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EVOLUTION DE LA FONCTION TRESORERIE

(depuis 30 ans)

 Monnaies stables.
 Taux d’intérêt bas.
 Conjoncture favorable.
 Résultats des entreprises en hausse.
INSTABILITE :

 Flottement du dollar.
 Taux d’intérêt élevé.
 Taux d’inflation élevé.
 Dinar déprécié.
 Récession de la demande.
 Coût élevé des capitaux.

NOUVELLE FONCTION TRESORERIE

NOUVEAUX RISQUES

NOUVEAU METIER

NOUVEAUX OUTILS

NOUVELLES METHODES
DEFINITION ET CONTENU

Deux approches sont possibles

UNE APPROCHE STATIQUE :


La trésorerie représente les liquidités dont dispose
l’entreprise a un instant précis et qu’elle peut
immédiatement utiliser pour faire face à des
décaissements.

UNE APPROCHE DYNAMIQUE :


Cette mesure instantanée résulte de la différence
entre de nombreux flux entrant et sortant dont les
causes sont liées à la vie économique globale de
l’entreprise.

Le propre de la trésorerie est donc d’être en


perpétuel mouvement.

Son pilotage suppose par conséquent une capacité


d’anticipation sur les flux financiers et de réaction
pour procéder en permanence et rapidement à des
arbitrages.

1
TRESORERIE & FLUX

actionnaires Etat
banques
clients …

ENCAISSEMENTS

TRESORERIE

DECAISSEMENTS

actionnaires banques

fournisseurs
salariés Etat

2
DEFINITION PAR LE BAS DU BILAN

A partir des comptes qui figurent en bas du bilan, la


trésorerie se définit d’une manière analytique par son
contenu.

DEFINITION STRICTE

Pour connaître la trésorerie disponible à un instant


donné, il suffit d’additionner le solde des comptes en
banque, C.C.P., caisse, situés à l’actif et d’en
retrancher le solde des comptes bancaires situés au
passif (découvert).

La trésorerie peut être positive, elle représente alors


l’ensemble des liquidités dont dispose immédiatement
l’entreprise.

Elle peut être également négative, ce qui signifie que


l’entreprise utilise alors le découvert bancaire qui
correspond à une dette à court terme.

Cette position en date comptable de la trésorerie


doit être retraitée pour obtenir une position en date
de valeur qui reflète la véritable situation des
comptes à la banque.

3
DEFINITION EXTENSIVE

L’entreprise dispose le cas échéant dans


d’autres comptes financiers de liquidités
potentielles en particulier sous forme de
valeurs mobilières de placement (Actions,
Obligations, Sicav…) qui peuvent en quelques
heures devenir disponibles sur le compte
bancaire.

Dans une acception élargie, on peut donc


considérer que ces valeurs font partie de la
trésorerie.

4
DEFINITION
ANALYTIQUE DE LA TRESORERIE

Définition stricte : TRESORERIE =

BANQUE (Actif) + CCP + CAISSE – BANQUE (Passif)

Définition extensive : TRESORERIE =

Valeurs mobilières de placement + BANQUE (Actif)


+ CCP + CAISSE - BANQUE (Passif)

5
LE SYSTEME TRESORERIE

La trésorerie est un système de gestion :

-Ouvert ;

-Finalisé ;

-Hiérarchisé ;

-Organisé ;

-Dirigé ;

-Evalué.

6
LA COMMUNICATION AVEC LA BANQUE

Elle doit s’effectuer à plusieurs NIVEAUX :

DIRECTION GENERALE è B
ê
Politique Générale A

DIRECTEUR FINANCIER è N
ê
Emprunts Q

TRESORIER è U
ê
Financement à court terme E

7
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (1)

La gestion de trésorerie occupe une place décisive au


sein de la fonction financière d’une entreprise.
Globalement, la fonction financière doit savoir
procurer à l’entreprise les capitaux dont elle a besoin,
au moment où elle en a besoin et au moindre coût.
Simultanément, elle doit veiller à ce qu’aucune
forme des capitaux dont dispose l’entreprise ne soit
pas utilisée ou mal utilisée.
L’importance de la gestion de trésorerie tient au fait
qu’elle est solidaire de toutes les autres fonctions,
puisque tous les actes juridiques et commerciaux qui
caractérisent la vie de l’entreprise entraînent en fin
de compte un encaissement ou un décaissement.
D’une manière globale et quelque peu simpliste, on
peut d’ailleurs affirmer qu’une entreprise ne peut
exister et ne peut durer que si ses recettes
(encaissements) sont supérieures à ses dépenses
(décaissements).

8
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (2)

La Gestion de Trésorerie a plusieurs objectifs :

Eviter la situation de cessation de paiement 

De nombreuses entreprises de petite taille créées


récemment se trouvent en situation de cessation de
paiement, alors que par ailleurs leurs produits ou leurs
services sont bons et que le résultat est bénéficiaire.

Souvent l’entreprise est surprise par la croissance


trop rapide de son besoin en fonds de roulement.

Cette situation qui peut entraîner la mort juridique


de la société ne peut être évitée que s’il existe une
gestion de trésorerie prévisionnelle qui permet
d’anticiper sur le comportement des flux financiers et
de prendre à temps les mesures appropriées.

9
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (3)

Minimiser le montant des frais financiers à court terme

Les frais financiers attachés aux emprunts à moyen et


long terme résultent des décisions prises lors des
montages financiers correspondant aux programmes
d’investissement décidés par l’entreprise.

Les décisions qui peuvent conduire à leur réduction


(augmentation de capital, swap, cession d’actifs …)
dépassent le métier du trésorier.

Par contre, minimiser les frais financiers à court


terme (découvert, escompte commercial, crédits spots
…) doit être sa préoccupation quotidienne.

10
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (4)

Optimiser les Placements

Lorsque la trésorerie est excédentaire, il


convient de la placer afin d’obtenir le meilleur
rendement global en tenant compte des intérêts
et de la plus-value (ou moins-value) obtenue.

Cette optimisation doit naturellement


apprécier le risque éventuel et intégrer l’aspect
fiscal.

11
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (5)

Contrôler le fonctionnement des comptes bancaires

Contrôler d’une manière exhaustive ou par


exception suivant le cas, le fonctionnement des
comptes bancaires et des pratiques de la banque (frais
administratifs) afin de réduire les coûts fixes facturés
à l’occasion des opérations bancaires.

Il a été constaté dans plusieurs cas, que l’efficacité


de ces contrôles pouvait être dans la première année
de leur mise en œuvre supérieure au coût annuel du
trésorier (salaires + charges).

12
OBJECTIFS DE LA GESTION DE TRESORERIE (5)

Inciter les opérationnels à mieux gérer


les flux financiers

Inciter les opérationnels à mieux négocier avec


leurs interlocuteurs (clients, fournisseurs,
partenaires …) les délais de paiement et à mieux
suivre le dénouement financier des opérations
dont ils sont responsables.

13
BUDGET DE TRESORERIE

Le budget de trésorerie est la résultante de tous les


budgets d’exploitation et du budget d’investissement.

Plus généralement, il inclut les opérations en capital.

Bouclant la simulation qu’est le budget général il


permet à la D.G. de donner le feu vert aux différents
responsables budgétaires, après avoir vérifié que le
budget peut être « joué » sans compromettre
l’équilibre financier à C.T. de l’entreprise.

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GESTION DE TRESORERIE PREVISIONNELLE

Exemple d’un BUDGET DE TRESORERIE

Jan. Fév. … Cumul


EXPLOITATION
1.- Encaissements
- Ventes T.T.C.
2.- Décaissements
- Salaires
- Matières premières
- Services
-…
3.- (1-2) SOLDE D’EXPLOITATION
E.T.E.

HORS EXPLOITATION
4.- Encaissements
- Cessions d’actifs
- Emprunts nouveaux
-…
5.- Décaissements
- Investissements
- Remboursement d’emprunts
- Dividendes
-…
6.- (4-5) SOLDE HORS EXPLOITATION
E.T.H.E.
7.- (3-6) SOLDE : E.T.G.
- Du mois
- Cumulés

15
BUDGET DE T.V.A.

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil.

T.V.A. collectée

T.V.A. déductible
sur achats

T.V.A. déductible
sur investissements

T.V.A. due

Crédit T.V.A.

16
17
CARACTERISTIQUES DE L’EVOLUTION RECENTE (1)

Mondialisation des Marchés Financiers

Sous la pression d’une compétition économique et


commerciale qui traverse les frontières et grâce aux
innovations récentes réalisées dans le domaine des
télécommunications et de l’échange d’informations,
grâce à l’informatique, un marché financier mondial
tend à s’instaurer.

Il en est résulté une déréglementation et un


décloisonnement des marchés de l’argent qui a
bouleversé le métier des banquiers et des
18
intermédiaires financiers, offrant aux entreprises de
nouvelles possibilités de financement et de placement.

CARACTERISTIQUES DE L’EVOLUTION RECENTE (2)

Apparition d’une véritable ingénierie financière

Les nouvelles possibilités offertes aux entreprises


pour financer leur développement et optimiser la
gestion de leur trésorerie ont fait naître une capacité
d’innovation financière extrêmement riche et
diversifiée.

Il devient désormais aussi important de réfléchir aux


montages financiers qu’à la création d’un produit ou
d’un service.

En tirant partie au mieux des opportunités juridiques,


fiscales et financières offertes par le marché,
l’entreprise peut dans de nombreux cas améliorer le
résultat obtenu grâce à son activité industrielle et
commerciale.

19
Ce phénomène peut aboutir à un paradoxe puisqu’il
tend à inciter l’entrepreneur à abandonner son métier
de base pour se replier sur des transactions purement
financières.

Il appartient au pouvoir politique de prendre les


mesures qui concilient l’approche industrielle et un
raisonnement purement financier.

CARACTERISTIQUES DE L’EVOLUTION RECENTE (3)

Automatisation de la Gestion de Trésorerie

La généralisation de la micro-informatique et
l’apparition de progiciels de gestion de trésorerie
spécialisés donnent maintenant la possibilité au
trésorier pour un investissement modeste (inférieur à
1 MDA) de disposer d’un véritable outil de gestion des
flux financiers.
Grâce à cette organisation, il pourra suivre en valeur
au jour le jour le solde de ses comptes, procéder à des
arbitrages et transmettre des ordres de virements
automatiques, il pourra également établir une
prévision des encaissements et décaissements futurs
20
(budget de trésorerie), afin de piloter véritablement
les flux financiers en toute lucidité.
Toutes ces évolutions ont entraîné un changement
significatif dans le contenu de la fonction trésorerie et
le métier du trésorier.

DEFINITION ET CONTENU

Deux approches sont possibles

UNE APPROCHE STATIQUE :


La trésorerie représente les liquidités dont dispose
l’entreprise a un instant précis et qu’elle peut
immédiatement utiliser pour faire face à des
décaissements.

UNE APPROCHE DYNAMIQUE :


Cette mesure instantanée résulte de la différence
entre de nombreux flux entrant et sortant dont les
causes sont liées à la vie économique globale de
l’entreprise.

21
Le propre de la trésorerie est donc d’être en
perpétuel mouvement.

Son pilotage suppose par conséquent une capacité


d’anticipation sur les flux financiers et de réaction
pour procéder en permanence et rapidement à des
arbitrages.

TRESORERIE & FLUX

actionnaires Etat
banques
clients …

ENCAISSEMENTS

TRESORERIE

22

banques
DECAISSEMENTS

actionnaires
fournisseurs
salariés Etat

DEFINITION PAR LE BAS DU BILAN

A partir des comptes qui figurent en bas du bilan, la


trésorerie se définit d’une manière analytique par son
contenu.

DEFINITION STRICTE

Pour connaître la trésorerie disponible à un instant


donné, il suffit d’additionner le solde des comptes en
banque, C.C.P., caisse, situés à l’actif et d’en
retrancher le solde des comptes bancaires situés au
passif (découvert).

La trésorerie peut être positive, elle représente alors


l’ensemble des liquidités dont dispose immédiatement
l’entreprise.

23
Elle peut être également négative, ce qui signifie que
l’entreprise utilise alors le découvert bancaire qui
correspond à une dette à court terme.

Cette position en date comptable de la trésorerie


doit être retraitée pour obtenir une position en date
de valeur qui reflète la véritable situation des
comptes à la banque.

DEFINITION EXTENSIVE

L’entreprise dispose le cas échéant dans


d’autres comptes financiers de liquidités
potentielles en particulier sous forme de
valeurs mobilières de placement (Actions,
Obligations, Sicav…) qui peuvent en quelques
heures devenir disponibles sur le compte
bancaire.

24
Dans une acception élargie, on peut donc
considérer que ces valeurs font partie de la
trésorerie.

DEFINITION
ANALYTIQUE DE LA TRESORERIE

Définition stricte : TRESORERIE =

BANQUE (Actif) + CCP + CAISSE – BANQUE (Passif)

Définition extensive : TRESORERIE =

25
Valeurs mobilières de placement + BANQUE (Actif)
+ CCP + CAISSE - BANQUE (Passif)

L’ENTREPRISE
DYNAMIQUE DES FLUX (1)
doit faire face
A un instant donné, la trésorerie disponible
représente un différentiel instable entre des Flux
Entrant et des Flux Sortant.

à des avec des


BESOINS RESSOURCES

PONCTUELS ou ACYCLIQUES
- INVESTISSEMENTS
 . immeubles
 . machines  - CAPITAUX
 . brevets PROPRES 26
 . …  - EMPRUNTS
 - …
REPETITIFS ou ACYCLIQUES
 - STOCKS  - FOURNISSEURS
 -
 -…
CREANCES
 - …

DYNAMIQUE DES FLUX (2)

Ces mouvements sont de natures et d’origine diverses


puisqu’ils concernent des tiers distincts (actionnaires,
clients, fournisseurs, personnel, Etat …) et obéissent à
des règles de rotation spécifiques.

Il s’agit :
- d’une part de flux cycliques, c’est-à-dire répétitifs
correspondant à de multiples opérations liées
directement au métier de l’entreprise.

Exemple :
Encaissements : règlement des clients.
Décaissements : paiement des fournisseurs,
des salaires …

27
- d’autre part des flux acycliques, liés à des opérations
ponctuelles.

Exemple :
Encaissements : apport des actionnaires, prêt
consenti par les banques, subvention …

Décaissements : versement de dividendes,


remboursement d’un prêt, investissement, impôt sur
les bénéfices.

DYNAMIQUE DES FLUX (3)

Nature des moyens


d’Encaissement et de Décaissement

Vis-à-vis des clients, des fournisseurs et des autres


créanciers, l’entreprise doit savoir utiliser les moyens
de règlement qui lui sont favorables.

L’ordre de préférence est souvent inverse lorsqu’il


s’agit de procéder à des décaissements.

Il appartient aux services commerciaux et aux


services des achats en accord avec le trésorier de
28
savoir tirer partie au mieux des possibilités offertes à
l’entreprise.

Ces moyens de paiement offrent en effet des


conditions de sécurité, de rapidité et des coûts
administratifs sensiblement différents.

DYNAMIQUE DES FLUX (4)

Les Espèces

Payer avec des pièces et des billets est simple,


rapide et discret.

Ce mode de paiement subsiste pour les


particuliers, mais a pratiquement disparu pour les
entreprises, car il pose des problèmes de sécurité
évidents.

29
Par ailleurs, au-dessus d’un certain montant il
est interdit aux entreprises, sauf exception, de
régler en espèces.

DYNAMIQUE DES FLUX (5)

Le Chèque (1)

Il constitue un instrument de paiement très pratique


et souple.

Pour le bénéficiaire, le chèque présente plusieurs


avantages :

- Il est relativement sur en raison des sanctions


prises à l’encontre du défaut de paiement
éventuel de l’émetteur.

30
En cas de nécessité, un chèque certifié présente
une garantie quasi absolue puisque la provision
nécessaire est bloquée au profit du bénéficiaire
sous la responsabilité du banquier.

- L’entreprise peut le remettre à l’encaissement


auprès de la banque de son choix en tenant
compte de l’heure de banque pour gagner une
journée en valeur.

DYNAMIQUE DES FLUX (6)

Le Chèque (2)

Par contre, il faut prendre garde à plusieurs


inconvénients :

- L’émetteur d’un chèque argue souvent de l’organisation


informatique pour n’établir ses remises que tous les mois
ou tous les 10 jours. L’obtention d’un chèque peut donc
nécessiter de multiples relances et entraîner un coût
administratif.

- L’application par les banques de dates de valeur


différentes suivant l’origine des chèques allonge le délai
de crédit au compte de l’entreprise.

Pour le débiteur, le chèque est un mode de paiement


généralement favorable pour payer ses créanciers. 

31
- Le jour d’envoi du chèque et la banque sur laquelle il est
émis, est choisi par l’entreprise.

- Tous les retards liés aux mécanismes de compensation


(chèques hors place) aux délais postaux, à la négligence
éventuelle du destinataire profitent à l’émetteur.

Le suivi de ces décalages nécessite un travail administratif


régulier afin de comparer le solde du compte à la banque
(chèques payés) et le solde du compte banque dans la
comptabilité de l’entreprise en effectuant un
rapprochement bancaire.

DYNAMIQUE DES FLUX (7)

La Traite (lettre de change classique)

 Ce document est établi par un créancier (tireur),


qui donne l’ordre à son débiteur (tiré) de payer
un montant donné à une date précise.

Pour le tireur, ce moyen permet d’être réglé à


une date convenue à l’avance et même
d’anticiper le règlement en escomptant la
traite.

Ce mode d’encaissement peut donc devenir un


instrument de crédit à court terme.
32
Il présente deux inconvénients majeurs :

- des frais de manipulation sont prélevés par la


banque pour chaque traite ;

- les délais d’acheminement et de traitement


sont souvent longs (+ 4 jours en général en
date de valeur).

DYNAMIQUE DES FLUX (8)

Le Billet à Ordre

 Il est émis par le débiteur et non par le


créancier comme c’était le cas pour la traite.

Il permet de régler des dettes commerciales mais


également des dettes financières.

33
Le billet à ordre relevé (BOR) traité en
informatique comme la LCR remplace
progressivement le billet à ordre classique.

DYNAMIQUE DES FLUX (9)

Le Virement Bancaire (1)

 Ce mode de règlement est particulièrement


simple et sûr.

L’initiative appartient au débiteur qui donne


ordre à sa banque de virer un certain montant
au compte en banque de son créancier.

34
Les entreprises utilisent le plus souvent cette
procédure pour régler les salaires de leur
personnel ou pour équilibrer leurs comptes tenus
dans différentes banques (virements
d’équilibrage).

DYNAMIQUE DES FLUX (10)

Le Virement Bancaire (2)

Plusieurs formes de virement sont appropriées à des


besoins spécifiques :

- Virements télégraphiques :
transfert de fonds rapides (Algérie et étrangers).

- Virements permanents :

35
alimentation d’un compte par un autre compte,
pour un montant fixé à des dates précises
répétitives.

- « Virements Banque d’Algérie » :


ce type de virement est émis par une banque à
l’ordre d’une autre banque, la compensation
s’effectuant directement sur le compte de chacune
d’elle à la Banque d’Algérie.

DYNAMIQUE DES FLUX (11)

Le Virement Bancaire (3)

Ces opérations effectuées en valeur jour et


sans commission de mouvement ne peuvent
être réalisées pour le compte d’une entreprise
que pour des montants significatifs. 

36
Pour les trésoriers d’entreprise, le virement
constitue un moyen de transfert de fonds
rapide, sûr et souvent gratuit entre les sociétés
d’un même groupe, entre une société et un
pool de trésorerie, ou entre les différents
comptes d’une même société.

DYNAMIQUE DES FLUX (12)

Le Prélèvement

L’avis de prélèvement permet à un créancier


d’obtenir le règlement d’une dette par prélèvement
direct sur le compte bancaire de son débiteur.

Celui-ci doit avoir remis à sa banque un accord


permanent de payer les avis de prélèvement émis par
un créancier donné.

37
Ce mode de paiement est particulièrement utilisé par
les organismes publics (SONELGAZ, A.P., A.T., Trésor
Public …).

Le fournisseur a l’initiative du règlement et est


certain d’être crédité à la date choisie.

Il simplifie au maximum les opérations


administratives et comptables qui lui incombent.

Le client n’a aucune formalité à subir, une fois qu’il a


donné son accord initial, mais il doit contrôler a
posteriori les factures correspondantes et surtout
veiller à approvisionner son compte.

DYNAMIQUE DES FLUX (13)

Les Cartes de Paiement et de Crédit

Les cartes de paiement permettent à leur titulaire de


régler des achats chez des commerçants et
prestataires de services agréés par l’organisme
émetteur sur simple présentation d’une carte.

Ce mode de paiement est très utilisé par les


particuliers pour régler leurs achats personnels ou
retirer des billets dans des distributeurs automatiques.
38
Certaines entreprises délivrent à leur personnel des
cartes de paiement pour régler leurs frais de
déplacement et autres charges professionnelles.

Il en résulte un travail de pointage et de contrôle


souvent lourd pour les services comptables de
l’entreprise.

39
LE SYSTEME TRESORERIE

La trésorerie est un système de gestion :

-Ouvert ;

-Finalisé ;

-Hiérarchisé ;

-Organisé ;

-Dirigé ;

-Evalué.

40
EVOLUTION DE LA FONCTION TRESORERIE
(depuis 30 ans)

Environnement STABLE et FAVORABLE :

 Monnaies stables.
 Taux d’intérêt bas.
 Conjoncture favorable.
 Résultats des entreprises en hausse.
INSTABILITE :

 Flottement du dollar.
 Taux d’intérêt élevé.
 Taux d’inflation élevé.
 Dinar déprécié.
 Récession de la demande.
 Coût élevé des capitaux.

NOUVELLE FONCTION TRESORERIE

NOUVEAUX RISQUES

NOUVEAU METIER

NOUVEAUX OUTILS

NOUVELLES METHODES

41
Pour précéder à des ARBITRAGES,
le TRESORIER doit :

Partir d’une SITUATION DE TRESORERIE :


 A JOUR et FIABLE

DEFINIR la SITUATION PROBABLE


 des prochains jours et des décades suivantes

SIMULER DIFFERENTS SCENARIOS


 de décisions possibles

CALCULER L’INCIDENCE NETTE


 de chaque scénario

 DECIDER

42
LES PLACEMENTS A COURT TERME (1)

La palette des instruments financiers dont


disposent les trésoriers pour placer des
disponibilités à C.T. diffère d’un pays à un autre.

Cependant, plusieurs règles de bons sens


doivent être respectées :

- ne pas spéculer avec des capitaux d’exploitation


momentanément disponibles ;

- Eviter de prendre des risques en jouant avec les


parités monétaires ou la mobilité des taux.

43
LES PLACEMENTS A COURT TERME (2)

Pour choisir entre différentes formules de


placements, il convient au préalable de définir
l’objectif global recherché en combinant :

- la sécurité financière globale ;


- la liquidité minimale ;
- la rentabilité des placements ;
- la situation fiscale de l’entreprise.

A partir du tableau prévisionnel des excédents et de leur durée, la comparaison peut être facilitée en
étudiant :

ATTENTION aux RISQUE pris sur les PLACEMENTS


Le RISQUE porte-il sur le CAPITAL ?

(actions, billets de trésorerie…).

Le RISQUE porte-il uniquement sur le MONTANT



des INTERETS ?

LES PLACEMENTS A COURT TERME (3)

44
 Les moyens de placement sur lesquels il n’existe
aucun risque sur le capital.

Si les placements sont de même durée, on comparera


le taux de rendement réel obtenu en intégrant dans le
calcul :
- le taux nominal ;
- le nombre de jours en valeur pendant lesquels les
fonds sont utilisés ;
- les commissions ou frais fixes ;
- la date de perception des intérêts.

Lorsque les placements sont de durées différentes,


il est normal d’obtenir un taux de rendement plus
élevé pour des durées longues, mais l’entreprise
risque de diminuer sa flexibilité.

45
MODES DE FINANCEMENT
en dehors du circuit bancaire (1)

La première source de financement à laquelle les


entreprises ont recours est évidemment le crédit
fournisseur (60 à 90 jours en moyenne).

Dans la plupart des cas, il contribue à financer


partiellement les stocks et les créances, et donc à
diminuer le besoin en fonds de roulement en retardant
le règlement des factures dues aux fournisseurs.

Dans certains métiers (distribution, par exemple) ce


crédit est générateur d’une trésorerie positive
permanente qui peut-être placée.

Il est également important de savoir utiliser les


acomptes versés par les clients.

46
MODES DE FINANCEMENT
en dehors du circuit bancaire (2)

Il ne faut pas OUBLIER


2 crédits à court terme « GRATUITS »

 CREDIT FOURNISSEUR

 ACOMPTES VERSES PAR LES CLIENTS

47
LES CREDITS PROPOSES PAR LE SYSTEME BANCAIRE
(1)

Plusieurs formules de crédit proposées par les banques


sont fondées sur le montant des créances
commerciales :

 Escompte commercial :
L’entreprise cède à la banque les traites qu’elle a
reçues de ses clients et dispose de la trésorerie
correspondante.

C’est donc une manière pour elle d’accélérer


l’encaissement des créances.

 Crédit de mobilisation de créances commerciales :


C’est un crédit global accordé au vu de l’ensemble
des créances commerciales et qui n’est pas
matérialisé par des traites endossées.

La même possibilité est offerte pour des créances


sur l’étranger.

48
LES CREDITS PROPOSES PAR LE SYSTEME BANCAIRE
(2)

 Crédit global d’exploitation :


Lorsque la situation financière de l’entreprise est
saine et qu’un climat de confiance règne entre elle
et la banque, cette dernière peut lui consentir un
crédit global qui lui servira à financer une partie de
son besoin en fonds de roulement.

Il s’agit pratiquement d’une autorisation de


découvert consentie au taux de l’escompte et
garantie, le cas échéant, par un certain montant de
traites.

49
LA COMMUNICATION AVEC LA BANQUE

Elle doit s’effectuer à plusieurs NIVEAUX :

DIRECTION GENERALE  B

Politique Générale A

DIRECTEUR FINANCIER  N

Emprunts Q

TRESORIER  U

Financement à court terme E

50
POOL DE TRESORERIE

 Une méthode plus simple et largement répandue


consiste à créer un pool de trésorerie dont la gestion
est assurée par la HOLDING.

Une convention de pool de trésorerie doit être mise


en place.

 Chaque société étant libre d’y adhérer ou non.

 Il appartient ensuite à chaque société de décider


de virer au compte du Pool de trésorerie du groupe
ses disponibilités.

 Des produits financiers diminués de frais de gestion


sont ensuite versés en fin de chaque trimestre à
chaque société en fonction du montant et de la
durée des dépôts.

51
LE FRONT OFFICE
Rôle :
Intervenir sur les marchés de capitaux.

LE BACK OFFICE
Rôle :
S’occupe de la gestion administrative de
la trésorerie, contrôle le respect des
procédures, confirme les opérations et
met à jour les positions.

52
BUDGET DE TRESORERIE

Le budget de trésorerie est la résultante de tous les


budgets d’exploitation et du budget d’investissement.

Plus généralement, il inclut les opérations en capital.

Bouclant la simulation qu’est le budget général il


permet à la D.G. de donner le feu vert aux différents
responsables budgétaires, après avoir vérifié que le
budget peut être « joué » sans compromettre
l’équilibre financier à C.T. de l’entreprise.

53
BUDGET DE T.V.A.

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil.

T.V.A. collectée

T.V.A. déductible
sur achats

T.V.A. déductible
sur investissements

T.V.A. due

Crédit T.V.A.

54
LES CREDITS D’EXPLOITATION

Ce sont des crédits qui ont pour support une


opération d’exploitation (achats, stockage,
production et ventes).

On distingue :

 Le crédit fournisseur.

 L’escompte.

 Les crédits sur marchandises :

- avance sur marchandises ;

- warrantage.

55
AVANCES SUR MARCHANDISES
L’entreprise qui détient des marchandises en stock
peut demander à son banquier une avance sur
marchandises.

Cette avance sera la plupart du temps garantie sur


les marchandises qui seront donc affectées en gage au
niveau de la banque ou l’entreprise ou un magasin
général.

Les principaux crédits utilisables pour le financement


des stocks sont :

 Le warrantage qui consiste à nantir un prêt à


court terme sur un stock.

 Des crédits spécialisés pour couvrir des stocks de


matériel ou d’équipement qui entrent dans le
cadre des marchés publics ou des marchés à
l’exportation.

56
LE BANQUIER UN FOURNISSEUR PARMI D’AUTRES

 Développer la relation de partenariat


Entreprise/Banque.

 Sur le plan technique, une banque unique


représente une solution optimale.

Les raisons sont :

- Contrôle des opérations bancaires et rapprochements


avec la comptabilité générale simplifiés ;

- Prévisions de trésorerie en valeur et arbitrages


quotidiens facilités ;

- Relations personnalisées entre le trésorier et son


interlocuteur à la banque ;

- Poids économique important puisque tous les flux


financiers passent par une seule banque ce qui doit
permettre d’obtenir des conditions plus favorables.

57
LES CONDITIONS D’OBTENTION DE MEILLEURES
CONDITIONS DE BANQUE

Pour obtenir les meilleures conditions (taux, dates


de valeur, commissions…), le trésorier peut faire
prévaloir certains atouts :

- Le secteur d’activité et le type de métier ;

- Le volume du chiffre d’affaires ;

- Le taux de croissance de l’activité ;

- Les particularités des flux (devises) ;

- La santé financière de l’entreprise ;

- La nature des besoins de financement


(L.T. ; M.T. ; C.T.).

58
BILLET DE TRESORERIE

C’est un billet financier signé par une entreprise


au profit d’une banque pour des durées de 15
jours à 3 mois.

Seuls les très grandes entreprises peuvent


émettre des Billets de  Trésorerie.

59
LE WARRANTAGE
Lorsqu’une entreprise dépose des marchandises
dans un magasin général on lui remet un
document appelé ;

RECEPISSE-WARRANT
Ce document comprend deux parties :

La première :
appelée récépissé qui atteste du dépôt des
marchandises.

La seconde :
appelée warrant qui pourra permettre à
l’entreprise d’obtenir une avance de sa banque
(escompte du warrant à l’ordre de la banque).

60
L’AFFACTURAGE

Est une technique de plus en plus répandue par

laquelle sont transférés à un factor le

recouvrement des créances et la couverture des

risques d’insolvabilité contre paiement d’une

commission dont le montant moyen est de 1 à

2,5% du C.A. T.T.C. suivant la nature des tâches

et des risques assumés.

61
ACTION SUR L’E.T.E.

Niveau de C.A. Cycle financier

Marge de Croissance
contribution C.A.

Frais de structure

B.F.R.

E.B.E.

E.T.E.

Comment agir sur l’E.T.E. ?


1. Agir sur l’E.B.E. :
 Niveau d’activité (CA).
 Contribution de l’activité (M/CV).
 Niveau des frais de structure spécifiques.
2. Agir sur l’B.F.R. :
 Croissance de l’activité.
 Réduire le cycle financier.
62
E.B.E. – E.T.E. – C.A.F.

E.B.E. - Trésorerie d’exploitation potentielle.


- Production globale – consommations en
Exédent brut
provenance de tiers + subventions d’exploitation –
d’exploitation
impôts, taxes et versements assimilés – charges
de personnel.
E.T.E. - Trésorerie d’exploitation réelle.
- Produits d’exploitation encaissés – Charges
Exédent de
d’exploitation décaissées.
trésorerie
d’exploitation
Exemple : Ventes de l’année (T.T.C.) : 2000 KDA
Achats de l’année (T.T.C.) : 1000 KDA
Clients début d’année : 400 KDA
Clients fin d’année : 500 KDA
Fournisseurs début d’année : 150 KDA
Fournisseurs fin d’année : 300 KDA
 Encaissements d’exploitation : 2000+400-500 =1900
 Décaissements d’exploitation : 1000+150-300 = 850
 E.T.E. 1900 – 850 =1050
= E.B.E. – Variation du B.F.R.E.
C.A.F. = Trésorerie potentielle globale (toutes opérations :
exploitation, financières, exceptionnelles et
Capacité répartition).
d’autofinance-
ment globale E.B.E. + Autres produits encaissables – Autres
= charges décaissables.

63
TRESORERIE
Centre de coûts discrétionnaires

Budget B.B.Z. :

 Coût du personnel.

 Coût du traitement de l’information.

 Frais de déplacement.

 Frais de service (Tél., fax, consommables).

 Frais d’étude et de conseil.

Objectif :

 Respect de budget.

64
Finance : Centre de profit.

Objectif : Maximisation de la marge de


contribution.

Produits financiers 
Marge de
- Frais financiers 
contribution 
: - Coût de fonctionnement
Marge de contribution

65
FINANCE
Centre de coûts discrétionnaires

1. Respect du budget coût fonctionnement.


2. Minimisation des frais financiers.

3. Ratios :

Frais financiers
≤ 0,02
Valeur ajoutée

Dettes bancaires
< 0,1
D.C.T.

66
LE MANAGER FINANCIER

 Fixe les objectifs de son équipe.

 Fixe les sous-objectifs.

 Réparti les tâches.

 Etabli les méthodes de travail.

 Motive son équipe.

 Coordonne les activités.

 Contrôle les résultats.

 Prend les décisions.

67
LES CARACTERISTIQUES
DES MARCHES MONETAIRES

Un marché national :
 Négociation de titres libellés dans la monnaie
nationale ;

 Régulé par la banque centrale.

Un marché dématérialisé :
 Les transactions ne s’effectuent pas en un lieu
précis : relation à distance, usage du télex,
fax… .

Un marché de transaction à court terme :


 Par opposition au marché financier ;

68
 Cependant, le décloisonnement des marchés de
capitaux a nettement amoindri en clivage court
et long terme.

GESTION COURANTE
Gestion de la trésorerie
(Evaluation des besoins)

CREANCES ENGAGEMENTS ENGAGEMENTS


LIQUIDES RECUS A VENIR

DISPONIBILITES TO T1 T2 T3

DETTES ENGAGEMENTS ENGAGEMENTS


EXIGIBLES DONNES A VENIR

EVENEMENTS : QUASI-
CERTAINS PROBABLES ALEATOIRES
ECHEANCES : CONNUES ESTIMEES INCONNUES
Une insuffisance imprévue de liquidité peut
entraîner des crédits coûteux.

 Un excédent de trésorerie durable


constitue un emploi improductif.

69
La fréquence de mise à jour dépend de
l’activité des entreprises.
 Elle doit être au moins mensuelle.
 Elle peut être bimensuelle, décadaire… .

Le Coût Des Différents Crédits à Court Terme

Chaque crédit à Court Terme à :


 Un Coût apparent : Le taux d’intérêt nominal.

 Un coût réel : supérieur au taux nominal qui


tient compte :
- des dates de valeur (mise à disposition et
remboursement des fonds) ;

- de la commission de mouvement de compte ;

- des frais fixes (commission d’endos, de


confirmation, du plus fort découvert) ;

- du mode de décompte de l’agio


(précomptés ou post comptés) ;

- de l’incidence des 360 jours bancaires au lieu


de 365 jours calendaires.
70
Seul un calcul détaillé permet donc d’obtenir
le taux réel d’un crédit en fonction des
caractéristiques précisées dans le contrat
proposé.

LE DECOUVERT

 Crédit consenti par le banquier à son client en


l’autorisant à rendre son compte débiteur dans
une certaine limite et pendant une certaine
période.

 Le terme peut également désigner le montant


ainsi autorisé du solde débiteur du client.

 Le découvert est donc une espèce d’avance.

 Sa caractéristique est d’être coûteux car la


banque ne peut pas se refinancer.

Crédit De Campagne

Pour les activités saisonnières dont la majeure


partie des achats ou des ventes est bloquée sur
une période définie de l’année.

71
Billet De Trésorerie

C’est un billet financier signé par une entreprise


au profit d’une banque pour des durées de 15
jours à 3 mois. Seuls les très grandes entreprises
peuvent émettre des Billets de Trésorerie.

Les Crédits Proposés Par Le Système Bancaire

Plusieurs formules de crédit proposées par les banques


sont fondées sur le montant des créances
commerciales :
Escompte commerciale 
L’entreprise cède à la banque les traites qu’elle a
reçues de ses clients et dispose de la trésorerie
correspondante. C’est donc une manière pour elle
d’accélérer l’encaissement des créances.

Crédit de mobilisation de créances commerciales


C’est un crédit global accordé au vu de l’ensemble des
créances commerciales et qui n’est pas matérialisé
par des traites endossées. La même possibilité est
offerte pour les créances sur l’étranger.

Crédit global d’exploitation


Lorsque la situation financière de l’entreprise est
saine et qu’un climat de confiance règne entre elle et
72
la banque, cette dernière peut lui consentir un crédit
global qui lui servira à financer une partie de son
besoin en fonds de roulement. Il s’agit pratiquement
d’une autorisation de découvert consentie au taux de
l’escompte et garantie, le cas échéant, par un certain
montant de traites.

Vue Globale Des Besoins A Court Terme

 D’une manière générale, l’entreprise peut avoir


besoin de financer :

- des stocks ;
- des créances (marché local + exportation).

 En dehors de ces crédits particuliers, l’entreprise a


recours à des concours bancaires à caractère global
pour faire face aux insuffisances de trésorerie sur
courte période.

73
Choix Des Crédits A Court Terme

 Les crédits à C.T. répondent au souci de


combler les décalages entre les encaissements
et les décaissements. Il s’agit donc de couvrir
des besoins variables de court durée.

 Pour choisir parmi les nombreux crédits


possibles plusieurs critères entrent en jeu :

- la durée du besoin financier ;


- le coût réel du crédit ;
- le taux d’indexation proposé (TBB, TMM, TMO) ;
- la nature du taux (fixe ou variable) ;

74
- l’utilisation du crédit (stocks, clients, …).

Les Obligations Cautionnées

 Les obligations cautionnées permettent à


l’entreprise de s’acquitter de certains impôts
surtout la T.V.A. au moyen d’effet à 60, 90 ou
120 jours d’échéance à concurrence d’un
plafond déterminé par avance :

Le coût des obligations cautionnées se compose :

- de l’intérêt ;
- de la commission du receveur des impôts ;
- de la commission de cautionnement bancaire ;
- du timbre fiscal.

75
N.B. : En cas de non-paiement à l’échéance, le
taux d’intérêt légal est applicable.

Les Crédits D’Exploitation


Ce sont des crédits qui ont pour support une
opération d’exploitation (achats, stockage,
production et ventes).

On distingue :
- le crédit fournisseur ;
- l’escompte ;
- les crédits sur marchandises :
. avance sur marchandises ;
. warrantage.

Avances Sur Marchandises


L’entreprise qui détient des marchandises en stock
peut demander à son banquier une avance sur
marchandises.

76
Cette avance sera la plupart du temps garantie sur
les marchandises qui seront donc affectées en gage
au niveau de la banque ou l’entreprise ou un
magasin général.

Les principaux crédits utilisables pour le financement


des stocks sont :

- Le warrantage qui consiste à nantir un prêt à


court terme sur un stock ;

- Des crédits spécialisés pour couvrir des stocks


de matériel ou d’équipement qui entrent
dans le cadre des marchés publics ou de
marché à l’exploitation.

77
L'ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE (1)

I.- Principe :
La régularisation comptable par l'état de
rapprochement consiste à mettre en parallèle la
comptabilité de l'entreprise et la comptabilité de la
banque pour comparer les soldes et relever les
différences et leur identité.

II.- Caractéristiques :
1.L'état de rapprochement peut être établi en fin
de mois, en fin de trimestre ou en fin d'année,
en raison du volume d'opérations et de
l'organisation comptable de l'entreprise.

2.L'état de rapprochement est effectué avec


l'extrait de compte ou relevé de compte
bancaire d'une part et d'autre part avec le
compte banque ou C.C.P. du grand livre.

78
3.Les opérations non comptabilisées dans le
compte de l'entreprise sont à prendre en
considération pour la régularisation du solde
dans la mesure ou ils constituent des émissions,
des erreurs du montant ou des frais financiers.

4.Les soldes rapprochés et rectifiés dans les


comptabilités de l'entreprise et de la banque
doivent déterminer des montants identiques.

L'ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE (2)

III.- Procédures de rapprochement :


Les montants débiteurs dans les comptes de
l'entreprise sont des montants créditeurs dans les
comptes de la banque.

Les montants créditeurs dans les comptes de


l'entreprise sont des montants débiteurs dans les
comptes de la banque.

Le solde débiteur au niveau de l'entreprise doit être


un solde créditeur au niveau de la banque.

En conséquence le pointage ou le classement des


opérations enregistrées de part et d'autre doit être
effectué par opposition.

IV.- Application :
79
A la date du 31.12.04 le comptable de l'entreprise
ALPHA effectue l'état de rapprochement bancaire du
mois de Novembre 2004.

 La comptabilité de l'entreprise ALPHA fait ressortir


un solde B.E.A. débiteur de 18.250,00 DA.
La comptabilité de la B.E.A. fait ressortir un solde
entreprise ALPHA créditeur de 14.800,00 DA.

L'ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE (3)

Dans nos livres, le compte bancaire B.E.A. du mois de


Novembre se présente comme suit :

M o n t a n t s
Date Libellé Solde
Débit Crédit Débiteur
Rapport 4.500,00 4.500,00
05/11 Chèque CPA remis à l'encaissement 50.000,00 54.500,00
10/11 Chèque BADR remis à l'encaissement 106.250,00 160.750,00
20/11 Chèque BEA remis pour paiement à 110.000,00 50.750,00
notre fournisseur
30/11 Chèque BDL paiement fournisseur 32.500,00 18.250,00

TOTAUX 160.750,00 142.500,00 18.250,00

L'extrait du compte Bancaire remis par la BEA du


mois de Novembre se présente comme suit :

M o n t a n t s
Date Libellé Solde
Débit Crédit créditeur
Rapport 4.500,00 4.500,00
80
12/11 Chèque n°247200 paiement Frs. 36.400,00 31.900,00
14/11 Intérêts bancaires 600,00 32.500,00
20/11 Taxe sur prestations 850,00 33.350,00
25/11 Frais financiers accréditif 1.800,00 35.150,00
28/11 Chèque CPA encaissé 49.950,00 14.800,00
TOTAUX 39.650,00 54.450,00 14.800,00

L'ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE (4)

S o l u t i o n:
Compte tenu des informations contenues dans l'extrait de
compte de la B.E.A. les régularisations dans la comptabilité
de l'entreprise vont être effectuées sur la base de l'état de
rapprochement du mois de Novembre 2004.

A.- ETAT DE RAPPROCHEMENT :


Etat de rapprochement B.E.A. Novembre 2004
Dans nos livres Livres de la banque
Comptabilité entreprise ALPHA Comptabilité BEA
Date Libellé Débit Crédit Date Libellé Débit Crédit
30/11 Solde 18.250,00 30/1 Solde 14.800,00
12/11 Chèque n°247200 36.400,00 1 Chèque BADR 106.250,00
Règlement 10/1 remis à
12/11 fournis. 600,00 1 l'encais. 110.000,00
18/11 Intérêts bancaires 850,00 Chèque BEA
25/11 Taxe sur 1.800,00 20/1 paiement frs. 32.500,00
28/11 prestations 50,00 1 Chèque BDL
Frais accréditifs Paiement frs.
Différence 30/1
d'encais. 1
Chèque CPA
Totaux 18.250,00 39.700,00 Totaux 142.500,00 121.050,00
Solde débiteur 21.450,00 Solde créditeur 21.450,00
39.700,00 39.700,00 142.500,00 142.500,00

81
B.- REMARQUES :
Dans nos livres, nous pouvons reprendre les totaux antérieurs débit et
crédit ou bien le solde débiteur dans une première phase.

Nous enregistrons toutes les opérations omises et rectifions les


opérations renfermant des erreurs, dans une deuxième phase. Pour
déterminer le solde exact, du compte en fin de période, nous devrons
établir la différence entre : le total débit et le total crédit du compte
B.E.A. dans nos livres.

L'ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE (5)

Dans les livres de la banque, nous pouvons reprendre les


totaux antérieurs débit et crédit ou bien le solde créditeur
dans une première phase. Nous enregistrons toutes les
opérations omises par la banque et éventuellement nous
entreprenons les rectifications d'erreurs dans une deuxième
phase.

Pour déterminer le solde exact du compte en fin de période,


nous devons établir la différence entre le total débit et le
total crédit du compte BEA dans les livres de la banque.

Le rapprochement doit aboutir à retrouver dans les comptes


réciproques un solde identique.

C.- REGULARISATIONS COMPTABLES :


Les régularisations comptables sont à établir dans la
comptabilité de l'entreprise ALPHA et uniquement dans la
comptabilité ALPHA.
30/12/04
401 Fournisseurs 36.400
512 BEA 36.400
Règlement fournisseur par chèque n°242200
82
suivant état de rapprochement

6271 Commission ouverture de crédit 1.800
6272 Frais de banque et de recouvrement 850
661 Intérêts bancaires 600
512 BEA 3.250
Frais financiers divers suivant état
d° de rapprochement
6273 Frais sur titres 50
512 BEA 50
Différence d'encaissement sur chèque CPA
Suivant état de rapprochement

GESTION DE TRESORERIE PREVISIONNELLE

Exemple d’un BUDGET DE TRESORERIE

Jan. Fév. … Cumul


EXPLOITATION
1.- Encaissements
- Ventes T.T.C.
2.- Décaissements
- Salaires
- Matières premières
- Services
-…
3.- (1-2) SOLDE D’EXPLOITATION
E.T.E.

HORS EXPLOITATION
4.- Encaissements
- Cessions d’actifs
- Emprunts nouveaux
-…
5.- Décaissements
- Investissements
- Remboursement d’emprunts
83
- Dividendes
-…
6.- (4-5) SOLDE HORS EXPLOITATION
E.T.H.E.
7.- (3-6) SOLDE : E.T.G.
- Du mois
- Cumulés

LES CONDITIONS DE TAUX D’INTERET

Dans les contrats figure toujours le taux apparent


d’un prêt mais il est important de toujours calculer le
taux réel en tenant compte des frais fixes, des dates
de mise à disposition des fonds, des dates de
remboursement et du coût des assurances.

Le taux réel d’un crédit résulte en général de la


combinaison de plusieurs paramètres :

LE TAUX DE BASE BANCAIRE

Ce taux que les anglo-saxons appellent le PRIME RATE


correspond à un prix de vente de base des crédits qui
sert de référence entre les banques pour la
tarification des crédits à court terme.

LE TAUX DU MARCHE MONETAIRE

84
Le marché monétaire représente les transactions que
les banques et organismes de crédit effectuent
directement entre eux.

Ainsi, chaque jour, les établissements financiers


négocient en liaison directe des placements ou des
emprunts à un taux qui se définit au fil des
transactions.

85

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