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FEM
Fonds Mondial pour l’Environnement Programme des Nations Unies pour
le Développement
DIRECTION NATIONALE DE
L’ENVIRONNEMENT ET DES FORETS
PROJET GDT
Projet de Renforcement des Capacités pour une gestion durable des
terres
Tel :7633777BP :1406
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Titres Pages
I. INTRODUCTION
II. PRESENTATION DU PROJET
III. PRINCIPAUX ACQUIS
IV. REALISATIONS
V. CONTRAINTES
I. INTRODUCTION
Contexte et justification
Le secteur agricole de l’Union des Comores, est fortement menacé par une dégradation
accélérée de ses terres agricoles et forestières. Cette dégradation entraîne une modification de
la dynamique du milieu. Elle est responsable de la diminution des terres cultivables, de la
baisse constante de la fertilité et donc des faibles rendements agricoles enregistrés dans toute
l’île. Les sites agricoles retenus par le projet « Agriculture Mohéli » n’échappe pas à ce
constat général qui constitue la principale contrainte
Cette dégradation des terres affecte déjà plus de 57% des surfaces cultivables (65 325 ha)
pour l’ensemble des trois îles. La répartition par île est de: Grande Comore 33.000 ha (50%) ;
Mohéli 8 125 ha (52%) ; Anjouan 24 200 ha (65%).
ZONE D’INTERVENTION : le projet intervient dans les trois Iles de l’Union des
Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli)
LOCALISATION :
- Un Coordinateur National
- Un Assistant Administratif et financier
- Trois Responsables des Unités Techniques Insulaires (RUTI)
550 000 $ FEM
105 000 $ PNUD
60 000 $ Gouvernement Comorien
105 000 $ Bénéficiaires en Nature
500 000 $ à rechercher
STRATEGIE D’INTERVENTION
La stratégie proposée, au niveau individuel, est identique à celle déjà développée par le projet
GDT dans ses sites d’intervention. Sur le plan organisationnel, la stratégie a été complètement
repensée pour être adaptée au contexte du projet. Un contexte où les conditions d’exploitation
du site pour des actions pérennes restent encore flou aux yeux du paysan et où ni le choix du
site, ni la demande d’appui n’émanent pas de ce dernier. Une situation où le paysan attend
tout et gratuitement du projet en termes d’appui en intrants agricoles (semences, matériel
agricole), en équipement (système d’arrosage), en aménagement antiérosif en traitement des
plants en pépinières et après reboisement, y compris le dégagement du terrain (abattage des
grands arbres) et où la contrepartie paysanne et la répartition des tâches entre les partenaires
ont été et demeurent encore des sujets importants à discussions.
La stratégie a été en premier axée sur une répartition claire des tâches entre le projet GDT, les
Directions Régionales insulaires (tutelle technique) et les bénéficiaires représentés par les
associations et ONG opérant dans l’environnement. La mise en œuvre effective des activités
prévues devrait se faire à travers une démarche consensuelle et participative. Des réunions
régulières de concertation et de programmation devraient être organisées dans les villages ou
dans les sites d’intervention en vue de faire le point sur l’état d’avancement des activités,
définir les activités à réaliser , si nécessaire, le choix des sites d’intervention ;
La stratégie pour la réalisation des aménagements antiérosifs, comme pour les haies vives, a
été de : (i) faire appel à des fournisseurs privés pour la fourniture de toutes les boutures
(graminées et légumineuses) nécessaires pour aménager les quatre sites retenus, (ii) assurer le
transport et la distribution de matériel végétal à partir des véhicules tout terrain disponibles au
niveau des sites de reboisement ou d’aménagement, faire appel aux prestations de service des
techniciens stagiaires formés par le projet GDT pour assurer un encadrement technique
rapproché et régulier à tous les paysans installés dans les sites pour le piquetage et la
plantation ainsi que le suivi éventuel .
Techniques :
1. La stratégie développée par la FADC qui consiste à indemniser le travail réalisé (un
paysan engagé dans la plantation d’autrui est payé 2000/jour non compris le repas collectif)
est totalement contradictoire à la demande du projet GDT basée essentiellement sur l’appui
technique, l’animation et l’encadrement des communautés.
Cette stratégie a fortement concurrencé les efforts entrepris par le projet visant à former à
terme des paysans engagés dans le processus pour assurer la pérennité des actions du projet .
2. Les feux de brousses provoqués volontairement par certaines éleveurs dans les
nouvelles plantations, l’insécurité foncière et l’absence d’entretien des reboisements ont
largement contribués à déstabiliser les dans les actions de reboisement et des aménagements
antiérosifs.
Financières :
- Dans le cadre de la mobilisation des ressources additionnelles pour le projet , malgré les
requêtes adressées à nos partenaires, la FAO et le PNUE ont répondu favorablement
pour financer deux études concernant l’étude sur les diagnostic de l’état de dégradation
des terres et l’élaboration d’un plan national d’action y compris le plan
d’investissement ainsi que l’étude sur l’alignement du pan par rapport à la convention
de lutte contre la désertification et l’élaboration d’une strategie de financement du PAN.
- Les ressources financières disponibles étaient insuffisantes pour soutenir d’avantages les
actions du terrain notamment les aménagements antiérosif ainsi que les reboisements.
VI. Conclusion
Par ailleurs, le manque de disponibilité de l’Institution identifiée pour l’étude sur les causes de
la baisse de la fertilité des sols, notamment l’ICRAF a contraint le projet d’entrer en contact
avec d’autres institutions pour que l’étude soit réalisée.
L’équipe d’exécution à travailler, pour cela, sur l’utilisation efficience des moyens mise à sa
disposition pour atteindre ses objectifs. A cet effet, il souhaite mettre en œuvre les aspects
suivants :
- Diversifier les sources de financement additionnel pour le financement du projet. Il
solliciterait l’administration de tutelle d’entrer en contact avec le FAO et le Fond
Français pour l’Environnement ;
- Dans le souci de maximisation des ressources, le projet transférera le véhicule de la
coordination nationale à Anjouan et gardera celui de l’Unité Technique Insulaire de la
Grande Comore pour les activités de terrain de l’île et celle de la coordination ;
- Dans le cadre de ses consultations, le projet favorisera les compétences nationales (les
ressources de l’administration publique de l’Université des Comores) et régionales à
travers les facilités offertes par les financements de la coopération régionale ) dans la
réalisation des études nécessaires à la mise en œuvre du programme.
- La projet a mis tout en œuvre pour développer les actions de reboisement, des
aménagement antiérosifs ainsi que la vulgarisation du manuel sur les bonnes pratiques
agricoles notamment les techniques de lutte antiérosif, l’aménagement des paecelles et la
diversification des cultures.