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Renforcer

les systèmes de santé


De l’urgence à la confiance

25e édition
LES RENCONTRES FRANCOPHONES
Genève 21 mai 2023
RENFORCER LES SYSTÈMES DE SANTÉ :

LEEM
C
es Rencontres reflètent une volonté de
coopération qui doit servir d’exemple à
beaucoup. Ce qui nous lie ici, ce sont d’une
part la santé, d’autre part la francophonie. Nous
partageons une langue commune qui facilite la
communication, qui nous permet une compré-

hension fine des sujets de santé, par essence Nous partageons
très techniques et aux nombreuses nuances. Or, une langue qui facilite
la compréhension est le socle de la confiance,
devenue indispensable pour bâtir des relations
la communication et permet
solides entre tous les acteurs de nos systèmes une compréhension fine
de santé : scientifiques, société civile, autorités des sujets de santé,
sanitaires et bien entendu industriels.
Cette francophonie, on la sent vibrer. Je le dis ici à
très techniques et aux
Philippe LAMOUREUX mon ami Michel Sidibé. Nous étions très fiers que nombreuses nuances.
Directeur général les pays francophones soient leaders dans le sou- Or, la compréhension est
des Entreprises tien à la création de l’Agence africaine du médica-
du Médicament ment. Les trois dernières années de pandémie ont
le socle de la confiance...
éprouvé tous les systèmes de santé qui étaient déjà
malheureusement sous tension. Il a été nécessaire 
de réagir, de s’adapter très rapidement.
Les efforts fournis par l’ensemble des acteurs ont
été absolument colossaux, mais ils ne peuvent
pas devenir la norme et, à long terme, l’essouffle-
ment sera inévitable. Ce n’est pas dans l’urgence
que l’on construit l’avenir. Il faut tirer les leçons du futures pandémies. Ensuite, parce que partout
passé, anticiper le futur et opérer un réel renforce- dans le monde, nous avons vu des phénomènes
ment des systèmes de santé. C’est un défi global de remise en cause des mesures sanitaires prises
dont la réussite passe nécessairement par la prise par les gouvernements, voire de défiance à l’égard
en compte de nombreux aspects. des solutions vaccinales mises en œuvre pour lut-
Je pense bien évidemment à l’accès aux ser- ter contre le virus.
vices essentiels, et notamment aux soins de san- Ces phénomènes ont été amplifiés par des
té primaire bien entendu, mais également à la actions de désinformation rendues possibles
prévention, à l’accès aux traitements, à la lutte à grande échelle sur internet. J’ai été très mar-
contre les déserts médicaux, à la formation des qué par les propos de Pierre Dimba, le ministre
professionnels de santé, à l’ardent sujet de la cou- de la Santé de Côte d’Ivoire. Alors que le pays
verture maladie ou sanitaire universelle. Ce n’est s’apprêtait à jeter 500 000 doses qui arrivaient à
qu’avec une vision holistique que nous pourrons échéance, le gouvernement a mis en place un
faire efficacement face aux futures pandémies ou plan d’intensification de la vaccination avec une
à d’autres menaces sanitaires que nous n’avons communication touchant toutes les couches de
pas encore imaginées. La tâche est d’autant plus la population, impliquant artistes, influenceurs,
délicate qu’un contexte de défiance entre les dif- footballeurs... En deux mois, ces stocks ont été
férents acteurs de l’écosystème de la santé s’est utilisés. Cette expérience peut servir d’inspira-
Sur la photo, de gauche à droite : installé pendant la pandémie. tion. Cela montre aussi la vocation de ces jour-
Mamadou Pathé DIALLO, ministre de D’abord, il faut le dire, en raison d’une inégalité nées : mutualiser les expériences et souligner à
la Santé et de l’Hygiène publique de d’accès au traitement. Selon le tableau de bord quel point la confiance mutuelle entre acteurs est
Guinée • Khalid AÏT TALEB, ministre de mondial de l’équité vaccinale, établi par le pro- indispensable. Il faut se rendre à l’évidence : c’est
la Santé du Maroc • Dr Marie Khemesse
gramme des Nations unies pour le développement, un préalable non négociable au renforcement des
NGOM NDIAYE, ministre de la Santé du
Sénégal • Diéminatou SANGARÉ, ministre l’OMS et l’université d’Oxford, en septembre 2021 systèmes de santé.
de la Santé et du Développement social seuls 3 % des habitants des pays à faibles revenus Ces 25e Rencontres Leem-OIF, j’en suis convain-
du Mali • Dr Samuel Roger KAMBA avaient reçu au moins une dose de vaccin, contre cu, sont une étape très importante dans cette
MULANDA, ministre de la Santé de 60 % dans les pays à revenus élevés. Près d’un an et direction. 
République démocratique du Congo • demi plus tard, en février 2023,
Filomena GONÇALVES, ministre de
31 % de la population des pays à
la Santé du Cap Vert • Dr Abdelma-
djid ABDERAHIM MAHAMAT, ministre faibles revenus avaient été vac-
de la Santé Publique et de la Pré- cinés avec au moins une dose, là
vention du Tchad • Dr Jérôme où on comptait 73 % de la popu-
SALOMON, OMS • Dr Karim BENDHAOU, lation des pays à revenus élevés.
Merck KGaA • Philippe LAMOUREUX, Cela nous interpelle. En juillet
Leem • Maturin TCHOUMI, Roche • Michel
2022, dans sa déclaration de
SIDIBÉ, Agence africaine du médicament
• Dr Nora BERRA, ancienne Secrétaire Berlin, notre industrie — par
d’État en charge de la Santé, France • la voie de sa fédération inter-
Loub Yacout ZAÏDOU, ministre de la Santé nationale, l’IFPMA — a présen-
des Comores • Henri MONCEAU, OIF • té aux dirigeants mondiaux la
Pr Moustafa MIJIYAWA, ministre création d’une solution collabo-
de la Santé du Togo • Dr Ahmed
rative en faveur d’une meilleure
ROBLEH ABDILLEH, ministre de la
Santé de Djibouti • Benjamin Ignace équité dans le déploiement des
HOUNKPATIN, ministre de la Santé du vaccins, des traitements et des
Bénin (photo retouchée) diagnostics pour anticiper les

2
DE L’URGENCE À LA CONFIANCE

C OIF
’est un grand bonheur pour moi de participer la détermination et la volonté politique. Je les
à cette 25e édition des Rencontres Leem-OIF. rencontre, cette détermination et cette volonté
Ces Rencontres du Leem auxquelles le politique, avec constance, depuis dix ans que
président Abdou Diouf, Secrétaire général de je pratique ces cénacles ; ça ne suffit pas. Il faut
l’OIF, a souhaité, dans un geste visionnaire, s’as- des ressources financières, techniques, humaines
socier, sont en effet précurseures. Précurseures pour mettre en place ou consolider les infrastruc-
parce qu’associer au débat des parties qui tures, former, retenir les professionnels de san-
n’étaient pas considérées, il y a vingt-cinq ans, té, améliorer la qualité des soins, renforcer la
comme nécessairement toutes légitimes, était confiance dans les populations en leur garantis-
une manière de comprendre comment le monde sant l’accès aux prestations, aux médicaments et
changeait. Aujourd’hui, il est fondamental et c’est autres produits médicaux de qualité à des coûts
ce qui se passe de manière répétée dans cette raisonnables.
manifestation notamment, de nouer ce dialogue Il faut aussi de la créativité et choisir des che-
entre des parties prenantes diverses. mins innovants : créer aujourd’hui un système
C’est extrêmement important pour la qualité du de couverture santé universelle ne signifie pas Henri MONCEAU
débat. Beaucoup de hauts responsables nieront forcément emprunter le même chemin que pour Représentant
avec véhémence que des textes votés deux ans ceux élaborés après la Seconde Guerre mondiale. permanent de l’OIF
plus tard ont pu être inspirés dans des lieux Il est donc nécessaire de mettre en place des auprès des
comme celui-ci, mais je suis certain que c’est mesures innovantes, ambitieuses pour la mobi- Nations unies
comme cela que se fabrique la politique multi- lisation de toutes ces politiques et faire en sorte à Genève
latérale. que la santé publique demeure une priorité. L’OIF
Mes chaleureuses félicitations au Leem, à Phi- ne peut que soutenir l’appel de l’OMS qui invite
lippe Lamoureux en particulier pour ce travail les États à intensifier leurs efforts sur ce plan.
constant. La thématique 2023 cadre parfaite- C’est aussi la raison pour laquelle nous avons
ment avec les préoccupations actuelles mises vraiment besoin de moments comme ceux-ci qui
en exergue par la crise sanitaire, démontrant la permettent de croiser les expériences. Hier, nous
nécessité de renforcer ces systèmes de santé étions quelques-uns à avoir une conversation
publique et particulièrement des pays les plus avec Messieurs les ministres de la Santé du Togo
vulnérables. et de la RDC, qui nous expliquaient comment
C’est notamment pour contribuer à répondre à les expériences croisées du Maroc, de la Côte
cette urgence que l’OIF — dont je me plais à d’Ivoire leur sont extrêmement utiles pour déve-
rappeler qu’il s’agit d’une organisation africaine, lopper leurs politiques. Cette coopération Sud-
créée par trois chefs d’État africains en 1970 et
qui aujourd’hui encore comporte une grande
Sud et tripartite est au cœur du développement
des politiques de santé. Et l’OIF est fermement

majorité d’États africains en son sein, soit 31 sur résolue, comme elle le fait de manière continue
Des hauts
les 54 États et gouvernements — a signé avec depuis cinquante-deux ans, à œuvrer en faveur responsables
l’OMS en 2021 un accord de coopération, qui de cette coopération Sud-Sud. nieront que
lui permet d’apporter son soutien politique et L’OIF se félicite du soutien de l’OMS aux États,
diplomatique, notamment pour soutenir le ren- notamment dans le domaine du renforcement
des textes votés
forcement des systèmes de santé dans l’espace de leurs capacités de production à travers, par deux ans plus tard
francophone et rendre leur accès plus équitable. exemple, la mise en place des unités de fabrica- ont pu être
Les chefs d’État et de gouvernement réunis à tion de vaccins à ARN messager dans les pays
l’occasion du 18e Sommet de la Francophonie à en développement. C’est une opportunité pour
inspirés dans
Djerba en octobre 2021 ont, dans leur déclara- rendre les pays du Sud autonomes en production des lieux comme
tion finale, souhaité une action plus ferme de la de médicaments pour leurs populations. Nous celui-ci, mais je
communauté internationale en faveur de l’accès appelons à renforcer cette dynamique et nous
équitable aux services de santé et à la couverture invitons les États membres et les gouvernements
suis certain que
sanitaire universelle, objectif dont la concréti- qui le souhaitent à en tirer le meilleur parti. Nous c’est comme cela
sation est conditionnée par la mise en place de réitérons notre soutien au développement des que se fabrique
systèmes de santé résilients. activités de l’académie de l’OMS basée à Lyon et
Comment mettre en place de tels systèmes ? Il nous encourageons les pays francophones à sai-
la politique
y a bien entendu une condition première qui est sir l’opportunité de cette structure pour renforcer multilatérale.

les capacités de leurs profes-
sionnels de santé.
La question de la santé
publique revêt une importance
capitale pour la Francophonie.
Même si nos actions s’inscrivent
avant tout dans les domaines
de la sensibilisation et du plai-
doyer politique, nous comptons
bien continuer à jouer ce rôle
de catalyseur, de mobilisateur
aux côtés des acteurs majeurs,
l’OMS mais aussi le Leem, afin
de prendre part à cette œuvre
collective au service de l’hu-
main. 

3
LES ACTIONS DES GRANDES ORGANISATIONS

AGENCE AFRICAINE les compétences de nos professionnels de santé.


Des systèmes de surveillance épidémiologique

DU MÉDICAMENT robustes et coordonnés sont indispensables pour


détecter et réagir rapidement aux épidémies.
Cependant, en parallèle de la gestion des crises

Accélérer l’accès
urgentes, nous devons cultiver la confiance
envers nos systèmes de santé. La transparence

réduire la fragmentation
et la responsabilité sont vitales dans cette
démarche. Nous devons établir des politiques et
des pratiques garantissant la qualité et la sécurité
des soins.

L
Impliquer activement les citoyens dans le pro-
e Leem n’est plus simplement une plate- cessus décisionnel leur permet de jouer un rôle
forme de rencontres, le Leem est devenu actif dans la gestion de leur propre santé. De
une institution. Ce n’est pas tous les jours plus, il est essentiel de reconnaître que le ren-
qu’on a le privilège d’avoir une allocution du forcement des systèmes de santé ne peut être
président en exercice de l’Union africaine. Qu’il réalisé de manière isolée. Il doit être poursuivi
prenne du temps pour parler de la santé est une en harmonie avec les efforts mondiaux du déve-
démonstration très claire de son engagement, loppement durable.
mais aussi de sa volonté de marquer son passage Les considérations sanitaires doivent être inté-
à la tête de l’Union africaine de ce sceau, en met- grées à toutes les politiques, y compris celles
tant la santé au cœur de nos priorités. concernant l’environnement, les transports,
Philippe, je tiens à te remercier pour ton lea- l’éducation et le développement économique.
dership et je tiens à remercier bien sûr la Franco- En adoptant une approche holistique, nous
phonie, mon grand frère, mon tonton Diouf, qui posons les bases d’un système de santé résilient
a senti que c’était important de construire des et durable.
ponts et surtout pas de murs entre nous — et que La communication transparente et efficace est
ce qui nous permettrait d’avancer, ce seraient des essentielle pour gagner la confiance du public.
Michel SIDIBÉ liens qui nous renforcent. Des réglementations appropriées guident la
Envoyé spécial Le sujet que je souhaiterais aborder avec vous diffusion d’informations claires, cohérentes et
de l’Union africaine est d’une importance capitale. La transition, accessibles, ainsi que la collaboration et la coor-
pour l’Agence africaine de la réponse d’urgence à la construction de la
du médicament dination entre les acteurs de la santé.
confiance dans la gestion des crises sanitaires, L’investissement dans la recherche et l’innovation
est une question clé. est un autre aspect important de la réglementa-
La rencontre d’aujourd’hui est opportune, car les tion assurant l’efficacité, la sécurité et la qualité
leaders politiques, l’industrie, les chercheurs, les des nouvelles interventions médicales tels que les
patients et la société civile, bien sûr les gou- tests, les vaccins et les médicaments.
vernements réclament tous, sans exception, une À ce niveau, l’engagement de l’Afrique fut réel.

 réflexion profonde sur les défis d’équité et de


justice sociale en matière de santé.
Nous avons eu la chance d’avoir des leaders qui
ont très vite compris, qui ont anticipé, qui sont
Malgré Et bien sûr que la lutte contre cette pandémie venus ensemble et qui ont renforcé nos institu-
fut un exemple éclatant que sans équité et sans
une charge justice sociale, sans redistribution des oppor-
tions. Le Centre Africain de Contrôle des Mala-
dies (CDC Afrique) et d’autres structures ont
mondiale des tunités, lorsqu’elles existent au Nord et qu’elles travaillé avec le secteur privé, avec les autres
maladies de ne tiennent pas compte des chances au Sud, secteurs pour faire en sorte de mobiliser les res-
ce n’est certainement pas la direction à prendre
25 %, l’Afrique dans nos démarches de santé publique et de
sources, notamment les vaccins.
Mais ce qui fut le plus important, ces deux der-
contribue à partenariats. nières années, au niveau continental, a été la mise
moins de 2 % Cette transition est essentielle, car elle nous per- sur pied de l’Agence africaine du médicament.
met non seulement de répondre efficacement
des données aux crises actuelles et futures, mais aussi d’établir
Cette agence a été créée pour accélérer l’accès
à des produits médicaux de qualité pour la cou-
génomiques une solide confiance du public envers nos sys- verture santé universelle et la sécurité sanitaire,
utilisées pour tèmes de santé. pour limiter les produits médicaux de qualité
Ces systèmes doivent être préparés aux impacts
l’innovation sanitaires du changement climatique tels que les
inférieure et falsifiés — et surtout pour réduire
la fragmentation, afin de renforcer la capacité
médicale et vagues de chaleur, les événements météorolo- de négociation de l’Afrique sur le marché
à moins de 3 % giques extrêmes et les maladies liées aux vec- pharmaceutique mondial et de stimuler l’adop-
teurs. Cela implique des stratégies pour anticiper
des essais et répondre à ces défis, avec des alertes pré-
tion d’innovations pour la fabrication locale de
médicaments afin d’améliorer l’autosuffisance.
cliniques coces, des plans d’urgence et des infrastructures C’est une agence centrale, qui nous permettra
mondiaux. de santé résilientes. certainement de repenser l’africanisation de la
Pour atteindre cet objectif, nous devons agir recherche et du développement.
 simultanément sur deux fronts : gérer les crises
urgentes et renforcer la confiance du public. En
Elle nous permettra de combattre les faux médi-
caments, mais surtout de renforcer notre plai-
période d’urgence, nous devons investir dans la doyer, notre capacité de rentrer en relation avec
préparation et la réponse aux pandémies. Cela le reste du monde, avec une dynamique com-
implique de garantir la disponibilité d’équipe- plètement différente et un partenariat nouveau.
ments médicaux essentiels, de médicaments et L’Afrique a le potentiel, et j’y crois sincèrement,
de vaccins de qualité. Il est crucial, de renforcer de devenir une force majeure dans la recherche

4
INTERNATIONALES OMS
Dr Tedros ADHANOM GHEBREYESUS
grâce à sa population génétiquement diverse, Directeur général de l’Organisation
propice aux essais cliniques. mondiale de la Santé
Les génomes africains renferment des informa- Excellences, chers collègues et amis,
tions cruciales sur la santé humaine. Malheureu-
sement, les Africains sont sous-représentés dans Ce mois-ci, j’ai mis fin à deux urgences
la recherche génomique aujourd’hui, limitant ain- internationales de santé publique : celle
si notre compréhension des maladies génétiques de la COVID-19 et celle de la Mpox*.
qui touchent particulièrement les populations Cependant, ce n’est pas le moment de relâcher nos efforts. Le moment
africaines. est venu au contraire de renforcer les systèmes de santé pour se prémunir
Or, malgré une charge mondiale des maladies contre les chocs futurs. Les soins de santé primaires constituent la base la
de 25 %, l’Afrique contribue à moins de 2 % des plus efficace, la plus efficiente et la plus équitable pour renforcer
données génomiques utilisées pour l’innovation les systèmes de santé. 90 % des interventions sanitaires essentielles
médicale et moins de 3 % des essais cliniques peuvent être fournies via les soins de santé primaires et pourraient
mondiaux. Il est urgent de remédier à cette sauver environ 60 millions de vies d’ici à 2030.
sous-représentation. Les réunions ministérielles de haut niveau organisées cette année à
J’appelle les ministres présents, donc les gou- l’Assemblée générale des Nations unies sur la couverture sanitaire uni-
vernements africains et les institutions de verselle, sur la tuberculose ainsi que sur la prévention, la préparation
recherche, à placer la recherche génomique et la riposte aux pandémies sont des occasions cruciales de raviver
au cœur de leurs priorités politiques et scienti- l’engagement politique et économique en faveur du renforcement
fiques sur tout le continent, dans l’intérêt de nos des systèmes de santé et de consolider les liens de confiance entre
populations africaines, mais aussi dans l’intérêt les populations et leurs gouvernements. L’OMS appelle tous les pays
du monde entier. à investir davantage et à investir mieux, dans des services de santé
En reliant le passé, le présent et l’avenir, nous ren- fondés sur des données probantes, dans le cadre de plans nationaux
forçons notre capacité à répondre efficacement et de politiques de financement de la santé favorisant un accès équi-
aux crises, à favoriser la confiance du public et à table aux services et une meilleure protection financière. Dans tous les
améliorer la résilience de nos systèmes de santé. pays, une approche globale impliquant tous les acteurs est nécessaire
Engageons-nous ensemble dans ce parcours, pour revenir sur la bonne voie, mais je voudrais souligner le rôle clé
armés de connaissances, de compassion et d’un du secteur privé dans le développement et la production de produits
engagement envers la santé et le bien-être de de santé dans le monde entier.
tous, en privilégiant certainement, encore une À l’occasion du 75e anniversaire de l’OMS, réaffirmons la vision des
fois, l’équité et la justice sociale.  nations lors de la fondation de l’Organisation en 1948 : atteindre le
niveau de santé le plus élevé possible pour tous les peuples. 
*Monkey pox, en français variole du singe

UNION AFRICAINE des capacités des ressources


humaines de la santé contri-
bueront à redonner confiance
Son Excellence M. Azali ASSOUMANI aux formations sanitaires. En
mettant les moyens nécessaires,
Président de l’Union africaine
notamment en dotant nos
Président de l’Union des Comores
structures de santé, surtout les
La thématique de ces Rencontres revêt à mon sens un intérêt services des urgences, de pla-
majeur étant donné qu’elle contribuera à atteindre l’Objectif teaux techniques performants
de Développement Durable 3 (Santé et bien-être) et à la réus- et adaptés, le citoyen retrou-
site d’une bonne couverture sanitaire universelle que les États vera sa confiance envers le
membres de l’OMS se sont tous engagés à mettre en œuvre. personnel soignant.
Je remercie à cet effet l’OIF, l’Organisation internationale de la Aux Comores, le projet d’ouverture d’une faculté de méde-
Francophonie, et plus particulièrement sa Secrétaire générale cine et le chantier en cours de construction d’un CHU sauront
ma chère sœur, Madame Louise Mushikiwabo, pour la tenue de apporter les changements que nous souhaitons pour des soins
ces échanges qui, je l’espère, raffermiront la solidarité interna- sécurisés, accessibles et de qualité.
tionale dans le but de bâtir un meilleur système de santé pour Le mise en place dans les prochains mois de l’Assurance mala-
toutes les générations. die généralisée (AMG) va aussi aider la population à refaire
Mes remerciements vont également à l’endroit des Entreprises confiance à notre personnel de santé. Le Comorien, comme
du Médicament pour leur grande contribution dans la tenue tous les autres citoyens du monde, doit avoir accès à un bon
de cette importante réunion. diagnostic, une bonne prise en charge, des soins et des médi-
Le monde contemporain est frappé par une crise de confiance caments sûrs. C’est en ce sens qu’à l’instar des autres chefs
envers les systèmes de santé. Nous l’avons vécu dans l’Union d’État, j’ai toujours mis le secteur de la Santé au cœur de mes
des Comores lorsque nous devions faire face, comme le reste priorités.
du monde, à la crise sanitaire liée à la COVID-19. Tout ce que j’ai mentionné ici, concerne aussi les autres pays
La circulation de fausses informations et les rumeurs ont du continent africain, notamment ceux qui sont francophones.
détourné beaucoup de malades des centres hospitaliers et C’est pourquoi, en ma qualité de Président en exercice
réussi à porter atteinte à la confiance de la population envers de l’Union africaine, j’appelle l’Organisation internationale
le personnel de santé. de la Francophonie à soutenir les efforts du continent pour
Ce même personnel qui bénéficiait de la confiance des atteindre une meilleure couverture sanitaire universelle et à
citoyens avant la pandémie, était subitement discrédité par aider le système de santé à gagner la confiance du peuple.
la désinformation. Il nous revient donc à nous, dirigeants, Cette confiance retrouvée pourra diminuer les évacuations et
de recréer cette confiance entre les patients et le personnel l’immigration sanitaires dans un monde qui souffre déjà assez
médical pour éviter les erreurs du passé. du déplacement massif dû aux problèmes de sécurité et au
Ainsi, je suis convaincu que la formation et le renforcement changement climatique. 
5
RÉPONDRE À L’URGENCE :

SÉNÉGAL communication sur le risque en santé et, surtout,


il existe un engagement communautaire. Nous
nous efforçons de permettre aux communautés

Engagement de terrain et aux populations de s’approprier cette lutte : il


ne sert à rien d’avoir toutes ces technologies, des

multisectoriel
structures aux normes, des équipements, si les
populations elles-mêmes ne comprennent pas ce
qu’est le risque, ne s’approprient pas cette gestion
et multidisciplinaire et ne sont ni dans la prévention ni dans la promo-
tion de la santé.
Nous nous engageons donc au plus haut niveau
avec le président de la République, l’ensemble

L
a thématique de ces Rencontres est capi- des ministres, l’Assemblée nationale et toutes les
tale surtout que, bien que l’OMS ait déclaré institutions pour que vraiment, les populations
la fin de l’urgence de la pandémie, nous puissent comprendre.
continuons à avoir des cas de COVID-19, même C’est important également de revenir sur cette
s’ils sont maîtrisés et contrôlés, mais également vaccination contre la COVID-19 où, très tôt, l’État
d’autres zoonoses. du Sénégal sur fonds propres, a pu avoir des vac-
C’est vrai, nos systèmes de santé africains et parti- cins, ce n’était pas évident du tout. Il faut souligner
culièrement dans notre pays, le Sénégal, sont tou- ensuite l’apport progressif de tous les partenaires
jours en insuffisance d’infrastructures aux normes, techniques au développement : cette riposte a été
en manque d’équipements et de personnel. Mais multisectorielle, multidisciplinaire et c’est ce qui a
avec la pandémie, avec cette forte volonté poli- fait la force du Sénégal.
Dr Marie Khemesse
tique, avec en tête Son Excellence M. le président Mais en termes de défi, nous n’allons pas rester
NGOM NDIAYE Macky Sall et toutes les institutions, nous avons eu les bras croisés. Nous n’avons pas vaincu et, c’est
Ministre de la Santé très tôt, un plan de préparation. sûr et certain, tant qu’il y aura de la vie, il y aura
et de l’Action sociale Je parle sous le contrôle de notre ami et frère, d’autres développements de maladies.
du Sénégal Michel Sidibé qui, très tôt, dès février 2020, a Il faut aller vers un renforcement des systèmes.
convié le ministre de la Santé pour parler d’une C’est important en termes de structures. Cela
seule voix. Le Sénégal avait son plan de prépa- nous a coûté très cher, sur les fonds de l’État,
ration multisectoriel coordonné. Nous avons la d’aller vers des structures de référence — quelque
chance d’avoir un Comité national de gestion des chose comme cinq nouvelles structures hospita-
épidémies avec ses démembrements au niveau lières, le renforcement des structures existantes.
régional et départemental et, à la tête, l’adminis- Et la formation du personnel ? Est-ce que c’est un

 tration territoriale, les gouverneurs, les préfets,


les sous-préfets et tous les secteurs du gouver-
personnel qui va toujours être dans les soins ou
va-t-on aller davantage vers la promotion, vers
Nous avions nement. Avec Ebola, le Sénégal a créé le Centre la prévention ? Comment faire pour dire encore
des opérations d’urgence sanitaire, extrêmement davantage au personnel ?
des centres
important dans la coordination opérationnelle. Nous allons, et nous y sommes déjà, vers la
de traitement On y réfléchit aux procédures opérationnelles relance de l’industrie pharmaceutique, tant en
épidémique normalisées qui ont été diffusées, partagées et termes d’homologation des produits que sur
réajustées au fur et à mesure de la pandémie de toute la législation. Contre les faux médica-
mais, avec la
COVID-19. Ebola nous a également servi à passer ments, les médicaments falsifiés, nous avons
disparition à la gestion de la pandémie. En termes de coor- créé l’Agence de régulation pharmaceutique
des grandes dination, nous avons le renforcement de l’assu- pour contrôler davantage les médicaments et les
rance épidémiologique : nous surveillons plus ou produits de santé, et surtout les vaccins qui vont
endémies,
moins cinq zoonoses. Nous vivons l’apparition de arriver dans notre pays, mais qui seront également
ils ont été Crimée-Congo (fièvre hémorragique), que nous désormais fabriqués chez nous. Nous avons déjà
fermés. Nous maîtrisons grâce à ce système de laboratoires de des médicaments sur le plan local, mais il faut ren-
diagnostic. Nous avons également la chance, forcer la fabrication pour aller vers des standards
sommes en
même quand le monde entier était fermé, d’avoir sur le plan international.
train de les nos deux laboratoires agréés par l’OMS : l’Institut Notre frère Michel Sidibé l’a dit, la recherche, c’est
faire revivre et Pasteur de Dakar et l’IRESSEF. Nous sommes important : nous avons des chercheurs, mais l’ac-
aussi passés d’une structure de douze lits, à une cent n’est pas mis sur les essais cliniques. Nous
chaque région
centaine de lits dans le service des Maladies devons aller vers beaucoup d’essais cliniques
administrative infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, en Afrique, vers tout ce qui est génomique. Je
a le sien. la grande référence. Mais nous avons tenu à ren- rappelle également que nous avons à l’univer-
forcer les structures décentralisées. Du temps de sité Cheikh Anta Diop un centre de recherche
 la triple trypanosomiase humaine africaine, nous
avions des centres de traitement épidémique
en génomique. Nous invitons les Sénégalais et
tous les autres Africains quand ils viendront au
mais, avec la disparition de ces grandes endémies, Sénégal, à visiter ce centre, l’Institut Pasteur de
ces structures ont été fermées. Nous sommes en Dakar et l’IRESSEF. Ces centres agréés nous ont
train de les faire revivre. Et aujourd’hui, dans cha- permis, et permettent aux autres pays africains,
cune des 4 régions administratives du pays, nous d’aller vers la confirmation de nos prélèvements.
avons un centre de traitement épidémique. Les prélèvements se font dans les zones les plus
Comme partout dans le monde, nous avons eu reculées dans les postes de santé. Mais ce qui est
des rumeurs, très compliquées à juguler quand important, c’est d’avoir ces laboratoires qui vont
elles venaient du monde intellectuel, surtout du permettre vraiment la confirmation de la maladie
monde médical. Nous avons une Commission de en tant que telle. 

6
LES TÉMOIGNAGES DES MINISTRES

RÉPUBLIQUE moyens de le faire seul. Il aurait fallu faire inter-


venir le ministère de la Police pour les rechercher,

DÉMOCRATIQUE DU CONGO le ministère des Transports pour empêcher les


déplacements. Or tout ce monde-là n’était pas
autour de la table. On a donc créé un comité mul-

Volonté politique, la clé


tisectoriel mais malheureusement ad hoc, tran-
sitoire, et quand la COVID-19 est arrivée, on a
recommencé la même chose….
pour tout restructurer Pour répondre à cela, nous avons plus ou moins
obéi à ce que l’Union africaine recommande, que
tout pays dispose d’un Institut national de santé
publique. Parce que les structures ad hoc ne pré-

L
a RDC a connu énormément d’épidémies et parent pas, sont temporaires, ne surveillent pas,
ces épidémies se succèdent. Quand nous ce sont des réponses d’urgence, elles n’ont pas
sommes arrivés au pouvoir en 2019 avec le le temps de préparer la confiance. Dès que l’épi-
président, l’épidémie en cours était la dixième démie est passée, elles aussi vont passer. D’où la
épidémie d’Ebola : elle était très importante et nécessité de restructurer le système de santé en
touchait en même temps des zones où il y avait profondeur. C’est ce que nous avons commencé.
déjà des conflits. Et après Ebola, il y a eu bien Avant, j’étais conseiller spécial du président de la
sûr la COVID-19 et pendant que la COVID était République chargé de la mise en place de la cou-
là, Ebola est revenu. Bien entendu, la rougeole verture maladie, la couverture santé universelle.
était là, les autres épidémies récurrentes en RDC On a essayé de définir les choses simplement.
étaient toujours là. C’est la première chose que On a besoin de l’offre de soins, de la protection
Dr Samuel Roger
l’on remarque en RDC. financière, de la prévention, de la promotion de
KAMBA MULANDA La deuxième chose, c’est la taille du pays : l’équi- la santé, de la digitalisation, de la réglementation
Ministre valent de quatre fois et demie la France, de toute pharmaceutique, de la régulation. Y a-t-il moyen
de la Santé publique l’Europe occidentale, avec des infrastructures de canaliser tout au travers de ces chemins que
de la République quasi inexistantes, notamment les routes qui per- nous traçons ? C’est le principe de la couverture
démocratique
du Congo mettent d’acheminer, par exemple, le vaccin très universelle chez nous : rendre plus pragmatique
rapidement, c’est un gros problème. À côté de ça, ce qui était très désintégré.
le système de santé pose beaucoup de problèmes Aujourd’hui, notre Institut national de santé
parce que c’est un système qui est très désintégré. publique est chargé de préparer, mais aussi d’uti-
Et donc les réponses venues au niveau interna- liser ce qui se faisait avant. Nos relais commu-
tional sont devenues des réponses très verticales. nautaires n’ont pas beaucoup été utilisés pour la
On s’attaque à la tuberculose…. on s’attaque au COVID-19. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient basés
 VIH.… Et quand on s’attaque au paludisme, on
s’attaque à sa prise en charge médicamenteuse
sur le modèle suivant : prendre des médicaments,
aller les distribuer et parfois contacter les popu-
En 2018 on a mais pas à l’assainissement de l’environnement. lations. On doit maintenant tout structurer pour
dépensé plus Quand on s’attaque au VIH, on donne simplement que ça devienne un métier, celui des soins de
des antirétroviraux. Une maman atteinte par le santé primaire. Parce que ces gens sont au plus
de 1,2 milliard
VIH, reçoit des antirétroviraux mais, si elle fait une près de la population et permettent une surveil-
de dollars pour infection pulmonaire, elle n’a pas d’antibiotiques lance et une réaction très rapide. Pour Ebola en
Ebola. Mais parce qu’elle est trop pauvre pour en acheter. 2018, le premier cas a été noté au mois de mai,
On voit que le système est très fragmenté, très mais le premier diagnostic posé au mois d’août !
on n’a pas
verticalisé et du coup, dès qu’il y a un choc, le Pendant ces trois mois, la maladie a eu le temps
construit une système ne résiste pas. J’ai visité le Sénégal quand de se développer. Parce que la surveillance était
seule structure je préparais le plan de la couverture santé uni- faible. En revanche, le réseau des laboratoires était
verselle, j’ai visité le Kenya, j’ai visité beaucoup très fort : on peut faire du séquençage mais si les
qui soit restée.
d’autres pays africains pour voir comment ils font, échantillons n’arrivent pas, s’il n’y a pas la surveil-
Aujourd’hui, mais, chez nous, les infrastructures de base en lance, ça ne fonctionne pas. Il fallait vraiment tout
vous ne trouvez termes de santé ne permettent pas à chaque fois harmoniser.
de répondre aux urgences. Il faut pour cela une très grande volonté poli-
même pas une
Je reprends l’exemple d’Ebola en 2018 qui a été tique. Et le président de la République a montré
pancarte pour géré de manière habituelle, très désintégrée. On a depuis son arrivée qu’il était décidé à répondre
dire « Ici, il y dépensé plus de 1,2 milliard de dollars pour cette à ce problème. Dans son premier cabinet, il a
épidémie. Malheureusement, on n’a pas construit admis un conseiller spécial chargé de la cou-
avait Ebola ! »
une seule structure qui soit restée. Aujourd’hui, verture maladie universelle disant que les pro-


vous ne trouvez même pas une pancarte pour dire blèmes de santé allaient devenir de plus en plus
« Ici, il y avait Ebola ! » Chacun venait en disant : graves. Cette volonté politique s’est traduite
« Moi, je m’occupe du Rush, moi des médica- quand il était président de l’Union africaine, mais
ments, moi de ceci, moi de cela… » et c’étaient des aussi lors de l’Assemblée générale de l’ONU où
centaines et des centaines de millions de dollars l’on parlait de la couverture santé universelle :
qui ont laissé le système comme il était avant. à chaque fois, le président est revenu dessus.
On s’est aussi rendu compte que ce système ne Aujourd’hui, nous avons modifié la “loi Santé”
pouvait pas répondre à la crise même d’Ebola pour y intégrer la couverture santé universelle. Je
parce qu’elle était traitée de manière très secto- suis un jeune ministre, cela fait un mois et demi
rielle, dépendant du seul ministère de la Santé. que je suis là, et c’est pour en entamer justement
Contacter des malades, se déplacer pour les la mise en œuvre. Nous privilégions les paquets
retrouver, le ministère de la Santé n’avait pas les de soins, à commencer par la mère et l’enfant. 

7
SOINS DE SANTÉ PRIMAIRE :

LIBAN La première est qu’il n’est pas seulement commu-


nautaire, mais qu’il est très proche des popula-

S’en sortir par le haut tions, sur tous nos territoires. Et cela signifie que
l’accès aux soins, si difficile lorsque vous traversez
une crise financière et que vous subissez les prix
élevés de l’essence, devient moins un obstacle

M
on pays, le Liban, traverse une série de que si vous aviez un système fondé sur les soins
crises majeures. Cela a commencé avec tertiaires.
la crise syrienne et l’afflux d’un grand Le deuxième facteur important est le fait qu’avec
nombre de réfugiés, équivalent presque au tiers un système de santé primaire et un bon pro-
de notre population. Cela a été suivi par une gramme de sensibilisation communautaire, vous
grave crise financière avec une dévaluation de avez un haut niveau d’engagement avec la popu-
notre monnaie de plus de 90 %. Cela s’est pour- lation. Et cela signifie que le niveau de confiance
suivi avec la pandémie de COVID-19 — sans reste élevé. Maintenant, pour n’importe quel pays
oublier l’explosion dans le port de Beyrouth (la traversant une crise et dont le gouvernement
troisième plus grosse explosion non nucléaire de peine à remplir un certain nombre de ses devoirs
l’histoire) — mais aussi avec un impressionnant envers la population, la confiance devient centrale
exode d’infirmiers et de médecins, près de 30 % et peut très rapidement se perdre.
de nos effectifs de santé. Et tout cela a culminé Ce n’est pas notre cas et c’est pourquoi nous
en septembre dernier avec une épidémie de cho- avons eu une très faible hésitation vaccinale.
léra. Le premier cas a été diagnostiqué début sep- Et enfin aller vers un programme de soins de santé
tembre 2022, soit vingt-trois ans après le dernier primaire, qui dépend de listes de traitement et
Dr Firas ABIAD
cas de choléra connu au Liban. de soins préétablies, d’une liste des médicaments
Ministre Avec une telle surcharge du système de santé, le essentiels et de protocoles, signifie que les frais de
de la Santé publique problème était de savoir comment le Liban pouvait santé sont inférieurs à ceux d’un système basé sur
du Liban
riposter à une telle épidémie. les soins tertiaires : vous pouvez faire beaucoup
Rapidement, les cas ont commencé à se multiplier, plus avec moins.
mais le Liban a pu mettre en place une réponse, Le dernier élément d’un réseau de centres de san-
grâce à l’existence d’un solide programme de soins té primaires, comme au Liban — qui n’est ni pos-
de santé primaire, lancé après la crise syrienne. Le sédé ni administré de manière centrale, mais est
système de santé du Liban, comme dans nombre en fait une collaboration entre différentes parties
de pays, est principalement destiné aux soins ter- — est la facilité de coordination.
tiaires et aux médicaments coûteux et met peu Le succès du ministère de la Santé publique
l’accent sur la prévention et les soins primaires. dans le contrôle de l’épidémie de choléra dans
Cela a changé après la crise syrienne et l’interven- des conditions si difficiles indique une très bonne
 tion de beaucoup de nos partenaires internatio-
naux et du ministre de la Santé publique.
voie à suivre. Et une très bonne leçon à rappeler
lorsque nous abordons les systèmes de santé et
600 000 Progressivement, sur plusieurs années, nous avons leur renforcement en temps de crise.
doses déployées pu construire un programme qui englobe désor- Je voudrais souligner deux leçons apprises sur le
mais tout le pays avec plus de 280 centres de terrain pendant la période de COVID-19.
en moins de soins de santé primaire. Ce qui signifie que les La première, comment faire face aux pénuries de
trois semaines patients ont partout un très bon accès aux soins. ressources humaines que nous connaissons tous.
grâce à une La question était de savoir, quand l’épidémie de La COVID-19 nous a appris à être très flexibles et
choléra a commencé, si nous pouvions mettre en agiles dans l’utilisation des soins de santé, et à
campagne de place une bonne approche pour la surveillance et sortir de notre zone de confort dans l’attribution
porte-à-porte, le traitement et, plus important encore, pour le de rôles que les personnels de santé et d’urgence
allant jusqu’à déploiement des vaccins. peuvent jouer au sein des systèmes de santé.
Nous avons reçu des dons de vaccins depuis La deuxième leçon importante que la pandémie
nous inviter à des la France. Nous avons également travaillé avec nous a apprise est qu’il faut s’appuyer de plus en
mariages pour l’OMS et l’UNICEF. Le problème était : « Avons- plus sur la numérisation des outils de prestations
y vacciner tous nous la capacité de déployer 600 000 vaccins en de santé, que ce soit en créant des plateformes
une période de quatre à six semaines ? » très robustes qui servent de base pour la déli-
les convives ! Et Nous avons pu le faire.… en moins de trois semaines vrance des traitements et pour la surveillance des
plus un seul cas grâce à une campagne de porte-à-porte qui nous paramètres de santé — ou en utilisant la télésanté
de choléra. a permis d’atteindre toute la population ciblée. qui nous permet d’atteindre les zones les plus
Nous avons même dû avoir recours à des éloignées.

 démarches non conventionnelles — allant


notamment quelquefois jusqu’à nous inviter à
Tous ces facteurs ont été très déterminants. Dans
l’environnement mondialisé qui est le nôtre, il
des mariages ! Où, après avoir vacciné tous les n’est pas impensable que d’autres se retrouvent
convives, nous avons participé au “dabkeh” et à confrontés à ces crises. Une devise populaire au
la célébration de la cérémonie. Liban est « Il faut toujours savoir tirer profit d’une
Le résultat de cette activité de déploiement des crise », et nous voyons une opportunité dans cha-
vaccins a été que nous avons pu contrôler l’épi- cune d’entre elles. Ces opportunités, si elles sont
démie en cinq semaines — et, depuis novembre saisies de manière appropriée, avec le soutien des
2022, le Liban n’a pas enregistré un seul cas de partenaires et de la communauté internationale,
choléra. Toujours grâce à notre programme de ne rendront pas le chemin plus facile, mais certai-
santé primaire. Je vois trois contributions impor- nement plus praticable — alors que nous espérons
tantes de ce programme. de meilleurs lendemains. 

8
LES LEÇONS APPRISES DE LA CRISE

OMS
Solidarité mondiale
et soutenabilité Deuxième chose, et vous avez parlé, Madame
la ministre, Monsieur le ministre, de points très,
vers l’équité universelle très importants qui sont ces enjeux de frag-
mentation. Je pense que la réponse est de plus
en plus globale et collective. Par exemple, avec
la nouvelle approche, “Une seule santé”, avec
le fait qu’on s’est rendu compte tous ensemble
que quand on répond à une urgence, on laisse
de côté les autres patients qui ont besoin de

T
soins et qui ont été un peu les victimes de cette
out d’abord, je voudrais saluer évidemment pandémie aussi.
Philippe Lamoureux et Henri Monceau, Il y avait des maladies chroniques, il y avait des
puisque c’est un plaisir d’avoir une appro- soins à poursuivre. Comment est-ce qu’on fait
che francophone de la santé mondiale. Je pense pour gérer l’urgence et tout le reste en même
que c’est très important. Beaucoup a déjà été temps ?
dit par le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros, Par ailleurs, on a aussi des points très importants,
qui aborde cette phase avec, je trouve, beaucoup des points de progrès, sans aller dans les détails,
Dr Jérôme SALOMON d’énergie, beaucoup de positivité et beaucoup en virologie, en épidémiologie, dans les traite-
Sous-directeur d’humilité. Pourquoi beaucoup d’humilité ? Parce ments par anticorps monoclonaux, dans les trai-
général pour que vous avez noté que, ce mois-ci, on fêtait les tements par antiviraux, dans l’accès aux vaccins.
la couverture sanitaire 75 ans de l’OMS. Revenons un tout petit peu en Il y a eu des progrès considérables, sans parler
universelle et les arrière, ce sont les leçons tirées de la Seconde effectivement du séquençage ou des connais-
maladies transmissibles Guerre mondiale et de l’importance de construire
et non transmissibles, sances en génétique ou en immunologie.
Organisation mondiale tous ensemble une santé au niveau de la planète. Beaucoup de points positifs et c’est le message
de la Santé On commémore aujourd’hui aussi les 40 ans de la principal du Dr Tedros : il faut investir dans la
découverte du virus du sida ; c’était en mai 1983. santé. Surtout, ne laissons pas tomber la san-
Là encore, il y a eu beaucoup de chemin parcouru, té maintenant que la pandémie s’éloigne, parce
mais on n’est toujours pas arrivés au bout. que la santé n’est pas une dépense, la santé est
Aujourd’hui, on est une génération, comme le une source de progrès humain. C’est vraiment le
dit le Dr Tedros, et je pense que c’est très impor- message clé.
tant, on est une génération qui pourra dire d’une Il y a évidemment des points négatifs parce que
seule voix : « Nous avons connu la pandémie de je ne suis pas d’un optimisme béat. Les points
COVID-19.» Or, cela nous donne une immense négatifs sont ceux qui ont été abordés à la fois
 responsa bilité, celle de savoir quelles sont les
leçons à tirer de cette pandémie.
par Michel Sidibé et par le Dr Tedros, c’est-à-
dire les enjeux d’équité. Il faut vraiment que l’on
Surtout, Évidemment, il y a l’urgence et on y travaille. Il y ne laisse personne de côté. Les enjeux de solida-
ne laissons pas actuellement des travaux très importants de ren- rité mondiale, de soutenabilité et évidemment la
forcement du règlement sanitaire international et construction d’une couverture santé universelle,
tomber la santé de réflexion sur un nouvel accord de préparation, la construction de soins primaires de qualité et
maintenant que de prévention et de réponse aux pandémies. Mais en proximité qui ne laissent personne de côté.
la pandémie il faut être positif dans le sens où beaucoup a Les enjeux de stigmatisation et de discrimination
été fait, beaucoup a été appris au cours de cette sont absolument clés.
s’éloigne : la pandémie et je dirais qu’on n’a peut-être pas Pour l’OMS, toute la difficulté est que justement
santé n’est pas suffisamment fait attention à une autre urgence pour éviter le côté vertical, nous sommes très
une dépense, de santé publique de portée internationale très attentifs à l’approche pays et aux besoins des
récente, qui est celle de l’émergence et de la pays. C’est en se fondant sur les besoins des pays
mais une source diffusion du virus Mpox, à laquelle nous avons que l’on pourra construire une stratégie posi-
de progrès très vite réagi. Ce n’est pas fini, mais vous avez tive. C’est aussi l’approche globale. On voit bien
humain. noté que le Dr Tedros a levé l’urgence parce que qu’on a de plus en plus un enjeu de cohérence, de
la réaction communautaire a été extrêmement cohésion, et c’est évidemment de développer un
À condition positive et extrêmement rapide et que les popu- message mondial d’espoir. Tout ceci découle du
de ne laisser lations ont appris de l’autodiagnostic, de l’accès fait que la confiance ne se décrète pas et qu’elle
personne au traitement, de l’accès au vaccin. va se construire en proximité avec les enjeux clés
Les points très positifs, et je pense que vous ne aujourd’hui qu’on a bien décrits, qui est que les
de côté. me direz pas le contraire, c’est que nous avons populations font confiance à leurs pairs, à leurs
des professionnels de santé qui étaient au cœur

professionnels et à leurs centres de santé de
du sujet. On parle de systèmes, mais finalement, proximité.
ce sont les professionnels de santé qui ont toutes Évidemment, nous devons travailler avec les
les clés : la clé de la confiance, la clé de la proxi- réseaux sociaux, en sachant que les réseaux
mité, la clé de la formation, la clé de la créativité, sociaux sont aussi probablement une source
la clé de l’adaptation aux enjeux. J’adresse donc d’information fiable si cette source est utilisée
un immense hommage à l’ensemble de nos pro- par des professionnels de santé de qualité et en
fessionnels de santé à trevers le monde. passant des messages importants. 

9
DU MONDIAL AU LOCAL :

MERCK KGaA
L’Afrique Le troisième axe, c’est la fabrication locale. Pour

futur lieu géostratégique


la fabrication locale, j’ai un avis personnel qui n’est
pas toujours le même que celui des ministres de
la Santé, ni le même que celui peut-être de l’Or-
de la recherche clinique ganisation mondiale de la santé. Là, je respecte
tout le monde.
Je crois que l’Afrique devrait se lancer dans la
fabrication des principes actifs, parce que fabri-
quer un comprimé de paracétamol, c’est bien,

N
ous sommes en train d’essayer de com- mais vous allez importer la matière première.
prendre la confiance qui s’est établie et La chose que j’ai apprise en cas de pandémie,
aussi les transformations auxquelles on a c’est que la matière première ne circule plus et
assisté après cette pandémie dans les relations nous avons donc besoin de différentes sources
entre les différents acteurs de santé. On va en d’approvisionnement. Si vous avez la matière pre-
parler mais la deuxième chose à retenir est que mière, si vous détenez la fabrication de la matière
nous avons quand même 350 millions de fran- première qui n’est pas très compliquée, c’est de
cophones en Afrique. Or, la première source de la chimie fine, vous détenez un point stratégique
renforcement des soins de santé de base, c’est l’al- du système de santé de manière générale. Il faut
phabétisation médicale de la population et celle-ci s’y intéresser.
Dr Karim BENDHAOU
ne peut se faire qu’en langue française — à moins Je vais laisser quand même un sujet pour mon col-
Président d’aller parler toutes les langues tribales, ce qui me lègue Maturin Tchoumi, c’est celui de la recherche
du Directoire Afrique, semble un peu difficile. C’est vraiment un vecteur clinique. Cela fait quinze ans que, dans toutes mes
Merck KGaA pour nous, si nous ajoutons à cela la digitalisation, conférences, je dis : « Montez un comité d’éthique,
évoquée par le Dr Salomon, pour renforcer ce prenez un centre hospitalier, offrez vos services. »
système de soins de santé de base. L’industrie pharmaceutique dépense 70 milliards
Le secteur privé que je représente, pour lequel de dollars par an en recherche clinique. Le patri-
j’ai été très actif pendant des années (et je le suis moine génomique de l’Afrique est fantastique et
encore), a découvert les quatre ou cinq piliers qui il est en plus nécessaire pour le développement
 permettraient d’aider à renforcer les systèmes de
santé en Afrique.
de la recherche. Utilisez cet argent, les pays afri-
cains doivent appeler cet argent. Il y avait deux
Il y avait deux Le premier reste toujours le même : la formation, grands centres de recherche clinique dans le
grands centres quand elle est honnête, neutre, orientée vers le monde : c’était l’Ukraine et la Russie. Ils ne sont
patient. C’est une formation que le secteur privé pas en très bon état pour l’instant. Est-ce une
de recherche peut vraiment aider à améliorer. opportunité pour l’Afrique ? Oui, c’en est une.
clinique dans le La deuxième, c’est la transformation digitale. La Il faut que nous devenions, si vous m’autorisez
monde : c’était transformation digitale est quelque chose que l’expression, « sexy » pour l’industrie pharma-
nous, dans le secteur privé, avons beaucoup ceutique, parce qu’une fois que vous apprenez à
l’Ukraine et la maîtrisé et appris ces dernières années. On voit manipuler un anticorps monoclonal, une fois que
Russie. Ils ne très bien comment vont être les années de 2030 vous apprenez à réfléchir, une fois que vous com-
sont pas en très à 2050 : les patients vont être connectés, nous prenez le process de la découverte scientifique
avons beaucoup de nouvelles plateformes qui se et de la découverte d’une manière générale, vous
bon état pour créent. Il y a une créativité digitale en Afrique que devenez beaucoup plus autonomes et beaucoup
l’instant. l’on ne peut pas ignorer. Cette créativité digitale plus indépendants.
doit trouver des sources de financement ; elle ne Je crois qu’aujourd’hui, l’Afrique, mon continent
 les trouve pas. Pourtant, c’est du business, c’est
du business pur. Vous mettez de l’argent, vous
que j’adore, est vraiment pour nous une fenêtre
extraordinaire pour transformer très rapidement
le récupérez et vous récupérez des retours sur nos systèmes de santé et notre positionnement
investissement. sur le plan géostratégique. 

Une belle délégation sénégalaise encadre la ministre de la Santé et le Dr Oumy Kalsoum Justin VIARD, Ambassadeur de Haïti, Michel KATZ, Leem. Francis PONT, GEIP et Caroline ALLHEILY, Leem.
Ndiaye NDAO, DG de l’Agence de Réglementation pharmaceutique du Sénégal. À droite, président du Groupe des Ambassadeurs
Daouda DIOUF, Fondation Sanofi. francophones.
L’ENGAGEMENT DES INDUSTRIELS

ROCHE
Des recherches cliniques
équitables

J
e voudrais commencer par remercier le Leem
et l’OIF d’avoir créé ce forum de conversa-
tion. Pour moi, la confiance, comme l’a dit
Michel Sidibé, s’établira quand il y aura un sys-
tème équitable d’accès de soins pour tous —
comme vous l’avez aussi dit, Henri Monceau. Et
pour cela, il faut des solutions innovantes, des
solutions différentes. L’essence du secteur privé,
c’est donc de trouver des solutions différentes, de Philippe LAMOUREUX, Anne-Claire AMPROU, ambassadrice de France pour la Santé
faire les choses différemment. mondiale, Michel SIDIBÉ et Diéminatou SANGARÉ, ministre de la Santé du Mali.
La contribution du secteur privé pour renforcer
cette confiance dans la société au milieu commu-
nautaire, c’est de travailler en partenariat avec le
système pour amener une amélioration, un élargis-
Maturin TCHOUMI sement des soins et des prestations de santé.
Directeur Afrique, Un bel exemple est celui que j’ai rapporté du Maroc,
Roche Pharma qui est en train de réussir un modèle de couverture
international universelle de santé, ce que je n’avais pas réalisé
jusqu’à la semaine dernière.
Le Maroc va très bientôt offrir une couverture santé
à 34 millions de ses citoyens et l’accès est équitable
aujourd’hui. L’un des leviers clés de cette réussite
est la collaboration public-privé. Dans le domaine
de l’oncologie par exemple, aujourd’hui au Maroc,
on est passé de cinq cliniques d’oncologie il y a dix
ans à cinquante cliniques d’oncologie la semaine Un premier rang très attentif avec les ministres Loub Yacout ZAÏDOU des Comores,
 dernière. La plupart de ces cliniques sont gérées
par le privé.
Pr Moustafa MIJIYAWA du Togo, Khalid AÏT TALEB du Maroc, au côté d’Henri MONCEAU
et de Philippe LAMOUREUX.
Le Maroc va Monsieur le ministre, j’en parlais d’ailleurs au
bientôt offrir groupe Oncorad, qui est en conversation avec vous
aujourd’hui et qui va créer des ponts qui éviteront
la couverture que nos patients dans le futur aillent vers l’Inde,
santé à mais qu’ils restent en Afrique.
34 millions Pour revenir à mon point, l’élément de confiance
que j’ai découvert au Maroc est que le patient du
de ses citoyens secteur public va, dans le secteur privé, avoir des
et l’accès est soins d’oncologie à des prix du secteur public et
équitable une qualité du secteur privé.
Dans ce contexte, 34 millions de Marocains sont
aujourd’hui. satisfaits des soins qu’ils reçoivent de manière équi-
L’un des leviers table et durable. Pour moi, le secteur privé a un
clés de cette rôle à jouer et ce rôle est d’apporter sa capacité à
innover, sa capacité à proposer des solutions diffé-
réussite est la rentes pour renforcer la confiance.
Laurent GAINZA, Leem
Alexandre LARIDAN, Tulipe et le Dr Firas ABIAD, ministre de la Santé du Liban.
collaboration Je suis tout à fait d’accord avec Karim Bendhaou,
public-privé. notre industrie vit sur la recherche. La plupart de
nos industriels investissent près de 20 % à 25 %

 de leurs ressources dans la recherche. L’Afrique


a une opportunité unique de s’attacher, grâce à
notre industrie et à la fabrication locale, tout un
élément de recherche. Il faut voir notre contribu-
tion en termes de chaîne de valeur. La fabrication
n’en est qu’un maillon. Si l’Afrique de 2050 veut
devenir une Afrique gagnante, elle doit construire
des systèmes de recherche et développement qui
informeront la fabrication locale. Dans ce sens,
Michel Sidibé, nous reconnaissons qu’à ce jour,
il faut des recherches cliniques équitables. Nous
sommes ouverts, comme tu l’as dit, au recrutement
de patients africains au-delà de ce à quoi la Russie Thomas CUENI, IFPMA et Philippe LAMOUREUX.
et l’Ukraine ont contribué récemment. 
11
TOUR DE TABLE

De gauche à droite : Isabelle KUMAR (modératrice), Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE (Sénégal), Dr Samuel Roger KAMBA MULANDA (RDC), Dr Jérôme SALOMON (OMS), Dr Karim BENDHAOU (Merck KGaA), Maturin TCHOUMI (Roche).

LA CONFIANCE EN QUESTION les populations au niveau même des


centres de responsabilité.
Il faudrait déjà que ces populations
CROIRE LES PERSONNELS DE SANTÉ Au-delà de cette confiance, nous croient les personnels de santé, croient
Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE sommes soulagés parce que nous nous aux avis techniques pour aller vers
sommes rendu compte que nous avons cette confiance et la relance des soins
C’est vrai qu’il faut toujours vivre renforcé l’existant. Nous avions déjà un de santé primaire. La COVID-19 nous a
dans cette confiance, mais certes pas plan de préparation, mais nous avons trouvés au Sénégal en pleine relance
la confiance absolue. Entre la peur mis en place des plans d’action, dans des soins de santé primaire pour aller
concernant la COVID-19 et les cas de le continuum. Pendant la COVID-19, par vers la couverture santé universelle,
Crimée-Congo (fièvre hémorragique), endroits, il y avait rupture des soins. comme l’a si bien dit mon collègue de
on ne fait pas face au même scénario. Les associations de malades tels que la RDC. Il faudrait aller vers l’équité,
Aujourd’hui, un enterrement va être les diabétiques, les insuffisants rénaux, vers la justice en termes de soins. Conti-
digne et sécurisé, mais avec moins de les hypertendus, n’avaient plus accès nuer l’offre de soins, mais également
peur. On n’est plus en train de s’habiller aux services de soins. Nous avons eu parler davantage aux populations pour
comme des cosmonautes qui vont aller à réajuster nos procédures opératoires qu’elles comprennent qu’il y aura tou-
sur la Lune. Nous avons appris. Nous normalisées si bien qu’il n’y a plus de rup- jours des épidémies. Et, au-delà, les
avons vu qu’on pouvait gérer toutes ture de soins. Ce qui est à l’avantage des événements extrêmes. Nous avons de
ces maladies transmissibles en mettant populations : aujourd’hui, au Sénégal, fortes chaleurs aujourd’hui dans nos
cette peur de côté. nous mettons les communautés et régions, nous avons des inondations

ACCOUCHEMENT EN RDC : LE PAQUET DE SOINS MÈRE-ENFANT


“ Voici un chiffre qui explique nos choix : en RDC, 80 % les politiques publiques sont dans le public, les politiques
de nos futures mamans, pour accoucher, se déplacent privées sont dans le privé. Je pense qu’on doit aller
vers un centre de santé. Pratiquement toutes, même dans vers l’association public-privé, notamment dans
les milieux ruraux. Mais la RDC a le chiffre de mortalité l’investissement, pour sortir de la notion que la santé
mère-enfant le plus élevé. C’est même le pire pays est une dépense, il faut vraiment aller vers la notion
du pire continent, alors que les mamans font un effort. que la santé est un investissement.
Pourquoi ? Parce que l’offre de soins, les conditions Si on sort de là, qu’on améliore l’offre de soins, nos
sont telles que finalement, elles vont se retrouver dans mamans qui font déjà l’effort de faire confiance, mais
un endroit où elles risquent de perdre la vie. Pour cela, qui trouvent la mort parce que le système ne répond pas,
le choix que nous avons fait est de diminuer, d’attaquer feront encore plus confiance.
d’abord le déterminant. Dans tout ce que l’on peut faire Nous commençons par ce déterminant-là qui est
comme politiques, il faut que l’on choisisse les déterminants l’hypermortalité de la mère et de l’enfant, surtout que
que l’on veut modifier. Nous, par exemple, on veut nous savons que les 1 000 premiers jours de la vie sont
commencer par l’hyper-mortalité de la mère et de l’enfant. déterminants pour le développement des adultes, parce
Pourquoi ? Parce que les réponses sont souvent très simples. que nous savons que les enfants qui ont été dans
Parmi les premières causes de mortalité de la mère la malnutrition dans les 1 000 premiers jours de leur vie,
pendant l’accouchement, on retrouve l’hémorragie que malheureusement, seront des adultes qui auront des
l’on peut arrêter avec certains médicaments, l’hypertension capacités de décision très réduites, parfois avec une
que l’on peut arrêter avec certains médicaments, les réduction organique du cerveau jusqu’à 30 %.
infections que l’on peut arrêter avec certains médicaments. Il est très important pour nous d’intervenir à ce niveau-là,
Donc cela peut aller très vite. L’idée est de dire « OK, aussi bien dans l’urgence, pour éviter la mortalité, que
nous avons une vision globale, mais nous devons attaquer dans la préparation de l’avenir pour éviter de mauvais
les choses par rapport à des déterminants précis. » développements chez des personnes qui ne sont pas
Pour améliorer l’offre de soins, et c’est là où je pense capables à l’âge adulte de résoudre leurs problèmes ”.
que nous devons sortir de nos pensées, qui étaient que Dr Samuel Roger KAMBA MULANDA

12
qui peuvent avoir des impacts négatifs
au niveau des populations, mais égale-
ment perturber le système de santé. Il
PROPOSITIONS
faut aller vers beaucoup plus de prépa-
ration, plus de contingence et plus d’ex- BIEN ÉDUQUER, MIEUX INFORMER avons deux autres acteurs clés : les
plications envers nos communautés.  Dr Jérôme SALOMON médias et la population. Il faut parler
sur les réseaux sociaux directement à sa
LES RÉSEAUX DE LA DÉFIANCE Il y a un enjeu considérable pour les population. Les pays qui ont le mieux
Dr Samuel Roger KAMBA MULANDA prochaines années, c’est le partage en réussi dans certaines actions de santé
temps réel de l’information au niveau publique très structurées sont ceux qui
Je vais vous donner la mesure de la mondial. C’est ce que l’on a vu avec ont mis en place ce dialogue direct pour
défiance en RDC, le pays où la vacci- cette pandémie, avec une production expliquer la situation, les solutions. Et là,
nation COVID a été la plus faible en de connaissances et la capacité de les on obtient petit à petit de la confiance.
Afrique et donc au monde. Quand on partager de façon extrêmement rapide. Et donc du résultat. 
regardait en détail cette défiance, on la Le projet porté par l’OMS avec son aca-
voyait beaucoup plus importante dans démie, et je cite son Directeur géné- 12 MILLIONS DE RECRUTEMENTS
les villes que dans le milieu rural… dans ral, c’est de donner accès au plus haut Dr Karim BENDHAOU
un pays où toutes les mamans vaccinent niveau de formation possible à l’en-
les enfants, où tout le monde se vaccine semble des professionnels et cadres de Je pense que tout le monde ici est tout
sans problème ! santé qui pourront avoir accès à cette à fait aligné. Ce qui est intéressant est
Mais quand la COVID est arrivée, la formation de façon gratuite, où qu’ils que pour réaliser l’objectif du Dr Salo-
défiance par rapport au vaccin a été si soient sur la planète. Je pense que c’est mon, il va falloir que l’on travaille tous
importante que nous avons renvoyé des un progrès considérable que ce même main dans la main. Pour atteindre les
vaccins. niveau de partage d’informations de objectifs de la couverture de santé
J’étais le responsable de la force d’inter- très haut niveau. universelle de 2030, il nous faut 12 mil-
vention contre le coronavirus au niveau On a parlé de confiance et du rôle clé lions de travailleurs de santé en Afrique.
de la présidence. Nous avons renvoyé des professionnels de santé. J’ajouterai Nous sommes en 2023, il reste sept
les vaccins : les gens n’en voulaient pas. le rôle clé des populations : plus elles ans et si on n’a pas ces 12 millions-là,
Pourquoi ? Parce que premièrement, sont informées, plus elles sont édu- ce sera réellement difficile d’atteindre
la relation avec les communautés était quées, plus elles comprennent. Il ne faut ces objectifs. Plus que des ressources
très faible. La seule communication était surtout pas penser que l’on va garder financières, les ressources humaines
une communication d’en haut, pertur- cela dans des cercles de scientifiques. comptent. Sur ce sujet-là, il n’y a aucun
bée par les réseaux sociaux, plus acces- D’abord, les populations sont absolu- conflit d’intérêts possible. 
sibles en ville, chez nous. Quand l’école ment passionnées par la science. Il y a
de santé publique a fait une analyse au vraiment un enjeu de partage majeur. IMPLIQUER LE SECTEUR PRIVÉ
niveau territorial, on s’est rendu compte Je crois que plus vous êtes rigoureux Maturin TCHOUMI
que l’acceptation de la vaccination était scientifiquement, que vous expliquez
plus importante dans le milieu rural. les choses, en particulier sur les don- Si c’est réalisable ou pas ? Je ne sais
Pour que la confiance se rétablisse chez nées - on a aussi une explosion des don- pas si je peux vous donner une réponse
nous, il faut deux choses. nées, ce n’est pas très français, mais on précise, mais je pense que certaines
La première : il faut que le système de parle de big data ou d’open data - on solutions ont été discutées aujourd’hui,
soins de santé primaire, c’est-à-dire a maintenant des données massives tel le ministre de la RDC qui a parlé de
l’accès aux communautés par les soins partagées en temps réel. Les organisa- l’approche verticale par opposition à
continus, soit le meilleur moyen de tions comme l’OMS font de plus en plus une approche globale. Sur les 12 mil-
transmission des décisions d’en haut. d’investissements dans l’accès à de très lions de professionnels de santé dont
La deuxième chose, c’est qu’il faut que grandes quantités de données. on aura besoin en plus, on tend souvent
l’on voie que la prise en charge est Quant à l’écosystème mis en place dans à oublier les relais des leaders commu-
sérieuse. ce contexte... on a parlé de la virolo- nautaires. Dans les pays où on trouve
Nous avons eu beaucoup de problèmes gie, de la modélisation mathématique. une bonne prise en charge du cancer
de manque d’oxygène, de gens qui se J’ajouterai évidemment les sciences en Afrique, aujourd’hui, les relais com-
promenaient dans les premiers jours, sociales et humaines. Il faut aussi inves- munautaires ont un rôle prépondérant
dans les premières semaines, avec des tir considérablement dans l’étude des pour démystifier la maladie. Les sage-
cadavres dans les voitures, parce que réactions et des comportements. femmes, les infirmières y deviennent
les hôpitaux avaient peur. Pourquoi la défiance ? Il ne faut pas des « oncologues ». La route vers les 12
Les hôpitaux eux-mêmes ne savaient la combattre en disant « Ils n’ont rien millions passe par une approche com-
pas trop ce qu’il se passait, parce que compris ! » Pourquoi les gens réa- munautaire, par le transfert des res-
nous savions la contagiosité d’Ebola : gissent-ils comme cela ? Partager des ponsabilités du médecin généraliste
après, on s’est rendu compte que c’était données et avoir de la pédagogie de vers l’infirmière et du renforcement
une maladie respiratoire, ce n’était pas terrain est probablement ce qui marche des aides-soignants pour prendre en
du tout la même chose. le mieux. On a une évolution très forte charge des éléments qui, à mon avis,
Étant donné que le système de santé depuis quelques années. Pendant des ne requièrent pas nécessairement un
lui-même avait du mal à avoir confiance, décennies, les scientifiques ont parlé médecin.
il était difficile de transmettre la aux politiques. Aujourd’hui, ce face-à- Le Dr Salomon a ajouté la télémédecine.
confiance dans la population.  face est devenu un carré puisque nous C’est pour moi l’opportunité unique à

13
moyen terme de faire face au défi des 12
millions en Afrique. Nous, secteur privé,
sommes préparés à contribuer, au-delà
Leurs impressions
de la manière dont nous sommes per-
çus aujourd’hui. Nous ne sommes pas
que des fournisseurs de médicaments
d’après-Rencontre
et de diagnostics.
Nous sommes à la table pour discuter
avec vous du circuit du patient, quels Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE Je vais terminer par l’appropriation de
sont les problèmes qui peuvent être Ministre de la Santé du Sénégal toutes les stratégies des expériences
réglés et comment y contribuer.  que nous menons avec les populations.
Nous remercions vivement les orga- Dans notre pays, nous avons la chance
ÉCOUTER NOS POPULATIONS nisateurs, le Leem, pour cette thé- d’avoir une approche communautaire
Dr Marie Khémesse NGOM NDIAYE matique extrêmement importante, au extrêmement importante et également
moment où nous vivons toujours la l’initiative “Une seule santé”, avec tous
Nous sommes en plein dans la digi- COVID-19 mais également tous les évé- les secteurs de gouvernement.
talisation. Aujourd’hui nous avons un nements majeurs de santé publique. Mais le plus grand défi, c’est de mettre
ministère qui s’occupe du numérique. Au Sénégal, nous continuons à nous davantage les populations au cœur de
Il y a les outils, il y a les stratégies. La mobiliser pour contrôler davantage toutes nos stratégies pour une bonne
COVID-19, avec son message « Restez les zoonoses et les autres maladies qui appropriation et une bonne compré-
chez vous », a contribué à l’essor de peuvent créer des dégâts certes sur le hension.
cette digitalisation dont on a pu amé- plan sanitaire ou au niveau des popu- Et c’est cela qui, en fait, va réellement
liorer toutes ses dimensions — nous lations, mais qui peuvent également créer la confiance !
avons développé la télémédecine. Mais faire basculer l’économie et le social
au-delà de ce renforcement de l’offre comme on l’a vu avec la COVID-19. Dr Samuel Roger KAMBA MULANDA
(on n’aurait jamais pensé avoir chez C’est pourquoi nous sommes toujours Ministre de la Santé de République
nous une autonomisation de l’oxygène, dans le renforcement du système de démocratique du Congo
ce qui a pu sauver beaucoup de vies), il santé avec les infrastructures, les équi-
faut aller vers l’intégration. pements aux normes, une formation Ce qui m’a frappé tout d’abord, c’est
C’est dans le cadre de partenariats soutenue des personnels, le renforce- le niveau très élevé des intervenants.
public-privé que l’on arrivera à mener ment de la digitalisation et surtout l’in- Deuxièmement, la coordination des
beaucoup de projets. Il faut cette appro- tégration de partenariats public-privé. idées, maintenant, vers tout ce qui est
priation de toutes les forces, de toutes C’est ce qui nous a permis d’aller beau- globalité, tout ce qui est digital, tout ce
les stratégies par la communauté. Ce coup plus vers la digitalisation et l’au- qui est alliance privé-public, tout ce qui
qui est important est surtout de créer tonomisation des structures de santé. est soins de santé primaire, tout ce qui
des ponts. Ce partage d’expériences, Mais surtout, nous allons travailler est revenir à la santé comme moteur
de connaissances, va très vite avec les davantage pour réduire au maximum même du développement.
réseaux sociaux et cela constitue une les allocations de santé, qui coûtent Ce sont vraiment des impressions très
opportunité. extrêmement cher à l’État, et nous avons positives.
Au niveau de l’Afrique, il faut que ces l’expertise au niveau du privé, mais
ponts soient davantage construits, également au niveau des universités. Maturin TCHOUMI
qu’on y croie et qu’on puisse réduire La force du Sénégal également, c’est Directeur Afrique
au maximum les évacuations sani- d’avoir ces grands laboratoires que de Roche — Pharma international
taires, la COVID l’a montré. Nous pou- j’ai cités et qui nous ont permis des
vons gagner encore beaucoup plus la diagnostics précoces. À chaud, la première chose qui me
confiance de nos populations si l’on vient à l’esprit, c’est de voir tous ces
réduit au maximum les hésitations ; et ministres de la Santé qui participent à
il y en a eu beaucoup dans le monde un événement comme celui-là et qui
intellectuel à un certain moment. Même Les acteurs prennent la parole pour partager leurs
la plus grande organisation sanitaire au communautaires défis de manière pratique.
plan mondial, l’OMS, a eu beaucoup de Je pense que le ministre de la RDC a mis
problèmes à nous faire croire à la réalité ont pris le relais : les le doigt sur un point qui cadre très bien
de la situation. marraines de quartier, avec l’approche que nous, entreprises
Les populations ont leur mot à dire et, du médicament, souhaitons, de l’ap-
dans beaucoup de stratégies, peuvent
les ”bajenu gox“ proche verticale à l’approche intégrée.
nous orienter. Nous croyons au Sénégal, ont assuré la prise À partir du moment où l’on ne verra
à l’action communautaire : les acteurs plus la santé d’une manière verticale
communautaires ont pris le relais,
en charge à domicile mais plutôt systémique, je crois que
notamment les marraines de quartier, au moment où nos l’on avancera sur les problématiques
les ”bajenu gox“, et la prise en charge d’accès aux soins en Afrique beau-
à domicile, au moment où nos struc-
structures officielles coup plus rapidement qu’on ne le fait
tures officielles étaient débordées, leur étaient débordées... aujourd’hui.
apport est indéniable. 

14
ÉCHANGES AVEC LA SALLE :
LES MINISTRES TÉMOIGNENT
Mamadou Pathé DIALLO
Ministre de la Santé
En trente ans, aucun
et de l’Hygiène publique gouvernement ne s’était
de Guinée
La Guinée est un pays où la
attaqué à ce fléau des faux
confiance est devenue, d’une médicaments : en Guinée nous
certaine façon, comme on
dit en français dans le texte,
avons assaini le secteur grâce
le default mode ( la norme !) au soutien de nos amis
entre la population et le
de l’industrie.
système de santé.
C’est un pays dont l’his- secteur pharmaceutique. Aujourd’hui, nous avons assainile sec-
toire récente en matière de réponse aux épidémies est par- teur. Le directeur de la pharmacie et moi sommes dans cette
ticulière, parce que c’est dans les crises et les larmes que salle. Après avoir passé trente ans aux Nations unies, je pensais
nous avons appris à résister à Ebola. Cette résistance-là, ces en avoir fini, après avoir servi pendant près de six à huit ans
crises, ces larmes et toutes les personnes que nous avons comme représentant spécial adjoint et chef des missions de
perdues nous ont forcés à développer une capacité natio- maintien de la paix, je pensais en avoir fini avec la protection
nale intrinsèque de réponse aux urgences. Aujourd’hui, militaire des véhicules blindés. On a voulu me l’imposer en Gui-
avec mon frère et ami, le ministre de la RDC, nous sommes née parce que l’on avait peur pour ma vie. J’ai dit « jamais de
peut-être les deux pays africains avec l’expertise la plus la vie !» J’ai quitté les Nations unies, je suis rentré dans mon
avérée dans la lutte contre les fièvres hémorragiques. Cette pays. Je n’ai pas besoin de protection militaire.
confiance qui s’est établie dans le sang et les larmes, envers Mon directeur de la pharmacie se promène avec deux officiers
le système, demeure. Quand la COVID-19 est venue, il était armés pour le protéger, mais nous nous sommes attaqués à cela
très facile de basculer dans ce système. Pour le moment, et aujourd’hui, je peux dire que nous avons assaini le secteur.
nous avons une couverture de vaccination qui est au- J’appelle mes amis à continuer à nous soutenir pour que le sec-
delà de 40 %. teur de la pharmacie en Guinée reprenne sa place et nous per-
Le mérite ne revient pas particulièrement au système de santé, mette de lutter ensemble pour améliorer la santé des Guinéens.
mais c’est toute la confiance qui a été construite avec les com-
munautés pendant toutes ces années qui a payé. Nous avons Impressions d’après-Rencontre
d’une certaine façon une sorte de “capital en banque“ de « Tous ceux qui, ce matin, m’ont précédé au pupitre, ont
confiance avec le peuple, mais c’est quelque chose qu’il faut expliqué la fierté que nous avons, en tant que francophones,
traiter avec beaucoup de parcimonie parce que ça peut partir de voir l’émergence de ce monde francophone et de cette
très rapidement. Nous sommes donc vigilants pour maintenir voix francophone à la fois dans la promotion de la santé,
la communauté, et comme le disait le Dr Bendhaou il faut tous dans la recherche, dans l’innovation, mais aussi dans
les jours expliquer et réexpliquer. Contrairement aux stéréo- la création de partenariats.
types de populations analphabètes que je conteste par ailleurs, Ce n’est pas du tout chauvin, mais je dis que dans cette
parce que la plupart de mes compatriotes ne parlent peut-être communauté de langue et cette communauté d’histoire
pas français mais ils parlent très bien, ils s’expriment en arabe qu’est la francophonie, nous avons aussi nos
ou bien écrivent leur langue nationale avec l’alphabet ara- particularités et nous avons des besoins et des apports
bo-français — ils sont donc capables de comprendre et d’inter- spécifiques qui pourront contribuer à la santé globale. Avoir
agir. Nous maintenons le contact avec ces gens. Je dis que un forum comme celui-là ou nous pouvons en débattre,
la confiance est aussi un travail au quotidien. Ce n’est jamais mettre nos idées sur la table, les confronter avec celles des
entièrement acquis et ce n’est jamais entièrement perdu. autres entités me semble être une meilleure opportunité.
Vous devez investir en permanence. Alors le Leem, pour nous, sort petit à petit de ce cadre un
Un petit mot sur la recherche, toujours en présence des Dr peu institutionnel pour devenir une organisation d’action.
Bendhaou et Tchoumi ; j’aime beaucoup ce message de sortir Et c’est ce que nous souhaitons : qu’elle soit une sorte de
de cette relation qui fait de nous des receveurs nets de tech- confluent des idées, des initiatives, des expériences de tous
nologie médicale à diagnostic, à médicaments… Nous sommes nos pays et de toutes nos régions pour fédérer tout ceci
des partenaires en santé. Je le vois dans le contexte de nos et apporter une réponse commune et globale aux défis de
discussions en Guinée, surtout dans la lutte que nous venons santé du XXIe siècle auxquels nous sommes confrontés dans
de mener contre les faux médicaments. En trente ans, aucun nos pays respectifs, dans nos communautés respectives,
gouvernement avant le nôtre ne s’était attaqué à ce problème mais aussi au sein de la famille francophone.
et la Guinée était devenue d’une certaine façon le paria de Par ces mots, je voulais simplement dire ma joie personnelle
la sous-région en matière de faux médicaments. Nous nous d’être dans cette discussion et ma reconnaissance pour
sommes attaqués à ce fléau grâce au soutien de nos amis du nous avoir offert l’opportunité de partager notre

15
expérience avec les autres collègues ici présents et Khalid AÏT TALEB
d’inviter le Leem à peut-être transporter ce genre Ministre de la Santé
de débats sur le terrain dans les prochaines années. du Maroc
Je pense que cela pourrait enrichir la discussion. »  Je me réjouis d’être parmi
vous aujourd’hui. Sur cette
question de la confiance au
Filomena GONÇALVES sens large. Il faudrait en effet
Ministre de la Santé peut-être la répercuter à dif-
du Cap Vert férentes échelles : la relation
Je pense que pour qu’il y ait entre patients et systèmes,
de la confiance, nous devons la relations entre profes-
être pratiques et objectifs car, sionnels et administration,
à chaque seconde, des per- la relation entre système de santé et industriels aussi — on a
sonnes meurent en Afrique parlé de l’innovation. Ma foi, vous pouvez savoir cela parce que
pour des raisons qui pour- l’on parle de renforcer les systèmes de santé et la confiance est
raient être évitées. C’est très importante parce qu’elle serait peut-être même la clé, la
pourquoi nous devons relever solution par rapport aux différentes problématiques que pour-
le défi de la réunion d’au- ra vivre le système de santé dans le futur.
jourd’hui. On pense qu’il est très important de poser des On parle d’universalité de la couverture médicale, mais cette
questions… universalité reste quand même tributaire de plusieurs prére-
Quels seront les défis ? Quels plans ? Quel calendrier ? Quelle quis. On sait notamment que les systèmes de santé aujourd’hui
sera la responsabilité de chacun d’entre nous ? sont en pleine mutation, en pleine mouvance, il va falloir les
Lors de la prochaine réunion, prévoyons une évolution des suivre. La problématique ne relève pas des pays qui sont les
recommandations et l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour plus vulnérables : c’est une problématique de taille, même pour
poursuivre notre travail vers une véritable couverture univer- les pays qui sont économiquement très forts, parce qu’il s’agit
selle, une véritable industrialisation de l’Afrique, afin de réduire d’une mutation importante. On évolue de la médecine cura-
de plus en plus le nombre de décès en Afrique. tive vers une médecine prédictive. Il ne faudrait pas que l’in-
novation impacte négativement la soutenabilité financière de
Impressions d’après-Rencontre l’universalité en santé. Il va donc falloir trouver des équilibres.
« Je suis fière de penser qu’à partir d’aujourd’hui tous les Deuxièmement, cette universalité et cette confiance, qui pour-
systèmes de santé, surtout dans le cadre de notre continent, rait l’assurer s’il n’y a pas la ressource humaine nécessaire ? De
l’Afrique, seront différents. Nous sommes sûrs que nous nos temps, nous vivons quand même une pénurie de ressources
avons beaucoup de défis à relever. Nous sommes sûrs que humaines importante et à laquelle il faudrait repenser un peu
nous devons marcher ensemble et surtout nous sommes sûrs en matière de formation. On sait très bien que la technologie
que nous devons développer notre industrie pour répondre entraîne des glissements de compétences. Il faut adapter bien
à la demande de la population. Nous sommes sûrs aussi que sûr les métiers de la santé par rapport à l’innovation, que ce
notre continent a beaucoup de capacités et d’opportunités soit dans les équipements ou dans les médicaments, il faudrait
et que l’on doit mettre en place des politiques vers la que ce soit un point de soutien par rapport à l’universalité de
population, vers l’humain. Je pense que c’est très important la couverture. La question se poserait de savoir jusqu’où cette
que l’on travaille pour réduire le nombre de morts, de universalité peut aller, même pour les pays les plus riches. C’est
maladies et pour donner la possibilité aux populations une question de taille, ce changement de paradigme que nous
d’Afrique de vivre avec la santé. Mais la santé dans le sens vivons aujourd’hui, parce que la question de la santé devient
holistique : cela veut dire vivre avec de bonnes qualité centrale dans les différentes politiques publiques. Il faudrait
physiques et psychologiques. La santé ne se réduit pas à qu’elles soient dans la convergence. L’approche “Une seule
donner des réponses à la maladie, mais surtout à travailler santé” (“One Health”) était effectivement l’une des solutions.
à la prévention et à l’éducation. Parce que je suis sûre que Je vous remercie, M. Tchoumi, de ce que vous avez évoqué à
si on travaille bien, notre continent sera quelque chose propos du Maroc. Les défis à relever sont devant nous tous
comme un Paradis… et nous avons tout pour qu’il le soit ! »  pour la soutenabilité de ce système de couverture médicale.

Impressions d’après-Rencontre
« Mon premier ressenti c’est qu’aujourd’hui, je me sens
parmi les miens. Nous sommes ici pour travailler sur le
À chaque seconde, renforcement des systèmes de santé. L’universalité est
le problème le plus important. On a compris que la santé
des personnes meurent peut être un élément stabilisateur de la sécurité des pays.
en Afrique pour des raisons Et l’approche « Une seule santé » serait une solution pour
remédier à des questions de taille dans le domaine de la
qui pourraient être évitées. santé, non pas uniquement par l’apport de solutions thé-
Alors que si on travaille bien, rapeutiques et par le renforcement de la prévention mais
aussi, plus en amont par la réduction des risques. » 
notre continent sera quelque
chose comme un Paradis :
nous avons tout pour !

16
Pr Moustafa MIJIYAWA
Ministre de la Santé,
En référence à la
de l’Hygiène publique francophonie et à la francité,
et de l’Accès universel on peut paraphraser Pascal
aux soins du Togo
Lorsque l’on évoque le sys- en matière de santé en disant:
tème de santé et la couver- « Il faut éviter deux excès :
ture santé universelle, il y a
un concept qui qui revient exclure la médecine,
constamment : l’insuffi- n’admettre que la médecine. »
sance de ressources. Au
Togo, on s’est dit qu’avant
de parler de l’insuffisance de ressources, nous allions nous
pencher sur la gestion de l’existant. C’est ce qui nous a
conduits à mettre en place l’approche contractuelle dans nos Dr Abdelmadjid
formations sanitaires publiques depuis près de cinq ans. Les ABDERAHIM
résultats sont tellement probants que cela a fait l’objet d’un Ministre de la Santé
ouvrage que j’ai publié aux éditions L’Harmattan, pour par- publique et de la
tager cette expérience. Le deuxième point fait un peu réfé- Prévention du Tchad
rence à la francophonie et à la francité. Nous nous souvenons Les contextes socio-sani-
que le grand siècle, le XVIIe, a été marqué par des person- taires africains sont domi-
nages, notamment René Descartes, le père du cartésianisme nés par les pénuries en
et Blaise Pascal qui, quelques années plus tard, a écrit que ressources humaines, en
« Dans le comportement, il faut éviter deux excès : exclure la quantité et en qualité, l’insuf-
raison, n’admettre que la raison. » On peut paraphraser Pascal fisance des financements et
en matière de santé en disant ceci : « Il faut éviter deux excès : la mauvaise gouvernance. La
exclure la médecine, n’admettre que la médecine. »  pandémie de la COVID-19 a été pour moi une opportunité parce
que, quand elle est venue au Tchad, l’analyse des séquences a
été faite en RDC et au Sénégal, ce qui a créé une dynamique
Loub Yacout ZAÏDOU d’ensemble. Pour le Tchad, on n’a rien eu. Aujourd’hui, au Tchad,
Ministre de la Santé les données de séquences couvrent pratiquement les 23
et de la Protection sociale provinces.
des Comores Notre système de santé est très fragmenté. Quand j’ai pris la
Je remercie beaucoup les tête de ce ministère, le 15 février 2022, on était à un taux de
organisateurs de ces 25es vaccination de moins de 1 %. Les gens étaient très méfiants. J’ai
rencontres très intéres- mis la communauté au cœur du système de santé : chefferies
santes. Il y a eu beaucoup traditionnelles, responsables religieux... On a fait des séances
d’échanges. Nous avons de travail avec eux. On a une population très spécifique : sur
parlé des systèmes de une grande partie du territoire, la moitié sont des nomades qui
santé. Presque tous les pays vivent de la transhumance. Ceux qui venaient faire les tests
africains ont le même mais, voulaient seulement aller en Arabie Saoudite. On a agi sur la
dans les pays en développement, nous sommes confrontés aux communication. Il y a eu une adhésion très forte de la com-
problèmes climatiques et aux épidémies. Aux Comores, nous munauté à travers cette approche intégrée. Nous avons aussi
sommes parmi les derniers à avoir déclaré la COVID-19 — nous opté pour “Une seule santé”, la santé mixte : la santé des ani-
n’avons pas de Laboratoire de Santé publique. Malgré de nom- maux préoccupe les éleveurs plus que la leur ! C’est ce sur quoi
breux décès en amont, c’est avec les tests PCR que nous avons nous avons mis le paquet... et passés à presque 41 % de taux
déclaré les premiers cas. de couverture. Pour rendre un système de santé performant,
Je vais insister ici sur la confiance ; on doit travailler sur cette résilient, capable de répondre aux sollicitations des malades, il
composante parce que, pendant la COVID-19, il y a eu ce doit être intégré et décentralisé. Mais, sans mettre la commu-
manque de confiance et, malgré les efforts déployés, nous en nauté au cœur du système, on ne réussira pas. La Déclaration
avons beaucoup souffert. Heureusement avec la communauté, d’Alma-Ata sur les soins de santé primaire date de 1978. S’il y a
la société civile, le leadership de notre président, les réunions eu rupture de confiance, c’est que l’on a agi à sa place : l’ave-
régulières avec les partenaires que je remercie beaucoup ici, nir d’une communauté ne se décide pas dans une Conférence
nous sommes arrivés à rétablir petit à petit cette confiance. internationale. Il faut élaborer les politiques et les stratégies
En revanche nous devons encore renforcer la communication, avec elle, de la conception à la mise en œuvre et à l’évaluation.
parce que nous avons remarqué que beaucoup de nos indica- La recherche viendra après. On pensait que le seul ministère
teurs ont baissé. de la Santé pouvait régler le problème. Non, il faut agir sur
Mais la couverture de la vaccination, surtout celle de la l’intersectorialité, la multisectorialité et, là, on a commencé à
COVID-19 est actuellement à plus de 49 % aux Comores. Il me dire « M. le ministre, vous avez parfaitement raison ! » Mais
était très difficile de faire comprendre aux gens que cette le Tchad a aussi un taux de mortalité maternelle, néonatale
vaccination était très importante parce que jusqu’à présent, il et infantile de 860 décès pour 100 000 naissances vivantes.
n’y avait eu que quelques cas de COVID-19 et ce n’est pas la La couverture universelle ne se décrète pas. Si nous-mêmes
première pandémie. On ne le souhaite pas, mais nous verrons n’avons pas confiance dans notre système, les gens ne vont pas
d’autres pandémies.  avoir confiance — et basculer vers la médecine traditionnelle... 

17
IMPRESSIONS
D’APRÈS-RENCONTRE
Garance UPHAM démocratique du Congo avec le ministère de la Santé, les Uni-
Présidente, AMR versités de Genève et de Kinshasa. Donc c’est un bon sujet.
Think-Do-Tank Le ministre de RDC a fait aujourd’hui une excellente présenta-
Je voulais soulever la tion… mais il n’a parlé que de couverture maladie ! 
question de la couverture
“santé” universelle (CSU)
qui fut à l’origine la Couver- Anne-Claire AMPROU
ture “sanitaire” universelle, Ambassadrice de France
comme le confirme le titre pour la Santé mondiale
du Dr Salomon à l’OMS. La première impression,
Revenons sur la résolution c’est la forte représentation
de la CSU qui fut portée des pays africains : les mi-
aux Nations unies par un jeune homme de la Mission française nistres de la Santé étaient
à Genève, dans le cadre du groupe “Diplomatie et santé”. Ce là, très engagés, très à
groupe, créé par le ministère de la Santé français, sous Phi- l’écoute, avec des témoi-
lippe Douste-Blazy, avec la Norvège, le Brésil, l’Afrique du Sud, gnages extrêmement forts
la Thaïlande, des pays qui sont forts dans l’accès aux soins de sur, à la fois les priorités
santé primaires, avec les Philippines et des représentants de pour leur pays, ce qu’ils ont
l’ensemble du monde en développement. Ils ont été leaders déjà entrepris et l’approche qui passe par la confiance, par
dans tout ce qui concerne la santé, ils ont élaboré cette résolu- l’approche communautaire, au-delà de la médecine, qui a été
tion, et ils ont réussi à faire en sorte que les délégations auprès mentionnée au cours de ce panel.
de l’ONU à New-York soutiennent cette résolution. Dans cette très forte présence, il y a un engagement et aussi
Je discutais de couverture sanitaire universelle avec Philippe de très fortes attentes. C’est-à-dire que tout le monde doit
Lamoureux qui a effectué une mission à ce sujet en Côte être au rendez-vous sur l’aspect santé primaire, notamment,
d’Ivoire : le pays s’est doté d’une couverture “maladie” uni- dans le cadre des leçons tirées de la COVID-19 mais pas seu-
verselle et donc de plus en plus on parle de la CSU comme lement. La Guinée a parlé, bien sûr, d’Ébola et des autres épi-
d’un simple système d’assurance. Alors que la couverture démies. N’oublions pas les autres maladies.
sanitaire englobe les soins primaires, l’accès à l’eau potable et Et c’est un sujet particulièrement important au moment même
la gestion de l’environnement. Les déchets des hôpitaux, par où, au niveau international et notamment à l’Organisation
exemple, ne sont traités pratiquement nulle part en Afrique. mondiale de la Santé, nous sommes en train de négocier une
Si on veut lutter contre la résistance aux antimicrobiens, il faut nouvelle architecture en santé mondiale pour prévenir les
absolument s’occuper de ces déchets, mais aussi des fermes, pandémies. Cela prend tout son sens et cela doit se faire avec
de l’agro-alimentaire, des villes, etc. Avec mon Think-do-tank eux, les pays d’Afrique francophone — avec tous les pays. 
à Genève et des experts internationaux, nous avons lancé
des projets avec la Fondation Ekars, qui sont des projets de
recherche de mise en œuvre pour savoir comment on pour- Thomas CUENI
rait installer des systèmes d’assainissement dans les différents Directeur général, IFPMA
pays. Et le premier qui va démarrer est monté en République Ce que j’apprécie beau-
coup c’est que ce sont
vraiment des échanges
substantiels avec une
On est conscient, du côté de réelle volonté de dialogue :
l’industrie mais aussi il n’y avait pas de langue
de bois. C’est vraiment très
des autorités publiques, que constructif je crois. On est
l’on a besoin de partenariats conscient, du côté de l’in-
dustrie, mais d’autre part
pour mieux préparer, aussi des autorités publiques, que l’on a besoin de partena-
pas seulement la prochaine riats pour mieux préparer, pas seulement la prochaine pan-
démie, mais aussi pour faire face aux défis de santé multiples
pandémie, mais aussi pour comme la santé pour tout le monde. Il faut vraiment que l’on
faire face aux défis de santé travaille ensemble et je crois que ce que la pandémie a mon-
multiples comme la santé tré, c’est la force de l’innovation, la force du partenariat. Sans
oublier, du point de vue de la force de l’innovation, le besoin
pour tout le monde. de protection de la propriété intellectuelle ! 

18
19, il est important de rétablir la confiance. Et à partir de là,
La confiance, repose nous pourrons espérer rendre plus efficaces les systèmes de
sur des échanges santé, alors que certains ne l’ont pas été et qu’il y a une telle
désinformation, surtout en Afrique. C’était l’occasion d’évoquer
dans une langue familière. ces aspects-là, de proposer des solutions et de jeter des bases
La francophonie n’est solides pour que les populations reprennent confiance en leur
avenir. J’ai entendu l’annonce de Philippe Lamoureux avec une
pas seulement la défense très grande émotion : notre Secrétaire exécutif Jean-Stéphane
du français, c’est aussi celle Biatcha, son partenaire privilégié, son frère, son ami a été très
ému de savoir qu’en fin d’année, il quitte ses fonctions de direc-
du multilinguisme, teur général. Depuis 2005, il a apporté tout son engagement à
et des langues l’appel de Mme Biya quand il a fallu lancer les projets de Syner-
gies Africaines et il nous a accompagnés pendant plus de dix
vernaculaires ! ans avec le même engouement, avec de très bons résultats…
Il y a encore du chemin à parcourir, tant que les populations
africaines et le monde entier auront besoin de santé, on aura
toujours du travail. Après, je pense que le Leem aura toujours
le même engagement. J’ai vu Philippe Lamoureux à l’œuvre,
Dr Nora BERRA sur le plan international, la manière dont il a fait ses preuves,
Ancienne Secrétaire d’État organisant plusieurs rencontres et obtenant des résultats vrai-
chargée de la Santé, ment très satisfaisants et prometteurs. Il sera toujours là pour
France nous soutenir et pour assurer la transmission.
Ces Rencontres ont été Tout était impeccable, comme tous les ans. L’organisation,
incroyables dans la mesure les intervenants, qui avaient beaucoup à dire. Avec un sujet
où elles ont été marquées d’autant plus essentiel que, si l’OMS a déclaré la fin de la pan-
par la présence de nom- démie, comme la ministre de la Santé du Sénégal l’a dit, nous,
breux ministres du conti- on la vit encore, on a encore des cas de COVID-19 positifs
nent africain. Il y a eu dans nos pays… Comment les convaincre de se faire vacciner
une belle mobilisation. Je — c’est cela rétablir la confiance entre les systèmes de santé
pense que le fait qu’on soit et les populations. Nous avons eu un débat très enrichissant
à distance de la crise, la COVID-19, a peut-être généré cette dont nous espérons qu’il va continuer pour que l’on trouve
envie de se retrouver aussi ici à Genève. Le thème était parti- des solutions pour faire renaître la confiance entre les acteurs
culièrement intéressant et chaque ministre a pu témoigner de de santé et les populations cibles. 
la situation dans son pays. Ce que j’observe, c’est qu’il y a eu
une agilité incroyable pour répondre finalement aux besoins
des patients, à la résilience du système de santé. Et en fait, Stéphanie SEYDOUX
tous se sont accordés à dire qu’il faut tirer les leçons de cette Envoyée spéciale pour
mobilisation à l’occasion de la COVID-19. les Affaires multilatérales
Donc, des perspectives prometteuses puisque de nouveaux au cabinet du Directeur
processus de collaboration ont émergé à l’issue de la crise. général de l’OMS
Je crois que cela peut effectivement permettre de mettre en
place des collaborations, des dynamiques nouvelles, prenant J’ai été impressionnée
davantage en compte les populations, parce que redonner la par les témoignages qui
confiance dans un système de santé ne peut pas se faire sans ont été apportés, qui
les citoyens. Rassembler les communautés autour d’un projet étaient extrêmement
fédérateur au service de la santé et du bien-être, je crois que concrets, extrêmement
ça, c’est un bel objectif à tenir. honnêtes aussi et qui mon-
traient combien un grand nombre de pays franco-
phones avaient avancé, déjà, de façon extrêmement
Carole TENGUE probante pour améliorer leurs systèmes de santé et leur
Coordinatrice Synergies accès à la couverture santé universelle depuis la crise.
Africaines, Division Un point très intéressant dans le choix du thème de la
des Études et projets confiance, c’était précisément de le faire aussi sous l’égide
Je me sens très honorée, de l’OIF, d’une façon qui était très claire sans être nécessai-
et c’est toujours avec beau- rement très explicite, en tout cas souligner combien c’était
coup de plaisir que je important pour la confiance que les échanges se tiennent
prends part aux Rencontres dans une langue qui soit, au minimum, familière.
au nom de Synergies Afri- On a beaucoup parlé du rôle des communautés où là, bien
caines, l’association fondée sûr, ce peut être une autre langue que le français qui est uti-
par Madame Biya et qui lisée pour aller au-devant des populations locales.
compte une trentaine de Et à ce propos, la francophonie, ça n’est évidemment pas
Premières dames. Le partenariat avec le Leem a toujours été seulement la défense du français, c’est bien celle du multi-
très fructueux. Le thème d’aujourd’hui a été très bien choisi linguisme et des langues vernaculaires. Tout cela était très
parce qu’il est d’actualité : au sortir de la crise de la COVID- intéressant. 

19
La Guinée Conakry a mené
Richard AMALVY
Directeur général, une action coup de poing,
Fondation Brazzaville formidable, courageuse,
J’aimerais parler du ren-
forcement de la coalition audacieuse, parce que
et de l’alliance contre les ceux qui ont décidé d’agir se
faux médicaments et les
médicaments de qualité
sont mis en danger,
inférieure. Ce qui est une avec en face des trafiquants
source de satisfaction pour
tous ceux qui se sont enga-
qui n’ont peur de rien...
gés dans la lutte contre ce fléau depuis maintenant plusieurs
années — et depuis un an au moins —, c’est que, par exemple
à travers l’alliance “Fight the Fakes“ (“Contrer les contrefa-
çons“), la campagne mondiale de sensibilisation aux dangers ouvert sur le campus Paris Santé avec, parmi ses membres,
que les faux médicaments font courir aux patients et à la le Pr Yazdan Yazdanpanah, qui dirige l’ANRS Maladies infec-
santé publique, on réussit à “plateformiser” tous les efforts, tieuses émergentes. Nous allons monter une entité légale
toutes les expertises et être en mesure d’apporter des solu- en Afrique : notre Bureau est essentiellement africain, avec
tions meilleures en direction notamment de l’Afrique. On sent, quelques institutions européennes ou suisses, dont DNDI.
chez les dirigeants africains, une volonté politique très affi- D’où l’intérêt, majeur pour moi, de cette session que j’ai trou-
chée de résoudre le problème. Avec l’Initiative de Lomé, on vée excellente, avec des interventions — et c’est cela qui est
s’en est rendu compte depuis janvier 2020. On a aujourd’hui étonnant — extrêmement convergentes. Il y avait un thème,
des pays qui souhaitent rejoindre l’Initiative et, grâce au cas bien sûr, mais ce qui a été dit par un des ministres, sur le
de la Guinée Conakry dans la lutte contre les médicaments fait que 90 % des solutions se feraient en périphérie, rejoint
falsifiés, on voit bien que, quand la volonté politique est là, le notre idée, qui est vraiment de monter des plateformes de
sujet peut être en voie de résolution. recherche en périphérie.
Nous avons deux études de cas aujourd’hui. La Guinée Ce que j’ai trouvé essentiel, et pourtant simple, c’est la prise
Conakry avec une action coup de poing, formidable, coura- de conscience que l’on doit travailler avec les communautés,
geuse, audacieuse, parce que ceux qui ont décidé d’agir se dans les communautés, pour les communautés, par les com-
sont mis en danger, avec en face des trafiquants qui n’ont munautés. C’est le point d’ancrage central et c’est la même
peur de rien. Le Togo également, où a eu lieu il y a un mois, un chose partout, que ce soit dans le Nord ou dans le Sud. J’ai
séminaire avec le Leem, avec les directeurs de la pharmacie et trouvé les exemples donnés par le Sénégal et le Liban très
des agences de régulation des pays francophones en Afrique forts, montrant comment on peut répondre, comment un sys-
subsaharienne. Un séminaire très productif avec une interven- tème bien organisé permet de pivoter très vite.
tion du Pr Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé du Togo, J’ai beaucoup aimé aussi, et je pense pareil, que l’on insiste
qui nous a montré comment, par la simple mise en place du sur le fait qu’il faille beaucoup de formation : l’équipement,
contrôle de gestion en secteur hospitalier, non seulement on les infrastructures, tout ça, c’est assez facile. Ce qui est le plus
gérait mieux les hôpitaux, mais qu’il y avait un effet immédiat difficile, ce sont les ressources humaines. Et ces ressources,
également sur le respect de l’intégrité de la chaîne d’appro- quand elles ont fait face à la COVID-19, elles ont dû arrêter
visionnement pharmaceutique dans le secteur public. Ce qui la rougeole, arrêter les maladies tropicales négligées, arrêter
veut dire une reconstitution de fonds propres pour gérer les d’aller chercher en RDC les patients avec la trypanosomiase.
hôpitaux et les pharmacies publiques et une mise à disposi- Mais il faut qu’elles soient à l’aise pour pouvoir pivoter sur
tion d’à peu près 95 % des médicaments — bien évidemment la recherche, comme l’a évoqué l’intervenant qui a parlé de
au bénéfice des patients africains. La grande source de satis- la zone de confort des personnels de santé. Donc il faut les
faction, c’est que ce genre de Rencontres permet de mettre former. C’est ce que l’on essaie de faire avec Panther : tout
en réseau et en plateforme, d’une certaine manière, tous ceux ce que j’ai entendu aujourd’hui a été... comme une douce
qui ont aujourd’hui la capacité de résoudre ce problème.  musique à mes oreilles ! 

Dr Nathalie
STRUB-WOURGAFT
Directrice COVID
et préparation
aux épidémies DNDI
et Déléguée générale
Panther
À partir de Drugs for
Neglected Diseases initia-
tive (DNDi), nous avons
fondé une nouvelle asso-
ciation, Panther, destinée à
développer des plateformes de recherche clinique en Afrique
pour se préparer aux épidémies. Le bureau administratif a été

20
Dr Denis BROUN Line KLEINEBREIL
Directeur général, Présidente, Université
Strides Pharma numérique francophone
C’était très bien. Il y avait mondiale
une réelle convergence. J’ai trouvé que c’était
Les pays se retrouvent extrêmement intéressant.
en face des mêmes pro- Une très belle journée avec
blèmes, se retrouvent tous des témoignages forts et
victimes des questions de effectivement un langage
réseaux sociaux d’un côté qui n’était pas de la langue
et des questions de mau- de bois, malgré le haut
vaise attribution de vac- niveau des participants
cins de l’autre, il y a vraiment des expériences à partager notamment tous ces ministres. Ce qui m’a frappée tout de
en commun. même c’est l’importance à redonner à la santé communau-
C’est intéressant, c’est tentant pour tout le monde de mettre taire et aux soins de santé primaires. L’autre élément qui
aujourd’hui l’accent sur l’approche communautaire. Il n’est m’a frappé, c’est que, alors que l’on sait qu’il y a le double
pas mauvais de se rappeler que c’est en 1978, à Alma- fardeau des maladies transmissibles et non transmissibles,
Ata, que l’OMS avait recommandé cette approche… mais il n’y a pas eu un mot sur le poids des maladies non trans-
cela prend un peu de temps avant d’entrer dans la réalité. missibles, qui est pourtant aussi un sujet pris à bras le corps
Certains pays l’ont fait beaucoup mieux que d’autres et ont par l’OMS. 
désormais des formations très officielles pour les agents
de santé communautaires et les agents de santé primaire.
D’autres en sont encore loin. Ils parlent beaucoup du rôle de
la communauté mais souvent leurs agents de santé primaire
ne sont pas formés, ne sont pas payés et n’arrivent donc pas 40 projets de fabrication
à faire le travail qu’on leur demande. Cette dimension com-
munautaire, c’est vraiment la réalité, c’est le futur. C’est ce de vaccins en Afrique.
qui va se passer demain en Afrique. Et pour cela, il faut vrai- Mais quelle formation
ment utiliser au maximum les technologies de communica-
tion car l’Afrique, qui a une couverture en téléphonie mobile d’ingénieur en biotechnologie ?
à rendre jaloux beaucoup de pays en Europe, doit utiliser Or, il y a besoin de ces gens
toutes ces possibilités de digitalisation. Cela a été bien com-
pris par les ministres, ils l’ont tous expliqué. qualifiés pour produire des
En revanche, pour ce qui est de la mise en œuvre, ça va vaccins de qualité.
prendre du temps. Or, il faut aller vite. Il n’y a pas de rai-
son que l’Afrique soit derrière. Je crois aussi que l’accent sur
l’importance à la fois d’avoir une recherche africaine et une
fabrication de médicaments en Afrique, c’est quelque chose
dont tout le monde parle.
Il est étonnant, par exemple, de voir qu’il y a, je crois, 40 pro-
jets de fabrication de vaccins en Afrique. Mais qu’existe-t-il Alexandre LARIDAN
comme formation d’ingénieur en biotechnologie ? Très peu Directeur des
de pays en ont. Or, il y a besoin de ces gens qualifiés pour pro- opérations,Tulipe, Leem
duire des vaccins de qualité. Et on a ce même problème avec Je trouve intéressant que
une difficulté que les ministres expriment et comprennent de les ministres de la Santé
mieux en mieux entre le souhaitable et le faisable. Un vrai africains aient eu l’occasion
travail est fait pour améliorer le faisable. J’ai été très épaté de s’exprimer aujourd’hui,
par la plupart des ministres que j’ai entendus aujourd’hui.  et non pas des grandes
ONG internationales ou des
personnes qui parlent à leur
place. Donc, évidemment,
on a pu confronter les vrais
sujets : la gouvernance, le financement, les relations entre les
pays du Sud et avec les pays du Nord. Malheureusement, ce
n’est pas une nouveauté. Je pense que d’années en années
on passe en revue plus ou moins les mêmes problématiques…
Mais ce que je trouve pertinent dans ce type de Rencontres,
c’est que l’on a le secteur privé qui discute directement avec
la sphère publique de ces pays. Et l’on voit qu’on peut com-
mencer à trouver plus qu’un terrain d’entente, à savoir des
stratégies qui permettent à tout le monde de grandir sans
passer par de la condescendance, mais dans une approche
de croissance mutuelle.
Et ça, c’est quand même très intéressant. 

21
CONCLUSIONS ACTIONS
Henri MONCEAU
Représentant permanent de l’OIF
auprès des Nations unies à Genève Laurent GAINZA
Directeur des Affaires

C es Rencontres ont été une nouvelle fois extrê-


mement denses et riches, ce qui montre bien
l’importance d’avoir, en marge des institutions offi-
publiques, Leem
Ces Rencontres Leem-OIF
de Genève sont devenues un
cielles des Nations unies, ces moments d’interaction, événement incontournable,
ces ponts, en réalité, qui permettent d’échanger en en amont de l’Assemblée
groupe. mondiale de la santé. Nous
Les Nations unies sont constituées en groupes régio- avions envie de marquer le coup pour cette 25e édition
naux et, très souvent, les opinions se construisent à et, dans le même temps, nous avions à cœur d’essayer
l’intérieur de ces groupes. C’est donc très important de nous renouveler dans les thématiques soumises au
d’avoir ces espaces-là, où l’on peut vraiment trans- débat — et ce en lien, évidemment, avec l’Organisation
percer les membranes étanches de ces groupes internationale de la francophonie.
pour construire ensemble : c’est cela, la recette de Je pense que, cette année encore, nous avons réussi à
susciter des échanges engagés et sincères autour de
la créativité.
cette notion d’urgence — qui a été le régime sous lequel
Si l’on n’a pas la possibilité d’affronter, de confron- nous avons vécu ces trois dernières années du fait de
ter des opinions parfois extrêmement différentes, la crise de la pandémie de COVID-19 — et du rétablis-
toujours avec un esprit constructif et avec la volon- sement de la confiance, sans laquelle rien de durable
té finalement d’essayer de trouver des solutions ne se construit.
ensemble, parce qu’on sait qu’on est tous dans le Cette crise a vu apparaître la montée d’un sentiment de
même bateau, qu’on est tous interdépendants…. on défiance de la part de certaines populations, à l’égard
n’y arrive pas ! Et je suis persuadé, comme je le des politiques sanitaires, de la parole scientifique mais
disais en ouverture, que c’est à travers des moments aussi autour de la coopération entre public et privé
comme ceux-ci que l’on parvient à améliorer la qua- et de notre capacité à affronter ensemble ces défis
lité des prises de position officielles.  sanitaires d’ampleur mondiale. C’est pourquoi il nous
semblait important de pouvoir mettre cette question
au centre du débat.
J’ai notamment été sensible aux témoignages du pré-
Philippe LAMOUREUX sident de l’Union africaine et du ministre de la San-
Directeur général du Leem té de République démocratique du Congo sur ce que
ces mouvements de défiance à l’égard des décisions
Nous avons eu un aperçu très riche des probléma- des autorités sanitaires, du corps médical et des vac-
tiques auxquelles chacun est confronté, à travers cins avaient pu susciter en termes de perte de chance
des exemples concrets et des retours terrain. Nous pour les populations. Cela démontre qu’au-delà de la
l’avons entendu, les défis à relever sont grands pour “science dure” — et c’est un point qui a été soulevé par
le renforcement des systèmes de santé, mais des le Pr Jérôme Salomon — il est aussi nécessaire d’investir
pistes et ébauches de solutions ont été identifiées. dans les sciences humaines, afin de mieux comprendre
les mécanismes qui forgent les croyances, la confiance, la
Parmi elles, l’enjeu de la confiance à raviver, large-
défiance, l’adhésion et de faire davantage de pédagogie.
ment évoquée par tous les intervenants, est central. Il est crucial aussi de prendre à bras le corps la question
Elle est essentielle dans toute la chaîne des sys- des réseaux sociaux, qui sont des outils extrêmement
tèmes de santé et s’étend de l’éducation médicale puissants pour susciter l’adhésion ou le rejet des popu-
à la recherche clinique en passant par l’accès aux lations à des politiques de santé. Cela représente un
soins et aux médicaments, la couverture sanitaire enjeu énorme de communication, quasiment en temps
universelle, sans oublier dans la préparation et la réel, à faire au niveau mondial auprès de l’ensemble des
réponse aux futures pandémies. soignants, des communautés scientifiques, sur tout ce
C’est à tous les niveaux que cette confiance doit se que l’on peut apprendre de ces pandémies et des meil-
tisser : au niveau national entre populations d’une leurs moyens de les prévenir et de les traiter.
part et autorités de santé d’autre part, au niveau Nous avons eu énormément de témoignages autour
de ces sujets, et j’ai trouvé que les responsables ins-
international entre États, mais aussi avec les orga-
titutionnels, les industriels, les ministres qui se sont
nisations intergouvernementales et les entreprises exprimés l’ont fait avec beaucoup de sincérité.
du médicament. Et j’ai vraiment le sentiment que cette manifestation
Je retiens des échanges tout particulièrement que nous organisons avec l’OIF depuis vingt-cinq ans a
l’engagement de Michel Sidibé pour accélérer trouvé sa place dans le paysage, et qu’il est aujourd’hui
la mise en œuvre effective de l’Agence africaine indispensable d’organiser ces échanges, ces débats
du médicament qui améliorera l’accès aux médi- entre acteurs publics et acteurs privés, parce que
caments de qualité, et, toujours avec le soutien les enjeux de santé sont aujourd’hui tellement stra-
des ministres de la santé, sa volonté de voir se déve- tégiques, et que nous sommes tous une partie de la
lopper des essais cliniques en Afrique. Des projets solution. 
que nous continuerons à accompagner. 
22
DU LEEM
L’association Tulipe a 40 ans
Tulipe intervient pour répondre, en urgence, aux besoins de
santé des populations en détresse (crises sanitaires aigües,
conflits, catastrophes naturelles…). Créée en 1982 par le
Leem, Tulipe agit en tant qu’établissement pharmaceutique
distributeur à vocation humanitaire autorisé par l’Agence
Nationale de Sécurité du Médicament. Les interventions de
Tulipe en chiffres (année 2022)
l’association se traduisent principalement par la mise à dis- 65 entreprises partenaires
position, en moins de 48h de kits d’urgence de produits de 20 entreprises associées
santé, adaptés aux besoins de chaque demande du terrain.
60 donations
Tulipe gère et coordonne les dons des entreprises de santé
lors des crises sanitaires mondiales. 140 tonnes de produits de santé distribués
En effectuant des dons de produits de santé auprès de 681 kits distribués (kit d’urgence pédiatrique,
Tulipe, les entreprises transfèrent la responsabilité pharma- module thérapeutique de base et cantine
ceutique des donations effectuées (traçabilité, retrait de d’intervention médicale d’urgence)
lots, bonne utilisation...). Avec leurs donations, les entreprises 21 pays couverts
expriment leurs engagements en matière de solidarité et de
RSE dans des situations très concrètes.

Leem – Réunion annuelle des agences de régulation


pharmaceutique
4 et 5 avril 2023 à Lomé (Togo)

Le Leem a organisé les 4 et 5 avril à Lomé, au Togo,


sa réunion annuelle en Afrique subsaharienne fran-
cophone, entre Directeurs d’agence de régulation
pharmaceutique et laboratoires opérant dans la
zone. Le programme de ces deux journées a couvert
deux grands thèmes :
• l’harmonisation de la règlementation pharmaceu-
tique en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ;
• la lutte contre la falsification des médicaments et les produits Les échanges ont permis d’aborder les sujets de coopération
sous-standards. suivants, entre autorités de régulation pharmaceutique et labo-
Le Leem s’est associé pour la deuxième journée de cette réunion ratoires opérant dans la zone :
dédiée à la lutte contre la falsification à la Fondation Brazzaville • échange de bonnes pratiques en matière de pharmaco-
qui est en charge de la mise en œuvre de l’Initiative de Lomé. vigilance
L’ouverture officielle a été assurée par Laurent Gainza, directeur • mise en place de la numérisation des procédures d’homolo-
des Affaires publiques du Leem, Augustin Favereau, ambas- gation
sadeur de France au Togo et Mamessilé Aklah Agba-Assih, • procédure collaborative d’enregistrement des produits phar-
ministre déléguée, chargée de l’Accès Universel aux Soins au maceutiques
Togo. • intégrité de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique
Le ministre de la Santé du Togo, Moustafa Mijiyawa, a présenté (secteurs privé et public).
sa vision sur la politique de santé publique qu’il mène depuis huit Cette manifestation a réuni plus de 85 participants, parmi
ans comme ministre et qui s’étend de l’accès à l’eau potable pour lesquels :
sa population jusqu’à l’accès aux médicaments. • 25 directeurs et représentants issus de 16 agences de régu-
lation pharmaceutiques de la zone Afrique subsaharienne
francophone
• une quarantaine de représentants de laboratoires pharma-
ceutiques opérant dans la zone
• des représentants officiels togolais (ministre de la Santé,
ministre déléguée en charge de l’accès universel aux soins,
président de l’Ordre des Pharmaciens, représentants des
douanes et des offices de lutte contre la falsification des
médicaments)
• des représentants du bureau régional de l’OMS.

L’équipe du Leem, de gauche à droite :


Laurent GAINZA, directeur des Affaires publiques • Josette MILGRAM-TODOROVITCH, journaliste • Philippe
LAMOUREUX, directeur général • Fabrice MEILLIER, responsable Affaires publiques Europe International • 23
Caroline ALLHEILY, responsable Affaires internationales • Michel KATZ, conseiller Affaires internationales.
Il faudrait qu’ici h anous Jpuissions p a nous engager, a er - ança sdavan es a age de con acSes s enravaux re es surDesa associations bo an que de diabé
e ysanté Toutefois ilcette faut le sauvées faire en Ma étant
an e un d fi u unde u nos û qu amqus eh par d unena p u res u u ucomme n eunCommonwea m danseances s nr ed na appe ona eresà où e GM
été accompsera s pp
nationalespar
représentéeuna pra communauté allouées nternat
à la m d ona santé e– Ma p usen cefrançais.
aensemble,
s au ourd hu des payslefrancophones a beso n de etrava de Il faudrait
re ever POUR eur permettre àqu’ici AVEC LES CONSE
nous de défendre puissions s nous engager,

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ertains
ge de d bété primés pprécédemment.
u quen g n réquemmen nmémoire uconcer men à n avance Je propose avec soutienbune de tous
Le a a de les partenaires,
À SUIVRE er
e en commun ede cons nsueruun groupe a pharmacognos dans e cea projet ox co et je pense oubq
Pr d Louis
s se
LOUTAN
exa- auréa Madame IMPRESSIONS de
D’APRÈS con rô e des méd ca-
RENCONTRES Laurent GAINZA
sûr d interconnecter tous les débats Le

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ne suffira
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nos pays u pour e e des a ch m unee pérennité. ana y queNous avon pé

RÉACTIONS Pr SIDIKI DIAKITÉ


m po essa de pro esseur Vo Th Hue
unbune d la n mlauréate, u aller à échelle. Directeur des Affai
25 ÉDITIONS DE RENCONTRES FRANCOPHONES
e, exa- Madame Je leferai uneinstituts petite remarque de contrôle par rap- des médica- ons n erna ona es – e du même coup de redonner au son à év dence nécessa res mo
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ctus- qu Leem m Ses p travaux p u sur p ndla nbotanique, g sont mm n n
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cinq LE RôLE ET LA POSITION
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de n a pa face desàgénéral
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nmn même
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d dire que
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cer-
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forte attent c p véon
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de problèmes sensibiliser
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e
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en dees asous
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questions.
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ad’entre
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quelque les chose paysdans de des
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plus s pubintéressant. avecàtants
Mais ilslaxveilleÉ croissants.
et acontribuer ancophones de l’unanim

7 & 8 avr
et de santé publique, incontournable de
verfectu nves queremnirmis
On manque souven interissina, d une
questions. cu Celafuium
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ava quelque ut
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chose méde de beaucoup con
plus en
intéressant. une ép dém
Mais e
il san a e tempse fuium de
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e de açon intempr
l’aborder
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dans
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de la santé ende — Côron-
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de
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contre
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oif Fran le

oup, les progrès et cibler les nataires populations les plusdu démunies avec les associationslose et le
de patients, 150 pays du Beauco monde.


” ’
de Francophonie, l’Assemblée Mondiale la Santé, avant contrefaçon, notamment dans lesévolution
pays dévelop- rappe
nté mond a e événement privé extrêmement de l qui estc ns
action e b o og
Fonds mondial augmen- s es Le d agnos y ca cégalementn que dedlales un médec
malades n do
eux-mêmes pouvo : pays sur Le message
l appel c deé es cotonou mpo ance
SOMMAIREpour écrire en la
que se réjouir d’une évolution. Une qui marque
men L.avons Nihi, unterum tatis veristr tion
orudees
internationale
antemquontem
Francophonie est fière de
nit Catrei
participer.
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enrichie Ilde antemquontem Entnitture
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Catr
pauvres
e pense que c es auss
utiliserons ces Rencontres
je voudrais unremercier message le Leem pou et réitérer e Fonds notrenous mond
L’industrie
enga- atout, créé
ou
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nementféliciter fichier,
contribue pourdu m
avec
pour
etle choix nplus es stoutesèd’1 dee de %la de
cPermettez-moi
toyens les ason
thématiqueSanautorisations
m chiffre éMde pou
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en
soit pachose
plus ent cules e laentreprises
sur con pement,
pertinence etéph esd’unehépa
particulièrement
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(Syn
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premier
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promouvoir financeur cain
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dialogue international
enrichi d’an
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eterius se développer bàes ce à niveau. smilliards
appuye àsu des une ana yse b opays nous ogmédica- avons
que qu créé
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mon fichier, e àavec quo toutes on les a
n-S les autorisations es acUIA denécessaires
eu s pcontre vés lasur pub cs nsetside useulement ons du
cpiosuli nihilicae for latiurnique turo vividiero, consulictum Jea
dneeterius
onférence
a
p14 piosuli
oche EnfinÉ aborer
qunihilicae
de plus M o des
reconst dusogementquetutavau ons tout de
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LE RÉSEAU AFRICAIN DE L’AFSSAPS
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avez pasunestmessage éun deFiankan-Bokonga
suis ravie que, pour la deuxième année, vous acceptiez citement. D’une année agences se mobilisent davantage
ac ons ond qu’un porter é pé policier ouche quau ou dles enjeu
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gecette présentée sat on du
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“mnterm Alliance for Health), Catherine (animatrice de
scolaire snne tout à fa
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gouvernements, d’utiliser
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consc
téléphones
inéluctable- dans
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le même
sûrs, auxde sens

CANDIDATS S’EXPRIMENT
p vous par publiques de santé, forcémentn année, dlimitées UdeT71 pays, que des fonds verticaux encore en du maladie élément très clair, des
que nousstraté- adressons saires à pa
Président MERCK

ODESS
dontPrésident GROUPEMENT
DEUX CANDIDATS S’EXPRIM
RANCE éde édeles ondée pa edans D cette Jean Ca edémunies. Leanné ee
Pour cette 24

ONUSIDA
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des pays africains, avec son
participent programme pédagogique en
m milieu
cancer dansque la l’État
liste peut modèle des médi- auss dange eux con eà ma esque s es gouve nemen son ment pas l’engagement politique mobiles la pour échanger
francophonie des données, mais lutte.

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an par
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gies en depréduction
us o s etm laeux pauvreté
progrès observés, et des inégalités. dans les dernières matique
eies
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m le bon usage dutér eG ”2011,DE veut d re qu e e nc utj’ai inauguré
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sensibiliser les populations aux enjeux : parm es acteurs Houssaine LOUARDI mAc poli- ance ver
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santé, les différ
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instruments env
de mesure la ronnement
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Patrice FUSTER le Dr elit enre
nos chefs gouvernements, partant du constat que
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que nous développons dont ils ont la charge. nt production, la mise en circulation
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s bprogramme ange même S, gatio point : l’assurance qualité
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de 22falsifiés,

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des té
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généra contrôleurs
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enAVONS enLANCÉ maladie. Ce les jeunes qui paient pour les vieux, non les malades, actuelles, les entre
enanriches pour aux les antibio-

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diale art prov
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mblé la plup Drgatio Yaro ns, Asm
res et a Santé tous du G7les quacteurs a des la nscr t dans cette dynam que de
cépluridisciplinarité
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achète, mais elle
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systèmes du monde entier et Madame en renforçant
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étant domaines.
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de criminalité.
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afin d’être
Nous
aussi
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guide
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africains, oblige
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ont Pour par la Fran
es Lesdé ect ons ophode nes quiticulier ont les paysrancophone depuis
en développement, l’achat ROCHE
men
ontjusqu’à marq
t pour
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l’arrivée, par
à l’initiative la Directrice
parti cipat
àde — géné
chaîne
explorer,
ria salle avec évidemment, en on premier lieu, de a santélamond a e et en
franc an àame venir, ntale imaginons l’Afrique)
table ronde e et m-santé

Didier Rousselle
enEn même Sud-emp apour eche Equeche néce de onddans husque on peu inde an


stres
queés Au de san é so an chacun de
et la son con ex e pou duse me e
nonsuli aetortuas rem nihin Ahae, nularitis. et, senatrissa le. neribem mini tem a été fond
s d’Afrique subsaharienne etdes Asie du www.odess.io, Observatoire de la nondam
e-santé les num inSud, in vir-
gouvernements
sera ouvert avons
va dans quiun
noué seraient
un
hôpital prêts
partenariat en àayant
ety avec contribuer.
esttoute le
esse secteur Il s’agirait,
ntiel
cette privé,
couverture, à l’exemple et que l’on n’a pas ordia d’hôpital, et que l’on n’a pas de scanner, réel beso in de rencontr
NIGER
thémat
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table
l’utilisation
LE MULT que
bout de
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trois ans
des
téléphones
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progressivement
en
NGU
Afrique

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de l’Est,
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(sanofi-aventis)
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Catiferest mob
Leem
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sur atten tes descontre
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TUNISIE
ments. Je s
une approche commune est essent elle nger

CÔTE D’IVOIRE
Solidarité et hu
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el ouvert par le numérique dans l’améliora- réflexions issues ce dialogue. L’information y sera normalisée au tra- sens
LEADERSH ondeesatisfaction. uPgdeET pdu COOPÉRAT
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clales intervenants, c'est un message qu ne de son mobilisation
l’importance :mc’est une première, surtout auprès de tant de ce
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L. Sp. nnova
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ministres de la Santé. Le contenu de ces débats, ouvre toujours auc menatie nterum optis eteri, conscesenit me pe me au hu mp que
laJUSQU’À MILLE
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