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SOUMISSIONNAIRE : AHAAMES
Janvier 2018
RAPPORT DE CAPITALISATION
Titre du projet : Protection et de valorisation des
ressources naturelles dans la commune de Torbeck
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REMERCIEMENTS
Le Consultant adresse de profonds remerciements à tous ceux et à toutes celles qui ont
l’Agronome Jeannot Joseph qui nous a été d’une aide précieuse dans la mobilisation des acteurs,
d’informations.
Ces mérites concernent tout aussi bien les membres du comité de pilotage (Autorités locales, les
CAEPA (Tuffet, Mersan), les propriétaires contractants de l’accord PSE et les bénéficiaires sur
les zones 2 et 3 pour avoir pris le temps de répondre aux questions posées. On ne manquera pas
de mentionner le nom de Geffrad Daudier qui supportait énormément dans la mobilisation des
Enfin mes remerciements vont également à Monsieur Emile Philome, formateur sur la
d’information.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
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TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS....................................................................................................................................................3
SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................................................................................4
I-CONTEXTE DE L’ETUDE......................................................................................................................................6
II.- PRESENTATION DE LA ZONE D’INTERVENTION....................................................................................7
III.- PRESENTATION DE L’OCB.............................................................................................................................9
IV.- PRESENTATION SUCCINCTE DU PROJET...............................................................................................10
4.1. - PROBLÉMATIQUE...........................................................................................................................................10
4.2.- SOLUTIONS ENVISAGÉES.................................................................................................................................11
4.3.- OBJECTIFS DU PROJET....................................................................................................................................11
4.4.- RÉSULTATS DU PROJET...................................................................................................................................11
V.- ORGANISATION DE L’EXECUTION.............................................................................................................11
VI. - DEMARCHES ET RESULTATS.....................................................................................................................12
6.1- ANTÉCÉDENTS ET EXPÉRIENCES.....................................................................................................................12
6.2- ACQUISITION/MOBILISATION DE COMPÉTENCES OU DE TECHNOLOGIES.....................................................13
6.3- ETAT DES RÉALISATIONS ET FONCTIONNEMENT (ATELIER/USINE/PLANTATION)........................................13
6.4- MAITRISE/ADOPTION/APPROPRIATION/TRANSFERT DES TECHNIQUES/OU DES TECHNOLOGIES.................14
6.5- ATTEINTE DES RÉSULTATS ESCOMPTÉS (OBSERVATIONS ET FEEDBACK DES PARTIES PRENANTES) SUCCÈS
ET ÉCHECS 15
6.6.- LES CONTRAINTES ET FAIBLESSES.................................................................................................................15
6.7.- MESURES CORRECTIVES/AJUSTEMENT..........................................................................................................16
6.8- AVANCÉES ET BÉNÉFICES................................................................................................................................16
6.9.- RISQUES / MENACES........................................................................................................................................18
VII.- BONNES PRATIQUES ET LEÇONS APPRISES DU PROJET.................................................................18
7.1.- BONNES PRATIQUES........................................................................................................................................18
7.2.- LEÇONS APPRISES............................................................................................................................................19
VIII.- RECOMMANDATIONS................................................................................................................................20
IX.- CONCLUSIONS.................................................................................................................................................21
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................................................22
ANNEXES...................................................................................................................................................................22
ANNEXE 1.- LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES .................................................................................................22
ANNEXE 2.- PHOTOS.................................................................................................................................................22
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I-CONTEXTE DE L’ETUDE
Ce travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du sixième plan opérationnel (OP6) 1
du Programme de Micro-Financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM).
Géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Ce programme est
piloté conjointement par un Comité National de Pilotage (CNP) et une Coordination Nationale
(CN).
- conservation de la biodiversité ;
- atténuation des changements climatiques ;
- protection des eaux continentales ;
- prévention de la dégradation des sols ;
- élimination des polluants organiques persistants (POP).
Ce document se veut être d’une part un rappel des mécanismes d’implémentation, de l’atteinte
des résultats visés avec les contraintes, faiblesses et atouts, et d’autre part une brève présentation des
acquis du projet de « Protection et de valorisation des ressources naturelles dans la commune de
Torbeck, 4ème section Moreau et de Camp-Perrin, 1ère section Mersan » proposé par AHAAMES,
afin d’en déduire les différents éléments de succès et d’échecs. Ces informations de base permettront de
dégager les bonnes pratiques sur lesquelles on peut capitaliser ainsi que leçons apprises qui pourront
servir de pistes d’amélioration pour des interventions ultérieures semblables.
1
OP4, 2007-2011 ; l’OP5, 2011-2014/2015 ; et l’OP6, 2015-2018
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II.- PRESENTATION DE LA ZONE D’INTERVENTION
Imposante composante d'une vaste plaine du pays, Torbeck est situé à 7 kilomètres de la
ville des cayes. En dépit des effets dévastateurs du déboisement de la zone, elle conserve encore
un peu de sa verdure florissante. Cependant, elle n'a pas le profil d'une ville parce qu'elle n'est
pas tracée. Comme dans le reste du pays, ses constructions ne respectent aucun principe
d'urbanisation.
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De par sa situation, Torbeck est le passage incontournable par voie terrestre pour se rendre sur la
zone côtière, les communes de Chantal, d'Arniquet et de St-Jean du Sud lorsqu'on revient de
Port-au-Prince ou de la ville des Cayes. Elle est l'une des communes les plus arrosées du
département du Sud. Torbeck, dispose d'une latitude terrestre vraiment impressionnante. La
moindre section communale de Torbeck pourrait représenter n'importe quelle autre petite
commune du pays. Elle avoisine la Commune de Camp-Perrin par « Carrefour Moreau » en
passant par « Lévy ». Elle touche la Grande-Anse par la quatrième section communale de
(Moreau). Elle est divisée en 4 sections : 1ère section Boury, 2ème Bérault, 3ème Solon et 4ème
Moreau.
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évaluation, un (1) gestionnaire et une (1) secrétaire. Les niveaux d’expérience vont de 5 à
26 ans;
- le staff technique résident, assurant la mise en œuvre des actions avec l’appui des
partenaires locaux (OCB, autorités locales), composé pour la plupart de noyaux de
cadres : ingénieurs (civil, hydraulique, sanitaire), ingénieurs-agronomes (GRN,
économie, phytotechnie), techniciens (agricole, bâtiment) et d’artisans (maçon, plombier,
ferblantier). Ce sont des équipes bien rodées à la mise en œuvre de chantiers en
conditions difficiles. Les niveaux d’expérience des cadres vont de 3 à 26 ans;
Capacité administrative : l’AHAAMES possède un système de gestion administrative bien
établi reposant sur une équipe composée de : 1 responsable de finances, 2 comptables et 1
logisticien. Cette équipe travaille sous la tutelle d’un directeur exécutif. Grâce à la diversité des
partenaires avec laquelle l’organisation a travaillés, l’AHAAMES a acquis une grande flexibilité
et une grande capacité d’adaptation par rapport aux normes et procédures de gestion
administrative de projets (Proposition pour SGPPNUD, 2007).
AHAAMES compte dans son actif plus d’une trentaine de projets qu’elle a déjà exécutés.
Il s’agit de procéder à des actions de protection des sources tèt dlo et Moreau par des
mesures de valorisation à différents niveaux d’un zonage réalisé tout autour de ces deux
principales sources de la zone. En effet, ces efforts visent la mise en place d’une ceinture
végétale sur une superficie de 20 Ha en renforcement à des aménagements déjà réalisés au
niveau de la zone 1 et une extension de 30 Ha est prévue pour être couverte en arboriculture et
systèmes agroforestiers au niveau des zones 2 et 3.
En plus de ces interventions qui touchent beaucoup plus directement les problèmes
environnementaux, d’autres mesures ont été prévues pour la valorisation d’un site touristique de
la zone. Cette démarche de valorisation s’est traduite par des actions de réhabilitation des
infrastructures préexistantes et la formation d’un comité de gestion dans le domaine de
l’écotourisme. En plus, des formations (portant sur la protection intégrée des ressources en eau,
l’agroforesterie, l’arboriculture, les techniques de conservation de sol, la gestion des bassins
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versants, la protection des sources) complétées des visites d’échanges, auprès d’autres
organisations effectuant des travaux similaires, ont été réalisées.
4.1. - Problématique
En dépit de l’importance vitale de ces deux sources pour la zone d’intervention, la
situation des bassins versants qui les surmontent ont commencé à montrer un niveau de
dégradation qui ne pouvait qu’interpeller à des mesures redresseuses en vue de contrer les
différentes ramifications du problème qui sont : le déboisement excessif, l’utilisation
inappropriée des sols notamment les pratiques de cultures sarclées dans des saisons pluvieuses,
l’élevage libre de bétails, les pratiques insouciantes de brulis.
Au bout du compte, il s’enchaine une diminution des débits des sources d’eau causées par
de longues périodes de sécheresse résultant des pratiques irresponsables et malsaines vis-à-vis
des ressources environnementales de l’écosystème.
Cette situation tend beaucoup plus à persister d’autant que les autorités locales restent
indifférentes et les structures de gestion d’eau ne disposent pas de suffisamment de connaissance
en matière d’hydrologie, et de gestion des bassins versants et d’aires protégées.
4.2.- Solutions envisagées
Assurer la protection et la conservation des ressources végétales autour des points d’eau
Formation des acteurs locaux dans le domaine de l’environnement et sensibilisation sur
l’importance des ressources naturelles.
Réhabilitation des infrastructures écotouristiques existantes et l’appui au développement des
capacités communautaires en gestion et conception de services en écotourisme.
4.3.- Objectifs du projet
Etablir et organiser l’entretien durable d’une ceinture végétale et pérenne autour des sources
tèt Dlo et Moreau ;
Réhabiliter et renforcer les aménagements physiques et le savoir-faire local en vue d’une
meilleure du site naturel Tèt Dlo ;
Améliorer l’état des connaissances des acteurs locaux principalement dans les domaines de
l’environnement et de l’écotourisme.
4.4.- Résultats du projet
Une ceinture végétale pérenne de 50 Ha est établie autour des sources « Tèt Dlo » et Moreau.
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Les aménagements existants autour des sites « Tèt Dlo » et Moreau sont réhabilités et la
valorisation du site est renforcée.
Le renforcement des capacités des acteurs en protection et gestion des ressources naturelles
et valorisation des infrastructures écotouristiques.
AHAAMES coordonne la mise en œuvre de l’action sur le terrain avec un appui financier
(co-financement), méthodologique (approche GIRE), de suivi et d’évaluation du groupe
PROTOS et l’implication des différents acteurs locaux (Autorités locales, OCB, CAEPA,
Exploitants, leaders communautaires), réunis dans un comité pilotage, en matière de
planification, exécution, et de gestion des acquis du projet. Les membres de la communauté,
mobilisés essentiellement dans les travaux de protection et de valorisation des sources, ont
également apporté leur support dans des tâches de surveillance au côté des leaders
communautaires formés sur le leadership et la gestion de conflit,par AHAAMES en
renforcement aux autorités locales.
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Gestion des Aménagement et restauration des micros bassins 6, 123, 660,00
ressources versants de la rivière Tamarin (Nan fouyen) déversant
végétales/am dans la rivière la Rouyonne.
énagements
bassin
versant.
Par ailleurs, le PROTOS dispose déjà d’une large expérience en matière d’implémentation de
stratégies GIRE. PROTOS a fait depuis le début des années 2000 de la GIRE une dimension
fondamentale et intégratrice de son action. (Hydro-conseil, 2011).
6.2- Acquisition/mobilisation de compétences ou de technologies
R1 : Une ceinture végétale pérenne - Techniciens d’AHAAMES assurant les activités de
de 50 Ha est établie autour des formations, de distribution et de suivi des parcelles
sources « Tèt Dlo » et Moreau - Un consultant externe est engagé pour former les
cadres de la mairie en techniques de rédaction et de
publication d’un arrêté communal.
- PROTOS apporte un soutien méthodologique
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R3 : Le renforcement des capacités - Compétence externe mobilisée pour la formation
des acteurs en protection et gestion d’artisans locaux en technique de confection d’un
des ressources naturelles et modèle efficace de réchaud, le fameux « recho
valorisation des infrastructures mirak ».
écotouristiques
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Formation en matière de valorisation des infrastructures écotouristiques :
Les participants ont émis des opinions plutôt positives sur leur niveau d’appropriation de
la formation. A ce niveau, les questions tests ont été omises à cause du fait qu’on n’a pas
pu avoir le document de formation avant l’entretien. Cependant l’application de cette
compétence a dû faire face à des mesures autoritaires venant de la mairie pour le contrôle
de l’exploitation du site. Cette situation a fini, à la longue, par provoquer le retrait
définitif du comité de gestion jusqu'à cette date.
Formation sur la confection des « recho mirak »
Les participants à la formation reconnaissent avoir pu décrocher une réelle capacité pour
la confection des « recho mirak ». Néanmoins, ils disent n’avoir pas été disposé de
suffisamment de matériels qui permettraient à chacun de faire des travaux pratiques
concrets.
6.5- Atteinte des résultats escomptés (Observations et feedback des parties
prenantes) succès et échecs
Résultat 1 : On n’a pas pu trouver un chiffre exact sur le nombre d’hectare réaménagés
dans la réalité. Selon le manager de terrain à l’époque, ces mesures n’ont pas été prises
mais les structures de conservation de sol ont bien été installées. Le cyclone a produit de
nombreux dégâts sur les espaces aménagés dont les pertes s’estiment à environ 30%. Au
moment des récentes visites, on pouvait constater une présence significative d’arbres au
niveau des zones 2 et 3, notamment des accassias et des chênes. Les ananas et les
boutures de cannes n’ont pas pu survivre à cause de fortes sècheresses et des pâturages
irrespectueux des normes préétablis. Ce qui laisse supposer qu’il n’y a pas eu une totale
application des règles fixées par l’arrêté communal. La zone 1 n’a pas été
significativement affectée par le cyclone à cause de la clôture qui a joué un rôle de brise
vent.
Résultat 2 : Les réhabilitations du site Tèt Dlo ont effectivement été réalisées et suivies
des activités écotouristiques régulières, quoiqu’on n’ait pas pu clôturer le site selon ce
qu’il a été prévu. Mais malgré ces activités, conférence pour les écoliers et autres, on
déduit un faible niveau de valorisation du site, et ceci encore moins après les dévastations
du cyclone Matthew, si ce n’est quelques visites ponctuelles sous l’initiative d’un
particulier et le festival annuel organisé par la mairie.
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Résultat 3 : Les capacités des acteurs locaux ont, en effet, été renforcées en matière de
protection, gestion des ressources naturelles et de valorisation des infrastructures
naturelles. Ces formations ont été dispensées en majeure partie par les cadres
d’AHAAMES, à part la formation en rapport au domaine de l’écotourisme. Cependant, le
comité de gestion du site, mise en place au terme de la formation, n’est plus fonctionnel.
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- Changement au niveau de la séquence d’exécution des activités pour faire face aux
retards de la pluie nécessaire au démarrage des opérations d’aménagement.
- Un travail de sensibilisation et de formation sur le fonctionnement des latrines ECOSAN
a permis d’arriver à un consensus qui accorde aux responsables du projet le feu vert pour
la construction de ces types de latrines.
Les aménagements effectués au niveau du site ont été dévastés, toutefois il continue de
recevoir le festival annuel et quelques rares visites organisées par un notable de la zone.
Mais aucune de ces activités n’est organisée par le comité formé spécifiquement pour la
gestion et la valorisation du site. Une lutte pour le contrôle du site a été livrée au comité
de gestion par les autorités de la mairie. Elle s’est soldée par le retrait net des opérateurs
touristiques. Au final le fait est que le comité n’ait pas eu le temps de déployer les efforts
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nécessaires en faveur de la pratique de véritables activités génératrices de revenu par la
communauté comme on pouvait l’espérer.
Renforcement CAEPA
De grandes incertitudes planent sur la capacité des CAEPA à continuer de répondre aux
exigences des contrats pour les primes éco-systémiques. Elles sont engendrées par les
difficultés suivantes :
- Des abonnés qui refusent de payer aux CAEPA les indemnités réclamés pour
l’utilisation de l’eau, mettant ainsi en péril la garantie des continuités sur les
primes éco-systémiques qu’ils sont tenus de verser aux propriétaires contractants.
- Faible débit de l’eau dans les kiosques, au niveau du CAEPA de Tuffet,
décourageant le respect des paiements par les abonnés. Un système de distribution
inefficace est source de réticence pour le paiement du service. En plus la ligne
d’adduction se trouve en très mauvais état et les canalisations en tuyau galvanisé
ne promettent pas vraiment des eaux de qualité.
- Manque de bras pour bien gérer la distribution, ce qui met les usagers en position
de force et ne permet pas du même coup un contrôle efficace sur le système.
- Actes répétés de vandalisme au niveau des réservoirs (28 cadenas déjà cassées)
qui entrainent des dépenses imprévues contribuant ainsi à entraver leur capacité à
pouvoir répondre de l’engagement vis avis des propriétaires.
- Faible support des OREPA au CAEPA dans l’entretien du système. Un système
bien entretenu et qui offre un service régulier et satisfaisant pourrait être un
élément très motivant pour la solvabilité des usagers.
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si effectivement les fonds pour le prochain paiement des primes éco-systémiques
n’arrivent point à être rassemblés à temps.
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- Le choix de passer par le renforcement des CAEPA avant d’arriver à leur soumission aux
engagements pour le paiement des primes éco-systémiques s’est révélé stratégique
quoiqu’insuffisant semble-t-il.
7.2.- Leçons apprises
- La difficulté de réussir les rampes vivantes est liée au fait que les matériels biologiques
choisis sont souvent non appropriés et finit par enchainer le mépris de l’exploitant des
dispositifs de conservation à l’évidence intenables qui ne sont décidément bon, selon lui,
pour être donnés en pâture à ses bétails.
- La question de la terre reste jusqu’ici une question délicate qui mérite d’être abordée avec
le maximum de précaution. Sinon on risque de butter sur des résistances soudaines liées à
de mauvaises perceptions créées par des pratiques historiques d’accaparement de terres
paysannes par l’Etat.
- Une meilleure prise en compte des variations saisonnières liées au changement
climatique dans la planification des activités qui font appel à la mise en place de parcelles
agricoles ou arboricoles. Rien que pour cette raison l’équipe d’AHAAMES a dû opérer
des changements dans la programmation de ces activités.
- Cette tendance des nouveaux élus à mettre de côté les travaux débutés par le
gouvernement précèdent arrive jusqu’au niveau des administrations publiques
communales. Ce qui remet un peu en question la stratégie qui consiste à impliquer les
acteurs politiques dans un système de gouvernance environnementale.
- Les agriculteurs sont plus difficilement trouvables pendant les périodes pluvieuses où ils
sont occupés à profiter de cette période favorable.
- Cette expérience a permis une fois de plus de se rendre compte de la nécessité, pour les
interventions de protection, de détacher leur réussite de cette dépendance aux facteurs
naturels incontrôlables (pluie).
- La production et la diffusion des « recho mirak » ne pouvaient être envisagées sans la
prise en compte du facteur commercialisation. La recherche des opportunités de marché
devait être mieux considérée dès les premières phases de la conception du projet.
VIII.- RECOMMANDATIONS
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- Encourager la formation préalable de tout acteur interpellé à jouer un rôle dans la gestion
et la protection des ressources naturelles.
- Encourager la participation des responsables du réseau de distribution d’eau (OREPA,
CAEPA, TEPAC) dans les interventions de protection des ressources végétales.
- Encourager la participation des notables des communautés dans la gestion des acquis de
projets écologiques au côté des autorités politiques.
- Promotion de l’approche GIRE dans les démarches de protection des sources.
- Promotion des modèles de latrines ECOSAN à bénéfices environnementaux positifs car
étant source de déchets propres à être valorisés dans la composition de l’engrais
organique.
- Les espèces forestières acassia, chênes, le chadek, eucalyptus et le bois pin doivent être
des matériels de choix dans tout projet d’aménagement dans cette zone.
- Qu’on fasse un effort de recherche pour trouver les bons choix à faire dans les processus
de conservation de sol trop souvent voués à l’échec. On revient à la nécessité
d’encourager l’aspect recherche au sein des organismes d’exécution de projet.
- Qu’il y ait une campagne de sensibilisation à l’intention de tout propriétaire sur les
limites infranchissables vis-à-vis de leur patrimoine foncier avant de débuter tout projet
qui fait intervenir un quelconque arrangement en rapport à ses propriétés foncières.
- Nécessité de libérer les interventions écologiques de la dépendance des facteurs naturels
non maitrisables plus précisément pour le facteur eau.
- Que des mesures en faveur de la création des opportunités pour faciliter la diffusion d’un
bien innovant (recho mirak) soient prises dans le cadre d’une intervention similaire.
- Plus de mesures de Redevabilité pour un meilleur suivi post projet des réalisations.
IX.- CONCLUSIONS
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changement climatique faute de quoi l’équipe d’exécution a dû sérieusement réviser leur
programmation de départ.
Des améliorations devront surtout porter sur une meilleure harmonisation entre les
pouvoirs concernés par la gestion du site (conflit entre mairie et comité de gestion du site), en
respect des normes de durabilité du cadre référentiel de l’approche GIRE. Cette cohérence est
d’autant plus nécessaire que la durabilité ne pourra être effective sans une réelle prise en compte
des aspects de Redevabilité, la recherche (développement d’un paquet avec des espèces
adaptées) et des stratégies de fidélisation de la communauté dans des pratiques de reboisement
qui pourraient être associées à des compensations financières et un système post-projet de
collecte d’informations sur les évolutions au niveau du bassin versant.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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Nolcy Mussolo Membre COGESIT 3624-0332
Annexe 2. - Photos
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Toilette ECOSAN dévastée par Matthew
Source
I I Tèt dlo au pied de la grotte
Podium du site de Tèt dlo Entrée d’une grotte au niveau de Tèt dlo
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