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CHAPITRE III L’ACCES AUX SOINS ET AUX MEDICAMENTS

Objectifs :

- Définir l’accès aux soins et aux médicaments


- Citer et expliquer les facteurs limitant l’accès aux soins et aux médicaments
- Citer et expliquer les mesures favorisant l’accès aux soins et aux médicaments

INTRODUCTION

L'accès aux soins est un aspect fondamental du droit à la santé. Il peut se définir comme
la facilité à utiliser en temps utile les services de santé par les individus de façon à atteindre le
meilleur résultat possible en termes de santé. Il suppose donc une prise en charge effective des
individus en matière de prévention et de soins efficaces .Ainsi, le premier droit de la personne
malade est de pouvoir accéder aux soins que son état nécessite, quels que soient ses revenus.

L’accès aux médicaments représente un enjeu éthique parce qu’il s’agit d’un droit élémentaire,
qui est celui de conserver sa vie. En effet, l’accès aux médicaments est une question de santé
publique, qui met en jeu les principes d’égalité et de justice sociale.

I- LA NOTION DE SOINS DE SANTE PRIMAIRES

« La conférence internationale sur les soins de santé primaires, réunie à Alma-Ata le 12


septembre 1978, soulignait la nécessité d’une action urgente de tous les gouvernements, de
tous les personnels des secteurs de santé et du développement, ainsi que la communauté
mondiale, pour protéger et promouvoir la santé des peuples du monde entier»

La Constitution de l’OMS définit la santé comme étant « un état de complet bien -être physique,
mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».

Les SSP sont des soins essentiels, efficaces et accessibles, qui doivent donc répondre à
certaines conditions :

- Etre financièrement accessibles : leurs coûts doivent être à la portée de tous (les
individus et toutes les familles de la communauté).

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- Etre géographiquement accessibles : les soins doivent être dispensés le plus près
possible du lieu de résidence et du lieu de travail des usagés.
- Etre acceptables : qu’ils soient bel et bien utilisés par la population.
- Etre réalisés avec la participation de tous les membres de la communauté.
Autrement dit, tous les habitants de la localité doivent être impliqués dans les
prises de décisions concernant leur santé ainsi que dans la mise en œuvre
d’actions nécessaires à l'amélioration des soins. Ces SSP exigent et favorisent
au maximum «l’auto responsabilité de la collectivité, des individus et leur
participation à la planification, à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle des
soins de santé primaires, en tirant le plus large parti possible des ressources locales,
nationales et autres, et favorisant à cette fin, par une éducation appropriée, l’aptitude
des collectivités à participer».
- Etre réalisés avec la participation d’autres services de développement comme
l'agriculture, l'enseignement, l'administration (Préfet, Sous-Préfet, Chef de Canton,
Chef de Groupement, Chef de village...)
- Etre basés sur l'équité et la justice sociale. En effet, tout le monde doit avoir accès aux
soins, et surtout les plus pauvres et les plus exposés aux maladies, tels que les femmes
et les enfants.

En 2000, l’OMS propose, elle-même, quatre dimensions de l’accessibilité et précise qu’elle


prend en compte les installations, les biens et les services en matière de santé :

- La non-discrimination.
- L’accessibilité physique.
- L’accessibilité économique (ou abordabilité ou financement des soins).
- L’accessibilité à l'information

II-LES FACTEURS LIMITANT L’ACCES AUX MEDICAMENTS

L’accès aux médicaments est non seulement une question de vie ou de mort, mais aussi
un facteur de la qualité de la vie, dont il conditionne la dignité. Toutefois, 2 milliards
d’hommes, de femmes et d’enfants sont privés d’accès aux médicaments essentiels. Les lois

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sur la propriété intellectuelle, le manque de moyens financiers, la faiblesse des systèmes de
santé, l’inégalité et la discrimination contribuent notamment à limiter l’accès aux médicaments.

1-Les lois sur la propriété intellectuelle

Titre de propriété intellectuelle destiné à protéger une invention en conférant à son


titulaire un droit exclusif et temporaire d’exploitation.

Le brevet confère donc à son titulaire une exclusivité commerciale et offre les moyens légaux
d'empêcher une tierce personne de fabriquer, d'utiliser ou de vendre l'invention nouvelle
durant une période limitée et sous réserve d'un certain nombre d'exceptions. En
contrepartie, lorsque le brevet arrive à expiration, le titulaire doit rendre disponible les données
de l’innovation. La durée de la protection offerte par le brevet est d'une période de 20 ans à
compter de la date de dépôt de la demande de brevet, voire 25 ans dans certains cas.

Le brevet est la manne de l’industrie pharmaceutique, qui à elle seule justifie les niveaux de
rentabilité du secteur. Garantissant l’exploitation exclusive d’un composé chimique à une seule
entreprise, il constitue une puissante barrière à l’entrée, dont le principal intérêt est la fixation
d’un prix élevé. Ce qui est rare est cher et c’est le prix de l’innovation. Conséquence
immédiate : dans les pays pauvres, les patients doivent attendre l’expiration des brevets pour
espérer accéder à des produits moins chers que sont les génériques, s’ils survivent à cette date
fatidique. Le brevet place ainsi les laboratoires dans une position dominante qui limite
sensiblement le pouvoir de négociation des institutions publiques et le droit à la vie d’une
majorité de patients.

2-Le manque de moyens financiers

Deux obstacles majeurs s’opposent à la distribution équitable des médicaments


essentiels : le problème de la disponibilité des médicaments et celui de leur accessibilité

a. La disponibilité des médicaments est directement liée aux investissements


publics ou privés en matière de recherche et développement. Or l’existence de
besoins ne prédétermine pas l’existence d’un marché. Les laboratoires privés
n’ont pas d’intérêt économique immédiat à investir dans des thérapies à
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destination de pays insolvables. Les données sont éloquentes : sur les 1393
nouveaux médicaments commercialisés entre 1975 et 1999, seuls 13 ciblent les
maladies tropicales. On parle dans ce cas de figure de maladies négligées.
b. Qu’un produit pharmaceutique existe ne suffit pas, encore faut-il qu’il soit
accessible, c’est-à-dire qu’il soit proposé à un prix abordable pour les
populations qui en ont besoin. Paradoxalement, il n’est pas rare que le prix des
médicaments essentiels soit plus élevé dans les pays en développement. Or le
prix des innovations pharmaceutiques est très élevé car il est sensé couvrir les
frais de recherche. A titre d’exemple, la lamivudine, le médicament anti-VIH le
plus commun était vendu en 2000 en moyenne 20 % plus cher en Afrique que
dans 10 pays industrialisés, alors que le revenu moyen des africains équivaut à
2 % de celui des habitants des pays riches. Dans la majorité des pays
industrialisés, le coût des médicaments ne limite pas leur accessibilité aux
patients car les systèmes de protection sociale assurent leur prise en charge. En
revanche, dans les pays du Sud, ces mécanismes d’assurance maladie n’existent
pas ou ne disposent pas de financements suffisants pour assumer des prix aussi
élevés.

Nous pouvons donc circonscrire le problème de l’accès aux médicaments à l’orientation de la


recherche et à la politique de fixation des prix qui apparaissent nettement discriminatoire.

3-La faiblesse des systèmes de santé

L’OMS définit le système de santé comme un système ou tout et tous contribuent à la


promotion, le rétablissement et la conservation de la santé. Cela comprend des interventions
qui influencent les déterminants de la santé tels que la pauvreté, l’assainissement, l’eau ou
l’éducation pour n’en citer que quelques-uns, mais aussi tout ce qui fonctionne directement à
améliorer les soins de santé. La fondation d’un système de santé est déterminée par les
politiques de santé et le leadership en santé (figure 1). Autres éléments importants pour un
système de santé fonctionnel, sont des systèmes de financement sanitaire, du personnel de santé
qualifié et formé, un approvisionnement continu et régulier en médicaments, un système
d’information sanitaire qui informe les cliniciens et les décideurs politiques. De plus,
l’infrastructure sanitaire appropriée ou des réseaux routiers fonctionnels peuvent sauver des
vies par exemple pour une mère au travail qui, autrement, ne pourrait jamais se rendre à une
formation sanitaire. Par conséquent seulement si tous ces éléments essentiels sont fonctionnels,
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il sera possible d’offrir des soins de qualité aux patients et les interventions efficaces de
prévention au niveau communautaire.

4-L’inégalité et la discrimination

L’enjeu est de taille puisque les disparités géographiques d’accès aux médicaments sont
flagrantes. Rappelons que les pays industrialisés, soit 18,7 % de la population mondiale
représentent 87 % du marché pharmaceutique mondial. Ces chiffres ne donnent pourtant
qu’une image partielle de l’inégalité qu’induit la distribution de médicament dans le monde.
Le problème d’accès au médicament ne se mesure pas seulement à la taille des populations
mais aussi par la gravité des pathologies en question. A cet égard, on observe que la prévalence
de maladie à forte morbidité est sensiblement plus forte dans les pays du Sud.

Par conséquent, la distribution de produits pharmaceutiques ne soulève pas un problème


d’égalité mais bien un problème d’équité. On peut parler d’égalité devant le droit à la santé
mais d’équité devant l’accès aux médicaments. Selon le principe d’une justice distributive, le
médicament doit être distribué non pas à chacun mais à chaque patient selon ses besoins.

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L’accès aux médicaments essentiels est donc un droit reconnu comme universel par la
communauté internationale. Mais entre ce qui doit être et ce qui est, il existe ici un fossé
incommensurable qui est en partie lié au fonctionnement du marché pharmaceutique.

III-COMMENT FAVORISER L’ACCES AUX SOINS ET AUX MEDICAMENTS


ESSENTIELS ?

1-Le renforcement des systèmes de santé

1. Renforcer le leadership au sein du gouvernement et aussi dans le secteur des OIR ou de


la société civile à développer et mettre en œuvre des politiques de santé Renforcer la
participation des communautés

2. renforcer la participation des communautés locales dans la gestion des questions de santé
telles que l’identification et la mobilisation des ressources locales, mais également dans
l’identification des besoins de santé et aux demandes;

3. Former le personnel de santé et garder un personnel qualifié qui sera également en


mesure de couvrir les zones rurales grâce à des approches novatrices;

4. Assurer des systèmes appropriés de financement de la santé qui permettent de


combiner efficacement l’utilisation des ressources disponibles localement avec des
ressources nationales et des initiatives de santé mondiales à réaliser un bénéfice qui
atteint aussi les populations et les communautés rurales et marginalisées;

5. Renforcer et développer des systèmes de gestion de l’approvisionnement et de s’assurer


que les politiques nationales donnent accès à tous les médicaments essentiels et
diagnostics et à l’utilisation de toutes les flexibilités possibles en termes de production
locale de génériques et le commerce sud-sud;

6. Renforcer le système d’information sanitaire entre les niveaux de soins primaires


jusqu’au niveau national qui permettra aux gestionnaires et aux décideurs politiques
d'utiliser les ressources de façon appropriée ;

7. Renforcer le réseau entre le gouvernement, les organisations confessionnelles, la société


civile et le secteur privé de partage d’informations et l’utilisation efficace des ressources;

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8. Renforcer et développer les infrastructures sanitaires pour répondre à la demande
croissante de soins de santé à tous les niveaux.

2-La contribution des industries pharmaceutiques

La contribution de l’industrie pharmaceutique à l’amélioration des conditions d’accès aux


médicaments se manifeste par différents moyens d’intervention :

• Les dons de produits pharmaceutiques restent le principal moyen d’action de l’industrie


pharmaceutique. L’APOC (programme africain de lutte contre l’onchocercose) lancé par
Merck & Co en 1987 en est un exemple emblématique. Néanmoins, en dépit des améliorations
sanitaires qui en découlent, les programmes de dons ne peuvent être considérés comme
l’unique solution au problème d’accès au médicament. Précisément parce qu’ils échappent à la
logique économique, ils ciblent une population restreinte et sont limités dans le temps. Ils
semblent ainsi plus adaptés dans les programmes d’éradication des maladies que dans le
traitement de maladies chroniques.

• L’application de prix préférentiels, constitue un véritable changement dans la politique


stratégique des laboratoires. Là où les budgets alloués à la santé publique sont trop faibles pour
assumer le coût des traitements, le prix des médicaments doit être indexé sur le pouvoir d’achat
des habitants. Cette politique connue sous le concept d’« equity pricing » vise à fixer les prix
des médicaments à un niveau « juste, équitable et abordable ». Cette stratégie est en outre jugée
profitable pour les entreprises puisqu’elle permet d’augmenter le volume de vente et le montant
de leurs bénéfices même si elle réduit le taux de profit marginal.

• L’application de ristournes sur les ventes réalisées auprès des clients privilégiés que sont les
ONG ou les organismes internationaux. Lancée en 2000, l’initiative pour accélérer l’accès aux
médicaments contre le VIH/SIDA (AAI), s’appuie sur l’achat à prix réduits de produits
antirétroviraux. De même, l’UNFPA (Le Fonds des Nations Unies pour la Population) qui est
le premier acheteur public de contraceptifs bénéficie de réductions de prix supérieures à 99 %.

• La cession des droits d’exploitation. Bien que les laboratoires soient très attachés à l’intégrité
du système de brevets, certaines firmes se montrent favorables à des dérogations dans des
conditions très spécifiques. Dans les pays à faible revenu, l’OMS recommande aux firmes

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pharmaceutiques de ne pas déposer de brevets ou de concéder des licences volontaires afin de
favoriser l’accès à leurs médicaments. Roche s’est ainsi engagé à ne déposer aucun brevet dans
tous les 50 pays désignés par la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et
le développement) comme les moins avancés.

• Le transfert de technologie est probablement l’initiative la plus prometteuse pour faciliter


l’accès au médicament, bien qu’elle reste sous-exploitée. Il consiste à relayer au niveau local
le savoir-faire et les connaissances des entreprises occidentales afin de promouvoir les
capacités de recherche et de production des laboratoires nationaux. Le transfert de technologie
s’inscrit ainsi dans une véritable logique de coopération, impliquant une appropriation des
procédés de production par l’industrie locale.

• De nombreux programmes de recherche ont été mis en œuvre pour mettre au point des
traitements efficaces contre les principales pandémies (sida, malaria, tuberculose), les maladies
tropicales et les autres maladies négligées.

3-Le médicament générique

«Sans préjudice des dispositions des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété
intellectuelle, est spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même
composition qualitative et quantitative en principe actif, la même forme pharmaceutique et dont
la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de
biodisponibilité appropriées. La spécialité de référence et les spécialités qui en sont génériques
constituent un groupe générique. En l'absence de spécialité de référence, un groupe générique
peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en
principe actif, la même forme pharmaceutique et dont le profil de sécurité et d'efficacité est
équivalent».

Selon l’OMS, Les médicaments génériques « sont des produits dont l'exploitation ne fait l'objet
d'aucun brevet, soit qu'ils soient tombés dans le domaine public, soit qu'aucun brevet
n'ait jamais été déposé ».

L’intérêt des médicaments génériques réside en une baisse des prix par rapport à son princeps.
Cette diminution est liée d’une part, au fait qu’il soit dispensé d’études pharmaco-toxico-
cliniques par rapport à la spécialité, ce qui permet de diminuer son coût. D’autre part, la

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concurrence entre les génériques permet aussi de diminuer le prix. Ces prix plus bas pourraient
donc être une solution pour améliorer l’accès aux traitements des populations démunies.

4-L’assurance maladie universelle

La Couverture Maladie Universelle (CMU) offre la possibilité aux personnes les plus
démunies de bénéficier d’une couverture du risque maladie. Cette initiative permet, en effet,
aux personnes ayant souvent de faibles revenus (monde rural et secteur informel), d’être
affiliées à un régime d’assurance maladie et de bénéficier des mêmes soins que les personnes
affiliées aux autres régimes de sécurité sociale que sont les imputations budgétaires et les
Instituts de Prévoyance Maladie (IPM).

Le Syndicat des médecins du Cameroun (SYMEC) a mis au point un plan de financement de


l’assurance maladie universelle dans le pays. Ce dernier est centré autour de la participation de
tous les Camerounais dans le développement du projet, ce par le biais des cotisations. A ce
titre, le Symec propose qu’un pourcentage de 5% soit retenu sur les salaires.

Pour ce qui est du secteur informel, le SYMEC recommande de prélever un pourcentage du


revenu des travailleurs calculé sur la valeur imposable. Même les chômeurs, les élèves et les
étudiants ont leur contribution dans ce plan de financement. Une cotisation mensuelle de 1000
francs CFA devrait leur être imposée dans ce sens.

Autre volet du plan proposé par les médecins est la mise en place d’une taxe santé dans les
secteurs du transport aérien (5000 F.CFA par passager), la douane (10 000 F.CFA par tonnes
de marchandise), de la téléphonie mobile (0,5%). Le secteur des brasseries se verrait, selon les
médecins, attribué une taxe d’environ 50 F.CFA par bouteille de bière.

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CONCLUSION

L’accès aux soins et aux médicaments, qui est un droit pour tous, demeure un problème
de santé publique. Les lois sur la propriété intellectuelle, le manque de moyens financiers, la
faiblesse des systèmes de santé, l’inégalité et la discrimination contribuent notamment à limiter
l’accès aux médicaments. Le renforcement des systèmes de santé, la contribution des industries
pharmaceutiques, la production des médicaments générique ainsi que la mise en place d’une
couverture maladie universelle permettrait d’améliorer l’accès aux soins et aux médicaments.

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