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Le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de
l'insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent. MENU
Cette technocratie à venir implique une coopération étroite entre les responsables de
l’industrie numérique et des gouvernements. Avec des programmes tels que le
revenu minimum garanti et les soins de santé pour tous, le nouveau type de
gouvernance combine un contrôle sociétal strict avec la promesse d’une justice
sociale complète.
Pour l’individu, son identité est réduite à une application ou une puce qui enregistre
presque toute son activité personnelle. Afin d’obtenir quelques droits individuels, et
ne serait-ce que pour se rendre dans un certain lieu, une personne doit trouver un
équilibre entre ces privilèges apparents et sa soumission à un ensemble de
règlements qui définissent en détail ce qui constitue un « bon comportement » et est
considéré comme bénéfique pour l’humanité et l’environnement. Par exemple, lors
d’une pandémie, ce type de contrôle s’étendrait de l’obligation de porter un masque
et de pratiquer la distanciation sociale à celle d’avoir des vaccinations spécifiques
afin de postuler à un emploi ou de voyager.
Il s’agit, en somme, d’une sorte d’ingénierie sociale qui est à l’opposé d’un ordre
spontané ou d’un développement. Comme l’ingénieur mécanicien avec une machine,
l’ingénieur social – ou technocrate – traite la société comme un objet. À la différence
des éliminations brutales du totalitarisme d’autrefois, l’ingénieur social moderne va
essayer de faire fonctionner la machine sociale par elle-même, selon la conception
qu’il en a. À cette fin, l’ingénieur social doit appliquer les lois de la société comme
l’ingénieur mécanicien suit les lois de la nature. La théorie comportementale a atteint
un stade de connaissance qui rend possible les rêves de l’ingénierie sociale. Les
machinations de l’ingénierie sociale n’opèrent pas par la force brute, mais
subtilement par des coups de pouce.
Selon l’ordre envisagé par le « Grand Reset », le progrès technologique n’est pas
destiné à servir l’amélioration des conditions du peuple mais à soumettre l’individu à
la tyrannie d’un État technocratique. « Les experts savent mieux », telle est la
justification.
Ordre du jour
Le projet de Grand Reset du WEF est de l’ingénierie sociale au plus haut niveau. Les
partisans du Reset affirment que l’ONU n’a pas réussi à établir l’ordre dans le monde
et n’a pas pu faire avancer avec force son programme de développement durable –
connu sous le nom d’Agenda 2030 – en raison de sa manière bureaucratique, lente et
contradictoire de travailler. En revanche, les actions du comité d’organisation du
Forum économique mondial sont rapides et intelligentes. Lorsqu’un consensus a été
formé, il peut être mis en œuvre par l’élite mondiale partout dans le monde.
Ingénierie sociale
L’idée de base de la Grand Reset est le même principe qui a guidé les transformations
radicales de la Révolution française à la Révolution russe et chinoise. C’est l’idée du
rationalisme constructiviste incorporé dans l’État. Mais des projets comme le Grand
Reset laissent sans réponse la question de savoir qui dirige l’État. L’État lui-même ne
gouverne pas. C’est un instrument de pouvoir. Ce n’est pas l’État abstrait qui décide,
mais les dirigeants de partis politiques spécifiques et de certains groupes sociaux.
Avec les mesures prises à la suite de la pandémie de coronavirus, un grand pas a été
fait pour remettre l’économie mondiale sur les rails. Sans résistance populaire, la fin
de la pandémie ne signifiera pas la fin du confinement et de la distanciation sociale.
Toutefois, à l’heure actuelle, les opposants au nouvel ordre mondial de la tyrannie
numérique ont toujours accès aux médias et aux plateformes pour exprimer leur
désaccord. Pourtant, le temps presse. Les auteurs du nouvel ordre mondial ont senti
l’odeur du sang. Déclarer le coronavirus comme une pandémie s’est avéré utile pour
promouvoir le programme du Grand Reset. Seule une opposition massive peut
ralentir et enfin arrêter l’extension de l’emprise de la technocratie tyrannique qui
monte.
Antony P. Mueller
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