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DANS LES
ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ
Rapport référentiel mondial 2019
WASH dans les établissements de santé : rapport référentiel mondial 2019 [WASH in health care facilities: global baseline report 2019]
ISBN 978-92-4-251550-3
© Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 2019
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Citation suggérée. WASH dans les établissements de santé : rapport référentiel mondial 2019 [WASH in health care facilities: global baseline report
2019]. Genève : Organisation mondiale de la Santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ; 2019. Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.
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p. v : Tom Greenwood/WaterAid ; p. 1 : Karen Kasmauski/Maternal and Child Survival Programme (MCSP) ; p. 7 : Shutterstock/Dmitry Kalinovsky ; p. 11 :
OMS/S. Volkov ; p. 12 : Kate Holt/MCSP ; p. 14 : GettyImages/SimplyCreativePhotography ; p. 17 : Dominique Maison ; p. 18 : Valentina Grossi/OMS ; p. 19 :
Nikki Behnke ; p. 21 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 23 : Arabella Hayter/OMS ; p. 24 : Rick Johnston/OMS ; p. 26 : GettyImages/Akhararat Wathanasing ;
p. 28 : GettyImages/Dusan Petkovic ; p. 31 : GettyImages/Andrey N.Cherkasov ; p. 39 : GettyImages/Nattrass ; p. 40 : Mubeen Siddiqui/MCSP ; p. 44 :
Rick Johnston/OMS ; p. 47 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 48 : GettyImages/Ruurd Dankloff ; p. 54 : Arabella Hayter/OMS ; p. 55 : GettyImages/
Eplisterra ; p. 58 : GettyImages/Jeangill ; p. 60 : GettyImages/Dmitry Kalinovsky ; p. 62 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 65 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 66 :
UNICEF/Vishwanathan ; p. 69 : OMS/Bureau régional de l’OMS pour l’Asie du Sud-Est (SEARO)/Monir Islam ; p. 73 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 78-
79 : Karen Kasmauski/MCSP ; p. 88-93, p. 114-115 : GettyImages/Kirillm ; p. 94-99, p. 116-117 : GettyImages/Goodze ; p. 100-105, p. 118-119 :
GettyImages/Ms Yapr ; p. 106-111, p. 120-121 : GettyImages/Julie Workman ; p. 112-113, p. 122-123 : GettyImages/Dmitry Kalinovsky.
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Les chiffres cités dans ce rapport correspondent à des estimations du Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau,
de l’assainissement et de l’hygiène (www.washdata.org) établies pour garantir leur compatibilité. Il ne s’agit donc pas nécessairement des statistiques
officielles des pays, zones ou territoires concernés, lesquelles peuvent être fondées sur d’autres méthodes.
L’OMS et l’UNICEF ont pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le
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Traduction réalisée par l’UNICEF. En cas d’incohérence entre la version anglaise et la version française, la version anglaise est considérée comme la
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Édition : Richard Steele. Conception graphique, mise en page et réalisation : Phoenix Design Aid A/S, Danemark.
Imprimé en Suisse.
WASH
DANS LES
ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ
Rapport référentiel mondial 2019
AVANT-PROPOS
Personne ne va dans un établissement de soins de santé pour l’Organisation des Nations Unies (ONU) a lancé un appel mondial
tomber malade. On s’y rend pour se faire soigner, pour accoucher pour un leadership et une responsabilité accrus en faveur de la
ou pour se faire vacciner. Cependant, des centaines de millions de fourniture de services WASH dans tous les établissements de
personnes s’exposent à un risque accru d’infection en cherchant santé, et a mis en avant les conséquences coûteuses de l’inaction.
à obtenir des soins dans des établissements de santé dépourvus
de produits de première nécessité, notamment de services Depuis lors, nos deux organisations ont établi un ensemble
d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène, de d’objectifs mondiaux visant à assurer la fourniture universelle de
gestion des déchets biomédicaux et de nettoyage (services WASH). services WASH dans les établissements de santé. Par ailleurs, pour
L’absence de services WASH dans les établissements de santé la première fois, elles ont publié des estimations mondiales par
compromet la sécurité et la dignité des patients, tout en menaçant l’intermédiaire du JMP. Ces données fournissent une base solide
d’exacerber la propagation d’infections résistantes aux agents pour définir les priorités, réaliser des investissements et suivre les
antimicrobiens et en fragilisant les efforts déployés pour améliorer progrès en matière de services WASH. Avec le soutien de plus de
la santé des enfants et des mères. 35 partenaires, l’OMS et l’UNICEF codirigent la mise en œuvre
d’une feuille de route mondiale élaborée à partir d’initiatives
De nouvelles données du Programme commun OMS/UNICEF menées par les pays. Pour améliorer les services WASH dans
de suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement les établissements de santé, huit mesures concrètes ont été
AVANT-PROPOS
et de l’hygiène (JMP) montrent que les services WASH des définies, lesquelles sont décrites et illustrées à travers des études
établissements de santé sont de mauvaise qualité dans toutes de cas. Ces mesures comprennent diverses actions telles que
les régions. On estime à 896 millions le nombre de personnes se l’élaboration de feuilles de route nationales et l’établissement
rendant dans des établissements de santé dépourvus de services d’objectifs, l’amélioration des infrastructures et de l’entretien, et la
d’approvisionnement en eau, et à 1,5 milliard le nombre de mobilisation des communautés.
iv personnes recevant des soins dans des établissements ne disposant
pas de services d’assainissement. Il est probable qu’un plus grand La garantie d’un accès universel aux services WASH dans les
nombre de personnes soient desservies par des établissements de établissements de santé est un problème qui peut être résolu, tout
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
santé ne disposant pas d’installations pour l’hygiène des mains ni en assurant un retour sur investissement. Nous sommes résolus
d’une gestion sécurisée des déchets. Les services WASH sont plus à appuyer cet effort en travaillant avec les gouvernements et nos
susceptibles d’être disponibles dans les hôpitaux que dans d’autres partenaires en vue de fournir des services WASH de qualité dans
types d’établissements de santé, et en milieu urbain plutôt que les établissements de santé, d’améliorer le suivi et d’élargir le socle
dans les zones rurales. de connaissances. Le soutien de tous les partenaires nous sera
précieux dans cette mission cruciale.
Les objectifs de développement durable (ODD) accordent une
importance nouvelle à la couverture sanitaire universelle, dont
l’accès aux services WASH. Ils reflètent également un tournant
dans la façon de penser, en reconnaissant la nécessité de délivrer
des soins de qualité combinés à une approche intégrée et centrée
sur l’humain qui améliore l’expérience en matière de soins.
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Les services WASH, qui constituent une condition préalable à la Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé
délivrance de soins de qualité, sont particulièrement essentiels à
la prise en charge sécurisée de l’accouchement. Il s’agit là d’un
élément fondamental à la réussite de la campagne de l’UNICEF
Pour chaque enfant, une chance de vivre et à l’atteinte de l’objectif
du « triple milliard » du treizième programme général de travail
de l’OMS. En raison de l’attention renouvelée pour des soins
de santé primaires sûrs et de grande qualité, par le biais de la
Déclaration d’Astana, il est plus que jamais l’occasion de s’assurer Henrietta Fore
que les éléments fondamentaux sont en place, notamment Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance
les services WASH. En mars 2018, le Secrétaire général de
AVANT-PROPOS RAPPORT RÉFÉRENTIEL MONDIAL 2019
v
TABLE DES MATIÈRES
concernant l’accès universel aux services WASH (ODD 6.1 et 6.2) le bien-être de services de santé essentiels de qualité et à
tous à tout âge. des médicaments et vaccins essentiels sûrs,
et la couverture sanitaire universelle (ODD 3.8) (Tableau 1).
efficaces, de qualité et à un coût abordable.
Objectifs et cibles liés aux services WASH dans les
TABLEAU 1 établissements de santé au niveau mondial
De l’eau est disponible et Des installations sanitaires Une installation pour Les déchets sont triés et Des protocoles de
provient d’un point d’eau améliorées2 sont utilisables, l’hygiène des mains jetés en toute sécurité dans nettoyage élémentaires
amélioré1 situé sur place. avec une toilette au moins (avec de l’eau et du au moins trois poubelles sont disponibles et les
SERVICES DE BASE
réservée au personnel, une savon et/ou une solution différentes et les déchets membres du personnel
toilette au moins réservée aux hydroalcoolique pour les infectieux sont traités et devant accomplir des
femmes et aux filles et dotée mains) est disponible aux éliminés de manière sûre. tâches de nettoyage ont
d’un dispositif de gestion de points de prestation de tous suivi une formation.
l’hygiène menstruelle, et une soins, et dans un rayon de
toilette au moins adaptée 5 m des toilettes.
aux besoins des personnes à
mobilité réduite.
Un point d’eau amélioré Il y a au moins Des installations pour Les déchets pointus et Des protocoles de
est situé dans un rayon de une installation l’hygiène des mains en état tranchants et les déchets nettoyage sont en place,
500 m de l’établissement, d’assainissement de marche sont disponibles infectieux sont triés et/ou et/ou au moins quelques
SERVICES
LIMITÉS
mais tous les critères du améliorée, mais tous les soit aux points de prestation traités et éliminés dans une membres du personnel ont
service de base ne sont pas critères du service de base de soins, soit aux toilettes, certaine mesure, mais tous suivi une formation sur le
satisfaits. ne sont pas satisfaits. mais pas aux deux. les critères du service de nettoyage.
base ne sont pas satisfaits.
L’eau provient de puits ou de Les toilettes ne sont pas Aucune installation pour Il n’y a pas de poubelles Aucun protocole de
AUCUN SERVICE
sources non protégés, d’eaux améliorées (latrines à fosse l’hygiène des mains en état séparées pour les déchets nettoyage n’est disponible
de surface ou d’une source sans dalle ou plateforme, de marche n’est disponible, pointus et tranchants et et aucun membre du
améliorée située à plus de latrines suspendues et ni aux points de prestation infectieux et ces derniers ne personnel n’a suivi de
500 m de l’établissement ; ou latrines à seau) ou il n’y a de soins ni aux toilettes. sont pas traités et éliminés formation sur le nettoyage.
ce dernier ne dispose d’aucun ni toilettes ni latrines dans de manière sûre.
point d’eau. l’établissement.
FIGURE 1 Échelles de services du JMP pour le suivi des services WASH de base dans les établissements de santé
1
Les points d’eau améliorées sont celles qui, de par leur conception et leur construction, ont le potentiel de fournir une eau sûre. Il peut s’agir de l’eau courante, de puits tubulaires ou de
forages, de puits protégés, de sources protégées, d’eau de pluie et d’eau en bouteille ou distribuée.
2
Les installations d’assainissement améliorées sont conçues pour empêcher de façon hygiénique le contact de la population avec les excréments humains. Elles peuvent faire appel à des
méthodes par voie humide (p. ex. toilettes à chasse d’eau manuelle ou mécanique raccordées au réseau d’égouts, fosses septiques, latrines à fosse) ou des méthodes par voie sèche
(p. ex. latrines à fosse sèche avec dalle de couverture, toilettes à compostage).
APPROVISIONNEMENT EN EAU
POINTS ESSENTIELS
d’une source améliorée située à plus de 500 m hors site 40
40 74 70 65
ou provenant d’une source non améliorée, ou qu’ils ne
55
disposaient d’aucune source d’approvisionnement en eau. 51
46
6. La couverture régionale des services de base 20
d’approvisionnement en eau allait de 51 % en Afrique 20
subsaharienne à 87 % en Asie de l’Est et du Sud-Est.
7. 4 % des hôpitaux et 11 % des autres établissements de
0
santé n’étaient dotés d’aucun service d’approvisionnement 0
3
Asie de l’Est
et Asie du Sud-Est
Océanie
Amérique latine
et Caraïbes
Afrique du Nord
et Asie occidentale
Pays en développement
sans littoral
Pays les moins avancés
Europe et Amérique du Nord
Dans 16 des 69 pays pour lesquels des données étaient disponibles, plus de 20 % des établissements de santé n’avaient aucun
service d’approvisionnement en eau en 2016.
■ 0–5
■ 6–10
■ 11–20
■ 21–50
■ 51–100
■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ SANS OBJET
FIGURE 4 Proportion d’établissements de santé dépourvus de services d’approvisionnement en eau, 2016 (en %)
ASSAINISSEMENT
Amérique latine
et Caraïbes
Afrique du Nord
et Asie occidentale
Pays en développement
sans littoral
Pays les moins avancés
Europe et Amérique du Nord
Dans 28 des 66 pays pour lesquels des données étaient disponibles, plus de 10 % des établissements de santé n’avaient aucun
service d’assainissement en 2016
■ 0–5
■ 6–10
■ 11–20
■ 21–50
■ 51–100
■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ SANS OBJET
POINTS ESSENTIELS
les toilettes étaient dépourvues de savon et d’eau. 40
40
6. Un nombre relativement faible de pays (16) possédaient
des données sur la présence d’installations de lavage
des mains dans les toilettes, mais davantage de données 20 36
20
(provenant de 55 pays) étaient disponibles concernant
les installations pour l’hygiène des mains aux points de
prestation de soins. 0
0
7. 58 % des établissements de santé dans le monde étaient 5
Amérique latine
et Caraïbes
Océanie
Pays en développement
sans littoral
Pays les moins avancés
Europe et Amérique du Nord
Australie et Nouvelle-Zélande
Monde
équipés d’installations pour l’hygiène des mains aux
points de prestation de soins. ■ DONNÉES INSUFFISANTES
Dans 8 des 55 pays pour lesquels des données étaient disponibles, plus de la moitié des établissements de santé étaient
dépourvus d’installations de lavage des mains aux points de prestation de soins en 2016
■ 0–5
■ 6–10
■ 11–20
■ 21–50
■ 51–100
■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ SANS OBJET
FIGURE 10 Proportion d’établissements de santé dépourvus d’installations pour l’hygiène des mains aux points de prestation de soins, 2016 (en %)
GESTION DES DÉCHETS
Asie de l’Est
et Asie du Sud-Est
Amérique latine
et Caraïbes
Pays en développement
sans littoral
Pays les moins avancés
Europe et Amérique du Nord
6
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Dans 30 des 48 pays pour lesquels des données étaient disponibles, plus de la moitié des établissements de santé étaient
dépourvus de services de base de gestion des déchets en 2016
■ 0–25
■ 26–50
■ 51–75
■ 76–100
■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ SANS OBJET
FIGURE 12 Proportion d’établissements de santé dépourvus de services de base de gestion des déchets, 2016 (en %)
NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT
POINTS ESSENTIELS
7
POUR ASSURER UN SUIVI ÉLARGI la qualité des soins et protéger les agents sanitaires. Par
exemple, l’indicateur des services de base d’approvisionnement
en eau n’englobe pas la mesure directe de la qualité de l’eau,
même si cette qualité est d’une importance cruciale. Les
Les cinq indicateurs de base relatifs aux services constituent indicateurs mondiaux relatifs aux services de base représentent
un point de départ utile pour le suivi mondial des services un compromis entre les exigences normatives et les données
WASH dans les établissements de santé, mais ils ne rendent qu’il est concrètement possible de suivre et de regrouper à
pas compte de tous les aspects des services WASH qui sont l’échelle nationale et mondiale au début de la période des
Eau Availability • quantité d’eau suffisante • accessibilité à • goût et • E. coli, • adduction par
• fonctionnalité pour différentes utilisations l’eau potable apparence de Legionella, canalisation
• continuité pour les l’eau potable chlore résiduel, • sources multiples
Accessibilité
• saisonnalité personnes produits • approvisionnement en
• sur place
• stockage de l’eau handicapées chimiques, etc. eau pour différentes
Qualité • emplacement et nombre • traitement de utilisations/différents
• source d’eau de points d’eau l’eau sur site types d’installations
POINTS ESSENTIELS
Qualité
• toilettes ou latrines
améliorées
Hygiène Disponibilité • emplacement et nombre • conformité aux règles
• fonctionnalité d’installations pour le concernant l’hygiène
des installations lavage des mains des mains
pour l’hygiène des • ratios installations de • visibilité des matériels
mains aux points de lavage des mains/patients de promotion de
prestation de soins ou lits l’hygiène
• fonctionnalité des • activités de promotion
installations pour de l’hygiène
le lavage des mains • formation relative à
dans les toilettes l’hygiène et à la lutte
contre les infections
Gestion des déchets Qualité • emplacement et nombre de • poubelles hors • aire clôturée • équipement de
• séparation des poubelles et de récipients de la portée pour protection pour les
déchets • ratio poubelles/patients des enfants l’entreposage préposés à la gestion
• traitement et ou lits des déchets des déchets
élimination • fonctionnalité des
incinérateurs
• disponibilité de
combustibles/d’énergie
pour les incinérateurs
• élimination des déchets
chimiques et radioactifs
Nettoyage de Disponibilité • emplacement et nombre • fréquence du
l’environnement • protocoles en place des postes de nettoyage nettoyage
• présence de produits de • propreté
Qualité
• personnel formé nettoyage, y compris de observée
désinfectants • méthodes
de nettoyage
appliquées
TABLEAU 2 Indicateurs de base et indicateurs supplémentaires, regroupés selon les critères liés aux droits de l’homme
ODD. Plusieurs indicateurs supplémentaires pourraient faire nationales. Des exemples d’indicateurs supplémentaires
l’objet d’un suivi à l’échelon local et pourraient être utilisés qui ne sont pas inclus dans le niveau des services de base
pour améliorer la qualité de la prestation des services. Les sont présentés au Tableau 2. Les indicateurs de base et les
informations ainsi recueillies pourraient être regroupées à indicateurs supplémentaires y sont regroupés en fonction des
l’échelle nationale et, éventuellement, à l’échelle mondiale si critères de l’accessibilité, de la disponibilité, de l’acceptabilité
les données le permettent. Les pays souhaiteront peut-être et de la qualité, lesquels découlent des droits de l’homme
définir des niveaux de services tenant compte de ces indicateurs (Encadré 1). Le présent rapport donne des exemples qui
supplémentaires, et dépassant le niveau des services de illustrent comment des pays assurent le suivi de certains de ces
base, de manière à refléter leurs priorités et leurs ambitions indicateurs supplémentaires.
ENCADRÉ 1.
Réalisation progressive des droits de l’homme relatifs à l’eau salubre et à l’assainissement
Le droit à la santé est largement reconnu par les États aux services fournis non seulement à domicile, mais aussi
Membres de l’ONU. Il joue un rôle central dans la au travail, à l’école, dans les établissements de santé, les
concrétisation d’autres droits de l’homme, dont les droits à une espaces publics et les centres de détention4 ».
eau salubre et à l’assainissement, et il dépend également de la
L’un des principes fondamentaux du droit à la santé est sa
réalisation de ces autres droits. Le droit à la santé, tel que le
concrétisation progressive en tirant parti au maximum des
POINTS ESSENTIELS
Comité des droits économiques, sociaux et culturels l’a défini
ressources disponibles. Les gouvernements ne sont pas tenus
dans son Observation générale no 143 comporte les critères
d’assurer immédiatement l’entière conformité aux obligations
essentiels suivants :
afférentes aux droits de l’homme ; de fait, le caractère limité
• Disponibilité : renvoie à la nécessité de l’existence, en quantité des ressources peut rendre cet objectif hors de portée à court
suffisante, d’installations, de biens et de services fonctionnels terme. Néanmoins, peu importe les niveaux de ressources dont
en matière de santé publique et de soins de santé, ainsi que de ils disposent, les gouvernements peuvent et doivent prendre
programmes pour tous. des mesures immédiates, dans les limites de leurs moyens,
• Accessibilité : implique que les installations, biens et services en pour progresser vers la réalisation de ces droits. L’approche 9
matière de santé doivent être accessibles à tous. L’accessibilité de l’ « échelle de services » est utile pour la définition de
3
Conseil économique et social des Nations Unies, Comité des droits économiques, sociaux et culturels, Observation générale no 14, « Le droit au meilleur état de santé susceptible d’être
atteint », E/C.12/2000/4, ONU, Genève, 2000, disponible à l’adresse suivante : <https://digitallibrary.un.org/record/425041>.
4
de Albuquerque, Catarina, Manuel pratique pour la réalisation des droits humains à l’eau et à l’assainissement de la Rapporteuse spéciale, Catarina de Albuquerque, Rapporteuse
spéciale des Nations Unies sur le droit à l’eau potable et à l’assainissement, Portugal, 2014, <www.ohchr.org/en/issues/waterandsanitation/srwater/pages/handbook.aspx>.
INTRODUCTION
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des et 169 cibles mondiales en faveur du développement pour la
Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), dans le cadre du période 2015-2030. Ce programme universel ambitieux qui
Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement s’applique à tous les pays met un point d’honneur à ne laisser
en eau, de l’assainissement et de l’hygiène (JMP pour le sigle en personne de côté et à s’assurer que les lacunes dans les services
anglais), publient des mises à jour régulières sur la situation en sont définies et progressivement éliminées.
matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH, pour le sigle
en anglais WASH) depuis 1990. Le JMP a permis de suivre les L’ODD 6 consiste à « garantir l’accès de tous à des services
progrès accomplis vers la réalisation des objectifs du Millénaire pour d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon
le développement (OMD). Aujourd’hui, il sert au suivi des avancées durable » et s’accompagne de cibles relatives à l’accès universel
obtenues au niveau mondial en vue de la réalisation des cibles des à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène d’ici à 2030
objectifs de développement durable (ODD) relatives à WASH5. (cibles 6.1 et 6.2). Le terme « universel » désigne tous les
environnements (foyers, écoles, établissements de santé, lieux
Les cibles des ODD portent sur l’« accès universel » aux de travail et lieux publics), et « tous » signifie que les services
services WASH. Une plus grande attention doit être accordée aux doivent être adaptés aux femmes, aux hommes, aux filles et aux
services WASH à l’extérieur du foyer, notamment dans des milieux garçons de tout âge, y compris aux personnes en situation de
institutionnels tels que les écoles, les établissements de santé et les handicap9.
INTRODUCTION
la première évaluation mondiale des services d’approvisionnement nés, ces décès résultant tous directement des conditions en
en eau, d’assainissement, d’hygiène, de gestion des déchets matière WASH dans les milieux de soins de santé. En effet, les
biomédicaux et de nettoyage de l’environnement dans les pays ne pourront parvenir à la couverture sanitaire universelle
établissements de santé. Il établit par ailleurs des estimations de (cible 3.8) que lorsque tout le monde aura accès à des services
référence pour le suivi des progrès accomplis au cours de la période de soins de santé de qualité, notamment à des établissements
des ODD. Ce document est complété par un autre rapport de l’OMS de santé disposant de services WASH de base.
et de l’UNICEF qui présente les actions concrètes qui peuvent
être prises par les pays pour améliorer les services WASH dans les Ces cibles, qui sont très ambitieuses, sont également
établissements de santé7. interdépendantes et se renforcent mutuellement. En mars 2018,
le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a lancé
un appel mondial à l’action en faveur de WASH dans tous les
WASH et la santé dans le établissements de santé10. Il a souligné que les établissements
Programme de développement de santé sont des outils essentiels à la réduction des maladies,
et que, sans services WASH de base, ces structures peuvent,
durable à l’horizon 2030 à l’inverse, entraîner une hausse des infections, des séjours
prolongés à l’hôpital et des décès évitables, y compris des
En 2015, les 193 États membres de l’Assemblée générale mères et des nourrissons.
des Nations Unies ont adopté à l’unanimité le Programme de
développement durable à l’horizon 20308, qui a établi 17 ODD
5
Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Progrès en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène : mise à
jour 2017 et évaluation des ODD, OMS et UNICEF, Genève, 2017. Disponible à l’adresse suivante : <https://data.unicef.org/wp-content/uploads/2018/01/JMP-2017-report-fr_0.pdf>
6
UNESCO, « Mouvement de l’Éducation pour tous », UNESCO, 2017. Disponible à l’adresse suivante : <http://www.unesco.org/new/fr/archives/education/themes/leading-the-international-
agenda/education-for-all/>, consulté le 13 mars 2019.
7
Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), L’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé : Practical steps
to achieve universal access. OMS et UNICEF, Genève, 2019. Disponible en anglais à l’adresse suivante :<www.who.int/water_sanitation_health/publications/wash-in-health-care-
facilities/en/index.html>.
8
Organisation des Nations Unies, Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030, résolution A/RES/70/1 de l’Assemblée générale des
Nations Unies, ONU, Genève, 21 octobre 2015. Disponible à l’adresse suivante : <http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/RES/70/1&Lang=F>.
9
Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène, WASH dans l’agenda 2030 : Les nouveaux indicateurs mondiaux pour
l’eau, l’assainissement et l’hygiène, OMS et UNICEF, 2017. Disponible à l’adresse suivante : <https://data.unicef.org/wp-content/uploads/2017/07/JMP-2017-wash-in-the-2030-
agenda-fr.pdf>.
10
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, « Secretary-General's remarks at Launch of International Decade for Action "Water for Sustainable Development" 2018–2028
[as delivered] », ONU, Genève, 22 mars 2018. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.un.org/sg/en/content/sg/statement/2018-03-22/secretary-generals-remarks-launch-
international-decade-action-water>, consulté le 13 mars 2019.
INTRODUCTION
11
11
Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), L’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé : état des
lieux et perspectives dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, OMS et UNICEF, Genève, 2015. Disponible à l’adresse suivante : <https://apps.who.int/iris/bitstream/hand
le/10665/249610/9789242508475-fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y>.
INTRODUCTION
antérieur reposait sur un nombre sensiblement plus restreint services de base (Tableau 3) a commencé en 2015 par un examen
d’évaluations représentatives à l’échelon national (20 évaluations des normes mondiales12 et des outils de collecte de données
portant sur 58 000 établissements, la plupart situés en Afrique et des indicateurs nationaux existants. Un ensemble provisoire
subsaharienne). d’indicateurs harmonisés et des questions de base recommandées
12 dans le cadre de la collecte de données ont été examinés, modifiés
Ces indicateurs composent les échelles de service du JMP et approuvés lors d’une réunion d’experts qui s’est tenue en 2016
(Figure 1) qui sont utilisées à des fins de suivi mondial et qui et qui rassemblait des représentants des secteurs WASH et de
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
fournissent des statistiques comparables à l’échelle internationale la santé, ainsi que de programmes d’enquêtes internationaux de
entre les pays au fil du temps. L’élaboration des indicateurs des premier plan13.
TABLEAU 3 Indicateurs mondiaux des services WASH de base dans les établissements de santé
12
Voir en particulier : Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à
l’adresse suivante : <https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>, et Organisation mondiale de la Santé, Safe Management of Wastes from Health-care
Activities, OMS, Genève, 2014. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/water_sanitation_health/publications/wastemanag/en>.
13
Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Meeting Report: Expert Group Meeting on Monitoring WASH in Health Care Facilities in the
Sustainable Development Goals, OMS et UNICEF, Genève, 2016. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <https://washdata.org/report/jmp-2016-expert-group-meeting-winhcf>.
14
Les sources d’eau améliorées sont celles qui, par leur conception et leur construction, permettent de fournir une eau sûre. Il peut s’agir de l’eau courante, de puits tubulaires ou de
forages, de puits protégés, de sources protégées, d’eau de pluie et d’eau en bouteille ou distribuée.
15
Une installation d’assainissement améliorée est conçue pour assurer une séparation hygiénique des excreta du contact humain. Elles comprennent les technologies d’assainissement
fonctionnant à l’eau (toilettes à chasse mécanique ou manuelle raccordées au réseau d’égouts, aux fosses septiques ou aux latrines à fosse) et les technologies d’assainissement sèches
(latrines à fosse avec dalle ou toilettes à compostage).
16
Au moins deux toilettes sont nécessaires dans les milieux ambulatoires (une toilette pour le personnel et une toilette non genrée pour les patients qui dispose de dispositifs de gestion de
l’hygiène menstruelle et qui est accessible aux personnes à mobilité réduite). Si deux toilettes peuvent suffire dans le cadre d’un petit établissement de soins de santé qui ne fournit que
des services ambulatoires, les établissements plus importants requièrent davantage d’installations sanitaires.
Les nouveaux indicateurs et les nouvelles questions ont été par Depuis leur première publication en 2016, les indicateurs relatifs
la suite mis à l’essai et affinés au cours de la période 2016-2017. aux services WASH de base et les questions de base associées
L’ensemble définitif de questions de base et d’indicateurs17 reflète ont été intégrés à des directives, à des normes, à des politiques et
un équilibre entre des exigences normatives et des contraintes à des outils d’évaluation dans un éventail de sous-secteurs de la
pratiques à l’égard du type et du niveau d’informations qui peuvent santé (Encadré 2, voir également l’annexe 2 de Water, Sanitation
être raisonnablement recueillies auprès de toutes les catégories and Hygiene in Health Care Facilities: Practical steps to achieve
d’établissements de santé et agrégées à des fins de suivi mondial universal access7). Ils sont également inclus dans la révision de
pendant la période des ODD. l’outil d’évaluation des établissements de santé actuellement
menée par l’OMS, dans le cadre du projet de collaboration sur les
données sanitaires18.
ENCADRÉ 2
Publications relevant du secteur de la santé qui font référence aux services WASH dans les
établissements de santé, pour la période 2016-2018
INTRODUCTION
STANDARDS FOR IMPROVING QUALITY
Water and Sanitation for Health OF MATERNAL AND NEWBORN CARE IN
Facility Improvement Tool (WASH FIT) HEALTH FACILITIES
A practical guide for improving quality of care through water,
sanitation and hygiene in health care facilities
GLOBAL GUIDELINES
FOR THE PREVENTION OF
SURGICAL SITE INFECTION
ENDING CHOLERA
A G LO B A L R OA D M A P TO 2 0 3 0
17
Organisation mondiale de la Santé et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Questions et indicateurs de base destinés au suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et
de l’hygiène (WASH) au sein des établissements de santé (ESS) dans le cadre des objectifs de développement durable, OMS et UNICEF, Genève, 2018. Disponible à l’adresse suivante :
<https://washdata.org/report/jmp-2018-core-questions-monitoring-winhcf-fr>
18
Projet de collaboration sur les données sanitaires (Health Data Collaborative), <www.healthdatacollaborative.org>, consulté le 13 mars 2019.
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT
EN EAU DANS LES ÉTABLISSEMENTS
DE SANTÉ
Le personnel des établissements de santé a besoin d’eau salubre de réduire le risque d’infections. Les familles et les personnes en
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
en quantité suffisante pour pouvoir fournir ses services. Un charge ont également besoin d’eau pour s’occuper des patients et
approvisionnement fiable en eau salubre est indispensable pour subvenir à leurs propres besoins. Sans eau, un établissement de
boire, faire la cuisine, se laver les mains, se doucher et prendre soins de santé ne peut se définir comme tel.
DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
14
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
santé, ainsi que la fiabilité de l’approvisionnement en eau au fil l’établissement (mais toujours dans un rayon de 500 mètres)
du temps constituent tous d’importants aspects des services ou n’ayant pas d’eau disponible au moment de l’évaluation sont
d’approvisionnement en eau19. Toutefois, la plupart des évaluations classés comme disposant de services limités d’approvisionnement
d’établissements de santé et des systèmes d’information sanitaire en eau. Les établissements de santé dépourvus de source d’eau,
ne recueillent que des données limitées sur ces services dans les puisant de l’eau depuis une source d’eau non améliorée ou
établissements de santé. utilisant une source d’eau améliorée située à plus de 500 mètres
sont classés comme n’ayant aucun service d’eau. Au Sénégal,
Le présent rapport introduit une échelle des services l’Enquête continue sur la prestation des services de soins de santé
d’approvisionnement en eau qui utilise les données actuellement (ECPSS) de 2017 a permis de constater que, si la quasi-totalité des
disponibles auprès de sources nationales afin de classer les établissements de santé du pays disposaient d’une source d’eau
établissements selon qu’ils disposent de services de base, de de quelque forme que ce soit, moins de la moitié remplissaient
services limités ou qu’ils ne disposent d’aucun service (Figure 13). les critères du service de base d’approvisionnement en eau
Le niveau de service de base reflète un niveau de service très peu (Figure 14).
100
17
80
99 37
60 86
83 ■ AUCUN SERVICE
■ LIMITÉ
66 ■ DE BASE
40
46 46
20
0
Aucune Point d'eau Point d'eau Point d'eau Point d'eau Échelle
source d'eau amélioré amélioré amélioré situé amélioré avec de service
dans un rayon sur place l'eau disponible
de 500 m
Proportion des établissements de santé par type de service d’approvisionnement en eau au Sénégal, Enquête continue sur la prestation des services de
FIGURE 14 soins de santé (ECPSS), 2017 (en %)
19
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
20
Les sources d’eau améliorées sont celles qui, par leur conception et leur construction, permettent de fournir une eau sûre. Il peut s’agir de l’eau courante, de puits tubulaires ou de
forages, de puits protégés, de sources protégées, d’eau de pluie et d’eau en bouteille ou distribuée.
SERVICES DE BASE En 2016, des estimations concernant les services de base
D’APPROVISIONNEMENT EN EAU d’approvisionnement en eau dans les établissements de
santé étaient disponibles pour 38 pays, représentant
2,6 milliards de personnes
En 2016, dans le monde, le quart des établissements de santé étaient dépourvus de services de base d’approvisionnement en eau
100
6 5 10
10 12 12
18
3 26 23
80 24 14
23
22 36
23
60
■ DONNÉES INSUFFISANTES
87 ■ AUCUN SERVICE
40 ■ LIMITÉ
70 65 74
■ DE BASE
51 55
46
20
0
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de
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FIGURE 16 Couverture des services d’approvisionnement en eau dans les établissements de santé aux niveaux régional et mondial, 2016 (en %)
21
Pour éviter que des pays issus d’une seule et même région aient une incidence disproportionnée sur les estimations mondiales, ces dernières sont calculées à partir des estimations régionales. Voir
l’annexe 1 : « Méthodologie du JMP » pour plus de précisions.
22
Dans la mesure où la planète accueillait 7,47 milliards d’habitants en 2016, il est possible de réaliser des estimations mondiales lorsque des données étaient disponibles pour un total de
pays représentant au moins 2,24 milliards de personnes. Il convient de noter que les estimations régionales et mondiales se basent sur les populations nationales (ou urbaines et rurales)
en tant que pondérations, plutôt que sur le nombre d’établissements de santé (ce qui serait plus approprié), car les données démographiques sont plus faciles à obtenir que celles
portant sur le nombre de types d’établissements de santé différents. Pour plus d’informations, consultez l’annexe 1 : « Méthodologie du JMP ».
EAU DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT EN
Sources d’eau améliorées Ces sources d’eau sont regroupées dans les catégories suivantes :
sources d’eau améliorées (eau courante, puits tubulaires ou
Les évaluations des établissements s’intéressent habituellement forages, puits protégés, sources protégées, eau de pluie, et 17
au principal type d’approvisionnement en eau utilisé par eau en bouteille ou distribuée), sources d’eau non améliorées
l’établissement de soins de santé à des fins générales. Dans (sources et puits non protégés, eau de surface, et autres sources)
5)
3)
3)
2)
2)
6)
4)
3)
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01
01
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Si
Proportion d’établissements de santé utilisant différents types d’approvisionnement en eau, sélection d’enquêtes SARA d’évaluation de la disponibilité
FIGURE 17 et de la capacité opérationnelle des services pour la période 2012-2017 (en %)
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Dans certains pays, un pourcentage élevé d’établissements de seulement 58 % d’entre eux disposaient d’eau depuis celles-ci.
18 santé a recours à une source d’eau améliorée, mais qui n’est pas Dans le monde, 89 % des établissements utilisaient une source
située sur place (Figure 18a) ou à partir de laquelle l’eau n’est pas d’eau améliorée ; 78 % des sources d’eau étaient situées au sein
disponible (Figure 18b). Par exemple, 94 % des établissements de de l’établissement et 83 % d’entre elles fournissaient de l’eau au
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
santé au Cambodge ont eu recours à des sources d’eau améliorées moment de l’évaluation. Ces exemples montrent l’importance
en 2016, mais seulement 55 % d’entre eux ont utilisé des sources non seulement de fournir des infrastructures lorsque cela est
d’eau situées sur place. La même année, 99 % des établissements nécessaire, mais également de garantir leur bon entretien et leur
au Honduras se servaient de sources d’eau améliorées, mais bon fonctionnement.
La plupart des établissements de santé disposent de sources d’eau améliorées, mais bien moins satisfont aux critères de
services de base d’approvisionnement en eau.
100 a 100 b
Point d'eau amelioré d'où l'eau est disponible
Point d'eau amelioré situé sur place
80 80
60 60
Cambodge
40 40
Honduras
20 20
0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Point d'eau amelioré Point d'eau amelioré
Proportion d’établissements de santé disposant de sources d’eau améliorées et de sources améliorées sur place (a, n = 53) ou de sources d’eau
FIGURE 18 améliorées à partir desquelles de l’eau est disponible (b, n = 40), par pays (en %)
Même lorsqu’un établissement de soins de santé a accès à une de l’électricité, aussi les coupures de courant entraînent-elles
source d’eau, l’eau peut ne pas toujours être disponible au moment souvent des pénuries d’eau. Lorsque la distribution d’eau courante
voulu en raison d’interruptions dans le service, qui peuvent durer est intermittente, les établissements de santé peuvent se servir
quelques heures ou plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Il se de réservoirs de stockage pour assurer un approvisionnement,
peut que les établissements de santé disposent de mécanismes mais ces réservoirs ne sont généralement pas entretenus par le
d’adaptation en cas de pénuries de médicaments (stocks d’urgence) fournisseur d’eau courante et peuvent facilement être contaminés.
ou d’électricité (générateurs d’appoint), mais il est beaucoup Parmi les autres stratégies d’adaptation figurent la collecte d’eau
plus difficile de prévoir et de gérer les pénuries d’eau. Les de pluie, l’utilisation d’autres sources d’eau, et le recours à des
établissements de santé peuvent en outre posséder leurs propres panneaux solaires afin de garantir un approvisionnement en énergie
pompes mécaniques qui dépendent cependant de la disponibilité fiable pour les pompes à eau.
Égypte Évaluation des prestations 2004 Cette source d’eau pour l’établissement varie-t- Tous Non à 75 %
de services (SPA) elle selon les saisons ?
Honduras Organisation 2017 ¿El agua se encuentra disponible al momento de Tous Oui à 58 %
panaméricaine de la la encuesta?
santé (OPS) L’eau est-elle disponible au moment de l’étude ?
Guinée- Évaluation nationale 2017 Lorsque l’on ouvre le robinet dans le centre, de Approvisionnement Oui à 76 %
Bissau l’eau s’en écoule-t-elle ? par canalisation
uniquement
20 Kenya Indicateurs de 2012 Au cours des trois derniers mois, combien de fois Tous 45 jours ou moins pendant lesquels
prestation de services l’approvisionnement en eau depuis cette source a-t-elle ont été recensées des interruptions
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
(SDI) été interrompue pendant plus de deux heures d’affilée ? de deux heures ou plus à 96 %
Lesotho Enquête auprès des 2011 L’établissement dispose-t-il d’un Tous Oui à 60 %
établissements de santé APPROVISIONNEMENT EN EAU potable FIABLE
(HFS) 18 heures/jour ?
Mexique Enquête nationale sur 2002 Au cours du dernier mois, pendant combien Tous Jamais sans aucun service à
le niveau de vie des de jours au total vous êtes-vous retrouvés sans 83 %
ménages (ENNVIH) service d’approvisionnement en eau ?
Niger Performance 2018 Pendant la journée d’aujourd’hui, l’eau courante Approvisionnement Non à 71 %
Monitoring and a-t-elle été coupée pendant deux heures ou plus ? par canalisation
Accountability (PMA) uniquement
Sri Lanka SARA 2017 Quel est le point d’eau le plus couramment utilisé Tous Sources à partir desquelles de
en ce moment pour l’établissement ? l’eau était disponible le jour de
(Observez si l’eau est disponible depuis la source la visite à 99 %
ou au sein de l’établissement le jour de la visite,
p. ex. vérifiez que la canalisation est en état de
marche.)
Ouganda ABCE (Access, 2012 Au cours d’une année type, cet établissement Tous Non à 57 %
Bottlenecks, Costs, and est-il touché par une grave pénurie d’eau à une
Equity, en français, Accès, période donnée ?
Obstacles, Coûts et Équité)
Ouganda World Vision 2014 Pendant combien d’heures par semaine Tous 84 heures ou plus (50 % du
International (WVI) l’établissement de santé bénéficie-t-il du service temps) à 81 %
d’approvisionnement en eau ?
Ouganda Performance 2015 Cet établissement dispose-t-il d’eau courante Eau courante à 37 %*
Monitoring and aujourd’hui ? uniquement
Accountability (PMA) (Sélectionner pour l’eau courante uniquement. Si
l’eau a été coupée pendant plus de deux heures
aujourd’hui, inscrire « non ».)
Comores 21
Éthiopie 30
Ouganda 31
Congo 37
Zambie 40
Sénégal 46
Nigéria 50
Côte d’Ivoire 57
AFRIQUE Togo 58
SUBSAHARIENNE République-Unie de Tanzanie 65
Kenya 66 21
Ghana 71
Burundi 73
AMÉRIQUE Pérou 46
LATINE ET Honduras 58
CARAÏBES Paraguay 85
Viet Nam 51
ASIE DE L’EST ET
Indonésie 80
ASIE DU SUD-EST
Chine 91
Maldives 55
ASIE CENTRALE
Bangladesh 70
ET ASIE DU SUD
Sri Lanka 99
Liban 61
AFRIQUE DU
Arménie 97
NORD ET ASIE
Azerbaïdjan 100
OCCIDENTALE
Koweït 100
OCÉANIE Papouasie-Nouvelle-Guinée 70
Serbie 96
Andorre 100
EUROPE ET Tchéquie 100
AMÉRIQUE Estonie 100
DU NORD Lituanie 100
Monténégro 100
San Marino 100
0 20 40 60 80 100
FIGURE 19 Proportion d’établissements de santé disposant de services de base d’approvisionnement en eau, par pays et par région ODD, 2016 (en %)
INDICATEURS SUPPLÉMENTAIRES L’eau courante est plus largement disponible dans les
hôpitaux que dans les autres établissements de santé
POUR LE SUIVI DE
L’APPROVISIONNEMENT 100
60 HÔPITAUX
AUTRES
Chaque gouvernement doit établir ses propres normes en matière ÉTABLISSE-
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
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compte d’indicateurs supplémentaires correspondant à des niveaux
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de service plus avancés en fonction de leurs priorités et des
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les pays. Am
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22
Eau courante La distribution d’eau courante dans les hôpitaux et les autres
établissements de santé, études individuelles menées auprès de
50 pays pour lesquels des données étaient disponibles, 2010-
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Idéalement, tous les établissements de santé, en particulier les FIGURE 20 2018 (en %)
hôpitaux24, doivent disposer d’un approvisionnement continu en eau
courante, mais, dans certains pays, ce niveau de service se révèle
très ambitieux. Dans toutes les régions ODD pour lesquelles des base d’approvisionnement en eau, le quart d’entre eux utilisait
données sont disponibles, au minimum une évaluation a révélé que une eau contaminée par des matières fécales. Plus de la moitié
moins de 60 % des hôpitaux bénéficiaient d’une distribution d’eau des établissements de santé ayant accès à des sources d’eau non
courante au sein de leurs bâtiments ou dans leur enceinte, et au améliorées (aucun service) étaient alimentés en eau contaminée par
minimum une évaluation soulignait que moins de 25 % des autres des matières fécales. Il n’a pas été possible de recueillir des données
établissements de santé disposaient d’eau courante (Figure 20). sur la qualité de l’eau auprès des établissements de santé disposant
de services limités au Bhoutan ou au Liban, car l’eau n’était pas
disponible au moment de l’évaluation.
Qualité de l’eau
L’eau peut également être contaminée au sein du réseau de
Les structures d’approvisionnement en eau, courante ou non, distribution de l’hôpital. Au Costa Rica, tous les hôpitaux
présentent un risque de contamination. L’eau disponible dans les bénéficiaient d’un approvisionnement en eau courante en
établissements de santé doit être conforme aux normes nationales 2017, cependant : pour 3 % d’entre eux l’eau utilisée au sein de
appropriées ou aux Valeurs guides de l’OMS25. Cependant, le l’établissement n’était pas conforme aux normes nationales en
fait de disposer d’un service de base d’approvisionnement en matière d’eau potable26, et pour un établissement sur huit, la
eau ne signifie pas nécessairement que les normes en matière de distribution d’eau courante intra-hospitalière était également non
qualité de l’eau sont respectées. Par exemple, au Bhoutan, même conforme (Figure 22). Ces constatations démontrent en outre
si plus de la moitié des hôpitaux étaient pourvus d’un service de l’importance du lieu (et de la date) de prélèvement des échantillons
base d’approvisionnement en eau en 2016, seuls 59 % d’entre d’eau en vue de leur évaluation.
eux disposaient d’eau potable (Figure 21). Une évaluation des
centres de santé publiques effectuée en 2016 au Liban a montré Les plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau peuvent aider
que si 61 % des établissements bénéficiaient d’un service de les établissements à atténuer les risques pour la qualité de l’eau,
23
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
24
Voir la présentation des distinctions entre les hôpitaux et les autres types d’établissements de santé figurant au chapitre 8 : Inégalités
25
Organisation mondiale de la Santé, Directives de qualité pour l’eau de boisson : quatrième édition intégrant le premier additif, OMS, Genève, 2017. Disponible à l’adresse
suivante :<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/drinking-water-quality-guidelines-4-including-1st-addendum/fr/>.
26
Y compris en ce qui concerne les coliformes fécaux, les Pseudomonas aeruginosa et les substances chimiques toxiques.
Les établissements de santé pourvus de services de base d’approvisionnement en eau ne satisfont pas toujours aux normes
nationales de qualité de l’eau
100
5
21
80 43 37 47
26 ■ AUCUN SERVICE
■ LIMITÉ
60 ■ DE BASE
■ <1 UFC/100 ML
3
11 ■ 1–10 UFC/100 ML
40
57 61 ■ 11–100 UFC/100 ML
12
0
Bhutan Liban
Proportion d’établissements dont l’eau est conforme aux normes nationales en matière de qualité de l’eau concernant l’Escherichia coli au Bhoutan
FIGURE 21 (2016, n = 28 hôpitaux)27 et au Liban (2016, n = 166 centres de santé publique)28 (en %)
80
Proportion d'hôpitaux (%)
60
97 ■ NON CONFORME
88 AUX NORMES
■ CONFORME
40 AUX NORMES
20
0
Eau canalisée à Eau courante
l'entrée de intra-hôpitalier
l'établissement
27
Ministère de la santé, Understanding Water, Sanitation and Hygiene in Health Care Facilities: Status in hospitals of Bhutan, Public Health Engineering Division, Thimphu, Bhutan,
2016. Disponible à l’adresse suivante : <https://www.washinhcf.org/resource/status-of-hospitals-in-bhutan-understanding-water-sanitation-and-hygiene-in-health-care-facilities/>.
28
Sustainable Alternatives, WASH in Public Health Centres in Lebanon, rapport soumis à l’UNICEF en novembre 2017.
29
enHealth, Guidelines for Legionella Control in the Operation and Maintenance of Water Distribution Systems in Health and Aged Care Facilities, Gouvernement de l’Australie, Canberra, 2015.
Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.health.gov.au/internet/main/publishing.nsf/content/A12B57E41EC9F326CA257BF0001F9E7D/$File/Guidelines-Legionella-control.pdf>.
30
Alvarado, DM et Navarro, PR, Estimación de la calidad del agua para consume humano en centros de salud de Costa Rica al año 2017, Instituto Costarricense de Acueductos y
Alcantarillados Laboratorio Nacional de Aguas, 2017.
LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU
DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
jours par semaine ou 15 jours par mois) comme disposant d’eau de ce service au cours des 90 derniers jours. La Figure 23 montre
(Encadré 3). Par exemple, une étude effectuée au Pérou a révélé que la durée des interruptions de service et les répercussions
que 6 % des établissements de santé disposaient de services de associées sur la qualité des soins de santé fournis varient
base d’approvisionnement en eau assurant une disponibilité en eau sensiblement entre les pays et en leur sein.
pendant 12 à 23 heures, tandis que 27 % d’entre eux disposaient
de services limités car l’eau était disponible pendant moins de D’importantes quantités d’eau sont nécessaires pour fournir
12 heures par jour ou sa disponibilité n’avait pas été signalée des soins de qualité dans les établissements de santé. Malgré
Au Pérou, en Ouganda et au Kenya, près du tiers des établissements ne bénéficiaient pas d’un approvisionnement continu en
eau
Proportion d’établissements de santé sans eau disponible en moyenne 24 h sur 24 au Pérou (OMS, 2017) et sans eau pendant deux heures ou plus par
FIGURE 23 jour au cours des 30 derniers jours en Ouganda (SDI, 2013) et au cours des 90 derniers jours au Kenya (SDI, 2012) (en %)
Au Bangladesh, un nombre restreint d’hôpitaux disposaient d’eau potable pour les patients et le personnel contrairement à
l’eau destinée à un usage général
100
80
60
100
97
97 96
79
78 76
40
0
Utilisation générale de l'eau Eau de boisson pour le personnel Eau de boisson pour les patients
Proportion d’hôpitaux au Bangladesh disposant d’eau destinée à un usage général et d’eau potable pour les patients et le personnel, par type
FIGURE 24 d’établissement et par emplacement (enquête nationale de référence sur l’hygiène, 2014, n = 875) (en %)
l’existence de directives normatives (Tableau 6) qui doivent être de santé, surtout ceux disposant de services ambulatoires,
prises en compte lors de la conception des établissements de doivent fournir des quantités suffisantes d’eau de boisson aux 25
santé, il est généralement peu pratique de surveiller les quantités patients, au personnel et aux visiteurs, mais ce n’est pas toujours
réelles à un niveau agrégé. Un nombre restreint de pays ont le cas. Par exemple, au Bangladesh, 79 % des hôpitaux étaient
établissements de santé étaient équipés d’un réservoir de stockage Patients hospitalisés 40-60 litres/patient/jour
en 2010, mais plus de la moitié d’entre eux (51 %) n’avaient pas Centre d’alimentation 60 litres/patient/jour
d’eau en quantité suffisante tout au long de l’année. En Cisjordanie thérapeutique pour
et dans la bande de Gaza, 15 % des établissements dépendaient patients hospitalisés
de l’eau stockée en 2014, soit à titre de source principale soit en Centre de traitement du 60 litres/patient/jour
complément de la distribution d’eau courante. choléra
Centre d’isolement pour 100 litres/patient/jour
les maladies respiratoires
Eau de boisson aiguës
Salle d’opération ou 100 litres/intervention
La consommation d’eau constitue une partie importante maternité
des traitements médicaux (par exemple, pour prendre des
Centre d’isolement pour 300-400 litres/patient/jour
médicaments), du rétablissement et du maintien de la santé. les fièvres hémorragiques
L’eau apporte des nutriments aux cellules, protège les organes et virales
aide à éliminer les déchets. Les femmes, en particulier, peuvent
avoir besoin de boire de plus grandes quantités d’eau pendant Quantités minimales d’eau requises dans les établissements de
TABLEAU 6 santé31
l’accouchement et au cours de l’allaitement. Les établissements
31
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
LES SERVICES D’ASSAINISSEMENT
DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
L’assainissement sûr est un droit fondamental. Les services Les personnes cherchant à se faire soigner dans les
d’assainissement dans les établissements de santé sont essentiels établissements de santé ont souvent des systèmes immunitaires
à la fourniture de soins de qualité qui améliorent la santé, le affaiblis et sont particulièrement vulnérables aux infections
bien-être et la dignité des patients et du personnel, ainsi que par des agents pathogènes fécaux. Les agents de santé
les résultats en matière de santé. En raison d’un assainissement peuvent également courir le risque d’être exposés à des agents
LES SERVICES D’ASSAINISSEMENT DANS LES
insuffisant dans les établissements de santé, les personnes peuvent pathogènes fécaux sur leur lieu de travail. La gestion sanitaire
ne pas chercher à se faire soigner lorsqu’elles en ont besoin, des excreta en milieu médical est particulièrement importante
et la satisfaction au travail des agents de santé peut diminuer. pour veiller à ce que les agents pathogènes fécaux ne
Certains patients peuvent avoir une mobilité réduite ou requérir contaminent pas l’environnement de l’établissement de soins
des infrastructures adaptées leur permettant une utilisation de santé ou ses environs.
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Le présent chapitre montre également des exemples de suivi éléments composant les services de base d’assainissement
d’aspects importants des services d’assainissement au-delà proviennent de sources diverses dans la plupart des cas,
du niveau de service de base, tels que la propreté des toilettes l’indicateur des services de base ne peut pas toujours être
et les systèmes de traitement et d’élimination des excreta, qui calculé à l’échelon de l’établissement de soins de santé
ne font pas l’objet d’un suivi à l’échelle mondiale en raison de individuel. Dans le cadre du suivi mondial, le JMP calcule
données limitées. l’indicateur relatif aux services de base en s’appuyant sur la plus
petite des valeurs agrégées pour chaque élément, soit, dans le
En 2017, un recensement des conditions WASH dans les milieux cas du Liban, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite,
institutionnels et les espaces publics a été effectué au Liban qui s’élève à 16 %.
27
80
96
60 83 83
■ AUCUN SERVICE
70 ■ LIMITÉ
66
■ DE BASE
40 59
20 31
16 16
0
Toute Installation Améliorée Améliorée Améliorée Améliorée Améliorée Échelle
installation améliorée & utilisable & reservée & séparé & facilitant la & accessible de service
au personnel par sexe gestion de aux personnes
l'hygiène à mobilité réduite
menstruelle
FIGURE 26 Proportion des centres de santé publique par type et par niveau de service d’assainissement, Liban, 201733 (en %)
32
Une installation d’assainissement améliorée est conçue pour assurer une séparation hygiénique des excreta du contact humain. Elles comprennent les technologies d’assainissement
fonctionnant à l’eau (toilettes à chasse mécanique ou manuelle raccordées au réseau d’égouts, aux fosses septiques ou aux latrines à fosse) et les technologies d’assainissement sèches
(latrines à fosse avec dalle ou toilettes à compostage). Lorsque les enquêtes menées auprès des établissements de santé emploient le terme générique « toilettes », le JMP classe
celles-ci en tant qu’installations améliorées.
33
Sustainable Alternatives, WASH in Public Health Centres in Lebanon, rapport soumis à l’UNICEF en novembre 2017.
LES SERVICES D’ASSAINISSEMENT DANS LES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
la proportion d’établissements de santé équipés d’installations cinq (21 %) ne disposait d’aucun service d’assainissement en
d’assainissement améliorées et utilisables (48 pays, représentant 2016 (Figure 28). Cela signifie que ces structures étaient dotées
35 % de la population mondiale). Cependant, nettement moins de toilettes non améliorées ou qu’elles en étaient dépourvues.
de pays disposaient de données suffisantes pour estimer la Autrement dit, plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde
proportion d’établissements de santé pourvus des éléments ne disposaient pas de services d’assainissement au sein de leur
suivants : des installations d’assainissement réservées aux femmes établissement de soins de santé.
Des estimations concernant les services de base d’assainissement étaient disponibles pour 18 pays, abritant une population
totale de 0,5 milliard de personnes, en 2016
Services de base 0,5
Amélioré et réservé au
0,4
personnel
Couverture des données pour les services d’assainissement dans les établissements de santé, par indicateur, par nombre de payset par population
FIGURE 27 lorsque des données sont disponibles (en milliards), 2016
Dans le monde, 21 % des établissements de santé ne disposaient d’aucun service d’assainissement en 2016
100
5
14
21 24 21
29 32
80 40
45 ■ DONNÉES INSUFFISANTES
60
48 ■ AUCUN SERVICE
40 ■ LIMITÉ
■ DE BASE
20 41
23
st
ie
rd
le
al
de
en s
be
cé
nn
nd
Su
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-E
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et
Pe
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
rd
y
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du
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ie
en
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ys
Pa
Af
FIGURE 28 Les services d’assainissement dans les établissements de santé au niveau régional et mondial, 2016 (en %)
Quatre régions ODD bénéficiaient d’estimations relatives à La couverture des services de base d’assainissement était très
l’absence de service d’assainissement, oscillant entre 5 % en Asie inégale entre les 18 pays pour lesquels des estimations étaient 29
de l’Est et Asie du Sud-Est et 40 % en Asie centrale et Asie du Sud. disponibles en 2016 (Figure 29). Dans dix de ces pays, moins d’un
En Afrique subsaharienne (la seule région ODD à disposer d’une établissement de soins de santé sur quatre disposait de services de
Des estimations concernant les services de base d’assainissement étaient disponibles pour 18 pays en 2016
100
5 4
12 9 10
15 18
24 19 24
27
80 41
52 49 49
17
40
60 62 83 85
66 79 95 ■ AUCUN SERVICE
100 83
95 ■ LIMITÉ
85 73 ■ DE BASE
40 73 47
59 46
48 49
20 41
26
17 16 15 12 12 7
0 5 3 2 1
Koweït
Tchéquie
Serbie
Pérou
Monténégro
Éthiopie
Azerbaïdjan
Arménie
Zimbabwe
Maldives
Nigéria
Ouganda
Libéria
Comores
Paraguay
Liban
Honduras
République-Unie
de Tanzanie
FIGURE 29 Les services d’assainissement dans les établissements de santé parmi les pays disposant d’estimations relatives aux services de base en 2016 (en %)
Les technologies d’assainissement utilisées dans les établissements de santé varient sensiblement d’un pays à l’autre
100
■ PAS DE RÉPONSE
80 ■ AUCUNE INSTALLATION
■ LATRINE SUSPENDUE
■ LATRINE À SEAU
■ LATRINE À FOSSE SANS DALLE
60
■ CHASSE D’EAU VERS DES FOSSÉS OUVERTES
■ LATRINE À FOSSE AMÉLIORÉE VENTILÉE
■ LATRINE À DOUBLE FOSSE AVEC DALLE
40 ■ TOILETTE À COMPOSTAGE
LES SERVICES D’ASSAINISSEMENT DANS LES
0
Bangladesh Malawi (2014) Haïti (2013) République-Unie Sénégal (2017)
(2014) de Tanzanie (2015)
Les infrastructures d’assainissement utilisées dans les établissements de santé, sélection d’enquêtes SPA d’évaluation des prestations de services,
2013-2017 (en %)
FIGURE 30
30
Des services d’assainissement doivent être disponibles, en état de marche et privées. Les
améliorés et utilisables toilettes peuvent être présentes, mais ne pas être accessibles
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
34
Pour plus d’informations sur les différents types d’installations d’assainissement améliorées et des exemples en la matière, veuillez consulter les aide-mémoire dans la publication :
Organisation mondiale de la Santé, Guidelines on Sanitation and Health, OMS, Genève, 2018. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/water_sanitation_health/
publications/guidelines-on-sanitation-and-health/en>.
35
Joseph, G, Alam, BB, Islam, K, et al., Water, Sanitation and Hygiene in Bangladesh’s Community Health Clinics, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) et Banque mondiale, Dhaka, 2018.
Le service de base d’assainissement ne consiste pas seulement
Les toilettes améliorées ne sont pas toujours utilisables
à disposer de toilettes utilisables ; il s’agit également de veiller
100 à ce que les toilettes soient accessibles à différents types
Installation d'assainissement améliorée et utilisable
d’utilisateurs.
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
0 20 40 60 80 100
Installation d'assainissement améliorée • Les toilettes réservées aux femmes et aux filles doivent
Proportion d’établissements de santé disposant d’un également être munies de dispositifs de gestion de l’hygiène
assainissement amélioré et d’un assainissement amélioré et menstruelle. Elles doivent disposer d’une poubelle avec
utilisable, parmi les pays pour lesquels des données étaient couvercle pour y jeter les produits d’hygiène menstruelle
FIGURE 31 disponibles en 2016 (en %)
usagés, ainsi que de l’eau et du savon pour le lavage.
31
au personnel, et une autre, non genrée, pour les patients. Cette les toilettes non mixtes étaient les installations les moins
dernière doit être équipée de dispositifs de gestion de l’hygiène fréquentes. Les données relatives aux dispositifs de gestion
menstruelle et être accessible aux personnes à mobilité réduite. de l’hygiène menstruelle font souvent défaut ; aux Comores,
cependant, il s’agissait du facteur limitant. En Azerbaïdjan,en
Actuellement, de nombreux pays ne recueillent pas Éthiopie, au Paraguay et en République tchèque, aucune
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
d’informations sur tous les éléments des services de base donnée n’était disponible sur l’accessibilité des toilettes aux
d’assainissement (Figure 32). En vue d’exploiter au maximum personnes à mobilité réduite ; la couverture des services de
les données disponibles, aux fins du présent rapport, le JMP base pouvait par conséquent être surestimée dans ces pays.
a produit des estimations concernant les services de base
32 De nombreux pays ne disposaient pas de données pour l’ensemble des éléments des services de base d’assainissement en 2016
& facilitant
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Éthiopie 96 76 76 71 59 - - 59
Arménie - 81 62 87 42 42 41 41
Paraguay 100 88 63 31 26 - - 26
Liban 96 83 83 70 59 31 16 16
Nigéria 84 59 49 46 - 31 12 12
Ouganda 100 91 88 - 28 - 12 12
Pérou 97 90 83 86 64 - 7 7
République-Unie de Tanzanie 99 51 51 5 36 - 5 5
Liban 76 76 76 31 54 - 3 3
Comores - 51 38 43 9 2 7 2
Honduras 100 96 84 78 70 - 1 1
FIGURE 32 Proportion d’établissements de santé pourvus d’éléments d’assainissement de base dans les pays disposant d’estimations en 2016 (en %)
Des estimations concernant l’assainissement amélioré étaient disponibles pour 65 pays en 2016.
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Ouganda 91
Bénin 91
Soudan du Sud 92
Burundi 93
Zambie 93
Burkina Faso 94
Djibouti 95
Congo 98
Zimbabwe 100
Seychelles 100
Inde 55
Népal 92
ASIE CENTRALE
Sri Lanka 93 33
ET ASIE DU SUD
Bangladesh 93
Maldives 100
Arménie 81
Liban 83
AFRIQUE DU
Libye 95
NORD ET ASIE Cisjordanie et bande de Gaza 100
OCCIDENTALE Azerbaïdjan 100
Kuwait 100
Haïti 82
Paraguay 88
Pérou 90
AMÉRIQUE Bolivie (État plurinational de) 93
Honduras 96
LATINE ET
Antigua-et-Barbuda 100
CARAÏBES
Barbados 100
Grenade 100
Saint Lucia 100
Saint-Vincent-et-les Grenadines 100
Myanmar 84
Indonésie 87
Philippines 95
ASIE DE L’EST ET
Viet Nam 96
ASIE DU SUD-EST
Timor-Leste 97
Chine 97
Cambodge 98
Serbie 100
Andorre 100
EUROPE ET Tchéquie 100
AMÉRIQUE Estonie 100
DU NORD Lituanie 100
Monténégro 100
San Marino 100
0 20 40 60 80 100
FIGURE 33 Couverture d’assainissement amélioré dans les établissements de santé, 2016 (en %)
INDICATEURS Au Nigéria, en moyenne, les établissements de santé ruraux
SUPPLÉMENTAIRES POUR LE disposaient d’une toilette réservée aux patients
SUIVI DE L’ASSAINISSEMENT 5
DANS LES ÉTABLISSEMENTS 4,5
DE SANTÉ 4 3,8
■ TOILETTES SÉPARÉES
indicateurs de suivi à l’échelle mondiale comprennent des critères 2 1,7 AU PERSONNEL
relatifs aux services de base d’assainissement, mais n’intègrent
pas d’importants aspects de l’assainissement tels qu’un nombre 1,1
suffisant de toilettes, la gestion des boues fécales, la propreté 1
des toilettes et des composantes supplémentaires propres à la
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Nombre de toilettes
34 des données sur les raccordements au réseau d’égouts des
L’indicateur mondial des services de base d’assainissement peut hôpitaux étaient disponibles, tous les hôpitaux de quatre pays
être atteint si au moins deux toilettes sont mises à disposition étaient raccordés, alors que moins de la moitié des hôpitaux de
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
en milieu ambulatoire (une toilette réservée au personnel et une 11 pays et moins du quart des hôpitaux de sept pays bénéficiaient
toilette non genrée pour les patients, qui dispose de dispositifs d’un raccordement au réseau d’égouts (Figure 35).
de gestion de l’hygiène menstruelle et qui est accessible aux
personnes à mobilité réduite). Si deux toilettes peuvent suffire
dans le cadre d’un petit établissement de soins de santé qui
ne fournit que des services ambulatoires, les établissements
ENCADRÉ 4
plus importants requièrent davantage d’installations sanitaires.
Les normes mondiales préconisent au moins une toilette Assainissement et résistance aux agents
pour 20 utilisateurs dans les services d’hospitalisation et antimicrobiens dans les établissements de
recommandent qu’une toilette soit placée dans un rayon de santé37
30 mètres maximum de l’ensemble des utilisateurs36. L’Organisation mondiale de la Santé a désigné la résistance aux
antimicrobiens des agents pathogènes pour l’homme comme
Au Nigéria, le nombre moyen de toilettes par établissement l’une des plus graves menaces pesant sur la santé humaine.
de soins de santé est plus élevé en milieu urbain que rural Les réservoirs environnementaux constituent la plus grande
(Figure 34), aussi bien pour les toilettes réservées aux patients source de gènes de résistance aux antibiotiques. Les eaux
que pour celles réservées au personnel. Cependant, les usées et les boues fécales provenant d’établissements de santé
établissements situés dans les zones urbaines sont plus vastes – présentent un risque particulier en raison de leur teneur élevée
on dénombre en moyenne 16 agents de santé par établissement en antibiotiques, en agents pathogènes résistants et en gènes
contre sept en milieu rural. de résistance. La défécation à l’air libre, le déversement d’eaux
usées non traitées, et les fuites des systèmes d’assainissement
présents dans l’enceinte des établissements de santé peuvent
Raccordement au réseau d’égouts tous entraîner un rejet d’antibiotiques, d’agents pathogènes
résistants et de gènes de résistance dans les réservoirs
De nombreux hôpitaux et d’autres établissements de santé de environnementaux, et, ainsi, renforcer la résistance aux
antimicrobiens.
grande envergure, en particulier en milieu urbain, sont raccordés
aux réseaux d’égouts municipaux. Sur les 20 pays pour lesquels
36
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
37
Organisation mondiale de la Santé, Guidelines on Sanitation and Health, OMS, Genève, 2018. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/water_sanitation_health/
publications/guidelines-on-sanitation-and-health/en>.
Dans 11 des 20 pays pour lesquels des données étaient disponibles, moins de la moitié des hôpitaux bénéficiaient d’un
raccordement au réseau d’égouts
80 75
64
60 58
55
53
44
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
7 0 0
0
Zambie
Pérou
Lesotho
Honduras
Maroc
Ouganda
Kyrgyzstan
Kenya
Ghana
Mozambique
Bangladesh
République-Unie
Haïti
Sénégal
San Marino
Paraguay
de Tanzanie
Malawi
Népal
Papua New
Guinea
Rwanda
FIGURE 35 Proportion d’hôpitaux bénéficiant d’un raccordement au réseau d’égouts, par pays (2003-2018) (en %)
35
La plupart des boues fécales provenant des centres de santé de base en Afghanistan sont utilisées comme fumier
65 5 4 1 <1
FIGURE 36 Proportion des centres de santé de base en Afghanistan par méthode d’évacuation des déchets fécaux, 2009 (en %)38
Gestion des boues fécales qui ne sont pas correctement traités dans les systèmes sur site
peuvent transformer les établissements de santé en centres de
Les établissements dépourvus d’un raccordement au réseau transmission de maladies, en particulier lorsque la présence
d’égouts doivent traiter les excréta collectés dans des systèmes d’infections telles que le choléra est préoccupante. Les eaux usées
sur site, tels que des fosses septiques et des latrines à fosse. et les boues fécales provenant des établissements de santé sont
Des usines sophistiquées traitant les eaux usées sur site peuvent susceptibles d’avoir de fortes teneurs en contaminants biologiques
assurer un excellent niveau de traitement. Toutefois, les excréta et chimiques dangereux, ainsi que de contenir des résidus
38
Ministère de la santé publique (République islamique d’Afghanistan), Report for Baseline Study on Water Sanitation Services and Hygiene Practices in Basic Health Centres and Health
Care Facilities, UNICEF et Ministère de la santé publique, Kaboul, 2009.
antimicrobiens. Elles ne doivent en aucun cas être utilisées dans Propreté des toilettes
l’agriculture39. Néanmoins, la destination finale des eaux usées
et des boues fécales provenant des latrines des établissements Des toilettes propres sont plus susceptibles d’être utilisées et
de santé fait rarement l’objet d’un contrôle, et dans certains appréciées par les patients et le personnel. À l’inverse, des
milieux, la réutilisation de ces résidus est répandue. Une évaluation toilettes sales peuvent favoriser la transmission de maladies
effectuée en 2009 en Afghanistan a montré que les deux tiers des entre les utilisateurs, notamment parce que les personnes
centres de santé de base utilisaient les déchets fécaux comme utilisant les toilettes au sein des établissements de santé sont
fumier (Figure 36). plus susceptibles de rejeter d’importantes quantités d’agents
pathogènes. La perception de la propreté étant subjective, les
pays ont évalué de différentes façons les points de vue des
Satisfaction des patients patients en la matière. Par exemple, à l’occasion d’une enquête
sur la satisfaction des patients en Irlande menée en 2018, ces
Si les patients estiment que les toilettes d’un établissement derniers ont attribué en moyenne une note de 8,4 sur 10 à la
LES SERVICES D’ASSAINISSEMENT DANS LES
de soins de santé sont dans un état inacceptable, il est propreté des toilettes dans les hôpitaux. Quelques pays ont
probable qu’ils évitent de les utiliser (ou qu’ils décident ne effectué un suivi de la propreté des toilettes en milieu médical
pas se rendre à cet établissement). Une telle situation peut par l’intermédiaire d’enquêteurs formés (Figure 38). Cependant,
conduire les personnes à se livrer à la défécation à l’air libre, les définitions de l’indicateur varient et une harmonisation
ou bien à se retenir de faire leurs besoins, ce qui peut avoir approfondie est nécessaire afin de permettre une comparaison
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
des répercussions sur leur santé (incontinence et infections entre les pays. Par exemple, aux Philippines, l’évaluation
des voies urinaires). Une évaluation réalisée en 2011 sur les classait les toilettes comme propres si la cuvette, les murs,
points de vue des patients à l’égard des toilettes dans les le sol et le plafond étaient dépourvus de saleté. L’enquête
établissements de santé au Lesotho a révélé de faibles niveaux menée au Liban estimait qu’un établissement de soins de santé
de satisfaction de la part de ceux qui utilisaient ces installations disposait de toilettes propres si celles-ci ne dégageaient pas de
(Figure 37). De nombreuses raisons peuvent expliquer cette forte odeur, si elles ne présentaient pas un nombre important
insatisfaction, entre autres : le manque de propreté, d’intimité, de mouches ni de signes visibles d’excréments. Les toilettes
d’accessibilité ou d’éclairage, ou l’absence de dispositifs de étaient classées comme « assez propres » si l’on constatait,
gestion de l’hygiène menstruelle et d’espaces pour changer les pour quelques-unes des toilettes mais pas toutes, une certaine
36 bébés. Ces raisons sont souvent liées au contexte. odeur ou des signes de matières fécales. À l’inverse, au Népal,
l’enquête classait la propreté observée comme très bonne,
bonne, acceptable, mauvaise, ou très mauvaise, sans définir
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
39
Organisation mondiale de la Santé, Safe Management of Wastes from Health-care Activities, OMS, Genève, 2014, <www.who.int/water_sanitation_health/publications/wastemanag/
en>.
40
ICON-INSTITUT, Lesotho Health Facilities Survey, ICON-INSTITUT Public Health Sector GmbH, 2011.
41
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
Les toilettes des établissements de santé ne sont pas Au Bhoutan, les toilettes étaient nettoyées plus
toujours propres fréquemment dans les services d’hospitalisations que dans
les services ambulatoires
100 4 3 4 3
1 100
11 16 4
11
17 23
6 25
80 42 29
80
20 ■ PAS DE ■ MOINS D'UNE
TOILETTES 39
FOIS PAR
60 ■ PAS PROPRE JOUR
70 ■ UN PEU 60
43 ■ UNE FOIS PAR
PROPRE 43 JOUR
78 ■ PROPRE ■ DEUX FOIS
43
40 PAR JOUR
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
4 7
0
Liban République- Nigéria Philippines Népal* 4 4 4
0
(2016) Unie de (2018) (2014) (2012) Établissement Établissement Salle de
Tanzanie hospitalier ambulatoire consultation
(2014)
Proportion d’établissements de santé disposant de toilettes propres, Fréquence de nettoyage des toilettes au Bhoutan par service
FIGURE 38 par pays (les définitions nationales varient) (en %) FIGURE 39 hospitalier (évaluation nationale, 2016, n = 28) (en %)
37
d’autres se servent de produits réutilisables, comme des tissus
ou des coupes menstruelles. Les établissements de santé Le Liban surveille de nombreux aspects de la gestion de
Poubelles
couvertes
Serviettes hygiéniques
Fourniture
d'analgésiques
fournir gratuitement des produits hygiéniques à toute patiente Proportion d’établissements de santé fournissant différents
en ayant besoin d’ici à l’été 2019. types de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle au Liban
FIGURE 40 (2016, n = 166) (en %)43
42
British Medical Association, « Sanitary product provision for inpatients », 4 février 2019, BMA, Londres, 2019. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.bma.org.uk/collective-
voice/policy-and-research/public-and-population-health/sanitary-product-provision-for-inpatients>, consulté le 13 mars 2019.
43
Sustainable Alternatives, WASH in Public Health Centres in Lebanon, rapport final d’évaluation soumis à l’UNICEF en février 2018.
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
En 1847, l’obstétricien hongrois Ignace Semmelweis a découvert l’éducation des agents de santé, l’affichage de rappels et
que les taux extrêmement choquants de la mortalité maternelle l’amélioration des communications, le suivi des pratiques et les
recensés à l’hôpital général de Vienne étaient dus aux pratiques retours d’information. Outre ces cibles, les interventions visent
des médecins de l’hôpital : ceux-ci examinaient les patientes avant tout à garantir que les agents de santé ont facilement accès
directement après avoir effectué des autopsies, sans avoir nettoyé au savon et à l’eau, ou à une solution hydroalcoolique pour les
correctement leurs mains au préalable. Même sans connaissances mains, et savent s’en servir efficacement. Les cinq « moments
sur la théorie des germes, Ignace Semmelweis a été en mesure stratégiques » de l’hygiène des mains dans les établissements de
de réduire sensiblement la mortalité en exigeant des médecins santé sont les suivants : 1) avant de toucher un patient, 2) avant
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
qu’ils se lavent les mains avec une solution chlorée après avoir un geste aseptique, 3) après un risque d’exposition à un liquide
réalisé des autopsies. Depuis, une hygiène des mains efficace biologique, 4) après avoir touché un patient, et 5) après avoir
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
dans les établissements de santé constitue la pierre angulaire des touché l’environnement d’un patient44. Les établissements de
directives et pratiques en matière de prévention et de lutte contre santé doivent disposer d’installations pour l’hygiène des mains
les infections. Aujourd’hui, cette pratique est considérée comme la en nombre suffisant et en état de marche pour s’assurer que les
première mesure à prendre pour prévenir les infections associées agents de santé, les personnes en charge et les patients peuvent
aux soins de santé et empêcher la propagation de la résistance aux appliquer les procédures d’hygiène des mains à chacun de ces cinq
agents antimicrobiens. moments stratégiques. Par ailleurs, l’OMS recommande d’adopter
une approche multimodale visant l’amélioration de l’hygiène des
Les agents de santé sont la cible principale des efforts mains, qui soit centrée sur l’évaluation et le retour d’information,
d’amélioration de l’hygiène des mains, étant donné qu’ils les rappels sur le lieu de travail et la création d’un environnement
38 s’occupent de nombreux patients et peuvent entrer en contact avec de sécurité institutionnelle45.
du sang et d’autres liquides biologiques. Toutefois, les visiteurs
des établissements de santé peuvent eux aussi transmettre des
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
44
Pour plus de précisions, veuillez consulter : Organisation mondiale de la Santé, WHO Guidelines on Hand Hygiene in Health Care, OMS, Genève, 2009. Disponible en anglais à l’adresse
suivante : <www.who.int/gpsc/5may/tools/9789241597906/fr>.
45
Organisation mondiale de la Santé, Guide de Mise en Œuvre de la Stratégie multimodale de l’OMS pour la Promotion de l’Hygiène des Mains, OMS, Genève, 2009, disponible à
l’adresse suivante : <https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/70478/WHO_IER_PSP_2009.02_fre.pdf?sequence=1>
46
Pour plus de précisions, veuillez consulter : Organisation mondiale de la Santé, WHO Guidelines on Hand Hygiene in Health Care, OMS, Genève, 2009. Disponible en anglais à l’adresse
suivante : <www.who.int/gpsc/5may/tools/9789241597906/fr>.
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
L’hygiène des mains ne peut être respectée sans avoir accès à des Les établissements de santé doivent être équipés de produits
installations en la matière, et, à des fins de suivi national et mondial, pour l’hygiène des mains dans tous les endroits où les patients
l’indicateur de services de base met l’accent sur la disponibilité en reçoivent des soins. Certains programmes de suivi permettent
eau et en savon, ou en solution hydroalcoolique pour les mains, là de savoir si des produits d’hygiène des mains sont disponibles 39
où les patients reçoivent des soins. Le niveau de service de base dans plusieurs endroits au sein d’un établissement de soins de
comprend en outre la mise à disposition d’eau et de savon dans santé. D’autres permettent d’effectuer des vérifications au hasard
47
Pour être considérée comme en état de marche, une installation pour l’hygiène des mains installée à un point de prestation de soins doit être dotée soit d’une solution hydroalcoolique
pour les mains, soit d’eau et de savon. Si une solution hydroalcoolique pour les mains est utilisée, le personnel de santé peut également se déplacer avec un distributeur entre chaque
point de prestation de soins. Pour être considérée comme en état de marche, une installation pour l’hygiène des mains située dans les toilettes doit disposer d’eau et de savon dans un
rayon de 5 mètres des toilettes. Une solution hydroalcoolique pour les mains est considérée comme inadaptée à l’hygiène des mains aux toilettes, car elle n’élimine pas les matières
fécales qui s’y sont déposées.
SERVICES DE BASE D’HYGIÈNE
100 0,4
80
64
60
■ AUCUN SERVICE
■ LIMITÉ
99,6
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
■ DE BASE
40 90
67
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
20 36 36
0
Toute installation Installation de Eau et savon Eau et savon OU Échelle de service
de lavage de mains lavage de mains avec aux toilettes solution hydroalcoolique
approvisionnement aux points de
en eau constant prestation de soins
40 Proportion d’établissements de santé pourvus d’installations pour l’hygiène des mains et d’eau et de savon ou de solution hydroalcoolique pour les
FIGURE 42 mains, Chine (enquête auprès des établissements de santé, 2018) (en %)
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Dans le monde, 16 % des établissements de santé ne disposaient d’aucun service d’hygiène en 2016
100 0,5 0,2 2
6
16
42
80
64
60 ■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ AUCUN SERVICE
■ LIMITÉ
40
■ DE BASE
36
2%
de
rd
es
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st
As
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in
Au
en
ts
ta
ys
sÉ
Pa
tit
Pe
FIGURE 43 Les services d’hygiène dans les établissements de santé aux niveaux régional et mondial, 2016 (en %)
41
100 0,4
10 13
20
80
32
64
44
60 100 100 100 100 100 100 100 ■ DONNÉES INSUFFISANTES
80 ■ AUCUN SERVICE
69 ■ LIMITÉ
40
58 ■ DE BASE
43
20 36 36 35
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
0
Azerbaïdjan
Tchéquie
Estonie
Koweït
Serbie
Zimbabwe
Libéria
Chine
République-Unie
Monténégro
Maldives
Arménie
Nigéria
de Tanzanie
San Marino
FIGURE 45
Les services d’hygiène dans les établissements de santé, 2016 (en %)
42
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Parmi les 19 pays disposant de données sur l’eau et le savon et la Proportion des établissements de santé disposant de solution
solution hydroalcoolique pour les mains aux points de prestation hydroalcoolique pour les mains et d’eau et de savon aux points
de soins, certains, comme la République-Unie de Tanzanie, de prestation de soins, parmi 19 pays pour lesquels des données
FIGURE 46 étaient disponibles, 2016 (en %)
indiquaient que les installations de lavage des mains munies
d’eau et de savon étaient relativement plus disponibles. Dans
d’autres pays, comme le Myanmar, la solution hydroalcoolique
était l’équipement le plus accessible (Figure 46).
La disponibilité des produits pour l’hygiène des mains aux points de couverture inférieure à 50 % et au moins un pays qui enregistre une
prestation de soins varie sensiblement entre les pays et les régions : couverture supérieure à 90 % (Figure 47).
la majorité des régions comptent au moins un pays affichant une
Des estimations concernant les installations pour l’hygiène des mains aux points de prestation de soins étaient disponibles
pour 55 pays en 2016
Paraguay 15
Honduras 26
AMÉRIQUE
Haïti 71
LATINE ET
Pérou 74
CARAÏBES
Antigua-et-Barbuda 100
Saint-Vincent-et-les Grenadines 100
Comores 24
Djibouti 35
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Somalie 58
Congo 61
République démocratique du Congo 62
Nigéria 63
République-Unie de Tanzanie 66
Niger 68
Cameroun 71
Malawi 73
Soudan du Sud 77
Kenya 77
AFRIQUE
Côte d’Ivoire 77
SUBSAHARIENNE
Tchad 78
Zambie 80 43
Zimbabwe 81
Namibia 81
Chine 36
République démocratique populaire lao 79
ASIE DE L’EST ET
Indonésie 80
ASIE DU SUD-EST
Myanmar 91
Cambodge 100
AFRIQUE DU Népal 46
Bangladesh 54
NORD ET ASIE
Maldives 88
OCCIDENTALE
Sri Lanka 91
AUSTRALIE Tunisie 46
Arménie 94
ET NOUVELLE-
Azerbaïdjan 100
ZÉLANDE
Koweït 100
OCÉANIE Papouasie-Nouvelle-Guinée 98
Serbie 100
EUROPE ET Tchéquie 100
AMÉRIQUE Estonie 100
DU NORD Monténégro 100
San Marino 100
0 20 40 60 80 100
Proportion d’établissements de santé disposant de produits pour l’hygiène des mains aux points de prestation de soins, par pays et par région ODD, en
2016 (en %)
FIGURE 47
INDICATEURS Disponibilité des fournitures
SUPPLÉMENTAIRES POUR LE pour l’hygiène des mains
SUIVI DE L’HYGIÈNE DANS LES par secteur hospitalier
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ Le niveau de service de base d’hygiène inclut la présence d’eau et de
savon ou d’une solution hydroalcoolique pour les mains aux points
de prestation de soins. Les données provenant de la zone d’examen
Les gouvernements doivent établir leurs propres normes en général des patients externes sont habituellement utilisées, mais leur
matière d’hygiène dans les établissements de santé et mettre disponibilité peut varier selon le type de salle d’examen. Au Malawi,
en place des programmes pour améliorer les services lorsque les installations pour l’hygiène des mains (eau courante et savon ou
cela est nécessaire. Si l’indicateur mondial relatif aux services solution hydroalcoolique) étaient disponibles dans 75 % des salles
de base d’hygiène constitue un point de départ utile, il omet d’accouchement et dans 65 % des services ambulatoires, mais dans
cependant d’importants aspects de l’hygiène comme les seulement 36 % des zones de vaccination des enfants (Figure 48).
techniques en matière d’hygiène des mains et la conformité aux Moins du tiers (31 %) des établissements de santé disposaient de
pratiques d’hygiène aux moments stratégiques, l’accessibilité produits pour l’hygiène des mains dans tous les points de prestation
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
des stations de lavage des mains à tous les points de prestation de soins. Le service ambulatoire est le point de prestation de soins
de soins, ou la présence de zones de bains et leur état. Dans qui sert de référence à des fins de suivi mondial, mais cette mesure
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
de nombreux établissements de santé, le niveau de service de mondiale reflète une surestimation potentielle de la disponibilité des
base est déjà atteint mais les services d’hygiène doivent encore produits pour l’hygiène des mains dans l’ensemble de l’établissement
être améliorés. Les pays au sein desquels les services de base de soins de santé.
constituent déjà la norme doivent envisager l’élaboration et le
suivi d’indicateurs supplémentaires correspondant à des niveaux
de service plus avancés. Quelques exemples indicatifs de suivi Pratiques d’hygiène des mains
national au-delà du niveau de service de base sont décrits
ci-après, mais davantage d’efforts seront nécessaires pour La présence de produits pour l’hygiène des mains est nécessaire
normaliser ces mesures. mais ne garantit pas le respect de cette pratique aux moments
44
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Au Malawi, il est plus rare de trouver des installations pour l’hygiène des mains dans les salles de vaccination des enfants
100
80
*
* ■ SALLE D'ACCOUCHEMENT
60 ■ SALLE DE PRÉLÈVEMENT DE SANG
■ SERVICE AMBULATOIRE GÉNÉRAL
■ CHIRURGIE MINEURE
40 ■ SERVICE DE SOINS PRÉNATALS
■ SALLE DE VACCINATION DES ENFANTS
■ TOUS LES POINTS DE PRESTATION
* DE SOINS
20
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
0
Eau et savon Solution hydroalcoolique Eau et savon OU
solution hydroalcoolique
Proportion de salles d’examen, par type, disposant d’eau et de savon et de solution hydroalcoolique pour les mains, observées au moment de la visite au
FIGURE 48 sein des établissements de santé au Malawi (évaluation des prestations de services, 2013, n = 540-977) (en %)
stratégiques. Par exemple, en 2014, une étude impliquant cinq des blessures, et seuls 2 % d’entre eux se lavaient les mains avec 45
heures d’observation structurée de près de 5 000 occasions de du savon avant d’entrer en contact avec un patient ou d’effectuer
pratiquer l’hygiène des mains dans les établissements de santé des tâches aseptiques (Figure 49). De même, en 2010, alors
Le personnel hospitalier ne met pas toujours en pratique les mesures d’hygiène des mains aux cinq moments stratégiques
Proportion des moments clés où l'hygiène des mains était pratiquée (%)
100
80
60
40
46
FIGURE 49 Conformité aux pratiques d’hygiène des mains dans les hôpitaux au Bangladesh (enquête nationale de référence sur l’hygiène, 2014) (en %)
Le lavage des mains est souvent encouragé dans les établissements de santé ne disposant pas d’installations de lavage des
mains
TOTAL
90
AVEC PROMOTION
DE LAVAGE DES MAINS
73
AVEC INSTALLATIONS
DE LAVAGE DES MAINS
76
26
LES SERVICES D’HYGIÈNE DANS LES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Proportion d’établissements de santé pourvus d’installations de lavage des mains et promouvant le lavage des mains, au Pérou et au Honduras (OMS,
FIGURE 50 2017) (en %)
20 39
20 16
0
Les plus Personnes Personnes
jeunes enfants à mobilité réduite malvoyantes
■ AUCUNE INSTALLATION
■ PAS ACCESSIBLE
■ ACCESSIBLE AVEC ASSISTANCE
■ ACCESSIBLE
48
Sustainable Alternatives, WASH in Public Health Centres in Lebanon, rapport final d’évaluation soumis à l’UNICEF en février 2018.
49
Monro, A et Mulley, GP, « Hospital Bathrooms and Showers: A continuing saga of inadequacy », Journal of the Royal Society of Medicine, 2004, vol. 97, no 5, p. 235-237. Disponible en
anglais à l’adresse suivante : <https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/014107680409700507>.
LES SERVICES DE GESTION
DES DÉCHETS DANS LES
ÉTABLISSEMENTSDE SANTÉ
La majorité des déchets produits dans les établissements de GESTION DES DÉCHETS
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
48 50
Organisation mondiale de la Santé, Safe Management of Wastes from Health-care Activities, OMS, Genève, 2014. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/water_
sanitation_health/publications/wastemanag/en>.
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
51
Organisation mondiale de la Santé, Gestion des déchets produits par les injections au niveau des districts, OMS, Genève, 2006. Disponible à l’adresse suivante : <https://apps.who.int/
iris/handle/10665/43566>.
Illustration de l’élaboration de l’échelle des services de gestion des déchets biomédicaux : Inde
100 3
21
80
60
■ AUCUN SERVICE
97 ■ LIMITÉ
94 76 ■ DE BASE
40 80 76
0
Toute installation Déchets triés Déchets Les objets Échelle de service
de gestion dans la zone biomédicaux pointus et tranchants
des déchets de consultation éliminés en et les déchets
toute sécurité médicaux triés et
éliminés en toute sécurité
FIGURE 54 Services de gestion des déchets dans les hôpitaux publics de district en Inde (Kayakalp, 2018) (en %)
49
Dans le cadre du traitement des déchets biomédicaux, la première biomédicaux issues de l’évaluation de 2018 ont été analysées par
52
Ministère de la santé et du bien-être familial, Guidelines for Implementation of “Kayakalp” Initiative, Gouvernement de l’Inde, New Delhi, sans date. Disponible en anglais à l’adresse
suivante : <www.nhm.gov.in/images/pdf/in-focus/Implementation_Guidebook_for_Kayakalp.pdf>.
SERVICES DE BASE
DE GESTION DES DÉCHETS
Dans les pays les moins avancés, 27 % des établissements de santé disposaient de services de base de gestion des déchets
biomédicaux en 2016
100
11 11
22 23
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
80
49 ■ DONNÉES
INSUFFISANTES
60 51 ■ AUCUN SERVICE
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
69 ■ LIMITÉ
■ DE BASE
40
49
41
20
27
10
7
0
ie
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50
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en
tit
No
Am
ys
Pe
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
ys
Pa
Pa
FIGURE 55 Les services de gestion des déchets dans les établissements de santé aux niveaux régional et mondial, 2016 (en %)
100 100
80 81
80 75 80 Burkina Faso
60 60
40 40
Papouasie
0 -Nouvelle-Guinée
0
Tri Traitement Traitement De base 0 20 40 60 80 100
et élimination et élimination
(déchets (déchets pointus Tri des déchets
infectieux) et tranchants)
Les services de gestion des déchets dans les hôpitaux Le tri et le traitement des déchets dans les établissements de
FIGURE 57 (n = 46 pays), 2016 (en %) FIGURE 59 santé, en 2016 (en %)
51
Dans dix de ces pays, au moins 10 % des établissements de santé traitement des déchets étaient au même niveau, généralement
Des estimations concernant les services de base de gestion des déchets biomédicaux étaient disponibles pour 48 pays en 2016
100
80
60
100 100 100 100 100 100 100 97
40 84
80
67 66 64
64 60
55 55 51 49
20 43 43 43 43
40
35 33 33 31 31
30 30 28 27 27
26 25 17
13 13 12 12 11 10
7 6 6
0 3 1
Tchéquie
Seychelles
Andorre
Estonie
Koweït
Monténégro
Serbie
Arménie
Zimbabwe
Yémen
San Marino
Burundi
Libéria
Indonésie
Éthiopie
Liban
Niger
Tchad
Ghana
Équateur
Malawi
Ouganda
Nigéria
Libye
Zambie
Djibouti
Kenya
République démocratique
Sénégal
Somalie
Bangladesh
Guinea-Bissau
Haïti
Togo
Myanmar
Népal
populaire lao
Burkina Faso
Maldives
Pérou
United Republic
Sri Lanka
Bénin
Mauritanie
Sierra Leone
Congo
République
démocratique du Congo
of Tanzania
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Paraguay
■ DONNÉES INSUFFISANTES
■ AUCUN SERVICE
■ LIMITÉ
■ DE BASE
FIGURE 58 Les services de gestion des déchets dans les établissements de santé, 2016 (en %)
Des estimations concernant le tri sécurisé des déchets biomédicaux étaient disponibles pour 60 pays en 2016
Népal 5
ASIE CENTRALE Bangladesh 25
ET ASIE DU SUD Maldives 47
Sri Lanka 51
Guinea-Bissau 7
Comores 21
Mali 28
Burkina Faso 31
Kenya 33
Djibouti 35
Congo 40
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
Sénégal 40
Bénin 42
République démocratique du Congo 43
Somalie 51
République-Unie de Tanzanie 52
Sierra Leone 59
66
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Gambia
Namibia 68
AFRIQUE Soudan du Sud 70
SUBSAHARIENNE Ouganda 70
Zimbabwe 70
Mauritanie 70
Nigéria 73
Niger 73
Togo 73
Tchad 74
Côte d’Ivoire 80
Seychelles 80
Zambie 84
Libéria 84
Burundi 84
52 Éthiopie 87
Malawi 90
Ghana 98
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Haïti 15
Équateur 53
AMÉRIQUE
Paraguay 80
LATINE ET Honduras 96
CARAÏBES Pérou 97
Grenade 100
Myanmar 17
République démocratique populaire lao 33
ASIE DE L’EST ET Philippines 68
ASIE DU SUD-EST Indonésie 80
Chine 86
Cambodge 94
Yémen 36
AFRIQUE DU Libye 46
NORD ET ASIE Liban 95
OCCIDENTALE Arménie 97
Koweït 100
OCÉANIE Papouasie-Nouvelle-Guinée 97
Andorre 100
Tchéquie 100
EUROPE ET Estonie 100
AMÉRIQUE Lithuania 100
DU NORD Monténégro 100
San Marino 100
Serbie 100
0 20 40 60 80 100
FIGURE 60 Proportion d’établissements de santé disposant de services de tri des déchets, par pays et par région ODD, 2016 (en %)
Des estimations concernant le traitement et l’élimination sécurisés des déchets biomédicaux étaient disponibles pour 53 pays
en 2016
OCÉANIE Papouasie-Nouvelle-Guinée 10
Guinea-Bissau 10
République démocratique du Congo 24
Congo 26
Somalie 26
Togo 32
République-Unie de Tanzanie 34
Mauritanie 36
Sénégal 41
Djibouti 41
Madagascar 42
Nigéria 43
Myanmar 11 53
ASIE DE L’EST ET République démocratique populaire lao 50
ASIE DU SUD-EST Indonésie 66
Tunisie 18
Yémen 20
Libye 43
AFRIQUE DU
Cisjordanie et bande de Gaza 49
NORD ET ASIE Azerbaïdjan 55
OCCIDENTALE Liban 64
Arménie 97
Koweït 100
Népal 21
ASIE CENTRALE Sri Lanka 44
ET ASIE DU SUD Bangladesh 48
Maldives 59
Paraguay 23
AMÉRIQUE
Pérou 28
LATINE ET Haïti 35
CARAÏBES Équateur 59
Andorre 100
Tchéquie 100
EUROPE ET
Estonie 100
AMÉRIQUE Monténégro 100
DU NORD San Marino 100
Serbie 100
0 20 40 60 80 100
FIGURE 61 Proportion d’établissements de santé disposant de services de traitement des déchets, par pays et par région ODD, 2016 (en %)
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
De nombreux pays recueillent des informations sur le tri des plupart des cas, ces enquêtes soulignent que le tri et le stockage
déchets biomédicaux, et des estimations nationales étaient appropriés sont sensiblement plus adaptés aux déchets pointus et
disponibles pour 60 pays en 2016 (Figure 60), représentant 40 % tranchants qu’aux déchets infectieux (Figure 62). Les études qui
de la population mondiale. En moyenne, 60 % des établissements ne recueillent que des informations concernant les conteneurs de
de santé possédaient au moins un système de tri. Cependant, la déchets pointus et tranchants peuvent par conséquent surestimer
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
façon dont le tri est évalué varie considérablement d’une étude à les pratiques de tri dans les établissements de santé.
l’autre. Alors que certaines études notent simplement s’il existe
une boîte de collecte des déchets pointus et tranchants, d’autres On comptait légèrement moins de pays disposant d’estimations
vérifient si ces boîtes sont disponibles dans toutes les zones nationales sur le traitement et l’élimination des déchets que sur
de production de déchets, si elles sont correctement utilisées le tri des déchets. Des estimations nationales sur le traitement
(par exemple, si elles ne débordent pas) et dûment étiquetées. des déchets biomédicaux étaient disponibles pour 53 pays,
De nombreuses études ne recueillent aucune information sur représentant 21 % de la population mondiale. Dans six des
le tri des autres déchets ou sur l’utilisation recommandée d’un sept régions ODD pour lesquelles des données nationales
système de tri à trois bacs. Les enquêtes SARA (Service Availability étaient disponibles, dans au minimum un pays, moins de 25 %
and Readiness Assessment) d’évaluation de la disponibilité des établissements de santé pratiquaient un traitement et une
54 et de la capacité opérationnelle des services recueillent des élimination sans risque des déchets biomédicaux (Figure 61). En
informations sur la disponibilité des conteneurs de déchets Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Guinée-Bissau et au Myanmar,
pointus et tranchants (bacs de sécurité) et des réceptacles à environ un établissement de soins de santé sur dix employait des
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
déchets (poubelles à pédales) disposant d’un couvercle et d’un méthodes de traitement sécurisées pour les déchets infectieux et
sac en plastique pour le stockage des déchets infectieux. Dans la les déchets pointus et tranchants.
Le tri et le stockage des déchets sont généralement plus élevés pour les déchets pointus et tranchants que pour les déchets
infectieux
100
80
■ TRI ET STOCKAGE
60 APPROPRIÉS DES
DÉCHETS DE DÉCHETS
POINTUS ET
TRANCHANTS
40
■ TRI ET STOCKAGE
APPROPRIÉS DES
DÉCHETS DE DÉCHETS
20 INFECTIEUX
0
Seychelles (2017)
Zimbabwe (2015)
Bénin (2015)
Tchad (2015)
Niger (2015)
Zambie (2015)
Togo (2012)
Somalie (2016)
Djibouti (2015)
Sierra Leone (2017)
Mauritanie (2016)
Myanmar (2014)
du Congo (2014)
Kenya (2016)
Éthiopie (2016)
République démocratique
populaire lao (2014)
République démocratique
Tri et stockage appropriés des déchets infectieux et des déchets pointus et tranchants d’après une sélection d’enquêtes SARA d’évaluation de la
FIGURE 62 disponibilité et de la capacité opérationnelle des services, pour la période 2012-2017 (en %)
La plupart des pays rapportent des niveaux semblables de
Les déchets infectieux et les déchets pointus et tranchants
traitement des déchets infectieux et des déchets pointus et
présentent souvent des niveaux similaires de traitement
tranchants (Figure 63), et, selon de nombreuses sources de
données, le traitement n’est pas déclaré séparément pour ces
100 Azerbaïdjan
deux types de déchets. Lorsque des différences apparaissent,
les déchets pointus et tranchants tendent à faire l’objet d’une
meilleure gestion que les déchets infectieux. Par exemple, une
55
100
■ PAS DE RÉPONSE
80 ■ N'A JAMAIS CE TYPE DE DÉCHETS
■ AUTRE
■ BRÛLAGE OUVERT (PIT OU SOL PROTÉGÉ)
■ BRÛLAGE OUVERT (SOL PLAT - PAS DE PROTECTION)
60
■ ELIMINER HORS SITE (STOCKÉ NON PROTÉGÉ)
■ JETER SANS BRÛLURE (PIT OUVERT - SANS PROTECTION)
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
0
7)
4)
3)
9)
7)
0 e
14
10
07
(2 d
01
01
01
00
01
Ha 15)
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20
20
20
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ga
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Sé
Na
Ou
ng
pu
Ba
Ré
Méthode utilisée pour le traitement et l’élimination des déchets pointus et tranchants d’après une sélection d’enquêtes SPA d’évaluation des prestations
FIGURE 64 de services, pour la période 2012-2017 (en %)
56
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
de la Convention de Bâle53, il est recommandé de privilégier pratiquée, les établissements de santé doivent éviter de brûler
les techniques de traitement des déchets qui minimisent la les plastiques en PVC et d’autres déchets chlorés, qui peuvent
formation et le rejet de substances chimiques ou les émissions entraîner la formation de dioxines et de furannes.
dangereuses. L’incinération ou le brûlage sont largement
pratiqués, toutefois, ils peuvent entraîner une grave pollution À des fins de suivi mondial, le JMP prend en compte
de l’environnement, notamment la formation de composés de l’incinération, notamment à étape unique, dans le calcul
dioxines et de furannes hautement toxiques. du niveau de service de base, mais ne comptabilise pas la
combustion à ciel ouvert. L’enfouissement dans une décharge
La Convention de Stockholm54 fixe des objectifs pour prévenir couverte protégée ou le transfert vers un site extérieur de
la formation de dioxines et de furannes, soit en évitant les traitement sont également pris en compte dans l’établissement
technologies reposant sur la combustion ou en veillant à ce du niveau de service de base. En principe, les technologies
que la combustion soit réalisée à une température élevée : reposant sur la vapeur, telles que l’autoclavage, ou les
une première chambre doit atteindre au moins 850 °C, tandis technologies innovantes comme le rayonnement micro-ondes
que les températures au sein d’une seconde chambre doivent et le traitement thermique par frottement peuvent également
atteindre au moins 1 100 °C pour minimiser la formation de décontaminer efficacement les déchets et seraient comptabilisés
composés toxiques55. Or, dans les pays à faible revenu et à dans le niveau de service de base. Cependant, elles sont
revenu intermédiaire, les établissements de santé emploient plus rarement disponibles dans les pays à faible revenu et à revenu
couramment des incinérateurs à chambre unique plus simples ou intermédiaire ou peu rapportées dans la majorité des évaluations
pratiquent la combustion à ciel ouvert (Figure 64), des procédés d’établissements. Certaines études (dont SARA – évaluation de
qui n’atteignent pas des températures suffisamment élevées la disponibilité et de la capacité opérationnelle des services et
pour prévenir la formation de substances chimiques toxiques. SPA – évaluation des prestations de services) recueillent des
Il peut s’agir de la meilleure option disponible comme mesure informations sur une variété de technologies de traitement
de transition si la seule alternative est la décharge incontrôlée (Figure 64), mais de nombreuses évaluations ne signalent que les
de déchets. Lorsque la combustion à basse température est cas où les déchets sont brûlés.
53
Le traité mondial sur l’environnement le plus complet concernant les déchets dangereux et autres types de déchets est le suivant : Programme des Nations Unies pour l’environnement,
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, ONU, Genève, 1989. Voir : <www.basel.int/TheConvention/
Overview>.
54
Programme des Nations Unies pour l’environnement, Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, ONU, Genève, 1989. Voir : <www.pops.int>. Il s’agit d’un
traité mondial visant à protéger la santé humaine et l’environnement contre les substances chimiques durables et hautement dangereuses, en limitant et, à terme, en éliminant leur
production, leur utilisation, leur échange, leur dissémination et leur stockage.
55
Organisation mondiale de la Santé, Safe Management of Wastes from Health-care Activities, OMS, Genève, 2014. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.
int/water_sanitation_health/publications/wastemanag/en>.
les incinérateurs présents dans les établissements de santé ne sont
INDICATEURS pas en état de marche ou bien le combustible nécessaire à leur
SUPPLÉMENTAIRES POUR fonctionnement n’est pas disponible (Figure 65). Par exemple, au
Malawi, plus de la moitié des établissements de santé disposaient
LE SUIVI DE LA GESTION d’un incinérateur, mais, au moment de l’étude, celui-ci était
fonctionnel pour 88 % de ces établissements et le combustible
DES DÉCHETS DANS LES n’était disponible que pour 45 % d’entre eux. En Somalie, 15 % des
Les incinérateurs de déchets ne sont pas toujours en état de marche et ne disposent pas toujours du combustible nécessaire à
leur fonctionnement
100 96 95 95 94 93 92
91 89 91 91
87 88
84 84 82
80 74
66
63
60 60
60 54
■ FONCTIONNEL
45 ■ COMBUSTIBLE DISPONIBLE
40
20
0
Népal (2015)
République
démocratique
Myanmar (2014)
Togo (2012)
du Congo (2014)
Ouganda (2014)
Malawi (2014)
Tanzanie (2014)
Bangladesh (2014)
Somalie (2016)
République-Unie de
Proportion d’établissements de santé pourvus d’incinérateurs de déchets qui étaient en état de marche et qui disposaient de combustible au moment
FIGURE 65 de l’enquête, par pays (en %)
LES SERVICES DE GESTION DES DÉCHETS DANS
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
58
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
coûteux, tels que la stérilisation ou l’incinération à haute Outre les implications financières d’un tri efficace des
température. En 2014, une évaluation du contenu des flux de déchets, d’autres limitations de ressources sont à prendre en
déchets infectieux dans les établissements de santé irlandais considération, notamment l’espace et la gestion de la décharge.
a établi que sur l’ensemble des flux de déchets, 66 % étaient En Afrique du Sud, les établissements de santé ont produit
des déchets contaminés, 19 % des matériaux d’emballage environ 45 000 tonnes de déchets biomédicaux en 2013. Les
non dangereux, et 15 % des déchets non contaminés et décharges autorisées n’ont pas été en mesure de gérer l’arrivée
potentiellement sans risque (Figure 67). Le coût d’un mauvais de grandes quantités de déchets biomédicaux, et des dépôts
tri des déchets non dangereux dans le flux de déchets sauvages ont été signalés57. Le tri des déchets non dangereux
biomédicaux dangereux était estimé à 700 euros par tonne. et leur exclusion du flux de déchets dangereux permettent de
Compte tenu de la quantité de déchets produits (1,9 kg et réduire le volume de déchets à traiter ; lorsque les décharges
0,2 kg par patient hospitalisé au sein des hôpitaux et des sont surchargées, ce système peut ainsi contribuer à diminuer
centres de santé, respectivement), le gouvernement a estimé les risques associés aux dépôts sauvages de déchets médicaux.
que les hôpitaux et les centres de santé pouvaient économiser Les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets viseront
respectivement jusqu’à 27 000 euros et 6 000 euros par an en à éviter d’accumuler du matériel autant que possible ou à le
veillant à ce que les déchets non dangereux soient exclus des récupérer et à le recycler, afin de réduire le besoin de traiter et
flux de déchets dangereux56. d’éliminer les déchets.
56
Irish Environmental Protection Agency (Agence irlandaise pour la protection de l’environnement), Reducing Waste in Irish Healthcare Facilities: Results, guidance and tips from a 3-year
programme, CIT Press, Cork, 2014. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.epa.ie/pubs/advice/green%20business/Reducing-food-waste-in-Irish-healthcare-Facilities-
foodwaste-guidance-booklet-reduced-size.pdf>.
57
Olanyiy, FC, Ogola, JS, et Tshitangano, TG, « A review of medical waste management in South Africa », Open Environmental Sciences, 2018, vol. 10, p. 34-45. Disponible en anglais à
l’adresse suivante : <benthamopen.com/FULLTEXT/TOENVIRJ-10-34>.
Élimination des placentas
La majorité des déchets produits dans les hôpitaux du
Yémen n’étaient pas triés ni traités
La gestion des déchets pathologiques doit comprendre
1,8 kg/jour traité en toute sécurité l’élimination sécurisée des placentas dans les structures
d’accouchement. Les placentas, et les déchets pathologiques
en général, ne doivent pas être traités avec des désinfectants
8,2 kg/jour
produit chimiques, lesquels détruisent les microorganismes facilitant
le processus de décomposition. L’enfouissement sécurisé des
déchets pathologiques dans des cimetières ou leur combustion
en toute sécurité dans des crématoriums sont des options
d’élimination recommandées. Les établissements disposant
de faibles ressources recourent généralement à la création
d’une fosse pour les placentas, qui permet la biodégradation
des solides et l’infiltration des liquides dans le sol. Dans
5
6
19
20
15
66 69
Proportion de déchets dans le flux de déchets biomédicaux Méthodes d’élimination des placentas dans les hôpitaux et les
irlandais par niveau de contamination (Agence irlandaise pour la centres de santé du Cambodge (Institut national de la santé
FIGURE 67 protection de l’environnement [EPA], 2014) (en %) FIGURE 68 publique, 2016, n = 117) (en %)
LES SERVICES DE NETTOYAGE
DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES
ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
La contamination de l’environnement influe sensiblement sur NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT
la transmission des infections associées aux soins de santé.
LE NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT DANS
Certains des agents pathogènes fréquemment liés à ces infections Service de base
peuvent survivre pendant des mois sur des surfaces telles que Des protocoles de nettoyage élémentaires sont disponibles et les membres
les barrières des lits, les tables et les sols58. Le nettoyage efficace du personnel devant accomplir des tâches de nettoyage ont tous suivi une
formation.
de l’environnement est une intervention fondamentale pour la
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
prévention et la lutte contre les infections. En outre, il a été observé Service limité
Des protocoles de nettoyage sont en place, et/ou au moins quelques
que cela permettait une réduction significative de la transmission
membres du personnel ont suivi une formation sur le nettoyage.
des infections associées aux soins de santé. Le nettoyage de
l’environnement désigne le nettoyage et la désinfection (lorsque Aucun de service
Aucun protocole de nettoyage n’est disponible et aucun membre du personnel n’a
cela est nécessaire) des surfaces environnementales (par exemple,
suivi de formation sur le nettoyage.
les barrières de lit, les boutons d’appel, les chaises) et des surfaces
du matériel nécessaire aux soins non intensifs pour les patients (par Échelle des services de base de nettoyage de l’environnement pour
exemple, les potences pour intraveineuse, les stéthoscopes)59. Le FIGURE 69 les établissements de santé
nettoyage (par exemple, des chiffons et lingettes de nettoyage, des de nettoyage nécessaires selon les finalités, la personne responsable
serpillières, des seaux) et des produits de nettoyage (par exemple, du nettoyage, et la façon dont le nettoyage doit être effectué et
des détergents, des désinfectants) ainsi qu’un équipement de la tâche consignée. Les établissements doivent mettre au point
protection individuelle pour le personnel de nettoyage. En outre, des procédures opérationnelles permanentes ou des protocoles
fondamentalement, le nettoyage de l’environnement requiert un écrits précisant le matériel et les outils qui doivent être utilisés
accès à des quantités suffisantes d’eau salubre. Du matériel et des pour chaque type de nettoyage et fournir des instructions par
produits distincts doivent être utilisés selon les différents types étapes concernant le processus. Les procédures opérationnelles
de nettoyage, y compris le nettoyage ordinaire effectué de façon permanentes doivent également décrire les étapes préparatoires,
régulière, le nettoyage réalisé au départ du patient, et le nettoyage notamment le recours à un équipement de protection individuelle,
effectué en réponse à d’événements spécifiques, tels que des et les étapes finales, comme la gestion des produits de nettoyage
déversements de sang ou de liquides biologiques. souillés.
58
Organisation mondiale de la Santé, Guidelines on Core Components of Infection Prevention and Control Programmes at the National and Acute Health Care Facility Level, OMS,
Genève, 2016. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/gpsc/ipc-components/en>.
59
Centers for Disease Control and Prevention (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et Infection Control Africa Network (Réseau africain de lutte contre les infections),
Best Practices for Environmental Cleaning in Healthcare Facilities (version en cours d’élaboration), CDC et ICAN, Atlanta, 2019.
SERVICES DE BASE Parmi les pays possédant les deux ensembles d’informations, les
Tunisie
Maldives
San Marino
Tous les établissements de santé ne disposaient pas de protocoles de nettoyage de l’environnement et tous les membres du
personnel n’avaient pas reçu une formation dans les pays pour lesquelles des données étaient disponibles, en 2016
62
60
51 ■ PROTOCOLES
46 DE NETTOYAGE
43 ■ FORMATION
40 AU NETTOYAGE
19
20
* Données non
0 * * * disponibles
Chine Maldives Tunisie Monténégro Libéria Azerbaïdjan San Marino
FIGURE 71 Protocoles et formation sur les services de nettoyage de l’environnement dans les établissements de santé, 2016 (en %)
INDICATEURS de nettoyage de l’environnement constitue un bon point de
62
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Propreté observée Fréquence de nettoyage
Si le suivi des éléments propres aux services de base de Les directives mondiales recommandent de nettoyer l’ensemble
nettoyage de l’environnement (disponibilité des protocoles des surfaces horizontales dans les établissements de santé au
et étendue de la formation) est, en règle générale, plus moins une fois par jour et dès qu’elles sont sales61. Le nettoyage
objectivement comparable et moins gourmand en ressources à la serpillière avec de l’eau chaude et du détergent est conseillé.
que l’observation directe de la propreté des établissements, les Alors qu’un faible nombre de pays disposent de données sur la
données portant sur la propreté observée des établissements de fréquence et les méthodes de nettoyage au sein des établissements
santé peuvent fournir des informations supplémentaires utiles. de santé, un nettoyage ordinaire peut se révéler bien moins
Des études menées au Malawi, au Sénégal et au Bangladesh fréquent qu’une fois par jour dans certains d’entre eux. Il est
fournissent des exemples de systèmes de suivi dans le cadre également possible que certaines structures ne soient pas
desquels les équipes en charge de l’étude conduisent des nettoyées au quotidien avec de l’eau chaude et du détergent.
vérifications ponctuelles au sein des établissements et relèvent Par exemple, au Bhoutan, seulement 68 % des hôpitaux étaient
63
Les établissements de santé ne sont pas toujours propres La moitié des établissements de santé au Cambodge étaient
nettoyés tous les jours avec du détergent en 2016
60 55 79 16
51 60 ■ UNE FOIS PAR
SEMAINE
■ UNE FOIS TOUS LES
40 3-4 JOURS
40 53 ■ UNE FOIS TOUS LES 2
JOURS
■ AU MOINS UNE FOIS
20 PAR JOUR
20
0
0
Malawi (2013) Sénégal (2017) Bangladesh (2014)
(n=977) (n=781) (n=1548) Nettoyage Nettoyage
avec détergent
■ SOL BALAYÉ
■ COMPTOIRS / TABLES / CHAISES NETTOYÉS
Fréquence de nettoyage et utilisation de détergent dans les
Propreté observée dans les établissements de santé au Malawi, établissements de santé au Cambodge (Institut national de la
FIGURE 72 au Sénégal et au Bangladesh (en %) FIGURE 73 santé publique, 2016, n = 116) (en %)
60
Ministère de la santé, Évaluation de l’état de l’hygiène des centres de santé de base et des unités de soins hospitaliers, République de Tunisie, Tunis, 2017. Disponible à l’adresse
suivante : <winhcf.org>.
61
Organisation mondiale de la Santé, Normes essentielles en matière de santé environnementale dans les structures de soins, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante :
<https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/ehs_hc/fr/>.
62
Ministère de la santé du Bhoutan, Understanding Water, Sanitation & Hygiene in Health Care Facilities: Status in hospitals of Bhutan, Public Health Engineering Division, Thimphu,
Bhoutan, 2016. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <https://www.washinhcf.org/resource/status-of-hospitals-in-bhutan-understanding-water-sanitation-and-hygiene-in-health-
care-facilities/>.
Dans sept des 21 pays pour lesquels des données étaient 87 % des salles d’accouchement disposaient de désinfectant
disponibles, moins des trois quarts des établissements de santé en 2013, alors que ce dernier n’était présent que dans
étaient munis de désinfectants dans la salle d’examen ambulatoire 47 % des salles de vaccination des enfants (Figure 75). Une
au moment de l’étude (Figure 74). En Somalie, moins de 40 % des tendance similaire a été observée dans les établissements
établissements mettaient à disposition du désinfectant dans la salle de santé tanzaniens en 2014. À l’inverse, les structures au
d’examen ambulatoire en 2016. Sénégal présentaient une disponibilité égale entre différents
points de prestation de soins en 2017.
Pour sept des 21 pays pour lesquels des données étaient disponibles, moins des trois quarts des établissements de santé
étaient munis de désinfectants dans la salle d’examen ambulatoire
Somalie (2016) 39
Népal (2015) 59
Haïti (2013) 60
64
République-Unie de Tanzanie (2014) 61
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Bangladesh (2014) 70
Malawi (2013) 72
Djibouti (2015) 85
Ouganda (2017) 86
Nigéria (2017) 88
Éthiopie (2017) 89
Niger (2017) 94
Inde (2016) 96
Indonésie (2016) 96
Bénin (2013) 97
Kenya (2017) 98
Togo (2012) 98
0 20 40 60 80 100
Proportion d’établissements de santé disposant de désinfectant environnemental dans la salle d’examen ambulatoire pour 21 pays,
FIGURE 74 2012-2017 (en %)
LE NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT DANS
LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
65
88 88 86 86 87
84
82 81
80 75
72
68
61 61
60 ■ SALLE
D'ACCOUCHEMENT
47 49
■ CHIRURGIE
MINEURE
40 ■ SERVICE
AMBULATOIRE
GÉNÉRAL
■ SERVICE DE SOINS
20 PRÉNATALS
■ SALLE DE
VACCINATION DES
ENFANTS
0
Sénégal (2017) Malawi (2013) République-Unie de Tanzanie (2014)
Proportion d’établissements de santé disposant de désinfectant environnemental à différents points de prestation de soins au Sénégal,
FIGURE 75 au Malawi et en République-Unie de Tanzanie (en %)
INÉGALITÉS
Les inégalités d’accès aux soins de santé sont généralisées entre l’homme ainsi que dans la Constitution de l’OMS de 194664.
les pays et au sein de ceux-ci. Ces soins sont souvent inaccessibles En 2008, la Commission des déterminants sociaux de la santé
aux personnes pauvres et marginalisées qui comptent parmi les a appelé au renforcement du suivi de l’équité et à la réduction
groupes de population les plus vulnérables face aux maladies des inégalités65. Depuis, une attention croissante est accordée à
et aux décès évitables. Des disparités considérables persistent l’évaluation quantitative des inégalités en matière de santé66, et l’un
entre les populations riches et pauvres s’agissant de l’accès aux des facteurs déterminants de l’inégalité dans les résultats de santé
services de soins de santé, en particulier les soins nécessaires à est l’inégalité d’accès aux soins de santé primaires, secondaires et
la diminution de la mortalité et de la morbidité des mères et des tertiaires au sein des communautés. Parmi les obstacles à l’accès
enfants. Si les inégalités d’accès à la santé sont marquées dans les équitable aux soins, on peut citer les frais payés individuellement
pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, elles sont tout aussi et la distance des établissements de santé, ainsi que la disponibilité
prévalentes dans les pays à revenu élevé63. et la qualité des services dans différents types d’établissements.
Cependant, le droit à la santé est un droit fondamental universel, Les chapitres antérieurs du présent rapport se sont intéressés
affirmé par de nombreuses conventions relatives aux droits de aux services WASH aux échelons national, régional et mondial.
63
Organisation mondiale de la Santé, Organisation de coopération et de développement économiques, et Banque mondiale, La qualité des services de santé. Un impératif mondial en vue
de la couverture santé universelle, OMS, OCDE et Banque mondiale, Genève, 2018. Disponible à l’adresse suivante : <www.who.int/servicedeliverysafety/quality-report/publication/
INÉGALITÉS
en>.
64
Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé, OMS, Genève, 1946. Disponible à l’adresse suivante : <https://www.who.int/fr/about/who-we-are/constitution>.
65
Commission des déterminants sociaux de la santé, Combler le fossé en une génération. Instaurer l’équité en santé en agissant sur les déterminants sociaux, rapport final de la
Commission des déterminants sociaux de la santé, OMS, Genève, 2008. Disponible à l’adresse suivante : <https://www.who.int/social_determinants/thecommission/finalreport/fr/>.
66
Voir par exemple : Organisation mondiale de la Santé, Monitoring Health Inequality: An essential step for achieving health equity, OMS, Genève, 2015. Disponible en anglais à
66 l’adresse suivante : <https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/133849/WHO_FWC_GER_2014.1_eng.pdf>.
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Si les statistiques agrégées de ce type sont utiles pour effectuer de santé publics (par exemple, les hôpitaux, les cliniques
un suivi mondial et une comparaison entre pays, elles masquent et les centres de santé publics) et privés. Ces derniers
toutefois les inégalités d’accès au sein des pays. Celles-ci peuvent peuvent comprendre les établissements gérés par des
être examinées en ventilant les services WASH selon différentes entreprises privées à but lucratif, des fournisseurs à but non
dimensions de l’inégalité (ou « facteurs de stratification ») et lucratif (notamment des organisations confessionnelles) et
en soulignant les lacunes dans les services. Une évaluation des prestataires de soins de santé individuels. Certaines
individuelle d’un établissement peut permettre de recueillir évaluations ne recueillent que des informations sur les
une variété d’informations qui pourraient servir à ventiler les établissements publics, alors que d’autres ciblent différents
indicateurs relatifs à différents services. Toutefois, ces facteurs types d’établissements privés. Un nombre relativement faible
de stratification ne concordent pas toujours d’une étude à l’autre, de pays disposent d’une base de données unique couvrant
même au sein d’un seul pays. Le présent rapport met l’accent sur l’ensemble des autorités de gestion des établissements de
trois facteurs de stratification de haut niveau qui figurent dans de santé.
nombreuses évaluations :
• Géographie. La répartition des établissements de santé
• Type d’établissements de santé. Il existe une grande n’est pas égale au sein des pays, et les établissements
diversité d’établissements de santé, allant des hôpitaux présents dans les régions reculées sont plus susceptibles de
de formation avancés disposant de milliers d’employés manquer de services de base. La plupart des évaluations
qui exécutent des procédures complexes aux cliniques enregistrent l’emplacement des établissements de santé par
ambulatoires rurales comptant un ou deux employés à région infranationale, par district ou par toute autre unité
la formation et aux ressources minimales. Selon le type administrative. Bien que les données relatives aux régions
d’établissements, l’offre de services de santé varie, et la infranationales soient importantes à des fins de planification
couverture des services WASH et d’autres services de base nationale, elles ne peuvent pas être facilement agrégées aux
peut sensiblement différer par type d’établissement. Les échelles régionale et mondiale. Certaines évaluations notent
INÉGALITÉS
évaluations et systèmes de suivi nationaux n’ont pas recours à si les établissements de santé sont situés dans des régions
une classification uniforme des types d’établissements, mais urbaines ou rurales, ce qui constitue une distinction plus
nombre d’entre eux enregistrent si les établissements évalués pertinente pour des analyses régionales et mondiales.
sont des hôpitaux ou non. En conséquence, le JMP a produit
des estimations distinctes pour les hôpitaux et les autres En règle générale, moins de pays disposent de données ventilées 67
types d’établissements, classés comme des établissements pour les services WASH que de données nationales pour
non hospitaliers. l’ensemble des différents domaines de services (Figure 76). Par
De nombreux pays ne disposaient pas de données ventilées pour les services WASH de base
50 48
46
40 38 37
32
30 ■ NATIONAL
30
27 27 27 ■ HOSPITALIER
■ NON HOSPITALIER
22 21 ■ GOUVERNEMENTAL
20 1919 ■ NON
18
GOUVERNEMENTAL
14 14 ■ URBAIN
12 ■ RURAL
10 8 8
7 6 7
5 4 5
4 3 3 4
2 2 2 2
1 1
0
Eau Assainissement Hygiène Gestion des déchets Nettoyage de
l'environnement
FIGURE 76 Nombre de pays disposant de données nationales ventilées sur les services WASH de base, 2016
Les pays sont plus susceptibles d’avoir des données ventilées sur MEILLEURE PIRE
INDICATEUR MONDIAL
des éléments individuels des indicateurs de services de base que SITUATION SITUATION
sur ces indicateurs eux-mêmes, mais seuls quelques éléments Pas de services Milieu hospitalier : Milieu non
individuels disposent de données ventilées suffisantes pour pouvoir d’approvisionnement 4% hospitalier : 11 %
établir des estimations mondiales (Tableau 7). Par ailleurs, la en eau
distribution inégale des données complique l’analyse des inégalités Pas de services Secteur privé : Secteur public :
aux échelles régionale et mondiale, car les pays contribuant d’approvisionnement 6 %* 12 %
aux estimations mondiales peuvent différer d’une statistique en eau
à l’autre. Le Tableau 7 montre que, dans le monde, 90 % des Pas de services Milieu urbain : Milieu rural : 15 %
hôpitaux et 54 % des établissements non hospitaliers sont d’approvisionnement 5%
pourvus d’installations pour l’hygiène des mains aux points de en eau
prestation de soins. Ces deux statistiques s’appuient sur des Pas de services Milieu hospitalier : Milieu non
données provenant de 35 à 38 % de la population mondiale. d’assainissement 9% hospitalier : 20 %
Cependant, les données hospitalières sont fortement influencées
Pas de services Secteur public : Secteur privé : 36 %
par l’Inde, qui ne disposait pas de données comparables sur les d’assainissement 16 %
établissements non hospitaliers, alors que l’estimation ayant trait
Hygiène des mains aux Milieu hospitalier : Milieu non
à ces derniers reflète l’influence des données de la Chine, qui
points de prestation de 90 % hospitalier : 54 %
manquait de données comparables pour les hôpitaux. Il convient soins
donc de faire preuve de prudence lors de la comparaison de
Tri des déchets Milieu hospitalier : Milieu non
statistiques agrégées. 75 % hospitalier : 60 %
Une analyse plus solide peut être réalisée en comparant des * Données de 2015 : données insuffisantes pour effectuer une
estimations associées pour les pays disposant de données estimation mondiale pour l’année 2016.
INÉGALITÉS
Les services d’eau et d’assainissement sont plus susceptibles de faire défaut dans les zones rurales, dans les établissements
non hospitaliers et dans les établissements de santé publics
80 80 80
Gouvernemental
Hospitalier
60 60 60
Urbain
40 40 40
20 20 20
0 0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Rural Non hospitalier Non gouvernemental
80 80 80
Gouvernemental
Hospitalier
60 60 60
Urbain
40 40 40
20 20 20
0 0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Rural Non hospitalier Non gouvernemental
Proportion d’établissements de santé dépourvus de services d’approvisionnement en eau ou d’assainissement en 2016, par facteur de stratification de
FIGURE 77 l’inégalité (en %)
trouveront plus fréquemment dans les régions rurales, et que, établir des estimations (voir l’annexe 1 : Méthodologie du
contrairement aux établissements non hospitaliers, les hôpitaux JMP). Dans certains cas, toutes les informations nécessaires au
sont moins susceptibles de ne disposer d’aucun service. Les calcul de la couverture des services de base sont accessibles
INÉGALITÉS
établissements publics auront légèrement plus tendance à auprès d’une seule source de données (Figure 78). L’ECPSS
ne posséder aucun service d’approvisionnement en eau ou de 2017 a révélé que si la quasi-totalité des établissements de
d’assainissement que les établissements privés, mais ce facteur santé au Sénégal (> 98 %) disposaient d’une certaine forme
de stratification varie sensiblement d’un pays à l’autre. Cela d’installations d’approvisionnement en eau et que l’utilisation de
peut s’expliquer, en partie, par les différences au sein des sources d’eau améliorées était élevée (> 85 %) dans l’ensemble 69
établissements privés, lesquels pourraient inclure aussi bien des établissements, la couverture des services de base
des petites cliniques communautaires que de grands hôpitaux d’approvisionnement en eau était sensiblement inférieure dans
Les services de base d’approvisionnement en eau dans les établissements de santé peuvent sensiblement varier selon le type
d’établissement
100
Proportion d'établissements de santé (%)
80
0
National Urbain Rural Hospitalier Non Gouvernemental Non
hospitalier gouvernemental
FIGURE 78 Les services d’approvisionnement en eau au Sénégal, Enquête continue sur la prestation des services de soins de santé (ECPSS), 2017 (en %)
Type d’établissement • infirmerie ;
• dispensaire ;
Il n’existe pas de système universel de classification décrivant les • clinique spécialisée (par exemple, clinique dentaire, clinique de
différents types d’établissements qui composent un système de santé mentale) ;
santé national. En revanche, une typologie générale des services a • cabinet de médecin ;
été établie, laquelle comprend les soins primaires, secondaires et • clinique mobile (par exemple, pour la vaccination).
tertiaires. Dans ce cadre, les services de soins de santé secondaires
et tertiaires sont généralement, bien que pas systématiquement, Lorsque les données le permettent, le JMP regroupe l’ensemble
fournis dans des hôpitaux à la suite de l’envoi d’un patient par un des établissements de santé qui ne sont pas classés comme
professionnel de santé primaire. des hôpitaux au sein des établissements non hospitaliers à
des fins d’analyse globale, en excluant les établissements de
Les hôpitaux sont de grands établissements de santé offrant un très petite taille (par exemple, les dispensaires, les cabinets
vaste éventail de soins aux patients internes et externes. Les de médecin, les cliniques mobiles) ainsi que les cliniques
définitions de ce qui constitue un hôpital varient d’un pays à spécialisées. Étant donné que les pays comptent toujours
l’autre, et chacun dispose normalement d’une grande diversité bien plus d’établissements non hospitaliers que d’hôpitaux,
d’hôpitaux assurant plusieurs fonctions différentes (Tableau 8). les statistiques nationales pour l’ensemble des établissements
Le nombre de lits disponibles pour les services d’hospitalisation de santé sont fortement influencées par la situation des
est une caractéristique qui distingue les types d’hôpitaux. établissements non hospitaliers en matière d’WASH.
Les soins de santé primaires peuvent être prodigués dans les De nombreux pays disposent de données ventilées sur différents
hôpitaux, mais, dans de nombreux cas, le premier point de services WASH pour les hôpitaux et les établissements non
contact du patient avec le système de santé s’effectue dans hospitaliers. En règle générale, les hôpitaux disposent de
un établissement de soins de santé de plus petite taille. Un meilleurs services, et, dans certains cas, d’importants écarts
INÉGALITÉS
vaste éventail d’établissements, hormis les hôpitaux, peuvent sont observés (Figure 79). Par exemple, en République
fournir des soins primaires, mais il n’existe pas d’ensemble démocratique du Congo, la couverture de l’hygiène aux points
de termes uniforme pour décrire ces différentes institutions. de prestation de soins et les services de base de gestion des
Souvent, ces établissements de santé de plus petite envergure, déchets étaient supérieurs de plus de 20 points de pourcentage
70 que l’on peut trouver dans les zones rurales, périurbaines ou dans les hôpitaux que dans les établissements non hospitaliers ;
urbaines, proposent des soins ambulatoires mais pas de soins l’approvisionnement en eau sur place et l’assainissement
d’hospitalisation. Les termes suivants sont les plus couramment améliorés y étaient également plus élevés de 40 points de
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
employés pour désigner les établissements autres que les pourcentage. Au Burkina Faso, 86 % des hôpitaux, mais
hôpitaux : seulement 32 % des autres établissements de santé, disposaient
de services de base de gestion des déchets. Au Bangladesh et au
• centre de santé, centre de santé primaire, centre de santé Zimbabwe, les écarts entre les hôpitaux et les établissements non
communautaire ; hospitaliers étaient nettement plus faibles. Dans un petit nombre
• clinique, polyclinique ; de cas (par exemple, au Libéria et au Ghana), la couverture de
• poste sanitaire ; certains services WASH était plus élevée dans les établissements
• unité sanitaire de base ; non hospitaliers que dans les hôpitaux.
Hôpital de niveau Personnel et équipement technique hautement spécialisés – par exemple, • Hôpital national
tertiaire présence d’unités de cardiologie, de soins intensifs et d’imagerie • Hôpital central
spécialisée ; services cliniques hautement différenciés par fonction ; • Hôpital d’enseignement ou centre hospitalier
possibilité d’activités d’enseignement ; taille oscillant entre 300 et 1 500 lits universitaire
Hôpital de niveau Hautement différencié par fonction avec cinq à dix spécialités cliniques ; • Hôpital régional
secondaire tailles oscillant entre 200 et 800 lits • Hôpital provincial
• Hôpital général
Hôpital de niveau Peu de spécialités – principalement de la médecine interne, de l’obstétrique • Hôpital de district
primaire et de la gynécologie, de la pédiatrie et de la chirurgie générale, ou • Hôpital rural
seulement de la médecine générale ; services de laboratoire limités • Hôpital communautaire
disponibles pour des analyses pathologiques générales mais pas • Hôpital général
spécialisées
67
Jamison, DT et al., dir., Disease Control Priorities in Developing Countries, deuxième édition, chapitre 66 « Referral hospitals », Banque internationale pour la reconstruction et
le développement et Banque mondiale, Washington D.C., et Oxford University Press, New York, 2006. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.who.int/management/
referralhospitals.pdf>.
Les données ventilées révèlent des disparités entre les hôpitaux et les autres établissements de santé
Bangladesh
Bénin
Burkina Faso
Burundi
Tchad
Comores
Congo
République démocratique du Congo
Djibouti
Éthiopie
Ghana
Haïti
Kenya
Libéria
Malawi
Mauritanie
Myanmar
Népal
Nigéria
San Marino
Sénégal
Somalie
Sri Lanka
Ouganda
République-Unie de Tanzanie
INÉGALITÉS
Zambie
Zimbabwe
NON HOPITALIER HOPITALIER NON HOPITALIER HOPITALIER NON HOPITALIER HOPITALIER NON HOPITALIER HOPITALIER
71
Proportion d’établissements de santé disposant d’un approvisionnement en eau sur place et d’un assainissement améliorés, d’installations pour
FIGURE 81 Cambodge (Institut national de la santé publique, 2016) des données étaient disponibles. D’après la Figure 83,
72
L’accès à l’eau courante et au raccordement à un réseau d’égouts ou à des fosses septiques varie sensiblement parmi les
hôpitaux et les établissements non hospitaliers au Népal
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Proportion d'établissements de Proportion d'établissements de soins
soins avec de l'eau courante raccordés aux reseaux d'égouts ou des fosses septiques
Proportion d’établissements de santé au Népal disposant de l’eau courante et d’un raccordement au réseau d’égouts ou de fosses septiques, par type
FIGURE 82 d’établissement (évaluation des prestations de services, 2015) (en %)
68
Dans le monde, 6 % des établissements de santé privés n’avaient aucun service d’approvisionnement en eau en 2015. Le nombre trop faible de données disponibles ne permettait pas
d’effectuer une estimation mondiale pour l’année 2016.
aucune tendance ne se dessine d’un pays à l’autre entre comparables, la couverture en matière d’assainissement
les établissements publics et privés. De la même façon, la amélioré ne présentait pas de tendance uniforme entre les
Figure 84 montre que dans six pays disposant de données différents types d’autorités de gestion privées.
Aucune tendance claire ne se dessine concernant les services WASH par autorité de gestion des établissements de santé
République démocratique du Congo République démocratique du Congo Congo
Tchad Nigéria
Bangladesh
Niger République-Unie de Tanzanie
Nigéria Mauritanie Somalie
Éthiopie Somalie Népal
République-Unie de Tanzanie Éthiopie
Mauritanie
Somalie Tchad
Congo India Haïti
Djibouti Haïti République démocratique du Congo
Zambie Sierra Leone
Haïti Sénégal
Niger
Kenya
Malawi Nigéria
Bangladesh
Sénégal
Sénégal Myanmar
Ghana
Sierra Leone République-Unie de Tanzanie
Ouganda
Mauritanie
Bangladesh Sri Lanka
Népal
Zambie
Zimbabwe Bénin
Kenya
Ouganda
Bénin Kenya
Bénin
Sri Lanka Malawi
Burkina Faso
INÉGALITÉS
Népal
Malawi Burkina Faso
Ghana Djibouti
Mexique Congo
Sierra Leone
San Marino Zimbabwe
Antigua-et-Barbuda San Marino
Antigua-et-Barbuda
Grenada San Marino Egypt 73
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Proportion d’établissements de santé dépourvus de services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et de gestion des déchets,
FIGURE 83 par autorité de gestion, 2016 (en %)
Aucune tendance claire ne se dessine par type d’établissement de soins de santé privé
100
80
60
■ ONG/ PRIVÉ À BUT
NON LUCRATIF
20
0
Haïti République Bénin Togo Sierra Leone Burkina Faso
(SPA13) démocratique (SARA13) (SARA12) (SARA13) (SARA12)
du Congo (SARA14)
FIGURE 84 Proportion d’établissements de santé disposant d’un assainissement amélioré, parmi les autorités de gestion privées (en %)
INÉGALITÉS
Les services WASH sont généralement plus présents dans les établissements de santé situés dans les zones urbaines
Nigéria République démocratique du Congo Congo
République démocratique du Congo Niger
Somalie
74 United Republic of Tanzania Nigéria
Mauritanie Tchad
Yémen
Somalie Somalie
Togo Djibouti Bangladesh
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Éthiopie Bénin
Éthiopie Mauritanie
Tchad
République-Unie de Tanzanie
Haïti République démocratique du Congo
Myanmar
Ghana
Congo
Myanmar Haïti
Pérou
Niger Togo Nigéria
Sierra Leone Haïti
Sénégal Zambie Sénégal
Djibouti Sénégal
Ouganda Mauritanie Myanmar
Zambie Bangladesh
République-Unie de Tanzanie
Bénin Chine
Sri Lanka Sierra Leone Sri Lanka
Malawi Ouganda
Burkina Faso Zimbabwe Bénin
Bangladesh Kenya
Ghana Malawi
Indonésie
Indonésie
Kenya Sierra Leone
Burkina Faso
Congo
Maldives Zimbabwe
Zimbabwe
Malawi
Maldives
Sri Lanka Burkina Faso
0 20 40 60 80 0 20 40 60 80 0 20 40 60 80
Proportion of health care facilities Proportion of health care facilities Proportion of health care facilities
with no sanitation service (%) in 2016 with no water service (%) in 2016 with no waste management service (%) in 2016
Proportion d’établissements de santé dépourvus de services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et de gestion des déchets, par
FIGURE 85 emplacement urbain et rural, en 2016 (en %)
Géographie établissements ruraux. Dans la majorité des pays pour lesquels des
données ventilées sont disponibles, les établissements de santé
L’emplacement géographique constitue un important facteur ruraux présentent toujours des services WASH de moins bonne
d’inégalité, et les populations vivant dans les régions rurales ou qualité que les établissements urbains (Figure 85). Les disparités
reculées éprouvent souvent des difficultés à accéder à des soins les plus importantes s’observent en République démocratique du
de santé de qualité, en particulier au-delà des soins primaires. Congo, où l’on a constaté un écart de 50 points de pourcentage
De nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire pour l’absence de services d’assainissement, et au Niger, où
abritent d’importantes populations rurales et peuvent compter 47 % des établissements de santé ruraux mais seulement 2 %
de très nombreux établissements de santé de petite envergure. des établissements urbains ne disposaient d’aucun service
En pareil cas, les statistiques nationales sont dominées par les d’approvisionnement en eau.
En Tunisie, les services WASH dans les établissements de santé varient selon les régions
État des toilettes Propreté générale Gestion des déchets Hygiène des mains
FIGURE 86 Les services WASH dans les établissements de santé en Tunisie, par région (2017)
INÉGALITÉS
La qualité de l’eau dans les établissements de santé au Liban varie sensiblement d’un directorat à l’autre
100
75
6 10
Proportion of health care facilities (%)
80
12
10
3 ■ AUCUN POINT
60 D'EAU AMÉLIORÉ
10 11
■ >100 UFC/100 ML
71 5 11 ■ 11–100 UFC/100 ML
70 4 ■ 1–10 UFC/100 ML
40
62 9 ■ <1 UFC/100 ML
53
46 41 9
20
22 8
8
0
Bekaa Beirut North Baalbek-El Mount South El Akkar
Hermel Lebanon Nabatieh
FIGURE 87 Présence d’Escherichia coli dans les points d’eau améliorés des centres de santé publique au Liban69 (2016, n = 166) (en %)
De nombreuses évaluations d’établissements permettent une D’après une évaluation nationale de 2017 portant sur les
ventilation des données par région infranationale (par exemple, services WASH dans les centres de santé publique du Liban,
les États ou les districts), ce qui peut mettre en évidence les plus de 70 % des établissements de santé du gouvernorat de la
disparités régionales. La Figure 86 montre qu’en Tunisie, les Bekaa recevaient de l’eau depuis une source améliorée exempte
établissements de santé de la région la plus méridionale de d’Escherichia coli.À l’inverse, dans le gouvernorat du Akkar,
Tataouine présentaient de meilleures conditions s’agissant des 85 % des établissements de santé ne disposaient d’aucun point
toilettes et de la propreté générale, mais une hygiène des mains d’eau amélioré, et l’eau était contaminée par l’Escherichia
et une gestion des déchets relativement plus faibles, par rapport coli dans la moitié des établissements qui ont pu être évalués
aux régions voisines70. (Figure 87).
69
Sustainable Alternatives, WASH in Public Health Centres in Lebanon, rapport final d’évaluation soumis à l’UNICEF en février 2018.
70
Ministère de la santé, Évaluation de l’état de l’hygiène des centres de santé de base et des unités de soins hospitaliers, République de Tunisie, Tunis, 2017. Disponible à l’adresse
suivante : <winhcf.org>. La qualité des services dans chaque domaine a été évaluée à l’aide d’une liste de vérification qui comprenait entre 5 et 15 critères par domaine.
ENCADRÉ 7
États fragiles
La demande de soins de santé est souvent plus forte en période La Figure 88 montre que les services WASH dans les
de conflit, de violence et d’instabilité, bien que ces mêmes établissements de santé d’Afrique subsaharienne sont constamment
circonstances puissent perturber les services WASH et autres plus faibles dans les États fragiles que dans les États non fragiles.
nécessaires à la fourniture de soins de qualité. Le Groupe Fragilité, La Figure 89 indique, quant à elle, que dans certaines des régions
conflits et violence de la Banque mondiale71 classe 19 des 51 pays les plus touchées par le récent conflit ayant éclaté en République
de la région ODD d’Afrique subsaharienne comme étant en arabe syrienne, moins du quart des centres de santé disposaient de
situation de fragilité. sources approvisionnement en eau en état de marche en 2017.
27
Services de base de
gestion de déchets
44
Installations d'hygiène
56
des mains aux
points de
prestation de soins 65
Installations 64
d'assainissement
améliorées 73
70 ■ <25
Points d'eau améliorés ■ 25–50
76 ■ 50–75
■ >75
INÉGALITÉS
0 10 20 30 40 50 60 70 80
71
Banque mondiale, « Fragilité, conflits et violence », Banque mondiale, 2019. Disponible en anglais à l’adresse suivante : <www.worldbank.org/en/topic/
fragilityconflictviolence>, consulté le 13 mars 2019.
Accès universel aux services WASH dans tiers des pays (66 %) disposant de données comparables, les
les foyers et les établissements de santé établissements de santé étaient plus susceptibles que les foyers
d’être pourvus de sources d’eau améliorées. Dans 84 % des pays,
Les services WASH sont généralement de meilleure qualité dans l’assainissement amélioré était plus élevé dans les établissements
les établissements de santé que dans les foyers. Dans les deux de santé (Figure 90). Dans 85 % des pays, les établissements de
Les établissements de santé ont tendance à disposer de meilleurs services WASH que les foyers
Sources d'eau améliorées Installations d'assainissement améliorées Installations d'hygiène des mains
Sources d'eau améliorées dans les ménages (%)
80 80 80
60 60 60
40 40 40
20 20 20
0 0 0
0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100 0 20 40 60 80 100
Sources d'eau améliorées dans Installations d'assainissement améliorées Installations d'hygiène des mains
les établissements de santé (%) dans les établissements de santé (%) dans les établissements de santé (%)
Les services WASH dans les établissements de santé et les foyers (2015), dans les pays pour lesquels des données étaient disponibles pour ces deux
FIGURE 90 milieux (en %)
santé étaient plus susceptibles d’avoir du matériel pour l’hygiène et de meilleure qualité, il sera possible d’effectuer des analyses
des mains aux points de prestation de soins que les foyers d’avoir plus approfondies des chevauchements entre les inégalités
des installations de lavage des mains équipées d’eau et de savon. d’accès aux services WASH dans les foyers, les écoles, les
À mesure que l’on disposera de données en plus grande quantité établissements de santé et d’autres milieux.
ENCADRÉ 8
WASH et naissances
Dans le monde, la proportion de femmes donnant naissance dans sepsis, l’une des principales causes de décès chez les mères et
des établissements de santé a considérablement augmenté. Alors les nouveau-nés. Le JMP de l’OMS/UNICEF a sollicité un groupe
qu’en 2000, à l’échelle mondiale, seulement la moitié (51 %) des d’experts pour l’élaboration de questions de base et d’indicateurs.
femmes accouchaient dans un établissement de soins de santé, Ces éléments seront utilisés à des fins de suivi de l’WASH et des
en 2017, cela concernait les trois quarts (76 %) des femmes. Dans mesures connexes de lutte et de prévention contre les infections
de nombreux pays, le passage des accouchements à domicile dans les salles d’accouchements. Il est recommandé d’avoir recours
aux accouchements dans des établissements de santé a constitué à ces questions dans le cadre d’évaluations des établissements de
un objectif stratégique du secteur de la santé en vue d’améliorer santé, lesquelles comprennent des visites dans les départements
les résultats en matière d’accouchement et la qualité des soins au sein desquels différents services sont proposés, ainsi que dans
maternels et néonatals. le cadre d’enquêtes spécifiques aux soins obstétriques et néonatals
d’urgence. Les services WASH de base propres à une salle
On estime que, dans le monde, une naissance sur cinq a lieu dans
d’accouchement sont les suivants : de l’eau courante, une toilette
un pays parmi les moins avancés, et que, chaque année, 17 millions
utilisable accessible aux femmes pendant le travail, des installations
de femmes dans ces pays accouchent dans des établissements
de lavage des mains, un équipement stérile, une douche ou une
INÉGALITÉS
de santé présentant un manque en matière d’approvisionnement
baignoire réservée aux femmes, un système de tri des déchets
en eau, d’assainissement et d’hygiène. Dans les pays les moins
et d’élimination des placentas, ainsi que des protocoles et une
avancés, les services de base d’approvisionnement en eau étaient
formation en matière de nettoyage de la salle d’accouchement. Les
tout aussi susceptibles d’être disponibles à domicile que dans les
mesures connexes de prévention et de lutte contre les infections
établissements de santé (62 % contre 55 %). Les femmes avaient
comprennent le recours aux dispositifs suivants : des gants stériles, 77
cependant tendance à manquer d’installations d’hygiène et
un dispositif d’attache de type cordelette et une lame pour couper
d’assainissement chez elles. Des installations de lavage des mains
le cordon ombilical, ainsi qu’une surface ou une installation propre
Les mesures de prévention et de lutte contre les infections et les services WASH essentiels font souvent défaut dans les
salles d’accouchement
100 96 98
93 95 94 95 95
93 92
90 88
85 87 86
83 84
78 80
80 77 76
72 72 71 72
70 68 69
66
61 EAU COURANTE
59
60 SAVON
53
51 52
BOÎTE DE SÉCURITÉ,
46 POUBELLE
40 36 DÉSINFECTANT
35
MATÉRIEL STÉRILE
OU TROUSSE
D'ACCOUCHEMENT
20 TOUS LES ARTICLES
0
Bangladesh Haïti République-Unie Népal Malawi Sénégal
de Tanzanie
Proportion d’établissements de santé au sein desquels des services WASH et des mesures de prévention et de lutte contre les infections ont
FIGURE 91 été observés dans la salle d’accouchement, évaluations des prestations de services (2013-2017) (en %)
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ ANNEXES
78
ANNEXES
79
Depuis sa création en 1990, le JMP a joué un rôle déterminant • d’après les autorités nationales, les données n’étaient pas
dans l’élaboration des normes et standards relatifs à l’évaluation fiables ou utilisables ;
et la comparaison des avancées des différents pays en matière
d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et • la classification des données reposait sur quelques catégories
d’hygiène ; il réunit régulièrement des groupes d’experts génériques non alignées sur celles du JMP ;
pour dispenser des conseils techniques sur les questions
méthodologiques. Le JMP utilise un modèle de régression linéaire • les données n’étaient pas représentatives de la catégorie
pour générer des estimations pour toutes les années comprises cible d’établissements de santé (établissement national,
dans la période de référence, plutôt que de simplement se reporter hôpital, établissement non hospitalier, établissement public,
à une seule source de données. La méthodologie utilisée pour établissement privé, établissement urbain ou établissement
élaborer les estimations concernant les services WASH dans les rural) ;
établissements de santé s’appuie sur des méthodes éprouvées,
développées par le JMP pour suivre les services WASH au sein des • les données étaient représentatives, mais le nombre
foyers72 et des écoles. d’établissements de santé était trop faible ; les données
étaient exclues lorsque moins de 50 établissements de santé
étaient évalués, à l’exception des petits pays pour lesquels les
Identification des sources de données étaient exclues si moins de 30 % de l’ensemble des
données à l’échelle nationale établissements de santé avaient fait l’objet d’une évaluation ;
ANNEXES
Toutes les données utilisées pour établir des estimations • les données étaient sensiblement différentes à d’autres points
proviennent de sources de données nationales. Dans le cadre de données d’une même période.
80 de l’élaboration du présent rapport, le JMP a identifié plus de
500 sources potentielles de données. Les données ne pouvaient Au total, 217 des 260 sources de données ont été utilisées pour au
pas être utilisées dans certains cas, comme suit : lorsqu’elles moins certains des indicateurs WASH (Figure 1-2).
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
72
Organisation mondiale de la Santé et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, JMP Methodology: 2017 update and SDG baselines, OMS et UNICEF, Genève, 2017. Disponible en
anglais à l’adresse suivante : <https://washdata.org/report/jmp-methodology-2017-update>.
73
Pour plus d’informations, veuillez consulter : Programme commun OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène, Progrès en matière d’eau,
d’assainissement et d’hygiène : mise à jour 2017 et évaluation des ODD, OMS et UNICEF, Genève, 2017. Disponible à l’adresse suivante : <https://data.unicef.org/wp-content/
uploads/2018/01/JMP-2017-report-fr_0.pdf>
ENCADRÉ 9
Programmes internationaux d’évaluation des établissements
La plupart des évaluations d’établissements de santé sont
menées par des autorités nationales, généralement le Ministère Sept programmes internationaux ont constitué la
de la santé ou l’Institut national de la statistique. De nombreux moitié des sources de données utilisées dans le présent
programmes internationaux qui appuient ces évaluations ont rapport.
produit des données utilisées dans le présent rapport. Les
programmes suivants comptent parmi les plus importants : 7 7
10
• Le programme SARA (Service Availability and Readiness 14 ■ AUTRE
Assessment) sur l’évaluation de la disponibilité et de ■ SARA
la capacité opérationnelle des services , soutenu par ■ SPA
25
l’Organisation mondiale de la Santé. 107 ■ PMA2020
260 SOURCES DE
■ EMONC
• Le programme SPA (Service Provision Assessment) DONNÉES
NATIONALES ■ PHWMP
d’évaluation des prestations de services, appuyé par l’Agence
27 ■ CONSULTATION
des États-Unis pour le développement international par
■ SDI
l’intermédiaire du programme d’enquêtes démographiques et
■ WORLD VISION
sanitaires.
31
• L’initiative Performance Monitoring and Accountability 32
2020 (PMA2020) relative au suivi de la performance et à la
responsabilisation, soutenue par la Bill and Melinda Gates
Foundation avec l’appui technique de la Johns Hopkins Sources de données utilisées dans le rapport sur la
University. FIGURE 1-1 situation de référence au niveau mondial en 2019
ANNEXES
la mortalité et du handicap maternels de l’Université Columbia. de 100 pays à travers le monde. Elle s’est associée à l’Institut
de l’eau de l’Université de Caroline du Nord pour mener une
• Le Pacific Hazardous Waste Management Project (Projet de
évaluation du programme WASH, y compris des évaluations de
gestion des déchets dangereux pour la région du Pacifique) l’état des écoles et des établissements de santé en milieu rural.
a conduit une étude de référence dans 14 pays insulaires
Ensemble, ces sept programmes ont soutenu plus de la moitié 81
du Pacifique en 2014, sous la direction du Secrétariat du
Programme régional océanien de l’environnement et avec le (153) des évaluations d’établissements de santé sur lesquelles
300
250
Nombre de sources de données
200
TOUT WASH
EAU
150 ASSAINISSEMENT
HYGIÈNE
GESTION DES DÉCHETS
100
NETTOYAGE DE
L'ENVIRONNEMENT
50
0
2000–05 2006–10 2011–15 2016–18 TOTAL
Sources de données nationales utilisées (couleurs foncées) et identifiées mais non utilisées (couleurs claires) dans le rapport 2019 du JMP sur l’WASH
FIGURE 1-2
dans les établissements de santé
Nombre d’établissements de santé évalués dans les sources de données nationales
600
500
Nombre d'établissements de santé
400
TOUT WASH
EAU
300 ASSAINISSEMENT
HYGIÈNE
GESTION DES DÉCHETS
200
NETTOYAGE DE
L'ENVIRONNEMENT
100
0
2000–05 2006–10 2011–15 2016–18 TOTAL
Nombre d’établissements de santé évalués pour lesquels des données ont été utilisées (couleurs foncées) et identifiées mais non utilisées (couleurs
FIGURE 1-3 claires) dans le rapport 2019 du JMP sur l’WASH dans les établissements de santé
ANNEXES
Si la source de données n’a pas été ventilée par autorité de gestion, années supplémentaires. Par exemple, si le dernier point de
alors, dans certains cas, la source de données dans son ensemble données datait de 2008, les estimations pouvaient être établies
a pu être attribuée aux catégories du « secteur public » ou du pour les années 2009 à 2014 mais pas pour les années 2015
82 « secteur privé ». ou 2016 (reportez-vous à l’exemple relatif aux installations
pour l’hygiène des mains aux points de prestation de soins de la
Si des données étaient disponibles auprès de différents services ou Figure 1-4).
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Des tendances peuvent être dégagées à partir du moment où Estimations régionales et mondiales
deux points de données ou plus sont disponibles sur une période
d’au moins quatre ans. Si les points de données disponibles Les estimations régionales sont effectuées en synthétisant
couvrent une période de moins de quatre ans, alors une moyenne les estimations nationales pour chacune des catégories
est utilisée. Les régressions sont extrapolées deux ans après le d’établissements de santé. Idéalement, les estimations provenant
dernier point de données, et deux ans avant le premier point de de chaque pays doivent être pondérées par le nombre total
données. Les estimations les plus anciennes et les plus récentes d’établissements de santé de cette catégorie présents dans
découlant de la régression sont ensuite prolongées pour quatre le pays en question. Toutefois, des statistiques exhaustives
relatives au nombre d’établissements de santé de chacune
Le JMP utilise des régressions linéaires pour dégager des
des catégories ne sont pas disponibles pour tous les pays. Par
estimations à partir des points de données disponibles
conséquent, aux fins du présent rapport, le JMP s’est servi de
la population nationale, urbaine ou rurale pour pondérer les
EAU ESTIMATIONS AMÉLIORÉES
estimations provenant de chaque pays, en utilisant les données
100 POINTS DE DONNÉES
AMÉLIORÉS les plus récentes fournies par la Division de la population
80 ESTIMATIONS de l’Organisation des Nations Unies. Les données sur les
AMÉLIORÉES ET SUR SITE
POINTS DE DONNÉES
populations nationales ont été tirées de la version révisée
60
AMÉLIORÉS SUR SITE en 2017 des Perspectives d’avenir de la population mondiale des
ESTIMATIONS
40
AMÉLIORÉES ET
Nations Unies, tandis que la proportion de la population vivant
DISPONIBLES en milieu rural est issue de la révision 2018 des Perspectives de
20 POINTS DE DONNÉES
l’urbanisation mondiale. Les estimations à l’échelle régionale ont
AMÉLIORÉS ET
0 DISPONIBLES été établies lorsque des données étaient disponibles auprès de
2000 2005 2010 2015 2020 ESTIMATIONS DE BASE pays abritant une population combinée égale à au moins 30 %
de la population totale de la région. La Figure 1-5 montre la
ASSAINISSEMENT ESTIMATIONS AMÉLIORÉES proportion de la population dans chaque région et dans le monde
100 POINTS DE DONNÉES
lorsque des données étaient disponibles. Les couleurs plus
AMÉLIORÉS
80 ESTIMATIONS AMÉLIORÉES claires signalent les indicateurs dont la couverture des données
ET UTILISABLES est inférieure à 30 %, pour lesquels aucune estimation régionale
60 POINTS DE DONNÉES n’a été réalisée. Les couleurs de nuance moyenne montrent que
AMÉLIORÉS ET UTILISABLE
40 ESTIMATIONS AMÉLIORÉES
les pays représentant 30 à 50 % de la population disposaient
ET MOBILITÉ RÉDUITE de données, et que des estimations ont été effectuées mais
20 POINTS DE DONNÉES qu’elles doivent être interprétées avec prudence. Les estimations
AMÉLIORÉS ET MOBILITÉ
0 sont plus solides lorsqu’elles reposent sur au moins 50 % de la
ANNEXES
RÉDUITE
HYGIÈNE ESTIMATIONS HYGIÈNE Par ailleurs, les estimations mondiales ne sont effectuées que
(POINTS DE SOINS)
100 lorsque des données sont disponibles pour les pays représentant 83
POINTS DE DONNÉES au moins 30 % de la population mondiale. Néanmoins, il convient
80 HYGIÈNE (POINTS DE SOINS)
d’éviter les cas de figure où quelques grands pays exercent une
100
POINTS DE DONNÉES DE TRI Consultation nationale
80
ESTIMATIONS TRAITEMENT
60 ET ÉLIMINATION Des estimations préliminaires ont été produites et transmises
POINTS DE DONNÉES aux pays pour une période officielle de consultation et
40 TRAITEMENT ET d’examen au début du mois de novembre 2018. Les pays ont
ÉLIMINATION
20 été invités à fournir un retour d’informations technique avant
ESTIMATIONS DE BASE fin décembre 2018. Dans certains cas, ce délai a été repoussé
0 jusqu’à mi-janvier. L’OMS et l’UNICEF se sont efforcés de
2000 2005 2010 2015 2020 consulter l’ensemble des pays et de répondre aux demandes
et aux retours d’information reçus, en particulier lorsque
NETTOYAGE DE L'ENVIRONNEMENT ESTIMATIONS PROTOCOLES les définitions ou les méthodes du JMP différaient de celles
100 employées par les parties prenantes nationales.
POINTS DE DONNÉES
80 PROTOCOLES
ESTIMATIONS FORMATION
60 DU PERSONNEL
POINTS DE DONNÉES
40
FORMATION DU PERSONNEL
20 ESTIMATIONS DE BASE
0
2000 2005 2010 2015 2020
La couverture des données pour de nombreuses régions et catégories d’établissements de santé est faible
Milieu hospitalier
Secteur public
Secteur public
RÉGION
Milieu urbain
Milieu urbain
Secteur privé
Secteur privé
Milieu rural
Milieu rural
hospitalier
hospitalier
Milieu non
Milieu non
Total
Total
Asie centrale et Asie du Sud 10 1 10 85 1 10 10 0 0 0 9 0 0 0
Asie de l’Est et Asie du Sud-Est 91 14 13 5 91 72 0 0 0 0 0 0 0 0
Europe et Amérique du Nord 13 0 0 0 0 0 0 11 0 0 0 0 0 0
Amérique latine et Caraïbes 10 0 0 0 52 10 0 10 0 0 0 52 10 0
ANNEXES
Milieu hospitalier
Secteur public
Secteur public
RÉGION
Milieu urbain
Milieu urbain
Secteur privé
Secteur privé
Milieu rural
Milieu rural
hospitalier
hospitalier
Milieu non
Milieu non
Total
Total
< 30 % < 30 %
30-50 % 30-50 %
> 50 % > 50 %
FIGURE 1-5 Couverture des données pour différentes catégories d’établissements de santé, par région (en %)
regroupements régionaux non inclus dans le rapport papier. Le Ces fichiers énumèrent l’ensemble des sources de données
site permet également à ses utilisateurs de créer, de télécharger actuellement disponibles dans la base de données mondiale
et de partager un vaste éventail de graphiques, de tableaux et de et présentent la façon dont ces sources ont été utilisées pour
cartes personnalisés. Les utilisateurs ont également la possibilité générer des estimations comparables à l’échelle internationale à
de télécharger tous les fichiers nationaux individuels du JMP. l’égard des services WASH dans les établissements de santé.
Milieu hospitalier
Secteur public
Secteur public
RÉGION
Milieu urbain
Milieu urbain
Secteur privé
Secteur privé
Milieu rural
Milieu rural
hospitalier
hospitalier
Milieu non
Milieu non
Total
Total
Asie centrale et Asie du Sud 0 0 0 75 0 0 0 12 10 10 87 12 12 12
Asie de l’Est et Asie du Sud-Est 72 0 0 0 72 72 0 17 15 17 17 17 16 16
Europe et Amérique du Nord 12 0 0 2 2 0 0 12 0 0 2 2 0 0
Amérique latine et Caraïbes 0 0 0 0 0 0 0 14 4 11 6 12 14 6
ANNEXES
Afrique du Nord et Asie occidentale 8 4 0 0 0 0 0 23 4 0 16 3 13 0
Océanie 0 0 0 0 0 0 0 77 0 0 12 77 0 0
Afrique subsaharienne 27 6 8 7 7 7 7 74 67 75 70 74 72 69
Pays les moins avancés 6 6 6 6 6 6 6 78 69 69 75 75 76 70
85
Pays en développement sans
7 4 3 5 4 4 4 70 48 60 65 68 65 59
littoral
Milieu hospitalier
Secteur public
Secteur public
RÉGION
Milieu urbain
Milieu urbain
Secteur privé
Secteur privé
Milieu rural
Milieu rural
hospitalier
hospitalier
Milieu non
Milieu non
Total
Total
< 30 % < 30 %
30-50 % 30-50 %
> 50 % > 50 %
ANNEXE 2 | Regroupements régionaux
ANNEXES
AUSTRALIE ET NOUVELLE-ZÉLANDE :
Australie, Nouvelle-Zélande. Vierges britanniques, Jamaïque, Martinique, Mexique,
Montserrat, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Porto
ASIE CENTRALE ET ASIE DU SUD : Afghanistan, Rico, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-
Bangladesh, Bhoutan, Inde, Iran (République islamique d’), Vincent-et-les Grenadines, Sainte-Lucie, Sint Maarten
Kazakhstan, Kirghizistan, Maldives, Népal, Ouzbékistan, (partie néerlandaise), Suriname, Trinité-et-Tobago,
Pakistan, Sri Lanka, Tadjikistan, Turkménistan. Uruguay, Venezuela (République bolivarienne du).
ANNEXES
Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan,
Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Comores, Djibouti,
Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau,
Haïti, Îles Salomon, Kiribati, Lesotho, Libéria, 87
Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique,
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
% en milieu urbain
sur place
sur place
sur place
sur place)
sur place)
sur place)
Année
- = estimations non disponibles. s.o. = sans objet Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
MILIEU HOSPITALIER MILIEU NON HOSPITALIER SECTEUR PUBLIC SECTEUR PRIVÉ
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
sur place
sur place
sur place
sur place
sur place)
sur place)
sur place)
sur place)
Année
Afghanistan 2013 - - - - - 49 26 25 75 49 49 26 25 75 49 - - - - -
ANNEXES
Afrique du Sud 2016 - - - - - - - 0 100 - - - - - - - - - - -
Andorre 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Antigua-et-
Barbuda
2016 - - 0 100 100 - - 0 100 100 - - 0 100 100 - - 0 100 100 89
Arménie 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
% en milieu urbain
sur place
sur place
sur place
sur place)
sur place)
sur place)
Année
Libye
Niger
Liban
Népal
Kenya
Libéria
Koweït
Malawi
Nigéria
Guyana
Lituanie
Lesotho
Namibie
Maldives
Ouganda
Paraguay
Myanmar
Indonésie
Honduras
Nicaragua
Mauritanie
Papouasie-
Kirghizistan
Madagascar
PAYS,
Monténégro
Îles Salomon
Mozambique
ZONE OU
TERRITOIRE
Nouvelle-Guinée
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2014
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2015
2016
2016
2016
2016
2016
2014
2016
2016
2014
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
61
86
95
86
70
57
94
67
72
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
30
3
14
24
35
2
33
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
9
13
1
10
2
3
14
43
6
8
2
5
4
18
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
91
87
99
90
98
0 100
86
57
0 100
94
92
98
95
96
82
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
83
77
95
97
86
70
82
0 100 100
78
76
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
71
42
54
78
80
54
63
80
52
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
24
54
32
15
19
41
16
7
47
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
5
3
43
36
6
31
14
7
1
5
24
52
5
21
13
7
1
15
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
95
97
57
64
94
69
86
99
95
76
48
95
79
87
93
99
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Approvisionnement en eau amélioré
MILIEU NON HOSPITALIER
88
53
60
68
64
82
54
75
80
98
56
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
85
22
77
62
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
8
72
14
26
42
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
7
6
40
42
6
28
9
2
13
1
15
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
93
94
60
58
94
72
98
87
99
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
86
24
62
70
71
70
99
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
41
88
71
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
55
10
4
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
4
19
1
12
2
1
25
12
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
96
81
99
88
99
75
88
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
48
71
87
74
60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
(améliorés, disponibles et
% en milieu urbain
sur place
sur place
sur place
sur place)
sur place)
sur place)
Année
République-Unie
2016 55 572 32 65 14 21 79 65 87 9 4 96 87 54 15 31 69 54
de Tanzanie
Rwanda 2016 11 918 17 - - - - - - - - - - 64 34 3 97 91
Saint-Kitts-et-
2016 55 31 - - - - - - - - - - - - - - -
Nevis
Saint-Marin 2016 33 97 100 0 0 100 100 100 0 0 100 100 - - - - -
Saint-Vincent-et-
2016 110 51 - - 0 100 100 - - - - - - - - - -
les Grenadines
Sénégal 2016 15 412 46 46 43 12 88 74 82 13 4 96 94 36 50 14 86 66
Serbie 2016 8 820 56 96 4 0 100 - - - - - - - - - - -
Sierra Leone 2016 7 396 41 - - 26 74 74 - - 16 84 84 - - 9 91 70
Somalie 2016 14 318 44 - - 22 78 66 - - 10 90 90 - - 39 61 47
Soudan du Sud 2016 12 231 19 - - 36 64 - - - - - - - - - - -
Sri Lanka 2016 20 798 18 99 0 1 99 99 100 0 0 100 100 99 0 1 99 99
Tchad 2016 14 453 23 - - 41 59 - - - 23 77 - - - 43 57 -
Tchéquie 2016 10 611 74 100 0 0 100 100 - - - - - - - - - -
Timor-Leste 2016 1 269 30 - - 4 96 92 - - - - - - - - - -
Togo 2016 7 606 41 58 29 13 87 58 86 14 0 100 86 - - 18 82 47
Trinité-et-Tobago 2016 1 365 53 - - - - - - - - - - - - - - -
Tunisie 2016 11 403 68 - - 5 95 91 - - - - - - - - - -
Viet Nam 2016 94 569 35 51 46 3 97 51 - - - - - - - - - -
Zambie 2016 16 591 42 40 45 15 85 48 58 37 5 95 85 51 33 16 84 61
Zimbabwe 2016 16 150 32 81 13 6 94 94 89 5 5 95 95 80 14 7 93 92
Togo
Nevis
Pérou
Tchad
Serbie
Congo
Tunisie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Moldova
Tchéquie
Sri Lanka
Viet Nam
Zimbabwe
Philippines
République
Saint-Marin
de Tanzanie
PAYS,
Timor-Leste
Sierra Leone
République de
Saint-Kitts-et-
ZONE OU
les Grenadines
Soudan du Sud
TERRITOIRE
République-Unie
démocratique du
Saint-Vincent-et-
Trinité-et-Tobago
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2014
2016
2016
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
90
58
46
43
93
84
100
86
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
6
40
53
38
3
7
0
14
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
5
2
1
18
16
3
9
3
9
15
24
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
95
98
99
82
84
97
91
97
91
0 100
85
76
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
95
82
46
0 100 100
43
0 100 100
97
86
88
0 100 100
86
82
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
80
51
52
78
99
44
100
63
64
45
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
14
34
44
18
0
45
0
36
14
27
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
6
16
4
5
4
4
41
1
40
23
13
12
2
21
51
20
28
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
94
84
96
95
96
96
59
99
60
77
87
88
98
79
49
81
72
-
-
-
-
-
Approvisionnement en eau amélioré
MILIEU NON HOSPITALIER
93
68
52
91
86
91
99
64
74
73
0 100 100
0 100 100
98
64
40
61
57
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
81
36
51
99
42
100
57
46
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
14
45
33
0
46
0
15
27
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
6
19
5
16
42
1
26
11
12
28
61
20
27
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
94
81
95
84
58
99
74
89
88
72
39
81
73
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
93
38
91
51
99
63
72
72
0 100 100
0 100 100
57
30
61
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et
81
49
100
76
100
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place)
13
47
0
14
0
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
4
27
13
1
10
4
33
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
93
96
73
87
99
90
0 100
96
67
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
93
79
0 100 100
73
92
88
0 100 100
0 100 100
85
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Améliorés et utilisables
Améliorés et utilisables
Améliorés et utilisables
% en milieu urbain
(en milliers)
Population
Améliorés
Améliorés
Améliorés
Année
Antigua-et-
2016 101 25 - - 0 100 100 - - - - - - - - - -
Barbuda
Arménie 2016 2 925 63 41 40 19 81 62 - - - - - - - - - -
- = estimations non disponibles. s.o. = sans objet Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
Inde
Haïti
Brésil
Bénin
Chine
Congo
Ghana
Égypte
Estonie
Djibouti
Burundi
Andorre
Éthiopie
Barbade
Barbuda
Arménie
Grenade
Érythrée
Comores
Indonésie
Colombie
Honduras
Cambodge
Antigua-et-
Bangladesh
Afghanistan
Bolivie (État
Azerbaïdjan
PAYS,
Burkina Faso
Cisjordanie et
Guinée-Bissau
bande de Gaza
ZONE OU
plurinational de)
TERRITOIRE
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2012
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2013
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
79
20
62
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
14
80
33
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
17
7
6
20
5
2
3
1
5
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
83
93
94
80
95
0 100
98
0 100
97
99
95
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Améliorés et utilisables
83
90
0 100 100
0 100 100
90
59
89
97
60
94
93
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
0
3
1
24
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
95
69
47
75
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
13
39
5
20
43
20
28
17
9
6
2
52
3
8
6
1
9
10
37
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
87
61
95
80
57
80
72
83
91
94
98
48
97
92
94
99
91
90
63
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
MILIEU NON HOSPITALIER
82
66
47
80
66
66
81
96
36
83
84
86
90
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
1
59
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
95
17
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
4
23
18
11
24
10
6
1
3
2
5
8
10
37
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
96
77
82
89
76
90
94
99
97
98
95
92
90
63
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Améliorés et utilisables
84
61
0 100 100
89
76
80
98
83
98
0 100 100
90
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
89
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
63
18
25
5
2
3
6
12
3
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
SECTEUR PRIVÉ
37
82
75
95
98
0 100
97
1 100
94
88
97
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
76
75
94
97
94
97
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
Améliorés et utilisables
Améliorés et utilisables
% en milieu urbain
(en milliers)
Population
Améliorés
Améliorés
Améliorés
Année
Koweït 2016 4 053 100 100 0 0 100 100 100 0 0 100 100 - - - - -
Lesotho 2015 2 135 27 0 97 3 97 43 - - - - - 0 97 3 97 41
Liban 2016 6 007 88 16 66 18 83 83 - - - - - - - - - -
96 Libéria 2016 4 614 50 3 73 24 76 76 - - - - - - - - - -
Libye 2016 6 293 80 - - 5 95 - - - - - - - - - - -
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Niger
Liban
Pérou
Népal
Kenya
Congo
Libéria
Koweït
Malawi
Nigéria
Lituanie
Lesotho
Namibie
Maldives
Ouganda
Paraguay
Myanmar
Nicaragua
Philippines
Mauritanie
Papouasie-
République
République
Kirghizistan
de Tanzanie
Madagascar
Monténégro
PAYS,
populaire lao
Mozambique
démocratique
ZONE OU
République-Unie
Nouvelle-Guinée
TERRITOIRE
démocratique du
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2015
2016
2016
2016
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
8
4
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
68
95
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
24
18
2
39
5
9
13
2
4
11
1
8
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
76
82
98
61
95
91
87
0 100
98
96
89
99
0 100
0 100
92
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Améliorés et utilisables
76
55
44
98
60
91
74
96
0 100 100
92
57
92
92
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
4
5
4
2
3
0
8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
45
84
87
65
91
97
77
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
50
61
5
11
33
9
69
14
9
8
8
18
33
31
6
8
6
3
15
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
50
39
95
89
67
91
31
86
92
92
92
82
67
69
94
0 100
92
94
97
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
MILIEU NON HOSPITALIER
50
75
29
82
88
29
92
84
67
87
85
41
73
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
3
7
26
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
45
83
62
78
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
51
10
70
5
12
11
66
14
7
16
33
13
9
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
49
90
30
95
88
89
34
86
93
84
67
87
91
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Améliorés et utilisables
49
83
24
63
86
32
22
93
87
91
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
66
83
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
28
44
6
46
1
12
8
8
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
SECTEUR PRIVÉ
72
56
94
54
99
88
92
92
80
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
72
37
92
53
88
92
80
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
98
Togo
Nevis
Tchad
Serbie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Tchéquie
Sri Lanka
Viet Nam
Seychelles
Zimbabwe
Tadjikistan
Saint-Marin
Timor-Leste
Sainte-Lucie
Sierra Leone
PAYS,
Saint-Kitts-et-
les Grenadines
Soudan du Sud
ZONE OU
TERRITOIRE
Saint-Vincent-et-
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2012
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Population
ASSAINISSEMENT
(en milliers)
16 150
16 591
94 569
7 606
1 269
10 611
14 453
7 995
20 798
12 231
14 318
7 396
94
8 820
15 412
110
33
55
178
11 918
% en milieu urbain
32
42
35
41
30
74
23
27
18
19
44
41
56
56
46
51
97
31
19
17
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
ANNEXE 3.2 |
17
95
73
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
83
5
27
propres aux services de base)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’assainissement
(aucune installation ou non améliorés)
0
7
4
25
3
0
27
6
7
8
24
15
0
0
12
0
0
0
-
-
Améliorés
100
93
96
75
97
100
73
94
93
92
76
85
100
100
88
100
100
100
-
-
NIVEAU NATIONAL
Améliorés et utilisables
72
91
66
93
100
43
93
84
85
100
88
100
100
100
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
24
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
74
propres aux services de base)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’assainissement
(aucune installation ou non améliorés)
2
3
19
8
8
14
13
5
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU URBAIN
Améliorés
98
97
81
92
92
86
87
95
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
24
97
67
92
87
95
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
16
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
84
90
- propres aux services de base)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Estimations nationales sur l’assainissement
0
9
33
29
7
39
15
14
3
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU RURAL
Améliorés
100
91
67
71
93
61
85
86
97
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
79
85
66
93
85
86
88
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Togo
Nevis
Tchad
Serbie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Tchéquie
Sri Lanka
Viet Nam
Seychelles
Zimbabwe
Tadjikistan
Saint-Marin
Timor-Leste
Sainte-Lucie
Sierra Leone
PAYS,
Saint-Kitts-et-
les Grenadines
Soudan du Sud
ZONE OU
TERRITOIRE
Saint-Vincent-et-
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2012
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
36
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
64
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
1
36
7
1
6
10
9
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
0 100
99
64
93
99
94
90
91
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Améliorés et utilisables
36
0 100 100
97
62
0 100 100
99
88
91
0 100 100
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
14
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
86
92
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
7
5
24
4
29
12
9
25
15
12
3
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
0 100
93
95
76
96
71
88
91
75
85
88
97
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
MILIEU NON HOSPITALIER
78
90
72
93
88
82
85
88
0 100 100
89
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle, et
21
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- adaptés aux personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
80
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
28
23
8
29
16
12
(aucune installation ou non améliorés)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
0 100
90
72
77
92
71
84
88
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Améliorés et utilisables
74
80
64
92
84
88
0 100 100
0 100 100
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
15
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2
31
12
2
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés
SECTEUR PRIVÉ
0 100
98
69
88
98
89
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
72
98
0 100 100
98
89
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
100
Inde
Haïti
Bénin
Chine
Congo
Ghana
Égypte
Estonie
Djibouti
Gambie
Burundi
Éthiopie
Bhoutan
Barbuda
Arménie
Grenade
Comores
Indonésie
Cameroun
Cambodge
Antigua-et-
Bangladesh
Afghanistan
Azerbaïdjan
PAYS,
Côte d’Ivoire
Burkina Faso
Guinée-Bissau
ZONE OU
TERRITOIRE
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2013
HYGIÈNE
Population
(en milliers)
261 115
1 324 171
10 847
1 816
107
28 207
2 039
102 403
1 312
84 108
942
23 696
5 126
796
1 403 500
23 439
15 762
10 524
18 646
798
10 872
162 952
9 725
2 925
101
31 732
% en milieu urbain
54
33
53
43
36
55
60
20
69
43
78
50
66
29
57
55
23
12
28
39
46
35
55
63
25
24
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
ANNEXE 3.3 |
100
9
36
100
69
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
0
91
64
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
1
42
0
2
0
0
2
0
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
80
71
92
85
52
100
63
35
77
61
24
36
71
100
93
91
90
54
100
94
100
-
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
57
100
10
67
100
69
28
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- = estimations non disponibles. s.o. = sans objet Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
1
0
1
4
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
83
73
94
64
45
77
61
91
95
90
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
0
3
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
77
70
89
33
24
61
95
87
47
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Chine
Congo
Ghana
Égypte
Estonie
Djibouti
Gambie
Burundi
Éthiopie
Bhoutan
Barbuda
Arménie
Grenade
Comores
Indonésie
Cameroun
Cambodge
Antigua-et-
Bangladesh
Afghanistan
Azerbaïdjan
PAYS,
Côte d’Ivoire
Burkina Faso
Guinée-Bissau
ZONE OU
TERRITOIRE
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2013
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
76
4
57
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
0
96
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
1
24
0
1
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
88
99
80
- 100
87
- 100
85
65
64
63
40
76
96
90
93
- 100
69
- 100
-
-
-
-
-
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
MILIEU HOSPITALIER
78
5
57
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
10
36
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
90
64
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
1
50
0
2
0
4
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
78
70
96
83
49
63
29
72
61
23
36
93
91
89
51
- 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
Installations de lavage des mains
MILIEU NON HOSPITALIER
59
11
67
28
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
6
36
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
94
64
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
0
39
0
2
0
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
82
64
92
42
62
31
81
58
36
71
- 100
90
89
51
- 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
6
67
28
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
27
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
73
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2
62
2
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
70
75
- 100
68
71
61
65
89
97
92
90
- 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
30
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
102
Libye
Niger
Liban
Pérou
Népal
Kenya
Congo
Libéria
Koweït
Malawi
Nigéria
Lituanie
Namibie
Maldives
Ouganda
Paraguay
Mongolie
Myanmar
Nicaragua
Mauritanie
Papouasie-
République
Kirghizistan
Madagascar
PAYS,
Monténégro
Mozambique
ZONE OU
TERRITOIRE
Nouvelle-Guinée
démocratique du
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
HYGIÈNE
Population
(en milliers)
78 736
31 774
6 725
8 085
41 488
185 990
20 673
6 150
28 983
2 480
52 885
28 829
629
3 027
4 301
428
18 092
24 895
2 908
6 293
4 614
6 007
4 053
5 956
48 462
% en milieu urbain
43
78
61
13
23
49
16
58
19
48
30
35
66
68
52
39
17
36
67
80
50
88
100
36
26
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
ANNEXE 3.3 |
43
100
80
36
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
44
20
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
1
13
0
0
1
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
62
74
15
98
84
63
68
46
81
91
100
84
88
73
43
53
100
77
-
-
-
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
43
100
86
100
36
93
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
75
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
25
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
2
0
0
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
83
87
72
80
100
92
100
85
100
81
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
75
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
80
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
0
1
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
57
85
56
58
24
90
29
64
88
53
74
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Niger
Liban
Pérou
Népal
Kenya
Congo
Libéria
Koweït
Malawi
Nigéria
Lituanie
Namibie
Maldives
Ouganda
Paraguay
Mongolie
Myanmar
Nicaragua
Mauritanie
Papouasie-
République
Kirghizistan
Madagascar
PAYS,
Monténégro
Mozambique
ZONE OU
TERRITOIRE
Nouvelle-Guinée
démocratique du
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
100
62
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
0
1
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
89
86
77
86
70
86
- 100
- 100
90
94
45
74
80
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
MILIEU HOSPITALIER
0 100 100
71
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
99
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
1
1
0
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
61
75
99
72
59
66
24
43
75
90
28
76
60
43
55
76
-
-
-
-
-
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
Installations de lavage des mains
MILIEU NON HOSPITALIER
33
99 100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1
1
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
55
74
15
84
62
68
43
91
73
58
43
76
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
74
96
73
90
73
97
86
79
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
104
Togo
Nevis
Tchad
Serbie
Tunisie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Tchéquie
Sri Lanka
Zimbabwe
République
Saint-Marin
de Tanzanie
PAYS,
Sierra Leone
populaire lao
démocratique
Saint-Kitts-et-
ZONE OU
les Grenadines
Soudan du Sud
TERRITOIRE
République-Unie
Saint-Vincent-et-
Trinité-et-Tobago
Année
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
HYGIÈNE
Population
(en milliers)
16 150
16 591
11 403
1 328
7 606
10 611
14 453
20 798
12 231
14 318
7 396
8 820
15 412
110
33
51
11 918
55 572
6 758
% en milieu urbain
32
42
68
54
41
74
23
18
19
44
41
56
46
51
97
31
17
32
34
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
ANNEXE 3.3 |
58
100
100
100
35
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
32
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
10
0
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
81
80
46
84
91
100
78
91
77
58
85
100
93
100
100
92
66
79
-
NIVEAU NATIONAL
100
100
100
35
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
70
100
61
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
25
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
5
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
83
83
95
92
98
77
90
94
100
81
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
57
21
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
33
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
81
53
80
89
30
85
81
70
59
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Tchad
Serbie
Tunisie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Tchéquie
Sri Lanka
Zimbabwe
République
Saint-Marin
de Tanzanie
PAYS,
Sierra Leone
populaire lao
démocratique
Saint-Kitts-et-
ZONE OU
les Grenadines
Soudan du Sud
TERRITOIRE
République-Unie
Saint-Vincent-et-
Trinité-et-Tobago
Année
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
56
100
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
35
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
9
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
80
91
51
- 100
93
80
85
93
67
89
60
-
-
-
-
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
MILIEU HOSPITALIER
0 100 100
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
59
100
33
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
toilettes dotées d’eau et de savon)
Services limités d’hygiène
(points de prestation de soins ou toilettes non
32
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Pas de services d’hygiène
(points de prestation de soins et toilettes non
10
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
équipés d’installations pour l’hygiène des mains)
Points de prestation de soins équipés
46
81
61
89
90
78
90
76
56
85
93
96
70
65
89
-
-
-
de produits pour l’hygiène des mains
Installations de lavage des mains
MILIEU NON HOSPITALIER
0 100 100
33
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
53
100
24
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
35
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
80
46
85
92
82
91
52
83
92
- 100
95
58
78
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Services de base d’hygiène
(points de prestation de soins équipés
d’installations pour l’hygiène des mains et
100
57
61
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
31
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
84
83
99
71
97
95
86
85
96
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
à proximité des toilettes
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
(en milliers)
Population
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
Année
- = estimations non disponibles. s.o. = sans objet Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
MILIEU HOSPITALIER MILIEU NON HOSPITALIER SECTEUR PUBLIC SECTEUR PRIVÉ
(déchets triés, traités et éliminés en toute sécurité)
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
Année
Afghanistan 2013 - - - - - - - - - 83 - - - - 83 - - - - -
Andorre 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Antigua-et-
2010 - - - 67 - - - - 64 - - - - 56 - - - - 75 -
Barbuda
ANNEXES
Arménie 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Azerbaïdjan 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Bangladesh 2016 11 47 42 25 52 11 59 30 25 47 9 57 34 22 46 37 48 15 54 74
Bénin 2016 45 55 0 68 73 25 71 4 41 54 30 67 3 46 60 17 76 7 34 44 107
Bhoutan 2016 86 - - 96 86 - - - - - - - - - - - - - - -
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
(en milliers)
Population
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
Année
Koweït 2016 4 053 100 100 0 0 100 100 100 0 0 100 100 - - - - -
Lesotho 2015 2 135 27 47 33 20 80 57 - - - - - 46 36 19 81 52
Liban 2016 6 007 88 64 31 5 95 64 - - - - - - - - - -
108
Libéria 2016 4 614 50 67 - - 84 67 - - - - - - - - - -
Libye 2016 6 293 80 43 - - 46 43 - - - - - - - - - -
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
Année
Indonésie 2016 84 - - 90 92 58 - - 77 58 70 - - 83 70 39 - - 60 50
Kenya 2016 53 38 9 62 89 42 54 4 65 68 47 51 2 72 73 47 46 8 60 58
Kirghizistan 2016 72 - - 72 92 - - - - - - - - - - - - - - -
Kiribati 2016 50 0 50 50 50 - - - - - - - - - - - - - - -
ANNEXES
Koweït 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Lesotho 2015 64 14 21 79 86 45 35 20 80 53 - - - - - - - - - -
Liban 2016 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
109
Libéria 2016 59 - - 88 59 63 - - 88 63 - - - - - - - - - -
Libye 2016 50 - - 84 50 39 - - 39 42 - - - - - - - - - -
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
(en milliers)
Population
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
sécurité)
Année
République
démocratique 2016 6 758 34 33 - - 33 50 - - - - - - - - - -
populaire lao
République-Unie
2016 55 572 32 27 65 7 52 34 43 49 7 60 54 19 74 8 46 28
de Tanzanie
ANNEXES
Tchad
Tonga
Serbie
Tuvalu
Yémen
Tunisie
Zambie
Sénégal
Rwanda
Somalie
Vanuatu
Tchéquie
Sri Lanka
Viet Nam
Seychelles
Zimbabwe
Tadjikistan
République
Saint-Marin
de Tanzanie
PAYS,
Timor-Leste
Sierra Leone
populaire lao
démocratique
Saint-Kitts-et-
ZONE OU
Soudan du Sud
TERRITOIRE
République-Unie
Trinité-et-Tobago
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2010
2016
2016
2016
2016
2016
2012
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2011
2016
2016
Services de base de gestion des déchets
(déchets triés, traités et éliminés en toute sécurité)
64
57
7
0
100
13
40
88
38
34
33
100
67
49
18
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités de gestion des déchets
(déchets non triés ou traités et éliminés en toute
34
44
0
88
60
60
64
44
0
31
47
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Pas de services de gestion des déchets
(déchets non triés ni traités ni éliminés en toute
2
49
1
2
24
2
4
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Déchets triés
64
72
32
- 100
64
0 100
0 100
90
63
93
39
93
60
18
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Déchets traités
71
87
19
92
0
0 100 100
13
40
88
52
42
69
0 100 100
79
58
70
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base de gestion des déchets
(déchets triés, traités et éliminés en toute sécurité)
53
36
28
53
18
11
16
31
100
48
26
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités de gestion des déchets
(déchets non triés ou traités et éliminés en toute
47
70
76
57
84
55
0
49
66
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Pas de services de gestion des déchets
(déchets non triés ni traités ni éliminés en toute
0
60
2
6
32
0
14
3
7
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Déchets triés
71
86
91
72
76
39
64
48
50
41
90
52
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Déchets traités
MILIEU NON HOSPITALIER
53
67
63
18
29
53
38
24
31
39
0 100 100
60
39
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base de gestion des déchets
(déchets triés, traités et éliminés en toute sécurité)
51
46
14
30
57
23
12
15
31
100
49
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
49
35
68
74
54
85
56
0
50
74
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Pas de services de gestion des déchets
(déchets non triés ni traités ni éliminés en toute
0
51
2
4
34
0
13
1
7
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Déchets triés
68
87
36
88
74
73
47
44
48
40
94
50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Déchets traités
51
86
20
18
32
57
40
25
31
37
0 100 100
61
31
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
73
63
60
72
15
41
31
100
49
47
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
27
25
66
59
45
0
45
43
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Pas de services de gestion des déchets
(déchets non triés ni traités ni éliminés en toute
0
3
19
0
24
6
10
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sécurité)
Déchets triés
SECTEUR PRIVÉ
79
95
60
87
67
89
39
- 100
86
58
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Déchets traités
73
86
66
84
28
46
59
0 100 100
63
61
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
112
Inde
Chine
Libéria
Tunisie
Lituanie
Maldives
San Marino
Azerbaïdjan
PAYS,
Monténégro
ZONE OU
TERRITOIRE
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Population (en milliers)
11 403
33
629
428
2 908
4 614
1 324 171
1 403 500
9 725
% en milieu urbain NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT
68
97
66
39
67
50
33
57
55
Services de base de nettoyage de
l’environnement
ANNEXE 3.5 |
43
100
80
18
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage de l’environnement
(protocoles de nettoyage et/ou quelques membres
49
0
15
38
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
8
0
5
44
-
-
-
-
-
formé)
Protocoles de nettoyage
51
100
80
62
46
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
43
100
85
19
90
100
-
-
-
Services de base de nettoyage de
l’environnement
100
50
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage de l’environnement
(protocoles de nettoyage et/ou quelques membres
0
25
-
-
-
-
-
-
- du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
- = estimations non disponibles. s.o. = sans objet Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
0
25
-
-
-
-
-
-
-
formé)
MILIEU URBAIN
Protocoles de nettoyage
100
75
-
-
-
-
-
-
-
100
50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
44
-
-
-
-
-
-
-
-
formé)
MILIEU RURAL
Protocoles de nettoyage
62
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Estimations nationales sur le nettoyage de l’environnement
Inde
Chine
Libéria
Tunisie
Lituanie
Maldives
San Marino
Azerbaïdjan
PAYS,
Monténégro
ZONE OU
TERRITOIRE
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base de nettoyage de
l’environnement
100
73
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage de l’environnement
(protocoles de nettoyage et/ou quelques membres
0
8
-
-
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
19
-
-
-
-
-
-
formé)
Protocoles de nettoyage
- 100
74
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
0 100 100
89
92
-
-
-
-
-
-
Services de base de nettoyage de
l’environnement
43
100
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage de l’environnement
(protocoles de nettoyage et/ou quelques membres
49
0
-
-
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
8
-
-
-
-
-
-
-
formé)
Protocoles de nettoyage
51
98
46
-
-
-
-
-
Formation sur le nettoyage
MILIEU NON HOSPITALIER
43
0 100 100
90
-
-
-
-
-
-
Services de base de nettoyage de
l’environnement
43
100
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage de l’environnement
(protocoles de nettoyage et/ou quelques membres
49
0
-
-
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
8
-
-
-
-
-
-
-
formé)
Protocoles de nettoyage
51
46
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
43
0 100 100
-
-
-
-
-
-
-
du personnel formés)
Pas de services de nettoyage de l’environnement
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non
-
-
-
-
-
-
-
-
formé)
Protocoles de nettoyage
SECTEUR PRIVÉ
-
-
-
-
-
-
-
-
114
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Population (en milliers)
7 466 964
68 321
491 970
979 388
995 695
11 331
492 324
639 049
1 100 041
2 283 684
1 916 054
28 787
% en milieu urbain APPROVISIONNEMENT EN EAU
54
61
30
33
39
23
62
80
77
57
35
86
Services de base d’approvisionnement en eau
ANNEXE 4.1 |
74
65
45
55
51
70
87
-
-
-
-
-
Services limités d’approvisionnement en eau
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
14
23
36
22
23
24
3
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
12
11
18
22
26
6
5
10
10
-
-
-
Source d’eau améliorée
88
89
82
78
74
94
95
90
90
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
79
71
66
64
60
88
92
85
-
-
-
-
sur place
71
75
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- = estimations non disponibles. Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
Services limités d’approvisionnement en eau
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
22
8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
5
8
7
7
16
4
-
-
-
-
-
-
MILIEU URBAIN
95
92
93
93
84
96
-
-
-
-
-
-
sur l’approvisionnement en eau
92
85
89
86
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Estimations régionales et mondiales
42
43
49
-
-
-
-
-
-
-
-
-
35
32
23
-
-
-
-
-
-
-
-
-
15
23
25
29
11
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU RURAL
71
85
77
75
89
-
-
-
-
-
-
-
62
60
59
-
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et sur place)
79
79
76
92
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités d’approvisionnement en eau
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
15
14
16
3
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
4
6
6
7
8
1
5
-
-
-
-
-
Source d’eau améliorée
96
94
94
93
92
99
95
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
82
90
84
86
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et sur place)
85
66
51
54
55
71
82
87
-
-
-
-
Services limités d’approvisionnement en eau
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
4
22
30
25
19
24
12
3
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
11
12
18
21
25
5
6
10
7
-
-
-
Source d’eau améliorée
89
88
82
79
75
95
94
90
93
-
-
-
Approvisionnement en eau amélioré
MILIEU NON HOSPITALIER
78
70
64
63
64
88
89
85
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et sur place)
35
51
47
90
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités d’approvisionnement en eau
(améliorés, non disponibles et/ou non présents sur place)
46
26
24
0
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’approvisionnement en eau
(non amélioré ou aucune installation)
12
15
19
23
28
6
10
-
-
-
-
-
88
85
81
77
71
94
90
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
79
59
63
60
60
90
88
-
-
-
-
-
sur place
Services de base d’approvisionnement en eau
(améliorés, disponibles et sur place)
64
78
67
-
-
-
-
-
-
-
-
-
30
13
18
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
6
9
14
-
-
-
-
-
-
-
88
94
91
86
0 100
-
-
-
-
-
-
-
61
77
79
74
-
-
-
-
-
-
-
-
sur place
116
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Population (en milliers)
ASSAINISSEMENT
7 466 964
68 321
491 970
979 388
995 695
11 331
492 324
639 049
1 100 041
2 283 684
1 916 054
28 787
% en milieu urbain
54
61
30
33
39
23
62
80
77
57
35
86
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
ANNEXE 4.2 |
42
23
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
et adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
44
48
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
21
24
14
21
29
32
5
40
-
-
-
-
Améliorés
78
79
76
86
71
68
95
60
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
Améliorés et utilisables
78
70
68
78
63
83
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle ,
- = estimations non disponibles. Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
et adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
10
10
6
27
-
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU URBAIN
Améliorés
90
90
94
73
-
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
90
82
81
64
-
-
-
-
-
-
-
-
4
4
-
-
-
-
-
-
-
-
-
78
60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
24
23
19
36
31
-
-
-
-
-
-
-
MILIEU RURAL
Améliorés
76
77
81
64
69
-
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
66
70
56
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle ,
57
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
et adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
34
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
9
6
5
8
17
15
-
-
-
-
-
-
(aucune installation ou non améliorés)
Améliorés
91
94
95
92
83
85
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Améliorés et utilisables
88
90
88
84
74
85
-
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle ,
4
4
21
-
-
-
-
-
-
-
-
-
et adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
81
61
76
-
-
-
-
-
-
-
-
-
propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
20
26
15
22
35
33
3
5
35
-
-
-
(aucune installation ou non améliorés)
Améliorés
80
74
85
78
65
67
97
95
65
-
-
-
Améliorés et utilisables
MILIEU NON HOSPITALIER
80
65
79
72
57
84
83
-
-
-
-
-
Services de base d’assainissement
(améliorés, utilisables, réservés au personnel, non mixtes et
pourvus de dispositifs de gestion de l’hygiène menstruelle ,
42
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
et adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite)
Services limités d’assainissement
(améliorés, ne répondant pas à l’ensemble des critères
43
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- propres aux services de base)
Pas de services d’assainissement
15
37
16
17
24
3
21
-
-
-
-
-
Améliorés
85
63
84
83
76
97
79
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Améliorés et utilisables
76
56
81
63
71
83
-
-
-
-
-
-
62
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
32
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
25
36
18
13
55
-
-
-
-
-
-
Améliorés
SECTEUR PRIVÉ
93
75
64
82
87
45
-
-
-
-
-
-
Améliorés et utilisables
92
70
76
84
-
-
-
-
-
-
-
-
118
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
HYGIÈNE
Population (en milliers)
7 466 964
68 321
491 970
979 388
995 695
11 331
492 324
639 049
1 100 041
2 283 684
1 916 054
28 787
% en milieu urbain
54
61
30
33
39
23
62
80
77
57
35
86
Services de base d’hygiène
(installation avec eau et savon)
ANNEXE 4.3 |
36
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités d’hygiène
(installation avec eau, mais sans savon)
64
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’hygiène
(aucune installation ou absence d’eau)
16
2
6
0
0
42
-
-
-
-
-
-
Points de prestation de soins équipés
de produits pour l’hygiène des mains
57
80
68
98
66
69
45
-
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
sur l’hygiène
67
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’hygiène
(installation avec eau et savon)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- = estimations non disponibles. Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
Services limités d’hygiène
(installation avec eau, mais sans savon)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
79
74
78
85
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
57
57
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base d’hygiène
(installation avec eau et savon)
76
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités d’hygiène
(installation avec eau, mais sans savon)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’hygiène
(aucune installation ou absence d’eau)
1
1
0
24
-
-
-
-
-
-
-
-
Points de prestation de soins équipés
de produits pour l’hygiène des mains
90
78
85
83
84
95
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
78
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base d’hygiène
(installation avec eau et savon)
36
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services limités d’hygiène
(installation avec eau, mais sans savon)
64
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Pas de services d’hygiène
(aucune installation ou absence d’eau)
18
2
1
0
0
50
-
-
-
-
-
-
Points de prestation de soins équipés
de produits pour l’hygiène des mains
54
80
63
61
64
99
44
-
-
-
-
-
Installations de lavage des mains à
MILIEU NON HOSPITALIER
67
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Services de base d’hygiène
(installation avec eau et savon)
36
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
64
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
14
2
1
0
0
39
-
-
-
-
-
-
54
65
60
62
65
45
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
75
81
83
79
-
-
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PRIVÉ
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés et disponibles)
(améliorés et disponibles)
(améliorés et disponibles)
% en milieu urbain
RÉGION
Déchets traités
Déchets traités
Déchets traités
Déchets triés
Déchets triés
Déchets triés
déchets
déchets
déchets
déchets
déchets
déchets
déchets
déchets
déchets
Année
RÉGIONS ODD
Australie et
2016 28 787 86 - - - - - - - - - - - - - - -
Nouvelle-Zélande
Asie centrale et
2016 1 916 054 35 - - - - - - - - - - - - - - -
Asie du Sud
Asie de l’Est et
2016 2 283 684 57 - - - 82 - - - - - - - - - - -
Asie du Sud-Est
ANNEXES
Europe et
Amérique du 2016 1 100 041 77 - - - - - - - - - - - - - - -
Nord
Amérique latine
2016 639 049 80 - - - - - - - - - - - - - - -
120 et Caraïbes
Afrique du
Nord et Asie 2016 492 324 62 - - 11 - 39 - - - - - - - - - -
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Occidentale
Océanie 2016 11 331 23 10 - - 97 10 - - - - - - - - - -
Afrique
2016 995 695 39 40 49 11 65 47 47 45 8 72 55 35 51 14 70 42
Subsaharienne
AUTRES
REGROUPEMENTS
RÉGIONAUX
- = estimations non disponibles. Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base de gestion des
déchets
65
17
71
42
60
67
-
-
-
-
-
-
(améliorés et disponibles)
Services limités de gestion des
déchets
60
34
34
24
-
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés, non disponibles)
Pas de services de gestion des
déchets
23
24
6
11
8
-
-
-
-
-
-
-
(aucune installation ou non améliorés)
Déchets triés
75
38
78
59
76
72
-
-
-
-
-
-
MILIEU HOSPITALIER
Déchets traités
80
50
80
62
69
88
-
-
-
-
-
-
Services de base de gestion des
déchets
6
46
26
38
9
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés et disponibles)
Services limités de gestion des
déchets
71
52
50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés, non disponibles)
Pas de services de gestion des
déchets
23
21
12
13
-
-
-
-
-
-
-
-
(aucune installation ou non améliorés)
Déchets triés
60
45
69
48
68
98
88
81
-
-
-
-
Déchets traités
MILIEU NON HOSPITALIER
21
54
42
46
9
-
-
-
-
-
-
-
6
47
25
40
-
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés et disponibles)
Services limités de gestion des
déchets
73
53
51
-
-
-
-
-
-
-
-
-
20
21
10
11
-
-
-
-
-
-
-
-
Déchets triés
59
17
72
49
71
83
-
-
-
-
-
-
SECTEUR PUBLIC
Déchets traités
30
58
42
48
-
-
-
-
-
-
-
-
5
54
40
39
-
-
-
-
-
-
-
-
(améliorés et disponibles)
Services limités de gestion des
déchets
69
42
46
-
-
-
-
-
-
-
-
-
25
17
15
0
-
-
-
-
-
-
-
-
Déchets triés
SECTEUR PRIVÉ
15
64
56
55
-
-
-
-
-
-
-
-
Déchets traités
37
65
61
53
-
-
-
-
-
-
-
-
122
Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Population (en milliers)
7 466 964
68 321
491 970
979 388
995 695
11 331
492 324
639 049
1 100 041
2 283 684
1 916 054
28 787
% en milieu urbain NETTOYAGE DE L’ENVIRONNEMENT
54
61
30
33
39
23
62
80
77
57
35
86
Services de base de nettoyage
de l’environnement
ANNEXE 4.5 |
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage
de l’environnement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage ou quelques membres du personnel formés)
Pas de services de nettoyage
de l’environnement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non formé)
Protocoles de nettoyage
46
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
NIVEAU NATIONAL
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Services de base de nettoyage
de l’environnement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage et personnel formé)
- = estimations non disponibles. Pour accéder à des estimations non arrondies, consultez www.washdata.org.
Services limités de nettoyage
de l’environnement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(protocoles de nettoyage ou quelques membres du personnel formés)
Pas de services de nettoyage
de l’environnement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(pas de protocoles de nettoyage et personnel non formé)
MILIEU URBAIN
Protocoles de nettoyage
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
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de l’environnement
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Protocoles de nettoyage
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Nord
AUTRES
Pays en
Afrique
Océanie
MONDE
pavancés
Europe et
Afrique du
Petits États
RÉGIONAUX
Australie et
et Caraïbes
sans littoral
Asie du Sud
Occidentale
Nord et Asie
insulaires en
Amérique du
RÉGION
Subsaharienne
Asie centrale et
RÉGIONS ODD
développement
développement
Asie du Sud-Est
Amérique latine
REGROUPEMENTS
Nouvelle-Zélande
Année
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
2016
Services de base de nettoyage
de l’environnement
73
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(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage
de l’environnement
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(protocoles de nettoyage ou quelques membres du personnel formés)
Pas de services de nettoyage
de l’environnement
19
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(pas de protocoles de nettoyage et personnel non formé)
Protocoles de nettoyage
74
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MILIEU HOSPITALIER
92
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Services de base de nettoyage
de l’environnement
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(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage
de l’environnement
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(protocoles de nettoyage ou quelques membres du personnel formés)
Pas de services de nettoyage
de l’environnement
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(pas de protocoles de nettoyage et personnel non formé)
Protocoles de nettoyage
46
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Formation sur le nettoyage
MILIEU NON HOSPITALIER
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Services de base de nettoyage
de l’environnement
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(protocoles de nettoyage et personnel formé)
Services limités de nettoyage
de l’environnement
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(protocoles de nettoyage ou quelques membres du personnel formés)
Pas de services de nettoyage
de l’environnement
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- (pas de protocoles de nettoyage et personnel non formé)
Protocoles de nettoyage
46
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SECTEUR PUBLIC
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Protocoles de nettoyage
SECTEUR PRIVÉ
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MESURES PRATIQUES
WASH DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
www.who.int/water_sanitation_health/publications/wash-in-
health-care-facilities/en
ONU-Eau coordonne les efforts des entités des Nations Unies et des organisations internationales qui œuvrent à la résolution des
problèmes d’eau et d’assainissement. Ce faisant, ONU-Eau souhaite améliorer le soutien apporté aux États membres dans leurs efforts
d’application des accords internationaux sur l’eau et l’assainissement. Les publications d’ONU-Eau se basent sur l’expérience et
l’expertise des membres et partenaires d’ONU-Eau.
RAPPORTS D’ONU-EAU:
Rapport de synthèse 2018 sur l’objectif de développement durable 6 relatif à l’eau et à l’assainissement
Le rapport de synthèse 2018 sur l’ODD 6 relatif à l’eau et à l’assainissement a été publié en juin 2018, en vue du Forum politique de
haut niveau pour le développement durable, au cours duquel les États membres ont effectué un examen approfondi de l’ODD 6. En
présentant la position commune du système des Nations Unies, le rapport donne des orientations pour comprendre les progrès
mondiaux accomplis vers la réalisation de l’ODD 6 et ses interdépendances avec d’autres objectifs et cibles.
Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau
Publié par l’UNESCO au nom d’ONU-Eau, ce rapport annuel se présente comme la réponse cohérente et intégrée du système des
Nations Unies aux problématiques et aux nouveaux défis liés à l’eau douce. Le thème du rapport est aligné sur celui de la Journée
mondiale de l’eau (22 mars) et change chaque année.
• Update of UN-Water Policy Brief on Water and Climate Change (Mise à jour de la politique générale d’ONU-Eau concernant
l’eau et le changement climatique)
• UN-Water Policy Brief on the Water Conventions (Note de politique générale d’ONU-Eau sur les conventions relatives à l’eau)
• UN-Water Analytical Brief on Water Efficiency (Dossier d’analyse d’ONU-Eau sur l’économie d’eau)
www.unwater.org/publications
En 2016:
• 38 pays et trois des huit régions ODD disposaient de données suffisantes pour qu’on puisse estimer la
couverture des services de base d’approvisionnement en eau dans les établissements de santé.
• 74 % des établissements de santé disposaient de services de base d’approvisionnement en eau, c’est-
EAU POTABLE
à-dire que de l’eau était disponible sur place et qu’elle provenait d’une source améliorée.
• 12 % des établissements de santé à l’échelle mondiale n’étaient pourvus d’aucun service
d’approvisionnement en eau, c’est-à-dire qu’ils utilisaient de l’eau provenant d’une source améliorée
située à plus de 500 m hors site ou provenant d’une source non améliorée, ou qu’ils ne disposaient
d’aucune source d’approvisionnement en eau.
• 4 % des hôpitaux et 11 % des autres établissements de santé n’étaient dotés d’aucun service
d’approvisionnement en eau.
• 896 millions de personnes à l’échelle mondiale ne bénéficiaient d’aucun service d’approvisionnement
en eau dans leur établissement de santé.
En 2016:
• 18 pays et une seule région ODD disposaient de données suffisantes pour permettre d’estimer la
couverture des services de base d’assainissement dans les établissements de santé.
ASSAINISSEMENT
En 2016:
• 14 pays disposaient de suffisamment de données pour permettre d’estimer la couverture des services
de base d’hygiène des mains dans les établissements de santé, c’est-à-dire sur la disponibilité
d’installations pour l’hygiène des mains aux points de prestation de soins et dans les toilettes.
• À l’échelle mondiale, un établissement de santé sur six (16 %) n’était doté d’aucun service d’hygiène,
c’est-à-dire qu’il ne disposait d’aucune installation pour l’hygiène des mains aux points de prestation de
HYGIÈNE
soins et qu’il n’y avait pas d’eau et de savon dans les toilettes.
• Relativement peu de pays (16) possédaient des données sur la disponibilité des installations de
lavage des mains dans les toilettes, mais des données plus abondantes (concernant 55 pays) étaient
disponibles pour ce qui est des installations d’hygiène des mains aux points de prestation de soins.
• À l’échelle mondiale, 57 % des établissements de santé disposaient d’installations pour l’hygiène des
mains aux points de prestation de soins.
• En Afrique subsaharienne, 84 % des hôpitaux étaient dotés d’installations pour l’hygiène des mains au
point de prestation de soins, comparativement à 64 % des autres établissements de santé.
En 2016:
• 48 pays disposaient de suffisamment de données pour permettre d’estimer la couverture des services
de base de gestion des déchets dans les établissements de santé.
GESTION DES DÉCHETS
• 27 % des établissements de santé dans les pays les moins avancés étaient pourvus de services de base
de gestion des déchets.
• 40 % des établissements de santé en Afrique subsaharienne étaient dotés de services de base de
gestion des déchets.
• 60 % des établissements de santé à l’échelle mondiale étaient munis de systèmes de triage des déchets.
• En Afrique subsaharienne, 60 % des hôpitaux et 38 % des autres établissements de santé étaient
pourvus de services de base de gestion des déchets. Sept établissements de santé gouvernementaux
sur dix (71 %) et la moitié des établissements de santé non gouvernementaux (55 %) triaient les
déchets de manière sûre.
En 2016:
L’ENVIRONNEMENT
NETTOYAGE DE
• Seuls 4 pays disposaient de données suffisantes pour permettre d’estimer la couverture des services
de base de nettoyage de l’environnement dans les établissements de santé.
• Il n’y avait pas suffisamment de pays disposant d’estimations de base pour permettre de calculer la
couverture régionale ou mondiale des services de base de nettoyage de l’environnement.