donnée.
- la comptabilité générale se borne à la seule recherche du résultat global ainsi qu’a
l’enregistrement de tous les flux externes. Par ailleurs, elle est obligatoire puisque la loi
impose à toutes les entreprise la tenue d’une comptabilité.
Elle est surtout orientée vers la production de l’information financière pour l’extérieur c’est-à-
dire les investisseurs, les clients, les fournisseurs, les banquiers, l’administration fiscale.
La comptabilité analytique :
Contrairement à la comptabilité générale, la comptabilité analytique d’exploitation est centrée
sur l’étude des cout internes afin de déterminer les couts et les résultat partiels ::
analytiques ::.
La comptabilité analytique a pour objet :
- L’enregistrement des flux internes ;
- La détermination des éléments de base de la gestion prévisionnelle.
- Ayant un caractère purement économique et n’étant pas imposée par l’Etat, la
comptabilité
- Analytique peut s’abstraire des contraintes juridiques ou fiscale de la comptabilité
fiscale.
- La comptabilité budgétaire :
- Alors que la comptabilité générale et analytique enregistre des flux résultant
d’événements passés, la comptabilité budgétaire a pour objectifs :
- - d’élaborer des plans de réalisation, des programmes et des budgets
- De contrôler les réalisations ;
- De mettre en évidence et d’expliquer les écarts constates entre prévision et
réalisations ;
- La comptabilité apparait aussi comme un élément du système global de contrôle de
gestion de l’entreprise.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

- Section 02 : Finance :

1 : Définition de Finance :
Finance recouvre un domaine d’activité-celui du financement-qui consister à fournir l’argent
nécessaire à la réalisation à d’une opération économique. Ce domaine concerne aussi bien les
individus, les ménages que les entreprise publiques ou privées, mais aussi les Etats.
La recherche de financement obéit à deux types d’objectifs suivants le volume initial de
capital :
. À niveau de capital restreint, on recherche à obtenir des capitaux nécessaires et suffisants
pour entreprendre, maintenir ou développer une activité ;
. À niveau de capital avéré, l’objectif est de trouver les placements les plus pertinents en
performance et en sécurité en fonction de la valeur temps de l’argent.
Le mot << finance>> peut également désigner :
. Soit les techniques qui permettent de façon raisonnée d’obtenir et de placer des capitaux ;
. Soit les agents économiques ou les institutions qui recherchent des capitaux disponibles ou
souhaitent en placer //soit une définition liminaire qui serait : acheter ou vendre de l’argent. ::
Pour se financer, un agent économique :: une organisation privée ou publique, ou un
particulier :: peut procéder :
. par autofinancement, c’est-à-dire en utilisant ses bénéfices antérieurs ou ses réserves
financières disponible ;
. par financements direct en faisait appels au marché financier :: émission d’actions ou par
financement indirect ou intermède en ayant recours au crédit bancaire.
2 :: Les parties prenantes à l’activité financière
Tous les agents économiques ont vocation pratiquement en permanence à recouvrir aux
moyens offerts la finance :
Les particuliers pour leurs placements et leurs emprunts :
Les entreprises pour obtenir des capitaux et gérer leur trésorerie :
L’Etat et les collectivités publiques pour assurer l’équilibre entre leurs dépenses et leurs
recettes et financer leurs projets d’infra structure ou d’équipement ;
Les institutions financières elles-mêmes pour ajuster leurs ressources et leur emploi. Elles
Interviennent pour leur besoin propre sur les marchées financière ;
Les intermédiaires financières ; dont la vocation est de faciliter le rapprochement entre l’offre
et la demande de produits financière
Ces intermédiaires financiers se distinguent par la na nature des services qu’ils rendent à leur
clientèle et des produits qu’ils sont même de négocier :
Les conseilleurs financier, conseils en patrimoines et gestionnaire de fortune :
Les banques qui recyclent les dépôts et l’épargne :
Les organismes de crédit aux particuliers ou aux entreprises ;
Les marchés organisés (bourses) ou S’échangent diverse active financiers négociables.
Les caisses de retraites, fonds déplacement, et institutions uniques ;
Les compagnes d’assurances qui doivent préserver la valeur de réserves ou provision venant
en garantie des risques qu’elles assurent ;
Les entreprises d’investissement, héritières des sociétés de bourse depuis la loi de
modernisation financière de 2006.
Une classe particulière d’organismes financières Ets constituée par les instances de
régulations nationales et internationales ainsi que par les agences de notation. Les marchés
financiers sont en effet marqués par des épisodes de croissance exubérant ante et de
dépression sévère qui posent le problème toujours renouvelé de leur régulation.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

1)le systéme d’information KTP :


a) Définition :
Le système d’information KTP (KONDOR TRADE PROCESSING) à partir de Reuters est
une solution utilisée par plus de nombreuses entreprises à travers le monde. Sa couverture
instrument de portée internationale , sa capacité permet de traiter tout type de commerce ou
d’une tache de gestion de trésorerie, de compatibilité. C’est aussi une solution choisi par le
groupe SONATRACH pour optimiser sa gestion de trésorerie.
b) Avantages de KTP :
 Répendre a l’ensemble du back-office ;
 Permettre la conformité avec les nouvelles obligations réglementaires ;
 Minimiser le besoin d’interventiion humaine en automatisnt le
prosecus ;
 Offre la possibilité d’etre personalliser pour répendre aux conditions du
marché local et des besoins spécifiques .
c) L’importance du KTP dans le fonctionnement du processus de trésorerie :
Permet d’améliorer l’ efficacité à travers le cycle commercial ;
C’est un systéme multi-entrées qui fournit aux opérateurs de trésorerie une gamme
compléte d’outils servant à la confirmation, au paiement ainsi qu’a la constitution
de garantie et de comptabilité et dont tout les instruments permettrons de récolter
les fruits d’une automatisation accrue et une gestion efficace des risques.
Représente un outil supplémentaire pour la messagerie , gestion de trésorerie ,
rapports en tout genre, C’est aussi un moyen efficace de gestion du flux de traveil.
a) Peut étre entiérement personnalisé pour répondre aux besoins individuels
et facilement aménagées pour permettre l’expansion future de la
fonctionnalité pour les nouveaux utilisateurs. :
b. Les taches et les procédure à effectuer par le PCR :
La fonction <<Prévisions, Contrôle, Reporting>> assure des tàches quotidiennes ainsi que
des taches mensuels :
Quotidiennes :
- Intégrer les avis bancaire :
- Faire un rapprochement bancaire (opération ainsi par SINATRACHE et celle opéré
par la banque dans le logiciel KTP et en extra ( :
- Contrôler les écritures rapprochées et traiter les écritures non rapprochées en chiffrons
les éventuels erreurs de la banque :
- En cas d’erreur de la banque effectuer des réclamations orale et faire suivre par écrit
réalise le <<Reporting>>
- Mensuelles :
- Mensuellement le PCR effectuer un rapprochement bancaire qui consiste en :
. Etablissement de l’état de rapprochement bancaire :
- Tache mensuelle consistant à établir un état de rapprochement concernant les trois
comptes bancaires ouverts auprés des deux agences bancaires.
- Ayant au préalable porté les écritures des opérations effectuées sur un auxiliaire
Excel ; la deuxiéme étape consiste à demander un relevé bancaire sur lequel sont porté
les opérations effectuées qui n’apparaissent pas simultanément de part et d’autres.
- -Rapport mensuel de trésorerie :

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

- . Etablissement du rapport mensuel de trésorerie :


Sous forme de canevas ce rapport traduit l’état de la situation de trésorerie mois par mois
niveau de notre direction. Ainsi l’informations finale devra etre rapporté aux UTT supérieur à
savoir la direction finance TRC afin que cette derniére apprécies les taux des réalisation du
moins en questions et par la suite procéder à une centralisation entre l’ensemble des UTT
Opérationnelles.
4) Les opérateurs de trésorerie :
a. Les taches et les procédures à effectuer par l’opérateurs SFF :
La fonction<<Saisie>> des flux Futurs >> comporte l’applications des procédures
suivants :
- Collecter l’information des flux futurs d’encaissements et de décaissements (avec
comme support les piéces justificatives)
- Sasir ces prévisions dans le logiciel de trésorerie et intégrer les prévisions UTT de
contribution
- Mettre les prévisions à jours
Le rapport mensuel est structuré en deux parties
. La situations trésorerie trésorerie : qui comprends les canevas suivants
- Soldes des comptes bancaires (1er,2ème,et 3éme, DECADE)
- - ETAT des autres décaissements(frais personnel, impots et taxes, frais financiers,
frais généraux)
- Etat des versements sur le compte recettes sur la vente des camets de restaurations
- . La situations réalisations : comprenant les réalisations des 3 comptes par rapport aux
budgets notifiés.
c. Les taches et les procédures à effectuer par le GMR :
la fonction<<gestion des moyens de Règlements>> comporte l’application des procédures
suivants :
- Collecte des documents qui permettrons de réaliser les encaissement, décaissement du
jour (encaissement : règlement reçu des factures émise par la sociéte \ décaissement :
Factures prévus par le SFF et parvenu du service comptabilité)
- Réaliser et horodater les paiements et encaissements auprés de l’agence bancaire à
savoir 11 H00 pour le caisse international et 13H00 pour la caisse domestique (local,
national)
- En fin de journée l’opérateur GMR transmet les informations ainsi que les opérations
(encaissement, décaissement) au service comptabilité afin d’étre retranscrit sur
l’applications comptable.
- Opérations de caisse :
- Tout au long de la journée le GMR gére les mouvements de la caisse selon les régles
générale et les principes qui doivent étre observés dans la gestion et le fonctionnement
de la caisse. II s’agit notamment de préciser :
- . L’organisation administrative de la gestion de la caisse (caisse subdivise en deux
caisse secondaire : caisse régie ADM , caisse régie ATR )
- La nature des opérations d’encaissements et de décaissements à effectuer,
- La responsabilité du caissier,
- Le réapprovisionnement (alimentation=demande de fond) de la caisse,
- Le contrôle et l’inventaire des valeurs et fonds en caisse.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Chapitre II : Gestion de la
trésorerie et notions
d’optimisation.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 1 : définitions

 définition du concept trésorerie :

Le terme de la trésorerie recouvre différentes notions liées à la gestion et l’analyse financière.


Le concept trésorerie représente« l’ensemble des actifs liquides d’une entreprise »2. Compris
dans ce sens, elle représente la somme de l’encaisse monétaire, des comptes banques, des titres
et effets immédiatement négociables d’une entreprise. 3

« La trésorerie est l’ensemble des moyens de financement liquides à court terme dont dispose
un agent économique pour faire face à ses dépenses de toute nature »4.

 définition de la gestion de la trésorerie.

La gestion de la trésorerie est l’ensemble des activités qui, dans une entreprise, permettent de
conduire, d’organiser et de suivre la formation et l’évolution de la trésorerie.
D’après JEAN-LUC BAZET & PASCAL FAUCHER, la gestion de la trésorerie,
essentiellement opérationnelle, subit l’influence des décisions stratégiques qui s’exercent sur
les choix d’investissement et les choix de financements stables générateurs du fond de
roulement net global de l’entreprise. 5

Section 2 : rôles et fonctions du trésorier

Le rôle du trésorier estde suivre le besoin en fond de roulement de l’entreprise pour prévoir les
insuffisances ou les excédents de trésorerie. Il est chargé de gestion des flux d’encaissement et
de décaissement des fonds relatifs à l’activité et à la vie même de l’entreprise.
Traditionnellement considéré comme le garant de l’actif liquide de l’entreprise, et le
négociateur auprès des banques, le rôle du trésorier s’est étendu aujourd’hui, eu égard à la prise
de conscience de l’interdépendance des fonctions d’investissement et de financement. Il doit
« appréhender globalement la gestion des flux financiers »6, et son point de vue est nécessaire
pour le choix des financements à long terme. Ses activités au quotidien doivent lui permettre
d’identifier les risques liés aux flux de trésorerie et de choisir les moyens aptes à les neutraliser.

2
« Trésorerie » in Le Petit Larousse Illustré 2004, Larousse/VUEF, Paris, 2003, p. 1030..
3
Cf. G. ALPHONSI & P. GRANDJEAN, Pratique de gestion et d'analyse financière, Les éditions d'organisation, Paris, 1984, p.
229.
4
Selon le lexique de gestion DALLOZ 5éme Édition
5
Cf. J.L. BAZET & P. FAUCHER, Op. Cit., p. 393.
6
Ibidem, p. 394.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 3 :Importance et objectif de la gestion de la trésorerie 7

La gestion de la trésorerie doit tout d'abord, permettre à l'entreprise d'éviter la cessation des
paiements.

Elle doit assurer également, l'utilisation optimale des excédents de trésorerie et rechercher des
moyens de financement à court terme au moindre coût.

Effectuées par le trésorier ou le responsable financier, les prévisions de trésorerie sont faites
pour des périodes variables : année, trimestre, mois, semaine ou au jour le jour.

L'organisation de la gestion s'intègre autour d'une procédure budgétaire incluant plusieurs


budgets dont celui de la trésorerie qui récapitule : les encaissements et les décaissements prévus
pour une certaine période.

A partir du budget de trésorerie, le plan de trésorerie tient compte des moyens de financement
à court terme, de leur coût respectif et des placements éventuels.

L'objectif est de parvenir à une trésorerie proche de zéro afin d'éviter les excédents inemployés
et les découverts bancaires coûteux en agios.

Cependant, avant d'atteindre ce point d'équilibre, deux situations peuvent être envisagées :

 insuffisance ou déficit de trésorerie,


 excédent de trésorerie.

SECTION 4 : NOTION D’OPTIMISATION

Afin d'optimiser sa trésorerie, l'entreprise doit établir un tableau prévisionnel par mois, des
encaissements et des décaissements de liquidités : le budget de trésorerie, faisant apparaître les
prévisions de soldes mensuels cumulés des disponibilités, des concours bancaires courants ainsi
que les ajustements nécessaires.

Le développement des systèmes d'informations et de communications ont contribué à


l'automatisation de la gestion de trésorerie.

La gestion de trésorerie en valeur est réalisée par le trésorier en fonction des dates de valeur
des mouvements de fonds réalisés par l'entreprise.

Une différence importante existe entre le fonctionnement comptable des comptes bancaires et
la gestion de trésorerie en date de valeur.

7
http://public.iutenligne.net/gestion/gestion-
financiere/antraigue_januario/partie8_tresor_diagnostic/avecmenu/Gestion-Partie-08/GEST-P08-
R05/CHAPITRE-02/index.html

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Ainsi, pour un compte rémunéré, la date de valeur est la date à partir de laquelle :

 Une somme créditée au compte porte intérêt,


 Une somme débitée sur le compte cesse de porter intérêt.

Pour un compte de Dépôt à Vue (DAV), non rémunéré, la date de valeur est la date à partir de
laquelle :

 Une somme portée au crédit d'un compte peut être retirée, sans agios, pour le titulaire,
 Une somme débitée sur le compte devient indisponible.

En conclusion :

 Undépôt est affecté d'une date de valeur postérieure à la date d'enregistrement


comptable,
 Unretrait est affecté d'une date de valeur antérieure à la date comptable de l'opération.

Dans les grandes sociétés et les groupes, les comptes ouverts auprès de différentes banques sont
nombreux et spécialisés.

Les responsables financiers doivent veiller à l'équilibrage global des comptes afin d'éviter
l'existence de comptes débiteurs coûteux et l'existence simultanée de comptes créditeurs peu ou
pas rémunérés. Les services des banques proposent un service d'équilibrage des comptes par
des virements interbancaires afin d'optimiser les soldes des comptes selon le concept peu
réaliste de « trésorerie zéro ».

En ce qui concerne la politique SONATRACH, la notion trésorerie zéro au sein de GP2/Z est
autour d’assurer un équilibre entre les prévisions et les réalisations, si nous pouvons traduire en
formule : prévisions-réalisations ≈ 0

La gestion de trésorerie tout solde créditeur représente des fonds gelés ce qui ramène un
manque à gagner, et tout solde débiteur représente un surcoût en terme de frais financiers, donc
il faut gérer au mieux en obtenant des solde en date de valeur la plus proche possible de zéro.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Chapitre III :
Modes de
Paiement internationaux

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Définition d’un paiement

Action de payer, de s’acquitter par un versement de ce qui est dû, ou de verser une somme
d’argent en échange de quelque chose. Paiement des impôts, des dommages et intérêts ;
paiement d’un chèque, d’une marchandise.Le paiement de certaines dettes qui s'étaient
découvertes après la mort du père, les avaient décidés (...) à chercher un autre logement plus
humble (ROLLAND,J.-Chr., Adolesc., 1905, p.226).Il leur fallait se procurer de l'argent pour
acheter des objets de luxe et par suite les paiements en espèces se substituèrent peu à peu aux
paiements en nature (Gds cour. pensée math., 1948, p.517):8

Définition d’un mode de paiement

Les modes de paiement permettent d'utiliser la monnaie qu'on détient en compte de dépôt ou en
espèces pour régler ses dépenses et dettes. Les systèmes interbancaires permettent l'échange et,
éventuellement, la compensation.
Un abus de langage ouvre la notion de Nouveaux Modes de Paiement pour définir les services
et solutions de paiement disponibles sur le marché pour le Commerce de proximité ou à
distance. Il s'agit notamment d'une opération de paiement réalisée, à partir d'un support connecté
(ex : smartphone, tablette), mais dont le dénouement de la transaction fait appel obligatoirement
à un des moyens de paiement existants. Il ne s'agit donc pas d'un nouveau mode de paiement,
mais d'un nouvel usage de payer un bien ou un service.
La notion de mode de paiement regroupe divers aspects ou fonctions de la monnaie:

 unité de mesure et compte de la valeur financière


 moyen d'échange (voir investi).
Les modes de paiement sont également utilisés pour des opérations qui ne sont pas des
paiements à proprement parler, comme les dons, les virements entre comptes d′un même
titulaire, ou les chèques remplis à titre de dépôt de garantie mais non débité.
À noter enfin que les modes de paiement ne recouvrent pas tous les modes de règlement, qui
englobent également troc de biens ou de services.

8
http://www.cnrtl.fr/definition/paiement

20
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 1 : la remise documentaire 9

Cet article est consacré à la remise documentaire. C’est une des techniques de paiement utilisées
dans le commerce international.

Définition de la remise documentaire


L’exportateur ou vendeur est le donneur d’ordre de la remise documentaire. Il confie à sa
banque les documents commerciaux représentatifs de la marchandise et les instructions
relatives aux modalités de délivrance de ces documents à l’importateur. Les documents peuvent
être accompagnés, ou non, d’un effet de commerce à faire accepter par l’importateur.
Quand on parle d’encaissement documentaire, il s’agit du traitement de documents par les
banques selon les instructions reçues. Ce n’est pas comme on pourrait le croire à l’évocation du
mot encaissement, un paiement ou une avance de paiement par une banque.
La remise documentaire peut prendre deux formes :
 Documents contre paiement (D/P) : La banque remet les documents à l’importateur uniquement
si le paiement est immédiat. Ce type de remise documentaire est sécurisant pour l’exportateur
mais si l’acheteur refuse les documents et la marchandise, il a peu de recours et ne peut pas
faire grand-chose.
 Documents contre acceptation (D/A) : la banque ne délivre les documents à l’importateur que
s’il accepte une ou plusieurs lettres de change qui seront payées plus tard.
La remise documentaire est moins sécurisée que le crédit documentaire. La banque de
l’exportateur ne s’engage pas à régler le montant dû (notamment lorsque les marchandises sont
délivrées après acceptation d’un effet de commerce) et c’est l’exportateur qui supporte les
conséquences en cas de défaut de paiement. La Banque est donc uniquement mandataire de son
client, l’exportateur qui reste responsable de la dette.

Acteurs et fonctionnement de la remise documentaire

La remise documentaire fait intervenir dans son modèle les plus simples quatre principaux
acteurs : L’exportateur et sa banque d’un côté et l’importateur et sa banque de l’autre côté. La
banque de l’exportateur est la banque remettante. La banque de l’importateur est la banque
présentatrice.

9
Site internet de la banque « société générale ».

21
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

L’exportateur

C’est le donneur d’ordre de la remise documentaire. Il mène le jeu par l’intermédiaire de sa


banque à qui il remet les documents et une lettre d’instructions stipulant comment l’importateur
prendra.

La banque de l’exportateur

C’est la banque remettante parce que c’est elle qui a la charge de transmettre les documents
reçus de son client à la banque présentatrice.

La banque de l’importateur

C’est la banque présentatrice qui se charge de l’encaissement des fonds auprès de son client,
l’importateur. Cette banque est le correspondant de la banque de l’exportateur dans le pays de
l’importateur.

L’importateur

C’est l’acheteur des marchandises expédiées. Il paye le montant de la facture ou signe une lettre
de change. En échange, sa banque lui remet les documents qui lui permettront de dédouaner les
marchandises.
Nous allons maintenant détailler une à une les différentes étapes d’une remise documentaire.

22
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

1. La signature du contrat entre l’exportateur et l’importateur

Cette étape est très importante pour la réussite de toute l’opération. C’est dans le contrat que
les deux parties vont convenir des modalités de la transaction : la marchandise, le transport et
l’expédition, les délais de livraison, les documents à fournir par l’acheteur, la technique de
paiement (en l’occurrence la remise documentaire), l’instrument de paiement, ce qu’il faut faire
en cas de litige (Non-paiement, problèmes sur la marchandise, etc.).
Il est fortement conseillé de se faire accompagner par des professionnels du commerce
international quand on a peu ou pas d’expérience du tout dans le domaine. Même si des
formulaires existent, il n’est pas toujours aisé de les remplir et l’omission d’un point important
peut remettre toute l’opération en cause.
Il est également fortement recommandé pour l’exportateur de se mettre en relation avec sa
banque pendant cette phase et pas après la signature du contrat. Les banques peuvent leur
fournir de précieux conseils pour le bon déroulement de la transaction sur les plans juridiques,
logistiques et financiers.

2. L’expédition des marchandises


L’exportateur expédie les marchandises selon les modalités convenues dans le contrat. Il reçoit
du transporteur des documents attestant la prise en charge et d’expédition.
Les marchandises sont de plusieurs types. On peut avoir :
 les marchandises de consommation courante qui peuvent être périssables ou non
 les marchandises incorporables dans une autre qui seront utilisées pour la fabrication d’un autre
produit.
 les machines industrielles
 etc.
Le type de marchandise influence les conditions et délais d’expédition. En outre, il est important
de clarifier les responsabilités entre les parties. C’est ce qui a poussé la chambre de commerce
internationale à créer les Incoterms (International Commercial Terms) en 1936. Ce sont des
règles internationales qui facilitent la communication et la répartition des responsabilités entre
les parties lors d’une transaction. Nous y reviendrons dans un prochain article.
3. La remise de documents

Une fois l’expédition de la marchandise effectuée, l’exportateur rassemble tous les documents
mentionnés dans le contrat et les remet à sa banque avec une lettre d’instructions. Les
documents qui constituent la remise documentaire sont appelés documents d’expédition. On y
trouve entre autres :
 des documents commerciaux : facture, liste de colisage, certificat d’origine, etc.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

 des documents techniques : certificats d’analyses, sanitaires ou phytosanitaires délivrés par des
autorités publiques ; certificat de contrôle et de surveillance délivré par des sociétés spécialisées
(Bureau Veritas, SGS, Intertek, LLoyds, etc.).
 des documents de transport : connaissement maritime, lettre de transport aérien (LTA)
 des documents financiers : les effets de commerce et autres instruments utilisés pour obtenir le
paiement d’une somme d’argent.
Tous les documents qui figurent dans la lettre d’instructions doivent être remis à la banque.
Sinon, elle pourrait refuser de poursuivre l’opération.

4. Envoi des documents

Après la réception des documents, la banque remettante vérifie qu’ils correspondent à ceux qui
ont été énumérés dans la lettre d’instruction. Elle n’a pas la responsabilité d’en vérifier
l’authenticité, même si elle peut signaler tout vice ou problème détecté. En cas de document
manquant, elle doit aviser son client, l’exportateur.
Si les documents sont complets, alors la banque les envoie à son correspondant dans le pays de
l’acheteur par courrier simple, rapide ou ultrarapide (UPS, DHL) selon les instructions données
par le client. Pour simplifier, nous avons supposé que le correspondant de la banque remettante
est la banque de l’importateur. Il faut noter que ce n’est pas toujours le cas.

5. Présentation des documents

La banque de l’importateur avise son client dès la réception des documents. Elle ne lui donne
pas les documents, mais lui indique ce qu’il doit faire les récupérer : paiement immédiat ou
acceptation d’une lettre de change.

6. Paiement / acceptation de payer

Conformément à la lettre d’instructions et au contrat conclu, le client peut :


 soit payer la facture et les éventuelles commissions de sa banque pour rentrer en possession des
documents. Il sert d’un instrument de paiement comme le virement ou le chèque avec ses
variantes (chèque certifié, chèque de banque). Une opération de change est souvent nécessaire
pour se procurer les devises étrangères comme le dollar ou l’Euro.

 soit accepter l’effet de commerce transmis avec les documents. Dans ce cas, l’exportateur sera
réglé à une échéance ultérieure. Il est assez rare de tirer des effets de commerce à vue.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

7. Paiement

C’est le règlement de la remise documentaire. Ce règlement doit se faire avec un instrument de


paiement (Pour connaitre la différence entre technique et instrument de paiement, lire….). La
banque présentatrice envoie les fonds reçus de son client à la banque remettante dans la très
grande majorité des cas en passant par le réseau SWIFT (MT202 ou MT400). Un élément
important doit être mentionné ici : le fait que l’importateur a payé ne garantit pas que sa banque
règle celle de l’exportateur. Parfois l’obtention des devises nécessaires pour le règlement peut
être assez compliquée et ajouter des délais supplémentaires.

8. Avis de crédit

La banque de l’exportateur reçoit les fonds et crédite le compte de son client. Puis, elle lui
transmet un avis de crédit pour l’informer de la mise à disposition des fonds sur son compte.
Dans le prochain article, nous examinerons une autre technique de paiement : le crédit
documentaire.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 2 : le crédit documentaire

Le Crédit Documentaire est l’opération par laquelle une banque (banque émettrice)
s’engage, à la demande et pour le compte de son client importateur (donneur d’ordre), à régler
à un tiers exportateur (bénéficiaire), dans un délai déterminé, un certain montant contre remise
des documents strictement conformes et cohérents entre eux, justifiant de la valeur et de
l’expédition des marchandises ou des prestations de services. Le Crédit Documentaire est régi
par les Règles et Usances Uniformes (RUU) de la Chambre de Commerce Internationale,
reconnues et appliquées dans le monde entier et dont la dernière version publiée en décembre
2006 est entrée en vigueur le 1er juillet 2007 (la publication de référence est actuellement le n°
600).

Intervenants
• Le donneur d'ordre :

C'est l'acheteur, qui donne les instructions d'ouverture du crédit documentaire.

• La banque émettrice :

C'est la banque de l'acheteur (située en général dans le pays de celui-ci), qui procède à
l'ouverture du crédit documentaire.

• La banque notificatrice :

C'est la banque correspondante de la banque émettrice (située en général dans le pays


du vendeur), qui avise le bénéficiaire de l'opération de crédit documentaire, sans prendre
d'engagement de paiement vis-à-vis de celui-ci.

• La banque confirmatrice :

C’est, en général, la banque notificatrice qui, le cas échéant, accepte de prendre un


engagement de paiement vis-à-vis du bénéficiaire.

• Le bénéficiaire :

C'est le vendeur (exportateur), en faveur de qui le crédit documentaire est ouvert.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Fonctionnement

• Réalisation de l'opération commerciale entre deux parties

L'acheteur et le vendeur conviennent contractuellement des termes de l'opération de manière à


éliminer tout litige ultérieur : le règlement s'effectuera par crédit documentaire.

• Demande d'ouverture du crédit documentaire

L'acheteur (donneur d'ordre) demande à son banquier d'ouvrir un crédit documentaire en faveur
de son vendeur (bénéficiaire) conformément aux termes de l'opération conclue.

• Ouverture du crédit documentaire

La banque de l'acheteur (banque émettrice) ouvre le crédit documentaire, selon les modalités
convenues, auprès de sa banque correspondante dans le pays du vendeur.

• Notification de l'ouverture du crédit documentaire

La banque correspondante (banque notificatrice ou confirmatrice) notifie l'ouverture du crédit


documentaire au vendeur en y ajoutant, le cas échéant, sa confirmation.

27
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

• Expédition des marchandises

Le vendeur expédie les marchandises.

• Réalisation du crédit documentaire

Le vendeur remet à ce moment-là les documents énumérés dans l'ouverture du crédit


documentaire à la banque correspondante (banque notificatrice ou confirmatrice) qui, après en
avoir vérifié la stricte conformité, lui règle le montant des marchandises, selon les conditions
du crédit.

• Envoi des documents

A son tour, la banque correspondante (notificatrice ou confirmatrice) remet les documents à la


banque de l'acheteur (émettrice) contre paiement.

• Remise des documents au donneur d'ordre et réception des marchandises

La banque émettrice remet les documents qu'elle aura également reconnus conformes à son
client contre remboursement et rembourse la banque correspondante. L'acheteur se fait délivrer
les marchandises sur présentation du document de transport.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 3 : le transfert libre

Le virement Swift (dit « transfert libre »)10

Le virement bancaire international est le transfert d'un compte à un autre compte, opéré par une
banque sur ordre du débiteur, au profit du créancier, l'ordre peut être libellé en monnaie
nationale où en devise étranger

Le mécanisme d'une opération d'un virement bancaire international :

Alors de quoi s'agit-il exactement ?comment effectuer un virement bancaire international ?

En premier lieu, il faut qu'un ordre de virement bancaire international soit émis par la personne
qui souhaite transférer la somme d'argent, dès que l'ordre de virement est reçu par la banque, le
banquier traite la demande de virement et exécute l'ordre de virement (ou mondât) ; pour cela
il faut dans un premier temps débiter le compte de l'émetteur du mandat souhaité, puis dans un
second temps, créditer le compte de destinateur du même mandat

L'ordre de virement bancaire peut se faire de différents façons : dans le cadre d'un paiement par
virement bancaire sur internent par exemple, le client remplit un formulaire de virement
bancaire en ligne qui directement envoyer à son établissement bancaire, l'ordre de virement
peut également être donné par téléphone, ou en personne dans une agence bancaire

Pour que le virement soit accepté par la banque de l'émettrice, il faut bien entendu que le compte
du débiteur dispose du solde nécessaire pour réaliser le transfert, sinon le virement bancaire
sera refusé, en cas d'erreur pendant le processus de virement bancaire, montant insuffisant,
retard de virement.

Seul le banquier pourra être tenu pour responsable, dès que le destinateur accepte l'avis de
virement bancaire international sur son compte l'opération de virement est définitivement
réalisé.

En Algérie, même dans le cas d'un paiement par transfert libre, l'autorisation de transfert
suppose la domiciliation préalable de l'opération d'importation auprès d'une banque locale.
Dans le but d'éviter les domiciliations fictives (utilisées pour couvrir l'évasion de capitaux), les
banques sont par ailleurs tenues, par la réglementation, d'effectuer une vérification, auprès des
douanes, du document douanier D10 (note de la banque d'Algérie N° du 25 mars 2002) avant
de procéder au transfert. Le virement n'est en outre utilisé que pour les importateurs qui sont
des personnes morales.

10
https://www.memoireonline.com/05/10/3498/m_les-differents-modes-de-paiement-6.html

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

PARTIE II :
PRATIQUE

30
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

CHAPITRE I :
PRESENTATION DU
COMPLEXE GP2/Z ET DU
DEPARTEMENT
FINANCES ET
JURIDIQUES

31
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Présentation du complexe GP2 Z

« Le complexe GP2.Z, est l’un des six (06) complexes de la division LQS (Liquéfaction et
Séparation des gaz) de l’activité LRP relevant de la Société Nationale de Transport et de la
Commercialisation des Hydrocarbures «SONATRACH».
Il a été construit initialement pour traiter une charge mixte GPL/Condensât .Ensuite reconverti
pour le traitement et la séparation du Gaz de Pétrole GPL dans le but de produire le Butane et
le Propane.
Fiche technique
Localisation :Arzew
Superficie :13,5 hectares.
Objet :Séparation des GPL.
Produits : Propane et Butane commerciaux.
Procédé utilisé :distillation sous pression.
Nombre de trains : 2 (semi modulaires)
Historique
1973 : Démarrage de l’usine pour le traitement d’une capacité de 4 millions de tonnes par an
de mélange de GPL/ Condensât. L’usine a été construite par la compagnie anglaise CJB
(Constructor John Brown).
1984 : Arrêt de l’usine au mois de Juillet suite à la mise en service des unités de stabilisation
des condensats au niveau des champs du sud.
1990 : redémarrage de l’usine au mois de novembre pour le traitement du GPL seul après
modification du procédé pour une capacité de 0.6 millions de tonnes par an.
1996 :Augmentation de la capacité de traitement de l’usine à 1,2 millions de tonnes par an.
Cette augmentation a été possible par la reconversion de deux anciennes colonnes de séparation
GPL/ condensât en colonnes de séparation de GPL, par la rénovation de plusieurs équipements
de production et le remplacement du système de contrôle du procédé classique par le DCS
(Distributed Control system).

Description du procédé
Le complexe GP2Z est une usine de séparation de GPL pour la production du propane (C3c)
et butane (C4c) commerciaux.
Provenant des champs du sud Algérien, le GPL est stocké dans quatre sphères de 1200 m3
chacune, le produit passe d’abord dans une unité de déshydratation pour être débarrassé de
son eau puis est séparé en propane et butane dans quatre (04) colonnes de distillation. Les
deux produits, butane et propane, sont réfrigérés à des températures respectives de –16°C et
–41°C avant d’être stockés à la pression atmosphérique dans deux bacs d’une capacité de
70.000 m3 chacun

32
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Transportés par des navires, les deux produits sont commercialisés vers les marchés national et
international. Une partie du butane produite à la température ambiante est stockée dans deux
sphères de 1.150 m3 Chacune pour le chargement des camions.

Capacité de production actuelle :


1.8 Millions de tonnes de GPL.
Le complexe a connu, après la première phase d’augmentation de la capacité de 0,6 MTA à 1,2
MTA (objectif atteint en Octobre 1996), une deuxième phase pour arriver actuellement à une
capacité de traitement de 1,8 MTA de GPL. Cet objectif a été atteint en décembre 2000.
Principales installations réalisées dans le projet 1,8 MTA :
 Un bac de stockage de propane de 70.000 m3 ;
 Un bac de stockage de butane de 70.000 m3 ;
 Un réservoir d’eau incendie de 35.000 m3 avec pompes ;
 Rénovation de 04 colonnes de séparation de GPL ;
 Un compresseur Boil-off ;
 Un lot de vannes ;
 Extension DCS.

Capacité totale de stockage :


 Un bac de 70.000 m3 pour le butane réfrigéré;
 Un bac de 70.000 m3 pour le propane réfrigéré;
 Deux sphères de 1.150 m3 chacune, pour le butane ambiant.

Installations de chargements
Le chargement est assuré au niveau de :
 Trois quais pouvant recevoir des navires de 200 tonnes à 25.000 tonnes.
 Deux rampes pour le remplissage des camions en butane ambiant.

Ressources Humaines :
L’effectif total du complexe est de 397 agents, réparti selon les catégories socioprofessionnelles
suivantes :
 Cadres : 177 agents ;
 Maîtrise : 198 agents ;
 Exécution : 22 agents.

Développement du complexe GP2Z


Le complexe GP2Z, déjà conçu pour traiter 4 millions de tonnes de mélange de GPL et
condensât, possède une architecture en mesure de subir un dégoulotage pour assurer le
traitement de 2,5 MTA de charge de GPL à court terme voir même à 3,5 MTA à moyen terme.
2003 : Traitement de 2,5 Millions de tonnes par an (en cours de réalisation).
Le projet d’augmentation de la capacité à 2,5 MTA permettra au complexe d’être structuré en
deux unités modulaires. Chaque unité traitera 1,25 MTA.
Ce nouveau train comprendra les nouveaux équipements suivants :
 Un moto compresseur de 4.5 MW ;
 Un système d’anti-pompage ;

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

 11 Baies d’aéroréfrigérants ;
 05 Chillers ;
 04 ballons ;
 Un Four GASOIL ;
 Une colonne de séparation ;
 Une sous-station 380 V ;
 Une unité de déshydratation ;
 Calorifugeage des nouveaux équipements ;
 Extension DCS (Contrôle de procédé industriel)

2005 : Prévision possible - 3,5 Millions de tonnes par an


La concrétisation des projets au sud a révélé un nouveau profil de charge qui n’est pas en
adéquation avec les capacités de séparation existantes au nord. Pour être prêt à recevoir ces
charges en 2005.
Le complexe propose un nouveau projet d’extension qui porterait sa production à 3,5 MTA :
Ce projet sera concrétisé par les actions suivantes :
 Construction de 02 nouveaux bacs de stockage, d’une capacité de 70.000 m3 chacun ;
 Réhabilitation des anciennes colonnes reconverties en 1996.»11

11
Source archives du complexe GP2/Z.

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Présentation du Département Finances

Departement
FIN/JUR

service comptabilité service information service comptabilité


service trésorerie
générale de gestion analytique

Le rôle essentiel du département finances et est le suivi ainsi que le contrôle du mouvement
financier et comptable du complexe. Il est lié directement à la direction. Ce département est
composé de 05 services :

1. Service comptabilité générale :

service comptabilité
générale

section stock et
section fournisseur section centralisation
immobilisation

Objectif principal de ce service est l’établissement des bilans comptable de fin d’année, il est
composé de trois sections :
Section Stock et Immobilisation :

 La comptabilisation de l’entrée et de sortie des stocks par des bons de sortie de stock
(BSS), bon de retour de stock (BRS), bon de sortie directe (BSD).
 Suivi des investissements.

Section Fournisseur :

 Contrôle la conformité de la facture (mention obligatoire), et documents d’engagement.


 Gestion de contrat.
 Traitement des factures de fournitures ou de prestations de service des fournisseurs
locaux et étrangers

35
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section Centralisation :

Cette section a pour fonction la centralisation de l’ensemble des taches du service comptabilité
générale c’est-à-dire :
 Suivie et contrôle des états de paie
 L’enregistrement des opérations inter unité et rapprochement avec les unités.
 Suivi de prêt du personnel (achat véhicules, social, logement, construction).
 Contrôle les charges fiscales et sociales.
 Analyse des comptes de paie.

2. Service Information de Gestion :

Ce service a pour mission :

 Elaborer le budget annuel du complexe et suivre leurs exécutions


 Elaboration des rapports
 Détermination du coût de procès

3. Service Comptabilité Analytique :

 Calculer des coûts et prix de revient des produits finis.


 Déterminer les charges par centre de coût et départements.

4. Service Trésorerie :

service trésorerie

section (SFF) les procédures


section (GMR) Gestion des section (PCR) Prévisions, section comptabilité de la
liées à la fonction saisie des
moyens de réglement contrôle et reporting trésorerie
flux futurs

CAISSE

C’est le porte-monnaie du complexe. Il assure la comptabilité de toutes les charges et fait les
prévisions budgétaires selon les départements. Il est composé de quatre services :

Section (SFF) Les procédures liées à la fonction saisie des flux futurs :

36
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

 Prévision à 1 mois par journalier : c’est la mise à jour de toutes les données prévisionnels
de factures clients, fournisseurs, paie, charges sociales, impôts, Ets.
 Intégration des flux des UTT de contribution c'est-à-dire que, tous les 15 jours, le
trésorier devra envoyer différents reporting à l’UTT de centralisation qui la chapeaute.

Section Gestion des moyens de règlement (GMR) :

 L’ensemble des opérations de caisse.


 La réalisation des encaissements au fur et à mesure dès la réception des titres de
règlement.
 La réalisation des décaissements en effectuant les règlements au fur et à mesure dès
l’arrivée des factures fournisseurs, impôts, paie, charges sociales.
 Prendre en charge les procédures exceptionnelles pour facture non prévue.
 Transmission des informations de la trésorerie journalière à la comptabilité.

Section Prévisions, contrôle et reporting (PCR) :

 Relance des services émetteurs de facture.


 Relance des services liquidateur / ordonnateurs.
 Détermination des soldes en date de valeur – reporting journalier.
 Prévision à un an à pas mensuel (analyses des écarts entre prévisions et réalisation,
mettre à jour le budget en cours d’année…).
 Assistance à la gestion de trésorerie (résoudre les problèmes émanant des différentes
fonctions de l’unité opérationnelle…).
 Suivi des performances de l’organisation de trésorerie groupe.

Section comptabilité de la trésorerie :

Cette section a pour but d’effectuer les tâches suivantes :


 Le contrôle des documents reçus par la fonction GMR.
 Passer les écritures comptables relatives à la trésorerie dans l’application SYGEF.
 Contrôler et tenir le brouillard.
 établir les états de rapprochements financiers.
 analyser les comptes comptables se reportant à la trésorerie.
 contrôler les soldes bancaires.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Chapitre II :
Les modes de
paiement appliqués à
GP2/Z.

38
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Introduction :

Le complexe GP2/Z utilise quatre modes de paiement (chèques, règlement par virement,
transfert libre, remise documentaire) pour honorer ses engagements contractuels avec les
différents fournisseurs locaux ou internationaux de bien et de services.

Les paiements locaux

Section 1 : traitement des chèques au sein de GP2/Z :

La structure finances du complexe, veille à ce que les carnets de chèques vierges ainsi que les
souches des chèques émis soient conservés dans une armoire forte ou coffre-fort sécurisés, dont
l’accès est réservé aux personnes dûment autorisées.
Les carnets de chèques ne doivent pas être conservés par l’agent chargé de l’établissement des
chèques.
Les chèques émis pour règlement des tiers (fournisseurs et autres) dans la limite des cas
spécifiques doivent être obligatoirement barrés et non endossables.
Les chèques ne doivent comporter ni surcharge, ni ratures.
Le registre des chèques émis doit être tenu par le trésorier et doit comporter toutes les
informations sur l’opération, sur lequel l’agent chargé de la remise du chèque au bénéficiaire
doit émarger.
Ce registre comporte notamment :
- numéro d’ordre
- numéro du chèque
- date d’émission du chèque
- nom du bénéficiaire
- libellée : objet de règlement
- montant du chèque
- date de remise du chèque au bénéficiaire/agent de récupérer le chèque.
- Observations (référence lettre d’accompagnement du chèque, coordonnées et
émargement de l’agent chargé de récupérer le chèque…etc.).
Dans le cas d’annulation d’un chèque, il y’a lieu d’apposer la mention « annulé » sur le chèque
ainsi que sa souche et de les agrafer ensemble.

 Opposition sur chèque :


Le trésorier ne peut demander à sa banque d’annuler le paiement d’un chèque remis au
bénéficiaire sauf dans le cas prévus par la réglementation en vigueur.

39
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Section 2 : règlement par ordre de virement pour paiement des factures

L’édition des ordres de virement se fait exclusivement par le progiciel KTP 12 utilisé par la
trésorerie, et après vérification, le trésorier procède aux formalités suivantes :

- Remise de l’ordre de virement, accompagné du dossier de paiement reçu aux


responsables chargés du contrôle, et ceux habilités à signer.
- Enregistrement de l’ordre de virement dans le registre des ordres de virement en lui
attribuant un numéro d’ordre chronologique, en sus du numéro KTP.
- Dépôt de l’ordre de virement auprès de la banque contre accusé de réception avant
l’heure de caisse. Ceci dans l’objectif de ne pas créer de décalage en date de valeur sur
le système KTP.
- Appose la mention « payé » suivie de la date de règlement sur les documents de
paiement.
- Traite l’opération sur le système KTP (passer l’opération en statut « réalisé »)

Les paiements internationaux

Section 3 : Transfert libre

Le règlement par transfert libre est destiné pour le règlement des importations de services, dès
réception des documents de paiement (facture définitive, attestation de service bien fait), le
trésorier effectue les tâches suivantes :
- Contrôler les documents exigés dans le contrat commercial,
- Vérifier la conformité des documents de paiement
- Recueillir l’autorisation de transfert de fonds auprès de l’administration fiscale
- Procéder au règlement de la taxe de domiciliation bancaire auprès de l’administration
fiscale
- Dépose l’ordre de virement auprès de la banque contre accusé de réception

Section 4 : La remise documentaire


C’est le moyen de paiement le plus utilisé par le Complexe depuis ces dernières années selon
la lettre N°027 DCP-FIN/DT/2017, la plus part du temps le matériel est réceptionné sur site
bien avant la réception des documents par canal bancaire.
Une fois que les documents sont aux niveaux de la BEA, cette dernière transmet un bordereau,
pour informer le Complexe. Le département finance procède à l’établissement d’un avis de
retrait de document, par lequel le Complexe autorise la BEA à transférer le montant contre la
délivrance des documents d’expédition suivants :
 Facture commerciale domiciliée auprès de la BEA
 Connaissement ou la Lettre de Transport Aérien (LTA).
 Certificat d’origine.
 Note de poids.
 Liste de colisage.

12
progiciel KTP : progiciel utilisé par la trésorerie, afin d’effectuer des prévisions, règlements et gérer la
trésorerie.

40
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Chapitre III :
processus de
traitement d’un mode
de paiement au sein
de GP2/Z.

41
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Introduction
Dans ce chapitre nous allons selon procédures, décrire le processus de traitement du chèque,
ainsi que de l’ordre de virement (s’agissant d’un fournisseur local, ou bien étranger)
Section1 : processus de traitement d’un chèque.

L’opération de traitement du chèque passe par plusieurs étapes, avant sa remise au bénéficiaire,
qui seront cités comme suit ci-dessous :

- La structure nécessitant un paiement par chèque, établi une demande de chèque qui est
comptabilisée en avance, comportant le montant demandé, l’objet, et l’identification du
bénéficiaire, qu’elle va remettre au service trésorerie.
- Le service trésorerie vérifie selon procédure, l’objet du chèque, (s’il s’agit d’un chèque
pour un fournisseur, un engagement est établi et signé par le directeur du complexe,
ainsi qu’une facture pro-forma, dont le montant ne devra pas excéder le montant présent
dans le visa budget13, dans le cas d’un paiement pour TEL14, une quittance est établie)
- Le service trésorerie, effectue la prévision sur KTP.
- Le service trésorerie, saisi les données sur KTP, afin d’émettre le chèque, et ce après un
délai de 15 jours.
- Vérification du montant, des coordonnées fiscales et bancaires.
- Remettre le chèque à la structure qui doit justifier 48h après. (la facture).
- La facture est ensuite remise au service comptabilité fournisseur, pour approbation,
dirigée vers la structure pour contrôle, ensuite retourne au service comptabilité pour
comptabilisation, et enfin au service trésorerie pour solde, et met le cachet payé sur la
facture, et enfin classe le dossier en archive.

Section 2 : processus de traitement d’un ordre de virement –factures dinars-.

Selon la procédure de traitement de facturation GP2Z-D-28 du 04-05-2008, la facture avant


règlement passe par le circuit suivant :
- Bureau d’Ordre Général (BOG) qui appose son cachet avec mention du numéro BOG
et date d’arrivée (01 jour)
- La facture est ensuite dirigée vers le directeur du complexe, et ensuite transmise au
département finances. (02 jours)
- Le chef de département finances identifie la facture par rapport au fournisseur et la
transmet au service trésorerie section SFF (saisie des flux futurs) afin de faire une
prévision sur le logiciel KTP, et la transmet au service comptabilité.(01 jour)
- Le service comptabilité contrôle la facture, et juge sa conformité, si conforme elle passe
à la structure concernée par cet achat afin de vérifier la pièce par rapport aux clauses
contractuelles, dans le cas échéant ils contactent le fournisseur et rejettent la facture. (03
jours)- (07 jours pour la structure)
- Dans le cas où la facture est approuvée par la structure, cette dernière est transmise au
département finances, service comptabilité pour comptabilisation.(07 jours)
- Par la suite transmises au service trésorerie, ce dernier établi un ordre de virement qui
est transmis au chef de département, ensuite au directeur pour signature, afin de le
déposer à la banque afin d’exécuter le virement.(08 jours)

13
Visa budget : comporte le montant autorisé par le service gestion de budget.
14
TEL : paiement pour la douane.

42
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Donc nous concluons que tout règlement à faire devra passer par ce circuit, dont la durée de
traitement ne doit excéder 30 jours, et une prévision doit être faite chaque quinzaine du mois,
afin de justifier les règlements, et l’alimentation reçue se calcule sur la base des prévisions
faites.

Section 3 : processus de traitement d’un ordre de virement – factures devises-.

Le processus de traitement d’un ordre de virement des factures devises ne concerne que les
prestations de service, et il est pareil que le processus de traitement d’un ordre de virement des
factures DA, le délai de traitement est de 30 jours aussi, seulement un délai de 15 jours est
additionné, et représente le délai de traitement entre banques (client et banque du fournisseur).
Par ailleurs, la facture du fournisseur étranger avant règlement passe par la DGE (Direction des
Grandes Entreprises) qui nous fournit une attestation de transfert de fonds, après paiement de
l’IBS, seulement son délai n’est pas pris en compte dans le processus de traitement.

43
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Etude de cas et
optimisation

44
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Justification de la sélection de l’échantillonnage :

La sélection de l’échantillonnage fut comme suit :


- Concernant les chèques, nous avons pris un échantillonnage général sur toute l’année
2017
- Concernant les ordres de virements des factures dinars, nous avons travaillés sur le mois
de février 2017, et nous avons sélectionnés des factures ne contenant pas de réserves
(erreurs/ rejets/ prorogations), et ce car les ordres de virements sont nombreux, et par
faute de temps, nous étions obligés de limiter notre sélection.
- Concernant les ordres de virement des factures devises, nous avons élargis notre champ
sur toute l’année 2017, car les dossiers prestations ne sont pas nombreux – du transfert
libre-

1- Chèques
Le tableau ci-dessous représente la situation des chèques émis en 2017, de la date de remise au
bénéficiaire qui est la date d’émission, à la date d’encaissement, avec le délai que le bénéficiaire
a pris afin d’encaisser son chèque, répartis par quinzaine, commençant par la 2éme quinzaine
du mois de janvier, à la 2éme quinzaine du mois de Février 2017, avec le nombre de chèques,
ainsi que le retard d’encaissements par quinzaines
TABLEAU 01 – SITUATION DES CHEQUES - EXPLOITATION 2017
Mois

quinzaine N° CHQ date d‘émission Date de décaissement délais montant Solde dépassement par quinzaine

solde primaire 730 855,50 -


1 16/01/2017 23/01/2017 7 406 000,00 324 855,50 aucun dépassement
2 23/01/2017 02/02/2017 9 50 000,00 repoussé une quinzaine
janvier

2éme
3 25/01/2017 12/02/2017 17 214 381,63 repoussé une quinzaine
4 29/01/2017 08/02/2017 9 60 473,87 repoussé une quinzaine

solde restant 324 855,50 -

solde 1ére quinzaine 530 855,50 -


1 03/02/2017 05/02/2017 2 100 000,00 430 855,50 aucun dépassement
1ére 2 03/02/2017 09/03/2017 36 6 000,00 repoussé deux quinzaines
3 05/02/2017 09/03/2017 34 100 000,00 repoussé deux quinzaines

solde restant 1ére quinzaine 106 000,00 -


février

solde 2éme quinzaine 287 193,02 -


1 21/02/2017 05/03/2017 14 30 193,02 repoussé une quinzaine
2 23/02/2017 12/04/2017 49 49 000,00 repoussé trois quinzaines
2éme
3 26/02/2017 16/03/2017 20 2 000,00 repoussé deux quinzaines
4 26/02/2017 16/03/2017 20 100 000,00 repoussé deux quinzaines

solde restant 2éme quinzaine 287 193,02 -

45
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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Graphique représentant la situation des chèques par


rapport au solde - situation optimale-

120000

100000

80000

60000 solde
restant =
0,00DA solde
40000 restant =
0,00DA

20000

0
solde 1ére quinzaine solde réstant solde 2 éme quinzaire solde réstant

Suivant le graph ci-dessus, représentant la situation optimale des chèques par


rapport au solde bancaire, nous remarquons qu’à la fin de chaque quinzaine notre
solde est égal à zéro, ce qui signifie que le montant de l’alimentation fut réalisé
dans les temps, chose qui est optimale pour la gestion de la trésorerie, car nous
sommes arrivés à l’objectif de la trésorerie zéro (prévisions-réalisations=0)

46
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Graphique représentant la situation des chèques par rapport au


solde par quinzaine, du mois de février 2017
600000

Solde restant
500000 =287 193,02

400000

300000 Solde restant


=106 000,00

200000

100000

0
solde 1ére quinzaine solde restant 1ére quinzaine solde 2éme quinzaine solde restant 2éme quinzaine

Le graph ci-dessus représente la situation réelle des chèques du mois de février 2017,
après réception de l’alimentation de la 1ére quinzaine du mois de février, nous
remarquons que le solde restant à la fin de la première quinzaine est de 106 000.00 DA,
alors que dans l’optimum devrait est égal ou s’approcher de zéro, ce montant est
considéré comme argents gelés dans le compte bancaire, à la réception de
l’alimentation de la deuxième quinzaine, le montant du solde restant y est additionné,
et à la fin de cette période nous nous retrouvons avec un solde de 287 193.02 DA, un
montant qui est loin du zéro, ce qui influence d’une manière négative sur la gestion de
la trésorerie. Lorsque nous comparons les deux graphs, nous remarquons que la
situation réelle est loin d’être parfaite, car elle ne reflète pas la situation optimale, une
bonne gestion de la trésorerie, devrait se retrouver avec des solde bancaires à la fin de
chaque quinzaine qui sont égaux ou se rapprochent du zéro.

CONCLUSION
Après analyse documentaire des archives de 2017, et étude de situation des chèques,
nous constatons qu’il y a eu un retard d’encaissement des chèques par les bénéficiaires,
ce qui génère un cumul du montant, d’où une augmentation du solde, car lorsque nous
remettons un chèque, ce dernier a un délai de 15 jours (pour la trésorerie) afin de
l’encaisser, et ce pour ne pas impacter négativement la gestion de notre trésorerie,
hormis le cas échéant, le retard comme nous l’avons constatés lors de l’étude, il y’a eu
certains chèques qui ont pris jusqu’à 49 jours, donc leur montant s’est additionné à
celui de l’alimentation reçue (par quinzaine du mois), donc une augmentation du solde,

47
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

ce qui empêche la trésorerie d’atteindre son objectif de la trésorerie zéro, (prévisions-


réalisations=0).Dans ce cas nous confirmons cette hypothèse, l’émission des chèques
comporte non seulement des risques, mais impacte négativement sur la gestion de la
trésorerie, et ne nous permet pas d’atteindre la trésorerie zéro.

ORDRES DE VIREMENT DES FACTURES DINARS


̶ FOURNISSEUR LOCAL̶

Lorsque nous traitons avec un fournisseur local, le règlement se fait par virement bancaire, à la date
de réception de la facture par le service BOG, à la date de règlement ne devra excéder les 30 jours
suivant procédure GP2Z-D-28 du 04/05/2008, donc nous avons sélectionnés certains dossiers du mois
de février 2017 dont les factures ne concernent aucune réserve, afin d’étudier le délai de traitement
de ces factures.

Le tableau ci-dessous représente les ordres de virements émis, durant le mois de février 2017, à partir
de la date de réception de facture jusqu’à la date du dépôt de l’ordre de virement à la banque, ainsi
que le délai que ce traitement en interne a pris.

Le tableau est suivi par deux graphiques représentant l’impact du délai par rapport à la consommation
du budget reçu dit alimentation qui se fait par quinzaine de chaque mois.

48
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

LE TABLEAU N°02 REPRESENTANT LES ORDRES DE VIREMENTS


DE FACTURES DE FOURNISSEURS LOCAUX

N° fournisseur BOG KTP FE structure comptabilisée ov montant délais Glo

Alimentation 1 ère quinzaine février 2017 -selon prévisions- 16 262 151,43

1 BAOSEM 01/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 01/03/2017 42 480,00 30


EURL
01/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 01/03/2017 30
2 BELHACHEMI 2 057 421,12
3 SOMIZ 01/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 01/03/2017 75 932,74 30

4 MADANI HACENE 02/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 02/03/2017 384 777,58 30

5 HOTEL SOLTANE 02/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 02/03/2017 25 179,82 30

6 ETS HB 05/02/2017 07/02/2017 13/02/2017 14/02/2017 21/02/2017 05/03/2017 4 284,00 30

7 ETS KADOUR 07/02/2017 09/02/2017 16/02/2017 13/02/2017 20/02/2017 07/03/2017 152 510,40 30

8 SOMIZ 09/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 09/03/2017 2 623 668,00 30

9 SOMIZ 09/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 09/03/2017 915 604,00 30

10 FARISSIA 09/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 09/03/2017 41 800,00 30

13 2SP 09/02/2017 12/02/2017 19/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 09/03/2017 2 123 563,77 30

14 SOMIZ 12/02/2017 14/02/2017 21/02/2017 21/02/2017 28/02/2017 12/03/2017 488 492,00 30

15 SOMIZ 13/02/2017 14/02/2017 21/02/2017 22/02/2017 01/03/2017 13/03/2017 7 326 438,00 30

total 16 262 151,43

Alimentation 2 éme quinzaine février -selon prévisions- 12 296 863,97


16 EURL NEW TIME 16/02/2017 19/02/2017 26/02/2017 05/03/2017 12/03/2017 16/03/2017 64 444,40 30

17 ALFATRON 16/02/2017 20/02/2017 27/02/2017 06/03/2017 13/03/2017 16/03/2017 19 754,00 30

18 GRTG 19/02/2017 21/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 19/03/2017 1 707 583,94 30

19 COGIZ 19/02/2017 22/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 19/03/2017 488 500,00 30

20 AIR ALGERIE 19/02/2017 23/02/2017 02/03/2017 09/03/2017 16/03/2017 19/03/2017 33 800,00 30

21 SOMIZ 20/02/2017 22/02/2017 01/03/2017 09/03/2017 16/03/2017 20/03/2017 1 108 480,00 30

22 SARL SOGECOM 20/02/2017 22/02/2017 01/03/2017 09/03/2017 16/03/2017 20/03/2017 47 362,00 30

23 AIR ALGERIE 23/02/2017 26/02/2017 05/03/2017 12/03/2017 19/03/2017 23/03/2017 13 520,00 30

24 SOMIZ 23/02/2017 26/02/2017 05/03/2017 12/03/2017 19/03/2017 23/03/2017 2 619 672,42 30

25 2 SP 23/02/2017 26/02/2017 05/03/2017 12/03/2017 19/03/2017 23/03/2017 2 125 997,10 30


LINDE GAS
26/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 21/03/2017 26/03/2017 30
26 ALGERIE 58 010,00
27 COGIZ 26/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 21/03/2017 26/03/2017 333 317,17 30
EURL
26/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 21/03/2017 26/03/2017 30
28 BELHACHEMI 1 870 602,72
29 SOTRAZ 26/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 21/03/2017 26/03/2017 1 779 340,22 30
HOTEL SAINT
26/02/2017 28/02/2017 07/03/2017 14/03/2017 21/03/2017 26/03/2017 30
30 GEORGE 26 480,00
total 12 296 863,97
total général 28 559 015,40

49
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES
N° Fournisseur dépenses solde
Solde primaire 16 262 151,43
1 BAOSEM 7 326 438,00 8 935 713,43

EURL
2 BELHACHEMI 2 623 668,00 6 312 045,43
3 SOMIZ 2 123 563,77 4 188 481,66
MADANI
4 HACENE 2 057 421,12 2 131 060,54
HOTEL
5 SOLTANE 915 604,00 1 215 456,54
6 ETS HB 488 492,00 726 964,54

7 ETS KADOUR 384 777,58 342 186,96


8 SOMIZ 152 510,40 189 676,56
9 SOMIZ 75 932,74 113 743,82
10 FARISSIA 42 480,00 71 263,82
13 2SP 41 800,00 29 463,82
14 SOMIZ 25 179,82 4 284,00
15 SOMIZ 4 284,00 - 0,00
18000000

16000000
consommation du solde 1ére quinzaine février
14000000

12000000

10000000

8000000

6000000
solde
4000000 réstant =
0.00 DA
2000000

-2000000

Graphique 2-A représentant les ordres de virements des factures DA, de la


consommation du solde par rapport au délai de la première quinzaine du
mois de février

50
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Le graphique ci-dessus représente les ordres de virements établis au mois de février 2017, lors
de la 1ére quinzaine, nous remarquons que le montant de l’alimentation reçue qui est de
16 262 151,43 DA, fut réalisé à 100%, car nous constatons qu’à la fin de la quinzaine nous nous
retrouvons avec un solde de 0,00 DA, ce qui est optimal pour la gestion de la trésorerie, car
nous avons pu atteindre l’objectif de la trésorerie zéro.

N° Fournisseur dépenses solde


12 296 863,97
16 EURL NEW TIME 2 619 672,42 9 677 191,55
17 ALFATRON 2 125 997,10 7 551 194,45
18 GRTG 1 870 602,72 5 680 591,73
19 COGIZ 1 779 340,22 3 901 251,51
20 AIR ALGERIE 1 707 583,94 2 193 667,57
21 SOMIZ 1 108 480,00 1 085 187,57
22 SARL SOGECOM 488 500,00 596 687,57
23 AIR ALGERIE 333 317,17 263 370,40
24 SOMIZ 64 444,40 198 926,00
25 2 SP 58 010,00 140 916,00
26 LINDE GAS ALGERIE 47 362,00 93 554,00
27 COGIZ 33 800,00 59 754,00
28 EURL BELHACHEMI 26 480,00 33 274,00
29 SOTRAZ 19 754,00 13 520,00
HOTEL SAINT
30 GEORGE 13 520,00 0,00

51
OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

14000000
consommation 2éme quinzaine
12000000

10000000

8000000

6000000

4000000 solde
réstant =
2000000 0.00 DA
0

GRAPHIQUE 2-B représentant les ordres de virements des factures DA, de


la consommation du solde par rapport au délai de la deuxième quinzaine du
mois de février
Le graphique ci-dessus représente les ordres de virements établis au mois de février 2017, lors
de la 2éme quinzaine, nous remarquons que le montant de l’alimentation reçue qui est de
12 296 863,97 DA, fut réalisé à 100%, car nous constatons qu’à la fin de la quinzaine nous
nous retrouvons avec un solde de 0,00 DA, ce qui est optimal pour la gestion de la trésorerie,
car nous avons pu atteindre l’objectif de la trésorerie zéro.
Conclusion
Après analyse de dossiers, et calcul du délai, le traitement de factures de fournisseurs locaux
n’a pas dépassé les 30 jours, ce qui signifie que le solde bancaire fut consommé dans les temps,
ce qui impacte positivement sur la gestion de la trésorerie, d’où nous avons suivants les graphs
ci-dessus atteints l’objectif de la trésorerie zéro (prévisions-réalisations=0).
Donc nous constatons que l’hypothèse des ordres de virement des factures de fournisseurs
locaux n’impacte pas négativement sur la gestion de la trésorerie, ce qui signifie que c’est une
hypothèse annulée.

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

ORDRES DE VIREMENT DES FACTURES DE CONTRATS DE


PRESTATION
̶ FOURNISSEUR ETRANGER ̶

Dans cette partie, nous allons mener une étude, de dossiers de prestations, dans le cas de
fournisseurs étrangers, car ces derniers sont payés par virement bancaire, sachant que la facture
concernée devra suivre un circuit de 30 jours en interne (dans le complexe), en adition d’un
délai de 15 jours pour le traitement bancaire (entre la banque du fournisseur et la banque du
client), d’un total de 45jours.

Sachant que, certaines factures sont soumises à l’IBS, d’où les démarches du fiscaliste du
complexe auprès de la DGE, afin de délivrer après paiement de l’IBS, une attestation de
transfert de fonds, afin d’exécuter le règlement et payer le fournisseur, qui ont un délai
approximatif de 20 jours maximum (tout dépend), ce qui n’est malheureusement pas pris en
compte par la procédure, qui exige un délai de 45 jours pour le traitement de la facture de
prestation du fournisseur étranger.

Le tableau ci-dessous représente le circuit de la facture de prestation du fournisseur étranger


de l’année 2017, ainsi que le délai de ce circuit.
structur comptabil émissio délai durée écart
N° fournisseur BOG KTP FE DGE dépot ov montant
e isée n OV interne gle *45j*
19/02/201 28/02/201
1 AEG 01/02/2017 05/02/2017 12/02/2017 26/02/2017 20/04/2017 24/04/2017 7,554,00 €
7 7 27 83 38
Compressor 21/03/201 30/03/201
2 06/03/2017 08/03/2017 15/03/2017 28/03/2017 25/04/2017 04/05/2017 19,818,00 €
control 7 7 24 58 13
Compressor 17/04/201 26/04/201
3 02/04/2017 04/04/2017 10/04/2017 24/04/2017 20/06/2017 26/06/2017 90,622,50€
control 7 7 24 84 39
12/02/201 21/02/201
4 HTDS 02/02/2017 06/02/2017 06/02/2017 19/02/2017 22/06/2017 26/06/2017 9000,00 USD
7 7 19 144 99

TABLEAU N°03 REPRESNTANT LES ORDRES DE VIREMENTS DES


FACTURES DE PRESTATIONS DE FOURNISSEURS ETRANGERS

200

150

100

50
45 Délai contractuel
0
01/02/2017 06/03/2017 02/04/2017 02/02/2017
AEG Compressor control Compressor control HTDS

Graphique N°03 représentant la situation du délai dans le cas de


dossier de fournisseur étranger pour les prestations

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Le tableau ci-dessus, représente les délais que les factures de prestations de fournisseurs
étrangers ont pris afin d’arriver au règlement, comme le délai exigé par les clauses
contractuelles est de 45 jours, nous remarquons qu’il y a eu lieu d’un dépassement de ce dernier,
comme les 45 jours sont subdivisés en deux délais : 30 jours pour le traitement de facturation
en interne, chose qui fut respectée dans l’analyse ci-dessus, et un délai de 15 jours pour le
traitement interbancaire, hormis le délai du fiscaliste pour le traitement auprès de la DGE, afin
de nous délivrer l’attestation de fonds n’est pas pris en compte par les clauses contractuelles,
ce qui nous a causé le dépassement des 45 jours.

CONCLUSION

A travers cette étude, nous remarquons que les factures de prestation des fournisseurs étrangers
ont dépassés leur délai réglementaire qui est de 45 jours, sachant que comme cité auparavant le
délai de traitement du fiscaliste n’est malheureusement pas pris en compte. Et ce car le délai de
traitement en interne n’a pas dépassé les 30 jours, représenté comme suit :
Du coup nous confirmons l’hypothèse, car le traitement des factures de prestations étrangères,
impactent négativement sur la gestion de la trésorerie, car leur montant de règlement, reste en
prévisions pour plus de deux quinzaines, ce qui augmente le solde bancaire, et ne nous permet
pas d’atteindre la trésorerie zéro .

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

Conclusion générale

En clair, la gestion de trésorerie est une gestion d’anticipation, et non une gestion de réactivité.
Elle implique de comprendre parfaitement le cycle d’exploitation spécifique à l’entreprise et de
connaitre avec précision ses principales échéances. Le plan de trésorerie doit récapituler
rigoureusement les prévisions d’encaissements et de décaissements afin de permettre au
trésorier d’anticiper les besoins de financement ou bien de placements. Cette démarche
implique de communiquer efficacement avec les différents services de l’entreprise et permettra
de gagner l’adhésion de son banquier en cas de demande de financements.
En réalité, il s’avère que l’optimal théorique d’une trésorerie «zéro» est difficilement réalisable
en entreprise. L’entreprise doit maintenir un solde minimal qui va venir amortir les
décaissements non prévus et les défaillances de paiements des clients.

A défaut d’être aventureuse, la gestion de trésorerie doit être précautionneuse, Ainsi, on conclue
de nos rencontres que le trésorier n’est pas un spéculateur, mais plutôt il est responsable d’une
gestion de manque de liquidités, derrière laquelle se pose un certain nombre de frais qu’il est
amené à minimiser. Concernant le travail de gestion des risques, on identifie deux risques
majeurs qui doivent être couverts : le risque de défaillance clients (surtout en temps de crise),
et le risque de change.

Les modes de paiement impactent directement sur la gestion de la trésorerie, comme la politique
de Sonatrach exige la gestion des règlements par quinzaine du mois, tout dépassement nous fait
gonfler le solde bancaire, et ne nous permet pas l’atteinte de la trésorerie zéro, qui est calculée
comme suit : prévisions - réalisations = 0, c’est ce que nous avions étudiés dans ce mémoire,
de ce fait nous concluons ce qui suit :
- L’émission des chèques nous augmente le solde, car au rapprochement nous nous
retrouvons avec des chèques non encaissés, et pour cause le dépassement de quinzaines,
donc nous confirmons l’hypothèse des chèques.
- Les ordres de virements du transfert libre, en ce qui concerne les factures devises, qui
doivent faire un circuit de 30 jours au sein du complexe GP2/Z et de 15 jours pour le
traitement bancaire, d’où un total de 45 jours, finalement dépassent leurs délais, car la
durée de traitement par la DGE, n’est malheureusement pas pris en compte, donc nous
confirmons l’hypothèse des factures de fournisseurs étrangers –prestations-.
Et nous annulons l’hypothèse des factures de fournisseurs locaux, car aucun retard ou
dépassement de délai ne fut constaté, sachant que les factures étudiées dans ce mémoire ne
comportent pas de réserves.

Ce qui nous mène à proposer les recommandations suivantes, afin d’arriver à optimiser la
gestion de la trésorerie

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OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE
ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

RECOMMENDATIONS

- Privilégier l’émission des ordres de virements au lieu des chèques, afin de gagner du
temps, et éviter de repousser le règlement à travers plusieurs quinzaines, ce qui nous
évitera l’augmentation du solde bancaire, et donc impactera d’une façon positive sur
notre gestion de trésorerie, car nous pourrons atteindre la trésorerie zéro, comme nous
l’avons constatés lors de l’étude du cas des ordres de virements émis en faveur des
fournisseurs locaux.

- Allonger le délai de règlement des factures de prestations, concernant les fournisseurs


étrangers, à 60 jours maximales au lieu de 45 jours, car malheureusement ce délais
s’avère insuffisant, et ce car il ne prend pas en considération le délai de traitement de la
partie fiscalité auprès de la DGE (concernant l’IBS, et l’attestation de transfert de
fonds).
Ce délai qui est fixé par les clauses contractuelles, représente le traitement de facturation
fixé à 30 jours, et un autre délai y est additionné qui est de 15 jours, et représente le
traitement interbancaire (banque client/ banque fournisseur).

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ETUDE DE CAS : SOLDES BANCAIRES

SOURCES

2- BIBLIOGRAPHIE

- Archives du complexe GP2/Z


- « Trésorerie » in Le Petit Larousse Illustré 2004, Larousse/VUEF, Paris, 2003, p. 1030..
- Cf. G. ALPHONSI & P. GRANDJEAN, Pratique de gestion et d'analyse financière, Les
éditions d'organisation, Paris, 1984, p. 229.
- Selon le lexique de gestion DALLOZ 5éme Édition
- Cf. J.L. BAZET & P. FAUCHER, Op. Cit., p. 393.
- Ibidem, p. 394.
- code du commerce Algérien
- procédure de traitement de facturation GP2Z-D-28 du 04-05-2008
-
3- WEBOGRAPHIE

- www.efe.fr , EFE Formation Professionnelle, art de Valéry CORNU publié le 13 janvier 2016.
- http://public.iutenligne.net/gestion/gestion-
financiere/antraigue_januario/partie8_tresor_diagnostic/avecmenu/Gestion-Partie-08/GEST-
P08-R05/CHAPITRE-02/index.html
- http://www.cnrtl.fr/definition/paiement
- Site internet de la banque « société générale ».
- https://www.memoireonline.com/05/10/3498/m_les-differents-modes-de-paiement-6.html

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