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« RECOUVREMENT DES CREANCES »
22 au
23
Septembre
Animé par: ALOUACHE Elhachmi 2021
Dates: Du 22 au 23 Septembre 2021
I. TITRE DU DOCUMENT
1. de créances clients .
Contenu
I. Titre du document 2
1. de créances et risques clients . 2
I-introduction et généralité 4
II- Définition de la créance commerciale 6
IV- Caractéristiques des créances 15
V-Types de créances 17
VI -Quelles sont les causes de retard ? 20
VII Les principales conséquences du risque clients 25
VIII Recouvrement à l’amiables 29
IX Recouvrement JUDICIARE 38
X- L'affacturage permet le transfert du risque d'impayé 44
XI-Les outils de gestion des créances 46
XIII Quel délai de paiement pour une facture ? 85
XIV L'affacturage 87
XV Comment améliorer la trésorerie de mon entreprise ? 50
Bonjour
Les indicateurs de suivi du recouvrement des créances commerciales sont bien sûr le délai
moyen de paiement des clients qui est à mettre en parallèle avec celui des fournisseurs afin
de garantir le bon équilibre du BFR de l’Entreprise ; de plus, l’analyse de la balance âgée
permet de suivre l’ancienneté des créances et d’adapter le niveau de ses actions de
recouvrement en fonction de l’ancienneté de la créance.
En matière de recouvrement, il est important d’aller vite car plus le temps passe, p lus la
capacité à recouvrer s’amenuise ; en effet parfois les pièces s’égarent, les interlocuteurs
changent et l’historique se perd. De plus, il est plus économique de recouvrer à l’amiable
que d’entrer dans le recouvrement contentieux qui nécessite des compétences
particulières et un formalisme plus contraignant.
Enfin, une bonne communication avec les équipes commerciales est un facteur-clé de
succès dans le process de recouvrement : les commerciaux sont quotidiennement en
contact direct avec les clients et sont bien souvent une source précieuse d’informations.
En conclusion, la mise en place d’un recouvrement des créances efficace n’est pas très
compliquée et contribue de manière importante à une meilleure gestion de l’Entreprise en
améliorant sa capacité d’autofinancement. A chacun des postes de l’Entreprise d’être vigilant
sur la santé de ses clients : du service commercial au service financier.
Alors que la crise financière a conduit au resserrement des marges, les Entreprises sont
contraintes de surveiller au plus près leur poste clients et doivent impérativement identifier des
solutions concrètes et adaptées.
Les transactions commerciales ont lieu dans un univers d’Entreprises large et complexe et incertain
L’ensemble des créances de l’Entreprise, créances récentes en cours de délai « normal » de
paiement, créances échues, impayés considérés recouvrables, et créances passées en
pertes constituent ensemble le poste clients. L’organisation des processus internes à mettre
en place pour en assurer la bonne gestion devront être adaptées et distinctes pour ces
différentes catégories de créances.
La gestion de ce poste est vitale pour toute Entreprise. Une gestion organisée des relations
clients, des délais de paiement, des encaissements et du recouvrement des impayés est
indispensable et contribuera à pondérer l’importance de ce poste à l’actif du bilan.
Aspect économique
Aspect commercial
Aspect financier
Aspect juridique
Aspect humain
La gestion des créances peut engendrer des surcoûts aussi bien pour le créancier que pour
le débiteur.
Pour le débiteur, il risque de perte d’un bon fournisseur en favorisant le concurrent et peut
engendrer des frais financiers supplémentaires
D'une manière générale, on entend par « poste clients » l'ensemble des créances
commerciales de l'Entreprise. C'est-à-dire celles engendrées par la vente régulière de biens
ou de services, matérialisées par les factures clients.
La gestion des créances met en relation l’Entreprise avec ses clients, par la vente des
produits ou de services à crédit avec un échéancier de remboursement contre une partie
monétaires.
D'un point de vue comptable et financier, le poste clients se caractérise par l'ensemble des
comptes comptables de la classe 41 (« clients et comptes rattachés »), relatifs aux factures
de vente non encore réglées par les clients concernés. Leur montant total apparaît à l'actif du
bilan de l'Entreprise, sous la rubrique « créances clients et assimilées », et apparaît souvent
comme un actif important du patrimoine des Entreprise, car il correspond in fine aux crédits
qu'elles consentent à leur clientèle. Dans la pratique, ce montant représente 30 à 50 % de
l'actif total ; ce qui est loin d'être négligeable et même atteindre parfois 60% .
Cette forme de transaction est matérialisée par des formes de documents réglementaires et
juridiques justifiant la transaction et la créance négociée.
Le non respects des clauses contractuelles et des relations commerciales peuvent engendrer
des litiges qui seront régler soit à l’amiable ou par la justice d’où l’intervention des huissier de
justice , des avocats des juges etc
Sur le plan humain
Cette relation client met en relation des êtres humains, avec des relations de confiance, de
crédibilité, de confiance qui engendre des négociations à l’amiables .La qualité des relations
humaines entre les deux partenaires peuvent régler les litiges et les conflits et éviter de
recourir à la justice.
Les créances client sont l’ensemble des sommes dues à une entreprise dans le cadre de ses
ventes de marchandises ou de ses prestations de services. Pour que la créance soit
reconnue comme telle, il faut que :
Dans la plupart des cas, le droit limite ce délai à 45 jours fin de mois, ou 60 jours à compter
de la date de facturation (toutefois des exceptions existent comme dans le milieu des
transports, ou lorsqu’il s’agit de denrées périssables). Si aucun accord n’a été pris entre les
deux parties, un délai de 30 jours est considéré comme acquis au créancier ses délais sont
propre au procédures internes de l’entreprise ou de l’établissement bancaire.
La créance peut être contractée indifféremment par une personne physique ou par une
personne morale.
Juridiquement parlant, la créance est le droit que détient une personne morale ou physique,
c’est à dire le créancier, auprès de son débiteur. Pour s’acquitter de sa dette, ce dernier doit
verser la somme correspondant à la prestation ou à la fourniture prévue. La créance résulte
donc d’une facture comptable émise par le créancier à un client en contrepartie des
engagements qu’il prend.
Selon l’ Art.2.du règlement de la banque d’Algérie Nº14-03 du 16 février 2014 relatif aux
classements et provisionnement des créances et des engagements par signature des
banques et établissements financiers, il est entendu par créances au sens du présent
règlement, l’ensemble des crédits accordés aux personnes physiques ou morales, inscrits
au bilan des banques et établissements financiers.
Du point de vue gestion de risque, tout crédit est une anticipation de revenus futurs et tout
crédit comporte le risque que ces revenus ne se produisent pas et qu'aucun remboursement
ou bien seulement un remboursement partiel n'ait lieu à l'échéance.. Ce risque appelé risque
de contrepartie est essentiel dans l'activité bancaire d'intermédiation et sa bonne gestion est
pour toute banque une préoccupation majeure. Cette gestion comporte en fait trois
dimensions, une fonction « distribution de crédit » bien intégrée dans l'organisation de la
banque, réévaluation du risque pressenti par la contrepartie et la prévention du risque.
La créance peut être contractée indifféremment par une personne physique ou par une
personne morale.
Une créance liquide doit être définie dans son montant. La somme à recouvrer doit être
calculée. Réclamer une fourchette de prix « entre 100 et 200 KDA» ne peut constituer une
créance liquide.
Le montant à recouvrer doit être connu , déterminé et rappelé sur le document servant de
base au recouvrement :
- Contrat ou convention
- La facture,
- un rôle d'imposition,
- une contravention...
Il faut attendre que la créance soit exigible avant d'agir. Une créance exigible signifie que
celle-ci est arrivée à échéance, que le terme est à échoir ou échu. Souvent la créance
devient exigible à la facture.
Après la date d'exigibilité d'un impôt, celui-ci est majoré.
Exemple : Une créance arrive à échéance le 30 mars. Le 29 mars, aucune mise en demeure
n’est possible. A partir du 30 mars, une mise en demeure est possible par le créancier.
1. Créan 2. Débite
cier ur
a une dette
La relation entre le créancier et le débiteur peut naître de plusieurs situations. Normalement,
ils sont liés par un contrat. Mais cela peut aussi être le fait de l'État.
2. Le contrat
La première cause de la relation entre créancier et débiteur est la conclusion d'un contrat.
Le contrat peut être écrit ou oral. Mais définir d’une façon plus précise les termes du contrat
facilitera d'autant son exécution et son recouvrement. Ces étapes évitent les contestations
liées à la réalisation même de la prestation.
La spécificité des banques ou des organismes financiers réside dans le fait qu’ils émettent
des créances sur des contrats portant sur des produits ou des services financiers dont les
bénéficiaires n’ont pas honoré le remboursement.
La prestation conclue par le contrat doit être la plus détaillée possible comme les conditions
et les modalités de remboursement, précisions des échéances de remboursement
3. Le débiteur du fait de la loi
La relation peut également naître de la décision d'une autorité publique.
Exemples : État pour les impôts ou contraventions ; collectivités locales pour
certaines taxes (droit de place, enseignes.
4. La fin de la relation créancier/débiteur
Dans les métiers de la banque, le risque est un élément quotidien. En effet l'activité principale
de la banque étant de distribuer du crédit, le risque de non remboursement est omniprésent.
Le crédit est une opération récurrente surtout dans notre environnement ou la liquidité est
presque chose inexistante chez les clients (entreprise, particulier). En effet, ceux-ci ont
toujours des besoins à satisfaire comme le financement de leur exploitation ; de leur
consommation le paiement des salaires et impôts ; etc.
Par conséquent la relation banque client s'exprime mieux dans les facilités c'est pourquoi la
banque doit fixer des limites pour contrecarrer les excès et le défaut pouvant survenir durant
la relation. En général, le principal défaut supporté par la banque est le risque de crédit qu'il
doit circonscrire par une bonne définition et une bonne analyse à fin d'en avoir une mesure
assez correcte lorsqu'elle prête à tel ou tel client particulier ou entreprise)
le risque de crédit est fonction du crédit accordé et l'analyse de ce risque à un rôle primordial
dans la gestion du risque de crédit. En effet au niveau avec les impayés ma banque est
confronté à différents risques à savoir :
Risque de trésorerie
• La durée du crédit peut entrainer
Un déséquilibre du bilan
– Recours accru à l’endettement
Une impasse de Trésorerie
– Dérive des délais de règlement , décalage de flux
– Insuffisance des lignes de crédits bancaires
Un risque de faillite
– La durée du crédit client conditionne l’exposition au risque
• La défaillance du client est un facteur aggravant pour l’Entreprise
A chaque retard de paiement correspond une cause interne à l'entreprise qui a réalisé la
vente.
Croire que les retards de paiement ont des causes externes est une faute qui a deux
conséquences majeures :
A. Problème de facturation :
mauvais libellé
information manquante (numéro de commande…)
facturation tardive ou anticipée
problème de prix
problème de qualité
problème de quantité
ne correspond pas à ce qui a été commandé
C. Problème administratif
problème de trésorerie
dépendance financière
entreprise en situation de défaillance ou proche de la défaillance
Une fois les pièces comptables qualifiées, un tableau récapitulatif permet de prioriser ses
actions d’amélioration des processus internes sur les causes les plus significatives en
nombre de factures et en valeur.
Anticipation :
Les objectifs des mesures préventives est de :
- Réaliser pour chaque client un dossier sans défaut de la prise de
commande jusqu'au parfait paiement
- Faire savoir à vos clients, tout au long de la relation commerciale, que la rigueur de
vos procédures internes et documents contractuels ne leur laisse aucune marge de
discussion et que vous disposez de moyens efficaces et rapides pour les contraindre
au paiement
Le but de l’anticipation est de :
- Faire de la prévention l'impayé un véritable projet collectif
- Elaborer une procédure unique, adaptée et complète de formalisation de la
commande et de suivi des créances
- Assurer la cohérence entre les différents intervenants
Pour cela il faut assurer les moyens suivants :
- Analyse de vos habitudes commerci ales, documents contractuels et impayés
- Rédaction de vos contrats et lettres types
- Implication et formation de votre personnel
Cette anticipation permet les améliorations suivantes :
:
- Diminution des impayés
- Gain de temps
- Maîtrise de la relation client
- Image de sérieux et de qualité
- Contentieux bien préparés
Contractualisation :
Le contrat est le résultat de la commune volonté des deux parties .La plupart des créances
naissent d’in contrat entre deux parties . c’est un accord écrit par les parties celles-ci
pourront se référer et contrôler les engagements de chacune des parties . Des clauses sont
prévue en indiquant la marche à suivre et éviter les incidents éventuels pour éviter les litiges .
Les parties ont intérêt à anticiper sur des événements qui pourront se produire et à prévoir
les mesures correctives .En ce mettant d’accord sur ces conditions à l’avance et se prémunir
contre toute forme de déstabilisation de la relation commerciale et éviter les effets de
surprise.
L’accent sera sur les dispositions contractuelles qui ont une incidence sur le recouvrement
des créances nées du contrat : les clauses applicables en cas de non-exécution ou de
mauvaise exécution par le débiteur.
Une fois que la banque a pris toutes ses dispositions, elle passe à la contractualisation des
contrats en connaissance de causes.
Garantie :
Prévoir une garantie pour assurer la sureté de la créance par différents moyens
hypothèques, cautions, nantissements, des avances commerciales, des gages pour garantir
le recouvrement et éviter éventuelle ment les défaillances due à une liquidation ou un
redressement judiciaire.
L’étude des garanties constitue un moyen incontournable pour éviter un maximum de risque
client et un moyen de sureté du recouvrement des créances.
Gestion interne des créances : recouvrement à l’amiables
La gestion interne des créances constitue un aspect très important dans le processus de la
gestion de créances.
Sur le plan organisationnel, de voir la place et ‘l’importance qu’‘occupe de la fonction et des
recouvrements de créances dans l’organigramme de l’entreprise. de voir également les
relations de cette fonction avec les autres fonctions de l’entreprise notamment avec la
fonction gestion de la clientèle et la fonction financière.
Les outils de gestion de la fonction recouvrement comme les tableaux de bord, les rapports
d’activité de suivi sur tous les plans et notamment faire ressortir l’évaluation de la
performance de cette activité.
La gestion et la tenue des dossiers clients, l’archivage. Tenir un fichier à jour des clients
mauvais payeurs .Gérer ses impayés nécessite une bonne gestion de la part du responsable
des recouvrements. Ce dernier doit être capable, à tout moment, de dresser la liste des
factures payées et impayées et doit tenir un registre de ses clients mauvais payeurs. Ainsi il
pourra, par la suite, refuser de contracter avec ces derniers.
Ces différents indicateurs de gestion du recouvrement seront comparés chaque mois, à ceux
du mois précédent et aux prévisions budgétaires (prévisions des encaissements sur
créances exigibles).
Le solde du compte "clients" sera rapporté au chiffre d'affaires total réalisé. Cette
comparaison peut être faite aussi bien au niveau des codes indicatifs de catégories de tiers
qu'au niveau du compte 41"Clients"
Les rapports obtenus doivent être exprimés en pourcentage. Ils renseignent sur l'importance
ou le taux du chiffre d'affaires non encaissé, c'est à dire des créances sur clients non encore
recouvrées.
L'analyse du compte "clients" est nécessaire, car elle permet de relancer les clients en retard
de paiement de leurs dettes envers l'Entreprise (ou l'unité commerciale) et d'assurer une
bonne gestion commerciale
Lorsqu'il est établi qu'un montant des créances sur clients est devenu irrécouvrable, il doit
être viré au débit du compte 694 "Créances irrécouvrables" par le crédit du compte 470.
Les créances litigieuses (ou dont le recouvrement est manifestement incertain) peuvent faire
l'objet de constitution de provisions pour dépréciation des créances.
Pour que de telles provisions soient admises par l'administration fiscale, il faut:
- préciser exactement la nature et l'objet des créances litigieuses,
-justifier les motifs qui les rendent probablement irrécouvrables, par exemple:
• extinction du délai de prescription sans qu'une action de justice ait pu suspendre l'effet
: dans ce cas, l'Entreprise a perdu le moyen de recouvrer ses créances même lorsqu'elle
dispose de toutes les pièces justificatives (bons de commandes, lettres de
reconnaissance de dettes, facture reconnue, etc.... ) ;
• absence des pièces justificatives : créance fondée sur une simple commande orale ;
• "disparition" du client et caractère infructueux des démarches de recouvrement (cas
d'une dissolution d'Entreprise débitrice qui n'a pas payé ses créanciers).
Pour être admise en déduction pour l'assiette de l'impôt, les provisions doivent être
effectivement comptabilisées, c'est â dire donner lieu à une constatation effective dans les
écritures de l'exercice et figurer sur le relevé prévu à cet effet, fourni par l'administration
fiscale en même temps que la déclaration de l'IBS.
Les provisions constituées pour dépréciation des créances sont comptabilisées au débit du
compte 68 "dotations exceptionnelles aux provisions pour dépréciation des créances" par le
crédit du compte 41 "provision pour dépréciation des créances sur les clients"
Le suivi des comptes "Clients" devra être fait par un agent n'ayant pas la charge d'enregistrer
les opérations de trésorerie relatives aux encaissements sur créances.
Les provisions pour dépréciations des créances sur clients devront être approuvées par les
responsables de l'Entreprise (Direction commerciale et Direction financière et comptable)
L'analyse des comptes "Clients" devra être complétée par celle des ventes.
Analyse des ventes
Les comptes de la comptabilité récapitulative ne donnent qu'une ventilation sommaire du
chiffre d'affaire réalisé, la comptabilité auxiliaire des ventes doit fournir les informations
complémentaires. Aussi, la "Production vendue" (71 ) sera, dans le sous-système gestion
des ventes et de la clientèle, ventilé par activité et éventuellement par produits fabriques.
Cette ventilation sera obtenue par traitement informatique. Grâce à la codification des
produits finis vendus.
Les informations du sous-système seront saisis et communiquées aux différents utilisateurs
"Gestion des ventes et de la clientèle" en deux catégories :
- documents d'entrée au sous-système,
- documents de sortie au sous-système.
Le sous-système gestion des ventes et de la clientèle :
Reçoit
-du service commercial, les factures émises et le journal auxiliaire des ventes
- du sous-système trésorerie-financement, les règlements des créances reçus des clients
ainsi que les acomptes et avances versés par eux
Fournit :
- au système budget, les éléments nécessaires a rétablissements des provisions des
encaissements sur créances d'exploitation et des factures a établir
- au sous-système trésorerie financement les informations relatives aux créances sur
clients à couvrir (donc nécessaires a l'établissement du plan de trésorerie ) .
: à la comptabilité récapitulative, les mouvements et soldes des comptes ci-dessus indiqués.
Facturation
Quels sont les points clés de la facturation d'un point de vue fiscal, réglementaire et
commercial ? Comment facturer en évitant les litiges, sources de retards de paiement ?
La facturation est une étape essentielle du processus de vente car elle est le carrefour des
enjeux financier de l’Entreprise (réalisation du chiffre d’affaire, droit à se faire payer par
l’acheteur), légaux (respect des règles de facturation) et fiscaux (TVA, ).
Il est par conséquent indispensable que la facture soit juste sur l’ensemble de ces aspects. Si
ce n’est pas le cas, elle peut être source de litiges, que ce soit avec le client avec pour
conséquences des retards de paiement ou l’administration fiscale (amendes importantes
prévues par le code de commerce).
Les règles de facturation évoluent fréquemment, il est donc indispensable de se tenir à jour
de ses obligations.
En réalité, un différé de facturation de quelques jours est admis compte tenu des délais
administratifs de toute relation commerciale.
Exception à cette règle de facturation immédiate, les Entreprises ayant des opérations
récurrentes avec leur client au cours d’un même mois peuvent établir une facture
récapitulative au plus tard à la fin du mois. Pour cela, l’acheteur doit avoir donné son accord
et le principe de la facture récapitulative doit être justifié par la fréquence des transactions.
Un bon de livraison doit être cependant émis pour chaque livraison.
La facture doit être émise en respectant les délais fixés soit par la loi ou les procédures
internes celui au cours duquel s’est produit le fait générateur. Ces obligations légales et
fiscales sont cohérentes. Toute facturation anticipée ou tardive est source de litige avec
l’acheteur donc de retards de paiement et de pertes de temps et d’énergie pour corriger
l’erreur.
Le délai de paiement de la facture.
Depuis la mise en application de la, le délai de paiement ne peut dépasser les délais
contractuels .
Le délai de paiement doit être clairement établi avec l’acheteur dès la négociation
commerciale. S’il n’est pas stipulé dans le corps de la facture, la date d’échéance est le
résultat de son application.
Précisons que le point de départ du délai de paiement est la date d’émission de la facture et
en aucun cas la date de réception de la facture,
Formalisme d’une facture
Les factures doivent être établies en double exemplaire (un pour chaque partie) en langue
nationale ou en langue française. Il est aujourd’hui possible de réaliser des factures
électroniques en lieu et place des factures papiers. On parle de dématérialisation des
factures qui est soumise à des règles strictes.
Quelles sont les informations et les mentions obligatoires ?
La date d’émission : elle est le point de départ du délai de paiement et est essentielle pour la
comptabilité et l’administration fiscale.
Le numéro de facture unique et basé sur une séquence continue. Il est impossible d’avoir
deux numéros de facture identiques sur le même exercice. La date de la livraison ou de la
réalisation de la prestation de service si celle-ci est différente de la date de facture.
Les informations concernant le vendeur :
Raison sociale,
adresse,
numéro d’immatriculation au RC,
structure juridique,
Numéro fiscale.
Les informations concernant l’acheteur :
Raison sociale,
adresse,
numéro de fiscal
Les informations concernant la transaction
la dénomination précise des produits livrés et / ou des services réalisés,
la quantité des produits / services,
le prix unitaire hors taxe,
le taux de TVA applicable,
les réductions et / ou ristournes éventuelles.
le montant de TVA à payer par taux d’imposition ainsi que le total hors taxe et le total toutes
charges comprises,
en cas d’exonération de TVA, la référence à la disposition permettant l’exonération,
en cas d’auto-liquidation de la TVA par l’acheteur, une mention relative à l’auto-liquidation
telle que « auto-liquidation »,
la date de règlement calculée conformément au délai de paiement légal et / ou contractuel,
les conditions d’escompte pour paiement anticipé par rapport à la date de règlement
initialement prévue,
le taux de pénalités de retard. Précisions que celles-ci sont dues de plein droit le jour qui suit
la date d’échéance de la facture si celle-ci n’est pas payée. Le taux d’intérêt ne peut être
inférieur à trois fois le taux d’intérêt légal. Il est par défaut égal au taux directeur principal de
la banque centrale .
Cependant, la première sanction immédiate en cas d’erreurs sur la facture est le refus de
l’acheteur de considérer la facture comme étant acceptable, ce qui génère ipso facto des
retards de paiement qui perdureront tant que cette dernière n’aura pas été corrigée.
La non émission d’une facture est sanctionné pénalement.
La réalisation de fausses factures est considérée comme un délit d’escroquerie et est punie
par la loi
Conclusion
La facturation est le pivot de la relation commerciale dont elle doit être l’exact reflet. Il est
indispensable pour des raisons fiscales, légales et de bonne gestion d’être parfait à ce stade
clé du processus de vente. Si ce n’est pas le cas, les incidences négatives sont multiples
(perte de temps, retards de paiement, détérioration de la relation commerciale, amendes
éventuelles…etc.) pour le fournisseur, voire pour l’acheteur. Une facturation de qualité est un
des principes de base d’un responsable de recouvrement des créances performant.
Facturer juste du premier coup est essentiel !
Externalisation des recouvrements
LA SAISIE CONSERVATOIRE
Sur présentation soit de l'autorisation du juge ou d'un titre (par exemple lettre de change
acceptée et impayée) une saisie conservatoire peut être pratiquée par huissier sur tous les
biens mobiliers, corporels ou incorporels, appartenant au débiteur même s'ils sont détenus
par un tiers.
Ceci va rendre les biens saisis indisponibles, c'est-à-dire que le débiteur ne peut plus les
vendre.
Ultérieurement, le saisissant impayé, lorsqu'il disposera d'un titre exécutoire (par exemple
d'un jugement), va demander la conversion de la saisie conservatoire en saisie exécutoire.
1 - les jugements, après épuisement des voies de recours ordinaires ainsi que les
jugements assortis de l'exécution provisoire ;
6 - les arrêts des cours et ceux de la Cour suprême qui comportent une obligation
d'exécution ;
9 - les sentences arbitrales déclarées exécutoires par les présidents des juridictions
et déposées au greffe ;
10 - les chèques et les lettres de change après signification des protêts au débiteur
conformément aux dispositions du code de commerce ;
11 - les actes notariés, notamment ceux relatifs aux baux à durée déterminée des
locaux à usage d'habitation et de commerce, aux contrats de crédit, de prêt, de
donation, de wakf, de vente d'hypothèque et de dépôt ;
12 - les procès-verbaux de vente aux enchères publiques après dépôt au greffe ;
13 - les jugements portant vente immobilière par adjudication ;
Est considéré également comme titre exécutoire, tout autre acte ou document auquel la
loi confère cette qualité.
Art. 601. - A l'exception des cas prévus par la loi, l'exécution ne peut avoir lieu
qu'en vertu d'une copie du titre exécutoire revêtue de la formule exécutoire suivante :
V-TYPES DE CRÉANCES
Règlements de la Banque d’Algérie Nº14-03 du 16 février 2014 relatif aux classements et
provisionnement des créances et des engagements par signature des banques et
établissements financiers, les créances sont appréhendées en deux catégories
Il est entendu par créances au sens du présent règlement, l’ensemble des crédits
accordés aux personnes physiques ou morales, inscrits au bilan des banques et
établissements financiers.
Les créances sont classées en créances courantes et en créances classées.
Le détail des causes évalué en montant et en récurrence permet de lancer un plan d'actions
pour résoudre les dysfonctionnements.
Une évaluation continue des causes des créances en retard permettra de constater
l'amélioration et d'orienter les nouvelles actions correctives. Ce travail permet une
amélioration continue des processus internes.
Quelle que soit la terminologie employée pour désigner la gestion des créances client
(recouvrement, crédit management, crédit client…etc.), cette fonction qui est trop souvent
négligée va au-delà de l’accélération des encaissements.
Elle constitue également une opportunité d’amélioration continue de la qualité des
processus internes à l’entreprise.
Délais de paiement
• Attention à l'échéance !
• Pour calculer la date de l’échéance, le mois d’établissement de la facture ne compte
pas. Ainsi, pour une facture émise le 2 mars à 30 jours fin de mois, l’échéance se situe
au 30 avril, soit 58 jours de délai de règlement...
• Les factures à régler à 30 jours fin de mois correspondent à une durée de règlement
moyenne de 45 jours (le mois de la facturation est retenu pour 15 jours en moyenne,
car les factures peuvent être émise le 1er ou le 30 du mois concerné et le mois suivant
pour 30 jours).
• Attention à la date de paiement !
• Veillez à être très précis dans le libellé des conditions de paiement. Par exemple, on
ne parle pas de « règlement à 30 jours » mais de « règlement à 30 jours net », «
règlement à 30 jours fin de mois », ou « règlement à 30 jours fin de mois le 10».
Afin de suivre l’évolution des comptes clients et d’éviter le plus possible le recours aux
procédures de recouvrement, un bon contrôle des créances s’impose.
Le paiement constitue les entrées d'argent de l'entreprise. Les impayés sont un risque, car
l'entreprise doit financer ces retards
Quand parle-t-on d'« impayés » ?
• internes
erreurs de facturation
absence de relance
Rapport de force
• Les délais de paiement pèsent à l’actif de l’entreprise : c’est une richesse virtuelle
Délais de paiement
• Attention à l'échéance !
• Veillez à être très précis dans le libellé des conditions de paiement. Par exemple, on
ne parle pas de « règlement à 30 jours » mais de « règlement à 30 jours net », «
règlement à 30 jours fin de mois », ou « règlement à 30 jours fin de mois le 10».
Afin de suivre l’évolution des comptes clients et d’éviter le plus possible le recours aux
procédures de recouvrement, un bon contrôle des créances s’impose.
Le paiement constitue les entrées d'argent de l'entreprise. Les impayés sont un risque, car
l'entreprise doit financer ces retards
Quand parle-t-on d'« impayés » ?
On peut également appeler cela la phase précontentieuse, elle consiste dans la relance pure et simple
du client récalcitrant.
Le but de tout cela est de rappeler l’obligation de paiement à votre client et, bien évidemment, de
trouver une solution afin de résoudre ce problème rapidement. Vous pouvez lui proposer des facilités
de paiement si la personne ou la société est dans une situation financière fragile. La procédure n’ira
alors pas jusque devant la justice, sous couvert que ce dernier respecte l’accord fixé au préalablement
avec vous.
Une bonne partie de l’art de la relance est possible grâce au téléphone qui permet de
développer un lien humain, parfois personnel avec ses interlocuteurs et de fixer un cadre
permettant de « garantir » les paiements futurs.
Gestion de l’appel
À tout moment de l’entretien de recouvrement, le créancier ou son représentant doit rester le
maître du jeu, dans un rapport de dominant à dominé, tout en conservant le minimum
d’empathie qui permettra d’éviter un blocage et éventuellement de préserver la relation avec
le débiteur après résolution du litige.
Maîtrise vocale et écoute active
Toutes les études comportementales montrent que sourire au téléphone n’a rien d’anodin : il
en découle un timbre de voix et un ton qui incitent l’interlocuteur à la positivité plutôt qu’au
repli ou à l’affrontement.
Adopter un débit clair et pondéré, un peu plus lent que la normale, augmente le degré
d’attention du correspondant. Cette technique permet en outre de conserver un certain recul
et favorise une écoute active qui saura réagir à toute information potentiellement intéressante
et l’exploiter dans le sens des objectifs fixés.
Art de la relance et du recentrage
Parfois inconsciemment, souvent délibérément, un débiteur pris en défaut de paiement a
naturellement tendance à tenter de détourner la conversation du sujet qui fâche, à « parler
d’autre chose ». Il importe alors de savoir rebondir immédiatement et de recentrer l’entretien
en vue de son objectif initial et exclusif : obtenir du débiteur un engagement formel et précis
sur les modalités d’apurement de sa dette.
Suivi de l’appel
Dans le cas de figure le plus favorable, un entretien téléphonique de recouvrement se solde
par un engagement du débiteur, avalisé par le créancier. Quelle que soit la nature de cet
engagement, il importe d’en contrôler en temps réel la concrétisation (effectivité du règlement
en totalité dans le délai imparti) ou d’en formaliser la validité par document contractuel écrit
(paiement différé ou échéancier).
Si les engagements ne sont pas suivis d’effet, ou si aucun arrangement n’a pu être trouvé à
l’issue de l’entretien, des démarches plus contraignantes devront être envisagées, y compris
l’extrémité d’une procédure de recouvrement judiciaire.
Une démarche de recouvrement de créance par téléphone, pour être efficace, se doit d’être
rigoureusement préparée et planifiée. Lors de l’entretien proprement dit, des techniques
éprouvées de communication orale à distance devront être mises en œuvre pour parvenir au
résultat escompté. Cet art spécifique n’est pas toujours maîtrisé par le créancier.
Solliciter les services d’une société de recouvrement des expert dans le domaine , dont les
collaborateurs sont rompus à toutes les subtilités de cet exercice, peut alors s’avérer une
option très rentable, tant en gain de temps qu’au plan financier.
Le courrier :
Devant le retard d'un débiteur, le créancier peut avoir intérêt à lui adresser
une lettre de rappel. Ce courrier indiquera, de façon courtoise mais ferme, l'objet
précis de la réclamation :
- la somme due;
– le délai postal. Plusieurs jours sont nécessaires pour qu’il atteigne son
destinataire
– le taux d’ouverture. Nombreux sont les courriers qui ne trouvent jamais leur
destinataire et qui vont directement à la poubelle
– le manque d’interactivité. Répondre à un courrier n’est pas instantané à une
époque où la facilité à communiquer est devenue une exigence naturelle
Le fax : média un tant soit peu obsolète mais qui est toujours pertinent pour contacter
certains types d’acheteurs. En effet, le fax a l’avantage d’être instantané et bénéficie d’un
accusé réception de fait.
Une condition de son efficacité est qu’il soit toujours utilisé chez le client et que le numéro
de fax soit le numéro de la personne à joindre ou au moins de son service (un fax envoyé
à un numéro standard pour toute l’entreprise a peu de chance d’arriver à son
destinataire).
L'email : la messagerie électronique est le média qui bénéficie du meilleur taux de
retour en recouvrement de créances. Ses avantages sont multiples :
o il est envoyé à une adresse personnalisée. Vous êtes sur de toucher le ou les
bons destinataires
o il est envoyé instantanément
o il est possible de joindre un relevé de compte ou une copie de facture en pièce
jointe
o il est facile et rapide de répondre à un email
En revanche, il est inadapté pour gérer les situations problématiques ou conflictuelles. Le
ressenti est souvent exacerbé dans les échanges par emails. Dans ce cas, il est
nécessaire d’éviter l’escalade puis de prendre son téléphone pour supprimer les
incompréhensions et malentendus.
Bien que contraignante (elle consomme du temps), cette solution est pertinente avec les
clients stratégiques ou qui nécessitent la mise d’un processus spécifique pour accorder
comptabilités clients et fournisseurs.
Les nouveaux médias de relance
SMS : rejeté par les puristes, le SMS a néanmoins des avantages et est adapté à certaines
situations. Par exemple, la relance vers un artisan qui est toute la journée sur son chantier
avec son téléphone comme seul moyen de communication mais que vous allez déranger si
vous l’appelez. Un SMS solutionne cette situation.
Autre exemple, un SMS de rappel de paiement d’échéance pour un particulier parait tout à
fait pertinent. Le SMS est néanmoins inadapté pour les plupart des autres situations et
relations commerciales.
Il est donc nécessaire de définir les médias de relance en fonction des multiples réalités de
votre entreprise et de sa clientèle. Il n’existe pas de solution toute faite mais bien des
processus cohérents qui doivent être créés avec beaucoup de pragmatisme.
La qualité de la communication et des échanges avec ses clients est essentielle et comme
dans tout processus professionnel, ce point doit être réfléchi et industrialisé grâce à des outils
adaptés
Bien que l’email (ou l’email interactif) se détache de ses concurrents, il n’existe pas de bon
ou de mauvais médias de relance mais seulement des médias de relance adaptés ou non à
certaines situations.
Le choix de vos médias de relance dépend étroitement des caractéristiques de votre activité
La lettre de relance
En matière d’impayé, il s’agit de la première étape consistant en une relance par lettre simple
accompagnée le plus souvent de la facture non réglée. Cette lettre se voudra claire et concise afin de
rappeler au client ses obligations. Parfois, il suffit d’une seule lettre car ce dernier peut simplement
avoir oublié de régler.
La lettre de relance doit rappeler le montant dû ainsi que la date de paiement prévue. Vous pouvez
également préciser les possibles poursuites si le paiement n’intervient pas.
Si vous ne comptez pas amener cette affaire en justice, un envoi par lettre simple suffit. Au contraire,
si vous envisagez de faire appel à un professionnel afin de poursuivre la procédure de manière
contentieuse, il est vivement indiqué d’envoyer cette relance par recommandé avec accusé de
réception afin de bénéficier d’une date certaine et de ce fait d’une preuve de la mise en information
du débiteur.
La mise en demeure de payer est une intervention formelle faite au débiteur qui n’a pas respecté
une obligation qui est, en l’occurrence, celle de payer une somme d’argent. Il s’agit de la dernière
étape avant le stade contentieux.
Elle doit notamment respecter certaines mentions obligatoires afin de s’orienter par la suite vers le
recouvrement judiciaire :
Elle doit être envoyée par le service en charge du recouvrement des factures impayées de votre
société mais peut également être effectuée par une société de recouvrement ou par un huissier de
justice (sommation de payer qui a la même valeur qu’une mise en demeure de payer).
La mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.
Si elle est envoyée par le créancier lui-même elle doit comporter : la date, les coordonnées du
destinataire, la demande de règlement, le délai de paiement, les coordonnées de l’expéditeur et
reprendre les termes « mise en demeure ». Si la mise en demeure est effectuée par une société de
recouvrement, elle doit respecter d’autres mentions plus spécifiques.
Si le recouvrement amiable n’aboutit pas, il se soldera par une mise en demeure par courrier
recommandé avec accusé de réception ou une sommation par voie d’huissier, préalable
nécessaire à tout recours judiciaire.
Les différents rôles de l'huissier de justice
Comment choisir les huissiers ?
Les huissiers ont le monopole pour exécuter les actes de poursuites définies par les voies
civiles d'exécution. Il est donc obligatoire d'avoir recours à eux dans la phase de
recouvrement contentieux ; alors que dans la phase de recouvrement amiable, le créancier
peut choisir une société de recouvrement.
Charge des frais
Les frais de recouvrement judiciaire seront mis à la charge du débiteur. Toutefois, pour que
cette charge ne pèse pas sur le créancier, il faut obtenir le recouvrement
Dans le cadre du recouvrement amiable, l'huissier de justice peut se voir confier la gestion
des relations avec le débiteur : relance et suivi d'échéancier... La charge des frais repose
alors sur le créancier.
Dans le cadre du recouvrement amiable et en l'absence de titre exécutoire, aucune
mesure judiciaire à l'encontre du patrimoine du débiteur ne peut être engagée.
Société de recouvrement
.
La mission d'une société de recouvrement
La société gère la relation avec le débiteur :
les relances,
les encaissements,
les échéanciers...
Le débiteur peut toutefois décider d'opérer son règlement directement auprès de son
créancier.
Un recouvrement limité
Le recouvrement amiable, même engagé par un professionnel, est limité par la nature même
de cette action : elle est amiable et se fonde, de ce fait, sur un accord avec le débiteur. Le
recours à une société de recouvrement ne peut pas toujours aboutir à un paiement. Aucune
garantie ne peut donc être donnée au créancier sur l'issue de cette démarche.
La charge des frais engagés dur
IX RECOUVREMENT JUDICIARE
Pour une créance client impliquant un débiteur particulier, les tribunaux compétents sont le
tribunal d’instance ou le tribunal de commerce. Si les deux parties sont des entreprises, seul
le tribunal de commerce peut être saisi. Trois procédures différentes peuvent être intentées.
En cas de succès, elles débouchent respectivement sur trois types de décision :
IX- 1 L'action en justice
Lorsque la phase amiable s'est dans un premier temps révélée infructueuse, le créancier a
intérêt à porter le différend qui l'oppose au débiteur devant le tribunal. Il devra alors prouver
sa créance. Une action en justice peut avoir plusieurs objectifs. Tout d'abord, l'éventualité du
procès peut inquiéter le débiteur et l'inciter à payer sa dette. Dans un second temps, si le
débiteur ne paie pas au cours du procès, la décision obtenue en justice, si elle est favorable
au créancier,
constituera un titre exécutoire grâce auquel le créancier aura le droit de saisir un bien de son
débiteur pour se payer . Dans certaines circonstances, le créancier a le droit d'exercer une
action en justice contre un autre que le débiteur, pour obtenir le règlement d'une créance
impayée.
IX -2 Le recouvrement forcé
Le recouvrement forcé consiste à obtenir du débiteur un paiement par la contrainte et contre
sa volonté. Ce paiement forcé prend la forme d'une saisie d'un ou plusieurs biens du
patrimoine du débiteur, par le ministère d'un huissier de justice. La procédure du
recouvrement forcé est soumise à des règles strictes.
Pour avoir le droit d'entamer une procédure de recouvrement forcé, le créancier doit
notamment détenir un titre exécutoire (voir n° 1402). La procédure recouvrement forcé peut
donc être entreprise après qu'une action en justice aurs donné droit aux prétentions du
créancier et reçu force exécutoire. Elle peut être engagée sans action en justice préalable, si
le créancier détient par exemple ur. certificat de non-paiement de chèque, ou un acte notarié.
Le créancier obtiendra le paiement de sa créance par la vente des biens saisi ou par
l'attribution des créances saisies. Le débiteur contre lequel est engagée uns procédure de
saisie peut payer avant la fin de la procédure de saisie, s'il ne souhaite pas être contraint à
vendre des biens.
IX -3 L'INJONCTION DE PAYER
C’est la procédure de recouvrement la plus simple et la plus légère. Elle se déroule sans la
présence du débiteur. La créance doit donc être incontestable, sinon elle sera rejetée par le
juge. Si l’injonction de payer est prononcée, le débiteur pourra cependant s’opposer au
paiement en intentant lui-même une procédure auprès du tribunal compétent.
La première étape d'un recouvrement de créances est de faire reconnaître sa créance, c'est
l'injonction de payer.
Vous recevez une injonction de payer. Que faire si elle ne vous semble pas fondée ?
Il faut différencier la relance de l'injonction de payer :
En cas de relance, la contestation s'opère directement auprès du créancier. Si elle ne
semble pas justifiée, il convient d'y répondre en expliquant le motif de la contestation en
joignant si nécessaire les pièces justificatives : copie du chèque encaissé, ou au moins le
numéro et la date d'encaissement, pour que le créancier puisse rechercher le paiement,
copie de plainte déposée pour usurpation d'identité...
En cas d'injonction de payer, il s'agit d'une décision de justice qu'il faut contester par
voie d'opposition auprès du tribunal qui l'a rendue, dans le délai d'un mois.
À la suite de cette requête, le juge rend une ordonnance dans laquelle est exposée sa
décision.
À défaut L'injonction de payer est une procédure judiciaire qui permet d'obtenir rapidement le
paiement de ses impayés.
La demande d'injonction de payer
motif de la demande,
pièces justificatives,
Si la procédure se déroule sans représentation, que l'assignation est rédigée et déposée par
le créancier et sans incident, qu'aucune contestation n'apparaît et que les deux parties spont
présentes à l'audience, le coût est nul et la durée écoulée autour d'un mois.
À partir de ce délai et en cas de non-paiement, le créancier peut faire appel à un huissier de
justice.
En cas de représentation ou d'incident nécessitant le recours à un huissier de justice pour
signifier l'assignation au débiteur, le coût peut être estimé à plusieurs centaines de Dinars
(avocat, signification). Le délai s'allongera en cas de contestation.
En pratique, plus le créancier est diligent (dépôt de la requête, signification au débiteur), plus
la procédure sera rapide. Le délai minimum est d'un mois, et le délai maximum de moins
d'un an.
Garantir sa créance
Garantir sa créance permet au créancier de ne pas supporter les risques liés aux
impayés
Garantir sa créance peut se faire de deux manières différentes, chacune répondant à des
circonstances différentes.
mesure conservatoire vise à préserver la solvabilité du débiteur
Exemples :
Un déménagement du débiteur est prévu.
La prise de mesures conservatoires évite donc la fuite du patrimoine, sur lequel le créancier
peut agir pour obtenir le recouvrement de sa créance.
IX -4 Mesure conservatoire
La mesure conservatoire est utile quand il existe un risque que le débiteur se trouve en
situation de ne pas payer quand la créance sera exigible. Il peut s'agir :
d'un déménagement prochain du débiteur,
la prise d'une mesure conservatoire doit être envisagée dans le cas où le débiteur possède
un patrimoine significatif, à défaut son intérêt et ses effets sont limités.
Mesure conservatoire : la demande au juge
Le recouvrement judiciaire, dit aussi « contentieux », permet de recourir aux saisies sur le
patrimoine du débiteur, mais nécessite l'obtention d'un titre exécutoire.
Le cadre du recouvrement judiciaire
Agir et appréhender une partie des biens du débiteur ne peut se faire que sous
certaines conditions et selon des procédures bien établies.
Ce rigorisme s'explique par la volonté d'éviter des atteintes aux biens des personnes,
et génère un délai d'action important.
Les voies civiles d'exécution regroupent l'ensemble des procédures qui peuvent être
engagées contre le débiteur, une fois le titre exécutoire émis. Ces procédures sont
obligatoirement mises en œuvre par les huissiers.
Ce titre doit être valablement signifié par voie d'huissier avant toute action.
: le recouvrement judiciaire peut apparaître lourd, mais est parfois indispensable pour
obtenir un paiement.
Titre exécutoire
Dans le cadre d'un recouvrement contentieux, s'il est en possession d'un titre exécutoire, le
créancier peut demander aux huissiers d'engager les procédures de recouvrement judiciaire.
.
Procédure de recouvrement
Les huissiers ont le choix entre différentes procédures pour obtenir le paiement. Les
principales procédures de recouvrement sont les suivantes :
La saisie-vente : consiste en inventaire descriptif du mobilier du débiteur. Ce mobilier
pourra par la suite être enlevé pour être vendu aux enchères.
Exemples : l'adresse exacte du débiteur, les comptes bancaires, l'employeur, les véhicules...
Les huissiers peuvent faire différentes demandes pour obtenir ces informations, mais si le
créancier les leur fournit directement, la procédure en est accélérée.
Créancier Débiteur
la société créancière bénéficie d'un apport de liquidités immédiat en échange de la cession
de sa créance, ce qui améliore la situation de sa trésorerie et diminue ses frais financiers.
Avec une trésorerie plus solide, l'entreprise a plus de marge de manœuvre pour appliquer sa
stratégie et pour conquérir des marchés.
de plus, cet apport de liquidités est accéléré grâce à une transmission instantanée des
informations entre le client et la société d'affacturage alors qu'un envoi par la poste de ces
informations peut prendre plusieurs jours.
– Tout d’abord, on se doit de comparer le délai moyen de recouvrement réel par rapport au
délai moyen de recouvrement ciblé ; c’est-à-dire la période de crédit.
– Ensuite, s’il existe un écart défavorable, il faut en déterminer les causes et calculer les
frais d’intérêts liés au coût de financement des sommes excédentaires investies dans les
comptes clients.
• Exemple :
• L’entreprise . offre des conditions de crédit de 30 jours à tous ses clients. Les ventes à
crédit annuelles s’élèvent à 153 300 000 DA et les comptes clients figurant au bilan sont de
15 120 000 DA l’entreprise . atteint-elle les objectifs de sa politique de crédit ? Sinon, quel
est le coût relié au financement des jours excédant la période de crédit si le taux d’intérêt
annuel est de 10 % ?
1- déterminons le montant que devrait atteindre le niveau annuel des comptes clients si le
délai de 30 jours était respecté.
365 jours
• L’intérêt de cette méthode réside dans le fait qu’elle évite de passer chaque fiche en
revue pour détecter les anomalies.
• Elle résume la situation sur la perception des comptes clients et permet de ce fait
d’identifier les clients dont les créances sont en souffrance.
• Cette façon de procéder nous permet en plus de calculer le montant à affecter aux
provisions pour mauvaises créances et de générer un tableau d’ensemble de
l’évolution des comptes
Recouvrer une créance sous-entend que celle-ci existe. Une créance certaine correspond à
une dette réelle. Il ne doit pas s'agir d'une prestation qui n'a pas eu lieu.
Le simple établissement d'un devis ne crée pas une créance, sauf à préciser que le
fait d'établir un devis sera facturé en tant que prestation séparée même si le contrat n'est
pas conclu par la suite.
Un ordre de réparation, auquel le prestataire ne donne pas suite, ne peut pas établir
une créance au profit de ce dernier.
Exemples :
Facture pour prestation de service, la prestation a été réalisée : réparation de pièce de
rechange, réparation mécanique, Loyer à chaque fin de mois, l'occupation du local a bien eu
lieu : la quittance valide le paiement.
Premiere conclusion
La démarche préventive commence par un principe de PRUDENCE dans le choix de vos
clients et dans les précautions destinées à vous garantir.
Les impayés sont toutes les créances non payées que l'entreprise possède. Pour recouvrer
ses impayés, l'entreprise peut avoir recours à différentes procédures :
l'injonction de payer, pour faire reconnaître par décision de justice l'existence de
son titre exécutoire,
Les créances client sont enregistrées à l’actif du bilan. Elles constituent d’ores et déjà un
acquis pour l’entreprise en termes d’imputation. Le compte 411 « clients » doit être débité à
la date de fourniture des marchandises ou de réalisation de la prestation, et une subdivision
du compte 70 « ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises » doit
être crédité. Dès lors que la créance devient recouvrable (délai écoulé), et qu’aucun
règlement n’est effectué, le compte 411 est crédité, par le débit du compte 416 « clients
douteux ou litigieux ».
A règlement, le compte 416 est crédité au profit du débit du compte de trésorerie (voir
aussi les flux de trésorerie).
L’impact négatif des provisions des créances et des créances irrécouvrable sur le résultat de
l’entreprise et par conséquent sur les capacités d’autofinancement de la banque
ANNEXES
COMPLEMENTS DE LECTURES
.Les crédits accordés par la banque
Opération par laquelle un établissement de crédit met ou promet de mettre à la
disposition d'un client une somme d'argent, moyennant intérêts et frais, pour une
durée déterminée ou indéterminée. (Lorsque le crédit est dit gratuit, les frais et les
intérêts sont nuls).
- de leur durée,
- de leur objet,
- de la garantie exigée en fonction du prêt accordé,
- de l'identité du créancier ou du débiteur :
- au jour le jour,
- à court terme (de trois mois à deux ans),
- à moyen terme (de deux ans à sept ans)
- et à long terme ;
- les crédits à la consommation sont accordés aux particuliers pour leur consommation
personnelle,
- les crédits d'investissement, représentés par des obligations émises par les
entreprises, sont utilisés par les entreprises pour financer l'acquisition d'installations et
d'équipements ;
- un crédit hypothécaire est composé de prêts garantis par des terrains ou des
bâtiments ;
- les crédits bancaires sont accordés par les banques et prennent la forme de prêts,
d'opérations d'escompte ou de découvert de compte ;
- le crédit international est accordé à certains États par d'autres États, par les
ressortissants de pays étrangers ou les institutions financières internationales telles
que la Banque internationale pour la reconstruction et le développement.;
- la dette publique est composée de crédits accordés à l'État, représentés par les
obligations émises par les autorités publiques.
En fait, la durée du crédit est toujours est liée à la nature de l'opération qu'il finance,
conformément à une règle stricte de gestion financière
Le délai d'exigibilité d'une dette doit correspondre au degré de liquidité de l'actif qu'elle
a servi à acquérir.
Ainsi, il ne peut pas être question d'utiliser un crédit remboursable sur un an, pour
installer une usine qui commence à fonctionner qu'au bout de trois ans
Une entreprise ou un particulier quelques soit sa santé financière est parfois confronté
à des besoins de trésorerie. Ce sont des besoins à court terme qui permettent aux
clients de la banque de faire face à ces engagements auprès des fabricants ; des
fournisseurs ; de son personnel pour les entreprises ou encore une liquidité monétaire
pour ces besoins personnels pour le particulier.
C'est un crédit dont la durée ne dépasse pas deux (2) ans et il porte essentiellement
sur des besoins liés à :
- L'approvisionnement en petit matériel ; en petits équipements ;
- La fabrication des produits ;
- La commercialisation des produits ;
- La consommation ; etc.
Le crédit à court terme comprend plusieurs catégories dont entre autres on peut citer :
A) Le découvert en compte :
D'une durée de 2 à 7 ans, le crédit à moyen termes accordé soit par une seule
banque, soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé (crédit
national, crédit d'équipement des PME, etc.)
Il faut éviter dans tous les cas, que la durée du financement soit longue que la durée
d'utilisation du bien que crédit à moyen terme finance.
Celui-ci s'applique donc à des investissements de durée moyenne telle que les
véhicules et les machines et de façon plus générale, à la plupart des biens
d'équipements et moyens de production de l'entreprise
Comme le crédit à court terme, le crédit à moyen terme comprend aussi plusieurs
catégories entre autres on peut citer : Le crédit de consommation (crédit ou prêt
affecté : exemple : le crédit auto ; le crédit d'équipements ; ...)
D'une durée de 7 à 10 ans, il est accordé par les institutions financières spécialisées.
Pour ce type de financement, la banque ne joue, la plupart du temps qu'un rôle
d'intermédiaire avec toutefois, dans certains cas, une participation en risque avec
l'établissement préteur. Ces institutions financières spécialisées assurent le
financement de ces crédits sur les sources provenant principalement d'emprunt
obligataire.
A) Le crédit d'investissement : c'est un crédit qui peut être à moyen ou à long. Mais
le plus souvent il est utilisé pour le long terme. Et ses caractéristiques sont :
2) But : il peut servir à financer des investissements en actifs fixes comme des
bâtiments, des machines, de l'équipement, etc.
Nécessaires ou ne souhaite pas y affecter les fonds dont elle dispose. Elle s'adressera
alors à une banque avec laquelle elle négociera les différentes modalités du crédit.
5) Coût : Comme on l'a dit plus haut, des intérêts sont imputés sur l'encours du
crédit. Pour calculer ces intérêts, l'on part du taux de base pour les crédits
d'investissement, majoré d'une marge donnée. Cette marge est fonction de la "qualité"
de l'entreprise (plus précisément sa capacité de remboursement, les perspectives de
revenus, etc.), de la durée du crédit et du risque inhérent à l'objet financé.
Le taux d'intérêt peut être fixe ou variable. En cas de taux variable, une clause de
révision périodique est prévue. En fonction de l'évolution du taux du marché, le taux
d'intérêt est adapté à la hausse ou à la baisse.
Ce risque est d'autant plus grand que l'investissement financé s'avère peu rentable et
ne génère dès lors pas suffisamment de revenus au regard des obligations financières
supplémentaires.
B) Le crédit bail :
Il s'agira de tout le matériel dont l'entreprise a besoin pour son activité courante. Ces
sommes de financement utilisées par le système bancaires ne sont pas nombreuses
et se limitent à une intermédiation financière de la banque qui joue le rôle de relais
financier entre le client et l'institution de crédit bail.
Ces matériels peuvent être des meubles ou des immeubles. Ce qui nous permet de
définir le crédit bail comme une technique de financement d'une immobilisation ou d'un
mobilier par laquelle une banque ou une société financière acquiert un bien meuble ou
immeuble pour louer pour une valeur résiduelle, généralement faible en fin de contrat.
Il permet aussi de surmonter les écueils que sont les traditionnelles garanties
bancaires.
En ce concerne les techniques du crédit bail le principe simple porte souvent sur des
biens (meubles ou immeubles) à usage professionnel. C'est une opération qui fait
intervenir trois protagonistes :
_ L'entreprise qui veut disposer du bien mobilier ou immobilier ;
Ce crédit bail mobilier qui est à l'origine des financements des entreprises a été
étendu aux particuliers pour le financement des voitures de tourisme et étendu à
d'autres biens.
Le risque de crédit :
Les risques liées au crédit sont multiples et multidimensionnels en plus des risques
généraux que court la banque (risques commerciaux, risques de gestion interne,
risques opérationnels et techniques,...).
Il comprend en général :
On peut également appeler cela la phase précontentieuse, elle consiste dans la relance pure
et simple du client récalcitrant.
Le but de tout cela est de rappeler l’obligation de paiement à votre client et, bien
évidemment, de trouver une solution afin de résoudre ce problème rapidement. Vous pouvez
lui proposer des facilités de paiement si la personne ou la société est dans une situation
financière fragile. La procédure n’ira alors pas jusque devant la justice, sous couvert que ce
dernier respecte l’accord fixé au préalablement avec vous.
La lettre de relance
En matière d’impayé, il s’agit de la première étape consistant en une relance par lettre simple
accompagnée le plus souvent de la facture non réglée. Cette lettre se voudra claire et
concise afin de rappeler au client ses obligations. Parfois, il suffit d’une seule lettre car ce
dernier peut simplement avoir oublié de régler.
La lettre de relance doit rappeler le montant dû ainsi que la date de paiement prévue. Vous
pouvez également préciser les possibles poursuites si le paiement n’intervient pas.
Si vous ne comptez pas amener cette affaire en justice, un envoi par lettre simple suffit. Au
contraire, si vous envisagez de faire appel à un professionnel afin de poursuivre la procédure
de manière contentieuse, il est vivement indiqué d’envoyer cette relance par recommandé
avec accusé de réception afin de bénéficier d’une date certaine et de ce fait d’une preuve de
la mise en information du débiteur.
La mise en demeure de payer est une intervention formelle faite au débiteur qui n’a pas
respecté une obligation qui est, en l’occurrence, celle de payer une somme d’argent. Il s’agit
de la dernière étape avant le stade contentieux.
Elle doit être envoyée par le service en charge du recouvrement des factures impayées de
votre société mais peut également être effectuée par une société de recouvrement ou par un
huissier de justice (sommation de payer qui a la même valeur qu’une mise en demeure de
payer).
La mise en demeure doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.
Si elle est envoyée par le créancier lui-même elle doit comporter : la date, les coordonnées
du destinataire, la demande de règlement, le délai de paiement, les coordonnées de
l’expéditeur et reprendre les termes « mise en demeure ». Si la mise en demeure est
effectuée par une société de recouvrement, elle doit respecter d’autres mentions plus
spécifiques.
Malgré vos différentes relances et la mise en demeure de payer le client se montre toujours
récalcitrant à vous régler, il est temps de mettre vos menaces à exécution. Pour cela, il existe
différentes méthodes plus ou moins coercitives et des professionnels qualifiés (cabinet de
recouvrement, huissier de justice ou avocat) peuvent vous aider dans ce nouveau défi. Dans
tous les cas, il faut faire appel à la justice pour obtenir un titre exécutoire (acte juridique par
lequel un créancier peut obtenir le recouvrement forcé de sa créance). Ce dernier s’obtient
de plusieurs manières.
L’OIP doit par exemple être introduite par voie de requête adressée au tribunal du domicile
ou du siège social du débiteur. Le tribunal compétent dépend du montant de la somme
réclamée mais généralement elle va s’introduire devant le Tribunal d’Instance pour les litiges
de moins de 10 000 DA Si la créance est de nature commerciale, il faudra s’adresser au
Tribunal de Commerce compétent.
La procédure n’est pas contradictoire, ce qui signifie que le juge rendra sa décision sans
avoir écouté les justifications du débiteur car il n’est pas convoqué à l’audience tout comme
le créancier. Le juge se base alors uniquement sur les documents fournis par le créancier
pour déterminer si la créance est justifiée.
Pour qu’une requête soit recevable, elle doit émaner d’un contrat ou d’une obligation
statutaire mentionnant obligatoirement le montant de la dette. Elle peut aussi provenir d’une
lettre de change, d’un billet à ordre, de l’acceptation d’une cession de créance
professionnelle.
Il est important de noter que cette procédure ne peut pas concerner les dettes provenant
d’une pension alimentaire ou d’un chèque sans provision puisqu’il existe des procédures
spécifiques à ces deux cas.
Une fois l’ordonnance rendue par la juridiction compétente, elle doit être signifiée par un
Huissier de Justice au débiteur. Vous pouvez également demander à ce dernier de procéder
à l’exécution de l’ordonnance par diverses saisies (meubles, salaire, compte bancaire etc)
dans le délai d’un mois (délai de contestation du débiteur) après la signification. Cette
méthode peut s’avérer très efficace lorsque le débiteur est solvable.
Le référé-provision
Tout comme l’injonction de payer, le référé-provision est une procédure mise en place par le
législateur afin de simplifier le recouvrement d’une dette par l’obtention d’une décision de
justice (ordonnance).
Cette demande, pour être recevable, doit être justifiée par le créancier. Il devra prouver
l’existence de la dette grâce à un contrat ou des factures par exemple. On dit que
«l’obligation n’est pas sérieusement contestable » quand le créancier justifie d’un contrat,
d’un devis ou d’une reconnaissance de dette par accepté par le débiteur et que l’obligation ne
peut pas faire doute dans l’esprit du juge.
L’urgence qui est normalement demandée en cas de procédure en référé n’est pas exigée ici.
La procédure à suivre n’est pas très compliquée. Elle se fait par voie d’assignation
(contradictoire) qui sera la plupart du temps rédigée par un Avocat et signifiée par un Huissier
de Justice (obligatoire), cela a pour but de convoquer le débiteur à une audience.
Lors de cette audience, le juge statuera sur la demande qui lui est soumise et s’il y adhère,
rendra une ordonnance d’exécution provisoire.
Le référé-provision est une procédure rapide car elle permet d’obtenir une décision
exécutoire dans les 15 jours à 1 mois suivant l’audience. Il faut noter que ce dernier n’est pas
possible en cas de chèque sans provision ou quand le client fait l’objet d’une procédure de
redressement/ liquidation judiciaire.
L’assignation au fond
Plus précisément, lorsque les conseils d’un avocat sont vivement requis afin de résoudre le
litige c’est généralement cette procédure qui sera choisie car elle demande des moyens plus
conséquents et du temps pour qu’il y ait un vrai débat contradictoire.
Le créancier cite alors le débiteur à comparaître par voie d’huissier devant le juge qui
statuera selon les moyens invoqués et les pièces justificatives fournies. La juridiction
compétente dépend du montant et de la nature du litige.
L’assignation en paiement est très utile lorsque l’obligation est sérieusement contestable
contrairement au référé-provision. Un véritable débat contradictoire aura lieu avec des
moyens de défenses soulevés par le débiteur venant en contestation de la créance invoquée.
Votre créance est enfin reconnue par la juridiction compétente, il faut maintenant la faire
exécuter c’est-à-dire procéder officiellement au recouvrement de la dette.
Dans ce cas-là, seul un officier ministériel tel qu’un Huissier de Justice est habilité pour
recouvrer cet arriéré. Il sera donc obligatoire lors de votre visite à son étude de vous munir du
titre exécutoire (décision condamnant le débiteur) afin qu’il puisse mettre en place les voies
d’exécution afférentes.
L’Huissier de Justice va, sur la base des informations que vous lui avez fournies, procéder à
des recherches telles que la banque du débiteur, son employeur, son adresse exacte etc.
Suite à cela, plusieurs méthodes vont être envisagées comme la saisie sur les comptes
bancaires (saisie-attribution), la saisie sur salaire, la saisie de biens meubles ou immeubles
…
Généralement, ces méthodes s’avèrent assez efficaces à moins que le débiteur ne soit pas
solvable, et dans ce cas le recouvrement peut prendre plus de temps.
Il faut être averti du fait que le plus ardu dans cette procédure n’est pas l’obtention du titre
exécutoire, car si votre demande est parfaitement fondée le juge va y accéder mais c’est le
recouvrement qui parfois peut prendre plusieurs semaines, mois ou années dans certains
cas.
Les créances clients représentent le chiffre d'affaire non encaissé dû à un décalage entre la
facturation et le paiement des clients. Elle représente un manque à gagner pour l'entreprise
et peut freiner le développement de cette dernière. Une créance client devient recouvrable
lorsque le délai de paiement accordé au client arrive à expiration.
II-1
Les créances client sont l’ensemble des sommes dues à une entreprise dans le cadre de ses
ventes de marchandises ou de ses prestations de services. Pour que la créance soit
reconnue comme telle, il faut que :
que la contrepartie financière, le règlement, n’ait pas encore été perçue par le fournisseur.
Dans la plupart des cas, le droit français limite ce délai à 45 jours fin de mois, ou 60 jours à
compter de la date de facturation (toutefois des exceptions existent comme dans le milieu
des transports, ou lorsqu’il s’agit de denrées périssables). Si aucun accord n’a été pris entre
les deux parties, un délai de 30 jours est considéré comme acquis au créancier.
La créance peut être contractée indifféremment par une personne physique ou par une
personne morale.
Les créances client sont enregistrées à l’actif du bilan. Elles constituent d’ores et déjà un
acquis pour l’entreprise en termes d’imputation. Le compte 411 « clients » doit être débité à
la date de fourniture des marchandises ou de réalisation de la prestation, et une subdivision
du compte 70 « ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises » doit
être crédité. Dès lors que la créance devient recouvrable (délai écoulé), et qu’aucun
règlement n’est effectué, le compte 411 est crédité, par le débit du compte 416 « clients
douteux ou litigieux ».
A règlement, le compte 416 est crédité au profit du débit du compte de trésorerie (voir
aussi les flux de trésorerie).
Bien souvent, la seule solution qui reste à l’entrepreneur reste de faire appel au crédit
bancaire en attendant que la créance client soit recouvrée. Cette démarche n’est pas aisée,
particulièrement si le débiteur de l’entreprise s’avère insolvable ou en dépôt de bilan. Prenez
l'habitude de suivre votre facturation et prévenir l'accumulation de créances irrécouvrables.
Pour qu’une créance soit recouvrable, il faut que le délai de paiement accordé, ou le
minimum de 30 jours calendaires autorisé au débiteur, soit arrivé à expiration. Toutefois,
même à ce terme, la loi exige du créancier qu’il tente d’obtenir le règlement des sommes par
l’emploi d’une procédure amiable avec son débiteur. Le fournisseur doit donc mettre en place
un protocole de relance qui pourra, dans un premier temps, être téléphonique, pour aboutir,
si la situation ne se décante pas, à des courriers recommandés avec accusé de réception.
Si les tentatives de règlement amiable se soldent par un échec, le créancier peut demander à
une société tierce, spécialisée dans le recouvrement de créances, d’intervenir. Une
convention est alors signée entre le créancier et le chargé de recouvrement, stipulant les
conditions exactes de la procédure:
- montant de la créance
- fondement de la créance (marchandises ou services qui ont été fournis)
- le coût de la procédure (à la charge du créancier)
- les conditions de recouvrement des fonds et de leur encaissement
Les règlements impayés représentent un vrai fléau dans notre système économique actuel.
Quelques factures en attente depuis trop longtemps et c’est toute la trésorerie d’une
structure, surtout si elle est de taille modeste, qui est mise à mal. Mais quelles solutions
s’offrent au dirigeant ou à l’indépendant qui se retrouve dans cette situation délicate ? Ce
sera soit la justice, soit un cabinet de recouvrement de créances.
III -1
Un passage difficile
Etre victime d’impayés est vraiment un moment difficile à vivre. L’injustice de la situation,
l’impuissance face au silence du créancier. Cela est tout autant nuisible à la bonne marche
d’une entreprise qu’au moral de l’entrepreneur lui-même. Cela peut même entraîner à la
victime du préjudice une difficulté à régler ses propres factures. Il est alors important de
pouvoir mettre en place des mesures afin de procéder au recouvrement de créances dans
les meilleurs délais. La nature de la relation commerciale entre en ligne de compte dans le
choix de cette procédure. S’agit-il d’un client fidèle ou occasionnel ? S’agit-il d’un mauvais
payeur régulier ?
En faisant appel à un Huissier de Justice pour le recouvrement de vos créances, vous vous
engagez dans une voie judiciaire qui peut se traduire par une mise en place de délais de
règlement, par une saisie à titre conservatoire ou encore par une injonction de payer. Selon
les cas de figure, ce peut être le débiteur qui doive s’acquitter des frais d’Huissier.
Vous pouvez aussi choisir de faire appel à un cabinet de recouvrement de créances. Ils
s’occupent de tout à votre place en privilégiant le plus souvent l’accord à l’amiable. Certaines
formules ne nécessitent pas d’avance et les honoraires sont déduits seulement du montant
de la créance lorsque celle-ci est régularisée.
Trop de clients qui ne vous paient pas! Problème de trésorerie? En effet, les PME sont
souvent confrontées à des problèmes de trésorerie qui peuvent les exposer à la faillite s'ils
deviennent trop importants. Cette situation s'explique en partie par le fait qu'elles doivent
souvent financer un poste client sur les clients qui pèse lourd dans leur bilan comptable et la
loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008 n'a pas suffi à régler le problème. En effet,
ce poste représentait 500 milliards d'euros pour les entreprises françaises en 2010. En 2011,
les entreprises devaient supporter un délai moyen de paiement de près de deux mois et des
retards de près de trois semaines.
Force est donc de constater que les modes de financement classiques tels que les
autorisations de découvert, l'affacturage, l'escompte ou la loi Dailly ne suffisent pas toujours à
garantir une trésorerie saine aux entreprises, car ils ne financent que 13 % de leurs besoins à
court terme.
la société créancière bénéficie d'un apport de liquidités immédiat en échange de la cession
de sa créance, ce qui améliore la situation de sa trésorerie et diminue ses frais financiers.
Avec une trésorerie plus solide, l'entreprise a plus de marge de manœuvre pour appliquer sa
stratégie et pour conquérir des marchés.
de plus, cet apport de liquidités est accéléré grâce à une transmission instantanée des
informations entre le client et la société d'affacturage alors qu'un envoi par la poste de ces
informations peut prendre plusieurs jours.
V-1
La lettre de relance
La lettre de relance constitue le premier acte afin de récupérer ses créances. Elle rappelle le
client sur son obligation de payer, et lui remémore le montant. Un délai de huit ou quinze
jours peut être accordé au débiteur. Courtoise mais directe, la lettre de relance peut être
réitérée si le dirigeant estime qu’elle peut suffire à décanter la situation.
VI -2 La créance irrécouvrable
Une créance est dite irrécouvrable lorsque sa perte apparaît comme certaine et définitive.
C’est au commerçant d’apporter la preuve du caractère irrécouvrable de la créance. Le
commerçant doit alors engager des poursuites contre le débiteur en s’adressant à un avocat,
un huissier ou un organisme de recouvrement. A la suite de ces poursuites, un constat
d’échec doit en résulter pour pouvoir justifier d’une créance irrécouvrable. Un certificat
d’irrécouvrable est délivré à l’entreprise. C’est ce document qui permet de constater l’échec
des démarches engagées et qui permet alors de passer la créance en pertes. L’irrécouvrable
fait généralement suite à une liquidation ou un redressement judiciaire. Dans les deux cas,
l'entreprise rencontre des difficultés au point de ne plus être en mesure de faire face à ses
dettes et est placée en situation de cessation de paiement. Cependant le redressement est
mise en place lorsque l'on estime que l'entreprise mérite d'être sauvegardée tandis que la
liquidation est le résultat d'un règlement judiciaire impossible.
Les impayés et retards de paiement représentent un problème récurrent pour bon nombre
d’entreprises et d’indépendants en France. Pour recouvrer les sommes en minimisant au
maximum la perte de temps consacré à cette tâche, une stratégie efficace de gestion des
impayés s’impose. Pour vous aider, voici en bref notre guide pour gérer ses impayés.
VII-1
Lorsque l’on se retrouve face à une situation d’impayé, il est toujours préférable de recourir à
une conciliation avec le créancier. Un appel téléphonique ou un courrier électronique afin de
lui rappeler la facture en attente peut permettre à l’entreprise de conserver une bonne
relation avec le client tout en récupérant son du.
Lorsque la conciliation n’a rien donné, il est nécessaire de passer par une lettre de relance.
Elle est l’occasion de proposer un nouveau délai de paiement au débiteur, et peut contenir, si
le dirigeant le décide, le montant des indemnités de retard. Attention toutefois car l’application
de ces indemnités risque de rendre le règlement plus difficile à obtenir. La lettre de relance
peut être renouvelée si nécessaire.
Si vous en arrivez à la mise en demeure, c’est que les relations avec le mauvais payeur se
sont dégradées ou que celui-ci fait simplement la sourde oreille. La mise en demeure doit
préciser que l’entreprise va recourir à la voie judiciaire si le règlement n’intervient pas au
terme échu.
Contre les problèmes d’impayés, les entreprises peuvent avoir recours à une gestion en
interne, à un Huissier de Justice ou à un cabinet de recouvrement de créances. Si le recours
à un Huissier ou un cabinet professionnel peut avoir un coût, la gestion des impayés en
interne revient souvent plus chère à l’entreprise. Mobiliser une personne, payer des courriers
en recommandé, puis patienter indéfiniment…
VIII -1
La gestion en interne
S’il est possible de gérer en interne une procédure de recours contre les impayés de
l’entreprise, il n’est pas sûr que cela soit très économique. Une personne doit être mobilisée
pour cela, et elle doit posséder des talents de négociations en plus de connaissances de
juriste. Le recours démarre par une ou plusieurs lettres de rappel (ou de relance) destinées à
accorder un nouveau délai censé motiver le mauvais payeur. Si la relance ne suffit pas, il faut
passer par une mise en demeure. L’entreprise a la possibilité de demander des intérêts de
retard, selon le taux légal d’usage, qui démarrent dés le premier jour de retard de paiement.
Si la mise en demeure n’a pas porté ses fruits, il vous faudra vous tourner vers un Huissier
de Justice. Lui seul est habilité à user de la voie judiciaire contre les débiteurs. Si l’Huissier
est efficace dans son rôle, il décide seul d’éventuels délais pouvant être accordés pour le
règlement. Vous n’aurez pas votre mot à dire.
Faire appel à des spécialiste du recouvrement est un moyen simple et sans risque de
bénéficier d’un recours contre les impayés d’entreprise. Ces cabinets mettent leurs
compétences de juristes et leur habitude de la négociation à votre service. Des agences de
recouvrement vous proposent ce type de prestations avec des formules adaptées au flux
commercial de votre structure.
Gérer ses impayés est un enjeu majeur pour la santé d'une entreprise. Aujourd'hui trop
d'impayés existent du fait du laxisme du chef d'entreprise ou de son manque de fermeté.
Lorsque la situation devient critique, il est bien souvent trop tard pour réagir. Il existe pourtant
quelques astuces pour se protéger contre les mauvais payeurs et éviter les impayés.
IX -1
Gérer ses impayés nécessite une bonne gestion de la part du chef d'entreprise. Ce dernier
doit être capable, à tout moment, de dresser la liste des factures payées et impayées et doit
tenir un registre de ses clients mauvais payeurs. Ainsi il pourra, par la suite, refuser de
contracter avec ces derniers.
Le commerce repose sur une relation de confiance... Le chef d'entreprise ne doit pas
contracter avec une personne qui ne lui inspire pas confiance. S'il a toujours des doutes, il
est possible de se renseigner sur internet ou auprès du Greffe du Tribunal de Commerce sur
la solvabilité de ses futurs clients.
La 1ere des choses à faire pour se protéger des impayés, est de respecter un certain
formalisme :
- S'assurer que le client à pris connaissance des conditions générales de ventes et les a
acceptées ;
- Etablir un devis ou un bon de commande ainsi qu'un bon de livraison, ce qui permettra
de prouver que l'ensemble du cycle de vente a été respecté ;
- Envoyer la facture au client, sans elle il n'a aucune raison de régler sa créance, en
mentionnant le délai de règlement ou date d'échéance, ainsi que le montant des
pénalités de retard.
Cette clause permet au chef d'entreprise de conserver la propriété des biens vendus tant que
la facture n'a pas été réglée ;
La caution
Cette pratique est surtout utilisée dans les secteurs bancaire et immobilier.
Bien que cette pratique ne protège pas directement contre le risque d'impayés, elle permet
tout de même au chef d'entreprise de s'assurer du paiement d'une partie de la vente.
Les trois points développés ci-dessus sont les méthodes les plus simples et les plus faciles à
mettre en place à un moindre coût. Il évidemment d'autres méthodes, plus onéreuses, qui
fonctionnent à la performance, via les services de cabinet de recouvrement de créances.
C’est un acte par lequel le créancier somme son débiteur de s’exécuter en accomplissant
une obligation à laquelle il s’est soumis dans un contrat. Cette obligation peut prendre
plusieurs formes. Par exemple : payer la somme due, terminer un travail commencé mais pas
achevé, livrer des marchandises
Parfois, la mise en demeure peut aussi être une condition à l’ouverture d’une procédure. En
effet, dans certains cas, la loi exige qu’une mise en demeure soit présentée au débiteur avant
d’introduire contre lui une action en justice.
Pour qu’une mise en demeure soit possible, la créance concernée doit remplir certaines
conditions cumulatives, au nombre de trois :
Dire que la créance doit être certaine signifie que l’existence de cette créance doit pouvoir
être prouvée. Généralement, c’est une facture qui va permettre d’établir ce caractère certain
de la créance.
Une créance est exigible dès lors que son terme est arrivé à échéance. Elle ne peut être
réclamée que lorsque la date à laquelle elle devait être payée ou exécutée est arrivée. Avant
cette date, aucune mise en demeure efficace n’est possible.
Exemple : Une créance arrive à échéance le 30 mars. Le 29 mars, aucune mise en demeure
n’est possible. A partir du 30 mars, une mise en demeure est possible par le créancier.
La mise en demeure est un acte important dans la procédure de recouvrement. Ses effets
sont multiples.
Intimidation du débiteur :
L’effet premier, si la mise en demeure est efficace, est de faire peur au débiteur et de l’inciter
à s’exécuter dans le délai imparti afin d’éviter une action en justice. C’est l’effet principal
recherché.
Dans le cas d’une obligation de payer, la date de la mise en demeure sert de point de départ
des intérêts moratoires. C’est à partir de ce jour que les intérêts courent, jusqu’au jour de
l’exécution de l’obligation. Ce point a son importance car il permet le calcul des intérêts dus
par le débiteur au créancier.
Dans le cadre d’une obligation de livrer des marchandises, le jour de la mise en demeure est
le jour à partir duquel les risques de la chose pèsent sur le débiteur, sauf s’ils pesaient déjà
sur lui. Les risques sont donc exclusivement à la charge du débiteur à compter de ce jour.
La mise en demeure peut être délivrée au débiteur par deux voies différentes :
Délivrance par courrier :
La mise en demeure peut être délivrée au débiteur par courrier. Toutefois, il est exigé dans
ce cas de le faire par lettre recommandée avec accusé de réception. En effet, cela sécurise
le processus en assurant une bonne réception du courrier par le destinataire. L’avis de
réception faisant foi, le courrier prouve la date de réception. Avec ce processus, le débiteur
ne peut pas se targuer de ne pas avoir reçu la mise en demeure.
L’autre façon de délivrer une mise en demeure est le recours à un huissier de justice. Il suffit
de se rendre chez un huissier et de lui prouver l’obligation non exécutée par le débiteur (à
l’aide d’une facture par exemple). L’huissier peut alors rédiger un acte qu’il délivre lui-même
au débiteur, en mains propres. Là encore, la sécurité est accrue et le risque de perte du
courrier ou de mauvaise foi du débiteur qui prétendrait ne pas avoir reçu la mise en demeure
est totalement écarté.
Cependant, il existe des cas où la loi impose un acte d’huissier de justice. Par exemple :
dans le cas d’une mise en demeure pour refus de renouveler un bail, le code de commerce
impose une mise en demeure par acte d’huissier.
La mise en demeure doit respecter des règles de forme. Elle doit notamment contenir
des données imposées : date de rédaction, coordonnées du destinataire, exposé de la
situation litigieuse, demande de résolution du litige par l’exécution de l’obligation du débiteur,
délai dans lequel la situation doit être régularisée, coordonnées et signature de l’expéditeur.
Une mise en demeure informelle est une mise en demeure qui ne respecte pas une règle
importante qui lui est pourtant applicable. Dans, ce cas, il apparaît logique qu’il y ait une
sanction car le respect des règles est indispensable au vu de l’importance de l’acte de mise
en demeure.
Le risque encouru est la nullité. Mais pour cela, il faut se trouver dans l’un des trois cas
suivants :
La mise en demeure vise plusieurs destinataires mais l’un d’eux n’est pas désigné dans
l’acte, par oubli.
La mise en demeure d’avoir à payer des loyers est adressée à l’un seul des deux époux
concernés.
La mise en demeure est adressée à un chef d’entreprise qui a été dessaisi de son pouvoir de
diriger l’entreprise dans un jugement de liquidation judiciaire.
Dans ces trois cas, la mise en demeure est frappée de nullité et elle est donc privée de ses
effets.
Si le créancier semble avoir tous les pouvoirs pour recouvrer sa créance impayée, en réalité
il n’en est rien. Son pouvoir connaît des limites. En effet, la mise en demeure n’est qu’un
moyen qui lui est offert de tenter de recouvrer sa créance sans avoir à passer par la voie
judiciaire. Toutefois, le créancier ne doit pas abuser de ce pouvoir. C’est pourquoi, en cas
d’abus, le débiteur peut avancer ce caractère abusif de la mise en demeure en démontrant
que le créancier s’en est servi outre mesure (mises en demeures qui se multiplient,
harcèlement, mise en demeure sans fondement, etc.). Dans des cas comme le harcèlement,
une action en justice peut même être intentée par le débiteur contre le créancier. La mise en
demeure est donc un acte utile mais à consommer avec modération et prudence.
XI-1 Définition
Le nantissement de créance est un système juridique dans lequel le débiteur d’une créance
affecte un ou plusieurs biens meubles incorporels à la garantie de la dette dont il est
redevable. C’est un privilège offert au créancier.
Le nantissement de créance étant un acte important avec des conséquences lourdes, il doit
donc respecter des conditions de forme pour être valable.
Pour réaliser un nantissement, un écrit, signé par les deux parties, est exigé. Cet écrit peut
prendre la forme d’un acte sous seing privé. Le nantissement doit être enregistré par le
créancier sur un registre spécifique tenu par le greffe du tribunal de commerce. Il peut aussi
prendre la forme d’un acte notarié. Dans les deux cas, l’acte de nantissement doit clairement
désigner la ou les créances garanties par le nantissement, sous peine de nullité.
Le nantissement doit être publié dans un registre dédié, qui est géré par le greffe du tribunal
de commerce. L’objectif de la publication est d’informer les tiers de l’existence du
nantissement et ainsi d’éviter que le débiteur ne vende le bien offert en nantissement à l’insu
du créancier pour contourner le nantissement. C’est donc une mesure de protection des
intérêts du créancier.
XII-
La mise en demeure est un document envoyé par un créancier à son débiteur afin de
réclamer son du resté impayé soit par négligence soit par refus.
XII-1
La mise en demeure n’est pas régit par un formalisme particulier. Il faut simplement qu’elle
soit faite par écrit via un envoi recommandé ou un huissier. Généralement, cet écrit comporte
la mention « mise en demeure » et informe le débiteur sur 3 points.Le premier est le montant
de la dette arrivée à échéance. Le deuxième fixe un délai de paiement à respecter. Le
troisième avertit des poursuites judiciaires en cas de non respect du délai prévu qui est
souvent de 10 jours.
Depuis 2010, le jugement de l’opérateur numéricable fait jurisprudence dans le cas d’un abus
de mise en demeure. En effet, un abonné ayant résilié son contrat chez numéricable a reçu
des lettres de relance suivi d’une mise en demeure pour des factures dont il n’était plus le
débiteur puisqu’il a avait résilié.Cet abonné a reçu gain de cause car il a été victime d’un
abus d’une mise en demeure l’incitant à payer des factures dont il n’était pas redevable. Il a
reçu 300 euros de dommages et intérêts.
Si vous n'avez ni le temps ni les compétences pour mettre en place cette procédure, sachez
toutefois que des cabinets spécialisés comme le Cabinet d'Ormane, proposent des services
de recouvrements de créances à la performance, qui permettent souvent d'obtenir
d'excellents résultats.
Déterminer la date maximum de paiement d’une facture peut être un casse-tête lorsque l’on
ne connaît pas toutes les coutumes et vocabulaires associés à son secteur d’activité. La
décade, par exemple, signifie un délai de 10 jours. Certains secteurs d’activité pratiquent des
délais de paiement spécifiques... De manière générale et sans disposition contraire
mentionnée sur la facture, le délai de paiement légal est de 30 jours à compter de la
réception du produit ou de la réalisation de la prestation. Un délai allant jusqu’à 45 jours fin
de mois ou 60 jours calendaires peut être négocié entre les parties. En cas de retard de
paiement, des pénalités et un forfait pour frais de recouvrement sont prévus par la loi.
Ce calculateur vous permet de connaître la date maximum exacte de paiement d’une facture
lorsqu’un délai y est indiqué. Il suffit pour cela de remplir la date d’émission de la facture et le
nombre de jours de délai de paiement qui y figure.
La réglementation sur les délais de paiement d’une facture entre professionnels (BtoB)
précise clairement les conditions dans lesquelles les sommes dues doivent être honorées.
Légalement, sans disposition contraire mentionnée sur la facture et sans accord entre le
client et son fournisseur de marchandises ou son prestataire de services, le délai de
paiement est de 30 jours à compter de la réception des produits ou de l’exécution de la
prestation.
Les factures périodiques (ou récapitulatives) doivent être payées dans un délai de 45 jours
maximum suivant leur date d’émission.
Possibilité d’étendre le délai de paiement à 45 jours fin de mois (ou 60 jours calendaires)
Un délai supérieur à 30 jours peut toutefois être mis en place sous réserve d’accord
commercial entre les parties. Il peut aller au maximum jusqu’à 45 jours fin de moi ou 60 jours
calendaires à compter de la date de facturation (c’est à l’entreprise de choisir entre 45 jours
fin de mois ou 60 jours calendaires !). Notez que « 45 jours fin de mois » signifie 45 jours
après le dernier jour du mois d’émission de la facture (ou à la fin du mois au cours duquel
expire le délai de 45 jours).
La décade signifie 10 jours. C’est-à-dire que si le délai de paiement est de 30 jours après la
décade, et que la facture est émise le 8 du mois, alors le délai de 30 jours démarre au 10 du
mois. Si la facture est émise le 12, le délai court à compter du 20.
Les dérogations
En complément des pénalités de retard, une indemnité est due par le débiteur à l’entreprise
créancière. Son montant est forfaitaire et s’élève à 40 euros (sauf si le débiteur est en
procédure collective).
Une indemnisation complémentaire peut être présentée au débiteur lorsque les frais de
recouvrement sont supérieurs à 40 euros, sur présentation du justificatif.
L'affacturage
L'affacturage est un moyen de recouvrement des dettes qui fait intervenir un organisme de
crédit spécialisé ou une banque appelé « affactureur ». Un créancier qui souscrit un contrat
d'affacturage aura 3 options : un service de recouvrement, une assurance-crédit et une
avance de trésorerie.
L'affacturage : un service de recouvrement
L'affacturage permet de sous-traiter la gestion du poste client de l'enregistrement des
factures à l'encaissement en passant par les relances clients en cas de retard de paiement
ou les contentieux en cas de défaut de paiement. Cependant, si le créancier souscrit
uniquement au service de recouvrement dans le cadre d'un affacturage il n'aura pas
l'assurance de recouvrer sa créance : le créancier paie uniquement pour un service.
L'affacturage : la couverture du risque
Si le créancier souscrit à l'assurance-crédit alors il sera sûr d'être payé. Il cède sa créance à
l'affactureur. L'affactureur va payer la créance au créancier soit en date de cession de la
créance (avance de trésorerie) soit à l'échéance de la créance. A compter de la cession de la
créance, c'est l'affactureur qui supporte le risque de défaut de paiement de la part du
débiteur. L'affactureur devient en quelque sorte le créancier et le créancier initial recouvre sa
créance. Le risque que l'affactureur prend à la place du créancier a un coût : c'est
l'assurance-crédit.
L'affacturage : une avance de trésorerie
Lorsqu'un créancier souscrit une assurance-crédit avec avance de trésorerie auprès d'un
affactureur, sa créance non échue peut lui être payée immédiatement. Dans ce cas,
l'affacturage permet de payer la créance au créancier déduite du coût de l'assurance-crédit
et des Frais bancaires correspondants à l'avance de trésorerie.
En plus de l'affacturage, retenez que vous pouvez aussi faire appel à des sociétés de
recouvrement de créances, afin d'obtenir le paiement de certaines de vos factures.
La fiche client
Elle doit être établie par l'unité commerciale et doit comporter :
a) des informations administratives sur le client
coordonnées
nom et filiation des responsables
mode de règlement
renseignement bancaires
lieu de livraison
adresse de facturation
Le compte client doit être constamment mis à jour et n'est, en aucune façon,
un document réservé seulement à la fonction comptable II représente un
moyen privilégie de mesurer la solvabilité du client et le degré de relation
commerciale que l'on a avec lui.
Politique de Crédit
Les modalités de paiement et les formes de crédit à adopter sont fonction :
du degré de solvabilité et de crédibilité du client
de l'importance et de la fréquence des achats
de la catégorie ci laquelle appartient le client
de la nature des produits
Il convient d'ajouter que le même client peut être servi autant de fois qu'il le
souhaite pour peu qu'il fournisse les titres de paiement exigés et que l'on ait
pris la précaution d'en vérifier la validité auprès de la banque, en s'assurant
que l'unité ait encaissé de façon effective le paiement en cours
Le classement se fait d'abord en fonction de la solvabilité des clients Les
clients peuvent se décomposer en deux catégories
les clients actuels de l'entreprise,
les nouveaux clients.
Dossier créance
Le dossier créance doit comporter obligatoirement, entre autres, les pièces
suivantes :
Bon de Commande (signé par le Gérant pour la SARI.,)
Copie de facture
Bon d'Enlèvement avec accusé de réception et références de la
personne ayant enlevé la marchandise
Copie des relances de recouvrement
Reconnaissance de la dette
Les chèques remis par la clientèle en règlement de leurs factures doivent être
déposés auprès de la banque pour encaissement au plus tard dans les deux
jours ouvrables qui suivent leur réception par l'unité commerciale ou la
succursale.
1 - Première phase
Pour assurer un suivi rigoureux des chèques remis pour encaissement à la
banque, il est primordial d'établir mensuellement les états de rapprochement
bancaire
Les chèques remis a l'encaissement, non positionnés par la banque dans les
délais ci-après, doivent faire l'objet d'une réclamation écrite auprès de
l'agence bancaire de domiciliaron de la structure de l'entreprise qui a réalisé
la vente .
Le lendemain de la remise de chèques à la caisse de l'agence de
domiciliation.
02 jours calendrier suivant la date de remise des chèques sur les
autresagences de la même banque de la même place
02 jours calendrier suivant la date de remise de chèques sur les
autresbanques de la place
08 Jours calendrier suivant la date de remise de chèque sur les agences
de la banque en d'autres places
12 Jours calendrier suivant la date de remise de chèques sur d'autres
Un calcul sur les frais de gestion et les pénalités doit être remis, contre décharge, à
la structure chargée du contentieux de l'entreprise.
Chaque unité qui transmet un dossier doit s'assurer de la constitution et du
classement du double (copie de l'ensemble des pièces).
Cinquième Phase :
La structure juridique, une fois le dossier litigieux en sa possession, est tenue
d'engager la procédure judiciaire la plus appropriée dans un délai n'excédant pas 10
jours ouvrables.
La procédure judiciaire est engagée par les propres moyens de l'unité commerciale
lorsque les compétences sont réunies ou en recourant à un avocat qualifié pour une
prestation externe
Dans tous les cas de figure, les fiais occasionnés par la procédure (frais
d'avocat et de gestion) doivent être obligatoirement imputés au client.
Ces dispositions doivent être mises en œuvre avec le souci de préserver la
clientèle en privilégiant le règlement à l'amiable et de permettre l'amélioration
de la trésorerie de l'entreprise.
Codification des clients
Principes
Il est attribué un Code Unique à chaque client de l'entreprise.
Le code est attribué par l'unité commerciale à laquelle il est rattaché.
Chaque client est commercialement domicilié auprès d'une seule structure de
M (unité commerciale),
Chaque unité commerciale rayonne et déploie ses activités dans une zone
géographique délimitée
Mode opératoire
Documents à réclamer au client (base de la codification)
Copie légalisée du registre de commerce.
Numéro d'identification fiscale.
Extrait de Naissance pour les personnes physiques,
Statut de la société et pouvoirs donnés à son représentant
Codification
a) Contenu et signification des éléments de codification Le code client
comprend les parties suivantes :
02 premiers chiffres: correspondant au code activité de la structure
commerciale à laquelle il est attaché.
02 chiffres suivants : représentant le code la wilaya où il est
implanté (lieu de son établissement principal)
01 chiffre suivant: représentant la catégorie du client
03 chiffres suivants: représentant un numéro séquentiel
a) Les livraisons des produits rentrent dans le cadre des conventions signées (ou
conclues) entre d'une part, l'entreprise, et d'autre part, les clients débiteurs.
Tous les documents contractuels doivent exister :
b) les factures ont été régulièrement établies et dressées aux clients dans le
respect des clauses contractuelles ;
d) les frais financiers résultants des retards de recouvrement des créances sur
clients (à calculer sur la base du taux des découverts bancaires);
d) le montant des créances en litige ventilé par activité et catégorie de tiers (avec
indication du nombre des clients concernés) .
Lorsqu'il est établi qu'un montant des créances sur clients est devenu
irrécouvrable, il doit être viré au débit du compte 694 "Créances
irrécouvrables" par le crédit du compte 470.
Pour être admise en déduction pour l'assiette de l'impôt, les provisions doivent être
effectivement comptabilisées, c'est â dire donner lieu à une constatation effective
dans les écritures de l'exercice et figurer sur le relevé prévu à cet effet, fourni par
l'administration fiscale en même temps que la déclaration de l'IBS.
L'analyse des comptes "Clients" devra être complétée par celle des ventes.
Reçoit
Fournit :
- au système budget, les éléments necessaire a rétablissements des
provisions des encaissements sur créances d'exploitation et des factures
a établir
- au sous-système trésorerie financement les informations relatives aux
créances sur clients à couvrir (donc necessaire a l'établissement du
plan de trésorerie ) .
: à la comptabilité récapitulative, les mouvements et soldes des comptes ci-
dessus indiqués.
Facturation
Quels sont les points clés de la facturation d'un point de vue fiscal, réglementaire et
commercial ? Comment facturer en évitant les litiges, sources de retards de paiement ?
La facturation est une étape essentielle du processus de vente car elle est le carrefour des
enjeux financier de l’entreprise (réalisation du chiffre d’affaire, droit à se faire payer par
l’acheteur), légaux (respect des règles de facturation) et fiscaux (TVA, ).
Il est par conséquent indispensable que la facture soit juste sur l’ensemble de ces aspects. Si
ce n’est pas le cas, elle peut être source de litiges, que ce soit avec le client avec pour
conséquences des retards de paiement ou l’administration fiscale (amendes importantes
prévues par le code de commerce).
Les règles de facturation évoluent fréquemment, il est donc indispensable de se tenir à jour
de ses obligations.
En réalité, un différé de facturation de quelques jours est admis compte tenu des délais
administratifs de toute relation commerciale.
Exception à cette règle de facturation immédiate, les entreprises ayant des opérations
récurrentes avec leur client au cours d’un même mois peuvent établir une facture
récapitulative au plus tard à la fin du mois. Pour cela, l’acheteur doit avoir donné son accord
et le principe de la facture récapitulative doit être justifié par la fréquence des transactions.
Un bon de livraison doit être cependant émis pour chaque livraison.
La facture doit être émise en respectant les délais fixés soit par la loi ou les procédures
internes celui au cours duquel s’est produit le fait générateur. Ces obligations légales et
fiscales sont cohérentes. Toute facturation anticipée ou tardive est source de litige avec
l’acheteur donc de retards de paiement et de pertes de temps et d’énergie pour corriger
l’erreur.
Le délai de paiement de la facture.
Depuis la mise en application de la, le délai de paiement ne peut dépasser les délais
contractuels .
Le délai de paiement doit être clairement établi avec l’acheteur dès la négociation
commerciale. S’il n’est pas stipulé dans le corps de la facture, la date d’échéance est le
résultat de son application.
Précisons que le point de départ du délai de paiement est la date d’émission de la facture et
en aucun cas la date de réception de la facture,
Le numéro de facture unique et basé sur une séquence continue. Il est impossible d’avoir
deux numéros de facture identiques sur le même exercice. La date de la livraison ou de la
réalisation de la prestation de service si celle-ci est différente de la date de facture.
Les informations concernant le vendeur :
Raison sociale,
adresse,
numéro d’immatriculation au RC,
structure juridique,
Numéro fiscale.
Les informations concernant l’acheteur :
Raison sociale,
adresse,
numéro de fiscal
Les informations concernant la transaction
la dénomination précise des produits livrés et / ou des services réalisés,
la quantité des produits / services,
le prix unitaire hors taxe,
le taux de TVA applicable,
les réductions et / ou ristournes éventuelles.
le montant de TVA à payer par taux d’imposition ainsi que le total hors taxe et le total toutes
charges comprises,
en cas d’exonération de TVA, la référence à la disposition permettant l’exonération,
en cas d’auto-liquidation de la TVA par l’acheteur, une mention relative à l’auto-liquidation
telle que « auto-liquidation »,
la date de règlement calculée conformément au délai de paiement légal et / ou contractuel,
les conditions d’escompte pour paiement anticipé par rapport à la date de règlement
initialement prévue,
le taux de pénalités de retard. Précisions que celles-ci sont dues de plein droit le jour qui suit
la date d’échéance de la facture si celle-ci n’est pas payée. Le taux d’intérêt ne peut être
inférieur à trois fois le taux d’intérêt légal. Il est par défaut égal au taux directeur principal de
la banque centrale .
Cependant, la première sanction immédiate en cas d’erreurs sur la facture est le refus de
l’acheteur de considérer la facture comme étant acceptable, ce qui génère ipso facto des
retards de paiement qui perdureront tant que cette dernière n’aura pas été corrigée.
La mission présente ce que fait votre Entreprise, ce qu’elle offre comme service, et autant
que possible, la façon dont elle le fait ou se distingue.
La mission est un énoncé que vous présentez à vos clients et qui leur permet de déterminer
s’ils veulent faire des affaires avec vous.
Il s’agit de la raison d’être de l’organisation, liée à son existence même. Pourquoi existons-
nous ?
Elle est par nature intemporelle, c’est à dire non liée à un calendrier
La vision d’Entreprise, elle, est un énoncé qui sera utilisé principalement en interne avec
vos employés et partenaires.
La vision permettra de définir où vous voulez aller, de communiquer clairement ce que vous
désirez atteindre comme objectifs, de mobiliser et de motiver les gens pour vous suivre dans
cette vision.
Contrairement à la mission la vision est bornée dans le temps et est donc valable à une
échéance donnée.
C’est la réponse à la question : « Quel positionnement souhaitons-nous pour
l ‘Entreprise dans trois ans ? » Il peut s’agir d’élément purement quantitatif à tire d’exemple
création de 100 nouvelles agences pour une période de trois ans ou qualitatif être un
fournisseur préféré pour un portefeuille de clientèles.
Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les
ressources sont obtenues et utilisés avec efficience, efficacité , pertinence et amélioration
conformément aux objectifs de l’organisation et que les actions en cours vont bien dans le
sens de la stratégie définie.
Processus de gestion :
Planification Impulsion
/
Moyens humains
Matières
Machines
Méthodes
Monnaie(capitaux)
Marchés
Organisation Contrôle
Alouache_elhachemi@yahoo.fr 11
Le management : action ou art ou manière de conduire une organisation, de la diriger, de
planifier son développement, de la contrôler, s’applique à tous les domaines d’activité.
L’Entreprise doit mobiliser l’ensembles de ses ressources les moyens humains, techniques,
financiers, marchés, matières dont elle dispose pour réaliser ses objectifs.
-Planification
-L’organisation
-L’impulsion ou activation
- Le contrôle
Le management ne peut s’élaborer sans une stratégie qui est un ensemble de choix, de
priorités , d’engagement pris en vue d’atteindre un certain nombre d’objectifs.la stratégie
recouvre :
-les domaines d’activités, grâce auquel l’organisation va pouvoir vivre et dans lequel elle va
opérer ;
-les compétences distinctives sur lesquelles elle fera porter tous ces efforts
• Performance
CONTROLE DE GESTION
Centre stratégique
objectifs
Mesure de la Mesure de
pertinence l’efficacité Contrôle
de
gestion
moyens résultats
Mesure de l’efficience
Centre opérationnel
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• Les dirigeants :
Dirigeant opérationnels incorporent leur jugement dans le système, adoptent les plans
d’action permettant d’atteindre les objectifs et voient leurs performances mesurées à partir de
ceci.
• Les ressources : les matières premières, l’information, les biens matériels, les
équipements, les ressources financière et les ressources immatérielles (l’innovation ,
recherche développement , formation , marketing, compétences managériales )
• Efficacité : Un système est efficace lorsqu’il permet d’atteindre les résultats les plus
proches des objectifs tracés.
• Pertinence : Pour qu’un système soit pertinent, il faut qu’il met en œuvre les moyens
lesquels adaptés en quantité et en qualité aux objectifs escomptés.
• Croissance : l’Entreprise est tenu d’améliorer sans cesse ses résultats , d’une façon
périodique
- Consommation de l’exercice
achats consommés de matières et fournitures
autres charges externes
---------------------------------------------------------------
= Valeur ajoutée
+ Subvention d’exploitation
- Impôts et taxes
- charges du personnel
---------------------------------------------------------------
= Excédent brut d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
- Autres charges d’exploitation
+ Reprises d’exploitation; transfert de charges
- Dotations d’exploitation
--------------------------------------------------------
= Résultat opérationnel
Charges exceptionnelles
l--------------------------------------------------------
= Résultat net de l’exercice
FRF négatif : l’équilibre financier n’est pas respecté des risques d’insolvabilité
sont probables.
L'escompte ne peut pas être assimilé au rabais: le rabais est lié à une opération
commerciale alors que l’escompte n’est relatif qu’à une opération financière.
Les rabais, remises et ristournes sont des réductions sur ventes accordées.
Rabais : réductions sur les prix de vente accordées aux clients en raison d’un défaut de
qualité des produits ou de non-conformité des produits avec la commande.
Remises : réductions accordées aux clients qui achètent des grandes quantités.
Ristourne : réductions sur le montant global des ventes d’une certaine période (mois,trimestre…).
Art. 306. - Par dérogation aux règles établies pour l'introduction de l'action, le
titulaire d'une créance d'un montant déterminé, liquide, échue, exigib le et constatée par
écrit, notamment par écrit sous seing privé, portant reconnaissance de dette,
engagement de paiement ou facture visée par le débiteur, peut présenter au président
du tribunal, dans le ressort duquel se trouve le domicile du débiteur, une demande
sous forme de requête en double exemplaire, comprenant :
1 - les nom, prénoms, et domicile réel ou élu du créancier, en Algérie ;
2 - les nom, prénoms et domicile réel ou élu du débiteur, en Algérie ;
3 -la dénomination, forme et siège social de la personne morale ainsi que la
qualité de son représentant légal ou conventionnel ;
4 - un exposé sommaire des motifs de la créance, ainsi que son montant.
A l'appui de la requête il sera joint tous les documents établissant la créance.
Art. 307. - Le président statue par ordonnance au plus tard dans les cinq (5) jours
du dépôt de la demande.
Si la créance lui parait établie, il ordonne au débiteur de se libérer de son montant
et des frais ;dans le cas contraire, il rejette la demande.
L'ordonnance rejetant la demande n'est susceptible d'aucun recours, sauf pour
le créancier à procéder suivant les règles établies pour l’introduction des actions.
Art. 308. - Le greffier en chef remet au créancier une expédition de l'ordonnance.
Elle est signifiée au débiteur avec commandement d'avoir à se libérer du principal
de la créance et des frais, dans un délai de quinze (15) jours.
Le commandement doit, à peine de nullité, mentionner que le débiteur peut
contester l'injonction de payer dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de
signification.
La contestation est portée en référé devant le juge qui a rendu l'ordonnance.
La contestation suspend l'exécution de l'injonction de payer.
Art. 309. - Si la contestation n'est pas introduite dans les délais fixés, l'injonction de
payer acquiert force de chose jugée ; dans ce cas, le greffier en chef octroie la formule
exécutoire à qui la demande, au vu d'un certificat de non contestation.
Toute ordonnance contenant injonction de payer, pour laquelle la formule exécutoire
n'aura pas été demandée dans l'année de sa date, sera périmée et ne produira aucun
effet.
6 - les arrêts des cours et ceux de la Cour suprême qui comportent une obligation
d'exécution ;
9 - les sentences arbitrales déclarées exécutoires par les présidents des juridictions
et déposées au greffe ;
10 - les chèques et les lettres de change après signification des protêts au débiteur
conformément aux dispositions du code de commerce ;
11 - les actes notariés, notamment ceux relatifs aux baux à durée déterminée des
locaux à usage d'habitation et de commerce, aux contrats de crédit, de prêt, de
donation, de wakf, de vente d'hypothèque et de dépôt ;
12 - les procès-verbaux de vente aux enchères publiques après dépôt au greffe ;
13 - les jugements portant vente immobilière par adjudication ;
Est considéré également comme titre exécutoire, tout autre acte ou document
auquel la loi confère cette qualité.
Art. 601. - A l'exception des cas prévus par la loi, l'exécution ne peut avoir lieu
qu'en vertu d'une
copie du titre exécutoire revêtue de la formule exécutoire suivante :
A- en matière civile :
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B - en matière administrative :
Art. 603. - Il ne peut être délivré qu'une seule copie en forme exécutoire à chaque
bénéficiaire.
Toutefois, la partie qui, avant d'avoir fait exécuter le titre, a perdu ladite copie, peut
en obtenir une
seconde par ordonnance sur requête, selon les conditions suivantes :
1 - présentation d'une requête motivée, datée et signée ;
2 - convocation régulière et à la diligence du demandeur, de toutes les parties
devant le président
de la juridiction compétente, en vue de présenter leurs observations, lesquelles sont
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consignées sur le procès -verbal annexé à la minute de l'ordonnance qui sera prononcée.
Le président de la juridiction rend dans tous les cas une ordonnance motivée.
En cas de refus, l'ordonnance peut être révisée si les conditions de délivrance sont à
nouveau réunies.
Art. 604. - Tous les titres exécutoires sont susceptibles d'exécution sur toute
l'étendue du territoire algérien.
Pour l'exécution forcée des titres exécutoires, les magistrats du ministère public sont
tenus de requérir la force publique, dans un délai maximum de dix (10) jours à dater du
dépôt de la demande de réquisition.
La demande de réquisition est inscrite sur un registre spécial tenu à cet effet. Il est
délivré un récépissé justifiant le dépôt de cette demande.
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