MEMOIRE OFFICIEL FREDDY FADILATH - 1final Déja Corrigé AK Page de Garde Apres Soutenance

REPUBLIQUE DU BENIN
***************
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
***************
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
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ECOLE NATIONALE D’ECONOMIE APPLIQUEE ET DE MANAGEMENT
***************
MEMOIRE DE LICENCE PROFESSIONNELLE
Option : Sciences de Gestion Spécialité : Gestion Financière et Comptable
Thème :
ANALYSE DE LA QUALITE DE LA MISSION D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (PME) A L’ERE DE LA DIGITALISATION :
CAS DU CABINET SECA.CMAF
Réalisé par :
Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI
Sous la direction de :
Maitre de Stage Directeur de Mémoire
M. Ernest SOUROU M. Moutaïrou ADEGNIKA
Expert-Comptable diplômé Enseignant-chercheur à l’ENEAM/UAC
Directeur du Cabinet SECA.CMAF
Février 2022
Analyse de la qualité de la mission d’assistance comptable aux petites et
moyennes entreprises (PME) à l’ère de la digitalisation : Cas du cabinet SECA.CMAF
Avertissement
L’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) n’entend

donner ni approbation, ni improbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces
opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.

i
Approbation
Nous certifions que le présent mémoire a été réalisé par Fadilath A. BOURAIMA et Freddy L.
NONONSI
Il est arrivé à terme et peut être soutenu devant un jury.
Cotonou, le
Maître de stage : Directeur de mémoire :
M. Ernest SOUROU M. Moutaïrou ADEGNIKA
Expert-Comptable diplômé Enseignant-chercheur à l’ENEAM/UAC
Directeur du cabinet SECA.CMAF

ii
Dédicace
➢ A ma chère mère, YESSOUFOU Aérath
➢ A mon cher père, OLOUKOUEOU B. Issiaka
Fadilath A. BOURAIMA

iii
Dédicace
➢ A mon cher père, NONONSI B. Claude
➢ A ma chère mère, ALLADAGNIWEKE Ghislaine
➢ A mon frère, NONONSI Darren
Freddy L. NONONSI

iv
Remerciements
« Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance »
A travers cette citation de Jean Bruyère, nous voulons exprimer toute notre gratitude à toutes
ces personnes sans le concours de qui ce travail ne saurait connaitre un aboutissement.
En occurrence :
➢ M.Albert N.HONLONKOU, Directeur de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et

de Management (ENEAM) ;
➢ Monsieur Théophile K. DAGBA, Ph.D., Maître de conférences, Directeur Adjoint de
l’ENEAM ;
➢ Monsieur Moutaïrou ADEGNIKA, Enseignant-chercheur à l’ENEAM/UAC, notre
directeur de mémoire ;
➢ Monsieur Ernest SOUROU, notre maître de stage pour son orientation et ses conseils ;
➢ Tout le personnel administratif et enseignant de l’ENEAM ;
➢ Tout le personnel de SECA.CMAF BENIN ;
➢ Tous nos camarades de la promotion 2017-2018 de la filière gestion financière et
comptable de l’ENEAM ;
➢ Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce mémoire de fin de
cycle ;
➢ Les membres du Jury qui ont accepté d’apprécier et de l’enrichir par leurs observations
et contributions.

v
SIGLES ET ACRONYMES
SECA.CMAF Société d’Expertise Comptable et Audit. Conseil Management Audit en Formation
PME Petites et Moyennes Entreprises
OECCA Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés
A.U OHADA Acte Uniforme relatif à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
GIE Groupement d’Intérêt Economique
OHADA Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
SYSCOHADA Système Comptable relatif à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires
IFRS International Financial Reporting Standards
AUDCIF Acte Uniforme relative au Droit Comptable et à l’Information Financière
PE Petites Entreprises
ME Moyennes Entreprises

vi
PAPME Promotion et Appui aux Petites et Moyennes Entreprises
PADME Projet d’Appui au Développement des Micro-Entreprises
HT Hors Taxe

vii
LISTE DES TABLEAUX
Numéros Intitulés Pages
1.1 Fiche signalétique du cabinet SECA.CMAF 4
1.2 Tableau d’analyse SWOT du cabinet 12
2.1 Tableau de bord 16
3.1 Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 1 33
3.2 Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 2 34

viii
RESUME
Les entreprises confient une partie ou la totalité de leurs activités à des prestataires de services
(cabinets) pour leur gestion : c’est l’assistance comptable. Lors de la réalisation de la mission
de l’assistance comptable, il faut une rigueur aussi bien au niveau de l’entité cliente (comme
les PME) que du prestataire de service. Cette mission a pour but l’établissement des Etats
Financiers de fin d’exercice qui traduisent l’image fidèle des comptes du client. Au vu des
difficultés que rencontrent les PME lors de l’élaboration de leurs Etats Financiers, elles font
appel aux cabinets d’expertises comptables qui établissent leurs Etats Financiers et contrôlent
leurs comptes. Face à une révolution informatisée dans tous les domaines notamment de la
gestion, les cabinets pour s’assurer de leur efficacité et rapidité doivent s’approprier des
nouvelles méthodes de digitalisation pour renforcer leur mission.
C’est dans cette optique que pour notre rédaction nous avons choisi le thème : Analyse de la
qualité de la mission d’assistance comptable aux petites et moyennes entreprises (PME) à l’ère
de la digitalisation : Cas du cabinet SECA.CMAF.
ABSTRACT
The companies entrust part or all of their activities to services providers (firms) for their
management : this is accounting assistance. When carrying out the mission, rigor is required
both at the level of the service client entity (such as SMEs) and of service provider. The purpose
of this mission is to etablish the financial statements at the end of the financial year the faithful
image of the client’s accounts. In view of difficulties encountered by SMEs when drawing up
their financial statements, they call on accounting firms which draw up their financial statement
and control their accounts. Faced with a revolution computerized in all areas including
management, firms to ensure their efficiency and speed must appropriate new methods of
digital technologies to strengthen their mission.
It is with this in mind that for our writing we have chosen the theme Analaysis of the quality of
the accounting assistance mission in the era of digitalization : Case of cabinet SECA.CMAF.

ix
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................ 1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONEL DU CABINET SECA.CMAF ............................................ 2
1.1-PRESENTATION DU CABINET SECA.CMAF ................................................................................ 3

1.2- CADRE ENVIRONNEMENTAL DU CABINET SECA.CMAF............................................................... 7
1.3- DEROULEMENT DU STAGE ET ANALYSE SWOT ........................................................................ 10
CHAPITRE II : FONDEMENT THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE SUR LA MISSION

D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX PME A L’ERE DE LA DIGITALISATION ............................. 13
2.1-ENJEU DE L’ETUDE ............................................................................................................... 14

2.2-CLARIFICATION CONCEPTUELLE ET REVUE DE LITTERATURE .......................................................... 17
2.3- METHODOLOGIE DE L’ETUDE ................................................................................................ 29
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET SUGGESTIONS MANAGERIALES SUR LA

MISSION D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX PME A L’ERE DE LA DIGITALISATION .............. 32
3.1- PRESENTATION DES RESULTATS ............................................................................................. 33

3.2- ANALYSE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES ............................................................................ 34
3.3- SUGGESTIONS ET CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE.................................................................... 35
CONCLUSION .................................................................................................................. 38

x
INTRODUCTION
Les entreprises pour assurer leur pérennité dans un environnement devenu concurrentiel,
sollicitent l’aide des personnes qualifiées pour la bonne gestion de leurs activités. Ces derniers
les accompagnent à prendre des décisions (stratégiques, tactiques et opérationnelles) pour
l’atteinte de leurs objectifs. Ainsi l’émergence des Petites et Moyennes Entreprises (PME)
contribue au développement économique des pays et de l’économie Béninoise en particulier.
En effet, pour faire face à l’environnement concurrentiel et pour la bonne prise des décisions,
les dirigeants de l’entreprise avec l’aide des experts qui les soutiennent, combinent des
techniques de gestions les plus appropriées à l’étude des facteurs clés de succès et à la
compréhension des phénomènes internes et externes de la comptabilité de l’entreprise qui
permettra la classification et l’enregistrement des faits valorisés (ou quantitatifs) qui marquent
la vie de l’entreprise. Cependant, avec l’évolution rapide de l’environnement en perpétuelle
mutation technologique, les entreprises n’ont d’autres choix que d’introduire les nouvelles
technologies dans leur organisation pour optimiser leur rendement.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le cabinet SECA.CMAF qui est spécialisé dans la tenue et
la surveillance de la comptabilité des entités dans le but de l’établissement des Etats Financiers
annuels et tous autres rapports. L’objectif visé par la comptabilité est donc de parvenir à fournir
les informations aux chefs d’entreprises pour les besoins propres de sa gestion, aux partenaires
commerciaux et financières à l’ère de la digitalisation. D’où le besoin d’assistance comptable.
C’est dans cette optique que notre travail s’est recentré sur ce sujet intitulé « Analyse de la
qualité de la mission d’assistance comptable aux PME à l’ère de la digitalisation : Cas du
cabinet SECA.CMAF ».
Cette étude s’est faite à travers un plan subdivisé en trois chapitres. Dans le premier chapitre
nous aborderons la présentation du cabinet et le déroulement du stage. Ensuite dans le deuxième
chapitre, nous allons procéder aux fondements théoriques et méthodologie de recherche. Et
enfin dans le troisième chapitre nous présenterons l’analyse des résultats et quelques
suggestions d’amélioration de cette assistance.

1
CHAPITRE I :
CADRE INSTITUTIONEL DU
CABINET SECA.CMAF

2
Dans ce premier chapitre, il sera question de présenter d’abord le cabinet SECA.CMAF qui est
notre cadre de stage et ensuite le déroulement de notre stage.
1.1- Présentation du cabinet SECA.CMAF
1.1.1- Historique
L’environnement économique Béninois actuel est composé d’une multitude de structure

d’assistance et de conseil dont le cabinet SECA.CMAF en fait partie. Le cabinet SECA.CMAF
(Société d’Expertise Comptable et d’Audit, Conseil Management Audit Formation) est une
Société à Responsabilité Limitée (SARL) de droit béninois au capital social d’un million
(1.000.000) de FCFA.
Il a été créé le 09 mars 2020 par la mise en commun des compétences et expériences de trois
associés experts-comptables : Monsieur SOUROU Ernest Cyrille Ayadji Associé Gérant ;
Monsieur GBADO Omer et Monsieur FANDOHAN Anselme.
Composé d’une équipe pluridisciplinaire le cabinet s’emploie notamment à apporter des

solutions adéquates aux problèmes des entités, des organisations publiques et privées tout en
tenant compte de leur environnement socio-économique et ceci grâce à son expérience
accumulée au cours des années et celle des Experts-comptables associés.
Les secteurs d’activités du cabinet sont l’audit et le commissariat aux comptes, l’Expertise
comptable, la Formation, la gestion des ressources humaines, l’assistance informatique et les
missions juridiques et fiscales. Le cabinet intervient également dans le traitement et l’analyse
comptable, l’étude de projet et conseils juridiques, la formation, l’organisation et gestion
d’entités, le management prospectif et stratégie. Il a aussi pour activité le commerce général,
les diverses prestations de services.
Dans toutes les interventions du cabinet, qu’elles soient ponctuelles ou de longue durée, les
équipes interviennent dans un esprit de conseil et d’aide à la décision auprès des dirigeants,
voire en missions spécifiques d’accompagnements. Il est dirigé par un expert-comptable
Diplômé disposant d’une vingtaine d’années au service des entités au sein de l’espace UEMOA.

3
1.1.2- Missions et Objectifs
Depuis sa création en 2020, SECA.CMAF s’est fixé pour mission d’accompagner les acteurs
économiques dans la gestion de leurs activités pour la réalisation de leurs objectifs de
développement.
A travers l’exercice des missions contractuelles ou légales relevant de la profession comptable

et d’audit, SECA.CMAF ambitionne d’atteindre la perfection dans l’exercice de ses activités
afin de répondre aux attentes de sa clientèle par la qualité de ses prestations.
Par le soin apporté au recrutement des Hommes, à l’élargissement de ses compétences, il

dispose parmi son personnel :
-d’Experts comptables diplômés ;
-de docteurs en économie et en droit ;
Tableau 1 : Fiche signalétique du cabinet
ELEMENTS REFERENCIATIONS
Dénomination sociale Société d'Expertise Comptable et d'Audit Conseil Management Audit Formation
Siège sociale Cotonou, Quartier Zogbo 554 rue du marché Ilot 1968, Parcelle F
N° Registre de Commerce COT/20-B-26459
N° INSAE 3 202 011 326 262
E-mail Seca.afric@gmail.com
Téléphone (00229) 95-00-84-49/ 97-53-01-80
Date de création 09/03/2020
Statut juridique Société A Responsabilité Limité (SARL)
Capital <(FCFA) 1.000.000 FCFA
Gérant Ernest Cyrille Ayadji SOUROU

4
1.1.3- Structure Organisationnelle
La structure du cabinet fait apparaître l’organisation administrative et technique du travail.

L’organisation administrative est illustrée par l’organigramme en annexe 1.
➢ Organisation administrative
Elle est basée essentiellement sur une Direction Générale, des départements et des sections.
➢ Organisation technique
L’organisation technique du travail repose sur les missions du cabinet. Le travail technique
s’exécute pour une bonne partie à la section comptabilité. Les missions d’assistance comptable
et fiscales sont effectuées par tous les agents comptables sous le contrôle d’un réviseur et la
supervision d’un associé.
Les missions d’audit sont effectuées par une équipe composée d’un responsable du département
d’audit, d’un chef de mission et d’assistants réviseurs.
Les autres missions sont également accomplies dans les mêmes conditions.
1.1.4- Les Activités du Cabinet
SECA.CMAF est une entreprise de prestations de services ; il fournit des prestations diverses
comme :
➢ Audit et commissariat aux comptes
Par définition, l’audit est une démarche critique d’analyse et de vérification menée par un
professionnel compétent et indépendant de l’organisation sur la manière dont une entité gère
ses activités, ses systèmes et processus. Il a pour objectif d’assurer aux décideurs : actionnaires,
dirigeants et autres tiers que les comptes annuels des entreprises présentent fidèlement et
sincèrement leur situation financière conformément aux principes comptables admis.
Outre, la certification des comptes qu’est le commissariat aux comptes, SECA.CMAF offre
également à ses clients une mission d’audit plus riche : Audit plus comportant :
-L’ajustement des Etats Financiers ;
-La formulation des recommandations et de solutions constructives ;

5
-Le suivi et la mise en place de ces recommandations et solutions constructives ;
➢ Assistance comptable et de gestion

A travers cette activité, le cabinet assiste les entreprises dans la tenue de leur comptabilité, la
déclaration des impôts et taxes, à présenter les Etats Financiers conformément aux principes
comptables admis, à élaborer pour elles des documents de gestion tels que : le manuel de
procédure administrative et comptable, le tableau de bord, les dossiers de gestion, les études de
faisabilité et de rentabilité…etc., à évaluer et réévaluer le patrimoine, à l’administration, la
liquidation et au partage, à la restructuration (fusion , scission) et aux études juridiques et
fiscales complexes.
➢ Le conseil
SECA.CMAF intervient auprès de la direction des entreprises, des organismes et projets pour
les assister à maîtriser les systèmes et procédures comptables, à prévenir les risques de
dysfonctionnement, à élaborer et mettre en marche les stratégies et politiques de développement
les plus pertinentes.
➢ La formation
SECA.CMAF intervient également dans le domaine de transfert des connaissances de leur
expertise et de savoir-faire par :
-La formation des formateurs ;
-La formation générale et surtout appliquée ;
-L’animation des séminaires.
1.1.5- Les ressources du Cabinet
Le Cabinet SECA.CMAF(SARL) dispose de deux (02) types de ressources à savoir :
➢ Les ressources matérielles
SECA.CMAF dispose, pour faire face aux exigences de la clientèle, d’outils professionnels
modernes à savoir : des outils d’audit performants, des outils d’audit informatiques performants

6
et des logiciels évolués. Il faut aussi noter que le cabinet est également équipé d’outils de
formation tels que les rétroprojecteurs et les matériels audiovisuels.
➢ Les ressources humaines
Le cabinet regorge des ressources humaines qualifiées dans le sens d’un renforcement des
compétences en vue de la maitrise de ses activités.
Par le soin apporté aux recrutements et aux domaines de compétences variés, le cabinet
dispose d’un :
- Expert-comptable ;
- Les Trois associés ;
- Directeur de mission ;
Grâce au sérieux apporté à la formation continue de ses cadres, son bureau dispose de ressources
humaines suffisantes de nature à offrir une gamme de services pluridisciplinaires adaptés aux
besoins de sa clientèle.
Cette équipe applique de manière constante des méthodes de travail de plus en plus
perfectionnées comprenant :
- Une supervision de tâches réalisées à tous les niveaux de la hiérarchie interne ;

- Une mesure très stricte d’autocontrôle de la qualité des dossiers ;
- Un respect strict de la déontologie professionnelle, des principes et normes
généralement admis dans la profession ;
- Une documentation professionnelle à jour, des méthodes et techniques modernes de
gestion
1.2- Cadre environnemental du cabinet
L’environnement SECA.CMAF est composé du microenvironnement et du macro

environnement.

7
1.2.1-Le micro environnement
Le micro environnement de SECA.CMAF est l’environnement immédiat dans lequel baignent

ses activités. Il regroupe les clients, les fournisseurs, les concurrents et les actionnaires.
➢ Les clients
Le portefeuille de SECA.CMAF est constitué d’une variété de personnes du secteur

économique public comme privé.
➢ Les fournisseurs ou prestataires de services
Il s’agit des personnes et des entreprises qui participent à la vie et au bon fonctionnement des
activités du cabinet.
➢ Les concurrents
Les prestations du cabinet sont sans nul doute concurrencées par la présence de nombreux autres
cabinets sur le territoire. Toutes ces structures offrent aux clients les mêmes services ou
prestations.
1.2.2- Le Macro environnement
Le macro environnement est l’ensemble des éléments externes et variables qui influencent le
fonctionnement de l’entreprise et auxquels elle doit s’adapter. Il est composé de
l’environnement économique, démographique, juridique et règlementaire.
➢ L’environnement économique
Comme bon nombre des pays de l’espace UEMOA, le Bénin est un pays en voie de
développement dont l’économie est principalement basé sur l’exportation.
Mais avec les nouvelles réformes entreprises par le gouvernement à partir des années 90, on
assiste à une montée croissante des entreprises notamment les petites moyennes entreprises sur
le marché et qui participent de plus en plus à l’amélioration de la situation économique du pays
par les multiples produits et prestations de services qu’elles offrent à la population. Ces

8
entreprises jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la réalisation des objectifs de

développement. Ceci est lié à l’accès croissant des acteurs économiques aux prestations de
services dans la réalisation des objectifs de développement.
Il prend en compte les personnes physiques comme morales qui résident sur le territoire
béninois. Selon les résultats du quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat
(RGPH ; INSAE 2013), la population du Bénin est estimée à neuf millions neuf cent quatre-
vingt-trois mille huit cent trente-quatre (9.983.834) contre six millions sept cent soixante-seize
mille neuf cent quatorze (6.776.914) habitants.
Soit un taux de croissance de 3,5 % par an. Cet accroissement démographique ainsi l’ouverture
du pays vers l’extérieur, constituent des opportunités pour le développement de l’entreprenariat
au Bénin.
Cette poussée démographique offre un véritable avantage pour le cabinet.
➢ L’environnement juridique et règlementaire

L’exercice de la profession d’expert-comptable libérale est régi par l’Ordonnance française du
19 septembre 1945.Cette ordonnance contient les dispositions suivantes : le monopole, les
conditions d’accès et d’exercice de la profession d’expert-comptable. Ces règles fondamentales
protègent le titre d’expert-comptable .D’après l’article 2 de cette ordonnance, l’expert-
comptable est en effet le seul habilité « à apprécier et à réviser les comptabilités des entreprises
dont il n’est pas lié par un contrat de travail ».Il est également le seul « à attester la régularité
et la sincérité des comptes de résultats ».Au Bénin, l’exercice de cette profession est régi par
la loi n˚2004-03 du 27 Avril 2006 portant création de l’Ordre des Experts Comptables et
Comptables Agréés en République du Bénin (OECCA-Bénin).L’expertise comptable s’exerce
dans le respect des dispositions du code de déontologie, relatives à la discrétion, à la dignité, et
à l’honneur de la profession. Le professionnel de la comptabilité ainsi que les auditeurs sont
tenus de respecter un certain nombre de normes et de principes dont les normes d’Audit ISA
(normes de comportement, normes de travail et de rapport) et les principes comptables. En effet,
pour satisfaire les utilités de la comptabilité, plusieurs référentiels comptables ont vu le jour.
Nous pouvons citer : le référentiel européen ; le référentiel OHADA ; le référentiel IAS/FRS…
En outre, nous pouvons noter l’existence des textes fiscaux notamment les lois de finance, le
code général des impôts (CGI) …en vigueur en République du Bénin qui régissent les activités
que réalisent les entreprises.

9
1.3- Déroulement du stage et analyse SWOT
1.3.1- Déroulement de stage
Au cours de la période de stage, nous avons eu l’opportunité de participer à plusieurs étapes du

déroulement d’une mission d’audit à travers notamment les phases de préparation et
d’exécution du contrôle des comptes annuels en vue d’élaborer les Etats Financiers. Les travaux
sont conduits via le progiciel PERFECTO et le tableur Excel. La principale tâche qui nous a été
confié au cours de notre stage est notamment : le traitement des pièces comptables.
➢ Vérification des pièces comptables
Dès leur réception, les pièces comptables sont contrôlées pour vérifier leur exhaustivité. Il est
question de :
- Vérifier l’authenticité du cachet et/ou de la signature ;

- S’assurer de la conformité des pièces comptables aux normes comptables et fiscales ;
Par cette vérification, on valide une pièce ou émettre des réserves sur cette dernière.
➢ Le classement des pièces comptables
Il consiste à ranger les pièces comptables de façon chronologique suivant leur nature (caisse,
banque, achats, ventes, et opérations diverses). A ce niveau, il faut remarquer que la plupart des
comptables des entités font un mélange des pièces, ce qui ne facilite pas la tâche au cabinet.
➢ L’imputation comptable
Cette étape permet d’attribuer un compte à une opération selon la nomenclature appropriée. Il
s’agit d’affecter aux opérations, un ou plusieurs comptes du plan comptable dont relève l’entité.
Les informations ci-après doivent figurer sur la pièce d’imputation comptable :
- Intitulé du journal ;
- Date comptable ;

10
- Numéro de pièce comptable ;

- Libellé de l’opération ;
- Montant débit et crédit ;
A chaque opération correspond un compte précis.
➢ La saisie comptable
La saisie constitue un encodage et plus particulièrement la traduction en termes comptables des

opérations affectant le patrimoine d’une entreprise ou son activité. La saisie comptable est
représentée par une opération manuelle qui consiste à mouvementer les comptes concernés par
l’opération. Elle génère des écritures comptables qui sont enregistrées dans le progiciel
PERFECTO dans un document appelé journal. On distingue plusieurs types de journaux :
- Journal achats ;
- Journal ventes ;
- Journal banques ;
- Journal opérations diverses ;
La saisie comptable se matérialise par l’enregistrement d’une écriture comptable composée de

plusieurs colonnes et justifiée par une pièce comptable. Chaque écriture comptable doit
comporter :
• La date (date de saisie de la pièce et la date mentionnée sur le document) ;

• Les numéros des comptes mouvementés ;
• Le libellé de l’opération ;
• Les montants au débit et au crédit.

11
1.3.2-Diagnostic interne du cabinet
L’analyse interne de la structure organisationnelle du cabinet nous a permis de relever ses points
forts et quelques points faibles à améliorer.
Tableau 2 : Tableau d’analyse SWOT du cabinet

Forces Faiblesses
✓ Bonne ambiance du travail ✓ Le retard accusé par le cabinet pour le démarrage

✓ Un cadre de travail accueillant, approprié et propre des travaux de déclaration des impôts ;
✓ Suivi régulier et effectif des stagiaires ✓ L’arrêt momentané des travaux du aux pannes
✓ L’existence d’un manuel de procédure d’électricité ;
✓ Tenue standard homme et femme ✓ L’approvisionnement parfois tardif des fournitures
✓ Une bonne méthode de classement des classeurs de bureau ;
avec dénomination de chaque entité qui facilite les ✓ L’absence d’un matériel roulant propre au cabinet et
recherches les travaux de terrain
✓ L’utilisation du logiciel PERFECTO ✓ Les techniques de relance aux entités sont peu
✓ Une parfaite collaboration entre agents sans trop de efficaces du fait que le retard dans l’acheminement
discrimination d’ordre hiérarchique des pièces comptables persiste ;
✓ Le manque de sensibilisation de la clientèle par le
cabinet
Opportunités Menaces
✓ L’élargissement de sa part de marché ; ✓ La perte de compétence et de savoir faire

✓ Augmentation de la clientèle ✓ Perte de contrôle
✓ Perte de maitrise de ses informations
✓ Déploiement d’un manque de disponibilité
✓ Analyse des opportunités
✓ Augmentations exponentielles des clients du cabinet

12
CHAPITRE II :
FONDEMENT THEORIQUE ET METHODOLOGIE
DE L’ETUDE SUR LA MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE AUX PME A L’ERE DE
DIGITALISATION

13
Ce chapitre est consacré à la problématique, aux objectifs, aux intérêts de l’étude et à la

présentation de la revue de littérature.
2.1-Enjeu de l’étude
2.1.1- Problématique
2.1.1.1-Enoncé du problème
A la vue de la forte concurrence présente sur le marché et avec l’avènement du numérique,

l’entreprise doit être non seulement de produire à moindre coût, mais aussi être capable d’offrir
des produits et services de qualité.
Par ailleurs l’utilisation de l’internet permettra de se distinguer et d’être visible à ses clients.
Ces différents atouts favoriseront la prise de bonnes décisions permettant aux entreprises de se
faire promouvoir sur le marché et d’assurer leur visibilité.
Ainsi, au Benin certaines entreprises comme les PME sollicitent l’aide des cabinets dans la
mauvaise tenue de la comptabilité, l’inexistence d’informations et de gestion fiables. La mise
en œuvre des nouvelles méthodes à l’ère de la digitalisation n’est pas chose aisée pour les
entreprises. D’où la mission d’assistance comptable aux petites et moyennes entreprises (PME)
à l’avènement de la digitalisation par les cabinets d’expertise comptable.
Notons que la plupart des entreprises africaines et particulièrement celles béninoises n’arrivent
pas toujours à refléter l’image fidèle et sincère de l’activité qui pourtant est l’un des principes
cardinaux à l’exercice du métier de la comptabilité. Toutefois, avec les nouvelles réformes en
rapport avec la comptabilisation de certaines opérations, le contenu de certains comptes,
l’intervention des normes, les entreprises ont du mal à les appliquer. Dans l’optique de remédier
à tous ces problèmes, il est primordial d’analyser la qualité de la mission d’assistance comptable
aux petites et moyennes entreprises (PME) à l’ère de la digitalisation par les cabinets
d’expertises comptables.

14
Face à tous ces problèmes cités, on se pose la question de savoir : Quelle est la démarche suivie
par le cabinet SECA.CMAF lors de la mission d’assistance comptable auprès des petites et
moyennes entreprises (PME) à l’ère de la digitalisation ?
De cette question principale nous pouvons tirer deux questions spécifiques qui se présentent
comme suit :
- Quelles sont les missions d’assistance comptable du cabinet SECA.CMAF dans les
entreprises ?
- Quelles sont les procédures qu’applique le cabinet SECA.CMAF pour satisfaire les
attentes de ses clients à l’ère de la digitalisation ?
2.1.1.2- Intérêts de l’étude
➢ Intérêt personnel
Cette étude nous permettra non seulement d’acquérir et d’améliorer nos connaissances
scientifiques dans le cadre professionnel mais aussi de bien cerner la notion d’assistance
comptable et tout ce qui s’y rattache.
➢ Intérêt pour le cabinet SECA.CMAF
Les résultats qui découleront de cette étude vont permettre au cabinet SECA.CMAF de
se renchérir dans ces opérations et d’adapter sa démarche aux exigences des clients dans
les PME.
2.1.2- Objectifs, hypothèses de recherches et tableau de bord
2.1.2.1- Objectifs de recherches
L’objectif général de cette étude est de ressortir les déterminants qui permettront d’améliorer la
qualité de la mission d’assistance comptable du cabinet SECA.CMAF à l’ère de la
digitalisation.
De façon spécifique il s’agit :
-Etudier la mission d’assistance comptable du cabinet SECA.CMAF ;

15
-Analyser l’approche du cabinet SECA.CMAF à l’ère de la digitalisation.
2.1.2.2- Hypothèses de recherches
Hypothèse 1 : La mauvaise gestion de la comptabilité est due au manque d’assistance

comptable dans les PME.
Hypothèse 2 : Les difficultés comptables actuelles des PME s’expliquent par la non
appropriation des nouvelles méthodes de la digitalisation.
2.1.2.3- Tableau de bord
Le tableau de bord est un outil récapitulatif des principaux repères de la recherche effectuée. Il
fait ressortir la problématique choisie, les indicateurs spécifiques, les questions de recherches,
les objectifs de l’étude et les hypothèses de travail.
Tableau 3 : Tableau de bord
QUESTIONS DE
RECHERCHE OBJECTIFS DE L’ETUDE
QUESTION QUESTIONS OBJECTIF OBJECTIFS

PRINCIPALE SPECIFIQUES GENERAL SPECIFIQUES HYPOTHESES
Quelle est la Quelles sont les L’objectif Etudier la mission La mauvaise gestion de
démarche suivie par missions d’assistance général de cette d’assistance la comptabilité est due
le cabinet comptable du cabinet étude est de comptable du cabinet au manque d’assistance
SECA.CMAF lors SECA.CMAF dans ressortir les SECA.CMAF. comptable dans les
de la mission les entreprises ? déterminants qui PME.
d’assistance permettront
comptable auprès
Quelles sont les
d’améliorer la
Analyser l’approche Les difficultés
des petites et procédures qu’applique qualité de la
du cabinet comptables actuelles
moyennes le cabinet SECA.CMAF mission
SECA.CMAF à l’ère des PME s’expliquent
entreprises (PME) à pour satisfaire les d’assistance
de la digitalisation. par la non appropriation
l’ère de la attentes de ses clients à comptable à
des nouvelles méthodes
digitalisation ? l’ère de la l’ère de la
de la digitalisation.
digitalisation ?
digitalisation
Source : Réalisée par nous même

16
2.2- Clarification conceptuelle et Revue de littérature
La revue de littérature permet, dans le cadre de toute recherche ou étude scientifique de

s’assurer au préalable l’état des connaissances acquises sur le sujet. Après avoir défini les
concepts clés de notre étude, nous faisons le point sur les contributions antérieures.
2.2.1- Clarification conceptuelle
2.2.1.1- Le concept de la comptabilité
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière qui permet, de saisir,

classer, enregistrer des données de bases chiffrées, de fournir, après traitement approprié, un
ensemble d’informations conforme aux besoins des divers utilisateurs intéressés.
2.2.1.2- Qualité de la mission d’assistance comptable
L’assistance comptable est le contrat par lequel un cabinet d’expertise comptable ou une
personne ressource reconnue par l’ordre des experts comptables et comptables agréés (OECCA)
soumet ses services aux entités. Ces services sont entre autres la tenue courante et permanente
de la comptabilité par le cabinet ou ladite personne ou par des conseils dans les domaines variés
de la comptabilité.
Selon Huynch et Tunder (2011), « la fonction comptable consiste à confier à un prestataire
externe une partie ou la totalité de ses activités comptables qui étaient jusqu’alors réalisés en
interne ». L’adoption de cette nouvelle forme organisationnelle est une réponse aux faiblesses
d’une organisation établie.
L’article 13 de l’Acte Uniforme (A.U) OHADA, relatif au droit commercial général stipule
que : tout commerçant, personne physique et/ou morale, doit tenir un journal et enregistrer au
jour le jour ses opérations commerciales, doit également tenir un grand livre, avec une balance
générale des comptes ainsi qu’un livre d’inventaire. Ces livres de commerces doivent être
tenues conformément aux dispositions de l’acte uniforme relatif à l’organisation et à
l’harmonisation des comptabilités des entreprises. Tout commerçant personne physique ou
morale doit en outre respecter les dispositions prévues par l’A.U relatif à l’organisation et
l’harmonisation des comptabilités des entreprises, et l’A.U relatif au droit des sociétés
commerciales et des groupements d’intérêt économique (GIE). En se référant à l’article

17
mentionné plus haut, une entreprise qui rencontre des entraves dans la tenue de sa comptabilité
peut donc faire appel à un cabinet pour l’assister. Ainsi pour une entreprise dans la gestion de
sa comptabilité l’assistance comptable consiste à mettre à sa disposition les ressources
humaines compétentes pour le traitement de ses informations comptables et financières.
Pour le bon fonctionnement de l’assistance, le cabinet SECA.CMAF envisage un contrat qui
est adressé à l’entité dans lequel sont définies les obligations des deux parties c’est-à-dire celles
du cabinet et celles de l’entité.
➢ Obligations du cabinet
Le cabinet se doit de tenir régulièrement la comptabilité de la société en mettant en œuvre une
méthodologie de travail et de disposer des outils d’analyse assurant un contrôle et une
justification exhaustive des comptes. Outre la tenue de la comptabilité, le cabinet se doit
d’apporter une assistance et se doit de prodiguer des conseils à la société sur tout problème
qu’elle rencontre.
➢ Obligations de l’entreprise
L’entreprise se doit de fournir les documents nécessaires qui permettront au bon déroulement
de la mission d’assistance comptable. Le présent contrat pourra être réalisé sous simple préavis
de (6) mois adressé par lettre recommandé par l’un ou l’autre des parties.
➢ Objectifs des procédures d’assistance comptables
La mise en place des procédures d’assistance comptables a pour objectif de :
- Prévenir les erreurs et les dissimulations ;

- Gérer rationnellement, même à distance les biens de l’entité et assurer l’intégrité et la
sincérité de sa comptabilité ;
- Assurer une tenue exhaustive de la comptabilité du client et produire des états fidèle et
sincère à temps.
Il est donc nécessaire de définir les différents types d’assistance comptable :

18
• L’assistance comptable partielle
C’est l’assistance par lequel lorsque l’entité dispose d’un comptable, le cabinet confie la saisie
des pièces comptables qu’il a imputées et procède aussi à la vérification sur la saisie opérée qui
en cas d’anomalie procède à des régularisations.
• L’assistance comptable totale
Lorsque l’entité ne dispose pas d’un comptable, elle envoie toutes les pièces comptables
conformes qui justifient la nature et le montant des opérations effectuées au cours de l’année.
Il revient au cabinet de faire l’imputation et la saisie de toutes ces opérations et de présenter des
Etats financiers de synthèse qui expliquent l’évolution et la situation financière de l’entité.
2.2.1.3- La fonction comptable
➢ Comptabilité générale
• Enregistrement, classement, centralisation et contrôle des opérations comptables ;
• Gestion des clients ;
• Gestion des fournisseurs ;
• Elaboration de situation intermédiaire et de comptes annuels ;
• Consolidation des comptes ;
• Report dans le grand livre.
➢ Gestion et comptabilité analytique

• Gestion comptable des stocks ;
• Calcul des coûts de revient ;
• Etablissement des budgets ;
• Etablissement des tableaux de bord ;
• Gestion financière ;
• Préparation de trésorerie et plan de financement ;
• Crédit management.

19
➢ Les nouvelles réformes du SYSCOHADA
Le conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en

Afrique (OHADA) a adopté, lors de sa 43ème session, le nouvel acte uniforme de l’OHADA
relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF), le 26 janvier 2017, à
Brazzaville (Congo).Il a été publié au journal officiel de l’organisation le 15 Février 2017.Cet
Acte a pour but d’adapter les règles comptables et financières régissant les entités œuvrant dans
l’espace OHADA aux évolutions de la normalisation comptables internationale, dans le respect
du contexte juridique et économique des Etats Parties. L’Acte uniforme adopté entre en vigueur
le 1er janvier 2018 pour les comptes personnels des entités et le 1er janvier 2019 pour les comptes
consolidés et les comptes IFRS. Le nouveau dispositif comptable comprend, l’Acte Uniforme
révisé et le système comptable OHADA révisé (SYSCOHADA) de plus de 1200 pages, à
savoir : le plan comptable général OHADA, d’une part, et le dispositif comptable des comptes
consolidés et combinés, d’autre part. Il est désormais le référentiel comptable unique dans tous
les Etats membres de l’OHADA. Il se caractérise entre autres, par :
- Le changement de l’intitulé de l’Acte uniforme qui s’appelle désormais Acte uniforme

de l’OHADA relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF) ;
- Le maintien, aux côtés du système normal, d’un système minimal de trésorerie pour les
petites entités économiques, cette coexistence permettant aux entités de disposer d’une
comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’affaire ;
- La reconnaissance de la spécificité du système comptable des secteurs règlementés ;
- La consécration de dispositions transitoires, pour permettre un passage efficient vers le
nouveau référentiel révisé.
- Enfin, il y a lieu de signaler que l’entrée en vigueur du nouvel Acte uniforme relatif au
droit comptable et à l’information financière abroge systématiquement les dispositions
de l’Acte uniforme du 24 mars 2000 portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entités. Désormais, c’est un nouveau système comptable doté d’un
cadre conceptuel propre et des meilleures pratiques nécessaires pour améliorer le
traitement comptable et la présentation des Etats Financiers.

20
➢ Les principes comptables fondamentaux selon les réformes
Les principes comptables fondamentaux sont constitués des postulats et conventions

comptables.
• Les postulats comptables
Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable.
Ce sont des principes acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système comptable
OHADA sont les suivants :
- Postulats de l’entité ;
- Postulat de la comptabilité d’engagement ;
- Postulat de la spécialisation des exercices ;
- Postulat de la permanence des méthodes ;
- Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.
Source : Secret de la comptabilité générale SYSCOHADA Révisé : Connaitre l’essentiel
• Les conventions comptables
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les Etats Financiers. Elles ont
un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un pays
ou d’un espace géographique à un autre. Les conventions comptables servant de guide pour
l’élaboration des Etats Financiers annuels du système comptable OHADA sont les suivantes :
- Convention du coût historique ;

- Convention de prudence ;
- Convention de régularité et transparence ;
- Convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture ;

21
- Convention de l’importance significative.
2.2.1.4- La notion de Petites et Moyennes Entreprises (PME)
Les PME constituent l’un des termes principaux de notre étude. Les critères de son
identification varient d’un pays à un autre. Ainsi, nous allons passer en revue les différentes
approches des PME dans les pays, en Afrique puis au Bénin.
➢ La notion de PME en Afrique
La PME a connu une expansion au cours de ces dernières années en Afrique.
Pour qu’une entreprise des pays de la sous-région en Afrique, se réfère au contexte PME il est
primordial de se s’appuyer sur les quatre critères essentiels retenus : le nombre d’employés, le
niveau de formalisation de la comptabilité, le chiffre d’affaire et le niveau de l’investissement.
De cette définition on en tire deux sous catégories : les Petites Entreprises (PE), et les Moyennes
Entreprises (ME).
Dans la pratique et au niveau microéconomique, la définition de la PME dépend de la stratégie

de marché de chaque entreprise. On retrouve cependant des similitudes au niveau des secteurs.
Par exemple, toutes les banques commerciales en Afrique de l’Ouest utilisent la même
définition du segment PME de leur portefeuille : le critère premier est le niveau de formalisation
de la Comptabilité. Généralement, elles distinguent la PME structurée et la PME non structurée
qui généralement reçoit peu d’attention parce qu’elle est synonyme de haut risque.
➢ La notion de PME au Bénin
Organisme publics (code des investissements fiscal), de certaines structures d’encadrements

(PAPME, PADME) et du secteur privé (Banques).
Dans le cadre de cette étude nous retiendrons la définition selon laquelle les PME : « est
désormais considérée comme Petite et Moyenne Entreprise au Benin toute entreprise
légalement constituée, tenant une comptabilité régulière, qui n’est pas une filiale de

22
multinationales et qui satisfait aux critères d’un effectif de cinq (5) à quatre-vingt-dix-neuf (99)
employés permanents, puis d’un capital social compris entre un million (1.000.000) et
cinquante millions (50.000.000) de francs CFA ».
Trois grandes catégories d’entreprises composent les PME au Bénin :
• Les Micro Entreprises
Elles remplissent les conditions suivantes :
- Disposer d’un effectif inférieur à 05 employés ;

- Tenir une comptabilité très allégée ;
- Être inscrit au registre de commerce et de crédit mobilier ;
- Ne pas être astreint à la déclaration d’impôts ;
- Disposer d’un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 5.000.000 F CFA.
Les employés sont souvent des membres de la famille et les contacts avec le monde de
gestion moderne sont dénués de formalités.
• Les Petites Entreprises
Elles sont caractérisées par :
- Un effectif compris entre cinq (5) et quarante-neuf (49) employés ;

- Une comptabilité conforme au système national en vigueur au Bénin et compatible avec
les dispositions de l’OHADA ;
- Un chiffre d’affaires hors taxe (HT) annuel de cinq (5) à cent cinquante (150) millions
de francs CFA ;
• Les Moyennes Entreprises
Elles doivent :
- Disposer d’un effectif compris entre cinquante (50) et quatre-vingt-dix-neuf (99)

employés ;

23
- Tenir une comptabilité conforme au système national en vigueur au Bénin et compatible

avec les dispositions de l’OHADA ;
- Réaliser un chiffre d’affaires annuel hors taxes, compris entre cent cinquante (150)
millions et deux (2) milliards de francs CFA.
2-2-1-5- Notion de digitalisation
➢ Digitalisation en générale
Etymologiquement l’adjectif digital vient du latin digitalis, « qui a l’épaisseur d’un
doigt », lui-même dérivé de digitus, « doigt ». En anglais, digit, « chiffre » ; et digital,
« qui utilise des nombres » ont aussi les mêmes origines latines. Pour ce même usage la
langue française dispose de l’adjectif numérique d’où la subtilité de sens entre les deux
mots selon la langue.
Pour la langue française donc :
Digital a trait à ce qui rapporte aux doigts, qui appartient ou qui est relatif aux doigts.
Dans le même temps le monde anglophone ainsi que les langues Italienne et espagnole
retenaient le terme digital, dans les usages, les deux sont utilisés en français.
Le digital fait plutôt référence à l’usage, à l’usager dans son expérience de cette
technologie numérique et à la mise en réseau des équipements grâce à internet. Avec le
digital, on passe de l’autre côté de l’écran. Par exemple dans une entreprise la
digitalisation recouvre en plus d’autres notions.
Elle implique bien entendu sa numérisation si celle-ci n’a pas encore lieu, mais elle ira
ensuite plus loin. Qui dit digitalisation d’une entreprise dit mise en place de nouveaux
canaux interne et externe de communication, valorisation de la culture collaborative et
de la prise d’initiative, fonctionnement transverse au-delà des silos, agilité c’est dire
réactivité et capacité d’adaptation des processus.
En un sens, le digital est assimilé à une nouvelle culture.
Cette nouvelle culture repose sur des valeurs fondamentales qui sont :
- La coopération : par exemple le « CLaws mail », le logiciel libre qui permet de

récupérer e-mail sous Windows et Linux ;
- La transparence : directement liée à la coopération ;

24
- L’horizontalité : c’est-à-dire la possibilité donnée à un chacun de contribuer et

d’exprimer son opinion, de partager et d’influencer la communauté du monde virtuel
hors de toute structure hiérarchique traditionnelle ;
- La liberté d’expression : sur tous les espaces virtuels que sont les blogs (site web) et les
réseaux sociaux.
Ces valeurs, qui ne sont pourtant pas nouvelles, appliquées au monde professionnel
bouleversent les rapports et les usages auxquels nous étions habitués.
Pour la liberté d’expression aussi, tant redoutée par les régimes totalitaires, les réseaux sociaux,
les médias sociaux utilisent l’intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne.
L’exemple de Facebook, inaccessible en Chine, comblé par le développement de Sina Weibo
pour palier à ce manque.
Cette culture digitale fait apparaitre de nouvelles normes :
Un nouveau rapport au temps s’est installé, qui se traduit par une exigence d’instantanéité.
Un nouveau rapport à l’espace aussi apparait. La digitalisation croissante des activités impose
d’être connecté partout. Il n’y a plus de frontières entre les pays. De la même manière et aussi
rapidement il est possible de discuter avec une personne située en France ou avec un collègue
de l’autre côté de la planète. Il n’y a plus guère de frontière non plus entre les espaces de vie
privée et professionnelle.
Un nouveau rapport aux autres est né aussi avec la montée en puissance de ce que l’on appelle
les liens faibles grâce aux réseaux sociaux. Il est possible de partager un centre d’intérêt
commun avec des personnes éloignées de nous.
Enfin un rapport à l’organisation est mis en avant via le principe d’agilité basée sur
l’expérimentation et l’adaptabilité face aux structures hiérarchiques massives et rigides qui ont
dirigé le monde d’hier.

25
La culture digitale est née autour de San Francisco en Californie. Ce n’est sans doute pas anodin.
Elle est issue du croisement entre l’idéologie libertaire régnant dans cette région (symbolisée
par le mouvement hippie) et le haut niveau d’innovation technologique qui culmine aujourd’hui
avec les entreprises et universités de la Silicon Valley.
Le digital va donc bien au-delà de la simple utilisation de technologies innovantes, et par

conséquence la transformation digitale d’une entreprise bien plus loin qu’une révolution des
outils. Elle relève en fait aussi d’une révolution des usages, de l’organisation et de la culture.
Dans le cas par contre, d’une entreprise qui n’a pas réussi à évoluer, elle devra passer par une
transformation pour combler son retard et pérenniser. Elle devra opérer des changements
radicaux, des restructurations importantes, mais si l’on veut parler de transformation, il faudra
que ce soit visible de l’extérieur et alimenté par des facteurs externes (technologique, culturel,
environnemental…). On parlera alors des moteurs qui sont communs à toute transformation,
comme par exemple, l’évolution de la demande, des changements technologiques, de
l’évolution de la concurrence.
Gilles Babinet entrepreneur et digital champion français, parle lui d’une révolution numérique
et il estime dans son livre « l’ère numérique, un nouvel âge de l’humanité » qu’il s’agit d’une
nouvelle étape de l’humanité après les révolutions agricole, industrielle et des services.
➢ Digitalisation dans les cabinets

En 2017, les cabinets comptables commencent juste à développer leurs activités commerciales
via le digital, mais seulement 59% des cabinets ont un site internet et tout juste 10% sont
présents sur les réseaux sociaux.
La digitalisation offre de nombreux avantages aux cabinets :
- La création d’un site internet qui permet de vous différenciez par rapport à la
concurrence. Cela se comprend par le fait que vous exprimez l’identité de votre cabinet
comptable, montrez qui vous êtes, vos valeurs, présentez votre équipe, parlez de vos
domaines d’expertise.
- La digitalisation de la comptabilité vous permet de développer vos activités : avec une
stratégie digitale clairement définie, un site internet à votre image, une communication

26
adaptée à vos clients et vos prospects, une connaissance des besoins de vos clients, vous
serez paré à développer votre cabinet.
- Une comptabilité utilisant le numérique permet d’attirer de nouveaux talents : le digital
propose un ensemble de bénéfices extraordinaires dont les résultats permettent
l’automatisation de certaines tâches, la valeur et l’avenir des cabinets.
Pour réussir le contrat d’assistance dans les entreprises, les experts comptables ont la
connaissance de certains outils digitaux comme : la plateforme eBilan qui est un système digital
en ligne par lequel le comptable télétransmet les Etats Financiers de ces clients. Il y a aussi la
plateforme d’e-services qui est une application web de la direction de la direction générale des
impôts par laquelle on fait les déclarations fiscales en ligne. Tous ces outils permettent au
cabinet d’offrir un service rapide et satisfaisant à ses clients.
2.2.2- Revue de Littérature
La décision d’assistance comptable relève de l’analyse des axes de création de valeurs de

l’entreprise, les ressources financières et humaines étant par nature des ressources rares, les
dirigeants se doivent d’en optimiser l’utilisation et l’affectation. Il s’agit alors de mettre en
évidence les fonctions stratégiques qu’il est souhaitable de conserver en interne et de délimiter
celles qui peuvent faire l’objet d’une assistance comptable afin de recentrer les moyens humains
et financiers vers celles qui concourent à la réalisation des objectifs stratégiques. Selon la
formule générale de Martin SARR LEBRAULT citée par BOKO SOZO G. et GBAYE Y.
(1987), les missions d’assistances sont des missions se caractérisant par l’avènement d’un
résultat. En d’autres termes, elles consistent en la tenue de la comptabilité et l’établissement
des comptes annuels d’une part et la surveillance de la comptabilité d’autre part.
La tenue de la comptabilité et l’établissement des comptes annuels consistent à effectuer les

travaux courants ainsi que ceux de fin d’exercice. Les travaux courants regroupent les tâches
comptables exécutées durant l’exercice tels que l’imputation et l’enregistrement des pièces
comptables, l’établissement des journaux, des comptes, des balances générales et auxiliaires.
Les travaux de fin d’exercice concernent l’établissement des comptes annuels pour permettre
aux dirigeants et associés d’approuver le compte de l’entreprise.

27
La surveillance de la comptabilité quant à elle, consiste à un survis régulier de la comptabilité

tenue par l’entreprise elle-même. Ce service, comme la tenue de la comptabilité, abouti à
l’établissement des Etats Financiers et passe en outre par un contrôle rigoureux des taches
exécutées par les entreprises elle-même.
Les Etats Financiers constituent une représentation financière structurée des évènements
affectant la vie de l’entité ainsi que des transactions effectuées par celle-ci. Ils fournissent des
informations sur sa situation financière, sa performance et ses flux de trésoreries.
Selon l’article 7 aliénas 1 de l’acte uniforme de l’OHADA, les Etats Financiers de synthèse
regroupent les informations comptables au moins une fois par an sur une période de douze mois,
appelée exercice, ils sont désormais ‘état financier ’. Un état financier se détaille comme suit :
➢ Le Bilan
C’est un document comptable normalisé qui décrit séparément les éléments actifs et passifs de
l’entité et fait apparaitre de façon distincte les capitaux propres. C’est un document de synthèse
qui est établi à la clôture de l’exercice comptable.
➢ Le Compte de résultat
Selon l’article 29 de l’acte uniforme de l’OHADA, « le compte de résultat récapitule les

produits et les charges qui font apparaître par différence, le bénéfice net ou la perte net de
l’exercice ». Il s’agit d’un document normalisé qui détermine pour une période donnée, la
formation du résultat de l’entité.
➢ Le Tableau des Flux de Trésorerie
C’est un tableau différentiel qui retrace les flux de ressources et les flux d’emplois de l’exercice.
Il permet de montrer comment les emplois additionnels ont été financés par les ressources
additionnelles mais surtout de faire ressortir la variation de la trésorerie c’est-à-dire si l’activité
a consommé ou généré de la trésorerie. Il fait apparaître pour l’exercice les flux

28
d’investissement et de financement ; les autres emplois et ressources financières ; la variation

de la trésorerie.
L’entité (ETABLISSEMENT BESCAT) est un client du cabinet SECA.CMAF assisté dans sa

gestion de comptabilité. Le tableau de flux de trésorerie ainsi que le bilan et le compte de
résultat de cette entité seront représentés en (Annexes).
➢ L’état annexé
Au terme de l’article 29 de l’AU de l’OHADA : « l’état annexé complète et précise

l’information donnée par les autres Etats Financiers annuels ». Il s’agit donc d’un état
complémentaire aux autres Etats Financiers. Sa position ne doit pas être marquée par une
douleur excessive, au contraire un allègement sensible est souhaitable. Le rôle de l’état annexé
est de compléter et de commenter les informations fournis par les autres Etats Financiers de
manière à assurer une équivalence de l’information entre les entités.
2.3- Méthodologie de l’étude
Cette section aborde les techniques de collecte de données, les outils d’analyse et les critères de
validation des hypothèses.
2.3.1- Méthodes et outils de collecte de données
Les méthodes et outils que nous avons utilisés sont entre autres, la recherche documentaire,
l’entretien avec les personnels du cabinet et des enquêtes sur la clientèle.
➢ Recherche documentaire
Nous avons utilisé les documents suivants :
• La bibliothèque de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management

(ENEAM)
• Les livres du cabinet tel que : le guide d’application des normes générales

29
• L’Internet pour quelques anciens mémoires sur l’assistance comptable (Mémoire

online)
➢ Entretien
Au cours de notre stage nous nous sommes rapprochés du personnel du cabinet pour avoir une
large information sur l’assistance offerte par le cabinet aux PME, nous avons collectés les
informations relatives aux contrats existants qui lient le cabinet et les PME, aux procédures
internes de traitement notamment en matière de réception, de transmission et de traitement des
pièces comptables. Toutes ses collectes sont basées sur :
• Le dossier de travail ;
• Les chronos utilisés.
➢ Les enquêtes
Le but de nos enquêtes est de mobiliser les données nécessaires pour vérifier les différentes
hypothèses émises.
Elle comprend :
• La Population mère
Nous avons identifié une population mère constituée de 50 clients de SECA.CMAF (personnel
d’autres cabinets).
• Echantillonnage
Il s’agit ici d’une enquête par sondage qui sera adressé à un échantillon de 50 clients de
SECA.CMAF(personnel d’autres cabinets).
• Questionnaire
Le questionnaire administré à l’échantillonnage nous a permis d’avoir les informations pour
mieux cerner les problèmes liés au processus d’assistance comptable.

30
2.3.2- Méthodes et outils d’analyse des données
La méthode d’analyse choisie et les seuils de décision pour la vérification des hypothèses sont
les suivantes :
➢ Choix des outils d’analyse
La revue de littérature effectuée ne nous a pas permis d’identifier des théories pertinentes (liées
à chaque problème en résolution) pouvant nous servir d’outils d’analyse. Face à cette situation
nous avons décidé de fixer des seuils de décision pour la vérification des hypothèses.
➢ Seuil de décision
Elles sont fixées par rapport à chaque hypothèse.
• Seuil de décision pour la vérification de l’hypothèse 1

Le seuil de décision pour la vérification de l’hypothèse 1 se basera sur la réponse de
toutes les enquêtes. Alors la cause dont la fréquence serait supérieure ou égale à 50%
serait la véritable cause.
• Seuil de décision pour la vérification de l’hypothèse 2
Pour la vérification de l’hypothèse 2, le seuil de décision est fixé à 50%. Ainsi la cause
qui sera retenue est celle qui se révèlera conforme aux opinions favorables de la majorité
des personnes abordées, soit celle qui réunira plus de 50% des avis. Dans le cas contraire
si aucune des réponses n’atteignait ce pourcentage retenu c’est celle qui aurait le
pourcentage le plus élevé qui serait retenu.

31
CHAPITRE III :
PRESENTATION DES RESULTATS ET
SUGGESTIONS MANAGERIALES SUR LA
MISSION D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX
PME A L’ERE DE LA DIGITALISATION

32
Ce chapitre sera consacré d’une part à la présentation des résultats obtenus par nos enquêtes et
les analyses et d’autre part aux suggestions de même que les conditions de leur mise en œuvre.
3.1- Présentation des résultats
Les résultats obtenus suite à la distribution de notre questionnaire à un échantillon de 50 clients

de SECA.CMAF (personnel d’autres cabinets) se présentent comme suit :
Hypothèse 1 : La mauvaise gestion de la comptabilité est due au manque d’assistance

comptable dans les PME.
Le tableau 4 présente les effectifs observés par rapport aux variables de l’hypothèse 1.
Tableau 4 : Résultats des questions liées à la mauvaise gestion de la comptabilité dans les
PME
Modalités Effectifs Fréquences Pourcentage (%)
Manque d’expérience
15 0,30 30
comptable des dirigeants
Absence d’assistance
comptable dans les 35 0,70 70
entreprises
Total 50 1 100
Source : Collecte de données (2020)
Il ressort de ce tableau que 30 % des enquêtés pensent que le manque d’expérience comptable
des dirigeants est à la base de la mauvaise gestion de la comptabilité dans les PME et 70 %
estiment que l’absence d’assistance comptable dans les entreprises est à la base de ce problème.
Hypothèse 2 : Les difficultés comptables actuelles des PME s’expliquent par la non
appropriation des nouvelles méthodes de la digitalisation.
Le tableau 5 présente les effectifs observés par rapport aux variables de l’hypothèse 2.

33
Tableau 5 : Résultats des questions liées aux difficultés comptables actuelles des PME
Modalités Effectifs Fréquences Pourcentage (%)

Déficit de compétences
numériques dans les
20 0,40 40
PME
Manque de nouveaux
outils technologiques 30 0,60 60
Total 50 1 100
Source : Collecte de données (2020)
Il ressort de ce tableau que 40% des enquêtés pensent que la cause des difficultés comptables
actuelles des PME est due au déficit de compétences numériques dans les PME et 60% estiment
que le manque de nouveaux outils technologiques en est la cause.
3.2- Analyse et vérification des hypothèses
Cette partie sera consacrée à l’évaluation de validité des hypothèses émises.
Il convient alors de rappeler que conformément au seuil de décision, lorsque la majorité dépasse
50 % nous validons l’hypothèse.
➢ Vérification de l’hypothèse 1
L’analyse des résultats relative au problème révèle que 30% des enquêtés pensent que le
manque d’expérience comptable est à la base de la mauvaise gestion de la comptabilité dans les
PME et 70% estiment que cela est due au manque d’assistance comptables dans les entreprises.
Ainsi, l’hypothèse selon laquelle la mauvaise gestion de la comptabilité dans les PME est
due au manque d’assistance comptable est confirmée.
➢ Vérification de l’hypothèse 2
Après analyse des résultats recueillis sur l’hypothèse 2, 40% des enquêtés pensent que la cause
des difficultés comptables actuelles des PME reste le déficit de compétences numériques dans
les PME et 60% estiment que cela est due au manque de nouveaux outils technologiques. Alors,

34
les difficultés comptables actuelles des PME s’expliquent par la non appropriation des
nouvelles méthodes de la digitalisation est confirmée.
Suite à ces différentes vérifications, on déduit que :
La mauvaise gestion de la comptabilité dans les PME est due à l’absence d’assistance comptable
dans les PME.
Les difficultés comptables dans les PME n’est pas seulement le manque de moyens pour initier
la digitalisation mais aussi le manque d’informations nécessaires et la mauvaise organisation
des personnels.
3.3- Suggestions et conditions de mise en œuvre
Cette section sera consacrée aux suggestions et les conditions de mise en œuvre.
➢ Suggestions
Pour pallier à ces problèmes il faut :
- que les dirigeants d’entreprises sollicitent l’aide des personnes qualifiées dans le
domaine de la comptabilité (Experts-comptables) pour résoudre les problèmes liés à sa
gestion ;
- nommer des personnes qualifiées à chaque poste ;
- chercher à renforcer les capacités du personnel à travers des recrutements et des
formations ;
- mettre à la disposition du personnel des nouveaux outils modernes et introduire la
digitalisation ;
Vu le nombre d’insuffisances constatés, nous avons jugé important de donner quelques
suggestions au cabinet SECA.CMAF qui sont également destinées aux dirigeants
d’entreprises afin qu’ils puissent améliorer leur organisation.
Pour le cabinet, il s’agira de :

35
- définir un délai pour la transmission et la restitution des pièces comptables ;

- mettre en place les procédures pouvant permettre l’acheminement rapide des pièces
comptables des entreprises vers le cabinet ;
- désigner un responsable chargé du contrôle des conditions de fond et de forme que
doivent revêtir les pièces comptables, telles que le numéro IFU du fournisseur, son
nom, son adresse, le nom et l’adresse du client, la nature des marchandises ou des
services fournis ;
- sensibiliser les clients sur l’importance de l’exhaustivité des pièces comptables avant
toute imputation ;
- avoir une attention particulière lors de l’imputation afin d’éviter toute erreur
éventuelle ;
- faire un contrôle permanent des imputations.
• Pour les dirigeants d’entreprises, il s’agira de :

- mettre en application les conseils du cabinet SECA.CMAF afin de garantir une bonne
gestion et d’assurer la pérennité ;
- s’assurer que l’envoi des pièces comptables au cabinet soit effectué dans les délais
prévues afin de leur faciliter la mission ;
- s’assurer des compétences professionnelles du comptable de l'entité.
➢ Conditions de mise en œuvre
Pour permettre l’application de ces suggestions il est nécessaire pour le cabinet SECA.CMAF :
- de s’assurer que ses entités clientes disposent d’une organisation comptable optimale.
Pour cela, avec l’accord des dirigeants de ces entités, le cabinet doit effectuer des visites
sur le terrain afin de contrôler l’effectivité de cette disposition et d’apporter d’autres
contributions en cas de nécessité ;
- de s’assurer de la conservation des pièces comptables ainsi que leur classement qui doit
être rangé chronologiquement par les entités ;

36
- d’effectuer un contrôle des pièces comptables pour vérifier si elles répondent aux
opérations réelles de ses entités clientes, avant de procéder à l’imputation comptable des
pièces ;
- de s’assurer de la possession des logiciels comptables par les entités afin d’assurer la
numérisation de ces opérations ;
- de veiller à ce que le personnel possède une bonne maîtrise du plan comptable et des
principes comptables.

37
CONCLUSION
L’assistance comptable dans les entreprises devient de plus en plus importante pour les
dirigeants dans la prise des décisions financières et comptables. Afin de s’assurer d’une bonne
prise de décisions, les entreprises ont eu recours à l’externalisation de leurs activités par les
cabinets d’expertises comptables. Cela nous a poussé à mener notre étude sur l’assistance
comptable du cabinet SECA.CMAF au sein des entreprises. Notre objectif étant d’analyser la
qualité de la mission d’assistance comptable aux PME à l’ère de la digitalisation, un
questionnaire a été élaboré pour être partagé aux membres du cabinet SECA.CMAF. Les
réponses issues de ce questionnaire ont constitué des données pour notre analyse.
Au terme de notre stage nous pouvons conclure que l’assistance comptable aide les entreprises
à bien organiser les documents comptables, à tenir les livres de comptes, à établir les Etats
Financiers qui reflètent l’image fidèle du patrimoine, la situation financière et du résultat de
l’entité. Les dirigeants ayant du mal à s’adapter aux nouvelles technologies (la digitalisation),
le cabinet SECA.CMAF utilise ses compétences digitales pour satisfaire ces clients.
Cependant notre analyse est loin d’être complète. Il peut avoir d’autres facteurs que l’on a omis.
Il serait donc judicieux de s’intéresser à ces facteurs qui peuvent améliorer la mission
d’assistance comptable.

38
Références bibliographiques
• ABOKY R. et YENOU F. (2020), L’influence des prestations comptables des

cabinets sur la qualité des Etats Financiers pour les Entreprises : Cas de
CAUDEXICO, ENEAM, Gestion financière et comptable in memoireonline publiée
le 6 Mai 2020
• EGLOBA E. et SEIDOU HAROUNA R. (2020), Analyse de la pertinence de la
mission d’assistance comptable et Fiscale aux Petites et Moyennes Entreprises
(PME) à l’ère de la digitalisation : Cas du cabinet SECA.CMAF BENIN in
memoireonline publiée le 20 Juillet 2020
• Guide d’application des normes générales de la collection guides Pro publiée le 28
juin 2005
• HUYNCH Thi et TUNDER Hubert (2011) : p24, Revue française de la comptabilité
n°443 du mois de mai Edition universitaire européennes publiée en mai 2011
• Le Praticien Système Comptable OHADA (SYSCOHADA) 4ème Edition réalisé par
Oumar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO Editions comptable et Juridiques publiée
le 15 novembre 2017
• OHADA Acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des
entités, 2017 publiée le 15 février 2017
• Pr. HOUNKOU Emmanuel C. (2017), Faut-il externaliser la fonction comptable des
entreprises Béninoises ? in memoireonline publiée le 8 janvier 2017
• SYSCOHADA révisée : Technique comptable Approfondie Edition Harmattan
réalisée par M. Marcel AHITCHEDE publiée le 15 Avril 2016

I
ANNEXES

II
Annexe 1 : Organigramme de SECA.CMAF
Expert-comptable
Associés experts
Conseils du cabinet
Service administratif
Service informatique
et Recherche
prospective
Directeur Technique
Département Conseil
Département Assistant Département
Comptable et Fiscal et Formation
Audit
Source : Cabinet SECA.CMAF (Mars 2020)

III
Annexe 2 : Questionnaire
N° QUESTION REPONSES
Depuis quand êtes-vous dans un cabinet d’expertise comptable ? /__/__/__/__/

1
1-BAC
2
2-Licence
Quel est votre diplôme le plus élevé ??
3-Master
4- Plus
3 Quel poste occupez-vous alors dans le cabinet ?
4 Avez-vous pris part à des missions d’assistance comptable dans le OUI………

cabinet ?
NON……..
5 Si oui avez-vous eu une idée maintenant sur l’externalisation de la OUI……..

fonction comptable dans les PME ?
NON……

IV
6 Rencontrez-vous des difficultés lors de ces missions d’établissement des OUI………

Etats Financiers ??
NON………
7 Si oui lesquelles ? 1-la mauvaise

gestion de la
comptabilité
2- la non
appropriation
des nouvelles
méthodes de
digitalisation
8 Ces difficultés ont-ils une influence sur la qualité des Etats Financiers OUI………
que vous produisez ?
NON……..

V
Annexe 3 : Le bilan de l’établissement BESCAT
BILAN (ACTIF)_MODELE 2 (PORTRAIT)
ETS BESCAT Exercice clos le 31/12/2020

3200800466911 Durée (en mois) 12
BILAN AU 31 DECEMBRE
31/12/2020 31/12/2019
ACTIF Note
REF
AMORT ET
BRUT NET NET
DEPREC
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 29 966 021 5 729 212 24236809 25 050 207
Terrains (1)
AJ
(1) dont Placement en Net………../…………
AK Bâtiments 18 241 346 18241346 18 241 346

VI
(1) dont Placement en Net…........./…...…........
AL Aménagements, agencements et installations 275 000 275 000
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques 6 449 675 2 287 089 4 162 586 3 975 984
AN Matériel de transport 5 000 000 3 167 123 1 832 877 2 832 877
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE 29 966 021 5 729 212 24236 809 25 050 207
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES 2 617 566 2 617 566 1 130 208
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8 2 617 566 2 617 566 1 130 208
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT 2 617 566 2 617 566 1 130 208
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11 119 165 681 119 165681 5 444 215
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF 119 165 681 119165 681 5 444 215
BU Ecart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL 151 749 268 5 729 212 146020 056 31 624 630

VII
BILAN (PASSIF)_MODELE 2 (PORTRAIT)

3200800466911 Durée (en mois) 12
BILAN AU 31 DECEMBRE
31/12/2020
REF PASSIF Note 31/12/2019
NET NET
CA Capital 13 3 984 656 3 984 656
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Ecarts de réévaluation 3e
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14 -5 799 452 -4 074 637
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -) 11 549 188 -1 724 815
CL Subventions d'investissement 15
CM Provisions réglementées 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET

CP 9 734 392 -1 814 796
RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16 40 000 000
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
TOTAL DETTES FINANCIERES ET

DD 40 000 000
RESSOURCES ASSIMILEES

VIII
DF TOTAL RESSOURCES STABLES 49 734 392 -1 814 796
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d'exploitation 17 108 255
DK Dettes fiscales et sociales 18 10 576 459 5 621 966
DM Autres dettes 19 85 709 205 27 709 205
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT 96 285 664 33 439 426
DQ Banques, crédits d'escompte 20
Banques, établissements financiers et crédits de

DR 20
trésorerie
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL 146 020 056 31 624 630

IX
Annexe 4 : Le Compte de résultat de l’établissement BESCAT

3200800466911 Durée (en mois) 12
COMPTE DE RESULTAT
31/12/2020 31/12/2019
REF LIBELLES NOTE
NET NET
Ventes de marchandises
TA + 21
A
RA Achats de marchandises - 22
Variation de stocks de
RB -/+ 6
marchandises
MARGE COMMERCIALE
XA
(Somme TA à RB)
Ventes de produits fabriqués
TB + 21
B
Travaux, services vendus
TC + 21 530 644 707 179 125 997
C
Produits accessoires
TD + 21
D
CHIFFRE D'AFFAIRES (A
XB 530 644 707 179 125 997
+ B + C + D)
Production stockée (ou
TE -/+ 6
déstockage)
TF Production immobilisée 21
TG Subventions d’exploitation 21
TH Autres produits + 21
Transferts de charges
TI + 12
d'exploitation

X
Achats de matières premières

RC - 22
et fournitures liées
Variation de stocks de matières
RD -/+ 6
premières et fournitures liées
RE Autres achats - 22 257 199 090 164 295 675
Variation de stocks d’autres
RF -/+ 6
approvisionnements
RG Transports - 23 718 200 5 791 300
RH Services extérieurs - 24 249 675 541 5 634 751
RI Impôts et taxes - 25 298 472 593 656
RJ Autres charges - 26 31 973
VALEUR AJOUTEE (XB
XC 22 753 404 2 778 642
+RA+RB) + (somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27 704 400 789 710
EXCEDENT BRUT
XD 28 22 049 004 1 988 932
D'EXPLOITATION (XC+RK)
Reprises d’amortissements,
TJ + 28
provisions et dépréciations
Dotations aux amortissements,
RL - 3C&28 2 138 398 1 896 128
aux provisions et dépréciations
RESULTAT
XE D'EXPLOITATION (XD+TJ+ 19 910 606 92 804
RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
Reprises de provisions et
TL + 28
dépréciations financières
Transferts de charges
TM + 12
financières
Frais financiers et charges
RM - 29 1 725 972 26 359
assimilées
Dotations aux provisions et aux
RN - 3C&28
dépréciations financières
RESULTAT FINANCIER
XF -1 725 972 -26 359
(somme TK à RN)

XI
RESULTAT DES ACTIVITES

XG 18 184 634 66 445
ORDINAIRES (XE+XF)
Produits des cessions
TN + 3D
d'immobilisations
TO Autres Produits HAO + 30
Valeurs comptables des
RO - 3D
cessions d'immobilisations
RP Autres Charges HAO - 30
RESULTAT HORS
XH ACTIVITES ORDINAIRES
(somme TN à RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat - 6 635 446 1 791 260
RESULTAT NET
XI 11 549 188 -1 724 815
(XG+XH+RQ+RS)

XII
Annexe 5 : Tableau de flux de trésorerie
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Exercice
ETS BESCAT clos le
31/12/2020
Durée (en
3200800466911
mois) 12
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
REF LIBELLES Note 31/12/2020 31/12/2019 31/12/2019
Trésorerie nette au 1er janvier

ZA A 5 444 215 16 239 395 16 239 395
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
FA Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG) 13 687 586 171 313 171 313
FB - Variation Actif circulant HAO (1)
FC - Variation des stocks
FD - Variation des créances 1 487 358 229 030 229 030
FE + Variation du passif circulant (1) 62 846 238 -9 312 023 -9 312 023
Variation du BF lié aux activités opérationnelles (FB+FC+FD-FE)

-61 358 880 9 541 053 9 541 053
:
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (somme
ZB B 75 046 466 - 9 369 740 -9 369 740
FA à FE)
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations

FF
incorporelles

XIII
FG - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles 1 325 000 1 425 440 1 425 440
FH - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières
+ Encaissements liés aux cessions d’immobilisations incorporelles

FI
et corporelles
FJ + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations financières
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement (somme

ZC C -1 325 000 -1 425 440 -1 425 440
FF à FJ)
Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux
propres
FK + Augmentations de capital par apports nouveaux
FL + Subventions d'investissement reçues
FM - Prélèvements sur le capital
FN - Dividendes versés
ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres (somme FK à FN) D
Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers
FO + Emprunts 70 000 000
FP + Autres dettes financières
FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières 30 000 000
Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme FO à

ZE E 40 000 000
FQ)
ZF Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D+E) F 40 000 000
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA PÉRIODE

ZG G 113 721 466 -10 795 180 -10 795 180
(B+C+F)
Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A)

ZH Contrôle: Trésorerie actif N - Trésorerie passif N = 119 165 H 119 165 681 5 444 215 5 444 215
681

XIV
TABLE DES MATIERES

AVERTISSEMENT ............................................................................................................................................... I
APPROBATION .................................................................................................................................................. II
DEDICACE ......................................................................................................................................................... III
DEDICACE ......................................................................................................................................................... IV
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................V
SIGLES ET ACRONYMES ............................................................................................................................... VI
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................ VIII
RESUME ............................................................................................................................................................. IX
ABSTRACT ......................................................................................................................................................... IX
SOMMAIRE ..........................................................................................................................................................X
INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONEL DU CABINET SECA.CMAF .................................................... 2
1.1- PRESENTATION DU CABINET SECA.CMAF ....................................................................................... 3

1.1.1- Historique ........................................................................................................................................ 3
1.1.2- Missions et Objectifs ........................................................................................................................... 4
1.1.3- Structure Organisationnelle ................................................................................................................ 5
1.1.4- Les Activités du Cabinet ...................................................................................................................... 5
1.1.5- Les ressources du Cabinet ................................................................................................................... 6
1.2- CADRE ENVIRONNEMENTAL DU CABINET SECA.CMAF .......................................................................... 7
1.2.1-Le micro environnement ....................................................................................................................... 8
1.2.2- Le Macro environnement..................................................................................................................... 8
1.3- DEROULEMENT DU STAGE ET ANALYSE SWOT ...................................................................................... 10
1.3.1- Déroulement de stage ........................................................................................................................ 10
1.3.2-Diagnostic interne du cabinet ............................................................................................................ 12
CHAPITRE II : FONDEMENT THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE SUR LA MISSION

D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX PME A L’ERE DE LA DIGITALISATION ................................. 13
2.1-ENJEU DE L’ETUDE .................................................................................................................................... 14

2.1.1- Problématique ................................................................................................................................... 14

XV
2.1.1.1-Enoncé du problème ................................................................................................................... 14

2.1.1.2- Intérêts de l’étude ...................................................................................................................... 15
2.1.2- Objectifs, hypothèses de recherches et tableau de bord .................................................................... 15
2.1.2.1- Objectifs de recherches .............................................................................................................. 15
2.1.2.2- Hypothèses de recherches .......................................................................................................... 16
2.1.2.3- Tableau de bord ......................................................................................................................... 16
2.2- CLARIFICATION CONCEPTUELLE ET REVUE DE LITTERATURE .............................................................. 17
2.2.1- Clarification conceptuelle ................................................................................................................. 17
2.2.1.1- Le concept de la comptabilité .................................................................................................... 17
2.2.1.2- Qualité de la mission d’assistance comptable ............................................................................ 17
2.2.1.3- La fonction comptable ............................................................................................................... 19
2.2.1.4- La notion de Petites et Moyennes Entreprises (PME) ............................................................... 22
2-2-1-5- Notion de digitalisation ............................................................................................................ 24
2.2.2- Revue de Littérature .......................................................................................................................... 27
2.3- METHODOLOGIE DE L’ETUDE .................................................................................................................. 29
2.3.1- Méthodes et outils de collecte de données ......................................................................................... 29
2.3.2- Méthodes et outils d’analyse des données ......................................................................................... 31
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET SUGGESTIONS MANAGERIALES SUR LA

MISSION D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX PME A L’ERE DE LA DIGITALISATION ................ 32
3.1- PRESENTATION DES RESULTATS .............................................................................................................. 33

3.2- ANALYSE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES ........................................................................................ 34
3.3- SUGGESTIONS ET CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE ................................................................................. 35
CONCLUSION.................................................................................................................................................... 38
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................................. I
ANNEXES ............................................................................................................................................................ II
ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME DE SECA.CMAF ........................................................................................... III

ANNEXE 2 : LE BILAN DE L’ETABLISSEMENT BESCAT ................................................................................. VI
ANNEXE 3 : LE COMPTE DE RESULTAT DE L’ETABLISSEMENT BESCAT .......................................................X
ANNEXE 4 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE ...........................................................................................XIII
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................. XV

XVI

MEMOIRE OFFICIEL FREDDY FADILATH - 1final Déja Corrigé AK Page de Garde Apres Soutenance

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REPUBLIQUE DU BENIN

Option : Sciences de Gestion Spécialité : Gestion Financière et Comptable

ANALYSE DE LA QUALITE DE LA MISSION D’ASSISTANCE COMPTABLE AUX

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

Maitre de Stage Directeur de Mémoire

M. Ernest SOUROU M. Moutaïrou ADEGNIKA

Expert-Comptable diplômé Enseignant-chercheur à l’ENEAM/UAC

Directeur du Cabinet SECA.CMAF

L’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) n’entend

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

Il est arrivé à terme et peut être soutenu devant un jury.

Maître de stage : Directeur de mémoire :

M. Ernest SOUROU M. Moutaïrou ADEGNIKA

Expert-Comptable diplômé Enseignant-chercheur à l’ENEAM/UAC

Directeur du cabinet SECA.CMAF

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

➢ A ma chère mère, YESSOUFOU Aérath

➢ A mon cher père, OLOUKOUEOU B. Issiaka

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

➢ A mon cher père, NONONSI B. Claude

➢ A ma chère mère, ALLADAGNIWEKE Ghislaine

➢ A mon frère, NONONSI Darren

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

« Il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance »

➢ M.Albert N.HONLONKOU, Directeur de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

SECA.CMAF Société d’Expertise Comptable et Audit. Conseil Management Audit en Formation

PME Petites et Moyennes Entreprises

OECCA Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés

GIE Groupement d’Intérêt Economique

OHADA Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

IFRS International Financial Reporting Standards

AUDCIF Acte Uniforme relative au Droit Comptable et à l’Information Financière

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

PAPME Promotion et Appui aux Petites et Moyennes Entreprises

PADME Projet d’Appui au Développement des Micro-Entreprises

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

LISTE DES TABLEAUX

Numéros Intitulés Pages

1.1 Fiche signalétique du cabinet SECA.CMAF 4

1.2 Tableau d’analyse SWOT du cabinet 12

2.1 Tableau de bord 16

3.1 Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 1 33

3.2 Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 2 34

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONEL DU CABINET SECA.CMAF ............................................ 2

1.1-PRESENTATION DU CABINET SECA.CMAF ................................................................................ 3

CHAPITRE II : FONDEMENT THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE SUR LA MISSION

2.1-ENJEU DE L’ETUDE ............................................................................................................... 14

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET SUGGESTIONS MANAGERIALES SUR LA

3.1- PRESENTATION DES RESULTATS ............................................................................................. 33

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

1.1- Présentation du cabinet SECA.CMAF

L’environnement économique Béninois actuel est composé d’une multitude de structure

Composé d’une équipe pluridisciplinaire le cabinet s’emploie notamment à apporter des

Fadilath A. BOURAIMA & Freddy L. NONONSI

1.1.2- Missions et Objectifs

A travers l’exercice des missions contractuelles ou légales relevant de la profession comptable

Par le soin apporté au recrutement des Hommes, à l’élargissement de ses compétences, il

-d’Experts comptables diplômés ;