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Toute société quel que soit sa taille doit se préoccuper de la gestion financière ; du choix, du
mode de financement, de la gestion de ses relations bancaires.
Une entreprise d’une certaine taille et il s’agit en particulier des grandes entreprises, peut
affecter un ou plusieurs collaborateurs aux tâches de trésorerie alors qu’une PME/PMI
rencontre souvent un des facteurs principaux des dépôts de bilan des PME/PMI.
L’objet du premier chapitre se limite dans la présentation des diverses définitions de la petite
moyenne entreprise, son rôle dans la vie économique et sociale, ses forces et faiblesse, les
mesure d’encouragement mises en œuvre.
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Chapitre 1 : définitions
Et approches du PME
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Introduction :
Les petites et moyennes entreprises constituent la base du tissu régional économique du Maroc.
Numériquement de loin les plus nombreuses, elles participent de manière positive à la
croissance économique, à la création d’emploi et au développement. Néanmoins, leur
contribution reste largement en delà des potentialités que cette catégorie d’entreprise peut faire.
La PME doit être différenciée dans son traitement par rapport à la grande entreprise et un
soutien spécifique ; mieux adapté à ses besoins doit lui être apporté. En raison de la fragilité de
ses structures et la faiblesse de ses moyens, la PME demeure en effet plus exposée aux
contraintes de son environnement général dont elle subit; plus que la grande entreprise, les
aléas et les incertitudes. Cela se traduit par un taux d’échec élevé pour les nouvelles
entreprises et par un niveau de compétitivité et des performances insuffisants pour les PME
existants.
Dans ce chapitre je traiterai 2 points essentiels, le premier sera consacré pour les définitions
des PME en se basant sur les approches d’identifications ce qui m’amène à présenter les forces
et contraintes des PME dans le second point.
Plusieurs définitions ont été proposés par différents pays et instituions du monde parmi
lesquels nous avons retenu quelques-unes :
D’après la Belgique, la PME est considérée comme toute entité économique qui emploi de
1à50 personnes et dont le chiffre d’affaire ne peut pas dépasser 40 millions d’euro ou le total
du bilan ne peut pas dépasser vingt-sept millions d’Euro.
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Selon la banque mondiale, les PME sont des entreprises engagées dans les activités comportant
des difficultés d’accès sous la forme d’infrastructure et de ressources humaines et qui n’ont pas
d’accès aux crédits des institutions financières.
Selon le bureau international du travail, les PME sont les entreprises industrielles modernes qui
occupent jusqu'à 50 personne , les associations de personnes, les sociétés coopératives, et les
personnes travaillant à leur tour dans les structures non structurées de l’économie.
Remarquons que pour la Belgique, la définition des PME se penche beaucoup plus sur l’aspect
quantitative tandis qu’en France et pour la banque mondiale c’est l’aspect qualitatif qui est plus
pris en compte. Le bureau international du travail quand à lui combine les deux aspects pour
définir et/ou catégoriser les PME.
Il n’existe pas à l’heure actuelle une définition standard et universelle de la PME. Car il existe
plusieurs définitions propres à chaque pays et qui se varient en fonctions de plusieurs
approches.
Selon la direction des statistiques (12), la PME est présente dans tous les secteurs
d'activité économique avec un taux de 98% : l'industrie, l'artisanat et le BTP, les
commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications, le
transport, les services financiers .D'après le graphique ci-dessous , la part des PME est
de plus de 90% dans toutes les branches d'activité sauf celle de la production et de la
distribution d'électricité, gaz et eau, où cette participation est uniquement de 50%.
Un développement économique équilibré pour une nation n'est atteint que lorsque
chaque citoyen peut disposer des moyens de faire carrière dans sa région ou dans sa
localité sans être dans l'obligation de s'expatrier vers quelques grands centres urbains.
Cet objectif qui est celui de toute politique d'aménagement du territoire ne peut être
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atteint qu'avec le concours actif des PME dont l'intégration à un tissu économique
préexistant est plus facile que celle de la grande entreprise. L'implantation dans les
différentes régions du Maroc contribuera efficacement à la valorisation des richesses et
des potentialités et à l'amélioration des conditions de vie des populations locales. Les
données de la direction des statistiques révèlent que la grande Casablanca regroupe 41
des PME-PMI, les régions de Tanger-Tétouan 9, de Rabat-Salé-khémisset 8, de
Meknes-Fés 9, et que les 3 restantes se répartissent sur les 14 dernières régions.
La flexibilité
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s’adapter rapidement aux variations
qualitatives et quantitatives de l’environnement. La capacité d’adaptation à la conjoncture est
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essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela revient à dire que les
grandes entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de structure défavorable à
l’adaptation rapide au changement, ce sont souvent handicapés et paralysés par leur
bureaucratie interne et la longueur de leur communication. Le tissu de la PME réagit à un
déséquilibre économique de manières différentes selon les situations respectives des
entreprises.
L’efficacité
Etant donné que les charges de structure sont plus faibles dans ce type d’entreprise, les PME
vont obtenir par conséquent un cout de revient plus faible que celui des grandes firmes.de ce
fait elles peuvent aisément maitriser l’ensemble des donnée de leur environnement.
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus
efficace et plus économe ; parce qu’elle se traduit souvent par une grande souplesse
d’utilisation de la main d’œuvre et par une meilleure implication de celle-ci ; plus
économe parce que la main d’œuvre est en générale moins qualifié ce qui tend à
réduire le cout du travail.
Faiblesse de commercialisation
La fonction commerciale des PME a présenté et présente encore, malgré une amélioration
notable dans les dernières années, des lacunes persistantes. On rapproche à un certain nombre
des PME un manque de connaissance de leurs marchés existants ou potentiels, la
programmation insuffisante d’une action commerciale menée au coup par coup, un trop
modéré par la présentation des produits et services à écouler ; qualité médiocre de l’accueil e
du service après.
« On appel investissement, l’engagement d’un capital dans une opération de laquelle, on attend
de gains futurs, étalés dans le temps » il est également, « le nerf » et le « le muscle » en
matière de développement et de croissance de l’entreprise quel que soit sa taille, l’entreprise
pourrait engager quatre types d’actions donnant lieu à des investissements.
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Rationaliser la production : ce sont des investissements de rationalisation ou de
productivité qui visent la compression des couts de fabrication.
Valoriser le capital humain : il s’agit des investissements humains et sociaux tels que
les dépenses de formation, décision de recrutement d’employés, dépenses de
l’amélioration des conditions de travails conditions.
Toute entreprise quelle que soit son efficacité ou quelle que soit sa structure financière,
peut se trouver confrontée à un problème de trésorerie de façon conjoncturelle ou structurelle.
Ce problème peut survenir car, à court terme, l’entreprise doit de manière permanente chercher
à assurer le financement de son actif circulant (stock, crédits accordés aux clients, créances
diverses).
A cet égard, l’entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données plus
courantes que ceux d’investissement permettant l’équilibrage financier (crédits accordés à
l’entreprise)
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du bilan.
Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financé par des délais de paiement que
l’entreprise obtient de ses fournisseurs et de ses créances diverses et lorsque cette insuffisance
n’est couvert par le fond de roulement (FR), en fait si le besoin de financement de
l’exploitation est inférieure au FR, l’entreprise aura la possibilité de se financer sans recourir à
des crédits bancaires ou autres formes de financement. Cependant on peut résumer les besoins
liés à exploitations comme suit :
Les stock pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un stock pour
faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit pour des fins de
production ( matières premières), or la détention des stock implique un cout pour
l’entreprise, ce qui rend nécessaire une gestion efficace du stock pour minimiser les besoins
des financement .
Les besoins de trésorerie l’entreprise doit faire face à des dépenses importantes tels que :
les salaires, impôts et taxes.
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Sans ressources financières, l’entreprise ne produit pas, ne vend pas, et donc ne peut
survivre si elle a réussi à mobiliser les ressources nécessaires au maintien de ses cycles
d’exploitation.
Le caractère familial des PME limite ainsi le choix de financement qui reste la plupart du
temps par des moyens internes qui ne sont pas suffisants pour financer les besoins de
l’entreprise.
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Chapitre 2 :
Financement des PME
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I. L’importance de la PME dans l’économie marocaine :
Les analyses et recherches sur la croissance économique dans un nombre important de
pays développés démontrent que ce sont les PME qui créent les emplois, innovent et
contribuent au développement de façon déterminante et significative et donc leur valeur
demeure de grande importance.
La participation des PME dans la création de la valeur ajoutée globale est de 21%.
Cette participation est très variable allant de 0,2% pour la branche de la production
et distribution d’électricité, gaz et eau, à 73% pour la branche de l’immobilier et
services aux entreprises.
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régional, elle permet de promouvoir la classe moyenne et d’assurer l’intégration sociale
La PME apparaît ainsi comme le seul élément capable de relancer l’investissement et
Il est désormais possible de confirmer que la PME joue un rôle primordial dans la
croissance économique du Maroc, c’est d’elle que dépend la promotion de l’emploi de
l’industrie au pays. On peut dire que la PME est le moyen efficace qui va permettre de
contribuer à notre expansion économique pour diverses raisons :
La création des PME constitue un moyen de diversification des activités
industrielles orientées vers la substitution aux importations et autre moyen de
rechercher de croissance, rentabilité et emploi avec des capitaux pas trop
importants.
La PME contribue à rationaliser la production industrielle et diminuer les coûts
ainsi que créer une concurrence, décentralisation et garantie la qualité des
produits et la rationalité des prix.
Leur implantation régionale renforce les liens existant entre agriculture et
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industrie.
Les PME constituent la base de développement industrielle régional, car par leur
taille et la nature de leur activité, ces PME s’adoptent aisément aussi bien dans les grandes
agglomérations que dans les petites et moyennes villes.
En partant du fait que l’entreprise est une entité économique combinant les facteurs de
production (capital, travail, matières premières) dans le but de produire des biens et services
destinés à être vendus sur un marché solvable, le financement peut être défini comme le moyen
lui permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan pécuniaire. Ce
financement conditionne la survie de l’entreprise.
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Dès qu'il s'agit de projet de recherche et de développement ou innovant, il est surtout question
de choix risqués et coûteux, de plus le coût des travaux de recherches et développement
compte parmi les principales contraintes au développement de tels travaux. Malheureusement
le concours du secteur bancaire au financement de ce type de projet reste timide.
A sa création, l’entreprise doit se procurer un ensemble de biens destinés à rester dans la firme
pour plusieurs années. Il en va de même chaque année, l’entreprise devant réaliser des
investissements de nature variée correspondant à des objectifs multiples en vue d’assurer sa
survie (par le renouvellement et l’adaptation de ses matériels) et son développement (par
l’accroissement de ses installations).
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- Maintien de la capacité par le renouvellement des immobilisations au terme de la durée de vie
investissement de remplacement,
- Réalisation de gain de productivité afin de réduire les coûts, accroître les marges, la
compétitivité : investissement de productivité.
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Investissements incorporels
Investissements financiers
Dans une entreprise, les bénéfices après impôts sont utilisés de deux façons: une partie
de ces bénéfices est distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes, l'autre partie
est conservée par l'entreprise, reprise pour investir, c'est l'autofinancement.5
« L’autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l'entreprise sur son activité
propre et conservé par elle pour financer son développement futur »
L’augmentation de capital
Ce mode de financement est plus rare car il est plus difficile de trouver de nouveaux
apporteurs de fonds que de puiser dans ses propres ressources. Elle permet de financer
le développement de l’entreprise (investissements nouveaux) ou en cas de perte,
rétablir une situation financière saine à travers l’émission de titres, introduction en
bourse, capital-risque.
De manière occasionnelle, l'entreprise peut obtenir des ressources en cédant une partie
de ses actifs immobilisés. La ressource est alors tirée de la plus-value de cession après
impôt. Cette cession peut résulter d'un renouvellement d'immobilisation ou d'une
volonté stratégique de l'entreprise de se désengager d'activités jugées non prioritaires.
En effet, alléger l'actif immobilisé doit être une démarche systématique, non seulement
parce que cela procure des nouvelles ressources pour s'adapter et répondre aux besoins
du marché, mais aussi pour améliorer sa rentabilité économique, améliorer le taux de
rotation de l'actif
Les fonds propres sont le plus souvent, insuffisants pour financer la totalité des
investissements. L’entreprise doit donc recourir à des sources de financement externe.
Le crédit-bail
Les besoins de financement des PME sont différents, ils sont liés à l'investissement, à
l'exploitation et à l’innovation, mais le besoin de financement des investissements
reste le plus important, d’après différents études.
Pour les PME leur caractère familial, dans quelque situation, accentue la relation
d'indépendance entre la famille et les entreprises, le dirigeant propriétaire cherche à
sauvegarder sa souveraineté sur l'entreprise jusqu'à sa mort pour la transmettre à ses
héritiers, pour cela il ne peut pas par conséquent utiliser certaines politiques des
grandes firmes comme l'augmentation du capital ou le recours à la bourse....etc. Le
caractère familial des PME ainsi que d’autre raisons limitent le choix du financement
des investissements des entreprises et donc les questions qui se posent sont : Quelles
sont les modes de financement les plus utiliser par les PME, et pourquoi ?
l’entreprise de limiter
le recours à
l’endettement
d’améliorer donc sa
rentabilité, en
réduisant le poids des
charges financières
Le choix de mode de financement des investissements des PME représente une étape
primordiale afin de garantir l’avenir et la continuité de l’activité de l’entreprise et donc
avant de prendre n’importe quelle décision il est d’abord nécessaire de savoir quels
sont les avantages et les inconvénients de chaque mode de financement ainsi que les
critères sur lesquels une PME doit se baser afin de choisir un moyen précis de
financement
I. Critères de choix
Chaque PME doit prendre en considération les critères suivants :
Des besoins de financement stables, durables doivent être financés par des ressource
stables, ainsi, les investissements doivent nécessairement être financés par des
capitaux propres (capital, autofinancement) ou des crédits à moyen et long terme
(crédit classique ou crédit-bail). Des besoins passagers liés à des décalages de
trésorerie à court terme peuvent, eux, être financés par des crédits à court terme.
2. Le coût et le risque
3. La rentabilité
Il peut être intéressant d’emprunter à des taux faibles pour financer des activités qui
ont une rentabilité élevée. Dans ce cas on parle d’ « effet de levier financier ».
Notons cependant que, si les conditions s’inversent, l’effet de levier devient un effet
de massue. L’entreprise est alors en difficulté. La dernière crise mondiale a rappelé
avec vigueur que la rentabilité est totalement liée au risque.
En plus de ces critères le gérant d’une PME doit aussi prendre en considération
les contraintes de l’équilibre financier de l’entreprise. En effet, parmi les différentes
conceptions du financement de l’entreprise, l’équilibre financier de l’entreprise
représente une contrainte forte à considérer lors du choix du mode de financements.
Conclusion
En effet le financement par fonds propre reste le choix numéro un pour
la majorité, pour ne pas exagérer et dire la totalité des PME marocaine vu que
l’autofinancement engendre les moindres coutes et améliore en plus de ça la rentabilité
de l’entreprise , mais , ce moyen et dans la plupart du temps ne permet pas de financer
la totalité des investissement ce qui pousse le dirigeant d’avoir recours aux
établissement de crédit afin d’obtenir emprunts à long ou moyen terme même si cala
réduit le degré d’indépendance des sociétés et engendre des coût supplémentaires vu
que le financement de la totalité des besoins reste une nécessité pour les entreprises .
CONCLUSION GENERALE
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières
décennies que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-
économiques (Chômage- l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son
développement reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de
financement, soit par la complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer
un climat favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part
des bailleurs des fonds tant que les PME réclament une assistance financière accrue,
l'assouplissement des procédures et la diversification des techniques bancaires.
La PME doit faire face à une compétitivité multidimensionnelle impliquant toutes ses
fonctions et domaines d'activités. Elle doit s'organiser pour mieux agir, exploiter
rationnellement ses ressources, diffuser à grande échelle ses produits, anticiper le
comportement des différents intervenants et faire défendre ses intérêts dans le but de
continuer à assurer son existence
Bibliographie et webographie