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BENI MELLAL
Faculté Polydisciplinaire
- Béni Mellal -
3
Remerciement
4
Liste des abréviations :
Les abréviation Les significations
UE Union Européenne
CA Chiffre d’Affaire
Organisation de Coopération et de
OCDE Développement Economiques
VA Valeur Ajouté
PAS Programme
D’Ajustement Structurel
5
Introduction générale
Il y’a lieu de souligner qu’aujourd’hui, plus que par le passé, le financement des PME
constitue l’un des thèmes de débats économiques les plus importants au Maroc.
Les PME sont devenues une composante essentielle du tissu économique, un acteur
fondamental dans le développement de notre pays ;
Elles sont non seulement la clé de la croissance, mais également un levier puissant du secteur
privé dont l’impact en termes de développement n’est plus à démontrer.
Il faut noter que l’appellation PME renferme une notion globale intégrant la PMI, et une
catégorie des PME spécifique, que nous pourrions baptiser PME tertiaire formée par un
ensemble d’activité libérales.
Vu qu’il existe plus qu’une définition de la PME au Maroc, je retiendrai celle qui se base
sur les agrégats du nombre d’emplois et du chiffre d’affaire, ainsi en application de ces
critères, la PME représente au Maroc 95% du nombre total des entreprises du secteur
industriel.
Il semble toutefois que la croissance, voire la survie des PME soit entravée par un certain
nombre de difficultés, notamment par les problèmes de financement, en fait l’accès aux
ressources financières est identifié dans de nombreuses enquêtes de conjoncture comme un
des principaux obstacles à la survie et à la croissance des PME.
Partant de là, on sait que la PME constitue la pierre angulaire du tissu productif
marocain, alors on se rend compte que la plus grande part du défi à relever réside dans la
promotion de la PME qui doit de ce fait être au centre des préoccupations du ministère de
l’économie et des finances, qui joue un rôle important en raison des instruments
d’intervention dont il dispose en particulier en matière douanière, budgétaire, fiscale, et de
financement.
1ère partie : nous allons traiter dans un 1er chapitre les différentes approches et définitions
des PME. Ainsi que son importance et son rôle dans l'économie nationale, et le 2ème chapitre
sera consacrée au système de financement des PME.
2ème partie : nous allons traiter le programme de Moukawalati Après on résume tout ça dans
une étude de cas d’une Pme.
6
Partie I :
Conception générale de la
Pme au Maroc
7
INTRODUCTION :
Les petites et moyennes entreprises (PME) occupent une place importante dans la vie
socio-économique de Maroc. En effet, plus de 95% des entreprises identifiés au Maroc
sont des micros, petites et moyennes entreprises cependant, une partie importante des
PME participent de manière positive à la croissance économique, à la création
d’emplois et au développement régional et local.
Au Maroc, la PME souffre de certains problèmes qui nuisent à son développement,
et qu’on peut qualifier d’obstacles et contraintes à sa survie.
Donc quelles sont les modalités de financement et quelle sont les contraintes de son
financement ?
On peut répondant à ces questions selon la première partie qui composée deux
chapitres :
8
CHAPITRE I : Les concepts généraux de la Petite et
Moyenne Entreprise :
Introduction :
La plupart des études et recherches en matière de développement économique mettent de plus
en plus l'accent sur la capacité potentielle des petites et moyennes entreprises (PME) d'être un
facteur de croissance économique. Les raisons en sont pour l'essentiel, la souplesse de leur
gestion, la rapidité de leur réaction et leur capacité d'adaptation aux exigences d'un
environnement de plus en plus pressant. Cependant, ces entreprises au Maroc se heurtent
encore dans l'exercice de leurs activités à de multiples contraintes liées notamment au
monopole des grandes entreprises, des procédures administratives, à la faiblesse et au
cloisonnement du marché intérieur, ou encore à la difficulté de disposer des compétences et
des qualifications nécessaires. Autant de difficultés qui menacent les performances
économiques et financières de la PME. Celle-ci exige, en vue de jouer pleinement son rôle de
création de richesse, l'adaptation d'une stratégie adéquate et cohérente en matière de
promotion et d'assistance.
L'objet de ce chapitre se limite dans la présentation des diverses définitions de la PME, son
rôle dans la vie économique et sociale, ses forces et ses faiblesses.
PME au Maroc1 :
Aujourd’hui la PME est l’un des acteurs du monde économique les plus souvent cités
par les décideurs et les responsables de la politique économique, pour rappeler qu’elle
compose l’essentiel du tissu productif, souligner sa contribution à l’emploi, insister sur son
rôle actif dans le processus de croissance et signaler ses nombreuses difficultés à naître, se
développer, se financer.
1
Michel MAR Chesnay "gestion de PME / PMI" Edition 1997, page 214
9
C’est pourquoi le soutien aux PME a constitué un sujet de débats et de rencontres, qui
ont abouti à la naissance de la nouvelle charte en 2002, qui constitue un cadre réglementaire
de cette entité.
* Une moyenne entreprise est définie comme une entreprise dont l’effectif est inférieur à 200
personnes et dont le chiffre d’affaires n’excède pas 50 millions DH ou dont le total du bilan
annuel n’excède pas 43 millions Dh
* Une petite entreprise est définie comme une entreprise dont l’effectif est inférieur à 50
personnes et dont le chiffre d’affaires ou le total de bilan annuel n’excède pas 10 millions Dh.
-aspects quantitatif : effectif, chiffre d’affaire (CA), la valeur ajoutée (VA), le capital de
production, le capital social, investissement
. Pour les entreprises existantes, avoir un effectif permanent ne dépassant pas 200 personnes
et avoir réalisé, ou cours des deux derniers exercices, soit un chiffre d’affaires annuel hors
taxe n’excédant pas 75 millions de dirhams soit un total bilan annuel n’excédant pas 50
millions de dirhams.
2
Michel MAR Chesnay "gestion de PME / PMI" Edition 1997, page 214
10
Les caractéristiques de la PME :
Les PME ont des caractéristiques spécifiques :
Petite taille
Centralisation et personnalisation de la gestion autour du propriétaire-dirigeant
Stratégie intuitive ou peu formalisée
Forte proximité des acteurs dans un réseau régional
Système d’information interne simple et peu formalisé
Système d’information externe simple et peu formalisé
Capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché
L’analyse de la croissance économique dans plusieurs pays développés démontre que ce sont les
PME qui créent les emplois, innovent et contribuent au développement de façon déterminante.
Le rôle socio-économique des PME dans la stratégie de développement des pays est important vu
leur difficulté d’adoption aux différentes créativités d’emploi, leur mobilisation de l’Epargne
individuel et son orientation dans les investissements productifs.
Au Maroc : PME occupe certainement une place de grande importance en vue de sa participation
efficace à la promotion de dimension sociale et du développement économique.
11
La PME est un facteur de croissance économique3 :
La PME est présente dans tous les secteurs d’activité économique avec un taux de 98%,
l’industrie ; l’artisanat ; le BTP ; les commerces et enfin les services qu’englobent le tourisme
des communications ; le transport ; le service financier.
3
Direction de la politique économique générale "Les PME au Maroc éclairage et propositions "
Edition 2000 page : 35
4
Direction des statistiques de la politique économique générale « Les Pme au Maroc
éclairage et proposition mars 2000 »
12
Figure 2 : La participation des Pme dans la création de valeur ajoutée globale au
Maroc 5
La participation des Pme dans la création de la valeur ajoutée globale est de 21 %. Cette participation
est très variable allant de 0.2% pour la branche de la production et distribution d’électricité, gaz et
eau, à 73 % pour la branche de l’immobilier et service.
Cet objectif qui est celui de toute politique d’aménagement du territoire ne peut être atteint qu’avec
le concours actif des PME dont l’intégration à tissu économique préexistant est plus facile que celle
de la grande entreprise.
5
Direction des statistiques de la politique économique générale « Les Pme au Maroc éclairage
et proposition mars 2000 »
13
Le rôle social de la PME6 :
Les PME jouent un rôle primordial dans la création d’emplois dans de nombreux pays :
D’après l’OCDE les PME représentent, suivant les pays, entre 95% et 99% des entreprises et
entre 60% et 70% des créations nettes d’emploi. (99% des entreprise françaises sont des
PME : 92% des TPE, 7% des PE et des ME. Elles vont représenter plus des deux tiers de
l’emploi en France).
6
Bouzid Azzouzi : PME et stratégie de Développement et au Maroc
14
La qualité de la gestion :
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus efficace et plus
économe : Plus efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation
de la main d'œuvre et par une meilleure implication de celle-ci, Plus économe parce que la
main d'œuvre y est en générale moins qualifiée et peu syndicalisée ce qui tend à réduire le
coût du travail.
L’efficacité :
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise. Les PME
vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes firmes. De ce
fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de leur environnement.
L'une des faiblesses aujourd'hui soulignées pour les PME Marocaines et leur accès insuffisant
aux technologies nouvelles et à l'innovation, cette faiblesse sera d'autant plus handicapante
que l'économie marocaine s'ouvre à la concurrence internationale. Or, il est également établi
que le niveau de développement technologique et scientifique d'un pays est à l'image de son
progrès économique et que la volonté d'accroître ce dernier nécessite une intégration et une
gestion des technologies nouvelles importées puis régénérées sur place. L'exemple du japon
des années 60 et plus récemment des pays d'Asie du Sud-Est est édifiant à cet égard.
Au Maroc, une déconnexion évidente entre les quelques centres de recherche universitaires et
les PME, les moyens matériels et humains sont faibles, l'ouverture et la coopération avec des
centres étrangers plus développées sont limitées, les centres de recherche privés ou de grandes
entreprises demeurent peu nombreux et à portée réduite. Le plus grave, semble être un certain
désintérêt de la puissance publique et des décideurs des entreprises à l'égard de la recherche et
du développement technologique. Sans doute, le manque des ressources humaines
suffisamment formées et qualifiées, le faible niveau général de qualification technique et bien
sur l'insuffisance des moyens financiers sont autant de facteurs explicatifs de ce sous-
développement technologique et technique de nos PME.
Les PME se plaignent d'une manière générale de manque de personnel qualifié notamment
dans les services, et surtout de ne pas trouver à l'embauche à presque tous les niveaux des
personnes spécialisés correspondant aux emplois offerts. Cette remarque vaut d'ailleurs
également pour les grandes entreprises, mais la situation se trouve aggravée chez les PME par
7
- Michal Levasseur : " la finance de l’entreprise " Edition 2006 Page : 152
15
les méthodes même de caractère passif, qu'elles suivent en matière d’embauche, celles-ci sont
faites au coup par coup sous la pression des événements immédiats : par retenue d'une
candidature spontanée, recommandé par un membre de la famille, ce qui mène à des erreurs
nombreuses, multiples essais, coût et perte de temps.
Les principales difficultés qu'en souffrent les PME sont de caractère financier, allant jusqu'à
menacer leur existence. Ces difficultés trouvent leurs explications dans plusieurs raisons,
d'abord il y'a une relative instabilité de leur autofinancement comparé à celui des plus grandes
entreprises.
Ensuite, en ce qui concerne les crédits, la banque intervient dans le financement des projets
des PME suivant une étude de faisabilité fondée sur des données techniques et économico-
financières, si le projet est fiable la banque le finance. Certains promoteurs estiment que la
banque refuse de financer leurs projets mais occultent les raisons qui ont motivé le refus.
Manque d'informations8 :
Cependant Les PME n'ont pas les moyens (humains, financiers, matériels) d'avoir une
intelligence économique propre, elles ont pourtant un besoin crucial d'information qui diffère
suivant leur objectif : opportunités d'investissement, normes, nouveautés technologiques,
marchés et produits nouveaux, etc...
Conclusion :
Les PME constituent des entités hétérogènes et diversifiées, ce qui explique les multiplicités
des définitions, et l'inexistence d'une méthode unique et exacte pour appréhender ce
phénomène, par conséquent les PME sont définies selon les périodes et les pays.
Leur importance vient qu'elles sont dotées de certains nombres d'atouts inestimables, ces
catégories d'entreprises jouent un rôle important dans le domaine social, surtout dans les pays
comme le Maroc où le problème de chômage tend à prendre des proportions importantes. Les
PME consolident le tissu industriel et renforcent les investissements publics par des
investissements privés locaux dans un nombre de secteurs.
8
- Najib IBN ABDEL JALIL " Evaluation de financement de l’entreprise « Edition 1993 page : 124
16
CHAPITRE II : Les Modes du financement des PME au
MAROC :
Introduction :
L’importance stratégique des petites et moyennes entreprises PME pour l’économie d’un
pays, que ce soit en termes d’emploi, d’innovation ou de contribution aux exportations, amène
à porter une attention particulière aux conditions dans lesquelles s’opère le financement de
leur création, et de leur développement. La spécificité de ces entreprises (taille, actionnariat,
surface financière …) limite en effet a priori leur accès aux marchés financiers et les rend plus
dépendantes du financement que les grandes entreprises.
Des financements sont nécessaires pour les aider à créer et étendre leur activité, développer de
nouveaux produits, et investir dans de nouvelles recrues ou de nouveaux sites de productions.
De nombreuses PME naissent d’une idée formulée par une ou deux personnes qui investissent
leur propre argent. Mais une fois la réussite est au rendez-vous, toutes les PME en croissance
ont à un moment ou à un autre besoin d’investir pour se développer ou innover d’avantage.
Les PME disposent de deux formes de financement ; on a d’un côté le financement interne
c’est–dire le financement par les fonds propres, et d’un autre coté les financements externes
par des organismes financiers.
17
Section 1 : Le financement interne de la PME9
Le financement interne des PME consiste à trouver les fonds nécessaires pour assurer sa
croissance, ainsi que son développement. En effet, l’entreprise dispose un certain nombre de
moyens de financement lui permettant de faire face à ses besoins de financement.
A-Définition :
Les capitaux sont considérés comme étant le moteur de la naissance et du démarrage de la
PME, c’est l’argent nécessaire pour créer une PME, pour assurer sa croissance, et son bon
fonctionnement.
On peut donc définir les capitaux propres de l’entreprise comme des fonds qui sont à sa
disposition de façon permanente jusqu’à sa liquidation. Ils proviennent des apports des
associés, des bénéfices non distribués et des corrections d’évaluation de l’actif. C’est la
situation nette comptable.
Ainsi, une entreprise ne peut jamais exister et réaliser ses opérations (approvisionnement,
rémunération du personnel…) sans avoir un patrimoine propre à elle. Autrement dit, un
apport personnel et un apport d’associé vont être obligatoire. Ces fonds ne peuvent être
affectés que dans des cas exceptionnels : augmentation, réductions effectuées en
amortissement de pertes ou dissolution de la société.
9
http://portail-des-pme.fr/financer-son-entreprise/les-fonds-propres-financer-son-entreprise-
en-interne
10 http://portail-des-pme.fr/financer-son-entreprise/les-fonds-propres-financer-son-entreprise-
en-interne
18
Les capitaux propres sont enregistrés au passif du bilan de l’entreprise est constitués
par :
. Le capital social :
Est constitué une ressource apportée par les associés ou les actionnaires et des profits générés
par l’entreprise à l’occasion de son activité. Il figure au passif de bilan de l’entreprise.
Le capital social représente ainsi deux choses : d’une part, la mise de fonds initial, utilisé pour
démarrer l’activité, d’autre part la répartition de la propriété et du pouvoir entre les différents
actionnaires ou les associés.
Du point de vue juridique et comptable : le capital social est le montant des apports :
*En numéraire : la somme de l’argent apporté par les associés.
*En industrie : est le travail ou l ‘expérience des associés.
*En nature : est la valeur des biens et des matériels de la production ...
L’augmentation du capital par rapport en numéraire est un procédé qui est couramment utilisé
en matière de financement des investissements. Il permet aux sociétés :
- de renforcer leurs moyens financiers propres en les adaptant à leurs besoins en équipement ;
- de s’assurer une certaine autonomie financière ;
- d’augmenter leur crédit auprès des tiers et des banques et aussi leurs possibilités d’emprunt.
C’est le seul moyen qui fournit des liquidités à l’entreprise, et correspond à un investissement
à long terme de l’épargne disponible. Il permet d’obtenir des ressources qui renforcent les
fonds propres de l’entreprise ainsi que sa capacité d’emprunt.
En effet, pour assurer l’augmentation de son capital en numéraire, la PME fait appel soit à des
actionnaires déjà en place, soit à des actionnaires nouveaux. C’est pour cette raison que les
PME ne recourent à l’apport en numéraire que si les disponibilités des actionnaires en place le
permettent vu les problèmes posés par l’ouverture de leurs capitaux à des tiers.
11
Mémoire « Le financement de l’entreprise au Maroc » Encadré par Mr. EL ADNANNI
19
► L’augmentation du capital en nature :
C’est un apport non pas sous forme d’argent, mais un apport de biens matériels tel que les
marchandises, le mobilier…etc.
Donc un tel apport permet non seulement une augmentation du passif, mais aussi de l’actif par
l’augmentation des différents emplois que représentent les biens apportés. Il en résulte que la
structure financière de l’entreprise n’est pas forcement amélioré par une opération de ce
genre.
Cette forme d’augmentation assure aux PME un financement indirect de leur activité en leur
permettant à la fois :
On peut dire que les capitaux propres apportés présentent pas mal d’avantages :
Ces différentes augmentations ont des effets juridiques importants mais n'ont guère
d'incidence sur le financement de la société car elles ne lui apportent aucune ressource
nouvelle.
Paragraphe 2 : L’autofinancement
A- Définition12 :
L’autofinancement joue un rôle fondamental dans le développement de l’entreprise. Il permet
d’assurer la croissance de l’actif économique sans recours à des tiers et sans entraîner des
charges financières directes : intérêts et remboursements.
12
M.A. Berrada « les techniques de Banque, de crédit et de commerce extérieur au Maroc »
p : 509 SECEA 2000.
20
L’autofinancement est aussi égal à la marge d’autofinancement diminuée de dividendes.
B- Mesure de l’autofinancement :
L’autofinancement constitue l’un des moyens de financement traditionnel des moyennes et
petites entreprises ; dont il prend source des éléments suivant :
1- Les réserves :
Elles représentent l’autofinancement accumulé par l’entreprise à partir de ses bénéfices
appelés : autofinancement de croissance.
Il s’agit des bénéfices non distribués, elles correspondent à une partie du surplus monétaire
retenu par l’entreprise.
* Réserves légales : les entreprises doivent prélever chaque année sur les bénéfices
réalisés une part pour constituer ce qu’on appelle : le fond de réserve. Ce prélèvement est
obligatoire, il a pour rôle de maintenir la fixité du capital et donne ainsi une garantie
supplémentaire aux créanciers de l’entreprise. Cette réserve peut suite d’une augmentation du
capital être transformée en capital social et peut servir à éponger une perte.
* Réserves statutaires ou contractuelles : elles résultent d’un contrat et dans le cas des
sociétés anonymes elles résultent des statuts. Ces réserves sont constituées à l’occasion de
l’affectation des bénéfices, elles ne peuvent être distribuées qu’avec l’accord de l’assemblée
générale extraordinaire.
* Réserves facultatives : elles ne sont pas prévues par la loi, par les statuts ou par les
clauses contractuelles. Elles résultent parfois d’événements pouvant tirer bénéfices à
l’entreprise et desquelles on profite pour constituer cette réserve.
2- l’amortissement :
L’amortissement est la mesure d’une dépréciation subie par les immobilisations, c’est une
charge déductible de l’assiette imposable, donc permet à l’entreprise d’avoir des ressources
supplémentaires, c’est pourquoi les financiers préfèrent voir dans l’amortissement le
mécanisme de financement interne voire la possibilité de roulement des immobilisations.
21
3- Les provisions :
Toutes les dotations aux provisions ne font pas partie de l’autofinancement, seules les
provisions à caractère de réserve c’est-à-dire constituées sans objet précis ou très aléatoire
sont comprises dans le calcul de l’autofinancement.
Il faut donc écarter les provisions, qui ne sont pas fait que des charges à terme comme
provisions pour créances douteuses et provisions pour dépréciation des stocks.
C- avantages de l’autofinancement :
Les avantages de l’autofinancement sont représentés par les ressources annuelles ainsi
dégagées, dont l’accumulation au sein d’une entreprise peut permettre :
D- inconvénients de l’autofinancement :
Il est l’une des principales sources de financement internes de PME marocaines, mais il ne
faut pas oublier que le recours systématique à cette pratique comporte des inconvénients :
* l’inconvénient le plus grave provient du fait que l’autofinancement n’est perçu qu’à
travers le critère de la gratuité. Cette dernière pousse les PME souvent à commettre un certain
nombre de négligences dans le choix des investissements. Autrement dit, les PME qui
utilisent l’autofinancement ne font que de perdre et gaspiller les ressources retenues.
* Un autofinancement trop important peut avoir comme méfait de geler des fonds dont la
PME n’a pas besoin. Ces fonds s’ils sont attribués aux actionnaires, pourraient alimenter le
marché financier et par conséquent le financement de développement d’autres entreprises.
* Il ne peut pas contribuer à une aussi meilleure répartition des investissements que les
marchés de capitaux.
22
Ce sont des raisons pour lesquelles la PME ne peut pas se contenter de la capacité de
l’autofinancement pour réaliser la croissance souhaitée, et ainsi ne peut assurer sa
compétitivité et même sa survie.
Introduction :
Devant l’insuffisance des ressources internes, et l’augmentation des besoins des entreprises à
rechercher des nouveaux moyens de financement d’origine externes.
Donc la PME doit trouver des sources de financement pour son cycle d’exploitation et
chercher à optimiser les couts liés à ces financements.
On va distinguer dans cette section entre le financement d’établissement bancaire et
financiers.
A- Le financement bancaire :
Pour atténuer les effets du phénomène de l'insuffisance chronique des capitaux propres sur les
équilibres financiers de la PME, le système bancaire a été conduit depuis de nombreuses
années à intervenir de plus en plus largement dans le financement des PME, que ce soit sous
forme de crédit à court terme ou de crédit à long ou moyen terme.
Cette transformation progressive du rôle du système bancaire s'est accompagnée d'une remise
en cause parfois radicale du rôle des fonds propres.
o définition15 :
On désigne sous le terme des crédits à court terme l'ensemble des techniques de financement
spécialisées relatives aux opérations du cycle d'exploitation et d'autre part des moyens de
financement dont la durée est extrêmement courte, de quelques jours à quelques mois.
13
http://www.petite-entreprise.net/P-2766-88-G1-les-financements-externes.html
14 http://portail-des-pme.fr/financer-son-entreprise/les-fonds-propres-financer-son-entreprise-
en-interne
15
Pierre conso « gestion financière de l'entreprise « page 310,311»
23
Pour préciser cette définition, il faut examiner la nature des opérations auxquelles le crédit est
attaché. Ainsi, suivant la durée du cycle de production ou de commercialisation, le crédit à
court terme peut être relativement long et atteindre une période de l'ordre d'un an, on désigne
alors ces crédits sous le nom de court terme prolongé, et on les distingue des opérations plus
courtes qui portent sur une période de trois à six mois.
On désigne par concours bancaires l’ensemble des crédits accordés par des banques à court
terme : facilité de caisse pour les décalages passagers, crédit relais pour faire face aux besoins
exceptionnels, lignes de crédits pour faire face aux variations du BFR et autres crédits à moins
d’un an.
Du durée plus longue (souvent égale à un an) autoriser par le banquier avec ou non prise de
garantie. Il est destiné à financer des besoins temporaires ou permanents en actif circulant. Il
est encore appelé « crédit de fonds de roulement ».
► Le crédit de trésorerie c’est une avance d’argent consentie par la banque pour financer des
déficits de trésorerie.
-facilité de caisse
-découvert bancaire
-crédit de campagne
16
Mémoire « Le financement de l’entreprise au Maroc » Encadré par Mr. EL ADNANNI
24
a- La facilité de caisse17 :
b- le découvert :18
La notion de découvert est fort imprécise. Les entreprises utilisent généralement ce mot en
pensant à une aide bancaire par caisse, plus ou moins longue, sans faire distinction ni dans le
temps ni dans l'objet entre la facilité et le découvert. Les banquiers ont coutume de dire qu'un
compte en position débitrice est « à découvert »
Le découvert, appelé également « crédit blanc », ne porte pas en lui-même son dénouement
(créance commerciale en garantie). Sa bonne fin résulte de la qualité de la gestion du client et
peut être contrariée par des phénomènes internes ou externes à l'entreprise :
Il est donc fortement risqué pour le banquier qui l'octroi dans la mesure où il s'agit d'un
concours bancaire à court terme subjectif qui n'est adossé à aucune opération commerciale.
Nombreuses sont les PME qui financent leurs investissements sur leur trésorerie courante sans
s'attacher à solliciter préalablement les concours idoines. Plus dangereuses pour les banquiers
sont celles qui trouvent dans le crédit par caisse un excellent moyen de couvrir leurs pertes...
Dans ce cadre, le système bancaire propose aux entreprises une large gamme de concours,
allant de l'escompte de papier commercial, crédit de mobilisation des créances
commerciales (CMCC), à la formule plus récente de la cession de créances
professionnelles (Dailly) en passant par l'affacturage ou factoring.
17
Gérard Rouyer, Alain Choinel « la banque et l'entreprise techniques actuelles de
financement » page 85
18 Synthèse Philippe Rousselot, Jean-François Verdie « la gestion de la trésorerie » page 138
25
a- l'escompte commercial :
L'escompte commercial peut être défini comme « l'opération de crédit par laquelle le banquier
met à la disposition d'un client le montant d'une remise d'effets sans attendre leur échéance.
Le recouvrement des effets, qui lui sont cédés en pleine propriété, doit normalement procurer
au banquier escompteur le remboursement de son avance » (J.Ferronnière)19
Pour les entreprises, l'escompte des effets est un mode de financement simple et facile car les
banques accordent ce crédit auto-liquidatif rapidement et avec le minimum de formalités.
En revanche, la banque trouve dans l'escompte un emploi avantageux, bien que de prime
abord moins rentable que le crédit par caisse. Il possède cependant sur ces derniers trois
avantages :
- Il est générateur de dépôts dans la mesure où les fonds crédités au compte, non
entièrement utilisés, forment des ressources au même titre que des soldes créditeurs provenant
de versement d'espèces ou de remises de chèques.
- Il immobilise peu les fonds de la banque 21 car sa courte durée n'excède pas 90 jours en
règle générale. Malgré un grand nombre d'inconvénients, le rôle et l'importance de l'escompte
n'ont cessé de s'accroître ses dernières années pour les PME-PMI, alors que dans le même
temps il disparaissait quasiment de la palette des modes de financement à court terme utilisé
par les grandes entreprises.
19
Rouyer, Alain Choinel « la banque et l'entreprise techniques actuelles de financement »
e
3 édition page 29
20
Berrada Mohamed Azzedine « les techniques de banque de crédit et de commerce extérieur
au Maroc » édition 99 page 626
21 Philippe Rousselot, Jean-François Verdie « la gestion de la trésorerie » page 143
26
b- La loi Dailly 22 :
Du nom du sénateur Étienne Dailly qui en est l'investigateur, Cette procédure (crée en 2
janvier1981 modifié par la loi bancaire du 24 janvier 1984) prévoit la possibilité par simple
remise d'un bordereau, de procéder à la cession ou au nantissement d'un ensemble de créances
à la banque qui accorde le crédit. Le mécanisme est en principe une simplification
considérable de la procédure d'escompte. Le bordereau a les caractéristiques d'une lettre de
change. (33)
Si le crédit Dailly est très proche de l'escompte dans son mode de fonctionnement, il reste
néanmoins beaucoup moins lourd en création et en circulation de papier qui sont souvent
sources de commissions facturées. En toutes logique, il devrait donc être nettement moins
onéreux que l'escompte,
Mais en pratique, les banques compensent l'économie de manipulation par l'accroissement des
risques d'impayés. Ainsi, une entreprise n'obtient du crédit Dailly que sur des clients ayant
une bonne surface financière (diminution du risque de non-paiement) et supporte une
commission de risque et de charge de 1%à 2.5% du montant TTC de la facture portée sur le
bordereau. Cette commission reste acquise même dans le cas où la créance est annulée (avoir)
ou fait l'objet d'une ristourne.
c- L'Affacturage ou factoring23
L'affacturage est très proche de la loi Dailly, néanmoins c'est une technique dont les
modalités sont fixées par un contrat et non pas par une loi. Il permet donc à l'établissement
financier de les fixer librement. Il peut être définit comme « un contrat par lequel un
établissement de crédit spécialisé, appelé factor, achète ferme les créances
commerciales ».
27
Pour sa part, la banque de France en donne la définition suivante : « l'affacturage consiste en
un transfert de créances commerciales de leur titulaire à un factor qui se charge d'en opérer le
recouvrement et en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou
permanente du débiteur. Le factor peut régler par anticipation tout ou partie du montant des
créances transférées. L'affacturage est donc à la fois un procédé de recouvrement, une
technique de garantie des risques et éventuellement un moyen de financement des créances ».
Au terme de ce contrat, le factor sélectionne son adhérant en fonction de critères qui sont
propres et qui peuvent être différents d'un facteur à l'autre.
Aux conditions communes à tous les contrats (durée, modalités de réalisation, résiliation,
préavis…), s'ajoutent un grand nombre de conditions particulières propres à chaque adhérent
et qu'il convient de bien étudier et parfois négocier. Il s'agit de périodicité des remises de
factures, de la durée moyennes de crédits accordés, des modes de règlement utilisés, des
modalités de rémunération du factor, l’encours maximum autorisé, de la constitution
éventuelle de provisions de commissions annuelles, de la caution personnelle et solidaire des
dirigeants, de la constitution d'un fond de garantie bloqué alimenté par un pourcentage de
5%à 10%du montant des factures remises qui reste propriété de l'adhérant...
L'affacturage n'est donc pas une simple mobilisation de créance commerciale. Cette procédure
permet au fournisseur :
28
II- les crédits à moyen et à long terme 25:
Pour financer les besoins d'investissements des entreprises en création ou en phase de
modernisation, la banque propose des crédits sur une période allant jusqu'à 7 ans pour les
emprunts à moyen terme, et jusqu'à 15 ans, voire 20 ans pour les emprunts à long terme.
En réalité, la question du crédit des entreprises est un long malentendu entre le banquier et
L’entrepreneur, en effet, aucune banque ne fera crédit à une entreprise si elle ne dispose pas
d'un minimum de fonds propres. En moyen l'apport initial tourne de 30% des besoins de
financement.
En général, les banques demandent des garanties pour accorder ces prêts. Et pour tous ces
emprunts, il existe trois sortes de remboursement :
L’entreprise si elle ne souhaite pas augmenter son capital, peut chercher à obtenir des capitaux
en s’adressant à des institutions financières.
Le crédit-bail est une opération par laquelle une entreprise demande à une société financière
spécialisée d'acheter, à sa place un bien immobilier ou mobilier et de lui louer ce dernier
pendant une période convenue à l'avance, variable mais toujours suffisante pour permettre son
amortissement intégral. A l'issue de cette période, trois solutions s'offrent généralement à
l'entreprise :
29
Relouer le bien considéré contre une redevance modeste.
Le racheter à une valeur résiduelle (la promesse de vente est obligatoire dans
les contrats de crédit-bail immobilier. Elle prévoit un prix de cession,
éventuellement indexé, représentant un faible pourcentage de la valeur initiale
du bien .la vente est même parfois réalisée du franc symbolique).
Un contrat de crédit de bail est un contrat de location où le bailleur par le biais d'une promesse
de vente, donne la possibilité au locataire enfin de contrat de devenir propriétaire du bien.
Tant que cette option d'achat n'est pas exercée, le bailleur reste propriétaire du bien. Les
contrats de crédit-bail peuvent financer des biens immobiliers ainsi que divers
équipements. (46)
En ce qui concerne le crédit-bail mobilier, le bien est généralement choisi par l'utilisateur qui
détermine avec le vendeur les conditions de vente qui sont appliqués au bailleur, ce dernier
achètera concrètement ce bien pour le céder ensuite au locataire qui l'utilisera, une plaque
opposée sur le bien en désigne le propriétaire effectif. Le locataire a des obligations
semblables à celles d'un propriétaire en matière d'assurance et d'entretien.
De par sa nature de longue durée, le crédit-bail immobilier présente, outre des caractéristiques
générales communes, des caractéristiques particulières, une vente à un prix déterminé au bout
d'un certain temps. Cette période d'une durée de douze à vingt-cinq ans doit être telle que les
loyers permettent la récupération de la rémunération du capital. Les loyers et valeur de rachat
sont généralement indexés.
On a parfois évoqué le fait que, le crédit-bail constitue un engagement hors bilan, les
entreprises conserveraient intacte leur capacité d'endettement. Cependant, les organismes
prêteurs prennent tous les mêmes précautions et ont tous la même approche du risque.
30
Les avantages de cette formule de financement sont, pour partie, évidents :
- Elle permet tout d'abord de disposer d'un équipement sans avoir à avancer les fonds
correspondants à son achat, ni à s'endetter, si ce n'est que les analystes financiers procédant à
des retraitements permettant de mieux saisir l'état des engagements de l'entreprise.
- Cette modalité de financement présente aussi l'avantage d'offrir des garanties au crédit
bailleur, ce qui facilite d'autant sa mise en place. En tant que location assortie d'une promesse
unilatérale de vente, le contrat de crédit-bail ne transfert la propriété du bien à utilisateur qu'à
la date de levée de la promesse, avant cela en cas de paiement des loyers, le crédit bailleur à la
possibilité de récupérer le bien.
- Les loyers sont entièrement déductibles si le prix de levée de l'option est au moins égal à la
valeur du terrain calculée à la signature du contrat, la fraction correspondant à la différence
entre la valeur de l'option et le prix du terrain n'est pas déductible.
Le coût n'est pas un facteur vraiment défavorable, certes les taux pratiqués sont relativement
élevés et comprennent toujours une commission de gestion de l'établissement financier et une
prime de risque. Il ne faut cependant pas oublier qu'il ne suffit pas de comparer ce coût au
coût nominal du financement par emprunt par exemple car l'emprunt entraîne toujours des
frais élevés (au niveau des garanties par exemple) et s'accompagne toujours ; tôt ou tard, d'une
augmentation des capitaux propres dont le coût et le plus souvent très élevé. Mais au-delà de
cet aspect, il faut surtout insister sur le fait que le résultat sur une courte période n'est pas un
élément déterminant du choix. La souplesse du crédit-bail permet de l'adapter à chaque cas et
de reporter les décaissements sur la période d'usage du bien en fonction des besoins de
l'entreprise.
28
Synthèse Berrada Mohamed Azzedine « les techniques de banque de crédit et de commerce
extérieur au Maroc » édition 99 page 660.
31
important. Les conditions de crédit sont négociées entre les deux parties contractantes et font
partie de la politique commerciale de l'entreprise.
-Une augmentation du délai de paiement accroît l'importance des comptes clients et donc
une augmentation du besoin en fonds de roulement. L'utilisation des délais de paiement est un
élément de la transaction au même titre que le prix et les conditions de livraison physique.
Pour le client, c'est une manière aisée de trouver des ressources financières puisque le coût du
crédit offert est inférieur à celui des autres sources de financement.
- Sur le plan managérial : le bailleur de fonds joue un rôle actif dans l’entreprise financée,
conseillant l’équipe de direction et cherchant à stimuler le développement de l’entreprise.
29
« Ahmed Chakir », le financement participatif p : 59.
32
- Contrairement au financement bancaire classique qui est limité dans le temps, la prise de
participation a juridiquement une durée indéterminée, sans aucune garantie, avec une
perspective de rémunération aléatoire.
- Cet apport en fonds propres et en assistance technique et managérial est effectué par des
organismes qui s’impliquent plus ou moins dans la gestion de l’entreprise, afin de réaliser à
moyen terme des plus-values par la cession des titres.
Toutes les études réalisées ces dernières années ont montré que la situation des PME se
caractérise par une fragilité particulière et d’incontestables difficultés de financement. La
conséquence d’une telle situation est de trouver dans la structure financière des PME de
nombreux déséquilibres structurels dus, essentiellement, à un montant peu élevé des capitaux
propres, une instabilité de l’autofinancement, une grande importance du besoin en fonds de
roulement et un surendettement avec prépondérance des crédits à court terme. Dès lors se
pose le problème du maintien et du développement des instruments de financement des PME.
A l’instar des pays développés, la création des organismes régionaux de financement
participatif (capital risque) au Maroc a pour objectif de répondre aux premières exigences de
la politique d’aménagement du territoire en dotant les entreprises régionales des
Intermédiaires financiers de proximité susceptibles de concourir à leur développement, et qui
faisaient jusqu’alors défaut.
Les raisons qui militent pour la création de ces organismes régionaux tiennent, à la fois, à
leurs qualités structurelles en tant qu’acteurs de proximité et à la nature des financements
qu’elles ont vocation de proposer aux PME.
30
« Ahmed Chakir », le financement participatif p : 61, 62, 63.
31
http://www.fbf.fr/fr/espace-presse/fiches-reperes/financement-des-tpe-pme
33
- Maintenir les capacités de production existantes en procédant à des investissements de
remplacement (remplacement d'un matériel ancien, amorti, usé ou démodé par un autre). Ces
investissements sont très fréquents.
Les investissements d'expansion ou de capacité qui ont pour but d'accroître la capacité de
production ou de commercialisation des produits existants et de vendre des produits nouveaux
(l'installation d'une capacité nouvelle ou additionnelle).
- Valoriser le capital humain, il s'agit des investissements humains et sociaux tels que les
dépenses de formation, décisions de recrutement d'employés, dépenses de l'amélioration des
conditions de travail.32
Donc dans sa conception générale, l'investissement est considéré comme la transformation des
ressources financières en biens corporels ou incorporels, autrement dit, c'est un sacrifice de
ressources financières aujourd'hui dans l'espoir d'obtenir dans le futur des recettes supérieures
aux dépenses occasionnées par la réalisation de cet investissement, celui-ci constitue un coût
dont les composantes sont :
A cet égard, l'entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données plus
courantes que ceux d'investissement permettant l'équilibrage financier tels que :
32 Youssef Jamal « précis d'analyse financière de l'entreprise » édition 2003 page 114 et 115.
33
Mémoire « le financement des petites et moyennes entreprises au Maroc » Encadré
par Mr. A. ZAHID
34
- Les crédits accordés à l'entreprise sans contrepartie, à l'actif de créances d'exploitation (ex :
découvert, crédit spot…).
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du bilan.
Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financés par des délais de paiement que
l'entreprise obtient de ses fournisseurs et de ses créances diverses et lorsque cette insuffisance
n'est pas couverte par le fond de roulement (FR), en fait, si le besoin de financement de
l'exploitation est inférieur au FR, l'entreprise aura la possibilité de se financer sans recourir à
des crédits bancaires ou autres formes de financement. Le besoin de financement de
l'exploitation appelé aussi le besoin de fond de roulement (BFR = stock+ créances clients-
dettes fournisseurs). Cependant on peut résumer les besoins liés à l'exploitation comme suit :
1- Les stocks : pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un stock
pour faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit pour des fins de
production (matières premières), or la détention des stocks implique un coût pour l'entreprise
ce qui rend ainsi nécessaire une gestion efficace et rationnelle de ces stocks afin de limiter les
coûts et donc minimiser les besoins de financement.
2- les besoins de trésorerie : l'entreprise doit faire face à des dépenses importantes tels que :
les salaires, entretien de matériels, impôts et taxes, frais divers de gestion...etc.
Il s'avère donc que cette activité entraîne la naissance des besoins de trésorerie qui dépendent
des délais de paiement de décaissement des charges et d'encaissement des recettes.34
Enfin, il faut dire que « sans ressources financières, l'entreprise ne produit pas, ne vend pas et
donc ne peut survivre que si elle a réussi à mobiliser les ressources nécessaires au maintien de
son cycle d'exploitation et au financement de son exploitation »
34
Hamadan ben Ali « technique de choix d'investissement » édition 1999 page 26
35
http://www.oecd.org/fr/cfe/pme/31946199.pdf
35
l'implication des projets innovants, le soutien des acteurs institutionnels (L'Etat et le secteur
bancaire) apparaît plus nécessaire que jamais.
Donc, d'une part les besoins de financement des PME sont différents, les plus importants sont
liés à l'investissement, à l'exploitation et à l'innovation et en d'autre part le caractère familial
des PME accentue la relation d'indépendance entre la famille et les l'entreprises, le dirigeant
propriétaire cherche à sauvegarder sa souveraineté sur l'entreprise jusqu'à sa mort pour la
transmettre à ses héritiers, pour cela il ne peut pas par conséquent utiliser certaines politiques
des grandes firmes comme l'augmentation du capital ou le recours à la bourse....etc.
Le caractère familial des PME limite ainsi le choix du financement qui reste la plupart du
temps par des moyens internes qui ne sont pas suffisants pour financier les besoins de
l'entreprise surtout face à la globalisation.
36
LA CONCLUSION :
Le financement c’est le problème que souffre les PME surtout en place de création, en passe
de croissance chaque entreprise doit avoir une structure financier équilibre.
Cette dernière tâche est plus ou moins difficile puisque le choix d’une telle ou telle modalité
peut influencer positivement ou négativement la performance financière de l’entreprise. Donc
un mauvais choix peut guider l’entreprise à la faillite.
Donc l’objet de ce présent travail a été consacré à l’étude de l’ensemble des modalités de
financement des PME et leurs impacts sur la performance financière.
Pour ce faire on a élaboré premièrement une partie dont cette partie a été réservée, en premier
lieu, à définir la PME ce qui est difficiles à cerner puisque si le critère se change la définition
aussi va changer.
En second lieu on a étudier les caractéristiques financières fondamentaux des PME pour finir
à présenter.
37
Partie II :
« Cas de Moukawalati »
38
Chapitre I : Les rôles du programme Moukawalati dans le
financement de la PME au Maroc :
Introduction :
Comme l'indique son nom, l'entreprise exprime d'abord la volonté d'entreprendre. Dans le
cadre de libéralisation économique, de privatisation, déréglementation et décloisonnement des
marchés économiques et financiers c'est-à-dire dans le cadre de désengagement de l'Etat,
L'initiative personnelle est l'élément clé de toute action d'investissement et d'entreprise
projetée.
A cela s'ajoute bien sûr les facteurs de travail « capital financier et humain », une bonne
gestion de ses ressources, une bonne connaissance du marché, une flexibilité de l'entreprise,
un fort charisme et un enthousiasme des plus forts, une compétitivité, une adaptation à
l'environnement, une innovation, en passant par une motivation et une confiance en soi et en
le projet, comptent aussi pour mener à bien la mission de l'entreprise qui permettra de générer
des profits, de créer des postes de travail directs et indirects, de créer de la valeur ajoutée et
donc de s'inscrire dans la volonté des autorités publiques qui n'est autre que la réalisation de
la croissance, le plein emploi des facteurs de travail et bien évidemment l'équilibre de la
balance des échanges.
"Moukawalati" est un programme mis en place par le gouvernement pour la création de TPE
dans toutes les régions et localisés de notre pays "Moukawalati" met en place des guichets
pour permettre aux diplômés et même non diplômés de bénéficier d’une offre intégrée.
36
http://www.moukawalati.ma/home.cfm
39
Paragraphe 2 : Les objectifs du programme Moukawalati au Maroc37
- La pérennisation des entreprises crée, une entreprise doit pouvoir couvrir ses propres
charges, créer des postes d'emploi, payer les impôts..., le but ultime serait donc de garantir tout
ça, à travers le choix de projets capables d'être ainsi.
- Elle assure un suivi pour faire des diagnostics et voir quels sont les points forts et points
faibles de votre entreprise.
Population éligible :
Les personnes éligibles à l’accompagnement pour la création d’entreprises sont les porteurs
de projets dont le coût d’investissement est compris entre 50.000 DH et 500.000 DH et
remplissant les conditions suivantes :
- de nationalité marocaine.
Un projet dont le coût d’investissement dépasse 250.000 DHs doit être initié par deux
promoteurs.
Tout candidat à la création d’entreprise ne peut bénéficier de l’accompagnement prévu par le
programme Moukawalati qu’une seule fois. Cet accompagnement est conditionné par sa
sélection définitive par la commission créée à cet effet au niveau des CRI (Centre régional
d’investissement).
37
http://www.moukawalati.ma/home.cfm : manuel des procédures
40
Organismes prestataires éligibles 38
La validation des candidatures des organismes, désirant ouvrir des guichets d’appui à la création
d’entreprises et leur renouvellement sont assurés par le Ministère de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle :
• suite à une approbation du comité national du programme Moukawalati où
• sur proposition des comités régionaux du programme Moukawalati ou de l’Anapec.
La liste des organismes habilités à ouvrir des guichets d’appui à la création d’entreprises est
arrêtée par décision du Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Des
conventions sont signées par la suite signée entre ces organismes et l’Agence Nationale de
Promotion de l’Emploi et des Compétences.
Mesures d’accompagnement du programme Moukawalati
38
http://www.moukawalati.ma/guide_moukawalati.htm
41
Section 2 : Les organismes prestataires des services labellisés
Moukawalati39 :
La liste définitive des organismes jugés aptes à ouvrir des guichets d'aide à la création
d'entreprise, est figée par Monsieur le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle,
par la suite des conventions sont visées d'une part par l'ANAPEC et par ces mêmes
organismes.
A : L'OFPPT :
Dès le lancement du programme « les Initiatives Emploi » en 2005, l'OFPPT est devenu un
acteur majeur du programme Moukawalati pour l'appui à la création d'entreprises. Dans cette
perspective, 40 Guichets d'Aide à la Création d'Entreprises ont été créés et couvrent toutes les
régions du Royaume.
Il convient de noter que les lauréats de l'OFPPT représentent plus de la moitié des créateurs
d'entreprises avec 55%. Ils investissent surtout dans le secteur industriel.
39
http://institutionnel.anapec.org/preprod/flash/flash/moukawalati.swf
42
B : Comité national de MOUKAWALATI :
· l'acceptation et la certification des objectifs de chaque région, qui sont bien évidements
élaborés par les comités régionaux.
Créé par décision du Wali sur la base d'une circulaire du Premier Ministre M IDRISS
JETTOU à l'époque, ce comité est composé de :
43
· Le suivi de l'activité des Guichets pour la réalisation des objectifs.
· La sélection définitive des candidats proposés par les guichets à travers la création de
commissions de sélection.
Le Comité régional peut déclencher des missions d'audit auprès des Guichets d'Appui à la
création d'Entreprises.
· L'organisation des réunions du comité régional en coordination avec les membres du comité.
· La réalisation du rapport des résultats consolidés réalisés par les Guichets d'Appui selon les
procédures prévues.
· le ministère de l'intérieur.
Ces guichets, sont le seul interlocuteur du porteur de projet, et sont disposés un peu partout
« politique d'approche », tant par des organismes privés et publics notamment : les
associations, les chambres de commerce et l'OFPPT dans ses centres de formation ISTA...
Ces guichets doivent et sont tenus de respecter et de concrétiser les objectifs tracés au
préalable par les comités régional et national.
44
Une standardisation de ces guichets est mise en place, dès lors qu'ils disposent d'une même
charte graphique et d'une enseigne qui les relie au programme national d'appui à la création
d'entreprise, et les notifie par cet effet.
Il existe un système d'information mis à leur disponibilité par l'ANAPEC, et qui sont tenus
d'utiliser comme il se doit.
· Elaboration des rapports portant sur le degré de réalisation et les adresser à l'ANAPEC.
45
Section 3 : Parcours des candidats et leur accompagnement40 :
Se fait dans un guichet unique choisi par le candidat lui-même, ce guichet sera son seul et
unique interlocuteur.
Par la suite un guide lui est délivré pour qu'il prenne connaissances de ses différents droits et
obligations, et l'explication globale de son parcours à travers les étapes du programme.
Une fois le candidat est d'accord, il est tenu de remplir un dossier de candidature qui sera
simultanément rempli en ligne sur le système d'information interne du PRONACE
b) Présélection :
· un entretien approfondi, pour voir les autres traits de la personnalité du candidat et son
adaptabilité au statut de futur entrepreneur
En raison de ce second entretien, une convocation pour passer à la finale, est remise au
candidat, précisant la date, lieu et heure du déroulement de la sélection définitive.
Si le candidat n'est pas présélectionné, il peut se présenter une seconde fois à un nouveau
guichet mais, pas avant une période d'un mois de décalage avec sa dernière épreuve de
présélection.
c) Sélection définitive :
Cette sélection se fait par une commission au niveau du CRI « centre régional
d'investissement », est désignée à cet égard par le comité régional Moukawalati, les
accompagnateurs des candidats peuvent être présents, mais juste à titre mutuel de simples
observateurs, chose qui leur permettra un accomplissement de soi plus supérieur et leur
permettra de bien encadrer les futurs candidats.
A l'issu de cette sélection définitive un rapport est rédigé par les soins du responsable du CRI,
et sera envoyé à l'ANAPEC, qui établira à son tour une lettre d'engagement au guichet qui a
vu le candidat s'enregistrer, justement pour prendre en charge les frais de son
accompagnement à la création de son entreprise.
40
http://www.casainvest.ma/Créateursdentreprise/MOUKAWALATI/Parcoursduporteurduprojet/tabid/142/Def
ault.aspx
46
Si le candidat n'est pas pris, il a l'alternative de se réenregistrer une nouvelle fois dans un
autre guichet, mais cette fois après un délai de 3 moi de la date de passation de l'épreuve
finale.
B : L'accompagnement :
a) L'étude de marché :
- la formation en groupe au sein du guichet, en offrant aux candidats une formation leur
permettant d'établir des canevas et des questionnaires pour pouvoir mener leur étude de
marché.
- La mise de la main dans la patte, le travail de terrain permet à tout candidat de collecter un
maximum d'information lui permettant de savoir le besoin réel du consommateur de sa
production en biens ou services qui produira.
b) L'étude technique :
Formation technique des candidats au sein du guichet, permettant de leur doter des
techniques et facultés de mener une étude technique de leurs projets.
Recueil des informations nécessaires aux projets sur le terrain, travail singulier que
chaque candidat est tenu de mener en solo.
c) La formation managériale :
Une formation interactive initiale permettant une connaissance des ABC du management
général d'une E/se.
41
http://www.casainvest.ma/Cr%C3%A9ateursdentreprise/MOUKAWALATI/Parcoursduporteurduprojet/tabid/
142/Default.aspx
47
d) La formation administrative :
Une formation est dispensée en ce sens, elle vise la maîtrise des aspects administratifs et
financiers de base, et ayant pour objectif de permettre à chaque candidat de finaliser son
business plan.
Chaque candidat est tenu, de présenter son business plan pour une avant-première au sein du
guichet, pour améliorer ses compétences d'argumentation et pouvoir à la fin défendre comme
il se doit son business plan devant le banquier auquel sera remise en plus des papiers
composants le dossier, une lettre attestant la sélection définitive du candidat par le conseil
régional.
Elémentaire en cas de remarques formulées par la banque sur le Business Plan qui lui est
remis par le candidat, elle s'illustre par une représentation avec argumentation détaillée du
dossier de financement.
Sans pour autant choisir les fournisseurs, puisque ça relève de la seule responsabilité du
porteur du projet lui-même
Le démarrage se fait suivant un plan d'action qui regroupe l'établissement du plan marketing
et la préparation technique des étapes administratives.
1. Plan marketing :
Le plan marketing regroupera toutes les actions marketing par lesquelles le futur entrepreneur
intégrera le marché pour y vendre ses produits ou ses services et y prendre part afin de
contribuer à la pérennisation de son entreprise et à la rentabilisation de l'investissement
primaire.
Le plan marketing doit irriguer toute l'entreprise et ne pas être indépendant, il doit ainsi
permettre d'identifier :
42
http://www.casainvest.ma/Cr%C3%A9ateursdentreprise/MOUKAWALATI/Parcoursduporteurduprojet/tabid/
142/Default.aspx
48
2. Préparation technique des étapes administratives :
En cas de problèmes dans l'une des démarches citées, le guichet a la faculté de venir en aide
au candidat auprès des administrations compétentes, afin d'avoir les réponses positives en un
minimum de temps.
a) Le diagnostique d'activité :
La réalisation de diagnostic qui décortique toutes les activités de l'entreprise, et qui seront
appuyées par des plans de mise en œuvre afin de les mener à bien et de contourner toutes
failles.
La mise à disposition des entreprises épaulées par le guichet, d'un éventail d'informations
portant sur toutes les alternatives qui leur sont offertes sur le marché, à titre d'exemple :
- les sous-traitances...
43
http://www.casainvest.ma/Cr%C3%A9ateursdentreprise/MOUKAWALATI/Parcoursduporteurduprojet/tabid/
142/Default.aspx
49
Chapitre II : L’étude de cas « L’entreprise CLOISONS
LEGERES ET AMOVIBLES »
I-Présentation :
Le présent de la société est une initiative personnelle qui découle de l’objectif d’exercer un
métier plus en adéquation avec le profil et les attentes de prometteur. Qui a un diplôme de
technicien en urbanisme et architecture, l’idée de monter le projet était comme l’objectif
majeur dans la vie de prometteur, en outre à la contribution à la création d’emploi et au
développement local.
Le projet consiste à aménager un bureau de cloisons et amovibles sur une superficie de 75m²,
moyennant un programme d’investissement de 500.000,00DHS.
II-Fiche promoteur :
Tableau 2 : Présentation du promoteur
NOM DEBBAB
PRENOM Driss
50
III-Fiche projet :
Tableau 3 : Présentation du projet
Emplois crées :
●Technicien débitage
●Chef d’équipe Atelier
●Chef d’équipe chantier
●Responsable bureau
51
Section 2 : Etude financier de l’entreprise « Cloison Légères et
Amovibles »
I-Programme d’investissement :
Tableau 5 : Programme d’investissement
52
II-Plan de financement :
Tableau 6 : Le plan de financement
53
Conclusion générale
Vu l'importance qu'elles occupent dans l'économie et particulièrement dans le tissu industriel
surtout dans un pays en voie de développement comme le Maroc, Les PME largement
répandues d'après les études et les constatations souffrent beaucoup plus de faiblesses et ceux
pour plusieurs raisons, soit internes, c'est à dire propres à l'entreprise, soit externes liées à son
environnement.
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer un
climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des
bailleurs des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue,
l'assouplissement des procédures et la diversification des techniques bancaires.
La PME doit faire face à une compétitivité multidimensionnelle impliquant toutes ses
fonctions et domaines d'activités. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter
rationnellement ses ressources, diffuser à grande échelle ses produits, anticiper le
comportement des différents intervenants et faire défendre ses intérêts dans le but de
continuer à assurer son existence.
54
Liste des figures :
Figure 3 : le nombre des Pme dans différents secteur d’activités au Maroc……………………12
Figure 4 : La participation des Pme dans la création de valeur ajoutée globale au Maroc……13
55
La Bibliographie :
Ouvrages :
AHMED CHAKIR « le financement participatif »
http://www.moukawalati.ma
http://leconomiste.com
56
http://portail-des-pme.fr/
http://www.petite-entreprise.net/
http://www.casainvest.ma/
www.anpme.ma
http://institutionnel.anapec.org
Les mémoires :
Mémoire « le financement des petites et moyennes entreprises au Maroc »
Encadré par Mr. A. ZAHID
57
Table des matières :
Dédicace ......................................................................................................................... 3
Remerciement ................................................................................................................. 4
Liste des abréviations : ................................................................................................. 5
Introduction générale .................................................................................................... 6
Partie I - Conception générale de la Pme au Maroc : ............................................... 7
Introduction : ................................................................................................................ 8
CHAPITRE I : Les concepts généraux de la Petite et Moyenne Entreprise : ........ 9
Section 1 : Définition et rôles dans le développement économiques et social au
Maroc .......................................................................................................................... 9
Paragraphe 1 : La définition de la PME au Maroc ................................................... 9
Paragraphe 2 : les rôles économique et sociale dans le développement au Maroc 11
Section 2 : Les forces et les faiblesses de la PME au Maroc ................................ 14
Paragraphe 1 : Les forces de la PME : ................................................................... 14
Paragraphe 2 : Les faiblesses de la PME : ............................................................. 15
CHAPITRE II : Les Modes du financement des PME au MAROC : ................... 17
introduction : ........................................................................................................... 17
Section 1 : Le financement interne de la PME ..................................................... 18
Paragraphe 1 : Le financement par capitaux propres : ........................................... 18
Paragraphe 2 : L’autofinancement ......................................................................... 20
Section 2 : Le financement externe de la PME ..................................................... 23
Paragraphe 1 : Le financement par la banque ........................................................ 23
Paragraphe 2 : Les autres moyens de financement ................................................ 29
Section 3 : Les besoins de financement de la PME ............................................... 33
Paragraphe 1 : Les besoins de financement liés à l’investissement ....................... 33
Paragraphe 2 : Les besoins de financement liés à l’exploitation ........................... 34
La conclusion :............................................................................................................. 37
58
Partie II :Financement des Pme au Maroc « Cas de Moukawalati »: ................... 38
Chapitre I : Les rôles du programme Moukawalati dans le financement de la
PME au Maroc : .......................................................................................................... 39
Section 1 : Présentation générale du programme Moukawalati ......................... 39
Paragraphe 1 : La définition du programme Moukawalati au Maroc .................... 39
Paragraphe 2 : Les objectifs du programme Moukawalati au Maroc .................... 40
Section 2 : Les organismes prestataires des services labellisés Moukawalati : . 42
Section 3 : Parcours des candidats et leur accompagnement : ........................... 46
Chapitre II : L’étude de cas « L’entreprise CLOISONS LEGERES ET
AMOVIBLES » ........................................................................................................... 50
Section 1 : Identification de l’entreprise ............................................................... 50
Section 2 : Etude financier de l’entreprise « Cloison Légères et Amovibles » .. 52
Conclusion générale .................................................................................................... 54
Liste des figures : ........................................................................................................ 55
Liste des tableaux :...................................................................................................... 55
La Bibliographie : ....................................................................................................... 56
Table des matières : .................................................................................................... 58
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